• En Turquie, la guerre des « Boutons rouges »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/04/en-turquie-la-guerre-des-boutons-rouges_6208922_3210.html

    ... Meryem est membre d’une importante #confrérie_religieuse islamique, une #tariqat. Mariée adolescente, voilée de noir, elle pensait avoir fait de la religion son baume.

    .... ces Boutons rouges se regardent comme une mise au point à l’intention des dirigeants et leurs vertus majuscules. Dans une #Turquie où le président Recep Tayyip Erdogan et son parti #AKP promeuvent ces dernières années une image de plus en plus monolithique du pays et de son rapport à l’#islam, la #série détonne par la lumière crue qu’elle jette sur ces communautés religieuses, mystiques et secrètes, soutiens indéfectibles du gouvernement en place, alors qu’elles sont censées se tenir à l’écart du pouvoir temporel.

    « Hostile » envers la religion musulmane

    Plusieurs séquences ont fait couler beaucoup d’encre et déversé un torrent de commentaires sur les réseaux sociaux. Il y a ce moment où la jeune fille de Meryem lâche, devant un très laïcard professeur de sciences physiques, que ni le régime militaire des années 1980-1990 et son interdiction du port du voile ni les religieux n’ont fait progresser la condition des #femmes dans le pays. Celui où l’époux empêche un employé d’autobus de donner à Meryem une bouteille d’eau sous prétexte que l’on ne touche ni même effleure une femme mariée. Et puis, surtout, il y a la scène du « börek », comme on la surnomme désormais, où la même Meryem s’oppose au patron de la boulangerie dans laquelle elle travaille. L’homme, lui-même membre de la confrérie, oblige ses ouvrières à couper la pâte avec de l’huile bon marché alors même que l’enseigne vante la qualité du beurre qu’elle utilise.

    Très vite, les critiques fusent, venues notamment des tabloïds islamistes et proches du pouvoir Yeni Vakit et Yeni Safak. Ce dernier n’hésite pas à accuser la chaîne Fox TV d’être « hostile » envers la religion musulmane. Il avance même – accusation suprême – qu’un des scénaristes de la série est proche du FETÖ, le mouvement honni du prédicateur Fethullah Gülen, que le pouvoir désigne comme le responsable présumé du putsch manqué de 2016.

    https://justpaste.it/319xf

  • Turquie  : le gouvernement Erdogan, un bilan catastrophique | Le mensuel
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2023/04/02/turquie-le-gouvernement-erdogan-un-bilan-catastrophique_5886

    L’AKP a sans doute perdu au cours des années une grande partie de la base populaire qu’il avait gagnée dans les années 2002-2011, et la coalition d’opposition compte sur son érosion électorale pour réussir enfin à se débarrasser d’#Erdogan. Il n’est pas encore dit qu’elle y réussisse, car Erdogan a montré qu’il n’était pas prêt à quitter facilement le pouvoir et qu’il n’hésiterait devant aucune manœuvre pour le garder. Mais, pour les travailleurs, la question ne se limite pas là, car le gouvernement qui succédera au gouvernement actuel devra gérer une crise sans précédent, dans une situation internationale particulièrement dégradée.

    Le seul ciment de la #coalition dite Union du peuple est le désir de remplacer le gouvernement monopolisé depuis vingt ans par les hommes de l’#AKP. Si elle parvient au pouvoir, les classes populaires ne pourront donc en attendre que des coups. Le nouveau gouvernement et la bourgeoisie ne pourront avoir d’autre politique que de faire payer aux masses la lourde facture de la crise, quitte à le justifier par la situation catastrophique dont ils auront hérité, aggravée encore par les conséquences du séisme du 6 février. Les travailleurs doivent dès maintenant se préparer à riposter sur leur terrain de classe. Ouvrir des perspectives révolutionnaires, face à ce régime d’oppression, est une tâche urgente.

    #Turquie #élection #élections_présidentielles #élections_législatives

  • Turquie : le gouvernement Erdogan, un bilan catastrophique
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/04/02/turquie-le-gouvernement-erdogan-un-bilan-catastrophique_5886 (Lutte de classe, 26 mars 2023)

    Après le séisme catastrophique du 6 février dans le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, nous publions ici une traduction des articles de nos camarades de Sınıf Mücadelesi (#Turquie – UCI).

    La crise économique, doublée de la crise politique à partir de 2015, avait miné le pouvoir d’#Erdogan bien avant le tremblement de terre du 6 février 2023, dont certains médias estiment que le coût pour le gouvernement turc sera de l’ordre de 126 milliards de dollars. Ses effets désastreux font maintenant du régime d’Erdogan un véritable mort vivant, et rappellent les conditions dans lesquelles il avait pu parvenir au pouvoir en 2002, après que le séisme de 1999 eut contribué à sonner le glas du gouvernement précédent.

    Avant 2002, une coalition du Parti social-démocrate #DSP de #Bülent_Ecevit et du parti d’extrême droite MHP était au pouvoir. Touché par la crise économique à partir de 1999, ce gouvernement avait déclaré ouvertement qu’il ne souhaitait pas payer pour celle-ci la part que réclamaient les États-Unis et l’Union européenne. En même temps, il avait voulu prendre une orientation «  néo-ottomane  », affirmant vouloir jouer un rôle prépondérant dans la région du Moyen-Orient. Les États-Unis étaient alors intervenus par des pressions économiques, réussissant à faire s’écrouler la monnaie turque  : la livre perdit en quelques jours 70 % de sa valeur. La chute du gouvernement Ecevit avait provoqué les élections anticipées de novembre 2002 et la victoire de l’#AKP (Parti de la justice et du développement), nouvelle formation politique dont faisaient partie Erdogan et son entourage (...)

