/2017

  • Deux Prix Nobel d’économie alertent sur les dangers du #bitcoin
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/11/30/deux-prix-nobel-d-economie-alertent-sur-les-dangers-du-bitcoin_1613646
    https://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/BBFYrZZ.img

    Alors que la devise numérique, après avoir atteint un pic à 11 000 dollars mercredi, accusait une baisse de 14,98% jeudi après-midi sous les 9 500 dollars, le français Jean Tirole et l’américain Joseph Stiglitz jugent la #crypto-monnaie socialement inutile et nuisible.

  • A propos du documentaire Demain, tous crétins ?
    Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade, Arte, France, 2017 (56 minutes)
    https://www.arte.tv/fr/videos/069096-000-A/demain-tous-cretins

    Baisse du QI, troubles du comportement et autisme en hausse : cette enquête alarmante démontre que les perturbateurs endocriniens affectent aussi la santé mentale.
    Et si l’humanité était en train de basculer vraiment dans l’imbécillité, comme l’imaginait en 2006 la cruelle fiction de Mike Judge « Idiocracy » ? Depuis vingt ans, les scientifiques constatent avec inquiétude que les capacités intellectuelles ne cessent de diminuer à l’échelle mondiale. Une baisse du QI a été observée dans plusieurs pays occidentaux. À cela s’ajoute une explosion des cas d’autisme et des troubles du comportement. En cause : les perturbateurs endocriniens, ces molécules chimiques qui bouleversent le fonctionnement de la thyroïde, essentielle au développement cérébral du fœtus. Présentes dans les pesticides, les cosmétiques, les mousses de canapé ou encore les plastiques, ces particules ont envahi notre quotidien : nous baignons dans une véritable soupe chimique. Aux États-Unis, chaque bébé naît ainsi avec plus de cent molécules chimiques dans le sang. Mais comment limiter leurs effets ? Quelles solutions peut-on mettre en place pour préserver les cerveaux des générations futures ?

    Huit ans après « Mâles en péril », qui révélait l’impact des perturbateurs endocriniens sur la fertilité, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade tirent à nouveau la sonnette d’alarme en dévoilant l’effet néfaste de ces mêmes polluants sur notre intelligence et notre santé mentale. « Demain, tous crétins ? » relaie la parole de chercheurs engagés, comme la biologiste Barbara Demeneix, spécialiste de la thyroïde, ou la biochimiste américaine Arlene Bloom, qui mène depuis les années 1970 un combat acharné contre l’utilisation des retardateurs de flammes (mélanges chimiques ajoutés à une grande variété de produits industriels comme les plastiques, les textiles et les équipements électriques ou électroniques pour les rendre moins inflammables). Leurs études et d’autres nous alertent sur un problème de santé publique dont les législateurs, sous l’influence des lobbies industriels, n’ont pas encore pris la mesure.

    Cité ici, mais je préfère faire un post à part :
    https://seenthis.net/messages/499739

    #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

    Perturbateurs endocriniens : une menace pour notre QI
    Barbara Demeneix, Le Journal du CNRS, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/531055

    #perturbateurs_endocriniens #documentaire
    #santé #QI #Intelligence #hormones

    Un qui n’a pas aimé :

    Tous pris pour des crétins devant Arte
    Martin Clavey, Sound of Science, le 11 novembre 2017
    https://www.soundofscience.fr/644

    Le quotient intellectuel baisse année après année
    Soulas, Urtikan, le 14 novembre 2017
    http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/le-quotient-intellectuel-baisse-annee-apres-annee

    et :

    Notre QI est-il vraiment en train de baisser ?
    Pauline Moullot, Libération, le 22 novembre 2017
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/11/22/notre-qi-est-il-vraiment-en-train-de-baisser_1610778

    Depuis la diffusion sur Arte du documentaire « Demain, tous crétins ? » plusieurs internautes nous interrogent sur la baisse supposée du quotient intellectuel.

    Notre QI est-il, oui ou non, en train de baisser ? Depuis la diffusion le week-end dernier sur Arte d’un documentaire intitulé Demain, tous crétins ? plusieurs internautes nous ont posé la question. Pendant une heure, le documentaire démontre l’influence néfaste des perturbateurs endocriniens sur le développement du cerveau, en s’appuyant notamment sur une baisse du QI. Qu’est-ce que le QI ? « C’est une mesure de l’intelligence générale qui donne une moyenne de toutes les fonctions cognitives. Elle permet de tout résumer en un chiffre, comme une moyenne générale au bac », explique le chercheur du CNRS spécialiste des sciences cognitives Franck Ramus.

    La biologiste du CNRS Barbara Demeneix, conseillère scientifique du documentaire d’Arte, assure que de multiples études dans plusieurs pays, et avec plusieurs méthodes, confirment cette thèse. Ça ne fait pas débat selon elle. Une série d’études publiées depuis plusieurs années sur le sujet indiquent, en effet, que le QI est plutôt orienté à la baisse.

    Selon celles-ci, il serait en effet en train de baisser depuis le tournant des années 2000. En France, mais aussi en Norvège, en Australie, au Danemark, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Finlande… Les résultats sont recensés dans cet article d’Edward Dutton (cité par le documentaire d’Arte) et Richard Lynn, les auteurs des études sur la France et la Finlande.

    « Flynn effect » et « negative Flynn effect »

    A l’appui de cette thèse, on trouve aussi James Flynn, professeur émérite à l’université d’Otago, à Dunedin en Nouvelle-Zélande, spécialiste du QI dans le monde. Il a donné son nom à la théorie du Flynn effect, en démontrant que le QI ne cessait d’augmenter sur des générations depuis l’après-guerre. Il aurait même augmenté de trois points par décennie selon une méta-analyse recensant plus de 200 études sur le QI. Une augmentation qui s’explique notamment par l’amélioration des conditions de vie, de l’alimentation et de l’éducation.

    Selon James Flynn, cette tendance s’inverserait bien, aujourd’hui. Contacté par Check News, il ne conteste pas les conclusions de Dutton et Lynn, même s’il affirme que « ça dépend des pays ». Concernant l’étude menée sur la France, il explique : « Il n’y a aucun problème avec cette étude [sur la France], mais l’on aura besoin d’autres études pour être sûrs de ces résultats. » Le chercheur, qui sortira une nouvelle publication d’ici un mois, ne développe pas beaucoup plus pour l’instant.

