• Julie Timmerman | Librairie Maruani
    https://www.librairiemaruani.fr/events/julie-timmerman

    Date / Heure : 22/06/2024 de 15h30 à 17h30
    Lieu : Librairie Maruani

    Le 22 juin à partir de 15h30, venez rencontrer Julie Timmerman pour son livre « Zoé » chez C&F éditions.

    Un bref résumé : Elevée dans une famille d’artistes haute en couleurs, avec un père bipolaire, toxique et génial et une mère qui tente de tenir le cadre, Zoé navigue entre merveilles et chaos. Quête initiatique, hommage à l’enfance, épopée en équilibre constant entre le rire et les larmes, Zoé est une aventure joyeuse, une histoire d’amour filial, d’émancipation, et de transcendance par l’art. Julie Timmerman nous fait traverser cette histoire intime et collective avec humour, amour, gouffres et lumière.

    #Julie_Timmerman #Zoe

  • Copains comme cochons : élus, éleveurs ou écrivains, qui sont les lobbyistes du porc en #Bretagne ?

    La Bretagne concentre la majorité de la production porcine de France. Un leadership qu’un conglomérat d’éleveurs, de politiques et d’alliés parfois inattendus compte préserver contre vents et marées. À travers quatre #infographies réalisées en partenariat avec La Revue dessinée, nous montrons les liens qu’entretiennent ces acteurs et les structures qui servent à défendre leurs intérêts. Une #cartographie inédite et pourtant non exhaustive d’un #lobby capable de tordre le bras au gouvernement.

    #Philippe_Bizien, un poids lourd de la filière

    L’enquête publiée par Splann ! en juillet 2022 sur l’extension de la #porcherie #Avel_vor, à #Landunvez (29), met en évidence l’#influence de son gérant sur toute la filière. Propriétaire de l’une des plus grandes exploitations porcines de France, d’où peuvent sortir chaque année jusqu’à 26.000 cochons, Philippe Bizien cumule de nombreuses autres fonctions. Il dirige plusieurs poids lourds de l’#agro-industrie : président de la société #Evel’Up (numéro 2 du porc en France) il est aussi à la tête de différentes structures défendant les intérêts des éleveurs et des méthaniseurs, en Bretagne.

    Ni les recours juridiques contre l’extension d’Avel vor menés par des associations environnementales, gagnés en première instance en 2019 et en appel en 2021, ni la condamnation de Philippe Bizien et de sa société pour #homicide_involontaire en 2022, ni, enfin, l’ouverture d’une #enquête impliquant Avel vor pour #mise_en_danger_de_la_vie_d’autrui par le pôle environnemental du parquet de Brest en 2023, n’ont eu raison de son ascension au sein du lobby du cochon.

    En 2023, il hérite d’une fonction nationale : il devient président de la section porcine de la #Coopération_agricole (anciennement #Coop_de_France), le très puissant syndicat défendant les intérêts des coopératives françaises auprès des pouvoirs publics français et des institutions européennes. Il cumule ainsi cinq mandats – donc cinq indemnités – et bénéficie d’un accès privilégié aux politiques et aux représentants de l’État.

    En janvier 2024, une délégation composée des députés Renaissance #Didier_Le_Gac et #Antoine_Armand, s’est rendue dans l’élevage de Philippe Bizien dans le cadre « d’une mission confiée par #Marc_Fesneau pour ancrer favorablement l’élevage en France », selon les mots de Didier Le Gac. Un soutien réaffirmé par le député Antoine Armand sur le réseau X, faisant fi des polémiques lié à la porcherie landunvezienne « On les suspecte. On les dénigre et parfois on les harcèle. Mais comme ici dans le Finistère, ils et elles nourrissent la France, sont engagés dans la transition écologique et façonnent nos paysages. »

    De puissants relais locaux

    Au-delà des liens de sang qui unissent, jusqu’en 2014, le gérant d’Avel vor au maire de Landunvez, – qui n’est autre que son père – lequel signe les autorisations d’agrandir la porcherie, c’est tout le secteur porcin qui tire les ficelles de la politique locale du pays de Landunvez.

    À la lumière de cet organigramme, les liens entre élus locaux et Evel’Up, la coopérative porcine présidée par Philippe Bizien, sont flagrants.

    À quelques dizaines de kilomètres de Landunvez, la commune de #Saint-Renan est administrée depuis 2014 par #Gilles_Mounier (divers droite), qui était cadre d’Evel’Up jusqu’en en 2021. Il a abandonné ce poste lors de son accès à la vice-présidence du conseil départemental du Finistère, en tant que chargé du développement durable et des territoires. Son épouse est toujours responsable communication au sein d’Evel’Up.

    À #Saint-Renan, les liens entre Evel’Up et la mairie ne datent pas d’hier puisque le prédécesseur de Gilles Mounier au poste de maire, #Bernard_Foricher, était aussi salarié de cette coopérative porcine (qui portait alors le nom de #Pigalys).

    Gilles Mounier n’est pas le seul à être passé de la direction d’Evel’Up à une carrière politique. Un peu plus au nord de Landunvez, la commune de #Kernouës est administrée par #Christophe_Bèle, directeur pendant 20 ans de la coopérative porcine Pigalys, devenue #Aveltis puis… Evel’Up.

    Ces deux soutiens historiques de la puissante filière porcine dans le #Finistère siègent désormais ensemble au sein de la commission locale de l’#eau et du syndicat des eaux du Bas-Léon. Ils occupent ainsi des postes stratégiques pour la gestion de l’eau du pays d’Iroise, à l’heure où le secteur porcin pèse lourd sur la qualité et la quantité d’#eau_potable disponible pour les habitants du territoire.

    La famille élargie

    À l’échelle nationale, le lobby porcin est aussi discret qu’organisé. Parmi ses principaux représentants, on trouve le député Les Républicains (LR) de #Loudéac-Lamballe (22), conseiller régional de Bretagne et vice-président de l’Assemblée nationale jusqu’en 2022, #Marc_Le_Fur. Surnommé le « #député_du_cochon », il s’attaque depuis plusieurs années aux associations qui critiquent l’élevage en déposant en 2022 par exemple, un amendement dit « anti-L214 » visant à « supprimer la réduction d’impôts pour les dons aux associations dont les adhérents sont reconnus coupables d’actes d’intrusion sur les propriétés privées agricoles ».

    Dans sa croisade contre « les normes excessives » il est aidé par #Jacques_Crolais, son ancien attaché parlementaire, directeur de l’#UGPVB (#Union_des_groupements_des_producteurs_de_viande_de_Bretagne) jusqu’en avril 2024, poste qu’il vient de quitter pour prendre la direction… d’Evel’Up.

    Autre député défendant ardemment la filière porcine : #Didier_Le_Gac, député Renaissance de Brest rural (29), dont fait partie la commune de #Landunvez. Il est l’une des chevilles ouvrières de la cellule de gendarmerie dite « #Demeter » créée à la demande de la #FNSEA, ayant pour but « d’identifier et poursuivre les agressions, intrusions et dégradations sur les exploitations agricoles ». Son lancement a été effectué en grande pompe en décembre 2019 à Saint-Renan (29), commune administrée par Gilles Mounier (dont vous retrouverez la figure dans l’organigramme « de puissants relais locaux ») à quelques kilomètres de la porcherie de Philippe Bizien.

    À cette époque-là et jusqu’en 2023, la FNSEA était présidée par #Christiane_Lambert, éleveuse de porcs dans le Maine-et-Loire, aujourd’hui présidente du #Comité_des_organisations_professionnelles_agricoles_de_l’Union_européenne (#Copa-Cogeca) – le plus important syndicat agricole européen.

    Le 14 mars 2024, Christiane Lambert a reçu la médaille d’officier de la Légion d’honneur sous le haut patronage d’#Erik_Orsenna (dont vous retrouverez la figure dans l’organigramme « La famille étendue ») et de l’ex-ministre de l’agriculture #Julien_Denormandie. Tous deux proches de l’association vitrine des grandes entreprises de l’#agroalimentaire, #Agriculteurs_de_Bretagne, ils viennent de cosigner le livre « Nourrir sans dévaster » (Flammarion).

    Une influence nationale

    De Plouvorn à Plonevez-Porzay en passant par Lamballe, Pouldreuzic, Loc-Equiner… Le lobby porcin s’est fait une place de choix dans de nombreuses institutions locales et nationales. De la Vallée des Saints… jusqu’à l’Académie française.

    Une statue de Saint-Alexis a été installée dans la Vallée des Saints en juillet 2022, le lieu, crée par des militants bretons en 2009 sur la commune de Carnoët, dans les Côtes d’Armor, se veut « une Île de Pâques à la bretonne ».