    Des années fastes à la crise

    Avant les élections du 14 mai

  • La Coordination des collectifs de solidarité avec #Pınar_Selek 2000 - 2021

    2000 ........ 2020 ........
    Chère Pınar,
    Il y 20 ans, tu sortais enfin de prison, après deux ans d’enfermement et de tortures.
    20 ans plus tard, la géopolitique de la Turquie est bouleversée...
    Mais ton procès et les menaces contre toi continuent.
    Toi, tu continues tes luttes, comme tu l’avais promis en sortant de prison.
    Nous, nous continuons à tes cotés.
    Merci à toutes les personnalités qui ont accepté de joindre leur voix à la nôtre dans ce film pour te le dire.

    La Coordination des collectifs de solidarité avec Pınar Selek.

    https://www.youtube.com/watch?v=U24A7FiPxAc


    #Pinar_Selek #procès #droit_à_la_vie #torture #Turquie #prison #emprisonnement #lutte #témoignage #solidarité #solidarité_internationale #justice (!) #résistance #haine #arbitraire #arbitraire_du_pouvoir #répression_judiciaire #expliquer_c'est_excuser #terrorisme #Etat_de_droit #minorités #kurdes #islamisme #déradicalisation #évangélisation_de_l'islamisme #AKP #armée #processus_du_28_février #re-radicalisation #complotisme #conspirationnisme #nationalisme_turc #étatisation #Erdogan #stock_cognitif #amis_de_2071 #ennemis_de_2071 #2071 #pétitions #espoir
    #film #film_documentaire

    ping @isskein @cede @karine4

    • Pinar Selek et la faillite de l’état de droit en Turquie

      Plus de vingt ans ont passé depuis sa sortie de prison. Pinar Selek, toujours menacée d’une condamnation à perpétuité par le pouvoir turc, poursuit ses luttes en France et en Europe. Un film témoigne aujourd’hui des multiples combats de l’écrivaine et sociologue. L’histoire de Pinar Selek est devenue une part de l’Histoire de la Turquie. Et de la nôtre.

      La Coordination des collectifs de solidarité avec Pinar Selek (https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/160917/la-coordination-des-collectifs-de-solidarite-avec-pinar-selek-est-ne) diffuse un petit film sur l’écrivaine et sociologue. Ce film est important. Ute Müller en est la réalisatrice. Le film s’ouvre par les phrases fortes de l’écrivaine et journaliste Karin Karakasli : « Vous ne pouvez pas vous empêcher de répéter le nom de la personne que vous aimez comme un mantra », dit-elle. L’amie de Pinar la nomme ainsi : « la personne qui est mon honneur, ma fierté et mon bonheur ». Elle définit le procès de Pinar Selek de manière cinglante et précise : « Une violation du droit à la vie, un meurtre légal et une torture psychologique ». Tout est dit par la bouche de Karin Karakasli, qui prend soin de rappeler les faits de cette persécution invraisemblable.

      L’économiste et politologue Ahmet Insel souligne ensuite à quel point l’histoire de Pinar Selek est exemplaire de « l’arbitraire du pouvoir exercé par une répression judiciaire » et de « la faillite de d’état de droit en Turquie ». S’il rappelle que Pinar a été condamnée au moyen de preuves totalement inventées, c’est aussi pour observer une évolution de la répression politique en Turquie : le pouvoir accuse désormais ses opposants de terrorisme et les enferme sans avoir besoin de la moindre preuve. Suivent cinq autres témoignages et analyses, qu’il faut écouter attentivement, tous aussi importants les uns que les autres : celui de Umit Metin, Coordinateur général de l’ACORT (Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie), ceux de l’historien Hamit Bozarslan et du juriste Yériché Gorizian, celui de la journaliste Naz Oke et enfin les propos de Stéphanie, membre du Collectif de solidarité de la ville de Lyon.

      Parmi tous ces témoignages, il y a une phrase de Karin Karakasli qui résonne très fort et restera dans nos mémoires : « Vivre dans une Turquie où Pinar ne peut revenir, ne diffère pas d’une condamnation à vivre dans une prison en plein air ». Il faut en finir avec les prisons de pierre et les prisons en plein air. Pinar Selek, qui tient un blog sur Mediapart, invente des cerfs-volants qui traversent les frontières. Un jour les membres de ses collectifs de solidarité feront avec elle le voyage jusqu’à La Maison du Bosphore, où ils retrouveront Rafi, le joueur de Doudouk, cet instrument qui symbolise dans le roman de l’écrivaine la fraternité entre les kurdes, les arméniens et les turcs.

      Pascal Maillard,

      Membre de la Coordination des collectifs de solidarité

      https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/270421/pinar-selek-et-la-faillite-de-letat-de-droit-en-turquie

  • The Struggle at Turkey’s Boğaziçi University. Attacks on higher education tighten the grip of the AKP’s hegemonic project

    Late at night on January 1, 2021, by presidential decree, Recep Tayyip Erdoğan appointed new rectors to five universities in Turkey. One was Professor Melih Bulu, who became rector of the prestigious Boğaziçi University. This liberal and pluralist institution hosts dissident students and faculty, including many connected to Academics for Peace, an association that demands a peaceful resolution to Turkey’s war on the Kurds. Constituents of Boğaziçi immediately rejected this fait accompli as illegitimate, and began to protest. On January 4, police attacked hundreds of students: an image of Boğaziçi’s gates locked with handcuffs went viral.

