• UK banks to check 70m bank accounts in search for illegal immigrants

    Exclusive: From January banks will be enrolled in Theresa May’s plans to create ‘hostile environment’ for illegal migrants

    Exclusive: From January banks will be enrolled in Theresa May’s plans to create ‘#hostile_environment’ for illegal migrants

    https://amp.theguardian.com/uk-news/2017/sep/21/uk-banks-to-check-70m-bank-accounts-in-search-for-illegal-immigrant
    #it_has_begun #régression #migrations #sans-papiers #UK #surveillance #Angleterre #collaboration #police #frontières #contrôles_frontaliers #politique_migratoire #environnement_hostile #persécution #harcèlement

    #frontières_mobiles? #mobile_borders

    Si d’autres personnes veulent bien m’aider avec des tags...

    cc @reka

  • #1983, Transition vers le futur
    http://www.radiopanik.org/emissions/pbg/1983-transition-vers-le-futur

    PBG explore méthodiquement l’année 1983 et ses remous culturels, politiques, ses naissances fameuses et ses morts tragiques.

    De la naissance de l’Interweb aux balbutiements de la house, du rap en développement aux germes du hardcore, du meilleur film de serial-killer à la disparition d’un héros tout français, rien ne vous échappera de cette année 1983...

    #PBG #DeFunès #Italo #Angst #Cybotron #PBG,DeFunès,Italo,1983,Angst,Cybotron
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/pbg/1983-transition-vers-le-futur_03974__1.mp3

  • Désolée pour Jean-Michel Deugd’histoire, le Grand Viking avait ses règles | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/151325/desole-cliches-grand-chef-viking-regles

    Non Alain, je ne me tairai pas. Cette même semaine, on a appris une autre découverte. (Désolée Alain.) Cette fois, ce sont les archéologues allemands qui ont étudié 83 tombes de la fin de l’Age de pierre et du début du l’Âge de bronze, (2.500 à 1.650 avant J.-C). Les analyses ont montré que ⅔ des femmes enterrées là venaient d’autres régions lointaines alors que tous les hommes étaient des sédentaires qui n’avaient jamais bougé (leur cul), et ce schéma se retrouve sur de nombreuses générations.

    En outre, les sépultures de ces femmes ne montrent aucune distinction avec les autres. Elles semblaient totalement intégrées à la communauté. Il existait donc une grande mobilité des femmes alors que jusque là on avait plutôt envisagé une mobilité de groupe qui expliquait un développement et une propagation géographique des innovations.

    Du coup, les chercheurs pensent que ce seraient les femmes qui auraient propagé les nouveautés techniques de l’époque (ce qui signifie qu’elles les maitrisaient.). Elles auraient joué un rôle culturel prépondérant. (J’aimerais rappeler un truc sur la Préhistoire. On sait tous que les hommes faisaient du feu et taillaient des silex. Des chercheurs ont fait des tests et en ce qui concerne l’habileté et la force physique, il n’y a aucune raison que les femmes n’aient pas également fait du feu et taillé des silex. Il est donc possible que ce soit les préjugés sexistes inhérents aux sociétés modernes qui aient façonné cette vision.)
    Une réalité plus complexe

    Vous allez me dire : « Ah bah oui, mais elles étaient mariées de force ces pauvres femmes, obligées de quitter leurs familles pour aller se faire violer par des étrangers. » Mais en fait, on n’en sait rien. Il y a deux ans, on a analysé la dépouille d’une jeune danoise de la même période. On a découvert qu’elle avait quitté sa région de naissance, fait 800 km, peut-être pour un mariage arrangé. Mais ensuite, elle a refait 800 km pour retourner quelques mois dans sa région natale, puis elle est repartie encore quelques mois. (Elle ne semblait pas très « captive ».)

    Il ne s’agit pas de nier une oppression des femmes, mais la réalité était sans doute plus compliquée que ce qu’on a cru et a dû varier selon les époques. (Rappelons aussi que le XIXe siècle qui a été celui du grand développement de l’archéologie a été catastrophique pour les femmes.) Regardons simplement ce qu’on a sous les yeux : des déplacements qu’on ne sait pas expliquer mais qui prouvent que les femmes bougeaient rapidement, sur de longues distances, pour des durées variables. Si on ne sait pas pourquoi, on a la preuve qu’elles parcouraient le vaste monde.

    #femmes #histoire #historicisation #préhistoire #féminisme #vikings

  • Le Crous de Rennes annule une expérimentation de « lits connectés » dans une cité universitaire
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/09/07/le-crous-de-rennes-annule-une-experimentation-de-lits-connectes-dans-une-cit

    Des étudiants surveillés jusque dans leur lit. Un article du quotidien Ouest-France, publié sur son site Internet et qui faisait la « une » du journal jeudi 6 septembre, rapportait une étrange expérimentation dans la résidence universitaire Maine 1, à Rennes. Une dizaine de lits escamotables de cette résidence, récemment rénovée, ont été équipés de capteurs électroniques afin d’analyser l’usure des lits et de planifier les travaux de maintenance.

    Conçu par une filiale de la PME vendéenne Espace Loggia, ce dispositif doit permettre d’effectuer des opérations de maintenance préventive et d’éviter les dégradations. Mais, comme le souligne Ouest-France, la présence de capteurs sur un lit suscite également de vives inquiétudes pour la vie privée des étudiants concernés, d’autant plus que, selon le quotidien, qui cite le patron de l’entreprise, les capteurs seraient capables de déterminer qu’un grand nombre de personnes est assis sur le lit, ou encore d’envoyer « en cas d’urgence » un SMS à un agent technique.

    Des propos démentis le lendemain par Espace Loggia, qui affirme ne jamais avoir dit que son outil permettait de faire cela – et qui assure que ses capteurs ne constituent pas un outil de surveillance. « L’objectif, c’est de faire de la maintenance à long terme de lits escamotables ; nous ne sommes pas Google, nous ne cherchons pas à savoir ce que font les étudiants », explique l’entreprise au Monde, qui ajoute par ailleurs que le programme de collecte des données n’a pas démarré, et que ces dernières seraient « anonymisées ».

    #IoT #surveillance #nous_ne_sommes_pas_Google !

    • Il y a eu « pire » dans le passé même pas si lointain aux Usa grande démocratie devant l’Eternel, Canada, Israel, Uk : https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201609281027963256-laboratoires-secrets-experiences-humains des orphelins au Canada servaient de cobayes aux laboratoires en toute impunité, ils étaient « prêté » par les responsables religieux de l’orphelinat : https://fr.sputniknews.com/opinion/201512151020295660-orphelins-duplessis Israel juste après la seconde guerre des enfants de déportés enlevé à leurs parents et des enfants de juifs yéménites « jugés » "noirs" également victimes des laboratoires ou instituts privés :https://www.letemps.ch/monde/2017/07/16/terribles-experimentations-jeune-israelien enfants sépharades considérés comme « inférieurs » disparus dans le même cadre : https://www.letemps.ch/monde/2016/06/23/enigme-enfants-juifs-sefarades-disparus Horrible quand on sait que les nazis faisaient des expérimentations ! Usa enfants cobayes pour la recherche sur le SIDA scandale : https://www.dailymotion.com/video/xzfcu9

    • Ces #capteurs mesurent trois points : l’usure des câbles, l’état des fixations murales et la présence de parties déformées. [...]
      À ceux qui se demandent pourquoi ce choix d’un lit qui flirte avec #1984, plutôt qu’une conception plus solide, Paul Malignac rétorque : « la confiance n’exclut pas le contrôle. On fait confiance aux ascenseurs ou aux avions, mais on est bien content que des vérifications soient faites ».

      https://www.nextinpact.com/news/105122-big-brother-dans-lits-connectes-detudiants-la-reponse-concepteur-

      #iot

    • Dormez tranquille braves étudiants.
      http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2017/09/dormez-crous-rennes.html

      Le problème réside dans la rhétorique utilisée pour se dédouaner de toute utilisation abusive à des fins de surveillance, rhétorique qui est, hélas, parfaitement caractéristique des arguments des tenants d’une surveillance et d’un fichage généralisé.

      Différents capteurs sont effectivement installés sur ces lits connectés, de fait des lits escamotables, bardés de plusieurs pièces techniques. « L’idée est de mieux anticiper d’éventuels dysfonctionnements avant même que la panne ne soit perceptible par l’utilisateur » veut tempérer le patron de cette PME (...)."

      Bingo. Détecter des dysfonctionnements avant qu’ils ne se produisent, ou avant même que l’utilisateur ne les observe ou ne les ressente, c’est justement ça le principal danger et la première caractéristique d’une société de surveillance. Car précisément cela justifie rétroactivement une surveillance globale, permanente, et entérine le constat selon lequel on ne fait pas une omelette de surveillance efficace sans casser des centaines de milliers d’oeufs de faux-positifs très problématiques. Ou pour le dire autrement, si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez pas à avoir peur d’être surveillés. Ben si justement.

