@aude_v : oui c’est sûr qu’il y a de la marge pour manger mieux pour moins cher, en général c’est du vrac, plus végétal et moins de produits préparés/industriels. Mais je me demande quelle est la grosseur de la marge. C’est facile de gagner en qualité nutritionnelle par rapport à de la bouffe à calories vides, mais se procurer des produits nourrissants ça reste cher, et ça explose si on veut du « sans poison résiduel », car les légumes et fruits bios sont quand même assez chers (ça me fait penser au Michael Moore ou une famille pauvre d’origine hispanique s’achète des bigmacs au lieu de brocoli car pour le même prix le premier offre un « vrai » "repas". Et par derrière ils claquent tout leur pognon en médicaments contre le diabète à cause des saloperies à pas cher).
Y a bien des aliments avec un bon rapport prix/nutrition/environnement, comme les œufs bio, les kiwis, les abats, etc ; mais une vraie nutrition pour pas très cher ça doit passer par de l’auto production, en ciblant des catégories précises (comme les aromatiques), en faisant pousser des espèces et variétés particulièrement nutritives, et en consommant « au cul du champ » pour ainsi dire.
J’ai lu un très bon bouquin sur les qualités nutritives des variétés de légumes et les impacts du stockage et de la préparation : Eating on the Wild Side. (epub sous le manteau). Par exemple si on cuit de l’ail, il faut le couper/hacher 10min avant pour que le composé bénéfique ne soit pas détruit à la cuisson.