    Au Monde, il avait affirmé récemment : « Nos enfants sont plus bêtes que nous, et les leurs risquent bien d’être encore plus stupides. » Même s’il ne se référait pas seulement au QI. « Je fais référence au fait qu’aux Etats-Unis, les gens lisent moins de grande littérature et connaissent moins d’histoire, du coup ils ne peuvent pas utiliser leur intelligence critique pour questionner ce que leurs leaders leur disent sur le monde moderne (par exemple sur l’invasion de l’Irak). Cette tendance semble augmenter (peut-être pas en France), quelle que soit la courbe du QI », explique-t-il aujourd’hui.

    Mais si plusieurs sources indiquent une tendance à la baisse, ces études rencontrent aussi des opposants. Ainsi, celle concernant la France, qui nous apprend que le QI y aurait perdu 3,8 points en dix ans. Problème, selon les détracteurs de l’article, il se base sur une cohorte particulièrement petite : 79 personnes. Des critiques balayées par son auteur, Edward Dutton : « On précise que c’est un chiffre relativement réduit, mais il est concordant avec les résultats des études menées en Scandinavie et va dans la direction attendue. »

    La controverse touche aussi une autre publication souvent citée, menée par le psychologue Michael Woodley, qui assure que notre QI a perdu quatorze points depuis l’époque victorienne, à raison de 1,23 point par décennie. Intitulée « Est-ce que les Victoriens étaient plus intelligents que nous ? » l’étude se base sur les temps de réaction des gens à un stimulus visuel. Une technique qui ne peut pas permettre d’en déduire une mesure de l’intelligence, selon plusieurs chercheurs. Flynn, qui plaide, lui, pour une augmentation constante du QI jusqu’à cette baisse dans les années 90-2000, fait partie de ses critiques.

    Prendre du recul

    La communauté scientifique n’est donc pas unanime sur la question. « L’effet Flynn, qui montre une hausse de trois points par décennie, est incontesté. Mais seules quelques travaux font état d’une baisse sur une période de dix ans, relativise Franck Ramus. La croissance ralentit, mais il n’est même pas encore établi que ça plafonne. »

    Pour le chercheur, la publication la plus complète sur la question est une méta-analyse recensant plus de 200 études et menées sur les variations du QI de 1909 à 2013. Et si les travaux tendant à montrer un déclin dans certains pays semblent solides – celles sur la Finlande, le Danemark, les Pays-Bas, l’Allemagne, et la Grande-Bretagne portent sur des effectifs suffisamment importants pour être crédibles, selon le chercheur –, elles sont aussi minoritaires parmi la quantité d’autres travaux montrant l’inverse dans d’autres pays. « Le problème, c’est qu’il n’y a généralement qu’une seule étude récente par pays, résume-t-il, et pas toujours avec de gros effectifs (notamment l’étude sur la France). Il faudrait réévaluer la situation dans dix ans. Alors on aura suffisamment de recul pour voir s’il y a une croissance plus lente, une stagnation ou un déclin. En attendant, il n’y a pas lieu d’être alarmiste. »

    Débat sur les causes

    A ce débat sur la réalité ou pas d’une baisse s’en ajoute un autre : celui sur les causes. Si les études sur la France et la Finlande font aussi débat, c’est à cause de l’interprétation de ces résultats proposée par leurs auteurs. Dutton et Lynn voient des causes génétiques dans la baisse du QI… Ce qui explique leur déception après la diffusion du documentaire d’Arte : celui-ci s’est appuyé sur les résultats de leurs travaux pour étayer la thèse d’une baisse liée à des facteurs environnementaux, là où les chercheurs assurent que les causes sont génétiques. Ils sont d’ailleurs rejoints sur ce point par Michael Woodley. Pour résumer grossièrement, les personnes avec un QI élevé feraient moins d’enfants que ceux avec un QI plus faible, ce qui tend au fil des ans à faire baisser la population qui possède un QI plus important… Une théorie très controversée, qui sert à leurs détracteurs pour décrédibiliser les résultats.

    A ces tenants controversés d’une théorie dysgénique (la détérioration génétique d’une espèce) comme Dutton et Lynn, s’opposent donc les partisans d’une théorie environnementale. Parmi eux, la biologiste du CNRS Barbara Demeneix : « Dutton et Lynn ne donnent que des hypothèses pour expliquer cette baisse, alors que je m’appuie sur des études scientifiques validées par la communauté. » Selon elle, l’exposition aux perturbateurs endocriniens impacte le développement du cerveau en agissant sur les hormones thyroïdiennes. Toute la thèse du documentaire diffusé sur Arte. Et de citer par exemple cette étude sur l’effet de l’exposition aux phtalates (des substances chimiques que l’on retrouve dans des plastiques et des produits du quotidien) dans le ventre de la mère sur le QI des enfants âgés de 7 ans.

    En résumé, si plusieurs études démontrent une baisse du QI dans certains pays, cette conclusion ne fait pas encore l’unanimité dans la communauté scientifique. Pas plus que les causes de cette éventuelle baisse.

    • https://www.quechoisir.org/actualite-matelas-le-probleme-des-mousses-contaminees-toujours-pas-regle

      Alors que les matelas fabriqués du 25 août au 6 octobre 2017 ont pu l’être avec des mousses contaminées, aucune décision de reprise ni de retrait n’a encore été prise à ce jour.

      Notre article sur les mousses contaminées des matelas a inquiété et c’est bien légitime. Depuis, un certain nombre de consommateurs ayant acheté un matelas récemment nous interrogent. Mais officiellement, rien n’a changé. Les syndicats professionnels de la literie n’ont à ce jour donné aucune consigne de reprise ni publié aucune liste, la Répression des fraudes (DGCCRF) non plus.

      Alors soyons précis :

      Tous les matelas commercialisés depuis la fin août contiennent potentiellement des mousses contaminées. Le marché fonctionne en effet en flux tendu, il n’y a pas de gros stocks.
      Tous les types de matelas sont touchés. Qu’il s’agisse de modèles en mousse, de modèles à ressorts, à mémoire de forme ou autre, ils contiennent tous de la mousse. Le calage des ressorts est en mousse, les couches à mémoire de forme aussi.
      BASF, le géant de la chimie industrielle qui a fourni la matière première contaminée, affirme qu’il n’y a aucune toxicité pour les consommateurs, mais la société n’a aucune légitimité pour tenir de tels propos. D’une part elle est juge et partie, d’autre part elle devra financer tous les dommages causés par cette affaire, des fermetures momentanées d’usines à la destruction (Que Choisir et ses confrères européens militent en ce sens) des matelas produits du 25 août au 6 octobre, date très tardive à laquelle elle a alerté ses clients. La facture pourrait être lourde.
      Que Choisir n’est pas, à ce jour, en mesure de dire si les matelas sont ou non toxiques. En revanche, il est certain que leurs mousses ne sont pas conformes. C’est amplement suffisant pour qu’ils soient retirés du marché, rappelés et échangés.