      [...]

      Ce que l’on tente de nous faire accroire, c’est que le contrôle est le préalable causal hors lequel aucune confiance ne peut être établie. […] C’est d’ailleurs pour cela que l’on "donne" ou que l’on "accorde" sa confiance. Mais on ne "donne" pas un contrôle. Par nature et par essence le contrôle s’établit sur la base d’un désaccord supposé ou postulé. L’inverse donc de la confiance. *Choisir de contrôler c’est choisir de ne pas faire confiance.*

  • les pensées doubles de Caleb » Archives du Blog » Si nous étions en 1984
    http://calebirri.unblog.fr/2017/07/24/si-nous-etions-en-1984

    On s’enfermerait chez soi pour apprendre à nos enfants ce qu’il faut faire et comment, ce qui est bien ou pas. En regardant le télécran – notre smartphone. Il nous dirait que nous sommes heureux, et que tout va aller mieux. Il suffirait de regarder comment dans le « monde libre » des gens avaient une vie merveilleuse, et comment ailleurs on vivait dans la barbarie. On regarderait des émissions dans lesquelles on peut cracher sa haine, seuls ou en groupe, pendant bien plus que deux minutes.

    #1984 #la_liberté_c'est_l'esclavage

  • Bundestag gibt Staatstrojaner für die alltägliche Strafverfolgung frei | heise online
    https://www.heise.de/newsticker/meldung/Bundestag-gibt-Staatstrojaner-fuer-die-alltaegliche-Strafverfolgung-frei-37535

    Die Polizei darf künftig offiziell Internet-Telefonate und Messenger-Kommunikation bei Verdacht auf eine Vielzahl von Delikten überwachen sowie heimliche Online-Durchsuchungen durchführen. Ein Entwurf dazu hat das Parlament passiert.

    Strafverfolger dürfen künftig in zahlreichen Fällen verschlüsselte Internet-Telefonate und Chats über Messenger wie WhatsApp, Signal, Telegram oder Threema rechtlich abgesichert überwachen. In einem intransparenten Eilverfahren hat der Bundestag dazu am Donnerstag mit der Mehrheit der großen Koalition einen Gesetzentwurf verabschiedet. Zudem erhält die Polizei die Befugnis, beim Verdacht auf „besonders schwere Straftaten“ heimlich komplette IT-Systeme wie Computer oder Smartphones auszuspähen. Dafür ist es nötig, die Geräte der Betroffenen mit Schadsoftware in Form sogenannter Staatstrojaner zu infizieren. Damit wird die IT-Sicherheit laut Experten allgemein untergraben.

    #1984

  • BiTS - Big Data (mais pas que)

    A l’heure où des groupes privés utilisent le big data avec une acuité redoutable pour des résultats qui bouleversent l’ordre du monde, qu’en est-il des dystopies autrefois annoncées par la S.F. ? N’a-t-elle rien vu venir ou ne l’a-t-on pas suffisamment écoutée ?

    https://www.youtube.com/watch?v=6wSC8oAFjRM

    #ARTE #BiTS
    #Black_Mirror
    #Mr._Robot
    #1984
    #Hannes_Grassegger
    #Cambridge_Analytica https://cambridgeanalytica.org

  • #echoes : Space and Time
    http://www.radiopanik.org/emissions/echoes/echoes-space-and-time-3

    Intro : Funky 4+1 – That’s the joint

    //Lancement émission

    Kurtis Blow – The breaks Blondie – Rapture Grandmaster Flash and the furious five – The message James Brown – Cold Sweat > Ray Charles – I got a woman Chubby Checker – Let’s twist again Golden Quartet – Preacher and the bear Sugarhill Gang - Rapper’s delight Afrika Bambataa – Planet Rock Run-DMC – It’s tricky Beastie boys – Hey Ladies LL Cool J – I can’t be without my radio De La Soul – Ring Ring Ring Erick B And Rakim – Paid in Full A tribe called quest – Can I kick it?

    #1980s #contre-culture #Origines #NYC #Hip-Hop
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/echoes/echoes-space-and-time-3_03443__1.mp3

  • Life in the People’s Republic of WeChat - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2016-06-09/life-in-the-people-s-republic-of-wechat

    More than 760 million people use it regularly worldwide; it’s basically how people in China communicate now. It’s actually a lot of trouble not to use WeChat when you’re there, and socially weird, like refusing to wear shoes.

    In China, 90 percent of internet users connect online through a mobile device, and those people on average spend more than a third of their internet time in WeChat. It’s fundamentally a messaging app, but it also serves many of the functions of PayPal, Yelp, Facebook, Uber, Amazon, Expedia, Slack, Spotify, Tinder, and more. People use WeChat to pay rent, locate parking, invest, make a doctor’s appointment, find a one-night stand, donate to charity. The police in Shenzhen pay rewards through WeChat to people who rat out traffic violators—through WeChat.

    On the train, I notice a woman moving methodically down the car, stopping to talk to the other passengers. Is she begging? Testifying? Only when she stops before the woman next to me do I get it: She’s asking for QR scans, trying to get followers for a WeChat official account.

    #wechat #Tencent #messagerie

  • Dystopien und Gegenwart: Club der Visionäre - Magazin - Welt - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/weltspiegel/sonntag/dystopien-und-gegenwart-club-der-visionaere/19408674.html

    Nachdem Trumps Beraterin Kellyanne Conway die offensichtlichen Unwahrheiten ihres Chefs kurzerhand zu „alternativen Fakten“ erklärt hatte, schnellten die Verkäufe von George Orwells Buch „1984“ in die Höhe. Denn die 1949 erschienene düstere Zukunftsvision, in der die Partei des „Großen Bruders“ mittels „Neusprech“ und „Doppeldenk“ die Geschichte fälscht, liefert immer noch überzeugende Erklärungen für solche Kommunikationsstrategien. „Wer die Vergangenheit kontrolliert, kontrolliert die Zukunft“, schreibt Orwell.

    Was wir aus den Klassikern der dystopischen Literatur wie „Wir“, „Der Report der Magd“ oder „Das Orakel vom Berge“, das derzeit erfolgreich unter dem Original-Titel „The Man in the High Castle“ als TV-Serie läuft, über die Gegenwart lernen können, haben wir in unserem großen Überblick zusammengetragen.

    Der Dystopievergleich zum Download:
    http://www.tagesspiegel.de/downloads/19416100/1/tsp_04-vp_sonntag-sonntag_sonntag3r_19_02_17.pdf

    #littérature #1984

  • Dans le rétro du #FN : #1988, ou la tentative de « vendre » la candidature Le Pen
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110217/dans-le-retro-du-fn-1988-ou-la-tentative-de-vendre-la-candidature-le-pen

    © Document de Valérie Igounet L’historienne Valérie Igounet revient, pour notre édition spéciale « #Front_national : l’œil des chercheurs », sur la construction de ce parti, né en 1972 aux marges de l’extrême droite, et sur la façon dont il s’est forgé, au gré des scrutins présidentiels, un destin qualifié d’incontournable pour le second tour de la présidentielle de 2017. Deuxième volet : la présidentielle de 1988.

    #France #élection_présidentielle #Jean-Marie_Le_Pen

  • The data that turned the world Upside Down

    http://motherboard.vice.com/read/big-data-cambridge-analytica-brexit-trump

    Psychologist Michal Kosinski developed a method to analyze people in minute detail based on their Facebook activity. Did a similar tool help propel Donald Trump to victory? Two reporters from Zurich-based Das Magazin (where an earlier version of this story appeared in December in German) went data-gathering.

    On the same day, a then little-known British company based in London sent out a press release: “We are thrilled that our revolutionary approach to data-driven communication has played such an integral part in President-elect Trump’s extraordinary win,” Alexander James Ashburner Nix was quoted as saying. Nix is British, 41 years old, and CEO of #Cambridge_Analytica

    His company wasn’t just integral to Trump’s online campaign, but to the UK’s Brexit campaign as well.

    What Kosinski did not know at the time: SCL is the parent of a group of companies. Who exactly owns SCL and its diverse branches is unclear, thanks to a convoluted corporate structure, the type seen in the UK Companies House, the Panama Papers, and the Delaware company registry. Some of the SCL offshoots have been involved in elections from Ukraine to Nigeria, helped the Nepalese monarch against the rebels, whereas others have developed methods to influence Eastern European and Afghan citizens for NATO. And, in 2013, SCL spun off a new company to participate in US elections: Cambridge Analytica.

    “Pretty much every message that Trump put out was data-driven,” Alexander Nix remembers.