    La sculpture en granit de 4,25 m de haut a été financée conjointement par Le Crédit Agricole du Finistère, la Sica de Saint-Pol-de-Léon – premier groupement français de producteurs de légumes et d’horticulteurs – et la Brittany Ferries, pour rendre hommage à #Alexis_Gourvennec, considéré comme le père de l’agriculture bretonne moderne.

    Il était l’un des plus gros éleveurs porcins français avec 2.000 truies et 48 employés en 1984. Il a occupé la présidence de la Caisse régionale du Crédit Agricole de 1979 à 1998. Connu pour légitimer le recours à la violence en manifestation, l’entrepreneur léonard a contribué à diffuser sur la péninsule une vision ultra-libérale et productiviste de l’agriculture.

    Par-delà cet hommage en granit, les figures bien vivantes présentes dans cet organigramme, continuent de creuser le sillon d’Alexis Gourvennec.

    La filière porcine s’est par ailleurs organisée pour influencer l’opinion publique et laver l’image de l’agriculture bretonne et de ses pollutions. #Agriculteurs_de_Bretagne, association créée par de grandes entreprises de l’agroalimentaire en 2009 après la mort très médiatisée d’un cheval dans les algues vertes à Saint-Michel-en-Grève (22), assure des missions d’accueil d’écoles dans des exploitations de son réseau ainsi que la diffusion du magazine #Le_P’tit_Agri, destiné aux 7-11 ans. Elle tient également des stands lors de grands événements comme les Vieilles Charrues, à Carhaix (29) ou déploie parfois ses couleurs dans des stades, dont celui de Guingamp (22).

    Présidente de ce lobby jusqu’en 2022, #Danielle_Even, éleveuse de porcs dans les Côtes-d’Armor, a été propulsée sur la scène médiatique par l’académicien, businessman et conseiller des présidents Mitterrand et Macron, Erik Orsenna, lequel a invité « sa voisine », en 2013, sur le plateau de l’émission de Michel Drucker « Vivement Dimanche ». « La Bretagne, grâce au porc, sera le nouveau Qatar ! », lance-t-il alors. Depuis, il est présent pour soutenir le lobby à de nombreuses reprises comme lors des remises de légion d’honneur à #André_Sergent, éleveur de porcs et président de la chambre d’agriculture du Finistère, ou à Christiane Lambert, ancienne présidente de la FNSEA et actuelle présidente de la Copa-Cogeca.

    https://splann.org/enquete/les-travers-du-porc/lobby-porc-bretagne

    #élevage #porc #France #infographie #élevage_porcin
    #industrie_agro-alimentaire

    • Dans cet article, on apprend qu’elle a été mandatée par le Secrétariat d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire pour participer à la dernière journée durant laquelle a eu lieu la cession officielle des archives sur Thiaroye au Sénégal. Elle a donc entendu le président Hollande évoquer au moins soixante-dix morts.

      #historienne_de_prefecture

  • RACISME D’ÉTAT : POURQUOI IL FAUT REGARDER LA VÉRITÉ EN FACE | OLIVIER LE COUR GRANDMAISON
    Le Media - 1 mars 2024
    https://www.youtube.com/watch?v=XZRfMV6vp70&t=1129s

    Malgré cela, les idées de « racisme systémique » et de « racisme d’État » restent hautement polémiques. Toute la droite les rejette bien sûr, mais aussi une partie de la gauche (ou supposée gauche). La négation de l’existence même d’un racisme structurel va naturellement de pair aujourd’hui avec la respectabilisation accélérée du Rassemblement national et de ses obsessions sur l’immigration.
    Pour faire le point là-dessus, le politiste #OlivierLeCourGrandmaison, historien et politiste à l’Université d’Évry, qui vient de publier un livre intitulé « Racismes d’État, États racistes » : une brève histoire (éd. Amsterdam) est l’invité de #JulienThéry dans ce numéro d’OSAP « On s’autorise à penser ».

  • « Zoé », la nouvelle pièce de Julie Timmerman, met une enfant face à son père bipolaire : explosif
    https://news.dayfr.com/people/3354930.html

    Avec Un démocrate Julie Timmerman a taclé Edward Bernays, théoricien de la propagande, et Bananes épluché les régimes de bananes d’Amérique centrale.

    Avec Zoél’auteure et réalisatrice ne monte pas cette fois sur scène, mais dévoile une partie d’elle-même, évoquant son éducation et son évolution dans une famille dont le père bipolaire introduit l’aliénation dans la maison.

    Fille unique d’un couple de comédiens, Zoé voit se succéder des jours de joie et de colère en fonction du trouble bipolaire qui touche son père. A 8, 10 et 40 ans, avec l’aide de son ami Victor, alors psychologue, Zoé tente de trouver sa place entre un père dérangé, mais qui la nourrit de la culture qu’elle adore, et une mère dépassée par une responsabilité qui elle a du mal à faire face. Jusqu’au jour où Zoé décide qu’elle va sauver son papa.

    Le langage précis, évocateur et poétique de Julie Timmerman est toujours présent dans Zoé. Si on ne l’attendait pas dans ce registre intimiste, son sujet conserve une dimension politique en sensibilisant à une pathologie dont on ne parle que depuis peu. Sans pathos ni didactisme, le drame est là, mais l’auteur maintient son point de vue, insufflant un humour dont l’esprit est une de ses constantes dans chacune des pièces. Le sens du rythme en est un autre, Zoé en passant à une vitesse vertigineuse, on en redemanderait.

    En trois actes, dans une cuisine familiale, Zoé voit une mère et sa fille passer du calme à la tempête, de l’amour à la colère, de la compassion au dégoût, au gré des « balancements » de son père. Plutôt que d’être narratifs, les trois actes se déroulent comme trois tableaux, représentés dans trois époques, trois étapes de la maladie. De cette évolution se traduit la progression narrative que Julie Timmerman sait utiliser, tant dans l’écriture que dans la réalisation.

    Aussi, la pièce prend de l’ampleur comme la crise du père et les paroles sont importantes. Il suffit d’en un pour provoquer une étincelle, puis de se combiner avec un autre, comme deux silex, puis un de plus, pour enflammer le corps et embraser la scène. Comme lorsque son père est tombé sur la table de la cuisine, qui est devenue un abîme dans lequel il est tombé, et qui l’a englouti. Une des idées scéniques dont regorge Julie Timmerman avec ses quatre comédiens dont l’esprit d’équipe enflamme la scène.

    « Zoé »
    Par Julie Timmerman
    Réalisateur : Julie Timmerman
    Avec : Anne Cressent, Mathieu Desfemmes, Alice Le Strat et Jean-Baptiste Verquin
    Du 5 janvier au 29 février, mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 21h15
    Théâtre de Belleville
    16 passage Piver, 75011 Paris
    Téléphone : 01 48 06 72 34

    #Julie_Timmerman

  • Histoire de l’idée de l’art - .
    https://www.librairie-tropiques.fr/2023/11/histoire-de-l-idee-de-l-art.html

    On a parfois reproché au philosophe sa méconnaissance de l’art et de son histoire. On peut également reprocher à l’histoire de l’art de ne pas avoir mesuré que l’art n’est pas seulement constitué d’œuvres mais aussi de mots pour les dire, de concepts pour les catégoriser, de théories pour les penser. Car si la philosophie de l’art sans histoire de l’art est vide, l’histoire de l’art sans philosophie de l’art est aveugle.
    C’est à partir de ce double constat qu’est né le projet d’une histoire philosophique de l’art occidental, depuis l’Antiquité grecque jusqu’à nos jours : autrement dit d’étudier le développement des arts et la succession des styles en relation avec l’atmosphère théorique où ils se sont produits, et de dessiner les contours des grands paradigmes artistiques qui se sont succédé. Aussi est-il question dans cet ouvrage de concepts (mimesis, catharsis, contemplation, beaux-arts, goût, génie, expérience esthétique, engagement…) et de visions du monde, d’artistes et de théoriciens, d’œuvres et d’idées relatives à leur nature, leurs fonctions et leurs valeurs. Tous les arts sont traités ici à l’unisson : beaux-arts (peinture, sculpture, architecture…), belles-lettres (poésie, théâtre), musique, ce qui fait toute l’originalité de cette entreprise.

    #Carole_talon-Hugon, #Oliver_Brax, #Julien_Audebert, #Histoire, #Philosophie, #esthétique

  • 50 ans de #massification universitaire ... et après ?

    La conférence intitulée « 50 ans de massification universitaire... et après ? », sera donnée par Julien Gossa, maître de conférences à l’Université de Strasbourg, et animée par David Cayla. Elle aura lieu le mercredi 11 octobre 2023, de 17h30 à 20 h en amphi Volney de la Faculté de droit, d’économie et de gestion.

    Le XXe siècle fut celui de la massification universitaire, faisant rapidement passer le nombre d’étudiants de quelques centaines de milliers à désormais trois millions.