      Si les consommateurs sont inquiets, certains fabricants le sont aussi. « Dès que nous avons eu l’alerte le 6 octobre, nous avons arrêté la production et la commercialisation, témoigne Pascal Benoist, fabricant de literie à Auvers-sur-Oise (95) pour la marque Belle Literie. Nous avons mis nos 50 salariés en activité partielle, informé nos clients et fait réaliser en urgence des mesures de la qualité de l’air dans l’usine. Mais la DGCCRF ne nous donne aucune consigne, nous gardons 5 000 matelas en stock, et depuis le 6 octobre nous n’avons rien expédié. Nous venons seulement de reprendre la production avec des mousses conformes. »

      À Que Choisir, on aimerait que cette mobilisation soit celle de toute la profession, mais aucune consigne d’information des consommateurs ni de reprise n’a encore été donnée par les représentants des professionnels de la literie. Notre conseil reste le même, reportez votre achat de matelas.

      edit je voie que BCE l’a deja référencé ici : https://seenthis.net/messages/647151

    • Sur l’iode, je croyais que le sel alimentaire devait être obligatoirement iodé et je croyais qu’on mangeait trop de sel.
      Comment est ce possible de manquer d’iode dans ces conditions ?
      Autre chose sur le sexe. Le docu ne parle des femmes que comme porteuses de mâles car à part « femmes enceinte » tout le reste est au masculin. Or l’autisme (rapproché du crétinisme dans le docu) touche surtout les garçons et le pbl des perturbateurs endocrinien n’est évoqué que pour la baisse de fécondité du sperm (ce qui est plutot positif à mon avis) alors que les femmes et filles semblent avoir des cancers et prendre massivement du levothyrox. Comme tout est au masculin on peu pas savoir mais vu le peu d’hommes sous levothyrox et le peu de femmes autistes il y a peut etre une différence à ce niveau là.

      édit pour le sel iodé, ca semble facultatif en france et en plus le sel iodé contiendrait un fort taux de plomb... c’est fantastique !
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Sel_iod%C3%A9

    • Je n’ai pas encore regardé le documentaire.

      Cause t’il :
      – Du bombardement publicitaire permanent, dans les villes, à la télévision, sur les radios commerciales, dans les revues municipales, dans les discours des politiques, le publi rédactionnel des journaux . . . .
      – Des jouets proposés aux enfants.
      – De la bêtise de ce qui est imposé par les médias officiels.
      – Des modifications des méthodes d’évaluation et d’apprentissage dans l’enseignement.

      Je fais régulièrement les braderies, des couleurs et des formes immondes pour les jouets des gosses, barbie natel toys r us . . . .
      https://www.youtube.com/watch?v=dfdMJcql1D8

      Le plus interpelant, c’est la montagne de jouets d’éveil pour tous petits. Vu le résultat . . .

      D’après Arte, cela a un effet ( sachant que les test de QI sont en modification permanente ).

      Rappelons aussi que ceux qui ne regardent pas Arte, ne sont pas abonnés à télérama, à le monde, ou émettent des réserves sur les bienfaits apportés par l’union européennes sont les derniers des crétins, d’après les médias officiels.

    • Il y a plusieurs questions dans ce documentaire (Demain, tous crétins ?) :

      (1) est-ce que le QI baisse ? est-ce que l’intelligence baisse ? est-ce que c’est la même chose ? est-ce que c’est mesurable ?

      (2) est-ce qu’il y a plus de crétinisme ? d’autisme ? de pathologies liées au cerveau ? est-ce que (2) est lié à (1) ?

      (3) est-ce que les pesticides, phtalates, retardateurs de flammes, perturbateurs endocriniens et autres, sont nocifs à notre corps, et en particulier à notre cerveau ?

      (4) même si (1), (2) et (3) sont avérés, est-ce que (3) peut expliquer (1) et/ou (2) ? Car bien sûr les causes pourraient être tout autres : conditions de vie, qualité de l’alimentation, éducation, baisse de la lecture, matraquage de la publicité, ou au contraire génétiques...

      Mais ça me rappelle aussi le conseil de Franck Courchamp que je vous recopie ici :
      https://seenthis.net/messages/646679

      Le mouvement doit venir de Monsieur et Madame Tout-le-Monde. Une multitude d’initiatives individuelles et de micro-actions quotidiennes peut avoir un effet décisif, tout simplement parce que nous sommes des milliards. Les politiques, dont l’agenda dépasse rarement l’horizon de la prochaine élection, mais qui sont sensibles aux pressions, suivront le mouvement, tout comme les acteurs économiques. J’ai l’habitude de dire que le citoyen ordinaire a deux cartes très importantes en main : sa carte d’électeur et sa carte bancaire. Faire des choix de consommation judicieux comme acheter moins d’huile de palme, moins de viande, moins d’emballages…, conduira les industriels à produire moins d’huile de palme, moins de viande, moins d’emballages…, et améliorera l’état de la planète.

      Alors, c’est drôle, parce que maintenant que j’ai vu le documentaire, je ne comprends même pas qu’on puisse encore envisager sérieusement que le changement peut provenir des consommateurs/electeurs !

      Les consommateurs ne connaissent rien aux retardateurs de flamme. Heureusement, une chercheuse, Arlene Blum, dénonce ces produits mortels en 1977, et ils sont interdits. Victoire. Sauf que 10 ans après, l’industrie chimique profite que l’opinion publique a oublié cette histoire, et les retardateurs de flamme refont leur apparition dans de nombreux produits domestiques. Ils ont maintenant avec eux une énorme campagne publicitaire et, les temps ont changé, plus personne n’écoute les scientifiques qui passent tous pour des militants, beaucoup moins dignes de foi que les vendeurs de produits chimiques et d’espaces publicitaires (voir par exemple l’article ci dessus cité par @freakonometrics). Alors que peut faire le consommateur ?

      De la même façon, les consommateurs ne veulent pas mourir de pesticides, mais, de nouveau, que doivent-ils faire ?