    Our smartphone, Kosinski concluded, is a vast psychological questionnaire that we are constantly filling out, both consciously and unconsciously.

    Macron tenterait-il le même genre d’approche ? Qui d’autre encore ?

    #Trump #big_data #Psychometrics #psychologie #manipulation #Strategic_Communication_Laboratories

    • Pour Macron :
      http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-politique/20161116.RUE3756/comment-emmanuel-macron-a-fait-son-diagnostic.html

      La démarche a l’air plus proche de celle de l’équipe Obama. La boite derrière :
      https://www.liegeymullerpons.fr (Liegey Muller Pons est la première startup de stratégie électorale en Europe — WTF ?)

      Voir aussi https://seenthis.net/messages/120960 (2013)

      Je ne sais pas bien quoi penser de tout ça. Je trouve les présupposés « théoriques » de Kosinski assez « faibles » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_des_Big_Five_(psychologie) ), mais ça doit être suffisant pour être opératoire — vu les volumes de données brassées : une étude de pyscho classique, c’est péniblement une centaine de sujets... là ce sont des millions...

      On dirait un mélange entre la société du spectacle et le projet CyberSyn...

    • To him, (Kosinski, ce chercheur tout à fait neutre, sans préjugé) the internet had always seemed like a gift from heaven. What he really wanted was to give something back, to share. Data can be copied, so why shouldn’t everyone benefit from it?

      « Aleksandr Kogan (qui, pour le compte d’une boîte visant à influencer les votes lors d’élection divers, SCL Compagny, a profité de l’idiotie spectaculaire de Kosinski) then moved to Singapore, married, and changed his name to Dr. Spectre. »
      Non mais, sérieux ! C’est quoi cette histoire !

      Nix finishes his lecture at the Concordia Summit by stating that traditional blanket advertising is dead. “My children will certainly never, ever understand this concept of mass communication.”

      But to what extent did psychometric methods influence the outcome of the election? When asked, Cambridge Analytica was unwilling to provide any proof of the effectiveness of its campaign. And it is quite possible that the question is impossible to answer.

      Another big winner is Cambridge Analytica. Its board member Steve Bannon, former executive chair of the right-wing online newspaper Breitbart News, has been appointed as Donald Trump’s senior counselor and chief strategist.

      The world has been turned upside down. Great Britain is leaving the EU, Donald Trump is president of the United States of America. And in Stanford, Kosinski, who wanted to warn against the danger of using psychological targeting in a political setting, is once again receiving accusatory emails. “No,” says Kosinski, quietly and shaking his head. “This is not my fault. I did not build the bomb. I only showed that it exists.”

      Quel grand esprit !

      Cette histoire me ramène à un docu de David Curtis, de la BBC qui rappelait l’usage intensif d’une méthode de classification de psychologie cognitive lors de l’élection de Reagan. Il s’agit du quatrième épisode de la série « The century of the Self » (autour de l’influence de Freud sur Bernays et, plus généralement sur l’usage de la psychologie par les politiques dans la seconde moitié du XXè s.), intitulé « Eight People Sipping Wine in Kettering »
      http://www.dailymotion.com/video/x17b3nc_the-century-of-the-self-eight-people-sipping-wine-in-kettering-

      (je précise que l’étrange David Curtis se définit comme un libertarien)

    • Un commentaire de la chercheuse qui a collaboré avec Kosinski à l’élaboration de la méthode :

      The need to control psychological targeting - Das Magazin
      https://www.dasmagazin.ch/2016/12/22/need-control-psychological-targeting

      Texte intégral de l’original. La version anglaise est complémentée par un paragraphe écrit par Cambridge Analytica qui dément toute manipulation des électeurs démocrates. A mourir de rire.

      Ich habe nur gezeigt, dass es die Bombe gibt - Das Magazin
      https://www.dasmagazin.ch/2016/12/03/ich-habe-nur-gezeigt-dass-es-die-bombe-gibt

      Von Hannes Grassegger und Mikael Krogerus

      Das Magazin N°48 – 3. Dezember 2016

      Am 9. November gegen 8.30 Uhr erwacht Michal Kosinski in Zürich im Hotel Sunnehus. Der 34-jährige Forscher ist für einen Vortrag am Risikocenter der ETH angereist, zu einer Tagung über die Gefahren von Big Data und des sogenannten digitalen Umsturzes. Solche Vorträge hält Kosinski ständig, überall auf der Welt. Er ist ein führender Experte für Psychometrik, einen datengetriebenen Nebenzweig der Psychologie. Als er an diesem Morgen den Fernseher einschaltet, sieht er, dass die Bombe geplatzt ist: Entgegen den Hochrechnungen aller führenden Statistiker ist Donald J. Trump gewählt worden.

      Lange betrachtet Kosinski Trumps Jubelfeier und die Wahlergebnisse der einzelnen Bundesstaaten. Er ahnt, dass das Ergebnis etwas mit seiner Forschung zu tun haben könnte. Dann atmet er tief durch und schaltet den Fernseher aus.

      Am gleichen Tag versendet eine bis dahin kaum bekannte britische Firma mit Sitz in London eine Pressemitteilung: «Wir sind begeistert, dass unser revolutionärer Ansatz der datengetriebenen Kommunikation einen derart grundlegenden Beitrag zum Sieg für Donald Trump leistet», wird ein Alexander James Ashburner Nix zitiert. Nix ist Brite, 41 Jahre alt und CEO von Cambridge Analytica. Er tritt stets im Massanzug und mit Designerbrille auf, die leicht gewellten blonden Haare nach hinten gekämmt.

      Der nachdenkliche Kosinski, der gestriegelte Nix, der breit grinsende Trump – einer hat den digitalen Umsturz ermöglicht, einer hat ihn vollführt, einer davon profitiert.

      Wie gefährlich ist Big Data?

      Jeder, der nicht die letzten fünf Jahre auf dem Mond gelebt hat, kennt den Begriff «Big Data». Big Data bedeutet auch, dass alles, was wir treiben, ob im Netz oder ausserhalb, digitale Spuren hinterlässt. Jeder Einkauf mit der Karte, jede Google-Anfrage, jede Bewegung mit dem Handy in der Tasche, jeder Like wird gespeichert. Besonders jeder Like. Lange war nicht ganz klar, wozu diese Daten gut sein sollen – ausser dass in unserem Facebook-Feed Blutdrucksenker beworben werden, weil wir grad «Blutdruck senken» gegoogelt haben. Unklar war auch, ob Big Data eine grosse Gefahr oder ein grosser Gewinn für die Menschheit ist. Seit dem 9. November kennen wir die Antwort. Denn hinter Trumps Onlinewahlkampf und auch hinter der Brexit-Kampagne steckt ein und dieselbe Big-Data-Firma: Cambridge Analytica mit ihrem CEO Alexander Nix. Wer den Ausgang der Wahl verstehen will – und was auf Europa in den nächsten Monaten zukommen könnte –, muss mit einem merkwürdigen Vorfall an der britischen Universität Cambridge im Jahr 2014 beginnen. Und zwar an Kosinskis Department für Psychometrik.

      Psychometrie, manchmal auch Psychografie genannt, ist der wissenschaftliche Versuch, die Persönlichkeit eines Menschen zu vermessen. In der modernen Psychologie ist dafür die sogenannte Ocean-Methode zum Standard geworden. Zwei Psychologen war in den 1980ern der Nachweis gelungen, dass jeder Charakterzug eines Menschen sich anhand von fünf Persönlichkeitsdimensionen messen lässt, den Big Five: Offenheit (Wie aufgeschlossen sind Sie gegenüber Neuem?), Gewissenhaftigkeit (Wie perfektionistisch sind Sie?), Extraversion (Wie gesellig sind Sie?), Verträglichkeit (Wie rücksichtsvoll und kooperativ sind Sie?) und Neurotizismus (Sind Sie leicht verletzlich?). Anhand dieser Dimensionen kann man relativ genau sagen, mit was für einem Menschen wir es zu tun haben, also welche Bedürfnisse und Ängste er hat, und aber auch, wie er sich tendenziell verhalten wird. Das Problem aber war lange Zeit die Datenbeschaffung, denn zur Bestimmung musste man einen komplizierten, sehr persönlichen Fragebogen ausfüllen. Dann kam das Internet. Und Facebook. Und Kosinski.

