La montée des prix alimentaires (+8% entre décembre et mars) préoccupe la Banque mondiale
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Ce qui emmerde tout le monde, ce ne sont pas les gens qui vont mourir de faim, ça, c’est passé en pertes et profits depuis longtemps, mais c’est surtout qu’il y a des consommateurs (les seuls humains dignes d’intérêt) qui vont commencer à avoir du mal à suivre, et ça, c’est pas bon pour les affaires.
Au niveau mondial mais surtout en Afrique, les prix alimentaires se retrouvent donc un niveau particulièrement élevé, « sous l’effet conjugué d’un niveau élevé d’importations vivrières et de facteurs locaux, comme les restrictions aux échanges entre pays voisins, les stocks spéculatifs, les troubles civils, le coût de transport des carburants et de mauvaises conditions météorologiques », précise la Banque mondiale qui cite à titre d’exemple le bond de 92% en un an du cours du blé en Biélorussie ou celui de 80% du maïs en Ethiopie.