• Airbnb passe à l’offensive pour faire plier Berlin, Barcelone et Paris
    https://www.bastamag.net/Airbnb-passe-a-l-offensive-pour-faire-plier-Berlin-Barcelone-et-Paris

    Face à l’expansion brutale de la location touristique, qui rend indisponible des milliers de logements pour les habitants, les métropoles européennes mettent en place des réglementations de plus en plus strictes. Airbnb les combat activement au niveau local et attaque les villes en justice. La firme fait désormais pression sur la Commission européenne pour que Bruxelles empêche les élus parisiens, berlinois ou barcelonais de réguler ce secteur. Qui, de la multinationale ou des grandes collectivités (...)

    #Airbnb #domination #procès #lobbying

  • Comment Airbnb devient le premier hôtelier de France | Alternatives Economiques, les graphiques sur le site :
    https://www.alternatives-economiques.fr/airbnb-devient-premier-hotelier-de-france/00084946

    En dix ans, la plate-forme de locations Airbnb s’est implantée dans 191 pays et propose désormais 4,85 millions d’annonces d’hébergement touristique. Ce qui en fait le premier site au monde dans ce secteur1. La France en est le deuxième pays utilisateur, en matière d’accueil et d’usagers. Selon nos données exclusives, on comptait 473 870 annonces dans toute la France, fin avril dernier.

    Pour les voyageurs, c’est une bonne affaire : à Paris, un logement Airbnb coûte en moyenne 99 euros la nuit, contre 139 euros dans un hôtel2. Les loueurs y trouvent aussi leur compte, comme en témoigne le développement des offres de logements. Le revenu moyen par hôte au cours des douze derniers mois s’élève à 3 960 euros. Et il ne s’agit que d’une moyenne… On s’éloigne ainsi sensiblement de l’économie dite « du partage », qui caractérisait les débuts d’Airbnb, où l’on était accueilli chez l’habitant qui louait occasionnellement une chambre pour arrondir ses fins de mois. De plus en plus d’utilisateurs de la plate-forme se professionnalisent, quitte à flirter avec l’illégalité.

    C’est ce que montrent les chiffres collectés par Murray Cox, « data activist » et créateur du site Inside Airbnb, qui a extrait, en exclusivité pour Alternatives Economiques, les données de la plate-forme pour plus de 22 800 communes comptant au moins une annonce Airbnb3.

    Paris est la ville qui compte le plus grand nombre d’annonces Airbnb actives au monde. Sur les 60 276 annonces4, 87 % proposent de louer un appartement entier. Une proportion qui grimpe à 89 % à Nice, 92,5 % à Antibes, 94,5 % à Cannes et qui frôle les 100 % dans certaines stations de ski. Les appartements entiers sont plus susceptibles d’être loués par des professionnels du tourisme que par des particuliers.

    Top 20 des communes où la proportion d’annonces Airbnb par rapport à l’ensemble des logements est la plus élevée
    Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées

    Dans les communes comptant au moins 1000 logements selon l’INSEE

    Si l’on rapporte le nombre d’annonce Airbnb au nombre total de logement de la commune, ce sont les stations de ski, certaines communes de Corse et de Martinique qui sortent du lot. Ce qui laisse supposer que ces locations sont en réalité des locations « saisonnières », la plupart du temps proposées par des professionnels.

    Là où l’offre de logements Airbnb dépasse l’offre hôtelière
    Nombre d’annonces Airbnb de logements entiers vs nombre de chambres d’hôtel. Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées
    ch. = chambres

    Dans un certain nombre de villes, l’offre de logements Airbnb dépasse l’offre hôtelière. C’est particulièrement frappant à Lacanau ou au Cap-Ferret. Mais ce phénomène ne concerne pas que les communes touristiques. C’est aussi le cas de grandes villes comme Lyon, Bordeaux ou Marseille. A Paris, en revanche, l’offre hôtelière reste prépondérante, mais de peu : on compte 73 annonces Airbnb pour 100 chambres d’hôtel.

    Là où les locations Airbnb sont louées le plus souvent
    Part de locations de plus de 90 jours dans l’ensemble des annonces de logements entiers. Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées

    Dans les communes comptant au moins 500 annonces sur airbnb.fr

    Selon les données de Murray Cox, sur les 22 800 communes passées au crible, plus de 21 % des logements entiers ont été loués plus de quatre-vingt-dix jours ces douze derniers mois. A Paris, cette part s’élève à 25 %, mais elle grimpe à 42 % à Nantes, 43,5 % à Tours, 44% à Nancy, 46 % à Strasbourg, 47 % à Dijon, et culmine à 54 % à Reims.

    En France, on peut louer sa résidence principale sous forme de « meublé touristique » jusqu’à 120 jours par an. Au-delà, la résidence n’est plus considérée comme la résidence principale, sauf obligations professionnelles, raison de santé ou cas de force majeure. Or, si l’on veut louer sa résidence au-delà de 120 jours, il faut faire au minimum une déclaration de meublé touristique en mairie.

    « On ne peut plus nier le fait qu’aujourd’hui, Airbnb est devenue une multinationale comme les autres » Corporate Europe Observatory Twitter
    A Paris, dans les communes de la petite couronne, dans celles de plus de 200 000 habitants ou dans celles où tout simplement le conseil municipal l’a décidé, les loueurs doivent demander une autorisation préalable de changement d’usage : passer d’une résidence principale à une location meublée de courte durée. La loi impose aux plates-formes intermédiaires comme Airbnb de décompter le nombre de jours de location des résidences principales et, quand il s’avère que la location dépasse les 120 jours annuels autorisés, de suspendre l’annonce. Mais Airbnb ne le fait que pour les quatre premiers arrondissements de Paris.