    Après ce régime de massification, nous entrons dans une nouvelle phase, inédite dans l’histoire des civilisations, caractérisée par une #stagnation_éducative. C’est dans ce contexte que l’Université, et plus largement l’#éducation, sont entrés dans un régime de #réforme_permanente, transformant en profondeur nos institutions, leur fonctionnement comme leurs missions.

    Cela nous conduit à cette simple question : quel rôle voulons-nous donner à l’Université dans ce XXIe siècle post-massification ?

    Julien Gossa est maître de conférences au laboratoire SAGE, Université de Strasbourg - CNRS, membre de la CPESR.
    Il travaille sur l’utilisation des données administratives ouvertes pour évaluer les politiques publiques, notamment dans le champ de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

    https://www.youtube.com/watch?v=SXCfoMFqBxs


    #université #histoire #facs #France #conférence #Julien_Gossa #ESR #budget #budget_universitaire #LRU

  • #Julie_Bindel : Les #militants_transgenres_misogynes viennent de subir une énorme défaite.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/10/03/les-militants-transgenres-misogynes-viennent-de-subir-une-enorme-

    À la suite de notre campagne féministe victorieuse en faveur de services réservés aux femmes il y a plusieurs décennies, les choses ont évolué comme elles auraient dû le faire, la sécurité et la dignité des patients étant primordiales. Si, à l’époque, des activistes pour les droits des hommes avaient protesté contre ces installations non mixtes, en réclamant le « droit » d’accéder à notre espace, ils auraient immédiatement été considérés comme suspects et nous aurions toutes reconnu des motifs inavouables à leurs revendications. Il aurait été évident que ces exigences visaient à leur faciliter l’accès à des femmes vulnérables.
    Pourquoi, alors, le NHS a-t-il si facilement capitulé devant les transactivistes qui affirment que certains hommes sont « en réalité » des femmes, sur la base d’un sentiment intérieur, sans tenir compte des risques évidents qu’un tel projet posait ? Le fait que des hommes mal intentionnés puissent exploiter des idées bien intentionnées aurait certainement dû venir à l’esprit de quelqu’un.

    Traduction : #TRADFEM
    #transactivisme #misogynie

  • Learning from Front-line #health Workers in the #climate_change Era
    https://redasadki.me/2023/07/22/learning-from-front-line-health-workers-in-the-climate-change-era

    By #Julie_Jacobson, #Alan_Brooks, #Charlotte_Mbuh, and Reda Sadki The escalating threats of climate change cast long shadows over #Global_health, including increases in disease epidemics, profound impacts on mental health, disruptions to health infrastructure, and alterations in the severity and geographical distribution of diseases. Mitigating the impact of such shadows on communities will test the resilience of health infrastructure in low- and middle-income countries (LMICs) and especially challenge front line health workers. The need for effective and cost-efficient public health interventions, such as immunization, will evolve and grow. Health workers, approximately 70% of which are women, that provide immunization and other health services will be trusted local resources to the (...)

    #Writing #Bridges_to_Development #global_health #peer_learning #The_Geneva_Learning_Foundation

  • Mort de Nahel : l’#extrême_droite se fantasme en milices

    Après trois nuits de violences consécutives à la mort du jeune Nahel, les franges radicales de l’extrême droite rêvent du déclenchement d’une « #guerre_civile_raciale » et appellent à s’armer pour conquérir le pouvoir.

    « Insurrection dans les cités ? Laissez-nous gérer ! » clame un canal Telegram d’extrême droite très suivi et fort de plus de 12 000 abonnés. Sur fond de photo de la manifestation du #Comité_du_9-Mai, quand les #néofascistes parisiens ont défilé toutes croix celtiques dehors à Paris, l’administrateur plastronne : « Le système abandonne nos territoires ? Avec 10 000 hommes, on assure la #reconquête en une nuit. Qui nous suivra ? » Plus tôt dans la journée, dans un autre fil Telegram, un internaute appelait à se rendre à la marche blanche en hommage à Nahel, ce jeune homme tué mardi 27 juin par un policier à Nanterre (Hauts-de-Seine), pour en découdre. Il n’en sera finalement rien mais, un peu partout, les uns et les autres cherchent à se regrouper et rêvent de passer à l’#action_violente. Alors que l’extrême droite parlementaire et la droite réclament la mise en place de l’état d’urgence après une troisième nuit d’émeutes, l’extrême droite radicale se fantasme ouvertement en milice capable de « #rétablir_l’ordre ».

    « Dans cette #guerre, votre #couleur_de_peau sera votre premier uniforme », clame par exemple en ligne un groupuscule d’Annecy. Pour la mouvance, ces dernières nuits de violence sont autant de batailles d’une « guerre civile raciale » à laquelle ses membres, qui s’imaginent en guerriers de la race blanche, devraient participer. Contre qui ? Ces « #colons », des « #légions_immigrées » formant une « #cinquième_colonne » d’un « #Sud_agressif », dixit l’#Institut_Iliade, toujours sur Telegram. Le mouvement identitaire reprend ici une citation de l’écrivain #Guillaume_Faye, auteur du livre Guerre civile raciale paru en 2019 et devenu un classique de l’extrême droite radicale. Qu’un député RN parle d’« #émeutes_raciales » à propos des événements de ces dernières nuits pourrait presque passer pour modéré…

    Ethno-Etat blanc

    Sans doute encouragés par les sorties indignes que multiplient cadres et figures d’extrême droite depuis la mort de Nahel, du côté des nationalistes radicaux et autres #identitaires les esprits s’échauffent. Ici, un influenceur de second rang partage des vidéos d’hommes tirant au fusil-mitrailleur avec en légende : « La seule solution pour ces merdes. » « #Deus_vult », clame-t-il également, reprenant le cri de guerre croisé signifiant « Dieu le veut ». Il en appelle à la mémoire « des lourds chevaliers qui ont sauvé notre pays » il y a « environ mille ans »… sans qu’on voie bien à quoi il fait référence. Qu’importe, le message est là et il n’est pas le seul à le partager, a pu constater Libé. En ligne, ils sont nombreux à appeler à « s’armer » ou à « se préparer », tout à leurs fantasmes d’effondrement de la société honnie, que certains appellent même de leurs vœux, y voyant l’occasion idéale pour parvenir à instaurer un ethno-Etat blanc.

    Quand ils ne s’exhortent pas à aller en découdre – sans pour l’heure franchir le pas –, certains de ces militants rêvent de voir la police ouvrir le feu sans distinction sur les groupes de sortie en pleine nuit, imaginant qu’un prétendu « #ménage_des_banlieues » va commencer. Peu ou prou le message relayé par le #GUD, groupuscule néofasciste violent parisien, qui avait organisé la descente raciste programmée le soir du match France-Maroc, en décembre. Sur ses canaux, le groupe résume sa pensée en citant un extrait de #Bagatelles pour un massacre de l’antisémite Louis-Ferdinand Céline : « La #banlieue, faut pas l’arranger, faut la crever, la dissoudre. C’est le bourrelet d’infection, la banlieue, qu’entretient, préserve toute la pourriture de la ville. »

    « Il faut que les bourgeois prennent peur »

    Hyperactif et empilant les messages radicaux sur son compte Twitter depuis le premier soir de violences, l’ancien président du FNJ #Julien_Rochedy se prend même à rêver : « Il faut que la police semble céder. Il faut que les bourgeois prennent peur. Il faut que ça brûle dans les quartiers des bobos. Il faut qu’ils réalisent ce qu’ils ont fait et finissent par nous donner le pouvoir en tremblotant. » Pendant la présidentielle, Rochedy avait soutenu Zemmour et son programme de « remigration » des immigrés ou perçus comme tels par l’extrême droite. Mais le RN n’est pas en reste. « Il n’y aurait pas eu une seule poubelle brûlée cette nuit s’il n’y avait pas eu cinquante ans d’immigration anarchique », a par exemple tweeté le député lepéniste Grégoire de Fournas, celui qui a crié « Qu’il(s) retourne (nt) en Afrique » en plein hémicycle de l’Assemblée nationale en novembre. Comme si un gosse de 17 ans n’était pas mort sous les balles de la police.

    https://www.liberation.fr/politique/mort-de-nahel-lextreme-droite-se-fantasme-en-milices-20230630_CW72LND5A5HTRFSOENONS34F7M/?redirected=1

    #milices #Nahel #milice

  • « #Toilettes_publiques. Essai sur les #commodités_urbaines », de #Julien_Damon

    L’essai que publie Julien Damon sur les toilettes publiques mérite que l’on s’y arrête. Parler des toilettes, où nous passons tout de même 0,7% de notre existence, c’est, nous dit l’auteur, susciter le plus souvent soit des rires, soit de la morgue, soit de la révulsion.

    Or c’est un sujet sérieux et on ne peut plus politique.