    To this day, the campus remains under heavy police surveillance as the AKP and associated dominant social groups use both consent and coercion to impose their ways on social and political life. This process, called hegemony, plays out in the education sector today.

    Melih Bulu was unwelcome at Boğaziçi University for many reasons. A dean and a rector at two other universities, in 2015, he ran in the general elections as a candidate from the ruling Justice and Development Party (AKP.) In the first few days of his appointment at Boğaziçi, Bulu was credibly accused of plagiarizing his doctoral dissertation. Dismissing the charges as forgetfulness in using quotation marks, he tried to win students over by claiming that he supports LGBT rights – only to close down the LGBTI+ Studies student club as one of his first executive decisions.

    Since the day of Bulu’s appointment, students and faculty members at Boğaziçi have been protesting him, as well as the anti-democratic intervention in the university’s internal operations by President Erdoğan. The Boğaziçi resistance, however, is more than a struggle over the future of one university: it is a much larger struggle for academic freedom, institutional autonomy, and democracy in an increasingly authoritarian Turkey.

    Students and faculty have mobilized creative protests despite the likelihood of a further crackdown. On March 1, over 70 Boğaziçi faculty members applied to the Council of State, demanding the reversal of Bulu’s appointment as it violates the Constitution and the law. By the end of March, more than 800 protesters around Turkey had been taken into custody. Twenty-nine are now under extended house arrest, while six remain in pretrial detention. Faculty members continue to turn their backs on the rectorship every day, and students are boycotting the first six days of the new semester to honor six friends in detention.

    This is clearly an assault on academic and political freedom. But the Boğaziçi resistance also sheds light on why the Erdoğan government may be courting controversy with the nation’s public universities – and why this particular university has taken center stage in the struggle for democracy in Turkey.

    The AKP is a culturally conservative and economically center-right party that has been in power since 2002. The first few years of the Erdoğan government saw democratic advances: lifting of the ban on headscarves in public institutions and an end to military interference in politics. Over the course of two decades in power, however, the AKP has ruled through authoritarian and neoliberal governance.

    These events are neither new nor confined to the education sector. It is only one leg of the AKP’s ongoing political project to transform both state and society. This involves reconstituting higher education to mirror the AKP’s control of state institutions, governance structures, civil society, and the media. The AKP has seized control of the judiciary, parliament, the military, and the police. It has criminalized all opposition. It has imprisoned, purged, or silenced journalists, teachers, academics, lawyers, and others. It has bought off the media. It has removed democratically-elected mayors in the Kurdish southeast and appointed new ones.

    This has all taken place legally, through the constitutional amendments of 2010 and 2017, and the laws by decree that were issued during the two-year state of emergency between 2016 and 2018.

    But the infringement on institutional autonomy and academic freedom is older than the current regime. The Council of Higher Education (YÖK), established after the 1980 military coup, was established to curb the autonomy of universities by controlling university structures, their governance, staff, and intellectual output. Between 1992 and 2016, candidates for a rectorship were voted on first by university departments and faculty before being nominated for appointment by the YÖK. But after a law by decree was issued under emergency rule in 2016, the YÖK was put in charge of appointing rectors. Since 2018, President Erdoğan appoints them.

    The government, its media, and the President used their usual combination of divide-and-conquer techniques on the protesters in a bid to cordon them off from support by the population at large. Boğaziçi students and faculty members, as well as other students and supporters of the protests were characterized first as “elitist,” then as “LGBT deviants,” then “disrespectful of national sensibilities,” and then as “terrorists.”

    The inclusive politics that the Boğaziçi resistance showcased prompted Erdoğan to resort to even more populist tactics, to remind the nation that “lesbians and the like” (“lezbiyen mezbiyen”) should not be listened to, and that “the pillar of the family is the mother,” falling back on the age old conservative “our customs and values!” rhetoric. More broadly, these instances lay bare the differences between the kind of politics that the AKP and the student movement adhere to, suggesting the type of politics – inclusive, diverse, intersectional – that is well-positioned to burst through the cracks of the current system.

    The regime, unable to legitimize its appointed rector at Boğaziçi, seems poised to empty out the university and appoint loyalist deans and staff by using forms of clientelism that are common to AKP rule. Two new faculties were established on February 6. On March 1, Bulu appointed his vice-rector Professor Naci Inci, a physicist, as the director of the Institute for Graduate Studies in Social Sciences. Re-staffing Boğaziçi will ease the process of governing the university, leaving the structure of the institution (if not its procedures) intact, and maintaining the appearance of legitimacy.

    Why is establishing ironclad control of universities necessary to the AKP? Because institutions of higher education mold individuals into citizens, workers, social and political beings. By exerting control over education, the AKP is not only demolishing public space but also ensuring the reproduction of “acceptable” citizens and publics who consent to these practices. At the same time, through establishing its control over education, the AKP is attempting to overturn the decline in support from the youth, as well as the educated and professional classes and re-establish what it calls the “national and religious” youth.