      Für den Warschauer Studenten Michal Kosinski begann ein neues Leben, als er 2008 an der ehrwürdigen Cambridge University in England aufgenommen wurde: am Zentrum für Psychometrie, im Cavendish Laboratory, dem ersten Psychometrie-Labor überhaupt. Mit einem Studienkollegen stellte Kosinski eine kleine App ins damals noch überschaubare Facebook: Auf MyPersonality, so hiess die Applikation, konnte man eine Handvoll psychologischer Fragen aus dem Ocean-Fragebogen ausfüllen («Lassen Sie sich bei Stress leicht aus der Ruhe bringen?» – «Neigen Sie dazu, andere zu kritisieren?»). Als Auswertung erhielt man sein «Persönlichkeitsprofil» – eigene Ocean-Werte –, und die Forscher bekamen die wertvollen persönlichen Daten. Statt, wie erwartet, ein paar Dutzend Studienfreunde hatten schnell Hunderte, Tausende, bald Millionen ihre innersten Überzeugungen verraten. Plötzlich verfügten die beiden Doktoranden über den grössten jemals erhobenen psychologischen Datensatz.

      Das Verfahren, das Kosinski mit seinen Kollegen über die nächsten Jahre entwickelt, ist eigentlich recht einfach. Zuerst legt man Testpersonen einen Fragebogen vor. Das ist das Onlinequiz. Aus ihren Antworten kalkulieren die Psychologen die persönlichen Ocean-Werte der Befragten. Damit gleicht Kosinskis Team dann alle möglichen anderen Onlinedaten der Testpersonen ab: was sie auf Facebook gelikt, geshared oder gepostet haben, welches Geschlecht, Alter, welchen Wohnort sie angegeben haben. So bekommen die Forscher Zusammenhänge. Aus einfachen Onlineaktionen lassen sich verblüffend zuverlässige Schlüsse ziehen. Zum Beispiel sind Männer, die die Kosmetikmarke MAC liken, mit hoher Wahrscheinlichkeit schwul. Einer der besten Indikatoren für Heterosexualität ist das Liken von Wu-Tang Clan, einer New Yorker Hip-Hop-Gruppe. Lady-Gaga-Follower wiederum sind mit sehr hoher Wahrscheinlichkeit extrovertiert. Wer Philosophie likt, ist eher introvertiert.

      Kosinski und sein Team verfeinern die Modelle unablässig. 2012 erbringt Kosinski den Nachweis, dass man aus durchschnittlich 68 Facebook-Likes eines Users vorhersagen kann, welche Hautfarbe er hat (95-prozentige Treffsicherheit), ob er homosexuell ist (88-prozentige Wahrscheinlichkeit), ob Demokrat oder Republikaner (85 Prozent). Aber es geht noch weiter: Intelligenz, Religionszugehörigkeit, Alkohol-, Zigaretten- und Drogenkonsum lassen sich berechnen. Sogar, ob die Eltern einer Person bis zu deren 21. Lebensjahr zusammengeblieben sind oder nicht, lässt sich anhand der Daten ablesen. Wie gut ein Modell ist, zeigt sich daran, wie gut es vorhersagen kann, wie eine Testperson bestimmte Fragen beantworten wird. Kosinski geht wie im Rausch immer weiter: Bald kann sein Modell anhand von zehn Facebooks-Likes eine Person besser einschätzen als ein durchschnittlicher Arbeitskollege. 70 Likes reichen, um die Menschenkenntnis eines Freundes zu überbieten, 150 um die der Eltern, mit 300 Likes kann die Maschine das Verhalten einer Person eindeutiger vorhersagen als deren Partner. Und mit noch mehr Likes lässt sich sogar übertreffen, was Menschen von sich selber zu wissen glauben. Am Tag, als Kosinski diese Erkenntnisse publiziert, erhält er zwei Anrufe. Eine Klageandrohung und ein Stellenangebot. Beide von Facebook.

      Nur für Freunde sichtbar

      Facebook hat inzwischen die Unterscheidung zwischen öffentlichem und privatem Posten eingeführt. Im «privaten» Modus können nur die eigenen Freunde sehen, was man likt. Aber das bleibt kein Hindernis für Datensammler: Während Kosinski stets das Einverständnis der Facebook-User erfragt, verlangen viele Onlinequiz heute den Zugang zu privaten Daten als Vorbedingung für Persönlichkeitstests. (Wer keine grosse Sorge um die eigenen Daten hat und sich selbst anhand seiner Likes auf Facebook einschätzen lassen will, kann das auf Kosinskis Seite applymagicsauce.com machen und anschliessend seine Ergebnisse mit denen eines «klassischen» Ocean-Fragebogens vergleichen: discovermyprofile.com/personality.html.)

      Aber es geht nicht nur um die Likes auf Facebook: Kosinski und sein Team können inzwischen Menschen allein anhand des Porträtfotos den Ocean-Kriterien zuordnen. Oder anhand der Anzahl unserer Social-Media-Kontakte (ein guter Indikator für Extraversion). Aber wir verraten auch etwas über uns, wenn wir offline sind. Der Bewegungssensor zeigt zum Beispiel, wie schnell wir das Telefon bewegen oder wie weit wir reisen (korreliert mit emotionaler Instabilität). Das Smartphone, stellt Kosinski fest, ist ein gewaltiger psychologischer Fragebogen, den wir konstant bewusst und unbewusst ausfüllen. Vor allem aber, und das ist wichtig zu verstehen, funktioniert es auch umgekehrt: Man kann nicht nur aus Daten psychologische Profile erstellen, man kann auch umgekehrt nach bestimmten Profilen suchen – etwa: alle besorgten Familienväter, alle wütenden Introvertierten. Oder auch: alle unentschlossenen Demokraten. Was Kosinski genau genommen erfunden hat, ist eine Menschensuchmaschine.

      Immer deutlicher erkennt Kosinski das Potenzial – aber auch die Gefahr seiner Arbeit.

      Das Netz erschien ihm immer wie ein Geschenk des Himmels. Er will ja eigentlich zurückgeben, teilen, sharen. Daten sind kopierbar, sollen doch alle etwas davon haben. Es ist der Geist einer ganzen Generation, der Beginn eines neuen Zeitalters ohne die Grenzen der physischen Welt. Aber was passiert, fragt sich Kosinski, wenn jemand seine Menschensuchmaschine missbraucht, um Menschen zu manipulieren? Er beginnt, alle seine wissenschaftlichen Arbeiten mit Warnungen zu versehen. Mit seinen Methoden könnten «das Wohlergehen, die Freiheit oder sogar das Leben von Menschen bedroht» werden. Aber niemand scheint zu verstehen, was er meint.

      In dieser Zeit, Anfang 2014, tritt ein junger Assistenzprofessor namens Aleksandr Kogan an Kosinski heran. Er habe eine Anfrage eines Unternehmen, das sich für Kosinskis Methode interessiere. Die Facebook-Profile von zehn Millionen US-Nutzern sollen psychometrisch vermessen werden. Zu welchem Zweck, das könne er nicht sagen, es gebe strenge Geheimhaltungsauflagen. Kosinski will erst zusagen, es geht um sehr viel Geld für sein Institut, zögert dann aber. Schliesslich rückt Kogan mit dem Namen der Firma heraus: SCL – Strategic Communications Laboratories. Kosinski googelt die Firma: «Wir sind eine weltweit agierende Wahl-Management-Agentur», liest er auf der Unternehmenswebsite. SCL bieten Marketing auf Basis eines psycho-logischen Modells. Schwerpunkt: Wahlbeeinflussung. Wahlbeeinflussung? Verstört klickt sich Kosinski durch die Seiten. Was ist das für eine Firma? Und was haben diese Leute in den USA vor?

      Was Kosinski zu diesem Zeitpunkt nicht weiss: Hinter SCL verbirgt sich ein kompliziertes Firmenkonstrukt mit Ablegern in Steuerparadiesen – wie die Panama Papers und Wikileaks-Enthüllungen zeigen. Manche haben bei Umstürzen in Entwicklungsländern mitgewirkt, andere entwickelten für die Nato Methoden zur psychologischen Manipulation der Bevölkerung in Afghanistan. Und mittlerweile sind SCL auch die Mutterfirma von Cambridge Analytica, jener ominösen Big-Data-Bude, die für Trump und Brexit den Onlinewahlkampf organisierte.

      Kosinski weiss davon nichts, aber er ahnt Ungutes. «Die Sache begann zu stinken», erinnert er sich. Bei seinen Nachforschungen entdeckt er, dass Aleksandr Kogan heimlich eine Firma registriert hat, die mit SCL Geschäfte macht. Aus einem Dokument, das dem «Magazin» vorliegt, geht hervor, dass SCL Kosinskis Methode durch Kogan kennenlernte. Plötzlich dämmert Kosinski, dass Kogan sein Ocean-Modell kopiert oder nachgebaut haben könnte, um es der Wahlbeeinflussungsfirma zu verkaufen. Sofort bricht er den Kontakt zu ihm ab und informiert den Institutsleiter. Innerhalb der Universität entfacht sich ein komplizierter Konflikt. Das Institut sorgt sich um seinen Ruf. Aleksandr Kogan zieht erst einmal nach Singapur, heiratet und nennt sich fortan Dr. Spectre. Michal Kosinski wechselt an die Stanford University in den USA.