      On ne mesure toujours pas à quel point la petite phrase de Lionel Jospin de 1999 était annonciatrice de l’ineluctabilité du génocide en cours... (« Il ne faut pas tout attendre de l’Etat. Je ne crois pas qu’on puisse administrer désormais l’économie. Ce n’est pas par la loi, les textes, qu’on régule l’économie. Tout le monde admet le marché. »). On ne peut rien faire. Tout le monde admet le marché. Tout le monde admet que ce sont les fabricants de retardateurs de flamme qui décideront combien on en bouffera...

      La « faute » de Jospin réveille la gauche. En avouant son impuissance face aux licenciements, le Premier ministre braque PCF, MDC et Gauche socialiste.
      Renaud DELY et Pascal VIROT, Libération, le 17 septembre 1999
      http://www.liberation.fr/france/1999/09/17/la-faute-de-jospin-reveille-la-gauche-en-avouant-son-impuissance-face-aux

    • On va tous crever
      Frédéric Fromet, France Inter, le 5 mai 2017
      https://www.youtube.com/watch?v=9bCp-7pX7Cs

      En réponse à :

      Premier Mai
      Damien Saez, Youtube, le 30 avril 2017
      https://www.youtube.com/watch?v=9MijUDlWgJI

      J’ai rêvé d’un pays mon frère
      un pays qui n’aurait
      de lois oui que le solidaire
      oui de se partager
      un horizon pour l’éphémère
      pour une éternité
      nous serons la lutte
      s’il faut faire du peuple béton
      des peuples de muguet
      crâmer leur pognon pour en faire
      un feu pour réchauffer
      le sans-abri quand vient l’hiver
      le coeur du sans papier
      nous serons la lutte
      toujours aux manifestations
      ami le premier mai
      pour dessiner un horizon
      pour nos humanités
      toujours le coeur contre le front
      ouais lâche-moi ton briquet
      toujours le coeur contre le front
      moi j’ai le poing levé
      sur les réseaux la fachosphère
      vient toujours gangrèner
      le coeur de mes humanitaires
      envies de tout casser
      contre les barbares de la Terre
      ami faut pas lâcher
      nous serons la lutte
      contre les croix des religions
      les enfers du progrès
      contre les maquerelles du pognon
      contre les croix gammées
      ami s’il faut planter des fleurs
      ou lancer des pavés
      nous serons la lutte
      entre les trous noirs et les guerres
      nos univers écartelés
      entre nos salaires de misère
      et l’odeur des charniers
      si c’est toujours toi populaire
      contre la société
      nous serons la lutte
      contre les marchands du malheur
      des bonheurs bon marché
      les réseaux d’amputés du coeur
      violeurs d’Humanité
      l’oiseau liberté dans la toile
      le peuple est prisonnier
      nous serons la lutte
      un jour j’irai brûler la bourse
      ami un premier mai
      s’il faut crâmer la financière
      ouais lâche-moi ton briquet
      ouais pour aller pisser nos bières
      sur la gueule du banquier
      si l’horizon c’est la galère
      ouais pour l’éternité
      un jour j’irai brûler la bourse
      ami un premier mai
      ami si pour sauver la Terre
      faut pendre le banquier
      avec toi le peuple des tours
      toi peuple des forêts
      avec le peuple enfant des plaines
      ou celui des quartiers
      avec tous les peuples printemps
      les peuples d’écoliers
      avec le peuple camarade
      quand vient le premier mai
      s’il faut monter la résistance
      contre les enculés
      ami s’il faut sauver la France
      s’il faut la libérer
      des sourires des politicards
      des sourires de banquier
      s’il faut garder le coeur anar
      garder le poing serré
      un jour j’irai brûler la bourse
      ouais lâche-moi ton briquet
      avec les potes manifestants
      s’il faut la lutte armée
      ami s’il faut refaire la Terre
      s’il faut l’imaginer
      un peu comme une égalitaire
      oui fleur d’Humanité
      pour faire des jardins de nos coeurs
      des amours en bouquet
      dans les yeux du peuple labeur
      un rêve une liberté
      dans les yeux du peuple labeur
      un rêve
      une liberté

      A rajouter à la compil de la fin du monde :
      https://seenthis.net/messages/587048

      #Musique #Musique_et_politique #Humour

    • Demain, tous crétins
      https://www.youtube.com/watch?v=WWNARPyruoQ

      Demain, tous crétins ? Ou pas…
      Franck Ramus et Ghislaine Labouret, Cerveau et Psycho, le 15 mai 2018
      https://seenthis.net/messages/701497

      Chute de l’intelligence : la piste environnementale relancée
      Nathaniel Herzberg, Le Monde, le 11 juin 2018
      https://seenthis.net/messages/701488

      Revue de presse sur la troisième compilation consacrée à #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène :
      https://seenthis.net/messages/680147

  • #Europacity : la municipalité de Gonesse passe outre l’avis du commissaire enquêteur
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/europacity-municipalite-passe-outre-avis-commissaire-enqueteur-2

    ’est dans une ambiance houleuse que s’est déroulé le vote modifiant le Plan local d’urbanisme (PLU) à la mairie de Gonesse (Val-d’Oise) hier soir. Les élus se sont dits très opposés au commissaire enquêteur qui, dans une décision argumentée en août dernier, s’est déclaré défavorable au projet Europacity. La salle était comble, mais, malgré le chahut, aucune suspension de séance n’a donné la parole aux opposants au projet, qui plaident pour la conservation des terres cultivables du Triangle de Gonesse et pour l’implantation d’un réseau de fermes en agroforesterie sur le site.

    #espace_public #dfs

  • GM&S : Lech Kowalski, le cinéaste indépendant placé en garde à vue pour avoir dit « non »

    http://www.liberation.fr/futurs/2017/09/22/gms-lech-kowalski-le-cineaste-independant-place-en-garde-a-vue-pour-avoir

    Connu pour avoir filmé les Sex Pistols et Iggy Pop, Lech Kowalski a été arrêté en Creuse, mercredi, pour « rébellion » alors qu’il couvrait une manifestation des ouvriers de GM&S. Il donne sa version des faits à « Libération ».

    Il y a 7 ans, j’ai filmé un groupe d’ouvriers qui menaçait de faire sauter son usine à Crépy-en-Valois, dans l’Oise. Mon idée cette année était d’y retourner pour voir ce qu’il s’est passé depuis. C’est là que deux ouvriers m’ont proposé d’aller visiter GM&S à La Souterraine : même chose, les ouvriers menaçaient alors de faire sauter leur usine. Je me suis dit que j’allais faire un film avec ces deux histoires. On s’est installés à La Souterraine et depuis avril on filme, parfois à partir de 6 h et toute la journée. L’objectif est d’être au plus près des ouvriers, de montrer pourquoi ils se battent. L’histoire du film, au-delà des travailleurs qui perdent leur job à La Souterraine, c’est la mondialisation et l’éradication de la classe moyenne.