    Universities are also an economic and political project for the AKP: they are money-making, personnel-providing, vote-generating machines. Universities, many of poor quality, have popped up all over Turkey since the party came to power. Erecting a faculty building in a small town or city employs a lot of people. It also provides hope for social mobility, and attaches that hope to voting for the AKP.

    This process cannot be separated from the transformation of universities into institutions that provide a workforce, and where only profitable, depoliticized professions have value. This is the essence of what we mean by a neoliberal transformation of education. The decline and defunding of social sciences and humanities departments is discernible both in and outside of Turkey. Subjects that create space for studying economic, social, and political systems, promise to create politically engaged, critical individuals. It should, then, not come as a surprise that Melih Bulu, once appointed, declared that his mission and vision for Boğaziçi was, instead, to boost the university’s “sectoral cooperation, entrepreneurship, innovation ecosystem,” and put it in in the Times Higher Education (THE) and the QS first 100 rankings.

    Students of Boğaziçi have since made it clear, as one banner read, that they do not want a corporation but a university.

    Nevertheless, political encroachment into higher education continues. In its 19th year of rule, as it loses legitimacy and struggles to generate consent, the AKP increases coercion by repressing dissent everywhere. Higher education is no exception: trade unions, professional associations, political parties, publishing houses, and media outlets have been targeted too.

    These attacks on the university and academic freedom are yet another step by the AKP towards establishing authority over what little space remains for public debate and free expression. Indeed, the boundaries of the state, the government, and the public are already blurred in Turkey. When Bulu stated, in reaction to mounting pressure for his resignation, “touching me would mean touching the state” Erdoğan agreed: if the protesters “had the guts,” he said, they would ask him to resign.

    This conflation of Bulu’s authority with that of Erdoğan and the Turkish state reveals the stakes of the Boğaziçi resistance. Protesters denying the appointed “trustee” (“kayyum”) rector’s legitimacy at Boğaziçi also deny legitimacy to all kayyums in the Kurdish southeast. Refusing to accept Bulu’s appointment at Boğaziçi is also a refusal to accept the AKP’s anti-democratic politics. Reclaiming LGBTI+ identity also reclaims Muslim women’s rights. Freedom to establish or join a student club is a matter of freedom of assembly and expression.

    The students’ bold and incisive open letter to President Erdoğan eloquently expresses these entanglements and the intersectionality of their politics. Placing their struggle at Boğaziçi University within workers’ and minorities’ struggles, and within struggles against injustice, sexism and gender inequality, and the targeting of their fellow friends and professors, university students sum up what this resistance stands for. Their example should illuminate a way forward for an international left politics that commits to democracy and justice for all.

    For recent developments, follow bogazicidireniyor on Instagram and use the hashtags #bogazicidireniyor, #KabulEtmiyoruzVazgeçmiyoruz, #WeDoNotAcceptWeDoNotGiveUp, #WeWillNotLookDown and @unibogazici_en on Twitter.

    #Turquie #université #Bogazici #Boğaziçi #ESR #université_du_Bosphore #attaques #recteurs #Erdogan #Melih_Bulu #AKP #hégémonie #résistance #liberté_académique #contrôle #YÖK #autonomie #homophobie #Naci_Inci #répression #nationalisme #kayyum #légitimité #démocratie #justice

    ping @isskein

    • Open letter to President from Boğaziçi University students

      Amid ongoing protests against the appointed rector of Boğaziçi University, Erdoğan has issued a Presidential decree to open two new faculties at the university. The Boğaziçi Solidarity has addressed an open letter to the President.

      –—

      Amid the ongoing protests against the appointment of Prof. Melih Bulu as a new rector to Boğaziçi University by President and ruling Justice and Development Party (AKP) Chair Recep Tayyip Erdoğan, a new Presidential decree has been published in the Official Gazette, foreseeing the establishment of Law and Communication faculties at the university.

      While the appointed rector has welcomed the news on his social media account, the Boğaziçi Solidarity platform, on behalf of the Boğaziçi University students protesting the appointment of Melih Bulu, has addressed an open letter to the 12th President of Turkey on social media.

      Under the hashtags #YüreğimizYetiyor (We have the guts), referring to a statement by Erdoğan, and #FakülteyiSarayaKur (Establish the faculty at the palace), students have addressed the following letter:
      Reasons underlying the protests

      "Previously, we responded to Melih Bulu with the poem ’Satirical Attempts on a Provocateur.’ It is pleasing to see that you have acknowledged yourself to be the person responsible, and responded accordingly.

      "Up until today, you have demanded secret meetings with us via the Turkey Youth and Education Service Foundation (TÜRGEV).

      "Now, you are trying to start an argument against us through the media. We do not like go-betweens, we prefer speaking outright and explicitly to all. We hope that you will proceed accordingly.

      "First, let us remind you of our demands and of the reasons underlying our protests:

      "You appointed a trustee rector to our university with utter disregard for the students and faculty. Is what you did legal? Yes, as you like to mention every chance you get, but it is not legitimate. This appointment makes anyone who has even the tiniest sense of justice revolt with indignation.

      "To top it off, you open faculties and appoint deans with an overnight presidential order on a Friday night, in order to intimidate the whole institution with all its students, teachers and laborers.

      "Your attempts to pack our university with your own political militants is the symptom of the political crisis that you have fallen into.

      "Victims of your crisis grow in number with every passing day!
      Constitutional rights

      "We use our constitutional rights to make people from all segments of society aware of the injustices we are subjected to.

