• Des élus d’un CSE de Randstad soupçonnés d’avoir détourné plus d’un million d’euros
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/03/25/des-elus-du-cse-de-randstad-soupconnes-d-avoir-detourne-plus-d-un-million-d-

    Des élus d’un CSE de Randstad soupçonnés d’avoir détourné plus d’un million d’euros

    Treize représentants du personnel de l’entreprise d’intérim sont soupçonnés d’avoir bénéficié de remboursement de frais de déplacements exagérés, voire complètement fictifs.
    [...]

    https://jpst.it/3EnyN

    #organisation_mafieuse #collaboration_de_classe #CSE_verreux

    Malgré les poses outragées de circonstance, voilà des « représentants du personnel », comme aiment à les façonner le patronat.

    Tiens, pendant qu’on y est, voici un petit rappel (qu’aurait pu évoquer le Monde ) pour saisir comment la culture d’entreprise est susceptible de se refléter dans les « instances représentatives du personnel » :

    Le fisc réclame plus de 70 millions d’euros à Randstad | L’Echo
    https://www.lecho.be/entreprises/services/le-fisc-reclame-plus-de-70-millions-d-euros-a-randstad/10487930.html
    https://images.lecho.be/view?iid=Elvis:AnTdW734KqNAutYqJH-nT1&context=ONLINE&ratio=16/9&width=640&u=1692773103000

    Une agence du groupe néerlandais Randstad à Bruxelles. ©Tim Dirven
    Lars Bové
    23 août 2023 01:00

    L’ISI reproche au géant du travail intérimaire d’avoir « exfiltré » des bénéfices de la Belgique vers la Suisse pendant des années.

    L’Inspection spéciale des impôts (ISI) s’attaque aux sociétés belges du spécialiste du travail intérimaire Randstad. L’ISI reproche au groupe néerlandais d’avoir mis en place un montage fiscal artificiel pour réorienter vers la Suisse les bénéfices réalisés par les sociétés Randstad dans notre pays. Fort d’un accord très favorable passé avec le fisc suisse, le groupe néerlandais semble ainsi n’avoir payé pratiquement aucun impôt sur cette manne qui, depuis des années, est canalisée vers la Suisse.
    [...]

    .

  • Des millions d’antiviraux de Pfizer contre le covid périmés | L’Echo
    https://www.lecho.be/entreprises/pharma-biotechnologie/des-millions-d-antiviraux-de-pfizer-contre-le-covid-perimes/10516537.html

    En raison de règles de délivrance plus strictes qu’aux USA, des millions de médicaments #Paxlovid de Pfizer contre le #covid sont périmés en Europe. Le coût pourrait s’élever à 2,2 milliards de dollars.
    Des millions de médicaments anti-covid fabriqués par le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer sont désormais périmés en Europe, en raison de contrôles très stricts pour les personnes pouvant recevoir ce traitement, a indiqué lundi le Financial Times.
    En Europe, l’accès au Paxlovid, conçu pour être administré aux patients peu de temps après leur test positif au virus, a souvent été limité aux personnes âgées ou aux personnes présentant un risque élevé de développer une forme grave de covid, contrairement aux USA, où cet antiviral est plus facile à obtenir. Selon les données du groupe d’analyse Airfinity, cité par le quotidien économique britannique, plusieurs pays européens, dont le Royaume-Uni, la France, l’Espagne et l’Italie, auraient pu rendre le médicament plus accessible sans épuiser les stocks. Au lieu de cela, plus de 1,5 million de traitements de cinq jours, représentant une valeur d’environ 1,1 milliard de dollars, ont expiré bien que les dates d’utilisation aient été prolongées de 6 à 12 mois.

  • Le tourisme pour ultra-riches, un créneau en plein essor Jean-François Sacré - L’Echo

    L’accident du Titan a mis au grand jour l’essor du tourisme pour « super riches ». Des abysses à l’espace, ces voyages de l’extrême fascinent...
    La disparition des cinq passagers du micro sous-marin Titan affrété par la société OceanGate dans l’Atlantique Nord fut sans doute l’événement le plus médiatisé de la semaine. Ce qui en dit long sur les priorités sociétales du moment.

    Cette « expédition » de l’extrême, à 250.000 dollars par passager, est l’illustration d’une tendance que Jean-Michel Decroly, professeur en sciences et gestion du tourisme à l’ULB appelle le « cénotropisme » (du grec kénos, vide) : « Il y a une attirance croissante pour les lieux vides de toute âme humaine, qu’il s’agisse des profondeurs des océans, de l’espace, des plus hauts sommets de la terre ou les étendues désertiques, des endroits inaccessibles au commun des mortels », relève-t-il.