    Ces données exclusives montrent d’ailleurs que 18 % des annonces d’appartements entiers à Paris sont publiées par des particuliers ou des professionnels qui mettent plusieurs logements en location, et que l’on appelle les multiloueurs. Les plus actifs d’entre eux gèrent entre 50 et 139 annonces. Dans les stations de ski savoyardes, c’est souvent plus de 70 % des annonces qui sont gérées par des multiloueurs ! Et cette part dépasse 50 % dans des villes touristiques comme Carcassonne, Colmar, Honfleur, Cannes, Lacanau ou Porto Vecchio.

    Là où la part des multiloueurs de logements Airbnb est la plus élevée
    Part des multiloueurs dans l’ensemble des annonces de logements entiers sur Airbnb. Cliquez sur la carte pour avoir des informations détaillées

    Dans les communes comptant au moins 500 annonces sur airbnb.fr

    « Ce sont autant de faisceaux d’indices de l’existence de locations illégales, mais aussi du fait que de nombreux appartements de location de courte durée phagocytent le marché de la location de longue durée », explique Murray Cox. « A Paris, nous constatons dans nos immeubles que des locations touristiques remplacent les locations pour des résidents permanents. Après avoir vu le quartier se vider de populations aux revenus modestes, va-t-on vivre une forme de désertification comme celle qui a déjà touché certains quartiers de Venise ? », s’inquiétait Marie-Odile Terrenoire, de l’association Aux 4 coins du 4, en mars 20175.

    Les villes à l’offensive

    Le développement d’Airbnb ne se fait pas sans heurts. Les hôtels contestent une concurrence qu’ils jugent déloyale. L’entreprise est aussi critiquée pour ses pratiques d’optimisation fiscale, consistant à domicilier son siège européen en Irlande, où le taux d’imposition des sociétés est très faible. Plus récemment, à Paris et dans d’autres grandes villes françaises, européennes et américaines, la montée en puissance d’Airbnb a soulevé l’opposition d’élus et d’habitants : ils accusent la plate-forme de renforcer la flambée des prix de l’immobilier et de retirer des logements du marché de la location « normale ».

    « Aujourd’hui, il y a une très forte demande de la part des Parisiens de régulation et d’encadrement », Ian Brossat Twitter
    A Paris, les hôteliers ont été pendant plusieurs années les principaux opposants aux plates-formes comme Airbnb. « Mais aujourd’hui, il y a une très forte demande de la part des Parisiens de régulation et d’encadrement », rapporte Ian Brossat, adjoint à la maire en charge du logement. La mairie de Paris a ainsi voté plusieurs réglementations depuis 20156 et augmente régulièrement les effectifs de sa brigade de contrôles. S’ajoutent des poursuites judiciaires : en 2017, des amendes à l’encontre de propriétaires parisiens ont été prononcées pour un montant total de 1,3 million d’euros. Résultat, entre septembre 2017 et janvier 2018, la mairie a observé une baisse de 11 % des annonces Airbnb à Paris. Ce que confirment les chiffres d’Inside Airbnb : on est passé de 61 152 annonces en février à 60 276 fin avril 2018.

    « Mais il y a un gros manque, insiste Ian Brossat, c’est la responsabilisation des plates-formes. » Jusqu’à présent, les poursuites judiciaires (à l’exception d’une première en février) sont à l’encontre des seuls propriétaires. Le décret qui prévoyait de sanctionner les plates-formes ne supprimant pas les annonces sans numéro d’enregistrement, suite à la loi « pour une République numérique » de 2016, n’a jamais été publié. « On m’a expliqué que c’était lié au droit européen et qu’Airbnb avait fait une telle pression sur la Commission européenne que l’on ne pouvait pas publier ce décret prévoyant des sanctions parce qu’on allait se faire retoquer au niveau de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) », affirme Ian Brossat. Le projet de loi Elan, pour « Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique », présenté le 4 avril en Conseil des ministres, a néanmoins remis le sujet sur la table, en prévoyant des sanctions civiles à l’’encontre des plates-formes de location de courte durée à des fins touristiques qui ne respectent pas leurs obligations. « La France est l’un des premiers pays à responsabiliser les plates-formes au niveau national », souligne Thomas Aguilera, maître de conférences à Sciences Po Rennes-Arènes7.

    Un lobbying payant

    Mais le lobbying a repris de plus belle. L’argument d’une non-conformité au droit européen a été repris immédiatement après la présentation du projet de loi Elan par l’Union nationale pour la promotion de la location de vacances (UNPLV). « La directive e-commerce mentionne que nous, les plates-formes en ligne, sommes des médias, des hébergeurs d’annonces », assure son président, Timothée de Roux, également directeur général d’Abritel-HomeAway. Ce qui implique, selon lui, que les plates-formes ne sont pas habilitées à « faire la police », en excluant par exemple les loueurs qui ne disposent pas de numéro d’enregistrement. Quant à Airbnb, contactée par la rédaction, son porte-parole renvoie vers l’UNPLV.

    Dans un récent rapport, l’association Corporate Europe Observatory (CEO) a montré comment le lobby des plates-formes – notamment à travers l’European Holiday Home Association (EHHA) – s’active pour orienter l’interprétation des textes européens en leur faveur. L’EHHA a notamment déposé plainte auprès de la Commission européenne en septembre 2016, soit un mois avant l’adoption de la loi « pour une République numérique » dont le décret n’est jamais sorti. Quatre villes européennes (Paris, Berlin, Barcelone et Bruxelles) étaient visées, du fait de mesures de régulation jugées excessives par l’EHHA. Ce type de plainte, si les allégations sont avérées, déclenche une procédure de médiation entre la Commission et les pays concernés afin qu’ils se conforment au droit européen. Si la médiation n’a pas permis de régler le problème soulevé, la Commission peut être amenée à saisir la Cour de justice de l’Union européenne.