      Ein Jahr lang ist es ziemlich ruhig, dann, im November 2015, verkündet die radikalere der beiden Brexit-Kampagnen, «leave.eu», getragen von Nigel Farage, sie habe eine Big-Data-Firma beauftragt, ihren Wahlkampf online zu unterstützen: Cambridge Analytica. Kernkompetenz der Firma: neuartiges Politmarketing, sogenanntes Mikrotargeting – auf Basis des psychologischen Ocean-Modells. 

      Kosinski bekommt Mails, was er damit zu tun habe – bei den Stichworten Cambridge, Ocean und Analytics denken viele zuerst an ihn. Zum ersten Mal hört er von der Firma. Entsetzt schaut er auf die Website. Sein Albtraum ist wahr geworden: Seine Methodik wird im grossen Stil für politische Zwecke eingesetzt.

      Nach dem Brexit im Juli prasseln Beschimpfungen auf ihn ein: Schau nur, was du getan hast, schreiben Freunde und Bekannte. Überall muss Kosinski erklären, dass er mit dieser Firma nichts zu tun hat.

      Erst Brexit, dann Trump

      Zehn Monate später. Es ist der 19. September 2016, die US-Wahl rückt näher. Gitarrenriffs erfüllen den dunkelblauen Saal des New Yorker Grand Hyatt Hotels, Creedence Clearwater Revival: «Bad Moon Rising». Der Concordia Summit ist eine Art Weltwirtschaftsforum in Klein. Entscheidungsträger aus aller Welt sind eingeladen, unter den Gästen befindet sich auch Bundesrat Schneider-Ammann. «Bitte heissen Sie Alexander Nix, Chief Executive Officer von Cambridge Analytica, willkommen», verkündet eine sanfte Frauenstimme aus dem Off. Ein schlanker Mann im dunklen Anzug betritt die Bühnenmitte. Es herrscht gebannte Stille. Viele hier wissen: Das ist Trumps neuer Digital-Mann. «Bald werden Sie mich Mr. Brexit nennen», hatte Trump einige Wochen zuvor etwas kryptisch getwittert. Politikbeobachter hatten zwar auf die inhaltliche Ähnlichkeit zwischen Trumps Agenda und jener des rechten Brexit-Lagers verwiesen. Die wenigsten aber hatten den Zusammenhang mit Trumps kürzlichem Engagement einer weithin unbekannten Marketingfirma bemerkt: Cambridge Analytica.

      Trumps Digitalkampagne hatte davor mehr oder minder aus einer Person bestanden: Brad Parscale, einem Marketingunternehmer und gescheiterten Start-up-Gründer, der Trump für 1500 Dollar eine rudimentäre Website aufgebaut hatte. Der 70-jährige Trump ist kein Digitaltyp, auf seinem Arbeitstisch steht nicht einmal ein Computer. So etwas wie eine E-Mail von Trump gibt es nicht, hat seine persönliche Assistentin einmal verraten. Sie selber habe ihn zum Smartphone überredet – von dem aus er seither unkontrolliert twittert.

      Hillary Clinton hingegen verliess sich auf das Erbe des ersten Social-Media-Präsidenten, Barack Obama. Sie hatte die Adresslisten der Demokratischen Partei, sammelte Millionen über das Netz, bekam Unterstützung von Google und Dreamworks. Als im Juni 2016 bekannt wurde, dass Trump Cambridge Analytica angeheuert hatte, rümpfte man in Washington die Nase. Ausländische Gecken in Massanzügen, die Land und Leute nicht verstehen? Seriously?

      «Es ist mein Privileg, vor Ihnen, verehrte Zuhörer, über die Macht von Big Data und der Psychografie im Wahlkampf zu sprechen.» Hinter Alexander Nix erscheint das Logo von Cambridge Analytica – ein Gehirn, zusammengesetzt aus ein paar Netzwerkknoten, wie eine Landkarte. «Vor ein paar Monaten war Cruz noch einer der weniger beliebten Kandidaten», sagt der blonde Mann mit diesem britischen Zungenschlag, der Amerikanern dasselbe Gefühl einjagt wie vielen Schweizern Hochdeutsch, «nur 40 Prozent der Wähler kannten seinen Namen.» Alle im Saal haben den Blitzaufstieg des konservativen Senators Cruz mitbekommen. Es war einer der seltsamsten Momente des Wahlkampfes. Der letzte grosse innerparteiliche Gegner Trumps, der aus dem Nichts gekommen war. «Wie also hat er das geschafft?», fährt Nix fort. Ende 2014 war Cambridge Analytica in den US-Wahlkampf eingestiegen, zunächst als Berater des Republikaners Ted Cruz, finanziert vom verschwiegenen US-Softwaremilliardär Robert Mercer. Bisher, so Nix, seien Wahlkampagnen nach demografischen Konzepten geführt worden, «eine lächerliche Idee, wenn Sie drüber nachdenken: Alle Frauen erhalten die gleiche Nachricht, bloss weil sie das gleiche Geschlecht haben – oder alle Afroamerikaner, wegen ihrer Rasse?» So dilettantisch arbeitet das Kampagnenteam von Hillary Clinton, das braucht Nix hier gar nicht zu erwähnen, es unterteilt die Bevölkerung in vermeintlich homogene Gruppen – genauso wie all die Meinungsforschungsinstitute es taten, die Clinton bis zuletzt als Gewinnerin sahen.

      Stattdessen klickt Nix weiter zur nächsten Folie: fünf verschiedene Gesichter, jedes Gesicht entspricht einem Persönlichkeitsprofil. Es ist das Ocean-Modell. «Wir bei Cambridge Analytica», sagt Nix, «haben ein Modell entwickelt, das die Persönlichkeit jedes Erwachsenen in den USA berechnen kann.» Jetzt ist es absolut still im Saal. Der Erfolg des Marketings von Cambridge Analytica beruhe auf der Kombination dreier Elemente: psychologische Verhaltensanalyse nach dem Ocean-Modell, Big-Data-Auswertung und Ad-Targeting. Ad-Targeting, das ist personalisierte Werbung, also Werbung, die sich möglichst genau an den Charakter eines einzelnen Konsumenten anpasst.

      Nix erklärt freimütig, wie seine Firma das macht (der Vortrag ist auf Youtube frei einsehbar). Aus allen möglichen Quellen kauft Cambridge Analytica persönliche Daten: Grundbucheinträge, Bonuskarten, Wählerverzeichnisse, Clubmitgliedschaften, Zeitschriftenabonnements, medizinische Daten. Nix zeigt die Logos global tätiger Datenhändler wie Acxiom und Experian – in den USA sind quasi alle persönlichen Daten käuflich zu erwerben. Wenn man wissen will, wo zum Beispiel jüdische Frauen wohnen, kann man diese Informationen einfach kaufen. Inklusive Telefonnummern. Nun kreuzt Cambridge Analytica diese Zahlenpakete mit Wählerlisten der Republikanischen Partei und Onlinedaten wie Facebook-Likes – dann errechnet man das Ocean-Persönlichkeitsprofil: Aus digitalen Fussabdrücken werden plötzlich reale Menschen mit Ängsten, Bedürfnissen, Interessen – und mit einer Wohnadresse.

      Das Vorgehen ist identisch mit den Modellen, die Michal Kosinski entwickelt hatte. Auch Cambridge Analytica verwendet IQ-Quiz und andere kleine Ocean-Test-Apps, um an die aussagekräftigen Facebook-Likes von Usern zu gelangen. Und Cambridge Analytica macht genau das, wovor Kosinski gewarnt hatte: «Wir haben Psychogramme von allen erwachsenen US Bürgern – 220 Millionen Menschen», Nix öffnet den Screenshot, «so sehen unsere Kontrollzentren aus. Lassen Sie mich zeigen, was wir damit tun.» Ein digitales Cockpit erscheint. Links Diagramme, rechts eine Karte von Iowa, wo Cruz überraschend viele Stimmen im Vorwahlkampf gesammelt hatte. Darauf Hunderttausende kleiner Punkte, rot und blau. Nix grenzt die Kriterien ein: Republikaner – die blauen Punkte verschwinden; «noch nicht überzeugt» – wieder verschwinden Punkte; «männlich» und so weiter. Am Schluss erscheint ein einzelner Name, darunter Alter, Adresse, Interessen, politische Neigung. Wie bearbeitet Cambridge Analytica nun eine solche Person mit politischen Botschaften?