    Le 27 juin prochain, Virgin Galactic, la société d’expédition spatiale de Richard Branson (photo), lancera son premier vol commercial. ©ABACA

    « Avec la massification du tourisme et au fur et à mesure que l’écart entre les ultra-riches et les autres augmente, ce besoin d’exclusivité ne fait que s’accentuer. » Jean-Michel Decroly, Professeur en sciences et gestion du tourisme à l’ULB

    Dans le cas du Titan, s’y ajoute l’objet du voyage : l’exploration de l’épave du mythique Titanic qui git depuis 111 ans, scindé, à 4.000 mètres de profondeur : « Il y a toujours une fascination sur les privilèges des ultra-riches, poursuit l’expert, mais quand ils peuvent aller explorer le Titanic, cela amplifie la médiatisation. »

    Pour Jean-Michel Decroly, le phénomène remonte même à la deuxième partie du 19e siècle, lorsque les classes aisées anglaises fuyaient la foule d’estivants des côtes pour se réfugier dans de luxueuses villas sur la Côte d’Azur. « Avec la massification du tourisme et au fur et à mesure que l’écart entre les ultra-riches et les autres augmente, ce besoin d’exclusivité ne fait que s’accentuer. »

    Entre luxe et environnement, le délicat exercice d’équilibre de la compagnie Ponant
    L’exclusivité, c’est essentiellement ce que vend une compagnie maritime comme Ponant, spécialisée dans les croisières de grand luxe lorsqu’elle se vante « d’aller là où les autres ne vont pas », comme les deux pôles – compter 44.000 euros par personne pour un mois dans l’Antarctique –, transformant le touriste fortuné en « explorateur ».

    Tourisme spatial
    Mais, en matière de voyages exclusifs, Ponant semble être un petit joueur – même si comparaison n’est pas raison. Le prix de certaines expéditions atteint des montants extravagants. En 2001, l’homme d’affaires californien Dennis Tito a ainsi embarqué, moyennant 20 millions de dollars, pour sept jours à bord de la mission Soyouz TM-32. Il est ainsi devenu le premier touriste de l’espace, avant que quelques autres milliardaires bien connus - Jeff Bezos, Elon Musk et Richard Branson – ne décident d’en faire un véritable business.

    Afin d’embarquer à bord de Virgin Galactic, il faudra compter 450.000 dollars... Pour quelques minutes dans l’espace.
    Fondateur d’Amazon, le premier a créé la société Blue Origin qui se propose d’envoyer des voyageurs en apesanteur à 100 kilomètres d’altitude pour observer la courbure de la terre. Plusieurs voyages ont déjà effectué pour un coût minimal de 200.000 dollars par passager. La semaine prochaine, le 27 juin, la compagnie Virgin Galactic du milliardaire britannique Richard Branson lancera son premier vol commercial, suivi d’un autre en août, avant d’adopter un rythme mensuel, ce qui laisse sous-entendre qu’il y a une véritable demande pour ce genre de folie à 450.000 dollars pour quelques minutes dans l’espace. Mais ce n’est rien à côté d’Elon Musk et sa compagnie SpaceX, qui proposent aux passagers de passer plusieurs jours en orbite autour de la Terre, moyennant 55 millions de dollars.

    Le phénomène ne risque pas de se tarir. Car, comme le souligne Jean-Michel Decroly, la richesse s’est mondialisée avec des milliardaires issus de pays émergents comme la Chine, la Russie ou l’Inde. À bord du Titan figurait ainsi l’homme d’affaires d’origine pakistanaise Shahzada Dawood.

    Faut-il réguler ?
    Une aubaine pour les organisateurs de ce type d’expédition qui ont beau jeu de mettre en avant, comme le fait Ponant « une expérience dont vous vous souviendrez toute votre vie ». Par eux, l’agence flandrienne Starling, citée par De Standaard, qui propose, entre autres, des excursions en Alaska à la rencontre des grizzlis, des expéditions au pôle Sud pour observer les manchots empereurs moyennant 75.000 euros par personne ou encore une aventure dans la forêt tropicale de Bornéo à la recherche de la panthère nébuleuse.

    L’ascension de l‘Everest reste un grand classique qui se monnaie de plus en plus cher.
    Cette soif d’aventure exclusive et inédite des ultra-fortunés est aussi amplifiée par l’omniprésence des réseaux sociaux. Quoi de plus valorisant pour l’ego – même des plus blasés – que de poster un selfie à 8.849 mètres d’altitude au sommet de l’Everest. Et tant pis pour ce que beaucoup considèrent comme des loisirs élitistes et des non-sens écologiques.