    « On ne peut plus nier le fait qu’aujourd’hui, Airbnb est devenue une multinationale comme les autres », écrit l’auteur du rapport de CEO en conclusion. Avec des méthodes de lobbying qui n’ont rien à envier à celles des Gafa. Dans l’ouvrage de Leigh Gallagher, le PDG de la plate-forme, Brian Chesky, affirmait d’ailleurs vouloir qu’« Airbnb devienne une entreprise technologique de "premier niveau" comme Google, Apple, Facebook et Amazon... ». L’entreprise ne communique toujours pas son chiffre d’affaires, mais a annoncé préparer son entrée en Bourse.

    1. Selon Leigh Gallagher, auteure de The Airbnb Story (Houghton Mifflin Harcourt, 2017).
    2. Moyenne pour une nuit Airbnb à Paris en mars 2018 et moyenne pour une nuit d’hôtel à Paris et petite couronne en 2017, selon l’Office du tourisme de Paris.
    3. Murray Cox récupère des données qui sont d’accès public sur le site d’Airbnb grâce à une méthode dite de « Web scraping » (récupération de données).
    4. fin avril 2018
    5. Table ronde sur les risques de désertification du 4e arrondissement de Paris, voir la synthèse sur https://lc.cx/m33E
    6. A Paris, il est interdit de louer sa résidence principale au-delà de 120 jours. Pour sa résidence secondaire, il faut obtenir un changement d’usage assorti d’une « compensation » en mettant en location un autre logement dans le même quartier. Il est obligatoire d’obtenir un numéro d’enregistrement en ligne et de le faire figurer sur l’annonce. La location est soumise à la taxe de séjour.
    7. Thomas Aguilera, Francesca Artioli et Claire Colomb mènent un travail comparatif sur la régulation des plates-formes de location touristique dans les villes européennes.

    #Airbnb #capitalisme_de_plate_forme #profitabilité_autogérée

  • Comment Airbnb devient le premier hôtelier de France
    https://www.alternatives-economiques.fr/airbnb-devient-premier-hotelier-de-france/00084946

    En dix ans, la plate-forme de locations Airbnb s’est implantée dans 191 pays et propose désormais 4,85 millions d’annonces d’hébergement touristique. Ce qui en fait le premier site au monde dans ce secteur1. La France en est le deuxième pays utilisateur, en matière d’accueil et d’usagers. D’après nos données exclusives, on comptait 473 870 annonces dans toute la France, fin avril dernier. Pour les voyageurs, c’est une bonne affaire : à Paris, un logement Airbnb coûte en moyenne 99 euros la nuit, contre (...)

    #Airbnb #domination #lobbying

  • Amsterdam veut réguler le flux de touristes AFP - 17 Mai 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/vivre/voyage/528044/amsterdam-veut-reguler-le-flux-de-touristes

    La Haye — La ville d’Amsterdam veut réguler le flux de touristes qui envahit ses rues, notamment par la limitation des possibilités d’hébergement et la hausse des taxes, selon un plan de la nouvelle majorité.

    Quelque 18 millions de personnes visitent chaque année la capitale, soit davantage que la population de l’ensemble des Pays-Bas, envahissant les rues pittoresques de la ville et ses canaux. Le tourisme apporte son lot d’incivilités et de détritus, suscitant une lassitude parmi les habitants.


    Un plan visant à « chercher un nouvel équilibre » a été établi par la nouvelle coalition municipale, dont l’AFP a obtenu copie jeudi.

    « Le #tourisme fait partie de la culture internationale d’Amsterdam, que nous devons continuer de chérir », lit-on dans ce plan.

    Mais « les #nuisances, l’affluence et les détritus placent certains quartiers sous une pression extrême », ajoute le document.

    #Amsterdam est avant tout « une ville pour y vivre et pour y travailler », souligne le document, ajoutant que l’activité touristique ne vient « qu’en seconde position ».

    À partir de 2019, les taxes de séjour vont être relevées et la #ville va chercher des moyens de limiter le nombre de chambres d’hôtel.

    La location d’appartements de court séjour pourrait être interdite dans certains quartiers et le projet d’un nouveau terminal pour de grands navires de croisière devrait être revu.

    La ville a déjà annoncé en janvier qu’elle limiterait à 30 jours la location de logements par des sites Internet comme #Airbnb à partir de l’année prochaine.

  • Facebook, Microsoft, Twitter… Pourquoi leurs conditions d’utilisation changent
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/05/07/facebook-microsoft-twitter-pourquoi-leurs-conditions-d-utilisation-changent_

    Facebook, Microsoft, Twitter… Pourquoi leurs conditions d’utilisation changent Microsoft, Instagram, Airbnb, eBay, Twitter ou encore Facebook… Tous, et bien d’autres, ont mis à jour ces dernières semaines leurs conditions générales d’utilisation (CGU), les règles que les entreprises se fixent pour la collecte et l’utilisation des données de leurs utilisateurs. De nombreux internautes ont ainsi reçu des messages, par e-mail ou en se connectant aux services concernés, leur demandant d’accepter ces (...)

    #Microsoft #Airbnb #eBay #Facebook #Instagram #Twitter #terms #données #BigData #profiling #GAFAM (...)

    ##Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_

  • I Quit My Job At #google to Launch a #blockchain #startup. Here’s Why I’m Glad I Did.
    https://hackernoon.com/i-quit-my-job-at-google-to-launch-a-blockchain-startup-heres-why-i-m-gla

    When I arrived at Google as a software engineer in June 2016, I was ecstatic.I believed Google to be a company that prioritized innovation and encouraged personal creativity, so I was thrilled to be working somewhere that I could start flexing those mental muscles. I joined the Cloud Resource Hierarchy Team, and although I found the work interesting, I imagined I’d be making an impact outside of my team right away. That’s the kind of value I thought that Google placed upon creative thinking and good ideas.But I quickly realized I was wrong. Within six months, I felt stifled.Google is a huge company, which meant it had a lot of bureaucratic hoops to jump through. I found that even though my opinion was valued inside the confines of my small team, I was limited in my capacity to contribute (...)