    Et pas besoin d’aller en Inde ou en Chine, deux pays qui investissent des milliards pour s’équiper en latrines, pour s’en rendre compte. Chez nous par exemple, l’#inégalité face aux toilettes, qui en parle ?

    Parce qu’elles doivent s’assoir pour uriner et parce que qu’elles se lavent plus souvent les mains, les #femmes occupent en moyenne les toilettes 3 minutes contre 2 minutes pour les hommes, d’où les files d’attente à rallonge pour elles. On l’a tous constaté. Cela nécessiterait de construire d’avantage de toilettes pour dames.
    L’état des toilettes de nos écoles qui découragent beaucoup d’élèves, a des conséquences sur leur scolarité...

    La raréfaction des toilettes publiques en #France autre sujet : il n’y en a quasiment pas dans nos métros, de moins en moins dans nos gares et nos parcs ou alors payantes... C’est un problème : pour tous ceux qui vivent dans la rue, pour tous ceux qui se déplacent, or on sait que les mobilités augmentent et pour les plus âgés d’entre nous qui se rendent au WC plus souvent. Or la population vieillit…

    Sur tous ces sujets, silence… Alors Julien Damon fait des propositions. J’en retiens une : subventionner avec de l’argent public bars, cafés, restaurants pour qu’ils ouvrent leur toilettes gratuitement.

    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/les-80/les-80-de-nicolas-demorand-du-vendredi-24-mars-2023-2950789
    #toilettes #villes #urban_matter #dignité #dignité_humaine #santé #santé_publique #livre #inégalités

  • #Julie_Bindel : La folie transgenriste de l’Amérique du Nord atteint aujourd’hui un nouveau niveau scandaleux
    https://tradfem.wordpress.com/2023/03/22/la-folie-transgenriste-de-lamerique-du-nord-atteint-aujourdhui-un

    http://tradfem.files.wordpress.com/2023/03/photo-flanagan.webp?w=705 Aussi exaspérante que puisse être l’idéologie transgenre de ce côté-ci de l’Atlantique, les États-Unis nous rappellent constamment que les choses pourraient être bien pires. La lieutenante-gouverneure démocrate du Minnesota, Peggy Flanagan, vient d’apporter un soutien total à un décret visant à protéger l’accès à ce que le lobby transgenriste qualifie de « soins d’affirmation du genre », tels que les opérations de « changement de sexe » et la prescription aux jeunes de bloqueurs de puberté. « Lorsque nos enfants nous disent qui ils sont, a-t-elle déclaré, il est de notre devoir, en tant qu’adultes, de les écouter et de les croire. C’est ce que signifie être un bon parent. »
    On ne saurait être plus loin de la vérité. La tâche la plus importante d’un parent est de protéger son enfant contre des décisions propres à des adultes, en particulier lorsque les preuves des effets irréversibles des bloqueurs de puberté se multiplient. Elon Musk s’est particulièrement insurgé contre cette politique, affirmant qu’il devrait être hors de question pour nous d’autoriser « avant l’âge de 18 ans au moins, des opérations chirurgicales graves et irréversibles ou des médicaments stérilisants que les jeunes pourraient regretter plus tard ».

    Traduction : #TRADFEM
    Source : Yahoo.com News
    #folie_transgenriste #féminisme_radical

  • #JULIE_BINDEL : Incroyable ! L’agression sexuelle d’une femme par un homme à tout faire À L’INTÉRIEUR d’un refuge contre la violence conjugale démontre le caractère essentiel d’espaces réservés aux femmes.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/02/20/incroyable-lagression-sexuelle-dune-femme-par-un-homme-a-tout-fai

    Après des années de mauvais traitements infligés par son conjoint violent, Ann Cartright avait trouvé dans un refuge pour femmes du Shropshire la sécurité dont elle rêvait.

    Le personnel n’arrêtait pas de me dire : « Vous êtes en sécurité maintenant, tout va bien se passer, se souvient-elle. On m’a assuré que je n’avais plus besoin de m’inquiéter. »

    C’était le réconfort dont cette jeune femme de 21 ans, mère de deux enfants, avait désespérément besoin après avoir fui la relation violente qui l’avait amenée à craindre pour sa vie.

    Son nouveau foyer offrait précisément le type de milieu dont elle avait besoin pour reconstruire sa confiance brisée et son estime de soi.

    Au lieu de cela, elle a vu sa confiance exploitée de la manière la plus odieuse qui soit. Pendant plusieurs mois, Ann a été abusée sexuellement à plusieurs reprises par un homme de 44 ans qui travaillait au refuge.

    Son violeur, Steven Russell, avait été employé comme homme à tout faire après avoir menti sur ses qualifications. Il avait gagné si efficacement la confiance du personnel qu’il avait obtenu accès aux dossiers confidentiels et pouvait aller et venir à sa guise dans l’édifice.

  • Violences sexistes et sexuelles : l’impunité est révolue, place à la relève féministe – Libération
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/violences-sexistes-et-sexuelles-limpunite-est-revolue-place-a-la-releve-f

    Silence, consternation, puis explosion de colère : chez les féministes, ce n’est pas une vague de dégoût qui nous a emporté·e·s après les déclarations de nombreux cadres et partis de gauche, c’est un vrai tsunami. Face à une solidarité masculine qui protège les agresseurs pullulant dans nos sphères politiques, nous appelons à une relève féministe.

    Sans vouloir être pénible, c’est un tsunami uniquement dans les milieux féministes... Parce qu’en dehors, c’est un petit peu la Bérézina. Quand je lis que Borne a eu un commentaire sur l’affaire, alors que son parti accumule les bras d’honneur à tout ce qui est féministe... je continue de hurler intérieurement, à la fois pour l’horreur que ce mépris assumé représente, mais aussi pour cette manie qu’on trouve entre nous à se déchiqueter les uns les autres sans fin. Car tu vois, les machos, chez les gauchos, on les vire, en moins de 72 heures, mais c’est pas encore suffisant. On te dit que les 72 heures, c’était déjà de trop. Et que c’était pas exprimé ceci ou cela.

    Je fais l’hypothèse que cette sorte d’acharnement (ce ne sont que des mots qui sont échangés, c’est un acharnement gentil, on est d’accord), n’est qu’un exutoire du fait de l’injustice et du mépris du camp d’en face. Mais. Bon. Là, ça a des aspects défouloir suicidaire.

    Eric Coquerel, Taha Bouhafs, et des propos insupportables tenus sur le sujet par Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise. Julien Bayou, pour lequel la commission interne d’EE-LV a été saisie pour violences psychologiques. Thomas Piketty. Puis Maxime Cochard au PCF et Benjamin Amar à la CGT, accusés de viol. Samir Elyes, du comité Adama, mis en cause pour violences physiques et psychologiques. Aujourd’hui Adrien Quatennens, visé par une main courante de son ex-compagne révélée sans l’accord de l’intéressée. A LFI, un silence de plomb de plusieurs jours. Les féministes alarmé·e·s guettent les réactions des cadres du parti qui, eux, regardent leurs pompes.

    • Des mois que les féministes doivent rappeler que les VSS s’inscrivent dans un système de prédation des femmes qui n’épargne aucun parti, aucune orga, aucune famille, aucun corps professionnel.
      https://threadreaderapp.com/thread/1572286276329672704.html

      Des mois que les féministes doivent rappeler que les VSS s’inscrivent dans un système de prédation des femmes qui n’épargne aucun parti, aucune orga, aucune famille, aucun corps professionnel.
      Des mois qu’en face on les noie de reproches pour/sans que rien ne change.
      Et aujourd’hui t’as la 1e ministre et d’autres membres de LREM qui se sont illustrées par leur impuissance dans les affaires Darmanin, Abad, Simiand, Peyrat, qui viennent leur demander des comptes ?
      L’audace ?
      Pardon mais si des affaires à droite sortent peu, c’est peut-être qu’elles sont étouffées ? Qu’elles ne ralentissent ni ne nuisent à la carrière des mis en cause avant que les féministes s’en emparent ?
      Ça devrait nous alerter un peu ?
      L’exigence d’égalité qui permet de dégager les auteurs de VSS à gauche devrait idéalement servir d’exemple aux autres partis ; en lieu et place, on a droit à des déclarations qui n’affichent aucune solidarité avec ces militantes, mais en plus les accuse de ne pas en faire assez.
      Absolument hallucinant. Je place mes espoirs et mon respect à toutes celles qui font bouger les choses.
      Plein soutien et beaucoup de courage aux féministes, ainsi qu’aux députées de 1e rang de la NUPES qui sont sous les feux de la rampe
      @ReleveFeministe

    • J’ajoute que ces députés ont des vies professionnelles intenses, avec des sollicitations dans tous les sens, les commissions, les sessions parlementaires, les sollicitations des journalistes, des administrés. Leur demander d’avoir à tous moments une réaction pertinente sur tous sujets dont ils n’ont pas tous les tenants et aboutissants, ce n’est pas raisonnable. C’est du pur harcèlement, et quand certains supposent que la LFI c’est le PC de Staline, hypercentralisé et hypercontrôlé, je crois qu’ils se foutent le doigt dans l’oeil. On en a au contraire une nouvelle démonstration de l’absolu opposé. Ils ont un mal fou à se mettre d’accord les uns les autres sur les bons éléments de langage, et pour ma part, je trouve ça plus rassurant que les robots LREM/Renaissance. Ceci dit, à cause de ça, on se retrouve avec certains députés LFI qui comme le premier Aliot venu ne cessent de réclamer la réintégration des soignants-crétins antivax-anti-tout...