    Faut-il dès lors les réguler ? Interdire l’accès à certains sites ? « Idéalement oui », répond Jean-Michel Decroly. « Mais il y a souvent derrière des enjeux économiques vitaux pour des populations locales comme, par exemple, au Népal. » L’ascension de l‘ Everest reste en effet un grand classique, mais qui se monnaie de plus en plus cher. Selon différents sites spécialisés il faut compter entre 40.000 et 200.000 dollars selon les services recherchés, dont le permis d’ascension de 11.000 dollars exigé par le Népal. À en juger par d’étonnantes photos de files d’attente à l’approche du sommet, le business de l’Everest semble florissant. D’où cet étonnant paradoxe qu’aujourd’hui même grimper sur le "toit du monde" commence à perdre son caractère exclusif.

    #pollution par les #super_riches #co2 #privilèges #titan #titanic #business #virgin_galactic #richard_branson #tourisme des #ultra-riches #jeff_bezos #elon_musk #virgin_galactic #blue_origin #spaceX #égo

    Source : https://www.lecho.be/entreprises/tourisme/le-tourisme-pour-ultra-riches-un-creneau-en-plein-essor/10476660.html?_sp_ses=73c9e887-6831-4a3a-9a3b-2eff958868a6

  • « Alibaba, c’est un monde dont nous ne voulons pas ! »
    https://www.lecho.be/entreprises/logistique/alibaba-c-est-un-monde-dont-nous-ne-voulons-pas/10287814

    Des activistes de tous bords veulent empêcher la venue d’Alibaba à Liege Airport. Comment résistent leurs idéaux face à la réalité économique et au pragmatisme politique ? Dans la neige qui balaye un champ inculte, quelques jeunes bravent le froid et traversent la plaine. Au loin, un chantier sort de la brume. Ce sont les futurs bâtiments du centre de tri de Cainiao, la filiale logistique de Alibaba. Un premier hall de 30.000 m² pour un projet qui s’étendra, à terme, sur près de 38 hectares. Ce (...)

    #Alibaba #activisme #consommation

    https://images.lecho.be/view

  • Contrôles de température à l’aéroport : l’Autorité de protection s’interroge sur la base légale
    https://www.lecho.be/entreprises/aviation/Controles-de-temperature-a-l-aeroport-l-Autorite-de-protection-s-interroge-sur-la-base-legale/10233839

    Depuis la reprise des vols, l’aéroport de Bruxelles organise des contrôles de températures à l’entrée du hall des départs. Pour le moment, une personne s’est vue refuser l’accès aux infrastructures et n’a donc pas pu prendre son vol. L’Autorité de protection des données s’interroge quant à cette pratique et interpelle l’aéroport. Depuis le 15 juin, Brussels Airport a installé des scanners de température sophistiqués qui permettent de filtrer des personnes ayant une température de plus de 38 degrés. (...)

    #température #COVID-19 #santé #surveillance # #BigData #AutoritédeProtectiondesDonnées-Belgique

    ##santé ##_
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  • Deliveroo assigné devant le tribunal du travail pour infractions à l’ONSS | L’Echo
    https://www.lecho.be/entreprises/services/deliveroo-assigne-devant-le-tribunal-du-travail-pour-infractions-a-l-onss/10192901.html

    À la suite d’une enquête pénale de deux ans réalisée par l’ONSS, l’auditorat du travail de Bruxelles a décidé d’assigner la plateforme de livraison de repas Deliveroo devant le tribunal du travail, en janvier. Tout en encourageant les coursiers intéressés à en faire de même. C’est la fin d’une enquête majeure, longue de plus de deux ans. Qui doit répondre à cette question : la plateforme de livraison de repas à domicile Deliveroo a-t-elle commis des infractions envers l’ONSS ? Après avoir imaginé une demande (...)