    A un moment, on a constaté qu’on était encerclés par les gendarmes ; ils ont laissé sortir quelques ouvriers. Les forces de l’ordre ont dit : « les médias sortent ». J’ai dit : « Pourquoi ? ». Les médias partent tout le temps ! Depuis six mois que je travaille ici, tout se passe dans le secret. Les négociations, c’est ce qu’il y a de plus essentiel et on ne peut jamais tourner ! Il faut toujours qu’un négociateur prenne du temps pour tout raconter aux autres. C’est pourquoi j’ai décidé cette fois de dire non. En France, face aux CRS, on se laisse faire. J’ai décidé de dire stop. Les autres médias ont décidé de rester aussi. Alors deux gendarmes m’ont attrapé et m’ont tiré. Ils ont tapé sur ma caméra et ont cassé mon micro. Mais je filmais quand même.

  • Oyez, braves gens ! "Libération" vient de découvrir l’eau chaude ...

    Les voitures électriques sont-elles vraiment « propres » ? - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/09/16/les-voitures-electriques-sont-elles-vraiment-propres_1596551

    Constructeurs et politiques œuvrent de plus en plus au développement des véhicules électriques, qu’ils appellent « véhicules propres ». Terme qui peut porter à confusion et qui occulte la pollution qu’engendrent ces bolides.

    Les voitures électriques sont-elles vraiment « propres » ?

    « Véhicules propres », sous-entendu n’émettant pas de CO2, donc non-polluants. L’expression est aujourd’hui utilisée pour faire référence aux voitures électriques. Mais à y regarder de plus près, ces véhicules ne sont pas si écologiques.

    Après Tesla, constructeur californien qui s’est positionné sur le créneau des voitures électriques il y a dix ans, les autres fabricants (BMW, Volkswagen, General Motors, entre autres, et plus récemment Volvo) se « mettent au vert ». Les taxes dissuasives sur les émissions de CO2 et les incitations financières (bonus, subventions) en faveur de l’électrique mises en place par de nombreux Etats ont aidé à cette reconversion.

    La France et le Royaume-Uni ont même récemment pris la décision d’interdire la vente de véhicules essence et diesel à partir de 2040. Et histoire de concurrencer les acteurs occidentaux, la Chine, premier marché automobile mondial, envisage de suivre le mouvement. En France, les collectivités locales investissent aussi dans ce sens. Jeudi, Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, s’est targué d’avoir lancé une prime régionale « véhicule propre ».

    Nous avons mis en place 1 prime régionale « véhicule propre » pour toute acquisition de véhicules propres (élec/GNV /hydrogène) pic.twitter.com/SLeQE5fhQ1
    — Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 14 septembre 2017

    En juin 2014, le jury de déontologie publicitaire JDP, instance de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), a pourtant conclu que la voiture électrique ne pouvait pas être considérée comme « écologique » ou « propre ». L’Observatoire du nucléaire, association antinucléaire, avait notamment dénoncé les publicités trompeuses de véhicules en libre-service du groupe Bolloré. Le JDP avait déjà épinglé les publicités Citroën, Opel ou encore Nissan pour des raisons similaires. Cette instance émet seulement des avis, pas des sanctions, mais les marques rectifient souvent le tir pour épargner leur image.

    Le directeur général de l’ARPP, Stéphane Martin, déclarait alors au Monde : « Tout véhicule a un impact sur l’environnement, lors de sa construction comme de son cycle de vie. On ne peut pas qualifier la voiture électrique de propre mais on peut avancer qu’elle contribue au développement durable ou qu’elle est plus propre que les voitures thermiques, à condition d’en apporter la preuve. » Comment éviter les raccourcis ?
    Une réduction de la consommation d’énergie discutable

    Dans son rapport datant d’avril 2016, l’ADEME souligne que « le développement du véhicule électrique permet de réduire la dépendance au pétrole importé ». Grâce à un « excellent rendement énergétique », il consomme aussi moins d’énergie qu’un véhicule thermique pour se déplacer. Mais il y a un hic : « Sur l’ensemble de son cycle de vie, la consommation énergétique d’un VE [vehicule électrique] est globalement proche de celle d’un véhicule diesel ». Cela s’explique par le fait qu’une voiture électrique nécessite deux fois plus d’énergie pour sa fabrication qu’une voiture thermique. Un des pôles les plus énergivores est l’assemblage des batteries.

    « Aujourd’hui, les matériaux sont préparés dans des fours à 400°C, ce qui engendre une consommation d’énergie relativement importante. Mais cela devrait s’améliorer dans les années qui viennent : les chercheurs essayent de développer des méthodes de synthèse qui ont lieu à 150°C, ce qui demande moins d’énergie », explique Jean-Marie Tarascon, professeur au Collège de France et chercheur en stockage électrochimique de l’énergie.

    « A la différence des véhicules thermiques, la majorité des impacts environnementaux d’un VE interviennent lors de la phase de fabrication. Les gains environnementaux d’un véhicule électrique se retrouvent donc à l’usage », conclut l’Ademe.
    Pas d’essence ne veut pas dire pas de pollution

    « Voiture électrique, zéro émission » est devenu un argument de promotion de ces véhicules. Or quand elles roulent, les voitures électriques émettent bien du CO2, même si les rejets sont beaucoup moins importants que pour le diesel ou l’essence (environ 9 tonnes de CO2-eq contre 22 tonnes de CO2-eq en France sur l’ensemble du cycle de vie selon l’Ademe). Comment une voiture sans carburant fossile peut-elle émettre du CO2 ? La pollution est en fait indirecte. Elle est causée par la production de l’électricité utilisée pour recharger les véhicules. En Chine, où l’électricité provient de centrales à charbon, l’impact écologique est par exemple beaucoup plus important.

    « L’électricité utilisée en France émet peu de CO2 grâce au nucléaire. Mais ce n’est pas une énergie propre, puisque cela produit des déchets radioactifs. Et nous importons aussi de l’électricité d’Allemagne, essentiellement produite grâce aux centrales à charbon », relativise Stéphane Lhomme, président de l’Observatoire du nucléaire, association antinucléaire. « Si l’énergie utilisée est renouvelable, qu’elle provient d’éoliennes ou du photovoltaïque, cela a un avantage énorme et la pollution est vraiment diminuée », indique Jean-Marie Tarascon.