      Mais oui, il faudrait que ces organisations soient en mesure de former leurs cadres sur ces sujets. Mais... Exactement comme ce n’est pas à l’école qu’on doit t’apprendre à dire merci... ce n’est pas aux partis à apprendre aux mâles de ne plus se comporter en patriarches... c’est à la société toute entière de montrer l’exemple. Et c’est bien la difficulté.

      Pour être à ces niveaux de militance et de pouvoir, il faut un tempérament particulier. Et hélas, la sélection se fait sur des traits comportementaux toxiques. Etre « charismatique », il doit forcément y avoir des lectures à ce sujet, mais ce n’est pas forcément être respectueux des consentements et tout et tout. etc...

    • Sur les jeunes, c’est pas gagné non plus avec — entre autres — la domination de la porn culture qui fait que les gamines se sentent obligées de pratiquer la sodomie, ce genre de trucs…

      Ce serait une erreur de limiter ça à des questions générationnelles.

      Tu peux éduquer autant que tu veux, tant que l’exemple ne vient pas d’en haut, on n’a pas sorti le cul des ronces.

      Et puis, renoncer à la domination masculine, c’est renoncer à la masse incroyable de privilèges qui vont avec et quand la société se durcit sous les contraintes des prédateurs économiques, ce n’est pas le moment de lâcher le moindre avantage. Les féministes 1.0 n’avaient de cesse de le rabâcher  : le moindre retournement de conjoncture s’essuie immédiatement les pompes sur le dos des femmes.

    • En politique, dans l’entreprise, les ONG, les assoces, les medias, le pouvoir se conquiert dans et par la violence, constitutive de tous les process de domination. Ce qui est parfaitement compatible avec les valeurs dites « de droite ». A gauche les mêmes processus sont en cours, mais sont totalement antagoniques avec les valeurs officiellement revendiquées. Donc ça implose, d’où le tableau actuel. Entièrement d’accord avec BigGrizzly et Olivier sur la « lessiveuse » que constitue désormais le maintien d’une position de pouvoir. Et là c’est un impensé colossal...

    • Caroline de Haas : cher J-LM,

      Tes prises de parole et celles de plusieurs personnes de ton entourage ont été une déflagration.

      Elles ont envoyé un message à toutes les #femmes qui ont été giflées : « c’est plus compliqué, vous comprenez ».

      Elles ont envoyé – que tu le veuilles ou non - un message à tous les hommes qui ont giflé : ils sont dignes et tu leur envoies ton affection.

      Elles ont envoyé enfin un message aux militantes féministes : vous n’êtes pas grand-chose.

      Tu le sais : la parole publique est normative. Quand un homme ou une femme politique prend la parole, cela cadre, renforce ou détruit. Ces derniers jours, tes déclarations ont abîmé le discours politique sur les #violences_sexuelles que nous avons construit, développé, structuré ces dernières années.

      Tu as dit que tu pouvais faire mieux. Il faudra. Il y aura d’autres histoires de violences dans les semaines, mois ou années qui viennent. Comment je le sais ? Parce que les #violences_sexistes et sexuelles sont massives, structurelles, présentes partout. Il y a d’autres victimes qui prendront la parole. Et donc d’autres personnes mises en cause.

      Tu parles beaucoup depuis quelques jours de « principes stables », de règles. Ces principes et ces règles existent lorsque l’on prend la parole sur les violences sexistes et sexuelles. Tu les as bafoués.

      #LFI #Nupes #Jean-Luc_Mélenchon #féminisme #féministes #gauche

    • Ce qui se passe aujourd’hui est un révélateur du fait que #MeToo, dont nous venons de fêter le cinquième anniversaire, n’a pas vraiment eu d’impact sur la réalité du monde #politique, pour ne parler que de celui-ci. Certains #hommes_politiques ont été inquiétés, plus rarement condamnés ; des hommes qui ont d’ailleurs souvent été soutenus par le président Macron. En réalité, la fenêtre ouverte par #MeToo s’est très vite refermée. Nous vivons un moment de #backlash féministe [1].

      #Julien_Bayou #EELV et hop ! #Libération plus haut qu’Roudinesco !

  • Le pouvoir du son : un entretien avec Juliette Volcler
    On a parfois le sentiment que la pensée critique tourne en rond. Que chaque petit détail de notre quotidien comme toute méga-structure institutionnelle ont déjà été décortiqués, analysés et contextualisés dans les régimes de pouvoir qui nous enserrent, nous calibrent, nous tiennent. Juliette Volcler vient justement prouver le contraire. Depuis plusieurs années, la chercheuse s’intéresse à une dimension du réel à la fois proche et omniprésente mais impensée : le son. Le son comme arme et ses usages policiers et militaires, le son comme dispositif de contrôle et de manipulation et plus récemment dans son dernier ouvrage paru à La Découverte , le son comme orchestration du quotidien. De la musique d’ascenseur, aux annonces de la SNCF, des publicités au maintien de l’ordre, Juliette Volcler raconte et explique comment nos oreilles sont elles aussi un champs de bataille.

    https://www.youtube.com/watch?v=BVDNg5P70yU

    • Le son comme arme. Les usages policiers et militaires du son

      « Lalafalloujah », tel est le surnom donné par les GI’s à la ville irakienne de Falloujah en 2004, alors qu’ils bombardaient ses rues de hard rock à plein volume. « C’était comme envoyer un fumigène », dira un porte-parole de l’armée états-unienne. Les années 2000 ont en effet vu se développer un usage répressif du son, symptomatique de la porosité entre l’#industrie_militaire et celle du divertissement, sur les champs de bataille et bien au-delà. Rap, metal et même chansons pour enfants deviennent des instruments de #torture contre des terroristes présumés. Des alarmes directionnelles servent de technologies « non létales » de #contrôle_des_foules dans la bande de Gaza comme lors des contre-sommets du G20, à Toronto et à Pittsburgh. Des #répulsifs_sonores éloignent des centres-villes et des zones marchandes les indésirables, adolescents ou clochards.
      L’enrôlement du son dans la #guerre et le #maintien_de_l’ordre s’appuie sur plus d’un demi-siècle de recherches militaires et scientifiques. La généalogie des #armes_acoustiques, proposée ici pour la première fois en français, est tout autant celle des échecs, des fantasmes et des projets avortés, que celle des dispositifs bien réels qui en ont émergé. Aujourd’hui, l’#espace_sonore est sommé de se plier à la raison sécuritaire et commerciale. Souvent relégué au second plan au cours du XXe siècle, celui de l’image, il est devenu l’un des terrains d’#expérimentation privilégiés de nouvelles formes de #domination et d’#exclusion. Et appelle donc de nouvelles résistances.

      https://www.editionsladecouverte.fr/le_son_comme_arme-9782707168856
      #livre #son #weaponization #police #armée #Juliette_Volcler #le_son_comme_arme #son_comme_arme

    • L’orchestration du quotidien. Design sonore et écoute au 21e siècle

      Qu’ont en commun le « taa dam tâ-dâm » d’une annonce de la SNCF, le « ting » de validation d’un titre RATP, le « tu-tû-du dûûûû » d’un certain opérateur de télécoms, mais aussi le « pop » d’ouverture d’un jus de fruit, le « clic » d’un tube de mascara de luxe ? Tous ces sons et environnements qui font partie de notre quotidien partagent le fait d’avoir été composés. Derrière leur grande disparité, ils relèvent de ce que l’on nomme le design sonore. Sous ses formes commerciales dominantes, ce dernier agit comme un révélateur des évolutions récentes du capitalisme. Lorsqu’il se fonde, bien plus rarement, sur une exigence d’utilité sociale, il peut en revanche devenir un outil d’émancipation.
      Pour appréhender les spécificités du design sonore, Juliette Volcler entrecroise des cultures industrielles généralement étanches les unes aux autres et tire des fils entre des époques, des pratiques, des secteurs ou des objets auparavant isolés. Optant pour une approche littéraire et subjective, elle applique l’exercice de la critique sonore à l’espace urbain comme à des boissons gazeuses, à des alarmes autant qu’à des installations artistiques. À travers le design sonore et son développement actuel comme outil d’ingénierie sociale se pose plus largement la question politique de l’écoute au 21e siècle. Cet ouvrage invite ainsi les lectrices et lecteurs à opérer un déplacement dans leur manière d’entendre le quotidien et à éveiller une écoute critique.

      https://www.editionsladecouverte.fr/l_orchestration_du_quotidien-9782348064715
      #design_sonore

      voir aussi :
      « Le design sonore rend désirable la malbouffe auditive », entretien avec Juliette Volcler
      https://seenthis.net/messages/965119

  • Enquête policière sur un camp biblique pour enfants à la suite d’allégations d’exorcisme Radio-Canada - Avec les informations de Jason Warick
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1908492/enquete-policiere-allegations-exorcisme-camp-biblique

    Le camp biblique pour enfants Redberry, près de Saskatoon, fait l’objet d’une enquête par différents corps policiers en raison d’allégations concernant un exorcisme qui y aurait été pratiqué plus tôt cet été.