      In einer anderen Präsentation zeigt Nix am Beispiel des Waffengesetzes zwei Versionen, wie man psychografisch durchleuchtete Wähler ansprechen kann: «Für einen ängstlichen Menschen mit hohen Neurotizismus-Werten verkaufen wir die Waffe als Versicherung. Sehen Sie links das Bild dazu: die Hand eines Einbrechers, die eine Scheibe einschlägt.» Die rechte Seite zeigt einen Mann und ein Kind im Sonnenuntergang, beide mit Flinten in einem Feld, offensichtlich bei der Entenjagd: «Das ist für konservative Typen mit hoher Extraversion.»

      Wie man Clinton-Wähler von der Urne fernhält

      Trumps auffällige Widersprüche, seine oft kritisierte Haltungslosigkeit und die daraus resultierende ungeheure Menge an unterschiedlichen Botschaften entpuppen sich plötzlich als sein grosser Vorteil: Jedem Wähler seine Botschaft. «Trump agiert wie ein perfekt opportunistischer Algorithmus, der sich nur nach Publikumsreaktionen richtet», notiert bereits im August die Mathematikerin Cathy O’Neil. Am Tag der dritten Präsidentschaftsdebatte zwischen Trump und Clinton versendet Trumps Team 175 000 verschiedene Variationen seiner Argumente, vor allem via Facebook. Die Botschaften unterscheiden sich meist nur in mikroskopischen Details, um den Empfängern psychologisch optimal zu entsprechen: verschiedene Titel, Farben, Untertitel, mit Foto oder mit Video. Die Feinkörnigkeit der Anpassung geht hinunter bis zu Kleinstgruppen, erklärt Nix im Gespräch mit «Das Magazin». «Wir können Dörfer oder Häuserblocks gezielt erreichen. Sogar Einzelpersonen.» In Miamis Stadtteil Little Haiti versorgte Cambridge Analytica Einwohner mit Nachrichten über das Versagen der Clinton-Stiftung nach dem Erdbeben in Haiti – um sie davon abzuhalten, Clinton zu wählen. Das ist eines der Ziele: potenzielle Clinton-Wähler – hierzu gehören zweifelnde Linke, Afroamerikaner, junge Frauen – von der Urne fernzuhalten, ihre Wahl zu «unterdrücken», wie ein Trump-Mitarbeiter erzählt. In sogenannten dark posts, das sind gekaufte Facebook-Inserate in der Timeline, die nur User mit passendem Profil sehen können, werden zum Beispiel Afroamerikanern Videos zugespielt, in denen Hillary Clinton schwarze Männer als Raubtiere bezeichnet.

      «Meine Kinder», beendet Nix seinen Vortrag am Concordia Summit, «werden sich so etwas wie ein Werbeplakat mit der gleichen Nachricht für alle, ja das ganze Konzept eines Massenmediums, nicht mehr erklären können. Ich bedanke mich für Ihre Aufmerksamkeit und kann Ihnen sagen, dass wir mittlerweile für einen der beiden verbliebenen Kandidaten arbeiten.» Dann verlässt er die Bühne.

      Wie gezielt die amerikanische Bevölkerung bereits in diesem Moment von Trumps digitalen Truppen massiert wird, ist nicht erkennbar – weil sie selten breit im Mainstream-TV attackieren, sondern meist personalisiert auf Social Media oder im Digitalfernsehen. Und während sich das Clinton-Team auf Basis demografischer Hochrechnungen in Sicherheit wiegt, entsteht in San Antonio im Sitz der Trump-Digitalkampagne ein «zweites Hauptquartier», wie Bloomberg-Journalist Sasha Issenberg nach einem Besuch überrascht notiert. Das Cambridge-Analytica-Team, angeblich nur ein Dutzend Leute, hatte im Juli von Trump etwa 100 000 Dollar erhalten, im August bereits 250 000 Dollar, fünf Millionen im September. Insgesamt, so sagt Nix, habe man etwa 15 Millionen Dollar eingenommen.

      Und die Massnahmen der Firma sind radikal: Ab Juli 2016 wird für Trump-Wahlhelfer eine App bereitgestellt, mit der sie erkennen können, welche politische Einstellung und welchen Persönlichkeitstyp die Bewohner eines Hauses haben. Wenn Trumps Leute an der Tür klingeln, dann nur bei jenen, die die App als empfänglich für seine Botschaften einstuft. Die Wahlhelfer haben auf den Persönlichkeitstyp des Bewohners angepasste Gesprächsleitfaden bereit. Die Reaktion wiederum geben die Wahlhelfer in die App ein – und die neuen Daten fliessen zurück in den Kontrollraum von Cambridge Analytica.

      Die Firma unterteilt die US-Bevölkerung in 32 Persönlichkeitstypen, man konzentriert sich nur auf 17 Staaten. Und wie Kosinski festgestellt hatte, dass Männer, die MAC Cosmetic liken, sehr wahrscheinlich schwul sind, fand Cambridge Analytica heraus, dass eine Vorliebe für US-gefertigte Autos das beste Anzeichen für mögliche Trump-Wähler ist. Unter anderem solche Erkenntnisse zeigen nun Trump, welche Botschaften ziehen und wo genau am besten. Die Entscheidung, dass er sich in den letzten Wochen auf Michigan und Wisconsin konzentriert, geschieht auf Basis einer Datenauswertung. Der Kandidat wird zum Umsetzungsinstrument eines Modells.

      Was macht Cambridge Analytica in Europa?

      Aber wie gross war der Einfluss der psychometrischen Methoden auf den Ausgang der Wahl? Cambridge Analytica will auf Anfrage keine Belege für die Wirksamkeit der Kampagne liefern. Und es ist gut möglich, dass die Frage nicht zu beantworten ist. Und doch gibt es Anhaltspunkte: Da ist die Tatsache, dass Ted Cruz dank der Hilfe von Cambridge Analytica aus dem Nichts zum schärfsten Konkurrenten Trumps in den Primaries aufstieg. Da ist die Zunahme der ländlichen Wählerschaft. Da ist der Rückgang der Stimmenabgabe durch Afroamerikaner. Auch der Umstand, dass Trump so wenig Geld ausgab, könnte sich mit der Effektivität persönlichkeitsbasierter Werbung erklären. Und auch, dass er drei Viertel seines Marketingbudgets in den Digitalbereich steckte. Facebook erwies sich als die ultimative Waffe und der beste Wahlhelfer, wie ein Trump-Mitarbeiter twitterte. Das dürfte beispielsweise in Deutschland der AfD gefallen, die mehr Facebook-Freunde hat als CDU und SPD zusammen.

      Es ist also keineswegs so, wie oft behauptet wird, dass die Statistiker diese Wahl verloren haben, weil sie mit ihren Polls so danebenlagen. Das Gegenteil ist richtig: Die Statistiker haben die Wahl gewonnen. Aber nur jene mit der neuen Methode. Es ist ein Treppenwitz der Geschichte, dass Trump oft über die Wissenschaft schimpfte, aber wohl dank ihr die Wahl gewonnen hat.

      Ein anderer grosser Gewinner heisst Cambridge Analytica. Ihr Vorstandsmitglied Steve Bannon, Herausgeber der ultrarechten Onlinezeitung «Breitbart News», ist gerade zu Donald Trumps Chefstrategen ernannt worden. Marion Maréchal-Le Pen, aufstrebende Front-National-Aktivistin und Nichte der Präsidentschaftskandidatin*, twitterte bereits, dass sie seine Einladung zur Zusammenarbeit annehme, und auf einem internen Firmenvideo steht über dem Mitschnitt einer Besprechung «Italy». Alexander Nix bestätigt, dass er auf Kundenakquise sei, weltweit. Es gebe Anfragen aus der Schweiz und Deutschland.

      All das hat Kosinski von seinem Büro in Stanford aus beobachtet. Nach der US-Wahl steht die Universität kopf. Kosinski antwortet auf die Entwicklungen mit der schärfsten Waffe, die einem Forscher zur Verfügung steht: mit einer wissenschaftlichen Analyse. Zusammen mit seiner Forscherkollegin Sandra Matz hat er eine Reihe von Tests durchgeführt, die bald veröffentlicht werden. Erste Ergebnisse, die dem «Magazin» vorliegen, sind beunruhigend: Psychologisches Targeting, wie Cambridge Analytica es verwendete, steigert die Clickraten von Facebook-Anzeigen um über 60Prozent. Die sogenannte Conversion-Rate, also wie stark Leute – nachdem sie die persönlich zugeschnittene Werbung gesehen haben – auch danach handeln, also einen Kauf tätigen oder eben wählen gehen, steigerte sich um unfassbare 1400 Prozent**.

      Die Welt hat sich gedreht. Die Briten verlassen die EU, in Amerika regiert Donald Trump. Begonnen hat alles mit einem Mann, der eigentlich vor der Gefahr warnen wollte. Bei dem jetzt wieder diese Mails eintreffen, die ihn anklagen. «Nein», sagt Kosinski leise und schüttelt den Kopf, «das hier ist nicht meine Schuld. Ich habe die Bombe nicht gebaut. Ich habe nur gezeigt, dass es sie gibt.» 