    Contrairement aux diesels et essence, les véhicules électriques ne dégagent pas de polluants (COV et NOx) favorisant la formation d’ozone, qui est responsable de la dégradation de la qualité de l’air. Mais ils émettent quand même des particules fines. Et pour ça, pas besoin de pot d’échappement. Une étude de l’Observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France a démontré que 41% des particules fines en suspension émises en 2012 par le trafic routier dans la région parisienne étaient issues de l’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins.
    L’enjeu des batteries

    Toujours selon l’Ademe, le potentiel d’épuisement des ressources fossiles pour la fabrication d’un véhicule électrique et plus important que pour les véhicules thermiques. En cause, l’extraction des matériaux rares (cobalt, lithium, graphite…) qui composent les batteries lithium-ion utilisées sur le marché. « La filière nécessaire à la fabrication des batteries a des effets dramatiques, ce qui a été démontré de manière édifiante par deux documentaires. Celui de France 5 en Amérique du Sud sur les réserves de lithium. Il y a aussi celui d’Envoyé spécial sur le graphite de Chine », ajoute Stéphane Lhomme.

    Lire aussiBolivie : sur un baril de lithium

    « Le cobalt provient de RDC, là-bas les exploitations sont d’un point de vue éthique totalement anormales, c’est pourquoi nous essayons de nous en affranchir. Aujourd’hui beaucoup de compagnies essaient de recycler ces matériaux à partir de batteries usagées pour les réutiliser dans les nouvelles. Cela a aussi un coût moins important que d’aller extraire du nouveau cobalt », explique le chercheur Jean-Marie Tarascon. Il est aujourd’hui possible de recycler une batterie en intégralité, mais là aussi, cela a un coût que les constructeurs ne veulent pas forcément assumer. L’Union européenne oblige depuis 2011 à recycler au moins 50% du poids des batteries. Et comme le lithium est un produit léger, il n’est pas recyclé en priorité.

    Dans un futur plus ou moins proche, les voitures électriques pourraient devenir plus « propres ». « Les chercheurs ont bien pris conscience de ces problèmes environnementaux et tentent de les minimiser. Pour réduire le coût énergétique, nous travaillons au niveau des batteries. Des recherches tentent de développer des technologies qui utilisent du sodium, plus abondant que le lithium. Il ne fait aucun doute que dans le futur les voitures électriques seront fabriquées avec peu d’enjeu environnemental », prévoit le chercheur Jean-Marie Tarascon.
    Margaux Lacroux

    #qu'est-ce_qu'on_rigole

    • Quand en plus, on t’annonce que les transporteurs vont avoir une fiscalité adaptée pour leur carburant ( traduction : les camionneurs paieront leur gasoil moins cher que les prolos qui ont besoin d’une caisse pour aller bosser), y a des claques qui se perdent ...

    • Donc... Je ne sais pas si la voiture électrique est plus ou moins propre, mais voici un retour d’expérience : nous en avons une depuis quatre ans avec laquelle nous roulons en moyenne 20 000 km par an, en Norvège, dans des conditions climatiques compliquées. Pas de carburant, pas d’huile (sauf pour les rouages), entretien divisé par Économies annuelles par rapport à une voiture classique dont le prix d’achat est le même : environ 4000 euros on fait 30 km en voiture électrique pour le prix d’un km en voiture à essence (en Norvège l’électricité est d’origine hydraulique), que nous consacrons à l’éducation, culture et musique en partie, et en remboursement beaucoup plus rapide des prêts bancaires pour la maison ou le matériel informatique...

      C’est pas plus propre, mais c’est au moins une « réattribution » qui allège le budget familial de manière très sensible. Le monde est un système, tout est lié.

    • Pour la voiture que j’utilise, l’électrique reste plus cher. En juillet, où je devais décider, c’était 30% plus cher. La suivante sera sans doute électrique... le marché semble vouloir devenir mature. Par contre, en effet, quel massacre que les batteries actuelles. Mais l’exploitation des champs de pétrole n’a jamais été un rêve pour les populations locales.

    • @monolecte oui enfin quand je dis « camionneur », je pensais surtout aux entreprises de transport routier. Quant à les favoriser parce qu’ils ont le plus grand pouvoir de nuisance, je pense qu’ils s’agit de catégories qui font preuve du plus intense lobbying.

      @biggrizzly

      le marché semble vouloir devenir mature. Par contre, en effet, quel massacre que les batteries actuelles. Mais l’exploitation des champs de pétrole n’a jamais été un rêve pour les populations locales.

      Mais de toute façon, il faudra amplifier l’extraction de minéraux. Alors un marché mature, c’est quoi au juste ? Un marché qui édicterait des règles de bonne conduite quant à l’environnement et la main d’œuvre ?

      On parle de la production de l’électricité et de ses nuisances environnementales ?

      On aborde le sujet d’une bonne gestion des transports ferrovières (fret et passagers) ?

      Allez zou ! On se lâche !...

  • première apparition publique de Chelsea Manning

    http://www.liberation.fr/futurs/2017/09/13/on-etait-a-la-premiere-apparition-publique-de-chelsea-manning_1595996

    La lanceuse d’alerte, source de WikiLeaks, a fait une visite surprise mardi à Noisebridge, le hackerspace de San Francisco et appelé les codeurs à s’interroger sur les conséquences sociales des systèmes qu’ils construisent.

    Au fil de l’échange, puis des questions du public, Manning s’alarme de la militarisation de la police américaine – « de plus en plus de tactiques policières sont des copiés-collés de tactiques militaires » –, revient sur son combat de « seule personne ouvertement trans » dans la prison où elle était incarcérée, et appelle à l’engagement : « Les techniques de protestation sont efficaces, les gens ont réellement du pouvoir. Le mieux que nous puissions faire, c’est de nous manifester en nombre. »

    Lorsque l’assistance lui demande si elle referait le choix de faire « fuiter » des documents confidentiels, elle dit que c’est une question sans réponse, et qu’elle n’aime pas regarder en arrière. Elle confesse s’être beaucoup nourrie, ces derniers temps, de pizzas et de tex-mex. Et lance : « Je suis juste une gosse de la rue et une codeuse, je n’ai pas signé pour être un modèle. »

    Il y a, tout de même, un documentaire sur elle en cours de finalisation. Et ce jeudi, l’Electronic Frontier Foundation, l’association américaine de défense des libertés en ligne, lui remettra un de ses « Pioneer Awards », qui récompensent chaque année ceux qui « étendent la liberté et l’innovation » dans le monde numérique.

