• #loi_travail : en Belgique aussi :

    La Loi Peeters et la marchandisation du temps - Gresea
    http://www.gresea.be/spip.php?article1584

    En avril 2016, le ministre de l’Emploi, Kris Peeters (CD&V), a présenté une note visant à réformer de manière structurelle la législation sur le travail en Belgique. L’élément le plus significatif de la série de mesures proposées est la réforme de la période de référence sur laquelle le temps de travail est calculé. Plus largement, et comme pour les autres « lois travail » en Europe, le projet du gouvernement fédéral est une transformation en profondeur de la réglementation sur le temps de travail en Belgique.

    Cette réforme a déclenché un cycle de contestations sociales en Belgique entre avril et octobre 2016. Si elles ne semblent pas pouvoir empêcher une augmentation du temps de travail pour certaines catégories de travailleurs ainsi qu’une intensification de la flexibilité, les mobilisations syndicales et citoyennes ainsi que la pression politique exercée par la CSC (syndicat chrétien) sur son allié traditionnel, le CD&V, ont quelque peu fait reculer le gouvernement.

    Avant de poser la question des enjeux de fond de cette réforme du travail en Belgique et d’analyser les mobilisations qu’elle a engendrées, il est important de replacer la « réforme Peeters » dans le contexte historique du temps de travail en Belgique [1].

    #régressions_sociales #loi_Peeters #salariat #précariat

  • Le scandale de corruption du Brésil devient international - Gresea
    http://www.gresea.be/spip.php?article1574

    Comme un feu de brousse, les dossiers de la corruption au Brésil prolifèrent. Le scandale a commencé il y a deux ans et demi par des révélations de corruption concernant Petrobras, la société pétrolière brésilienne. Mais actuellement, c’est le groupe Odebrecht, la première entreprise de construction en Amérique latine, qui est au centre des attentions. Des révélations récentes mettent à nouveau en cause le président Temer et ses ministres. Odebrecht aurait versé des pots-de-vin dans une douzaine de pays, causant des polémiques de l’Equateur jusqu’au Royaume-Uni.

  • #Sanofi, ou la #restructuration permanente au service des #dividendes
    http://multinationales.org/Sanofi-ou-la-restructuration-permanente-au-service-des-dividendes

    La direction de Sanofi vient d’annoncer un nouveau plan d’économies et de suppressions d’emploi. C’est la troisième restructuration depuis 2009. Malgré la lutte emblématique des « Sanofi » et le départ du très controversé directeur général Chris Viehbacher, l’orientation reste la même. 5000 emplois ont déjà été supprimés en #France depuis 2008, notamment dans la R&D. Retour sur le processus de « restructuration permanente » auquel est désormais soumise l’entreprise, aux dépens des salariés et de la recherche (...)

    #Enquêtes

    / Sanofi, France, #Pharmacie, #Gresea, dividendes, #financiarisation, #emploi, #dirigeants_d'entreprises, #mouvement_social, restructuration, (...)

    #salaires
    « http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2016/02/09/en-quete-d-une-nouvelle-identite-sanofi-souffre-mais-sauve-la-face_4861966_1 »
    « http://www.gresea.be/spip.php?article1488 »
    « http://www.sanofi.com/Images/15281_0930_FR_V2_sec.pdf »
    « http://www.sanofi.com/Images/28712_20110906_Outlook_FR.pdf »
    « https://fr.scribd.com/doc/279498949/La-Lutte-Des-Sanofi-Pour-Les-Nuls »
    « http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/23/sanofi-nouveaux-debrayages-sur-une-dizaine-de-sites_4353428_3234.html#kMD9FL »
    « http://www.usinenouvelle.com/article/sanofi-tres-actif-dans-la-recherche-de-fusions-et-acquisitions.N37487 »

  • Rupture d’un barrage au #Brésil : #BHP_Billiton et #Vale impliqués dans un désastre environnemental historique
    http://multinationales.org/Rupture-d-un-barrage-au-Bresil-BHP-Billiton-et-Vale-impliques-dans-

    Une double rupture de barrages plonge le Minas Gerais au Brésil dans ce qui pourrait être la plus grande catastrophe environnementale d’origine industrielle que ce pays ait jamais connue. La catastrophe s’est produite le jeudi 5 novembre à la mine de fer Germano, exploitée par l’entreprise Samarco, filiale de BHP Billiton et Vale. Des bassins contenant des déchets de la mine ont cédé, déversant un « tsunami de boue » qui a inondé la région. Onze personnes sont mortes, dont sept ont été identifiées, et (...)

    Actualités

    / #Industries_extractives, Brésil, #Gresea, Vale, BHP Billiton, #Industries_extractives, #influence, #industries_extractives, #impact_social, #impact_sur_l'environnement, #responsabilité_juridique_des_entreprises, (...)