    L’incident se serait produit dans l’un des chalets du camp, selon un représentant du gouvernement ayant pris connaissance du rapport concernant l’événement. Ce dernier a toutefois demandé l’anonymat puisqu’il n’est pas autorisé à parler aux médias.

    Dans le document, deux témoins affirment qu’un jeune adolescent était étendu sur le sol, en détresse médicale. Son nez saignait et son corps était pris de contractions.

    D’autres campeurs ont alors voulu lui venir en aide en allant chercher un employé du camp. Une fois arrivé au chalet, celui-ci a décidé de pratiquer un exorcisme.


    Le camp Redberry accueille plus d’une centaine d’enfants chaque semaine au cours du mois d’août. Photo : CBC / Don Somers

    Une fois la cérémonie terminée, l’employé aurait affirmé avoir délivré le jeune adolescent du démon. Il aurait alors offert sa carte professionnelle aux autres campeurs en leur disant qu’ils devaient rester en contact avec lui pour le reste de leur vie puisque seul lui savait comment conjurer le démon.

    Certains des enfants ont été si terrifiés par l’expérience qu’ils ont téléphoné à leurs parents. Plusieurs d’entre eux sont d’ailleurs venus chercher leurs jeunes le soir même ou le lendemain matin. C’est à ce moment que les forces policières ont été avisées de l’incident.

    Contactée par CBC, la Gendarmerie royale du Canada a confirmé qu’une enquête au sujet de “deux rapports relatant un incident s’étant produit le soir du 13 juillet concernant un employé du camp Redberry et un jeune adolescent” était en cours.
    De son côté, le président du conseil d’administration du camp Redberry, Wayne Dick, affirme que lui et son équipe se penchent aussi sur l’incident.
    . . . . . .
    Le camp biblique Redberry, fondé en 1943, est géré par les Frères évangéliques conservateurs mennonites de la Saskatchewan. Sur son site web, dans la liste des partenaires, on retrouve d’autres groupes chrétiens ainsi que l’Association saskatchewanaise des camps.
    . . . . .

    #Santé #Enfants #exorcisme #religion #catholicisme #canada #Médecine au pays de #julien_trudeau #obscurantisme #bible #religion #tarés #enfants #scouts #scoutisme

  • Avignon OFF 2022 : Petit guide de manipulation de l’opinion en démocratie - Toutelaculture
    https://toutelaculture.com/spectacles/theatre/avignon-off-2022-petit-guide-de-manipulation-de-lopinion-en-democrat

    Ajoutons que cette pièce a fait l’objet d’une édition en livre augmentée d’un dossier sur la propagande.

    25 juillet 2022 | PAR Magali Sautreuil

    Qu’est-ce que la démocratie dans une société où la communication est reine, la vérité relative et notre liberté conditionnée ? En retraçant succinctement la vie d’Edward L. Bernays (1891-1995), le père des relations publiques, Julie Timmerman nous invite, avec Un démocrate, à prendre conscience des mécanismes de fabrique du consentement qui entravent notre libre-arbitre… Une pièce à découvrir à la Condition des Soies, pendant le festival OFF d’Avignon.
    L’art de la propagande

    Un démocrate est né au moment de l’apparition des faits alternatifs, des fake-news, des post-vérités… Ces nouveaux concepts, développés notamment lors de la campagne électorale étasunienne de Donald Trump et de celle du Brexit, traduisent une crise de l’information, de la confiance dans les médias et dans les faits énoncés, ainsi que, plus généralement, une perte de repères.

    Dans une société où nous sommes continuellement abreuvés d’images et de storytelling, il est de plus en plus compliqué de démêler le vrai du faux. Comment exercer notre libre-arbitre dans de telles conditions ? Sommes-nous encore en démocratie ? Si oui, dans quel type de démocratie vivons-nous ?

    Autant de questions soulevées par cette pièce, qui nous emmène sur les traces du neveu du neurologue et psychanalyste Sigmund Freud, Edward L. Bernays (né en 1891 à Vienne – mort en 1995 aux États-Unis), Eddie de son petit nom.

    Fasciné par les théories sur l’inconscient de son oncle, Eddie leur trouve une application pratique en inventant le concept de relations publiques.

    Nous sommes au début du XXe siècle. Eddie est conscient que savoir, c’est pouvoir. Il a l’intuition que les données sont le nouvel or mondial. Grâce à ces dernières, il peut tout savoir sur tout le monde et, par conséquent, souffler des rêves aux gens avant même qu’ils les aient rêvés, agir sur la nature des choses, leur donner des vertus qu’elles n’ont pas et modifier le contexte pour induire certains comportements, selon la demande de ses clients.

    La stratégie d’Eddie répond à un protocole précis, qui ne néglige aucun détail. Affiné au fil de l’eau, il se compose de sondages d’opinion, de mises en scènes, mais aussi de mensonges pour faire croire au consommateur qu’il désire un produit et que c’est, par conséquent, un choix personnel. Pour manipuler les foules, il s’appuie sur trois éléments : leurs désirs qui, contrairement à leurs besoins, sont illimités, leur peur pour mieux paralyser leur raison et leur respect de l’autorité.

    Une pratique anti-démocratique ?

    Cette stratégie des relations publiques ne semble pas vraiment compatible avec la définition habituelle de la démocratie, celle qui serait le fait d’un peuple souverain maître ses choix, capable de faire preuve d’esprit critique et de libre-arbitre.

    Mais Eddie a une autre conception de la démocratie. Il la considère comme un régime permettant à chacun d’influencer les masses, par le biais, notamment, de la communication et des médias. La manipulation consciente et intelligente des opinions et des habitudes organisées des masses joue d’après lui un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. Pour Eddie, quiconque a suffisamment d’influence peut entraîner à sa suite toute une partie de la population, du moins pour un temps et dans un but précis.

    Les méthodes d’Eddie sont couronnées de succès et ses clients nombreux : des fabricants de savons aux producteurs de bacon, en passant par le cigarettier Lucky Strike, l’United Fruit Company…

    La question éthique et morale

    Si les résultats sont au rendez-vous, l’éthique ne l’est pas forcément. Comment en effet assumer le fait d’avoir promu la cigarette alors que des études démontraient dès les années 1920 que fumer développait le risque de cancer ? Comment justifier le fait que pour satisfaire son client, l’United Fruit Company, et l’aider à continuer l’exploitation de bananeraies au Guatemala, Eddie participe, en 1954, avec l’aide de la CIA, au renversement du régime socialiste démocratiquement élu de Jacobo Arbenz, une tragédie explorée avec panache par Julie Timmerman dans Bananas (and kings), à la Factory, au théâtre de l’Oulle, pendant le festival OFF d’Avignon ? Comment accepter que les livres d’Eddie aient pu servir à Joseph Goebbels pour sa propagande nazie ? Un comble, pour ce citoyen étasunien qui n’a cessé de défendre l’idée que ses pratiques protégeaient la démocratie…

    Si nous pouvons être choqués ou admiratifs de ces pratiques, n’oublions pas qu’Eddie ne vendait pas un guide de bonne conduite, mais proposait des conseils en relations publiques et ne faisait, pour lui, que répondre à la demande de ses clients, sans chercher à savoir si cela était moral ou pas.

    La pièce

    L’intérêt de la pièce de Julie Timmerman est justement d’interroger les méthodes d’Edward L. Bernays, de rendre compte d’un système encore en vigueur de nos jours et de comprendre comment d’une simple idée, nous avons petit à petit basculé vers une machine impitoyable et grisante qui n’a aucune limite.

    La vie d’Eddie, simplifiée pour des questions de pédagogie, paraît ainsi digne d’une épopée haute en couleurs et s’inscrit parfaitement dans les techniques de storytelling. Les ambiances théâtralisées, l’emballement et l’engouement des personnages traduisent le sentiment d’euphorie qui aveugle celles et ceux qui, dans l’ombre, manipulent les foules.