    #decentralization #airbnb

  • The Missing #blockchain User Guide
    https://hackernoon.com/the-missing-blockchain-user-guide-1b5f53ab69e0?source=rss----3a8144eabfe

    It would have cost $78,887.25 to store just 3 x 1 MB pictures on the Ethereum blockchain recently..The key lesson from Satoshi Nakamoto, the anonymous creator of Bitcoin, is how an incentive system can be designed which can motivate various participants to work in a mutually beneficial way. Blockchain is a building block for such game theory-driven systems, however, it does not have universal applicability and needs to be used only as a state transfer machine or where full transparency is needed. This post dives deep into debunking the “magic” of blockchain, and puts it forward as an extension of time-series databases, as a way to manage and maintain trust.IntroductionI am Prometheus. I am anonymous, so what I am saying must be magical ? :)Well, heck no. I am just one of the thousands of (...)

    #missing-blockchain #blockchain-recap #airbnb-on-a-blockchain #blockchain-user-guide

  • The Rise of the Digital Marketplace Economy
    https://hackernoon.com/the-rise-of-the-digital-marketplace-economy-6bd7607d537e?source=rss----3

    Source: http://odlco.com/catalog/tsukiji-fish-market-tokyo-japanThe top 15 public platform companies already represent $2.6 trillion in market capitalization worldwide. Powered from the outside in by buyers and sellers, these technology-driven business models are redefining the future of industries.Marketplaces seem straightforward: it’s all about matching supply and demand. But in reality, #marketplaces are anything but simple. eBay, considered one of the first marketplaces to scale both sides of its business — Buyers and Sellers — may look uncomplicated at first glance. It lets Sellers post items they want to sell and helps Buyers find what they are looking for. Behind the scenes though, eBay helps determine which items to surface based on purchase behavior, price, reputation of the sell (...)

    #airbnb #uber #marketplace-economy #digital-marketplaces

  • Ces multi-propriétaires qui engrangent des centaines de milliers d’euros grâce à Airbnb au détriment des Parisiens
    https://www.bastamag.net/Ces-multi-proprietaires-qui-engrangent-des-centaines-de-milliers-d-euros-g

    Un site internet a rendu disponible les données des locations AirBnB pour plusieurs grandes villes à travers le monde, y compris Paris. On y découvre qu’une majorité des logements parisiens proposés sont loués une grande partie de l’année, et que de nombreux hôtes louent plusieurs appartements. Pour certains, le business prend une autre dimension : quelques logeurs proposent des dizaines de logements. Leurs profits pourraient se chiffrer en centaines de milliers d’euros. « En cinq ans, le marché (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Garantir_l'accès_au_logement, #Enquêtes, #Logement

  • A New York, l’essor d’Airbnb déséquilibre le marché locatif
    http://www.lemonde.fr/argent/article/2018/02/16/a-new-york-l-essor-d-airbnb-desequilibre-le-marche-locatif_5257902_1657007.h

    L’essor de la plate-forme de location aurait soustrait 13 500 appartements du marché. Il perturberait aussi le secteur hôtelier avec 4 700 « hôtels fantômes ». L’université canadienne Mac Gill, basée à Montréal, a publié le 30 janvier la première étude approfondie évaluant l’impact du développement d’Airbnb dans une grande ville. Cette étude est intitulée : « Le coût élevé des locations de court terme à New York ». Première observation, les deux tiers des revenus générés par Airbnb proviennent de locations (...)

    #Airbnb #domination

  • The high cost of short-term rentals in New York City
    https://www.mcgill.ca/newsroom/channels/news/high-cost-short-term-rentals-new-york-city-284310

    A new report from McGill Urban Planning professor David Wachsmuth and his team provides an analysis of Airbnb activity in New York City and the surrounding region in the last three years (September 2014 - August 2017). Relying on new methodologies to analyze big data, here are some of the findings : - Two thirds of revenue from likely illegal listings : Entire-home/apartment listings account for 75% ($490 million) of total Airbnb revenue and represent 51% of total listings ; - 13,500 (...)

    #Airbnb #domination

  • VIDÉO – 10min - 2017

    « Je ne peux rien faire d’autre que lutter pour mon quartier »

    Luttes d’habitantes dans le quartier de la Mouraria, Lisbonne

    Par Left Hand Rotation et Rita Silva (Habita)

    Pour Jef Klak :
    Traduit par Alexane Brochard et Mickaël Correia
    Sous-titrage : Marie Bottois

    http://jefklak.org/?p=5088

    En quelques années, Lisbonne est devenue l’une des destinations les plus prisées d’Europe. Encouragé par le gouvernement portugais et le FMI pour transformer l’économie, le tourisme de masse y bat chaque année de nouveaux records. Au point que les habitant·es des quartiers du centre-ville sont chassé·es pour faire place aux touristes, ce qu’on appelle ici la « touristification ». L’offre de logements Airbnb sur Lisbonne a ainsi été multiplié par quinze ces cinq dernières années, tandis que le prix des locations augmente de 8 % par an. Mais face à la spéculation immobilière menaçant les quartiers populaires, nombre de locataires résistent. Récit en vidéo du combat victorieux mené par les habitantes de la Mouraria.

