Pourquoi est-ce plus difficile aujourd’hui de revenir sur la Lune qu’il y a 50 ans ?

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  • Sommes nous incapables de refaires des choses réussies il y a 50 ans ?
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-ce-plus-difficile-aujourdhui-revenir-lune-quil-y-50-a

    Les ingénieurs
    Les programmes lunaires russes et américains ont été brutalement interrompus, et trop longtemps oubliés, si bien que leur héritage a été mal conservé. Russes et Américains sont donc obligés de réinventer la roue pour revenir sur la Lune. Cela concerne notamment la maîtrise de la propulsion nécessaire à l’alunissage, qui est très complexe. Il reste de la documentation mais les employés qui ont travaillé sur ces anciens programmes sont aujourd’hui retraités ou décédés.

    Budget
    En tenant compte de la dévaluation, le budget d’Apollo avoisinerait aujourd’hui les 300 milliards de dollars, ce qui correspond grosso modo au budget de l’État français ! C’est colossal en comparaison du budget actuel du programme Artemis, estimé entre 25 et 50 milliards.

    • Oui, j’avais suivi ca.

      Il y a 50 ans, c’était encore un peu les 30 glorieuses, la guerre froide, le pic de la colonisation (ou le début de la décolonisation, comme vous voulez), l’exploitation des pays pauvres par les pays riches étaient au top. Donc les ressources étaient accessibles, la concurrence insignifiante (à part le marxisme-léninisme, seul compétiteur). Une pensée de masse qui soutenait majoritairement ces projets (dans un bloc comme dans l’autre).
      Donc les 300 milliards de budgets, c’était facile à réclamer au banquier / congrès / parti.
      Et puis il y a le coté « premiere fois », ou tu fais gaffe à tout, alors que refaire, c’est se dire que c’est facile, et oublier des détails.

    • Ce n’est pas « que » un problème de budget. Quand on dépense chaque année 1500 milliards de dollars pour son armée, l’argument « 300 milliards c’est énorme » est, au mieux, drôlatique.

      JSF-F35, Porte-avions Ford... Le CMI américain n’est plus capable de produire quoi que ce soit sans entraîner des délais et des dépassements de coûts immenses.

      Les technologies fournies à l’Ukraine, par exemple, datent pour leur conception au mieux des années 90, trente années en arrière.

      Tiens, on pourrait dire la même chose en ce qui concerne le nucléaire. Les EPR, même après plusieurs exemplaires terminés, sont toujours aussi difficiles à construire dans les délais et les coûts prévus.