    #Deliveroo #procès #conditions #travail #travailleurs

    https://images.lecho.be/view

  • Quand Facebook devient un État | L’Echo
    https://www.lecho.be/entreprises/technologie/quand-facebook-devient-un-etat/10139091.html
    https://images.lecho.be/view?iid=dc:150957912&context=ONLINE&ratio=16/9&width=640&u=1561153098000

    Un bon papier qui soulève des questions... et interroge des gens connus de nos services : Ah ces prophètes, toujours les mêmes qui seront démentis dans quelques années, comme d’habitude :

    Certains n’ont pas hésité à parler de révolution, comme l’économiste Bruno Colmant, qui a réagi sur Twitter : « La création du libra, la monnaie de Facebook, est l’événement monétaire d’un demi-siècle après la fin de l’étalon-or décidé par les USA. C’est même la plus grande révolution depuis l’invention de la monnaie papier : une monnaie universelle, privée et digitale ! Facebook devient un État. Le libra est une véritable révolution monétaire et socio-politique. »

    « L’arrivée de nouvelles monnaies met à jour l’archaïsme des banques, nous dit pour sa part Laurent Alexandre, spécialiste des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle. Les banques se sont endormies. Il faut penser le rôle de la banque de demain. Et la question majeure est celle de la cybersécurité. Il faudra sortir des dizaines de milliards : on voit mal BNP ou ING le faire. Or, les Gafa sont capables de faire de la cybersécurité. »

    Le libertarisme (voir l’encadré) hante en effet les Gafa. Pour le comprendre, il faut se replacer dans le contexte des années 60. Dans son ouvrage, « Aux sources de l’utopie numérique. De la contre-culture à la cyberculture », Fred Turner a remarquablement montré comment les communautés hippies de l’époque, faute de pouvoir réaliser leurs utopies, vont progressivement, dans les années qui suivent, se réincarner à travers la constitution de communautés alternatives par le biais de la cybernétique. Une rencontre étonnante a ainsi eu lieu entre illuminés notoires, artistes, hackers, scientifiques et activistes de gauche. Cette collusion a forgé le système de pensée dans lequel évoluent aujourd’hui les représentants de la Silicon Valley. Un personnage clé comme Stewart Brand a formulé la perspective générale du mouvement : libérer l’individu en créant des réseaux qui permettent d’améliorer la vie de ceux qui y participent, sur la base d’un système autorégulé, sans l’aide de l’État. Mais cette idéologie libertaire, plutôt de gauche à la base, va entrer progressivement en lien avec un libertarisme de droite, c’est-à-dire un hyperlibéralisme : « Le libertarisme vise à tout transformer en marchandise, en objet échangeable sur un marché, précise Guillaume Vuillemey. Dès qu’un nouveau marché planétaire se crée, c’est un succès du libertarisme. » En mettant à mal nos libertés, Facebook semble néanmoins s’éloigner de toutes les formes de libertarisme : « Facebook n’est pas un rêve libertaire, estime Louis Larue, chercheur à la chaire Hoover de l’UCL. Le libertaire veut la libre concurrence, alors que Facebook fonctionne comme un monopole. C’est l’enfer des libertaires. Tout est centralisé. À mon sens, c’est une entreprise capitaliste classique qui a simplement plusieurs domaines d’activité. »

    #Facebook #Libra #Monnaie_numérique #Cryptomonnaie

  • Big data, multiplication des antennes et des ondes : bienvenue dans le monde merveilleux de la 5G (Basta)
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/15909-big-data-multiplication-des-antennes-et-des-ondes-bienvenue-dans-le

    C’est un nouvel eldorado pour les opérateurs de téléphonie et la Commission européenne. Celle-ci y voit la promesse d’une forte croissance et de centaines de milliers d’emplois d’ici 2025. La 5G fait fantasmer, avec son débit ultra-rapide, la possibilité de développer des millions d’objets connectés « intelligents », et les milliards de données qu’elle permettra de collecter. Au delà de la mise en scène marketing, son utilité et ses retombées économiques réelles n’ont rien d’une évidence. Pour déployer le réseau, les antennes-relais devront être bien plus nombreuses, avec toutes les interrogations que suscitent les effets sanitaires d’une densification des ondes. Le collectif de journalistes Investigate Europe, partenaire de Basta !, a mené l’enquête.

    Un véhicule blanc, futuriste, apparaît à l’écran. Madame (...)

    https://lavolte.net/livres/les-furtifs-alain-damasio
    https://www.anfr.fr/toutes-les-actualites/actualites/installation-du-comite-national-de-dialogue-relatif-aux-niveaux-dexposition-du-
    https://www.economie.gouv.fr/files/files/Actus2018/Feuille_de_route_5G-DEF.pdf
    http://www.priartem.fr/http://www.priartem.fr/accueil.html
    https://www.iarc.fr/wp-content/uploads/2018/07/pr208_F.pdf
    https://www.investigate-europe.eu
    https://www.numerama.com/politique/466256-5g-et-espionnage-les-deputes-proposent-une-loi-taillee-contre-huawe
    https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/ALL/?uri=COM:2016:0588:FIN
    https://www.arcep.fr/cartes-et-donnees/nos-publications-chiffrees/experimentations-5g-en-france/tableau-deploiements-5g.html
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29459303
    https://journals.lww.com/health-physics/Abstract/2018/12000/Systematic_Derivation_of_Safety_Limits_for.17.aspx
    https://www.lecho.be/entreprises/telecom/celine-fremault-la-5g-les-bruxellois-ne-sont-pas-des-souris-de-laboratoire/10112569.html)