  • Xavier de La Porte sur Nova - Radio Nova renforce sa case d’avant-soirée - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/09/10/radio-nova-renforce-sa-case-d-avant-soiree_1594816

    La grande nouveauté de la rentrée de Nova s’écoutera du lundi au vendredi entre 18 heures et 19h30. En créant l’Heure de pointe – une « émission d’actualité avec du retard », rigole le directeur Bernard Zekri – la radio musicale veut muscler son début de soirée. C’est le journaliste Xavier de La Porte, venu de France Culture, où il traitait des questions numériques, qui l’animera à partir de ce lundi.

    Ce talk est construit en deux parties. La première, explique Xavier de La Porte, s’articule autour de « thématiques hebdomadaires bizarroïdes » : « grand air » le lundi (sport, écologie…), « tracasseries » le mardi (maladie, enfants, mort…), « factory » le mercredi (numérique, design…), « les sujets qui nous fatiguent d’avance » le jeudi (politique, économie…) et « nos vies bestiales » le vendredi (sexe, animaux…). Chaque soir, le présentateur sera entouré de trois intervenants récurrents, parmi lesquels la réalisatrice Ovidie ou les journalistes Pascal Riché et Sébastien Fontenelle. « Je veux des petites discussions plutôt que des chroniques », précise la nouvelle tête d’affiche de Nova.

    Quant à la seconde partie, plus classique, elle consistera en une interview d’un ou deux invités. « Il s’agira de comprendre le bordel dans lequel on est, avec des gens ayant des idées plutôt qu’étant dans l’actualité », poursuit le Normalien et agrégé de lettres, âgé de 43 ans.

    #Xavier_de_La_Porte

  • La société #Fireworld http://fireworld.fr (compte Twitter @espion_pc) publie un logiciel espion, permettant de surveiller à distance ce qui se passe sur un autre ordinateur. (Avec des avertissements hypocrites comme quoi il ne faut l’utiliser que dans un cadre légal http://fireworld.fr/fr/responsibility.htm .) Parmi les scénarios d’usage cités, surveiller si votre mari/femme vous « trompe ».

    Un autre scénario qui était cité était de découvrir « si votre fils est gay » (tiens, ils ne s’inquiétaient pas pour les filles). La page en question http://fireworld.fr/fr/comment-savoir-fils-gay-logiciel-espion.htm a été retirée depuis. On la trouve sur WebArchive https://web.archive.org/web/20170821181652/http://fireworld.fr/fr/comment-savoir-fils-gay-logiciel-espion.htm La version en espagnol du texte homophobe est toujours en ligne http://fireworld-supervision.es/como-saber-hijo-gay-software-espia.htm

    Notez que la société semble fantôme : domaine FR réservé par un particulier (pour permettre l’anonymat), pas de coordonnées sur le site Web, absence des registres officiels. Il pourrait donc s’agir d’une escroquerie.

    #homophobie #spyware #sécurité_informatique

    Un article qui fait le point : http://www.logitheque.com/articles/homophobie_un_logiciel_espion_propose_de_decouvrir_si_son_fils_est_gay_1 L’article de Next Inpact : https://www.nextinpact.com/news/104992-savoir-si-mon-fils-est-gay-argument-dun-vendeur-logiciels-espions et celui de Libération http://www.liberation.fr/futurs/2017/08/22/le-scandaleux-logiciel-espion-vendu-pour-savoir-si-son-fils-est-gay_15913

    Et, en anglais, celui de la BBC http://www.bbc.com/news/world-europe-41022827

  • Les cobayes de la cyberguerre - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/07/28/les-cobayes-de-la-cyberguerre_1586976

    Le 27 juin, une puissante cyberattaque frappe l’Ukraine et éclabousse d’autres pays, dont la France. Sous couvert d’un rançonnage, une vaste et complexe entreprise de déstabilisation aux allures de test grandeur nature. Au profit de qui ? La Russie ? Et dans quel but ?

    Une enquête poupées russes par Amaelle Guiton.

    A lire avec en tête la voix de Patrick Pesnot (Rendez vous avec X) et le générique d’Astor Piazzola ;)

    #Petya #NotPetya

  • Israël : un contrat de trois sous-marins reporté pour soupçons de corruption - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/07/18/israel-un-contrat-de-trois-sous-marins-reporte-pour-soupcons-de-corruptio

    L’Allemagne a reporté la signature d’un accord sur la vente de trois sous-marins à Israël, a indiqué mardi un responsable israélien alors qu’une enquête est ouverte sur des soupçons de corruption dans cette affaire.

    Les deux pays devaient signer un protocole d’accord à Berlin la semaine prochaine, selon les médias israéliens.

    Une source auprès du Conseil de Sécurité nationale israélien a indiqué que « l’Allemagne a reporté pour le moment la signature de ce protocole », sans donner d’autres détails.

    Cette décision survient alors que la police israélienne mène une enquête sur des soupçons de versements de pots de vin et de blanchiment d’argent qui entacheraient cette transaction portant sur trois sous-marins produits par le groupe allemand ThyssenKrupp. Selon les médias, une des personnes impliquées a accepté d’être un témoin à charge.

    #ThyssenKrupp
    https://seenthis.net/messages/612361

  • (20+) NotPetya, le logiciel rançonneur à propagations multiples - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/06/28/notpetya-le-logiciel-ranconneur-a-propagations-multiples_1580043

    Dans un premier temps, plusieurs spécialistes en sécurité informatique, dont Raiu, ont cru avoir affaire à une variante de Petya, un rançongiciel repéré en mars 2016. Notamment parce que ce nouveau ransomware infecte de la même manière la « zone d’amorçage » du disque dur, celle qui permet de lancer le système d’exploitation, et chiffre non pas les données elles-mêmes, mais un seul « composant critique », à savoir le « catalogue » de tous les fichiers stockés sur le disque. Ce qui permet de bloquer une machine beaucoup plus rapidement, parfois « en moins d’une minute », explique l’expert de Kaspersky.

    Mais en fin de journée, l’entreprise a finalement estimé qu’il s’agissait d’« un nouveau ransomware, qui n’a jamais été vu auparavant », même si son code présente bel et bien des similitudes avec ceux de Petya et de sa variante PetrWrap, détectée, elle, en mars 2017. NotPetya possède d’autre part un point commun avec WannaCry : pour se diffuser au sein des réseaux avant de bloquer la machine infectée, il utilise le même outil, EternalBlue, développé par la NSA pour tirer parti d’une faille dans le système d’exploitation Windows de Microsoft, et divulgué en avril par le mystérieux groupe de pirates informatiques « Shadow Brokers ». L’entreprise américaine avait pourtant corrigé cette vulnérabilité dès le mois de mars, mais les mises à jour n’ont pas nécessairement été faites partout.

