• Faut-il supprimer la mention « #sexe » de l’#état-civil ? | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/faut-il-supprimer-la-mention-sexe-de-letat-civil

    Sexe : F/M, cochez la case… Comment cette mention dans l’état-civil s’est-elle historiquement construite ? Ne permettait-elle pas surtout d’accorder des droits inégaux aux hommes et aux femmes, notamment quand ces dernières n’avaient pas le droit de vote ? Si aujourd’hui tous les individus ont les mêmes droits et devoirs, pourquoi la conserver ?

    #droit #histoire

  • Belgique Humaniser le deuil, ou les fœtus ? Henri Bartholomeeusen - 26 Septembre 2018 - CAl
    https://www.laicite.be/humaniser-deuil-foetus

    La Commission parlementaire se réunit ce mercredi pour examiner le projet de loi visant à établir la reconnaissance d’un enfant né sans vie 140 jours après la fécondation. Le CAL insiste sur les conséquences néfastes sur les plans humain et scientifique qu’une telle reconnaissance pourrait avoir.

    Est-un hasard ? Une semaine après le vote du texte de la majorité sur l’IVG arrive, devant la même commission Justice, le projet de loi du Ministre de la Justice sur « l’acte d’enfant sans vie. »

    La coïncidence est troublante. Si, selon le Ministre de l’Intérieur la sortie de l’IVG du Code pénal n’est que « symbolique », elle semble surtout conditionnée par l’aboutissement d’un dossier prioritaire aux yeux de son homologue de la Justice : graver dans le marbre la reconnaissance d’une forme de personnification du fœtus.

    Le troc en ces matières qui touchent aux vécus intimes démontre que, loin d’avancer sur le plan éthique, la Belgique fait marche arrière. Car reconnaître légalement la qualité d’enfant à un fœtus de 140 jours aura, qu’on le veuille ou non, des conséquences pour toutes celles et ceux qui – de près ou de loin – sont confrontés à des grossesses problématiques, à risque ou non désirées.

    Une confusion qui n’est pas un apaisement
    Assister les personnes confrontées à une brutale interruption de grossesse relève de l’aide à la santé, physique et psychologique. Or, sur ce plan, rien n’est prévu dans le texte qui sera présenté mercredi. En revanche, il y est proposé la délivrance d’un acte administratif par l’état-civil, qui atteste que
    « l’enfant » est « mort-né ». Sur le plan administratif, le projet introduit donc une confusion légale entre un fœtus et un enfant au prétexte de favoriser un processus de deuil.

    Chacun comprend que pour les personnes concernées il s’agit bien d’un enfant qui aurait dû naître et dont elles subissent le deuil. Mais le « personnifier » à l’état civil comme s’il était effectivement « né », « décédé » relève d’une fiction, qui à la supposer motivée par la seule compassion, ne sera pas forcément un apaisement.

    D’autres priorités
    Loin de là. Exception faite pour quelques grands hôpitaux qui disposent d’unités pour grossesse à risque, lorsque pareil drame se produit, les vraies lacunes à combler demeurent nombreuses.

    Le véritable devoir des pouvoirs publics les obligeraient à assurer la mise en place, sur tout le territoire, d’un accueil d’urgence spécialisé quelle que soit la taille de l’établissement hospitalier.

    Pour faire le deuil de « l’enfant » qui n’a pu se développer in utero, ni voir le jour, les traces du souvenir sont, pour certains, indispensables. Les équipes médicales doivent pouvoir les conserver et être formées à l’écoute des personnes touchées par ce drame, dans le respect de chacun, de ses convictions et demandes. Elles doivent aussi permettre, si nécessaire, leur orientation vers les services adéquats, et les informer sur les possibles cérémonies aux « parcelles d’étoiles » des cimetières communaux.

    Double tromperie
    Rien de tout cela n’est prévu dans ce projet de loi qui imposera finalement à la population une vision qui est lourde de sens : un fœtus est une personne.

    Prétendre compenser le prix de ce mensonge par une fausse dépénalisation de l’IVG, loin de constituer un progrès, loin d’améliorer la situation des femmes, procède d’une double tromperie.

    Aborder les questions existentielles sur la vie et la mort demande du courage : celui de dépasser les a priori pour faire place à une réflexion où chacun doit trouver sa manière de comprendre et gérer les événements.

