Au Liban, la mémoire de la guerre de 2006 pousse les Libanais du Sud sur les routes
Le collectif Public Works Studio publie une carte des localités évacuées (en rouge) et des localités de refuge (en bleu), sur la base des données rassemblées par l’Agence des Nations Unies auprès des municipalités
Elle montre que les localités perçues comme dangereuses se concentrent dans le Sud, le long de la frontière mais avec une certaine profondeur, ainsi que dans la banlieue sud de Beyrouth. Les localités du Sud situées plus loin de la zone frontalière, ainsi que les localités de l’Est et du Nord de Beyrouth, sont perçues comme moins dangereuses et servent de refuge. Des mouvements similaires sont enregistrées aussi dans la Beqaa, Baalbek apparaissant particulièrement peu sûre.
▻https://twitter.com/publicworks_lb/status/1729196891525754995
La signification de la colonne de gauche n’est pas très claire pour moi. Elle semble indiquer qu’il n’y a pas d’information de provenance pour près de 9500 personnes, mais pourtant les données sont cartographiées au niveau des villages d’origine.
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