Un Français sur deux veut réduire davantage son budget alimentation

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  • Un Français sur deux veut réduire davantage son budget #alimentation
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140319trib000820735/un-francais-sur-deux-veut-reduire-davantage-son-budget-alimentation.html

    Selon une étude Sofinco/OpinionWay publiée ce mercredi, 51% des sondés disent vouloir réduire leur budget mensuel moyen de 389 euros (contre 396 euros l’an passé) dédié à l’alimentation.

    • Purée, ça me fait rager ça, si on pouvait surtout réduire ce putain de budget LOGEMENT, ça aiderait à se nourrir convenablement.

      En ayant pas de voiture, en ne fumant pas, en ne buvant presque jamais d’alcool, et en ne mangeant pas de la viande chaque jour, nous on arrive à se permettre d’être au-dessus de cette moyenne. Mais ça reste serré…

      Enfin je dis ça en fait, mais 389€ par mois, c’est par personne ? Si c’est par foyer ça n’a aucun sens comme chiffre, puisqu’un logement avec 2 personnes et un logement avec 5 personnes ça parait logique que le budget soit complètement différent…

    • Ils trouvent la bouffe trop chère, mais ils continuent d’aller au supermarché. Il y a deux ans, la cantinière de ma fille préparait tout elle-même et n’achetait qu’aux producteurs du coin. Celle de la nouvelle école achète des boites et des sachets : résultat des courses, le ticket est deux fois plus cher et la bouffe est deux fois moins bonne (d’après la gosse !).

    • Faudrait voir aussi ce qui coûte cher et qui peut être autoproduit assez facilement avec peu d’espace, ou peu d’entretien dans un cadre de guerilla jardinière. Et ensuite se baser sur des produits de base pas chers sans trop de saveur qui seront rehaussés (au niveau goût et nutrition) et diversifiés avec les accompagnements ou sauces autoproduites.

      Par exemple je vais faire pousser des Toona sinensis, un arbre magnifique, qui nécessite pas de traitement, et dont les feuilles auraient un goût entre oignon et ail, qu’on peut manger fraîches en omelette, et séchées et moulues font une épice (c’est appelé le maggi tree), et qui a le plus fort taux d’antioxydant que j’ai pu croiser, et aussi beaucoup de vit C et A et E.
      Une photo de la variété ornementale rose ’Flamingo’ qui se trouve assez facilement en pépinières :

      Ça serait intéressant de compiler des listes de plantes pour un scénario « peu de place et besoin de trucs nutritifs et qui apportent des saveurs aux plats »

      Enfin, je suis peut être perché sur mon nuage, je loupe peut être des choses importantes

    • Oui ça j’en suis bien conscient. Ce que je propose serait un palliatif histoire d’avoir une alimentation plus colorée et nutritive, mais comme je n’ai pas été vraiment dans une situation de gros serrage de ceinture sur l’alimentation, j’évite de présenter ça comme une panacée ou même une solution car les personnes dans ce cas aspirent peut être à d’autres choses que de s’éloigner un peu plus de l’alimentation « standard » avec des aliments cheloux

    • D’ailleurs, dans les zones résidentielles suburbaines américaines, tu as une sorte de « règlement » de voisinage qui t’oblige à semer de la pelouse et à l’arroser régulièrement pour qu’elle reste bien verte. Sinon, ça déprécie la valeur de l’ensemble de quartier et les prix baissent. Du coup, ma belle-sœur ne pouvait planter de potager que dans le jardin de derrière, parce que devant, ce n’était pas possible.
      Pays de proprios, mais avec une mentalité de kolkhoziens.

    • @aude_v : oui c’est sûr qu’il y a de la marge pour manger mieux pour moins cher, en général c’est du vrac, plus végétal et moins de produits préparés/industriels. Mais je me demande quelle est la grosseur de la marge. C’est facile de gagner en qualité nutritionnelle par rapport à de la bouffe à calories vides, mais se procurer des produits nourrissants ça reste cher, et ça explose si on veut du « sans poison résiduel », car les légumes et fruits bios sont quand même assez chers (ça me fait penser au Michael Moore ou une famille pauvre d’origine hispanique s’achète des bigmacs au lieu de brocoli car pour le même prix le premier offre un « vrai » "repas". Et par derrière ils claquent tout leur pognon en médicaments contre le diabète à cause des saloperies à pas cher).

      Y a bien des aliments avec un bon rapport prix/nutrition/environnement, comme les œufs bio, les kiwis, les abats, etc ; mais une vraie nutrition pour pas très cher ça doit passer par de l’auto production, en ciblant des catégories précises (comme les aromatiques), en faisant pousser des espèces et variétés particulièrement nutritives, et en consommant « au cul du champ » pour ainsi dire.

      J’ai lu un très bon bouquin sur les qualités nutritives des variétés de légumes et les impacts du stockage et de la préparation : Eating on the Wild Side. (epub sous le manteau). Par exemple si on cuit de l’ail, il faut le couper/hacher 10min avant pour que le composé bénéfique ne soit pas détruit à la cuisson.