    Nous pourrions bien sûr préférer ne pas affronter les défis que d’autres relèvent pour nous. Les chercheurs par exemple dont le travail en laboratoire sera clairement tributaire de cette modification législative.

    Quelles conséquences médicales ?
    Mais ouvrons les yeux et mesurons bien les conséquences médicales et scientifiques qui découleront inévitablement d’une éventuelle reconnaissance légale de l’existence d’un « enfant » dès 140 jours de grossesse (alors même que dans l’état actuel de nos connaissances, aucune viabilité n’est possible à ce stade).

    Du tissu fœtal est parfois mis à la disposition de chercheurs au-delà de 20 semaines de conception dans l’espoir de faire progresser la Science, qu’en sera-t-il demain ?

    Des interruptions de grossesse pour raisons médicales graves se déroulent aujourd’hui au-delà de 20 semaines, qu’en sera-t-il demain ?

    Le danger de l’exemple hongrois
    Obligerons-nous les femmes à poursuivre une grossesse et accoucher d’enfants non viables ou malformés, comme en Hongrie où, depuis 2002, la loi attribue la qualité de personne au fœtus ?

    Le projet du Ministre de la Justice sera examiné en commission parlementaire dès ce mercredi 26 septembre.

    Puissent nos députés ne pas abdiquer leur liberté de vote au profit d’une logique de majorité gouvernementale qui imposerait une posture théologique minoritaire au détriment du bien-être et du bonheur des citoyennes et des citoyens de ce pays.

    #enfant #fœtus #IVG #vie #grossesse #éthique #mort #religion #état-civil #deuil #religion

  • Etat civil : Gaëtan Schmitt privé de sexe neutre - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/05/04/etat-civil-gaetan-schmitt-prive-de-sexe-neutre_1567369

    La Cour de cassation a refusé à ce sexagénaire né ni homme ni femme d’être reconnu comme intersexe.

    En écho, cet article contre la reconnaissance d’un troisième genre :
    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/03/28/31003-20170328ARTFIG00116-mention-sexe-neutre-a-l-etat-civil-le-genre-derni

    #sexe #état-civil #intersexualité

  • Faut-il supprimer la mention du sexe de la personne à l’état civil ?
    https://revdh.revues.org/1660

    Dans une société qui combat les discriminations fondées sur le sexe et qui a légalisé le mariage homosexuel, il peut sembler inutile de continuer à constater officiellement le sexe de la personne dans les actes de l’état civil et dans les documents officiels (passeport, carte d’identité). Pourtant, la différence des sexes est loin d’avoir disparu en droit comme l’on peut s’en apercevoir en matière de filiation ou lorsque la mixité est imposée afin de lutter contre les inégalités entre les hommes et les femmes. Si la mention du sexe à l’état civil ne peut être supprimée, les conditions du changement de sexe devraient être assouplies afin de permettre aux personnes transgenres de pouvoir vivre plus facilement en harmonie avec leur identité de genre.

    #sexe #état-civil #transsexualisme #intersexualité

  • Premier « mariage civil » au Liban, conformément à la Constitution | Politique Liban | L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/797006/Premier_%3C%3C+mariage_civil+%3E%3E_au_Liban%2C__conformement_a_la_Co

    Ce mariage sera-t-il validé ? Le fait de le rendre public va-t-il favoriser ou au contraire desservir cette tentative ? Qu’adviendra-t-il de leurs enfants (religion, héritage) ? Quelles règles s’appliqueront en cas de divorce ?

    Ayant franchi tous les obstacles, Khouloud Succariyeh et Nidal Darwiche ont finalement scellé leur union le 10 novembre 2012. Ils forment le premier couple à avoir eu un « mariage civil » au Liban. Le contrat de mariage est aujourd’hui aux mains de l’autorité consultative au ministère de l’Intérieur dans l’attente de le proclamer officiellement.
    Talal Husseini a expliqué que ce « mariage » a été scellé conformément à la décision 60 L.R. de 1936. Cette décision qui remonte au mandat français organise les communautés, les reconnaît et leur accorde des droits.

    #Liban
    #état-civil
    #communautés
    #religion
    #mariage_civil