  • La carte Airbnb permet d’échapper au fisc
    https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-02-decembre-2017

    Airbnb propose aux loueurs de les payer sur une carte de crédit rechargeable, émise depuis Gibraltar, invisible de l’administration fiscale. Le gouvernement rechigne à imposer de nouvelles règles aux plateformes de location touristique meublée. « Les centaines de milliers d’hébergeurs Airbnb déclarent leurs revenus. A partir du premier euro, on est censé, et je le clame haut et fort, déclarer ses revenus qui viennent de l’économie collaborative ». Le 14 novembre 2017, Emmanuel Marill, le directeur (...)

    #Airbnb #taxation #Payoneer

  • Airbnb accusée de faciliter l’évasion fiscale avec une carte bancaire prépayée
    https://www.nextinpact.com/news/105738-airbnb-accusee-faciliter-evasion-fiscale-avec-carte-bancaire-prep

    « Carte Airbnb : l’évasion fiscale en quelques clics ». Franceinfo a révélé ce matin que la plateforme Airbnb propose aux loueurs de logements de percevoir leurs loyers sur une carte bancaire prépayée. Une méthode certes opaque, mais qui ne dispense pas pour autant de déclarer ses revenus au fisc. Airbnb a passé en 2014 un accord avec Payoneer, une société américaine émettrice de cartes de paiement rechargeables. Cet accord permet à la plateforme de location de fournir à ses utilisateurs des cartes à ses (...)

    #Airbnb #taxation #Payoneer

  • #Airbnb ouvre, sous contrôle, ses données pour une consultation locale
    http://www.lagazettedescommunes.com/536597/airbnb-ouvre-sous-controle-ses-donnees-pour-une-consultation-l

    Une « opération transparence ». C’est ainsi qu’Airbnb définit son nouveau portail Dataville, une plateforme opendata lancée ce mardi 21 novembre, qui réunira des données sur l’activité des hôtes et des voyageurs qui utilisent la plateforme dans toutes les communes qui comptent a minima 10 annonces sur Airbnb.

    Il s’agit là d’une première mondiale, puisque la France est le premier pays dans lequel l’opérateur ouvre ses données.

    Un portail qui se veut informatif et ludique. L’un des objectifs avancés par la plateforme de location de logements entre particuliers vise à permettre aux collectivités locales de mieux comprendre comment Airbnb développe l’activité touristique dans les communes, « et son impact positif sur l’attractivité de leur commune, notamment sur le pouvoir d’achat de leurs administrés », vante les représentants de la plate. Pour cela, seront publiées sur le site différentes données, par commune :
    • Le nombre d’annonces dans chaque ville au 1er septembre 2017 ;
    • Le nombre de voyageurs accueillis entre septembre 2016 et septembre 2017 ;
    • Le nombre de pays dont sont originaires les voyageurs qui y ont séjourné ;
    • Le revenu annuel médian d’un hôte dans la commune.
    Autres données qui seront disponibles : l’impact économique dans les départements et les régions. Ce qui correspond au total des sommes récoltées par les hébergeurs et des sommes dépensées sur le territoire par les voyageurs. Toutes les données présentes sur le site seront actualisées chaque année.

    Quasi #open-data

    Mais comme le rappelle Jean-Marie Bourgogne, délégué général d’Opendata France, mettre des données en opendata, cela signifie que ces données « sont accessibles sur internet dans un format ouvert ». Or, il n’est pas possible de télécharger les données sous forme de fichier. Seule une présentation html est disponible.

    Toutefois, Aurélien Perol précise qu’il est possible « de faire parvenir le fichier sur demande, via le lien contact sur la plateforme », même si « la plateforme est consacrée essentiellement à de la consultation locale ».

    Autre problème relevé par Jean-Marie Bourgogne : l’absence de licence. « C’est gênant, nous ne connaissons ni les droits ni les devoirs des producteurs et réutilisateurs. Par exemple, on ne sait pas s’il est possible d’en faire un usage commercial pour une autre destination ».

    Ce qui fait que ce dernier se demande si cette opération lancée par Airbnb relève d’une réelle envie de transparence ou d’une opération de communication.

    via @GFII et @calimaq sur twitter

    • Sources des données
      Données concernant les utilisateurs d’Airbnb (hôtes et voyageurs) en France entre le 1er septembre 2016 et le 1er septembre 2017.

      Les données proviennent des réservations sur Airbnb ainsi que d’un questionnaire envoyé aux voyageurs sur Airbnb en janvier 2017. Notez qu’Airbnb n’est pas en mesure de vérifier l’exactitude des informations fournies par ses utilisateurs (ex : code postal d’un hôte).

      Seules les villes comptabilisant au moins 10 hôtes ayant loué au cours des douze derniers mois sur Airbnb ont été intégrées dans cette édition de Dataville.

      Les données ont été arrondies au centième, millième ou million supérieur selon l’ordre de grandeur concerné.
      […]
      Définitions
      […]
      Revenu annuel d’un hôte
      Valeur médiane du revenu total gagné par l’hôte sur la période d’un an couverte par l’étude. Le revenu annuel est présenté pour un hôte type.

  • Umstrittene Dienstleister: Warum sich das Modell Uber und Airbnb durchsetzen wird - Wirtschaft - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/wirtschaft/umstrittene-dienstleister-warum-sich-das-modell-uber-und-airbnb-durchsetzen-wird/20517296.html


    Da ist es, das idealtypische Argumentation der liberalen Fanatiker. Man hört es immer wieder, selten jedoch so schön auf seine zentrale Dummheit reduziert.

    Widerlegen muss man hier nichts, nur eine einzige Frage stellen, auf die noch niemand eine aufrichtige Antwort geben konnte:

    Woher weiß man, was die Bürger wollen?
    Zusatzfrage: Wer sind diese „Bürger“ eigentlich?

    Alles ganz normal, für Liberale hat ein funktionierendes Gemeinwesen noch nie gezählt.