      Mitarbeit: Paul-Olivier Dehaye; www.personaldata.io
      Die Fotografin Lauren Bamford lebt in Melbourne und Sydney

      *Am Samstag den 3. Dezember wurde nach einem Leserhinweis diese Stelle verdeutlicht, damit es nicht zu einer Verwechslung mit Marine Le Pen kommt.

      **Die genannte Studie bezieht sich auf eine Vergleichsreihe: Ein Konsum-Produkt wurde online beworben. Verglichen wurde die Reaktion auf zwei unterschiedliche Ansprachen: Eine genau auf den Charakter des Konsumenten angepasste Werbung mit einer dem Charakter widersprechenden Werbung. Die Steigerung der Conversionrate liegt bei genau angepasster Werbung bei 1’400 Prozent gegenüber dem Charakter widersprechender Werbung.

      #surveillance #monopoles #1984

    • Même si oui, il y a sûrement (forcément) eu des manipulations (et pas que du côté républicains, probablement), pourquoi est-ce qu’on s’échinerait à trouver une explication « technique » de ce genre alors que dès les résultats on a vu que la quantité de votes républicains était sensiblement similaire aux précédentes élections ?

      Après, les manipulations peuvent aussi avoir fait baisser les votes démocrates sans avoir fait augmenter les votes républicains… mais bon… l’incroyable impopularité d’Hillary a quand même dû pas mal jouer. Et il n’empêche qu’au final il n’y a pas spécialement plus de votes républicains qu’avant.

    • @rastapopoulos On pourrait prèsque appeler anecdotique le côté manipulation.

      Je trouve beaucoup plus intéressante la déscription de du changement de paradigme en ce qui concerne les voies de communication et la révélation des méthodes big data qui d’habitude restent opaques et incompréhensbibles pour le commun des mortels.

      Si je comprends bien l’article les fausses estimations du résultat des élections par les grandes agences sont duês en partie à la négligeance complète des voies et méthodes de communication choisies par l’équipe Trump. On abandonne la réflexion sur un type aux humeurs et opinions aléatoires pour découvrir un pro de la com qui est complètement data driven .

    • cette histoire est fortement contestée

      The Truth About The Trump Data Team That People Are Freaking Out About - BuzzFeed News
      https://www.buzzfeed.com/kendalltaggart/the-truth-about-the-trump-data-team-that-people-are-freaking

      interviews with 13 former employees, campaign staffers, and executives at other Republican consulting firms who have seen Cambridge Analytica’s work suggest that its psychological approach was not actually used by the Trump campaign and, furthermore, the company has never provided evidence that it even works. Rather than a sinister breakthrough in political technology, the Cambridge Analytica story appears to be part of the traditional contest among consultants on a winning political campaign to get their share of credit — and win future clients.

    • #merci @fil #snake_oil

      ... pourtant c’est inquiétant ..

      A Data Team Tied To Trump’s Campaign Has A Pretty Unusual Past - BuzzFeed News
      https://www.buzzfeed.com/kendalltaggart/company-tied-to-trump-campaign-once-pushed-voter-suppression

      Among SCL Group’s other projects:

      It worked to dissuade some Nigerians from voting during the 2007 election by organizing “anti-poll rallies,” according to SCL Group’s website.

      Oakes, the CEO, was hired as an image consultant for the former president of Indonesia as he faced accusations of financial misconduct. In defending President Abdurrahman Wahid, Oakes was accused of covertly using government funds to stage a conference for journalists — ostensibly about journalistic independence but participants were unaware of the government’s involvement. Oakes told the Wall Street Journal at the time that he didn’t do anything unethical.

      The prime minister of St. Vincent and the Grenadines accused SCL Group of funneling foreign money into his opponents’ campaigns. The prime minister said the goal of this effort was to get laws passed allowing investors to buy citizenship. The leader of the opposition party denied receiving foreign funds from SCL Group, according to a local media report, but said that it did receive other forms of assistance from the company.

  • 2017, une année pour se souvenir de trois sombres anniversaires dans l’histoire de la Palestine
    Richard Falk | 2 janvier 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/2017-une-ann-e-pour-se-souvenir-de-trois-sombres-anniversaires-dans-l

    Les Palestiniens semblent un peu plus chaque jour voués à se soumettre ou, tout au mieux, à devenir des citoyens de deuxième zone sur leurs terres natales. L’expansionnisme israélien, combiné au soutien inconditionnel affiché par les États-Unis et à l’impuissance des Nations-unies ne laissent entrevoir que des perspectives moroses quant à l’autodétermination du peuple palestinien et à une paix négociée qui prendrait à la fois en compte les droits et les attentes des Palestiniens et des Juifs.

    Le fait de commémorer, en 2017, trois anniversaires majeurs pourrait nous aider à mieux comprendre l’histoire douloureuse du peuple palestinien au cours de ces 100 dernières années.

    De telles commémorations pourraient peut-être même permettre de corriger les erreurs du passé et, mieux vaut tard que jamais, de soutenir les efforts, aussi modestes soient-ils, visant à trouver un moyen d’aller de l’avant. À l’heure actuelle, les initiatives les plus prometteuses sont celles qui s’inscrivent dans le cadre d’un mouvement de solidarité mondiale croissant dont l’objectif est d’instaurer une paix équitable pour les deux peuples.

    Jusqu’à aujourd’hui, ni les Nations unies, ni les voies de recours diplomatiques traditionnelles n’ont semblé avoir un poids suffisant pour agir sur les forces sociales et politiques qui sont au cœur de la lutte palestinienne. Seules la résistance pacifiste des Palestiniens face aux épreuves qu’ils traversent depuis de nombreuses années et l’activisme de la société civile à l’échelle internationale semblent avoir la capacité d’agir positivement sur le statu quo et de leur permettre de garder espoir.

    #Palestine

  • À l’école de la République (La chronique du Tocard)
    http://www.lecourrierdelatlas.com/1187613092016La-chronique-du-Tocard.-A-l-ecole-de-la-Republique.

    Moi, j’allais faire tellement illusion que ma première année au 6ème, j’allais finir en tête : 1er de la classe ! Je me souviens du bonheur de ma mère en apprenant ma pôle position.
    Ce qui ne m’était jamais arrivé. Même au Cp ! Une progression hallucinante par rapport à ma dixième place au CM2. Mais ma médaille d’or n’était qu’un trompe l’œil et cachait une cruelle réalité.
    Les neufs premiers du Cm2, Benoit, Carine, Aude et les autres enfants qui vivaient dans les beaux quartiers de la ville et qui m’avaient fait tant progressé à l’école primaire avaient foutu le camp, nous abandonnant. Finie la mixité sociale. Il ne restait plus que nous, les classes dangereuses, les damnés de la société. Le niveau général allait terriblement baisser.

    Leurs parents, de beaux enfoirés, qui savaient garder un secret pour eux tout seuls, s’étaient démerdés pour placer leurs progénitures ailleurs. Ils connaissaient parfaitement les rouages du système. Quand les uns choisissaient une première langue étrangère rare pour que leurs enfants soient inscrits dans un collège plus fréquentable, ou faisaient jouer leurs réseaux afin d’obtenir une « adresse » à proximité d’un bon établissement, les autres signaient un chèque pour les inscrire dans des écoles privées.

    Au début, je me suis accroché, en essayant de ne pas trop laisser de plumes en route. Je vivais sur mes acquis. Mais les redoublants, pour nous, étaient des modèles. Plus forts physiquement, plus sûrs d’eux, plus marrants. En avance sur la vie, mais en retard à l’école. Fallait qu’ils deviennent tes potes si tu voulais passer quatre piges peinard. Faire des bêtises, comme eux, pour être accepté.

    Ça s’est fait naturellement. Je les aidais en contrôle, ça me permettait de suivre, d’être pas trop à la ramasse. Et puis, tiré vers le bas, j’ai commencé à lâcher. En 4ème, je ne foutais plus rien. Au lieu d’étudier consciencieusement, comme je l’avais appris à l’école primaire, je préparais à chaque contrôle des antisèches. J’avais perdu le goût d’apprendre.

    #éducation #collège #témoignage #1983 #mixité_sociale #ségrégation

  • Philip K. Dick : Lettre au sujet de #Blade_Runner
    http://www.larevuedesressources.org/philip-k-dick-lettre-au-sujet-de-blade-runner,2523.html

    Philip K. Dick admirait le film qu’en #1981 #Ridley_Scott avait adapté de son roman Do Androids Dream of Electric Sheep ? (1968) — que lui-même considérait comme une ébauche, mais qui d’emblée intéressa le cinéma. Dès la parution du livre, un cinéaste prometteur comme Martin Scorcese avait pensé à l’adapter (mais son projet était resté sans suite). Voici un des documents de référence resté longtemps inédit, tandis que son information circulait par conséquent comme une rumeur. Puis, la lettre étant parue, la (...)