    Sur scène, tous les personnages sont incarnés par seulement deux acteurs. Leurs rôles sont sans cesse inversés, mais les accessoires, leurs intonations de voix et leur gestuelle nous permettent d’identifier qui est qui sans difficulté. Par cet exercice, la metteuse en scène nous démontre la force d’un récit qui, lorsqu’il est bien conçu, permet d’altérer la réalité jusqu’alors connue.

    Tous ces personnages évoluent dans un décor fort simple, constitué d’une grand table rectangulaire, d’un micro et d’un portrait d’Edward L. Bernays… Un décor fort simple, mais qui réussit à convoquer plusieurs imaginaires. Nous sommes tantôt en réunion, tantôt à une table en train de boire des coups et de refaire le monde, tantôt à la radio, tantôt à une conférence de presse…

    Enfin, pour montrer que le système Bernays est encore à l’oeuvre de nos jours, des allers-retours permanents sont effectués entre l’époque d’Eddie et la nôtre. Comme dans un laboratoire, un panel de consommateurs est soumis à différentes suggestions, basées sur la collecte de leurs données personnelles. Comme ces derniers vivent en appartement, ils ont l’illusion d’être libres. Mais le doute commence à s’emparer de certaines personnes, qui cherchent à se forger leur propre pensée.

    Mais suffit-il de mettre à jour les mécanismes de contrôle de l’opinion publique pour s’en libérer ?

    Un démocrate, une pièce écrite et mise en scène par Julie Timmerman, recréée pour deux acteurs et interprétée par Mathieu Desfemmes en alternance avec Jean-Baptiste Verquin et Anne Crescent en alternance avec Julie Timmerman, du 7 au 30 juillet 2022, à 11 h 25, à la Condition des Soies, salle Juliette Drouet, dans le cadre du festival OFF d’Avignon 2022. Relâche les 11, 18 et 25 juillet 2022. Durée : 1h.

    Retrouvez l’actualité de l’Idiomécanic Théâtre sur son site Internet (ici) et sur sa page Facebook (ici).

    Découvrez la programmation de la Condition des Soies dans le cadre du festival OFF d’Avignon 2022 sur son site Internet (ici).
    Retrouvez, ici, tous les articles de la Rédaction de Toute la Culture dans un dossier spécial festival d’Avignon.

    Visuels : Affiche de Dominique Hamot et photos de Philippe Rocher et Nathalie Aguettant.

    #Julie_Timmerman

  • [VU] Avec Bananas (and Kings), Julie Timmerman excelle dans son art
    https://ouvertauxpublics.fr/vu-avec-bananas-and-kings-julie-timmerman-excelle

    Depuis La Sorcière (2015), la compagnie Idiomecanic Théâtre propose un théâtre vif et percutant afin d’éveiller les consciences face au monde qui nous entoure. Avec le second volet du dyptique consacré à la démocratie et aux dérives du capitalisme, qui fait suite à Un Démocrate (2017), la metteuse en scène et comédienne Julie Timmerman propose une virée au cœur de l’Amérique centrale, pays de la corruption et des lobbys. Retour.

    https://cfeditions.com/bernays

    Avec son « Bananas (and Kings) » , la metteuse en scène, comédienne et auteure Julie Timmerman va encore plus loin qu’avec « Un Démocrate ». Si dans ce premier volet consacré à la vie d’Edwards Bernays, le premier homme à avoir théorisé la manipulation de masses, l’allusion au coup d’état instrumentalisé par les Etats-Unis en Amérique centrale contre Arbenz était évoqué, l’envie de fouiller au coeur des plantations bananières pour l’auteure s’est révélée.

    C’est ainsi qu’un travail minutieux de recherches s’est mis en place. Aujourd’hui, cela prend forme avec un des spectacles les plus réussis de ce off, à savoir « Bananas (and Kings) ».
    Un théâtre brechtien, de trétaux et tibétain.

    Julie Timmerman rend un véritable hommage au théâtre bretchien (théâtre de critique sociale et politique). On pourrait très bien écrire que cet hommage s’étend au théâtre de tréteaux, avec la manipulation à vue des décors où tout se transforme, et au théâtre tibétain avec les rôles masculins interprétés par Anne Cressent et Julie Timmerman.

    Avec son théâtre, Julie Timmerman plonge le public dans une histoire de coup d’état, celui mené contre Arbenz président du Guatemala, élu démocratiquement, pour s’être opposé à Sam Zemurray, dirigeant de la United Fruit.
    Rationalisation économique vs exploitation humaine

    Le texte de Julie Timmerman détaille les ressorts d’une histoire économique dans un pays à l’indépendance jeune, l’Amérique centrale. Cette histoire se vit comme une épopée et couvre la période de 1871 à nos jours.

    Avec l’arrivée de Minor Keith, premier homme à planté des bananes pour la United Fruit sur les terres d’Amérique centrale, c’est le mécanisme de la rationalisation économique qui se met marche. Agissant comme un rouleau compresseur, les mayas vont être expulsés sans ménagement, exploités sur leurs propres terres et empoisonnés par les traitements successifs des plantations que va entreprendre l’homme de la situation. Avec l’arrivée de Sam Zemurray, à la tête de la firme, toute une population eu espoir d’un meilleur traitement.

    Peine perdue puisque son arrivée en tant que dirigeant coïncide avec le coup d’état contre Arbenz, président aux valeurs humaines et combattant pour une meilleure équité.
    43 rôles pour 4 comédiens

    Le traitement scénique qu’a reservé Julie Timmerman à son « Bananas (and Kings) » est d’une réjouissance absolue.

    En compagnie d’Anne Cressent, de Mathieu Desfemmes et de Jean-Baptiste Verquin, ce sont 43 personnages qui vont défiler devant les yeux du public. C’est une véritable prouesse théâtrale qui se joue au plateau.

    Le rythme enlevé de la pièce ne faiblit jamais. La musique de Benjamin Laurent et la scénographie de Charlotte Villermet servent parfaitement l’ensemble.

    Entre adresses au public et allusions à certaines affaires politiques d’aujourd’hui, la joyeuse troupe embarque son monde dans cette traversée où la magie du théâtre opère du début à la fin.

    Et c’est ici que la force du théâtre de Julie Timmerman réside : s’amuser en dénonçant les atrocités de notre système pour mieux les faire entendre.

    « Bananas (and Kings) » est une plongée dans les enfers de la corruption bananière que l’on peut décupler à l’infini. Pensons, ne serait-ce qu’un instant, aux secteurs de l’exploitation forestière et des industries extractives (bois, minerais) en Amazonie brésilienne menée tambour battant par la politique de Jair Bolsonaro au Brésil, ou encore à la surexploitation des vergers d’amandiers aux Etats-Unis qui entraîne une hécatombe des abeilles… L’histoire se répète indéfiniment.

    Laurent Bourbousson
    Visuel : Pascal Gély
    Générique

    Bananas (and Kings) jusqu’au 30 juillet (relâche le 25), à 14h50 à La Factory – Théâtre de l’Oulle

    texte et mise en scène Julie Timmerman / dramaturgie Pauline Thimonnier / collaboration artistique Benjamin Laurent / Interprètes Anne Cressent, Mathieu Desfemmes, Jean-Baptiste Verquin et Julie Timmerman / scénographie Charlotte Villermet / lumière Philippe Sazerat / musique Benjamin Laurent / costumes Dominique Rocher / son Michel Head / vidéo Jean-Baptiste Pigneur / construction de la scénographie Jean-Paul Dewynter

    #Julie_Timmerman

  • En France, la presse jeu vidéo perd des points de vie
    https://www.lefigaro.fr/jeux-video/en-france-la-presse-jeu-video-perd-des-points-de-vie-20220710

    Externalisation des contenus, prix du papier, concurrence des influenceurs, manque de perspectives : les médias spécialisés font grise mine malgré la popularité et le chiffre d’affaires croissant du secteur.