  • Uber est jugé une nouvelle fois ILLÉGAL à Bruxelles: „Pas d’impact immédiat sur nos activités“ - RTL Info
    https://www.rtl.be/info/belgique/societe/un-juge-vient-de-le-confirmer-uber-est-illegal-a-bruxelles-1088892.aspx


    Uber illegal in Belgien? Noch ist das nicht ganz klar. Wie in Deutschland gibt der US-Konzern vor, „lizensierte Fahrer“ einzusetzen, weigert sich, Gerichtsurteilen zu folgen und hat mächtige Unterstützer in der Politik.

    Der Kampf tobt in Wirklichkeit nicht zwischen Taxis und Uber sondern zwischen den Verteidigern staatlicher und gesellschaftlicher Sicherungssystemen auf der einen und den Gläubigen der unsichtbaren Hand auf der anderen Seite. Liberale wollen alle gesellschaftlichen Aufgaben dem Markt überlassen.

    Wozu das führt, sehen wir dort, wo diese Politik vollständig umgesetzt wurde. Bahnprivatisierung und Verlagerung der Industrie-Lager auf die Ladeflächen von LKW führten zu den verstopften Auftobahnen, auf denen heute antspanntes Reisen so gut wie unmöglich ist. Mit Hilfe eines überteuren und ineffektiven Mautsystems wurde versucht gegenzusteuern, jedoch wurde die Maut zu niedrig angesetzt, um den Bahntransport zu stärken oder die Autobahnen zu entlasten. Profitiert haben ausschließlich die Konzerne, denen Aufbau und Betrieb des Mautsystems unter Zusicherung voller Vertraulichkeit zugeschanzt wurde. Seitdem steckt die deutsche Verkehrspolitik zum Schaden aller anderen in einer Sackgasse.

    Die Deregulierung des ÖPNV wird zusätzlich zum absehbaren Verkehrskollaps und der erhöhten Umweltbelastung aufgrund zusätzlicher Autofahrten eine soziale Katastrophe bewirken, wenn nicht bald politisch umgesteuert wird, und es gelingt, die öffentliche Daseinsvorsorge zu stärken.

    La guerre continue entre les compagnies de taxi et Uber, cette entreprise américaine qui s’est lancée à la conquête du monde pour révolutionner le transport de personnes.
    Selon la juge du tribunal de commerce de Bruxelles (aile néerlandophone), le service de transports rémunérés Uber est illégal dans la capitale. Seuls les chauffeurs possédant une licence bruxelloise de taxi, et donc un luminaire au-dessus de leur véhicule, peuvent y effectuer des courses de taxis, selon un jugement rendu fin décembre.

    Le jugement confirme une précédente décision de septembre 2015 du tribunal de commerce de Bruxelles qui estimait que le service Uberpop enfreignait la législation en permettant à des chauffeurs de réaliser des courses rémunérées alors qu’ils ne disposent pas des autorisations et notamment d’une licence de taxi. Uberpop avait été abandonné, et le géant pensait s’être régularisé en obligeant Le dernier jugement considère que l’interdiction n’est pas limitée à un seul service mais s’applique à tous services d’Uber pour autant qu’il s’agisse de services de taxi.

    « Une juge a précisé »

    « L’interdiction existait déjà, mais Uber avait méconnu la première décision en l’interprétant à sa manière, et donc il a fallu demander à la juge de bien préciser que pour faire du taxi, il faut travailler avec des voitures qui ont une licence de taxi », explique Michel Pêtre, patron des Taxis Verts, dans le RTL info 7h ce matin. 

    La plateforme Uber risque d’écoper d’astreintes de 10.000 euros par infraction constatée, pour un montant maximum d’un million d’euros. Par ailleurs, il ressort du jugement qu’une incertitude subsiste quant à savoir si Uber X est un service de taxi ou de limousine.

    Uber : « Pas d’impact »

    Dans une réaction, Uber déplore que la « clarification du juge n’a pas pu être plus précise à propos de la différence fondamentale entre UberX et UberPOP », un service qu’Uber a suspendu en 2015.