      "These are our demands:

      All our friends who have been arrested or detained in this period must be released immediately!
      All campaigns to defame and disenfranchise LGBTI+s and all other targeted groups must end!
      All government-appointed trustees, starting with Melih Bulu, who instigated all these arrests, detentions, scapegoating campaigns, and threats, must resign!
      In universities, democratic rectorate elections must be held with the participation of all constituents of the university!

      ’Don’t mistake us for those who obey you’

      "You uttered a sentence starting with ’If they have the guts...’ in your statement. Is it a constitutional right to call for the resignation of the president? YES! Since when is the use of a constitutional right a matter of courage?

      "Do not mistake us for those who obey you unconditionally. You are not a sultan, and we are not your subjects.

      "But since you mentioned courage, we shall also respond to that briefly.

      "We have no immunities! You, however, are the one who has been storming around, hiding behind your legal and political immunity for the last 19 years.

      "The Interior Minister is spreading lies to play on religious sensitivities. We say that we will not practice self-censorship.

      "You call LGBTI+s deviants, we state that LGBTI+ rights are human rights.

      "Members of your party kicked miners in Soma. We actively stood in solidarity with the mine workers, and we will continue to do so.

      "You unlawfully keep the Co-Chairs of the Peoples’ Democratic Party (HDP) imprisoned, alongside journalists and union members.

      "We declare that we stand united with those who fearlessly speak the truth, and we are against all government-appointed trustees.

      "You make crowds boo Berkin Elvan’s mother in rallies. We declare that we stand with Berkin Elvan.

      "You target and attack Ayşe Buğra, without even mentioning her name, saying ’Osman Kavala ’s wife is among these provocateurs’.

      “In a vulgar manner, you restate the sexist fallacy that the only significant feature of a woman is her husband. We state that ’Ayşe Buğra is a dignified professor and an esteemed academic’. We say that ’We will take any charge against her as a charge against us’.
      ”(We know very well that you will file dozens of lawsuits against this letter on the grounds that it praises crime and criminals or insulting the president, but we also know that we will never give up on speaking the truth!)
      ’Why would we call on you to resign?’

      "Since you lack the power necessary to keep the trustee-rector you have appointed in the office, you resort to petty tricks like opening new faculties and appointing sham personnel, which does not appear to be an act of courage. That is why we disregard your words about courage.

      "We are aware that Bogaziçi University is not Turkey’s most significant institution, nor is the appointment of Melih Bulu Turkey’s most significant problem.

      "Regarding the demand for your resignation, we would not consider calling for your resignation based on this issue. YOU ASK WHY?

      "If you were ever going to resign,

      "You would have resigned when Brant Dink was slaughtered!

      "You would have resigned when 34 Kurds were killed in the Roboski massacre. You would have resigned when 301 miners were murdered in Soma! You would have resigned after the Çorlu train derailment!

      "You would have resigned in the face of the livelihood problems of thousands of citizens, who were left unemployed or could not find a job, and especially in face of the decree-law (KHK) purgees!

      "You would have assumed responsibility for the economic policies which condemned the people to poverty, instead of sacrificing your son-in-law.

      "The examples are plenty, but you have never resigned.

      "You preferred to present yourself as naively deceived, instead of, in your own words, ’having the guts’. So now why would we call on you to resign?

      "As long as Melih Bulu sits on that seat, we will continue our protest by strengthening our struggle, with all those who join the resistance. Whether or not you do what must be done is your own business. We stand with those who are robbed of their democratic rights and freedoms.

      “With hopes that you realize that you cannot silence the oppressed of these lands by shouting and threatening from arenas and podiums.”

      What happened?

      Prof. Melih Bulu has been appointed as the President of Boğaziçi University in a Presidential Decree issued on January 1. The appointment of Bulu has sparked harsh criticisms among both the students and academics of the university as well as in the academic community.

      Appointed to Boğaziçi, one of the most prestigious universities in Turkey, from outside its community, Bulu was a candidate for nomination to run in the Parliamentary elections in 2015 for the ruling Justice and Development Party (AKP), which is chaired by President Recep Tayyip Erdoğan.

      The students and several students’ clubs of the university have been campaigning on social media under the hashtag #kayyımrektöristemiyoruz (We don’t want a trustee university president).

      The call of the students was also supported by the faculty members of the university, who released a joint statement on January 3.

      “An academic outside Bogazici University community was appointed as rector (university president), which is a practice introduced for the first time after the 1980s military tutelage,” read their statement.

      Amid harsh criticisms of students and faculty members, Prof. Bulu has shared a message on his Twitter account, welcoming his appointment to the position, saying, “We are all in the same boat.”

      The students protested the appointment of Bulu in front of the South Campus of the university in İstanbul on January 4. However, the police intervened into the protest with pepper gas and plastic bullets.

      Next day, it was reported that there were detention warrants against 28 people for “violating the law on meetings and demonstrations” and “resisting the officer on duty.” Later in the day, 22 of them were detained.

      40 people in total were detained over the protests. All of the detained were released on January 7 and 8, 2021.

      The protests of students and faculty members at the South Campus of Boğaziçi University have been going on since January 4.

      On February 1, police stormed the South Campus and intervened into the students’ protests. Earlier in the day, the students gathered in front of the campus for the protest. Police hindered the protest while also preventing the students inside the South Campus from joining their friends outside.

      With the 51 students taken into custody inside the campus in the evening, the number of detained increased to 159. In a statement released by the İstanbul Governor’s Office in the early morning hours on February 2, it was announced that 98 students were released from detention.

