person:guillaume henchoz

  • Libye, terre des #hommes_violés

    En Libye, le viol est une arme de guerre. Mais, contrairement à dʹautres pays qui connaissent aussi ce fléau, ce sont les hommes qui sont les premiers touchés. La juriste Céline Bardet a longtemps travaillé sur les crimes de masse au Tribunal pénal international de la Haye. Elle suit de près la situation libyenne. Entretien avec Guillaume Henchoz.

    https://www.rts.ch/play/radio/hautes-frequences/audio/libye-terre-des-hommes-violes?id=9899115&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0
    #viol #hommes #Libye #viol_comme_arme_de_guerre #violences_sexuelles

    • Libye - Anatomie d’un crime
      https://www.arte.tv/fr/videos/065872-000-A/libye-anatomie-d-un-crime
      70 min
      Disponible du 23/10/2018 au 21/12/2018

      Le viol est devenu, depuis une trentaine d’années, une arme de destruction massive en Bosnie, au Rwanda, au Congo et en Syrie. Alors que les femmes et les enfants en sont les premières cibles, dans la poudrière libyenne, ce crime de guerre érigé en système frappe d’abord les hommes. Exilés libyens à Tunis, Emad, un militant, et Ramadan, un procureur, tentent dans la clandestinité de recueillir les preuves d’une barbarie dont les victimes restent emmurées dans l’indicible. À force d’opiniâtreté, ces activistes, aidés par Céline Bardet, une juriste internationale, obtiennent les premiers récits circonstanciés d’une poignée d’hommes qui ont subi ces supplices. Anéantis, le fantomatique Yacine, Nazir ou encore Ahmed livrent des bribes effroyables de leur histoire et de leur intimité saccagée. La voix brisée, ils racontent les prisons clandestines, la violence, les humiliations et les tortures commises par les milices armées dans un pays plongé dans le chaos depuis la chute de Kadhafi. Dans ce cycle sans fin d’horreur organisée, les migrants aussi sont utilisés. Détenu dans une dizaine de geôles, Ali, tout juste libéré, témoigne, lui, de la généralisation du viol qui vise systématiquement les Tawergha, une tribu noire ostracisée.

  • La figure du moine-reporter bénévole
    http://monecranradar.blogspot.com/2011/05/gloria-journalii-ou-la-figure-du-moine.html

    Alors que les blogueurs réclament salaire au même titre que les journalistes envers et contre l’économie de la gratitude - Guillaume Henchoz (...) défend lui l’idée que l’on peut pratiquer le journalisme comme un art monastique et bénévole, en parallèle - et non en marge - d’une activité salariée. Cela ne plaira pas forcément aux professionnels de la profession repliés dans un corporatisme qui n’a pas vu venir, avec l’internet, la révolution de l’information par tous et pour tous.
    (...)
    A y regarder de près, ce modèle journalistique d’un nouveau genre est déjà en vogue dans de nombreux autres secteurs (...). On ne demande pas à un écrivain de s’adonner exclusivement à l’exercice littéraire. (...) De même, n’importe quel dessinateur vous confessera avoir travaillé à la poste ou comme livreur afin de pouvoir se dégager un salaire décent. Le monde de l’édition, de la littérature à la bande dessinée, ne fait vivre qu’un petit cercle d’auteurs. Les autres doivent s’inventer des modèles économiques…

    (repéré par @owni)

    • Yep, le problème, c’est la réduction du champ des possibles. À une époque pas si lointaine, l’écrivain finançait sa plume en étant journaliste, le photographe en écumant les mariages, le dessinateur en faisant de la pub. Maintenant, même les boulots alimentaires de création ont été dévalorisés et sont en passe de devenir bénévoles. Même la caissière du supermarket devient bénévole quand c’est toi qui scanne comme un con tes codes-barres. Et après, qui aura le droit de gagner encore un peu sa vie ?
      Va peut-être falloir commencer à sortir du cadre, sinon, on va tous crever dedans.

    • Habileté de la pédagogie médiatique, qu’on appelait autrefois propagande, mais le mot est un peu connoté depuis, on croit au droit de gagner sa vie alors qu’il serait sans doute plus exact de revendiquer un droit au salaire.
      Pour grossir artificiellement le PIB, un certain nombre d’activités jadis bénévoles (soins à domicile longtemps pris en charge par des nonnes) ont été intégrées au marché du travail, mais rien ne l’imposait vraiment.