    UberPOP, jugé illégal par le tribunal de commerce de Bruxelles en 2015, mettait en relation des particuliers avec des chauffeurs non professionnels alors qu’UberX, pour sa part, connecte les passagers avec des chauffeurs professionnels. Ces chauffeurs disposent des licences requises, selon Uber.

    « Cependant, cela n’a pas d’impact immédiat sur nos activités. Le juge dans cette affaire ne prononçait pas une décision déterminante mais informative, et cette opinion devra encore être considérée par la justice applicable avant qu’un jugement soit rendu », ajoute Uber.

    Uber illégal à Bruxelles? Le MR critique la gestion du dossier par le gouvernement - Le Soir
    https://www.lesoir.be/198535/article/2019-01-03/uber-illegal-bruxelles-le-mr-critique-la-gestion-du-dossier-par-le-gouverneme

    Le parti MR a réagi suite à cette désicion de justice qu’il juge « dommageable pour la capitale ».
    ...
    Vincent De Wolf, chef de file du MR au Parlement bruxellois, affirme qu’« il ne s’agit pas de commenter une décision de justice mais il est fort dommageable pour Bruxelles de ne pas avoir pu transformer l’essai et devenir une capitale à la pointe en termes de smart city. »

    Dans ce communiqué, le groupe MR dit avoir depuis toujours l’objectif de libéraliser le secteur de transports rémunérés de personnes et d’en finir avec les quotas et la fixation des prix par le gouvernement.

    Jugé illégal à Bruxelles, Uber risque jusqu’à un million d’euros d’astreintes
    https://www.sudinfo.be/id93973/article/2019-01-03/juge-illegal-bruxelles-uber-risque-jusqua-un-million-deuros-dastreintes

    Le jugement confirme une précédente décision de septembre 2015 du tribunal de commerce de Bruxelles qui estimait que le service Uberpop enfreignait la législation en permettant à des chauffeurs de réaliser des courses rémunérées alors qu’ils ne disposent pas des autorisations et notamment d’une licence de taxi. Le dernier jugement considère que l’interdiction n’est pas limitée à un seul service mais s’applique à tous services d’Uber pour autant qu’il s’agisse de services de taxi.

    Un doute subsiste par contre quant à savoir si Uber X est un service de taxi ou de limousine, ce dernier service faisant l’objet d’autres types de licences.

    Le service de transports Uber jugé illégal à Bruxelles
    https://www.sudinfo.be/id93910/article/2019-01-03/le-service-de-transports-uber-juge-illegal-bruxelles

    Uber illégal à Bruxelles | L’Echo
    https://www.lecho.be/entreprises/services/uber-illegal-a-bruxelles/10083911.html
    https://images.lecho.be/view?iid=dc:52134971&context=ONLINE&ratio=16/9&width=640&u=1546519936000

    Taxis Verts: „On demande la cessation d’Uber et des astreintes d’un million d’euros“
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-service-de-transports-uber-est-illegal-a-bruxelles-selon-un-jugement?

    Selon la juge du tribunal de commerce de Bruxelles (aile néerlandophone), le service de transports rémunérés Uber est illégal en cas de non détention de licence taxi, rapportent La Libre Belgique et La Dernière Heure jeudi. Seuls les chauffeurs possédant une licence bruxelloise de taxi, et donc un luminaire au-dessus de leur véhicule, peuvent y effectuer des courses de taxis, selon un jugement rendu fin décembre. La juge a clarifié fin décembre une décision prise en septembre 2015 qui avait mené à l’interdiction de l’un des deux services du géant américain, à savoir Uberpop.

    #Belgien #Taxi #Mietwagen #Uber #Justiz #Recht

  • Bisbrouille chez les Mulliez sur fond de projets immobiliers * Nicolas Keszei - 26 octobre 2018 - Les Echos
    https://www.lecho.be/entreprises/immobilier/bisbrouille-chez-les-mulliez-sur-fond-de-projets-immobiliers/10063735.html

    Trois membres de la famille Mulliez (du nom du fondateur d’Auchan) ne s’entendent pas sur la stratégie à suivre dans leur société immobilière. Un médiateur devrait être désigné par le tribunal de commerce francophone de Bruxelles pour tenter de mettre tout le monde au diapason. Les actionnaires ont dû mettre sur pied un plan d’affaires pour tenter de sortir de l’ornière. Des projets vont être arrêtés. Deux des trois membres de la famille Mulliez ont émis des lettres de confort.