      On February 2, Boğaziçi University students gathered in Kadıköy Rıhtım for another protest, which was attacked by the police with plastic bullets and tear gas. 134 people were taken into custody by the police. Two of the protesters were arrested by the court afterwards.
      About Melih Bulu

      Prof. Melih Bulu was appointed as the President of Haliç University on January 17, 2020. In office in this foundation university for less than a year, he has been appointed as the President of Boğaziçi University.

      He was a Dean and University President at the İstinye University from 2016 to 2019. Between the years of 2010 and 2016, he was the Head of the Business Management Department of İstanbul Şehir University’s Business Management and Management Science Faculty.

      He was the General Coordinator of International Competitiveness Research Institute (URAK), an NGO working on economic competitiveness of cities and countries, from the year 2017 to 2019. Since 2011, he has been the Executive Board member of the İstanbul Electric-Electronic Machinery and Informatics Exporters R&D Market.

      In 2002, he founded the Sarıyer District Organization of the ruling AKP in İstanbul. In 2015, he was a candidate for nomination to run in the Parliamentary elections from the AKP in the first election district in İstanbul.

      He studied Industrial Engineering at the Middle East Technical University (METU) in Ankara in 1992. He did his MBA and PhD at Boğaziçi University’s Department of Management.

      https://bianet.org/english/education/238843-open-letter-to-president-from-bogazici-university-students
      #lettre_ouverte

  • Turkey’s COVID-19 Response - The washington Institute
    President Erdogan’s ever-tightening circle of policy influencers has lagged behind on proposing innovative solutions to the pandemic, giving other politicians an opening to become the main drivers of national change.

    For a long time, Erdogan represented the fresh face of progress in Turkey, always coming up with ideas embraced by others. Not anymore—his palace has lagged behind in reacting to COVID-19, simply following opposition initiatives, from fundraising campaigns to supporting healthcare workers. The outbreak of COVID-19 has shown that Erdogan is no longer the main driver of change in Turkey.

    #Covid-19#Turquie#Erdogan#AKP#économie#politique#migrant#migration#réfugié#territoire

    https://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/view/turkeys-covid-19-response

  • En Turquie, la gestion gouvernementale du Covid-19 crée l’inquiétude- Courrier international
    « Malgré la croissance exponentielle du nombre de cas, le gouvernement, soucieux de préserver l’économie, se refuse encore à mettre en place les mesures de confinement réclamées par l’opposition. »
    #Covid-19#Turquie#Pandémie#Confinement#AKP#migrant
    https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/controverse-en-turquie-la-gestion-gouvernementale-du-covid-19

  • #Turquie : défections en série dans le parti d’Erdogan
    L’ex-premier ministre turc Ahmet #Davutoglu a quitté l’#AKP, qui perd son ciment depuis l’échec des municipales.

    Par Marie Jégo // Publié le 14 septembre 2019

    Poussé à bout, l’ancien compagnon de route de M. #Erdogan n’a pas hésité dernièrement à sortir le linge sale de la famille islamo-conservatrice. Le 23 août, lors d’une réunion avec ses partisans, il a porté de graves accusations contre ses anciens pairs du gouvernement, accusés à mots couverts d’avoir commandité les #attentats perpétrés à #Suruç en juillet et à #Ankara en octobre 2015 (143 morts au total) contre des militants de la gauche laïque et prokurde. « Si le dossier de la #terreur est ouvert un jour, certains ne pourront plus sortir dans la rue ni regarder la population en face, je vous le dis franchement », avait-il accusé, semant le trouble parmi les familles des victimes.

    Affaibli par sa déroute aux municipales, les mauvais résultats économiques et l’autoritarisme grandissant de son chef, le président Recep Tayyip Erdogan, le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur), se retrouve brusquement confronté à une vague de démissions qui mettent à mal son hégémonie.

    Vendredi 13 septembre, Ahmet Davutoglu, un ancien premier ministre (2014-2016), qui est aussi l’un des plus vieux compagnons de route de M. Erdogan, a claqué la porte du parti. « Je démissionne du parti au sein duquel j’ai servi avec honneur et auquel j’ai consacré beaucoup d’efforts pendant des années », a-t-il expliqué lors d’une conférence organisée à Ankara, la capitale.

    L’ancien premier ministre a ainsi coupé court à la procédure d’expulsion engagée au début de septembre contre lui et contre trois anciens députés – Ayhan Sefer Ustun, Selcuk Ozdag et Abdullah Basci – par le comité exécutif de l’AKP, présidé par M. Erdogan. Il a annoncé la création prochaine de sa propre formation politique, rivale de l’AKP.

    Cet ancien professeur d’université, d’ordinaire plutôt servile, est devenu très critique de la politique menée par son ancien patron. Tenu à l’écart des instances dirigeantes de l’AKP depuis son éviction du gouvernement en 2016, l’homme n’avait plus que sa page Facebook pour se faire entendre.

    En avril, il y avait posté son « manifeste », un texte critique dans lequel il fustigeait « la mauvaise gouvernance » des autorités ainsi que « la politique arrogante » menée par le parti. Il y déplorait le fait que désormais « un petit groupe oriente l’AKP », une allusion au caractère dynastique du régime, depuis la montée en puissance de Berat Albayrak, le gendre de M. Erdogan, époux de sa fille aînée Esra, qui, nommé ministre de l’économie et des finances, est devenu incontournable.