    Gegen Uber und Airbnb gibt es viel Protest und Rufe nach Regulierung. Doch über Märkte entscheiden die Bürger.

    URSULA WEIDENFELD

    In München haben gerade tausend Taxifahrer gegen den Chauffeursdienst Uber protestiert. Die Uber-Fahrer nähmen ihnen die Kunden weg. Der frühere Oberbürgermeister Christian Ude sprach den Traditionsunternehmen Mut zu. Dabei ist es nur eine Frage der Zeit, bis sich das Taxigewerbe entweder auf ein uberähnliches Geschäftsmodell besinnt – oder untergeht. Dasselbe bei Airbnb. Dem internationalen Wohnungsvermittler versuchen die Städte, allen voran Berlin, mit Zweckentfremdungsverboten das Handwerk zu legen. Doch am Ende wird sich das Geschäftsmodell gegen die klassischen Zimmervermittlungen durchsetzen. Warum? Weil die Bürger es so wollen.

    Viele Berliner stimmen dem Senat zwar zu, wenn er Wohnungen vor der Umnutzung bewahren will. Doch wenn sie selbst nach Rom, New York oder Paris reisen, suchen sie sich ihre Unterkunft selbstverständlich über Airbnb. 800 000 Londoner unterschrieben neulich eine Petition für Uber, nachdem die Behörden dem Dienst im September die Lizenz entzogen hatten. Die Briten haben es satt, auf überteuerte Taxis zu warten oder sich in überfüllte Nachtbusse zu quetschen.

    Wozu noch Ortskenntnis? Wozu Lizenzen?

    Nicht Dogmatiker entscheiden auf diesen Märkten, sondern Bürger. Deshalb wäre es jetzt richtig, das Aufsichtsregime zu ändern und das Taxigewerbe aus der Regulierung zu entlassen, anstatt die neuen Wettbewerber genauso zu knebeln. Der Staat sollte nur das regulieren, was nötig ist – die Sicherheit von Kunden und Dienstleistern. Außerdem muss er darauf achten, dass die neuen Firmen und ihre Fahrer oder Vermieter Steuern zahlen. Wer braucht heute noch Ortskenntnis, wenn es ein Navigationsgerät besser weiß? Wozu Lizenzen?

    Wenn es Gleichheit im Wettbewerb gäbe, könnte sich das bessere Geschäftsmodell durchsetzen. Wenn das die Taxis sind, gut. Wenn es Uber oder eine andere Plattform wäre, auch gut. Eines aber ist sicher: Der Staat kann den Wandel im Dienstleistungsgewerbe vielleicht bremsen, verhindern kann er ihn nicht. In München musste Altbürgermeister Ude die aufgebrachten Taxifahrer beruhigen – sein Nachfolger Dieter Reiter ließ sich klugerweise nicht blicken.

    #Uber #Taxi #Liberalismus #Airbnb #disruption

  • « Parisien, rentre chez toi ! » : la querelle s’envenime à Bordeaux - 26/10/2017 - ladepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2017/10/26/2673082-parisien-rentre-chez-toi-la-querelle-s-envenime-a-bordeaux.html

    Reste à savoir si le Parisien ou le « bobo » sont responsables d’un phénomène bien réel : en 2016, #Bordeaux est la ville ou le mètre carré de logement a le plus augmenté : +15 % en un an, + 23 % en cinq ans. Une pression d’autant plus dure pour les étudiants : selon leurs syndicats, certains dorment dans leur voiture ou organisent des dortoirs pour six dans 30 m2.

    (...)

    Selon l’Observatoire #Airbnb à Bordeaux, lancé en 2016 par le chef de file des élus PS au conseil municipal, Matthieu Rouveyre, le nombre d’offres sur les sites de location saisonnière a explosé ces derniers mois (+62 % entre mars et septembre), avec plus de 10 000 biens proposés.
    (...)
    « En trois ans, il y a eu une accélération du phénomène Airbnb, rendant la situation très urgente et très violente pour les étudiants », déplore Elisa Révillon, vice-présidente de l’Unef.

    #logement #gentrification #Front_de_libération_bordeluche

  • En un an, les amendes pour location illégale à Paris se sont intensifiées
    http://www.lemonde.fr/logement/article/2017/08/11/airbnb-a-paris-les-amendes-sont-passees-de-45-000-a-615-000-euros-en-un-an_5

    Les amendes pour location illégale de meublés touristiques type « #Airbnb » se multiplient, à Paris. Pour les six premiers mois de 2017, trente et un propriétaires de la capitale ont ainsi été condamnés en justice à payer 615 000 euros d’amendes, a fait savoir à l’Agence France-Presse (AFP) Ian Brossat, adjoint PCF au logement à la Mairie de Paris, confirmant ainsi des chiffres révélés par Le Parisien.

    Au premier semestre 2016, les amendes s’étaient élevées à 45 000 euros, soit treize fois moins, atteignant 200 000 euros pour toute l’année. Les saisines par la Ville à la justice sont, elles, passées de 42 logements en 2016 à 128 en 2017, a précisé l’adjoint au logement.

    « Ces chiffres ne reflètent pas une explosion du nombre des locations proposées, mais l’efficacité des contrôles », a-t-il relevé. De plus, « nous constatons avec satisfaction que les juges ont la main plus lourde qu’auparavant », se réjouit l’élu parisien.

    Depuis novembre 2016, le montant maximal de l’amende a, en effet, été relevé à 50 000 euros, contre 25 000 auparavant. A Paris, la moyenne des amendes est passée de 10 000 euros en 2016 à 20 000 euros pour 2017, a détaillé M. Brossat.