    #eau
    « http://www.afp.com/fr/info/coulee-de-boue-au-bresil-etat-durgence-pour-200-communes »
    « http://cobertura.brasildefato.com.br »
    « http://presrepublica.jusbrasil.com.br/legislacao/256176296/decreto-8572-15 »
    « http://blogs.wsj.com/briefly/2015/11/08/5-questions-facing-bhp-following-deadly-brazil-spill »
    « http://www.gresea.be »
    « http://www.gresea.be/spip.php?article1447 »

  • La grande braderie transatlantique - Gresea
    http://www.gresea.be/spip.php?article1259

    Lundi 7 avril 2014, Henri Houben, 54432 signes.
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    Gresea asbl (Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative)

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    On pouvait penser que la crise économique, la plus grave depuis celle des années 30, avait calmé les ardeurs capitalistes à exiger plus de marché, plus de concurrence, plus de libéralisation. On pouvait estimer que des échecs répétés en la matière les avaient amenés à renoncer à ces projets. Il n’en est rien. Que du contraire !
    Le 13 février 2013, le président américain, Barak Obama, et les responsables de la Commission européenne annoncent officiellement que des négociations vont être entamées entre les deux parties à partir de juillet de la même année pour aboutir à un vaste marché transatlantique prévu pour 2015. L’accord à obtenir se veut d’emblée ambitieux, englobant aussi bien les matières commerciales que celles de la propriété intellectuelle, c’est-à-dire les brevets et licences, ou la question des investissements à l’étranger. En même temps, en réunissant les deux puissances occidentales, les promoteurs du projet veulent créer un précédent qui moulera les futurs traités commerciaux dans un cadre clairement libéral.

    Ce n’est pas la première fois qu’est lancée une telle initiative des deux côtés de l’Atlantique. Dès 1990, un après la chute du mur de Berlin, une résolution est signée par les deux régions, soulignant les communautés de vues et la nécessité de coopérer dans ce monde nouveau. En particulier, il fallait « promouvoir les principes de l’économie de marché, rejeter le protectionnisme, renforcer et ouvrir davantage (les pays) à un système de commerce multilatéral » [1].

    A ce moment, le commissaire à la Concurrence était le Britannique thatchérien, sir Leon Brittan. Il va tenter de créer avec son homologue américain plusieurs associations réunissant des membres venant des deux continents. Ce sera le nouveau partenariat transatlantique inauguré officiellement en décembre 1995. La seule organisation qui existera réellement est le TransAtlantic Business Dialogue [2] (devenu par la suite TransAtlantic Business Council [3]), soit le TABD [4]. Cet organe, rassemblant quelques dizaines des plus grandes multinationales européennes et américaines, va se vanter de voir 60% de ses propositions reprises par les administrations respectives et transformées sous forme de lois ou de directives.

    En 1997, l’OCDE [5] va tenter d’obtenir de ses États membres un accord multilatéral sur l’investissement (AMI), incorporant ce que les firmes désirent à ce niveau : la protection de la propriété des entreprises, le traitement favorable et non discriminatoire entre national et étranger, un tribunal indépendant où les entreprises peuvent déposer plainte contre les États qui ne respecteraient pas ces règles.

    Plus récemment, en 2006, plusieurs États, dont les États-Unis, le Japon et l’Union européenne, vont tenter d’instaurer un pacte dans la lutte contre le piratage des produits brevetés, intitulé accord commercial anti-contrefaçon (ACTA [6] selon le sigle anglais). Il s’agissait d’appliquer des règles très strictes en matière de marques, de labels, de défense d’appellations régionales, impliquant entre autres que des médicaments génériques n’auraient pas pu circuler entre pays. Face à une opinion publique manifestement hostile, le parlement européen rejettera ce traité. Mais 22 des 28 États membres de l’Union le signeront.

    A chaque fois, un projet est mené dans la plus grande discrétion, si ce n’est le secret le plus absolu. Il suscite une opposition populaire justifiée, qui émeut l’un ou l’autre organe institutionnel. Les contradictions entre les États parties prenantes provoquent le refus de l’accord négocié.

    Mais la Commission est persévérante et a de la suite dans ces idées. Comme on a pu le voir à de nombreuses reprises, quand les populations votèrent négativement à ses propositions, elle a toujours outrepassé ces consultations démocratiques et elle a resservi les mêmes plats totalement indigestes, juste en changeant parfois les couverts.
    L’influence patronale décisive

    L’initiative de lancer à nouveau ce grand marché transatlantique a été prise en novembre 2011 lors d’un de ces sommets quasi annuels regroupant le président américain et les principaux responsables de l’Union européenne. En fait, elle est précédée par toute une série d’avancées qui remontent aux années 90.