    Lors de sa conférence à Ankara, à l’issue de laquelle il a refusé les questions des journalistes présents, Ahmet Davutoglu a dit combien, en publiant son manifeste, il avait espéré provoquer un sursaut de lucidité au sein du parti, en vain. « Nous n’avons reçu aucune réponse. Au lieu de cela, nous avons été accusés de trahison et d’animosité », a-t-il déploré.

    Graves accusations

    Poussé à bout, l’ancien compagnon de route de M. Erdogan n’a pas hésité dernièrement à sortir le linge sale de la famille islamo-conservatrice. Le 23 août, lors d’une réunion avec ses partisans, il a porté de graves accusations contre ses anciens pairs du gouvernement, accusés à mots couverts d’avoir commandité les attentats perpétrés à Suruç en juillet et à Ankara en octobre 2015 (143 morts au total) contre des militants de la gauche laïque et prokurde. « Si le dossier de la terreur est ouvert un jour, certains ne pourront plus sortir dans la rue ni regarder la population en face, je vous le dis franchement », avait-il accusé, semant le trouble parmi les familles des victimes.

    Vendredi, peu après l’annonce de la démission d’Ahmet Davutoglu, Ibrahim Turhan, un ancien gouverneur adjoint de la Banque centrale de Turquie, a déclaré qu’il quittait l’AKP, qualifié par lui d’« entreprise familiale ».

    Lire aussi Répression en Turquie : trois maires prokurdes du HPD démis de leurs fonctions pour « terrorisme »
    D’autres démissions pourraient suivre. Selon Fatma Yavuz, une ancienne responsable de l’AKP à Istanbul qui a récemment quitté le parti elle aussi, 800 000 membres ont rendu leur carte depuis 2018. La moitié des démissionnaires sont partis ces derniers mois, la défaite aux municipales du 31 mars ayant accéléré l’hémorragie.

    L’AKP a perdu son ciment. Désavoué, M. Erdogan se retrouve lâché par ses anciens lieutenants. En juillet, Ali Babacan, un pilier du parti, a rendu son tablier lui aussi. Allié à l’ancien président Abdullah Gül, cet ancien ministre de l’économie, très populaire dans les milieux d’affaires, travaille actuellement à la création de sa propre formation. Pour l’AKP, en mauvaise posture depuis sa déroute aux municipales, l’avènement d’un ou de plusieurs partis rivaux est une sérieuse menace.

    A court d’idées

    Le désaveu envers l’AKP est apparu dans les urnes lorsque, pour la première fois en vingt-cinq ans, le parti du président a perdu plusieurs grandes villes aux municipales du 31 mars. Ankara, Istanbul mais aussi Mersin, Adana, Antalya, des villes à fort potentiel économique sur la côte méditerranéenne, ont été ravies par l’opposition. Les islamo-conservateurs restent dominants dans les campagnes et les villes moyennes mais la classe moyenne, urbaine, active et éduquée, leur a tourné le dos.

    La direction du parti ne semble pas avoir pris toute la mesure de cette désaffection. « Eradiquer les traîtres » est le maître mot de M. Erdogan, qui semble par ailleurs à court d’idées sur la façon dont il faut s’y prendre pour redresser l’image ternie du parti. Un éventuel remaniement ministériel, évoqué à l’envi par les médias progouvernementaux, tarde à venir.

    Accueilli avec enthousiasme par de larges pans de la société civile lors de son arrivée au pouvoir en 2002, l’AKP n’est plus que l’ombre de lui-même. Contesté pour ses piètres résultats économiques, sa politique aventuriste en Syrie, son mépris de l’Etat de droit, son chef a perdu de son aura.

    Selon un récent sondage de l’institut Metropoll, 60 % des Turcs interrogés se disent opposés au système d’hyper-présidence taillé tout spécialement pour M. Erdogan, qui cumule désormais tous les pouvoirs – président, chef du gouvernement, chef du parti, commandant en chef des armées, maître de la politique monétaire – tandis que le rôle du Parlement est devenu insignifiant. « Ce système ne fait pas partie de l’ADN de la Turquie », confie le nouveau maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu.

    Marie Jégo (Istanbul, correspondante)

    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/09/14/turquie-defections-en-serie-dans-le-parti-d-erdogan_5510405_3210.html

  • L’ex-lieutenant d’Erdogan Ali Babacan s’apprête à créer son propre parti
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130719/l-ex-lieutenant-d-erdogan-ali-babacan-s-apprete-creer-son-propre-parti

    L’ancien maître à penser de la politique économique turque a présenté lundi sa démission du parti présidentiel AKP et s’apprête à créer sa propre formation. Soutenu par des figures historiques de l’AKP, il se fixe pour objectif prioritaire l’abrogation du régime autoritaire mis en place par le « Reis ».