    Le paradoxe est cruel. Pendant que le marché du jeu vidéo s’accroît d’année en année à l’international et a dépassé, en termes de chiffre d’affaires, le secteur de la musique et du cinéma, les médias spécialisés ont toujours autant du mal à survivre, tandis que leurs journalistes s’interrogent sur l’avenir.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #audience #influence #tf1 #presse #presse_spécialisée #journalisme #rédaction #marché #tf1 #unify #reword_media #auto_plus #grazia #science_et_vie #gamekult #melty #la_crème_du_gaming #supersoluce #gamelove #webedia #jeuxvideo_com #breakflip #wsc #jérémy_parola #payant #gratuit #publicité #les_numériques #prix_du_papier #papier #canard_pc #jeuxvidéo_fr #clubic #julien_chièze #carole_quintaine #gauthier_andres #gautoz #julie_le_baron #valentin_cébo

  • L’Esport à l’Elysée – Solidaires Informatique
    https://solidairesinformatique.org/2022/06/13/lesport-a-lelysee

    Vendredi 3 Juin, un évènement a rassemblé certains des acteurs les plus connus de l’esport français à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron, pour un grand selfie célébrant la beauté du secteur en France. C’est un sacré coup de com’ à une semaine des législatives, mais un coup de com’ qui cache des jeux d’influence violents. Ainsi, ZeratoR, grande figure du milieu, raconte avoir subi de fortes pressions, devant finalement annuler la répétition de la Trackmania Cup pour être présent. On a donc mis en péril l’un des grands moments du milieu qu’on est censé célébrer.

    […]

    Ainsi, on retrouve sans surprise dans la clique du SNJV menée par Julien Villedieu, Guillaume de Fondaumière – dont l’entreprise Quantic Dream avait fait les gros titres du Monde, de Canard PC et de Mediapart, qui dénonçaient une ambiance toxique, des photomontages racistes et sexistes et du crunch violent. Ces dénonciations ont abouti sur une série de procés, dans lesquels Quantic a déjà été condamnée.
    Également présent, Florent Castelnerac, directeur d’Ubisoft Nadeo. L’année dernière, d’anciens employés racontaient à Numerama qu’il n’hésitait pas à lyncher publiquement certains employé-es, leur hurlant dessus pendant 20 minutes au vu et au su de toustes.
    Ce type d’évènements permet de créer des ponts avec le milieu politique, ce qui facilite l’existence et l’attribution de fonds publics (subventions, crédits d’impôts, etc.) dont le patronat du jeu vidéo est si gourmand. (Cf. https://rb.gy/ktthzu)

    Interpelé sur Twitter, le représentant du syndicat patronal SNJV offre une réponse pour le moins saugrenue qui met en lumière l’absence de dialogue entre patrons et salariés dans l’industrie du jeu vidéo :

    Julien Villedieu sur Twitter :
    https://twitter.com/Julv_SNJV/status/1537075626917634050

    On répond pas à des gens vulgaires & politisés

    Un fil de contextualisation de cet échange saugrenu :

    Gauthier Andres sur Twitter :
    https://twitter.com/gautoz/status/1537081857468137473

    J’avais un peu peur mais me voilà rassuré : le pince-fesses à l’Elysée à une semaine des législatives était apolitique.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #syndicalisme #syndicat #syndicat_salarié #syndicat_patronal #élysée #esport #emmanuel_macron #zerator #france_esports #snjv #sell #solidaires_informatique #julien_villedieu #guillaume_de_fondaumière #quantic_dream #culture_toxique #florent_castelnerac #ubisoft_nadeo #politique

  • Législatives : Sandrine Rousseau fait les frais de l’union | Mediapart - 26.04.22

    https://www.mediapart.fr/journal/france/260422/legislatives-sandrine-rousseau-fait-les-frais-de-l-union

    La candidature - dans la 9ème circo de Paris - de l’économiste EELV Sandrine Rousseau [...] est pour l’instant rejetée dans les tractations entre EELV et LFI.
    [...]
    Contacté à ce sujet, Julien Bayou, secrétaire national d’EELV - [investi dans la 5ème circo de Paris] - nie la responsabilité des Verts dans cette disparition. « C’est le contraire. On l’a demandée à chaque “round” de discussions, et dans la proposition reçue [de LFI selon lui] à trois heures et quelques ce matin [le 25 avril], elle ne figurait plus ; hier encore, le 24 avril, elle figurait dans notre dernière demande », assure-t-il.

    À l’Union Populaire, on défend une autre version : LFI aurait proposé deux circonscriptions à Paris aux écologistes : la 9e - celle de Sandrine Rousseau - et la 8e [...] une version renvoyée par EELV aurait choisi de privilégier la 5e circonscription - celle de Julien Bayou - à la place de la 9e.

    « EELV en veut à Sandrine Rousseau, ils essayent de régler leurs comptes, ils veulent la sacrifier au nom de l’union », estime une source du côté de l’Union Populaire, qui confirme l’information. Malgré le démenti de Julien Bayou, Sandrine Rousseau juge cette explication plausible. D’autant plus que les tenants d’une union de la gauche et des écologistes ont fait l’objet de sanctions régulières durant la campagne de Yannick Jadot – de la mise « en retrait » du porte-parole d’EELV Alain Coulombel à la suspension de Bénédicte Monville, élue écologiste à Melun, qui avait fini par dire qu’elle voterait Jean-Luc Mélenchon.

    • « EELV a mis dans l’équipe de négociation des gens historiquement opposés à LFI, c’est quand même étrange », remarque Sandrine Rousseau, citant l’ancien responsable des élections à EELV Bruno Bernard, et l’actuelle déléguée aux élections d’EELV, Hélène Hardy. Cette dernière avait mis son véto à tout accord avec LFI aux régionales en Paca en 2021. « Je doute parfois de la volonté de la direction d’arriver à un accord », ajoute Sandrine Rousseau.

      [...]

      « Ce que je veux, c’est quelque chose qui fasse se lever les gens. Les législatives doivent être une fête populaire. » Cet accord, qui doit garantir d’après elle de « conserver les dynamiques, les identités et les histoires de chacun », est la condition sine qua non pour que la gauche et les écologistes maximisent leurs chances d’être représentés à l’Assemblée.« LFI a la responsabilité de faire vivre cette coalition, de faire de la politique autrement. Il faut qu’ils soient responsables pour deux. Si les négociations échouent, on perd le peuple de gauche », prédit Sandrine Rousseau, comme si son sort dépendait aussi, désormais, de ses alliés insoumis. Elle refuse, en tout cas, d’être recasée dans une autre circonscription : « Je n’accepte rien d’autre que la 9. Je ne suis pas un pion qu’on balade. » Du côté des Insoumis, ses amis se disent bien embarrassés. « La difficulté, c’est que, même si on veut que Sandrine soit dans l’accord, ce n’est pas à nous d’en décider, confie une source insoumise. Les 11 millions d’électeurs qui ont voté à gauche et pour les écologistes ne voudraient pas qu’un accord capote sur une personne. » La vérité des prix devrait être connue dans les prochains jours : les négociations doivent aboutir au plus tard le 30 avril.

  • L’orchestration du quotidien - l’intempestive
    https://www.intempestive.net/L-orchestration-du-quotidien
    La bonne nouvelle du jour #Juliette_Volcler #livre #son

    Mon nouvel essai sort aujourd’hui en librairie. Il est publié aux éditions La Découverte, dans la collection Cahiers libres.


    Quatrième de couverture : Qu’ont en commun le « taa dam tâ-dâm » d’une annonce de la SNCF, le « ting » de validation d’un titre RATP, le « tu-tû-du dûûûû » d’un certain opérateur de télécoms, mais aussi le « pop » d’ouverture d’un jus de fruit, le « clic » d’un tube de mascara de luxe ? Tous ces sons et environnements qui font partie de notre quotidien partagent le fait d’avoir été composés. Derrière leur grande disparité, ils relèvent de ce que l’on nomme le design sonore. Sous ses formes commerciales dominantes, ce dernier agit comme un révélateur des évolutions récentes du capitalisme. Lorsqu’il se fonde, bien plus rarement, sur une exigence d’utilité sociale, il peut en revanche devenir un outil d’émancipation.

  • Une histoire politique d’#internet

    Personne ou presque ne sait raconter l’histoire d’Internet. #Julien_Le_Bot a eu envie d’essayer de vous raconter pourquoi.

    On a parfois l’impression qu’Internet est entré presque par effraction dans nos vies au cours des années 1990, et est devenu aussi essentiel que l’électricité ou l’eau courante. En un demi-siècle, Internet s’est imposé comme une nécessité. Internet est partout, mais son histoire, son fonctionnement, son essence même, ne sont visibles nulle part. Techniquement, Internet nous relie. Mais est-on sûr de bien comprendre ce qu’on fabrique, peu à peu, depuis des années ?

    On vous propose de remonter aux origines de ce #réseau des réseaux, où l’on croisera des individus épris d’#utopie et de #liberté aux #Etats-Unis_d'Amérique, mais aussi des ingénieurs entêtés en #France face aux poids des #télécoms, des chercheurs en ex-#URSS appelés à échanger avec le monde libre, ou encore, en #Chine… des fonctionnaires obsédés par le #contrôle de l’information. Revenir sur ces moments fondateurs, c’est essentiel pour comprendre la portée intimement politique de cette infrastructure devenue mondiale. On ne parlera pas ici de Blockchain, de NFT ou de crypto : on revient aux origines.

    https://www.franceculture.fr/emissions/serie/une-histoire-de-l-internet