    Comme toutes les grandes villes touristiques, Paris multiplie les initiatives pour lutter contre les locations meublées touristiques illégales qui se développent au détriment du secteur hôtelier, favorisent la spéculation immobilière, vident certains quartiers de leurs habitants et provoquent des désagréments quotidiens pour les autres. Ainsi, une équipe de 25 agents de la Direction du logement et de l’habitat contrôle les immeubles.

    Le Conseil de Paris a, en outre, voté, au début de juillet, l’instauration d’un numéro d’enregistrement, obligatoire à partir de décembre, pour toute personne désirant louer son appartement sur une plate-forme numérique. Quant à la durée limite de location touristique, actuellement fixée à cent vingt jours par an, la Ville souhaiterait qu’elle soit réduite.

    Quelque 100 000 annonces sont proposées à Paris, toutes plates-formes confondues. Paris est pour Airbnb l’un des premiers marchés du monde, avec 65 000 logements revendiqués.

  • La question des impôts payés par Airbnb relance le débat sur l’optimisation fiscale
    http://www.lemonde.fr/logement/article/2017/08/08/la-question-des-impots-payes-par-airbnb-relance-le-debat-sur-l-optimisation-

    La plateforme de locations saisonnières aurait payé moins de 100 000 euros d’impôts au fisc français en 2016. Une situation anormale, selon des responsables politiques français et européens. Moins de 100 000 euros. Le montant de l’impôt payé par la plateforme de locations saisonnières Airbnb au fisc français en 2016, 92 944 € précisément, ne serait guère plus élevé que celui d’une PME, selon une information du Parisien publiée lundi 7 août. Si Airbnb n’a jamais dévoilé le montant de son chiffre d’affaires (...)

    #Airbnb #taxation #bénéfices

  • Pas-de-Calais : Filmées dans la douche par le propriétaire d’un Airbnb
    http://www.20minutes.fr/lille/2113683-20170804-calais-filmees-douche-proprietaire-airbnb

    En juillet, alors qu’elles logeaient dans un Airbnb, à Sitges en Espagne, Marie, 20 ans, et Alexandra, 21 ans, ont découvert un téléphone dissimulé pour les filmer à la sortie de leur douche. Paniquées, elles se sont réfugiées au commissariat de la commune.
    Un téléphone filme la douche

    Les deux jeunes filles, originaires du Pas-de-Calais, avaient loué une chambre privée dans la maison où leur hôte, vivait avec sa femme et son fils. Le 25 juillet, dernier jour de vacances, elles ont décidé de prendre une douche avant de sortir boire un verre. « Pendant que je me séchais, je me suis rendu compte qu’il y avait un téléphone, posé au-dessus du lavabo, qui filmait déjà depuis quarante minutes. L’objectif était orienté vers la douche », explique Marie à 20 Minutes.
    Une atteinte la vie privée

    « Nous étions paniquées car nous ne savions pas comment le propriétaire allait réagir. Du coup, nous nous sommes habillées en vitesse et nous avons couru jusqu’au commissariat », poursuit la jeune fille. Heureusement, Marie a eu la présence d’esprit de filmer le téléphone qui tournait. « Une preuve qui a permis à la police d’embarquer tout de suite le propriétaire, ainsi que son téléphone et son ordinateur », précise-t-elle.

    « C’est tout simplement une atteinte à la vie privée, du voyeurisme », s’indigne Marie. Les deux vacancières ont déposé une plainte auprès du commissariat de Sitges. Selon elles, les autorités locales se refusent, pour l’instant, à les tenir au courant de l’avancée de l’enquête.
    Airbnb ne répond pas

    Elles ont aussi contacté, par téléphone, le service client de Airbnb pour faire part de leur mésaventure. « Depuis que nous leur avons transmis la plainte, nous n’avons plus aucune nouvelle, explique Marie. Tout ce que j’ai pu faire c’est mettre un mauvais commentaire sous le profil de notre hôte ». Contacté par 20 Minutes, Airbnb n’a pas donné suite.

    #harcelement_sexuel #airbnb #domination_masculine

  • À qui profite l’économie du partage en Europe ? | Opinions

    http://blogs.worldbank.org/voices/fr/qui-profite-l-economie-du-partage-en-europe

    Ce qui m’impressionne, c’est que c’est la Banque mondiale qui publie ça !

    L’économie collaborative reste un domaine peu documenté mais une étude récente fait état de l’augmentation spectaculaire du chiffre d’affaires réalisé par Uber, Airbnb et autres plateformes de partage. Jugez plutôt : les revenus générés par l’ensemble de ces acteurs au sein de l’Union européenne (UE) sont passés de 1 milliard d’euros en 2013 à 3,6 milliards en 2015 (a). Et, si ce secteur ne représente aujourd’hui que 0,2 % du PIB de l’UE, les dernières estimations indiquent une progression rapide et soutenue.

    #économie_collaborative #coopérative

    • Je trouve assez logique que la BM s’intéresse à Uber, Airbnb etc. vu les conséquences qu’ont ces modèles libéraux-hardcore sur l’économie, l’emploi, la protection sociale, la stabilité politique.

      Ce que dit aussi l’article :


      Notre récent rapport, Reaping Digital Dividends (a), s’intéresse aussi aux perturbations provoquées par l’économie collaborative. Nous y montrons que le développement de cette nouvelle forme d’économie réclame l’instauration d’un cadre d’action publique. Voici pourquoi.

      Tout d’abord, les plateformes de free-lance. Cet avatar de l’économie du partage remet, en effet, profondément en cause la réglementation du marché du travail, car l’activité y est rarement encadrée par un contrat. Ainsi, sur un échantillon principalement composé de travailleurs russes et ukrainiens en free-lance, seuls 12% environ pouvaient justifier d’un contrat en bonne et due forme avec leur donneur d’ordre.