    La bataille sourdait depuis quelques années déjà, mais les éclats de voix et autres claquements de portes n’étaient jamais arrivés aux oreilles des juges. Cette fois, certains membres de la famille Mulliez – du nom du fondateur du groupe Auchan ont dû se tourner vers le tribunal de commerce francophone de Bruxelles pour régler leur différend.

    De quoi s’agit-il ?
    Too’Gezer attaque les sociétés Ganemede, Nechincatillon, Vizzion Participations (VP), Taksim et Vizzion Europe. Soit. Quand on lit entre les lignes – ou que l’on regarde qui s’abrite derrière ces sociétés – on se rend compte qu’il s’agit essentiellement d’une bagarre familiale de haut vol. Too’Gezer est la société de Patrick Mulliez, l’un des frères de Gérard, fondateur d’Auchan. Il attaque Ganemede, société de son frère Jean (décédé cette semaine) et Nechincatillon, société de son cousin Gonzague. Il a également cité en justice les sociétés Vizzion Participations, Taksim et Vizzion Europe.

    Médiateur demandé
    Jean-François Germain, le conseil de Vizzion Participations, a indiqué, en accord avec les autres parties, que « la société Too’Gezer, dirigée par Patrick Mulliez, a des griefs à formuler sur la façon dont la société (Vizzion Participations) organise sa gouvernance. Le différend porte sur les modalités de la gouvernance », nous a expliqué l’avocat qui précise que Too’Gezer veut que des solutions soient mises en place via la désignation d’un administrateur provisoire ou via un commun accord.

    Lors d’une audience qui s’est tenue il y a quelques jours devant le tribunal de commerce francophone de Bruxelles, les différentes parties présentes à la barre se sont entendues pour demander au juge de désigner un médiateur chargé de mettre de l’ordre dans la société. Selon la demande des parties, c’est l’avocat Philippe Van Roost (Alterys) qui devrait être désigné pour effectuer cette mission.

    Il va lui falloir du courage et de la patience. D’après nos informations, quand on évoque des problèmes de bonne gouvernance, il faut surtout lire qu’il y a des (sérieuses) divergences d’opinions entre les actionnaires de Vizzion Participations issus du clan Mulliez. D’après les chiffres tirés du dernier bilan déposé par Vizzion Participations auprès de la Banque Nationale de Belgique (BNB), les actionnaires familiaux de VP sont Bosslord (35,14%, une société grand-ducale dont les deux frères et le cousin sont actionnaires), Ganemede (18,38%), Nechincatillon (10,48%), Patrick Mulliez (6,67%) et Gonzague Mulliez (5,97%). Au fil des ans, entre les parties, des divergences de vue quant aux investissements à faire dans la société sont intervenues. Vizzion Participations, une société créée à l’origine par l’architecte Sefik Birkije (qui est sorti du groupe il y a quelques années) est le holding de Vizzion Europe, une société qui développe toute une série de projets immobiliers à l’international.

    Gouffre financier
    Rapidement, l’affaire s’est révélée être un gouffre financier sans fond et les membres de la famille n’ont pas réussi à s’entendre sur les façons de résoudre le différend : certains voulaient en sortir à tout prix tandis que d’autres voulaient continuer à investir ; des divergences auxquelles il faut ajouter les visions souvent divergentes de différents actionnaires minoritaires, à l’image de Richard Bossant (4,06% de VP) qui a investi 11 millions d’euros dans l’aventure.

    Une plongée dans les derniers comptes de VP et particulièrement dans le rapport de gestion rédigé par le conseil d’administration donne une idée de l’étendue de la tâche du médiateur. Au cours de l’année 2017, le conseil et l’assemblée générale de VP ont mis au point un plan d’affaires qui prévoit l’arrêt de différents projets immobiliers en cours développement. Ce plan d’affaires a fait apparaître des besoins de trésorerie de 17,1 millions d’euros pour la période 2018-2019.

    On y apprend également que deux des trois actionnaires de référence (Ganemede et Nechincatillon) ont émis des lettres de confort afin de permettre à la société de poursuivre ses activités. « Il y a lieu de relever que suite à l’adoption du plan d’affaires en 2017 et à l’émission de lettres de confort signées respectivement par Ganemede Belgium et par Nechincatillon, les comptes clôturés au 31 décembre 2016 ont pu être approuvés en continuité le 8 janvier 2018 », peut-on lire dans le rapport de gestion. On l’aura compris, la société bénéficie du soutien de deux de ses actionnaires de référence.