  • Néonicotinoïdes : Matignon pris dans le pot de miel - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/06/26/neonicotinoides-matignon-pris-dans-le-pot-de-miel_1579733

    Non seulement pour les abeilles, dont le taux de mortalité a grimpé en flèche après l’introduction massive des néonicotinoïdes dans les années 90 (et dont la production de miel a été au plus bas en 2016 en France). Mais aussi pour les autres pollinisateurs, ainsi que la faune du sol, de l’air et des rivières. Vers de terre, batraciens ou oiseaux, nul n’y échappe, directement ou indirectement. Pas même l’homme. Des publications récentes pointent des risques d’effets chroniques pour la santé de ces pesticides neurotoxiques, qui agissent sur le système nerveux central des insectes, provoquant une paralysie mortelle.

    Les néonicotinoïdes, qui représentent désormais un juteux marché (40 % des ventes d’insecticides mondiales), sont omniprésents dans l’environnement et se retrouvent dans nos aliments et boissons, donc dans notre corps. Certains, comme le thiaclopride - associé à la delthaméthrine dans le pesticide Proteus (Bayer), très utilisé en France sur le colza - sont classés perturbateur endocrinien potentiel, avec effets sur la thyroïde. Cette même molécule est suspectée d’être cancérigène depuis 2002 par l’Agence de protection de l’environnement américaine (EPA). Surtout, à la suite notamment d’une étude japonaise, l’EFSA déclarait en 2013 que « deux néonicotinoïdes, l’acétamipride et l’imidaclopride, peuvent avoir une incidence sur le développement du système nerveux humain ».

  • Les mauvais contes du pneumologue Michel Aubier - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/06/13/les-mauvais-contes-du-pneumologue-michel-aubier_1576611


    Faut savoir quand même que le gars devait hériter de la présidence d’une commission sur les conflits d’intérêts. Honte de rien franchement !
    Et puis son salaire mensuel pour 2 demies journées de travail par semaine c’est pas mal, c’est presque le double de ce que touche un bénéficiaire du RSA pour un an Ô_o
    #santé #Total #pollution #conflit_d_intérêt #corruption

  • Comment les employés de GM&S se font enfumer depuis une vingtaine d’années.

    GM&S : « Depuis trente ans, cette entreprise a été dépecée » - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/04/20/gms-depuis-trente-ans-cette-entreprise-a-ete-depecee_1564040

    Au fil de l’histoire du sous-traitant, tous les repreneurs sont repartis après avoir empoché de l’argent public. Gianpiero Colla a encaissé sur le site de La Souterraine (qu’il s’est offert pour la modique somme de 3 euros), un peu moins d’un million d’euros de CICE. Chaque passage d’un repreneur s’est soldé par une diminution du nombre de postes. Si bien que le site qui, au plus fort de son activité, employait jusqu’à 600 personnes n’en compte plus que 279.

    #salariat #précariat #plans_sociaux #argent_public #MEDEF (power)

  • Les investissements qataris taris à Paris ? - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/06/06/les-investissements-qataris-taris-a-paris_1574972

    Grâce à l’avantage fiscal accordé sous Sarkozy, Doha a acquis nombre de biens immobiliers luxueux en France, tout en entrant au capital de grandes entreprises. Mais après sa mise au ban par Riyad et la fin de la niche annoncée par François Bayrou, les milieux d’affaires s’interrogent.

    La France ne serait pas neutre ? Ou juste opportuniste ? A moins que ce ne soit le hasard.

  • CNNum : « La question des choix technologiques de l’Etat reste entière » - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/05/24/cnnum-la-question-des-choix-technologiques-de-l-etat-reste-entiere_157185

    Faire contrepoids aux grandes entreprises américaines, c’est aussi une question de souveraineté nationale et/ou européenne ?

    C’est une question de souveraineté, de diplomatie culturelle, de présence francophone à venir… On le voit bien sur le cas des données de l’éducation, avec l’autorisation donnée par la Direction du numérique éducatif aux établissements scolaires d’utiliser les services numériques de Google ou Microsoft. Ce sont des données qui ont de la valeur, qui permettent de la R&D en matière d’apprentissage adaptatif, par exemple, et qui sont parties vers des acteurs privés. Or, on pourrait négocier autrement l’utilisation et la régulation de ces données. Quand l’Etat répond par des « chartes de confiance », plutôt que par des standards et des négociations d’égal à égal, il néglige la capacité que nous devrions avoir de réagir, de pousser à transformer les usages et à les questionner. Nous ne sommes pas assez créatifs, mais je pense que nous allons le devenir. Les sujets européens, ce ne sont pas seulement la régulation ou la fiscalité, mais aussi la littératie numérique ou l’éducation au XXIe siècle. Et tous ces sujets gagneront en puissance si nous travaillons en réseau.

    Parmi les sujets que vous mettez en avant figure « [l’équilibre] entre augmentation du niveau de sécurité des citoyens et respect des libertés individuelles et collectives ». Le CNNum s’est souvent exprimé sur ces questions, de manière très critique, mais n’a pas été écouté…

    Nous avions fait le constat qu’il y avait eu, en quelques années, seize lois censées lutter contre le terrorisme, dont certaines n’étaient même pas allées jusqu’aux décrets d’application. Nous avons toujours été très sensibles au fait que de nouvelles lois permettaient subrepticement de restreindre les libertés portées par le Web, sans même parler des libertés publiques en général. Quand nous avons discuté du fichier TES [le mégafichier qui doit regrouper les données d’identité des Français ndlr], nous nous sommes rendu compte que dans la complexité technologique, juridique, dans la difficulté des mesures d’impact, la question des choix technologiques de l’Etat restait ouverte. Il y a un effort de reconception à faire sur la manière dont sont opérés ces choix technologiques de grand impact. Le fichier TES a toujours été présenté comme une simple réforme organisationnelle des services administratifs, et les aspects politiques ont été volontairement minorés. Or ce qui a été engagé sera difficilement réversible… Avec le nouveau gouvernement, nous pouvons espérer peser sur le fait qu’il est nécessaire de ne pas cacher qu’une réforme organisationnelle a un impact politique, un impact sur les libertés. La question des choix technologiques reste entière, elle n’est pas assurée aujourd’hui.