      En outre, les travailleurs indépendants ne bénéficient, bien souvent, d’aucune forme de protection sociale — chômage, santé ou retraite — et se trouvent donc exposés, avec l’âge ou en cas de retournement de l’économie, à un risque de pauvreté accru.

      Par ailleurs, si l’économie collaborative peut favoriser l’inclusion, il n’en reste pas moins vrai qu’elle est aussi susceptible d’aggraver les inégalités. En Europe, elle fait ressortir de fortes disparités en termes de sexe, d’âge et de qualifications. A titre d’exemple, 10 % des travailleurs non qualifiés se sont rendus sur une plateforme collaborative contre 27 % chez les personnes qualifiées.

  • Persönlichkeitsschutz für Unternehmen ?
    https://de.wikipedia.org/wiki/Freihandelsabkommen#Kritik_an_Freihandelsabkommen


    Na klar, Konzern klagt, du verlierst.

    Die Gewerkschaft Public Services International bezeichnet den Verhandlungshergang der 2010er Jahre sämtlicher Freihandelsabkommen als eine ständig laufende Maschinerie von Verhandlungen und Neuverhandlungen, deren Programm an rein unternehmerischen Interessen orientiert sei.

    Wir beobachten zur Zeit eine katastrophale Fehlentwicklung, die in der Ausweitung des in den USA praktizierten Grundrechtsschutz für Unternehmen auf Europa besteht. Dieser Aspekt der so genannten „Freihandelsverträge“ wird viel zu selten thematisiert.

    Für natürliche Personen sollte der Grundsatz gelten, dass individuell zuordenbare Daten nur explizit freiwillig mitgeteilt bzw. im Rahmen der Verfolgung von Ordnungwidrigkeiten oder Straftaten sowie für steuerliche Belange durch Behörden erhoben werden dürfen.

    Daten von juristischen Personen und natürlichen Personen in ihrer Eigenschaft als Unternehmer sollten diesen Schutz ebensowenig geniessen wie etwa Dokumente aus Behörden.

    Die Mega-Startups Uber , Airbnb und ihre nicht mehr ganz so frischen Kollegen von den Big-Five verstecken sich hinter juristischen Wällen aus umgedeuteten Begriffen, die ursprünglich die Schwachen vor ihresgleichen schützen sollten.

    Öffentlich zugängliche Listen der illegalen Airbnb-Vermieter? Fehlanzeige. Datenschutz, und Geschäftsgeheimnis sind gesetzlich garantiert. Illegale Uber-Taxis? Sieht man auf der Straße, aber Besitzer und illegale Fahrten sind geheim. Macht nichts, angeblich alles ganz legal.

    Datenschutz? Für wen, in wessen Interesse? Im Falle von Airbnb sollte der Laden dichtgemacht oder seine lokalen Geschäftsführer in Erzwingungsaft genommen werden, bis sie alle Daten zu Vermittlungen an die zuständigen städtischen Behörden rausrücken. Der Schaden, welcher durch sie im im Interesse des Profits Weniger angerichtet, wird übersteigt um ein Vielfaches den wirtschaftlichen Schaden welchen das Unternehmen und die Vermieter möglicherweise in Folge der Durchsetzung unserer Gesetze und Verordnungen erleiden könnten.

    Salopp gesagt muss ich mich darauf einstellen, dass mir das SEK in den Morgenstunden die Tür eintritt, wenn ich einen Drogenhändler oder Autoschieber bei mir beherberge. Mitgefangen, mitgehangen sagt der Volksmund. Das ist regelmäßig durchaus angebracht.

    Das Gleiche sollte auch für Uber und dessen Vertragspartner gelten. Die USA kennen das juristische Mittel einer von Gerichten anzuordnenden umfassenden vorprozesslichen Beweismittelerhebung. Dieses Werkzeug steht uns nicht zur Verfügung, also müssen wir gegen die kriminellen „Startups“ andere Waffen mit vergleichbarer Wirkung in Stellung bringen. Möglich wäre das, allein in der Regel fehlt der Wille. Ich vermute, man möchte von Seiten des Senats nicht den Ruf Berlins als Startup-freundliche Metropole aufs Spiel setzen.

    Wie ein Umdenken aussehen könnte zeigt Schweden, wo jedes steuerbare Einkommen öffentlich einsehbar ist, was wir auch in Deutschland anstreben sollten. Fällt der Groschen? Langsam sollte klar sein, warum eingeschränkter Datenschutz für natürliche Personen in ihrer Eigenschaft als Unternehmer sinnvoll wäre.

    Im Übrigen sollte man in staatlichen Einrichtungen nicht nur das Prinzip open data first durchsetzen, sondern auch endlich den absurden Urheberrechtsschutz von Dokumenten aus öffentlichen Quelle abschaffen und wie in den USA alle Werke von öffentlichen Bediensteten gemeinfrei machen.

    –---
    Steuererklärung: Der nahezu gläserne Schwede
    http://www.zeit.de/wirtschaft/2015-03/loehne-steuern-schweden-scheswig

    #Uber #Airbnb #disruption #Kriminalität #Politik #Globalisierung #Freihandel

  • Airbnb host who canceled reservation using racist comment must pay $5,000
    https://www.theguardian.com/technology/2017/jul/13/airbnb-california-racist-comment-penalty-asian-american

    Exclusive : Tami Barker, who said she was canceling a guest’s booking because the woman was Asian, must take a course in Asian American studies An Airbnb host who canceled a woman’s reservation using a racist remark has been ordered to pay $5,000 in damages for racial discrimination and take a course in Asian American studies. Dyne Suh, a 26-year-old law clerk, had booked Tami Barker’s mountain cabin in Big Bear, California, for a skiing weekend with friends in February, but Barker canceled (...)

    #Airbnb #discrimination