    #Cahier_de_musique

    / #Correspondance, #Science-fiction, #États-Unis, #1982, Philip K. Dick, #Jeff_Walker, Ridley Scott, #Frank_Spotnitz, Blade Runner, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, #Le_maître_du_haut_château, 1981, #Robot_blues, #Serge_Quadruppani, (...)

    #_Philip_K._Dick #Les_androïdes_rêvent-ils_de_moutons_électriques_ ? #Androïde
    http://www.larevuedesressources.org/IMG/pdf/dadoes.pdf

  • Démocratie fissurée : chroniques d’un mauvais élève de la République (2)
    https://reflets.info/democratie-fissuree-chroniques-dun-mauvais-eleve-de-la-republique-2

    La ré-élection de « Tonton » contre #chirac en 1988, est un moment amusant, presque décalé. Le Pen est déjà sorti du bois depuis les Régionales de 86 et notre manière à nous, une bande de potes un peu hasardeuse, de participer à cette mascarade, se fait en couvrant tous les murs de la ville un peu […]

    #France #Politique #Société #1984 #1989 #Béruriers_noir #Juppé #Mitterrand #Négresses_vertes #Neuromancien #OMC #Punk #Robocop #Tian'anmen #URSS

  • Je me souviens le dernier Premier mai transparent et opaque, transparent comme les radiations, comme le vent au soleil, comme le vent à sécher les vêtements au soleil, transparent comme le printemps, opaque comme le Château, comme l’Agence atomique, opaque et transparent comme perestroïka et secret nucléaire. Je me souviens le dernier Premier mai : les papillons, les fleurs et les slogans au crayon feutre et la Gloire au Travail et les portraits des dirigeants, clairs dans l’avenir, et ceux des cosmonautes souriant à nous d’un autre espace et les colombes de bois blanc et les bombes atomiques barrées de noir pour la Paix et les drapeaux, les Républiques de la Fédération rouges, tous rouges, et l’orchestre militaire, le son de la grosse caisse dans le cœur et le crépitement du tambour, pluie de paille, et les enfants, ballons de 10 kopecks, ballons de 5 kopecks, sachets de papier et de cellophane gris à 25 kopecks la pièce et les ballons multicolores lâchés dans le ciel clair et les étoiles en hélium à la devanture des magasins de jouets et la figure des héros et l’emblème des travailleurs de la métallurgie et les petits fanions brillants en tissu synthétique et les mains des enfants serrées sur le bois frêle à bout de bras, là-haut, et les chansons, Le Soleil brillera toujours , Nous habitons la Terre et les accordéons pour remonter le temps et les panneaux écrits, « Nous approuvons les décisions du congrès du parti communiste de l’Union soviétique ! » et les couleurs et les sourires et les rides bienveillantes sur les visages d’autrefois

    #Tchernobyl #radiation #nucléaire #évacuation #exil #réfugiés #Ukraine #1986 #URSS #Premier_mai #AIEA #atome

    http://www.vacarme.org/article2923.html

  • l’affinage d’assaut


    Prince des ténèbres, Prince of darkness, John Carpenter, 1987
    Ah la pied ! Peut-être le meilleur film de Jonathan que j’ai vu. Une manière d’utiliser les théories du cinéma et de les mettre en image. Je sens bien qu’il faudrait que je donne des exemples.
    Sur des concepts aussi simples que intérieur/extérieur, John est ultra rigoureux. Des gens dedans et dehors des êtres debout qui ne bougent pas... Sauf des fois pour passer de l’autre coté d’un miroir.
    Et toujours sa musique faite lui-même et au synthé... Il y a vraiment quelque chose de trop bien.
    Quand est-ce qu’on a aujourd’hui des vrais films d’horreur ?
    https://www.youtube.com/watch?v=Ii_tDeid7qU

    #Prince_des_ténèbres #Prince_of_darkness #John_Carpenter #1987 #cinéma #critiques_a_2_balles #horreur #huis_clos #gore #c'etait_mieux_avant

  • Marielle peut dire n’importe quoi, il aura toujours la classe


    Les deux crocodiles, Joël Seria, 1987
    Le déclin formidable de Joël Seria. Marielle joue un ancien malfrat recherché par interpole réfugié en Bretagne comme directeur d’un bordel. Et Carmet je sais pas quoi. Un mec riche et paumé.
    Il se passe quoi ? Devinez quoi, un road-movie en Bretagne.
    Alors pour un temps on est vraiment certain que Marielle veut arnaquer Carmet. Seulement voilà c’est du Seria.

    Et puis voilà, c’est extrême, c’est grandiloquent, des personnages sont machos, des personnages misogynes, des personnages sont complètement barrés et des personnages sont beaux. En fait non, tous les personnages sont beaux.
    Marielle ouvre la bouche et toute la campagne dégueulasse d’ennui que tu t’es tapé toute ta jeunesse est enchantée et regorge de saveur.
    https://www.youtube.com/watch?v=32_uPo2URn4


    #les_deux_crocodiles #Joël_Seria #1987 #cinéma #critique_a_2_balles #jean-Pierre_Marielle #Dieu

  • Etonnant comme David a pu faire plein de choses différentes


    Parrain d’un jour, things change, David Mamet, 1988

    Mon début de critique du film Homicide était dans le juste ! En fait le film était là ! La vraie nature de David Mamet était dans ce ton de comédie subtile. Toute la fin mégasionniste n’était qu’erreur passagère.
    Ce film là est plutôt une comédie. Mais c’est dur de dire ça en regardant, à côté, tous les Ben Stiller. Parce que bon ce n’est pas du tout pareil hein ?!
    Au début, et d’ailleurs pendant tout le film, tous les codes du film de mafias sont là. Magnifique. Mais vraiment bien foutus hein ?!
    Il y a un petit vieux tout gentil qui se retrouve, on va pas trop demander comment parce que c’est pas super bien branlé, à faire croire à tous les gens d’un hôtel de grand luxe possédé par la mafia locale, qu’il est lui même le parrain d’une des famille de mafieux. Et lui, oh la la, qu’il est touchant, l’acteur joue incroyablement bien la naïveté de ma grand mère. Non vraiment tout mignon. En tout cas infiniment mieux que la merde qui s’appelait Mafia Blues...
    https://www.youtube.com/watch?v=jIXL5ilQZaY


    #mafia #film_de_mafia #critique_a_2_balles #parrain_d'un_Jour #things_change #David_mamet #1988 #comédie #cinema

  • Une comédie sur la sexualité ? N’ayez pas peur


    Le déclin de l’empire américain, Denys Arcand, 1986
    C’est rare, c’est vraiment rare de voir des films, disons, comédies bourgeoises, qui ne parlent que de cul et qui tentent de décrire un monde. Qui n’est pas puant de préjugés. Des hommes entre eux qui sont drôles et des femmes entre elles qui sont drôles aussi. Et bon, oui d’accord, ce n’est pas qu’une comédie. Quelques uns des affres de nos institutions on se les prend dans la gueule. Le mariage. La fidélité. Le couple.
    https://www.youtube.com/watch?v=x8XbDQkpQr0

    #pas_viol #Le_déclin_de_l'empire_américain #Denys_Arcand #1986 #sexualité #comédie #Québec

  • une amourette franchouillarde et libertaire, mais si c’est possible
    http://francomac.26014.n7.nabble.com/file/n587/00243e20.jpeg
    L’été en pente douce, Gérard Krawczyk,1987
    D’abord il y a la musique qui m’entraîne dans un western, et des couleurs. Des couleurs de son.
    Oh la la, c’est tout mignon, tout mignon mignon. Et Bacri il râle, comme d’habitude, mais là il est jeune alors ça fait bizarre. C’est plein d’été, c’est agréable,au début Bacri achète sa copine à un connard de pote débile et macho. Il l’achète contre un lapin mort. Et puis tous les deux ils tombent amoureux vraiment beaucoup. Et Bacri il a un frère, Villeret, un peu bas de plafond, et tous les trois ils vivent ensemble. C’est tout mignon, vraiment vraiment. Alors cette musique mélancolique de western, elle détonne. Ca donne une angoisse, quelque chose qui dit que tout ça va finir...
    Ah oui et puis, il y a Guy Marchand et c’est trop bien.

    https://www.youtube.com/watch?v=YCwL0RCMbW8


    #critique_a_2_balles #cinema #1987 #Gérard_Krawczyk #lapin #western #l'été_en_pente_douce #jacques_villeret #jean-pierre_bacri #Guy_marchand