    Le 30 avril 2007, alors qu’Angela Merkel, la chancelière allemande, est à la tête de l’Union [7], la même rencontre des dirigeants des deux côtés de l’Atlantique tenue à Washington (à l’époque, c’est toujours George Bush Jr. qui est président) décide de créer un nouvel organisme, le TransAtlantic Economic Council (le conseil économique transatlantique). Celui-ci sera composé de représentants des administrations en charge du commerce et sera mené à la fois par un commissaire européen (d’abord Günther Verheugen, au nom des Entreprises et de l’Industrie, puis Karel De Gucht, pour le Commerce) et membre du cabinet personnel du président américain (d’abord Allan Hubbard, ensuite Michael Froman). Sa mission est d’accélérer l’harmonisation transatlantique pour supprimer toutes les règles et règlements inutiles. Il doit en même temps préparer dorénavant les sommets euro-américains et publier un rapport d’avancement tous les six mois [8].

    Il est immédiatement en relation étroite avec les différentes structures du dialogue transatlantique, les consommateurs, les législateurs, mais surtout le TABD. Rapidement, de nombreuses voix du côté patronal vont proposer d’aller plus loin et d’imaginer une initiative stratégique d’envergure. D’autant que la crise s’approfondit et qu’elle s’étend largement dans l’Union européenne. Certains imaginent le grand marché transatlantique comme la solution à la récession.....

    #économie
    #capitalistes
    #marché
    #influence-patronale
    #Permis-d’exploiter
    #multinationales
    #OCDE
    #Union-Européene

  • Avec le Vent – Comment les Congolais vivent avec les mines et l’investissement étranger

    http://www.gresea.be/spip.php?rubrique824

    J’ai visionné ce film de 35 minutes ce soir. C’est simplement remarquable, simple et terriblement tragique.

    Un court extrait vers la fin, montre une réunion d’investisseurs étrangers à Kinshassa : un investisseur sud-africain est en train de s’élever contre le projet de réforme du code minier congolais de 2002 qui a libéralisé l’exploitation des mines de RDC et fait la fortune des spéculateurs internationaux.

    “The change of the 2002 mining code would be a tragic mistake : my investors, my share holders invest 100 %, they will never accept a 25 % return ! that is not even an option”.

    Tout est dit dans ces trois lignes, dont - en filigrane - la mort de millions de personnes et l’extrême pauvreté dans laquelle se débattent des millions d’autres.

    « Avec le Vent » est le titre d’un nouveau documentaire produit par le GRESEA, le Groupe de Recherche pour une Stratégie Économique Alternative.

    Il a été tourné en avril 2013 en République Démocratique du Congo, essentiellement dans la province minière du Katanga.

    Il met en relief les progrès de l’industrie minière au regard du quotidien des Congolais. L’un ne va visiblement pas de pair avec l’autre. Des grands avantages ont été accordés aux investisseurs. Mais les effets négatifs de l’industrie ne sont pas maîtrisés et la population en souffre. Tandis que le cuivre et le cobalt sont extraits des mines pour nourrir l’économie mondialisée, les Congolais toussent. Une révision du cadre légal (le Code minier) est en cours et permettrait de pallier les défauts et dérives de la situation actuelle. Il faudrait pour cela que la loi soit plus restrictive et… qu’on touche aux intérêts des investisseurs tant sollicités. Un autre dossier sensible.

    CADTM - Le roi des Belges, roi souverain du Congo ?
    http://cadtm.org/Le-roi-des-Belges-roi-souverain-du

    Le Congo a connu des relations tumultueuses avec la Belgique. Le chercheur Anicet Mobe retrace l’histoire coloniale du Congo et invite Congolais et Belges, à abandonner les mythes pour s’approprier cette histoire commune.

    « Que Dieu protège la Belgique et notre Congo ». C’est ainsi que le Roi Léopold III conclut, le 17 juillet 1951, son discours d’abdication en faveur de son fils, le Roi Baudouin. Huit ans après, alors que les Congolais font vaciller l’ordre colonial, le roi Baudouin attire fermement l’attention du Premier ministre Gaston Eyskens sur « l’incalculable préjudice moral et matériel que subirait la Belgique, si les Belges (devaient) perdre l’incomparable patrimoine que (nous) a légué le génie de Léopold II ».

    CADTM - La Belgique en quête désespérée du graal perdu au Congo
    http://cadtm.org/La-Belgique-en-quete-desesperee-du

    En adoubant, par sa visite au Congo, Joseph Kabila dont l’élection est entachée de suspicions de fraudes massives avérées, le ministre des affaires étrangères, Didier Reynders perpétue le pacte néocolonial belge.

    Derrière le Prince se pressent hommes liges et conseillers, flatteurs et profiteurs, qu’il s’agisse d’individus, de groupes d’intérêt, ou de nations. Seul sans doute à ne pas être impliqué est le peuple zaïrois (congolais) qui subit à la fois le poids des mécanismes socio-économiques et l’arbitraire du pouvoir des autres. " J. Vanderlinden, Du Congo au Zaïre, Essai de bilan, CRISP, Bruxelles, 1980, p. 404.

    #rdc #matières_premières #congo_kinshasa #Mines #spéculation #belgique