    Les comptes eux-mêmes ne sont que le reflet inquiétant de la situation actuelle de l’entreprise. Les fonds propres sont négatifs à hauteur de 39 millions et sont la contraction du capital souscrit de 133 millions et de la perte reportée de 184 millions. Si l’on veut éviter la faillite, il va falloir recapitaliser Vizzion Participations dans les meilleurs délais

    POST SCRIPTUM
    Différences de vues au sein de Vizzion
    La vie de Vizzion Participations, une société au sein de laquelle on retrouve différents membres de la famille Mulliez, est tout sauf un long fleuve tranquille. Créée en 2008 par l’architecte Sefik Birkye, la société s’est retrouvée dix ans plus tard au cœur d’un conflit entre ses actionnaires minoritaires et ses actionnaires venus de la famille Mulliez, du nom du fondateur du groupe Auchan.

    Au fil des ans, les Mulliez ont toujours soutenu Vizzion Participations, allant jusqu’à y injecter plus de 600 millions d’euros, le tout afin d’assurer le développement de projets immobiliers à l’international. Les choses ont commencé à se gâter autour d’un projet immobilier à Istanbul poussant un actionnaire minoritaire, Richard Bossant, à intenter une action devant le tribunal de commerce afin d’obtenir la désignation d’administrateurs provisoires.

    Parallèlement à cela, Jean, Patrick et Gonzague Mulliez avaient décidé de transférer la plupart des projets immobiliers vers Bosslord, une société grand-ducale dont ils étaient tous les trois actionnaires. Finalement, quelques actionnaires familiaux avaient décidé de remettre au pot de Vizzion avant que les choses ne se gâtent à nouveau et ne débouchent sur la mise en place d’un plan d’affaires qui tente de défendre le maintien de l’activité. Depuis, bon nombre de projets ont été arrêtés ou vendus.

    #mulliez #immochan #immobilier_commercial #centres_commerciaux #europacity

  • Le mall est mort, vive le mall !
    https://www.demainlaville.com/mall-mort-vive-mall

    Aux États-Unis, près de 25% des centres commerciaux pourraient disparaître dans les cinq années à venir. Temples de la consommation, points de ralliement iconiques des teen movies et accélérateurs de l’étalement urbain, ces « #malls » doivent entre autre faire face à la concurrence des sites de #vente_en_ligne. De l’autre côté de l’Atlantique, le modèle français traverse les mêmes difficultés. Pourtant, déjà championne d’Europe du nombre de #centres_commerciaux par habitant, la France continue à distribuer les autorisations de construire, dans une fuite en avant inquiétante.

    #Europacity

  • Le magnat belge du caoutchouc jugé pour corruption
    https://www.lecho.be/entreprises/services-financiers-assurances/le-magnat-belge-du-caoutchouc-juge-pour-corruption/10005959.html

    Parfois, l’actualité malicieuse fait s’entrechoquer des affaires étonnamment proches. Alors que, ce mercredi, le puissant industriel français Vincent Bolloré se trouvait toujours en garde à vue à Nanterre, auditionné dans une affaire de #corruption d’agents publics étrangers, c’est un dossier tout à fait similaire qui s’apprête à être jugé à Bruxelles. Et qui concerne une société dont Bolloré est actionnaire à 38,7%.

    Sept ans après le début de l’enquête, quatre entités du groupe #Socfin, actif dans la production d’#huile_de_palme et de caoutchouc, et cinq personnes physiques – dont son actionnaire majoritaire, le belge Hubert Fabri, très proche de Vincent #Bolloré – comparaissent vendredi devant le tribunal correctionnel, avant que l’affaire ne soit renvoyée du 23 au 25 mai. Parmi les prévenus figure une Guinéenne, Mariama Camara, qui sera jugée pour corruption passive.

    #industrie_palmiste #caoutchouc

  • Depuis 2008, nous avons mené une campagne avec de nombreuses organisations sous le slogan « Palestine occupée, Dexia impliquée » afin de mettre fin au financement de Dexia Israël. Plusieurs fois nous avons eu des promesses, mais nous avons dû attendre longtemps avant d’en voir le résultat. Aujourd’hui ça y est : Dexia a revendu sa filiale israélienne. Dexia Israël finançait la construction de colonies dans le territoire palestinien occupé. La mobilisation a marché ! Lisez plus à ce sujet ici —>https://www.lecho.be/entreprises/banques/dexia-vend-sa-derniere-franchise-commerciale-israel/9993366.html
    –-> http://www.cadtm.org/Dexia-et-le-gouvernement-belge-a
    –-> http://www.intal.be/fr/article/chronologie-de-la-campagne-palestine-occupee-dexia-impliquee-0