    #MOYEN-ORIENT #AKP,_turquie,_Recep_Tayyip_Erdogan,_Istanbul,_Ali_Babacan

  • Das gab es seit Jahren nicht mehr - dass ein Kandidat der türkische...
    https://diasp.eu/p/9218682

    Das gab es seit Jahren nicht mehr - dass ein Kandidat der türkischen Regierungspartei AKP sich im Fernsehen einem Streitgespräch stellt. Die Wiederholung der Bürgermeisterwahl in Istanbul wird zum Medienereignis. Höfliche Attacken bei TV-Duell in Istanbul | DW | 16.06.2019 #Istanbul #TV-Duell #Türkei #Bürgermeisterwahl #BinaliYildirim #EkremImamoglu #AKP #CHP #RecepTayyipErdogan

  • Türkei: Der Stachel, den Erdoğan entfernen musste (https://www.zei...
    https://diasp.eu/p/7720199

    Türkei: Der Stachel, den Erdoğan entfernen musste

    Die „Cumhuriyet“ war die kritischste Stimme gegen das Regime von Recep Tayyip Erdoğan. Nun bringt er die Zeitung auf AKP-Linie. Die Demokratie ist endgültig tot.

    #ausland #türkei #stachel #cumhuriyet #stimme #regime #recep #zeitung #akp-linie #akp #linie #akplinie #demokratie #news #bot #rss

  • Une histoire de « conquête » en #Turquie : De l’espoir de la #démocratie à la dérive autoritaire

    La venue au pouvoir de l’#AKP s’est appuyée sur la contestation des #monopoles économiques d’Etat et de la bureaucratie en charge de ces monopoles. L’AKP s’est ainsi fait la voix des populations marginalisées par cette organisation économico-sociale, initiant un bouleversement de la structure sociale turque.


    http://mouvements.info/une-histoire-de-conquete-en-turquie-de-lespoir-de-la-democratie-a-la-de
    #autoritarisme #histoire #dictature #économie
    via @isskein

  • Un an après le putsch, #Erdogan plus fort que jamais en #Turquie
    http://www.dw.com/fr/un-an-apr%C3%A8s-le-putsch-erdogan-plus-fort-que-jamais-en-turquie/a-39673929

    L’enquête sur le putsch laisse des questions sans réponses. Comment se fait-il que les préparatifs aient échappé aux services de renseignements ? Pourquoi le président Erdogan n’a-t-il pas été informé dans l’après-midi du 15 juillet des mouvements suspects au sein de certaines unités de l’armée ? Pourquoi la tentative de coup d’État a commencé dans la soirée, quand les villes et les rues étaient pleines et non pas, comme d’habitude, la nuit ?

    Une commission d’enquête devait clarifier ces questions. Mais cela n’a jamais été fait. La majorité de l’#AKP aurait empêché que les témoins clés soient convoqués dans la Commission, a expliqué l’amiral Türker Ertürk.

    "On forcé les rebelles à démarrer la tentative de coup d’État trop tôt », ffirme-t-il. « Et ceci pour que le coup d’Etat se développe d’une manière contrôlée. Pourquoi ? Pour permettre ce qu’ils voulaient faire dans un second temps."

  • Turquie : vague d’arrestations avant référendum

    L’espoir était que le scrutin de dimanche ne serait pas trop truqué mais ça a l’air mal barré.

    A Diyarbakir, vague d’arrestations avant référendum. A trois jours du référendum au moins 185 personnes ont été arrêtées en deux jours à Diyarbakir, dont un grand nombre d’assesseurs et de responsables de bureaux de vote et d’observateurs du HDP.
    En gros, toutes les personnes chargées de veiller à ce que l’AKP ne fasse pas de fraudes massives lors du référendum ont été arrêtées. Vu la durée moyenne des gardes à vue actuellement, (une semaine) on peut s’attendre à ce que les personnes arrêtées ne soient pas libérées avant le référendum qui se tiendra dimanche.

    https://gazetesujin.com/en/2017/04/operation-on-polling-clerks-in-diyarbakir

    #Turquie #HDP #vote #référendum #Kurdistan #répression #Diyarbakir #AKP

  • En #turquie, chronique de la répression
    https://www.mediapart.fr/journal/international/121216/en-turquie-chronique-de-la-repression

    12 décembre. Le président Erdogan assiste à des funérailles de victimes de l’attentat d’Istanbul, en compagnie de son ancien premier ministre et de son gendre, par ailleurs ministre de l’énergie © Reuters Depuis la tentative ratée de coup d’État du 15 juillet, la Turquie vit au rythme des purges, des arrestations, de l’arbitraire. La lutte contre le #terrorisme justifie tous les abus. Le pays de #Recep_Tayyip_Erdogan est en train de se transformer en dictature. Récits de la répression quotidienne.

    #International #AKP #attentats #CHP #Cumhuriyet #HDP #Liberté_d'expression #militants #PKK

  • Le Centre Culturel Atatürk, un panneau d’affichage (3) - Susam-Sokak
    http://www.susam-sokak.fr/2016/12/le-centre-culturel-ataturk-un-panneau-d-affichage-3.html

    Au cours du siècle écoulé, la place a été le carrefour et le miroir des aspirations contraires de la Turquie : successivement, le nationalisme islamiste xénophobe (1955), l’anti-impérialisme (1969), le syndicalisme (1976-1978), l’esprit de conquête religieuse de la ville (1996), encore le syndicalisme et l’opposition de gauche (2010-2012), le mouvement anti-autoritaire et écologiste (2013), enfin à nouveau le national-islamisme de l’AKP.

    Les Stambouliotes ont imposé Taksim comme le lieu central de la mémoire. Plus qu’un lieu de mémoire : un lieu de confrontation des mémoires. L’AKM, plus encore que le monument de la république, a été prépondérant dans les récits iconiques de ces combats, en raison de sa charge symbolique, et de sa visibilité même : successivement palais de la culture, premier opéra de Turquie, théâtre prestigieux, social board des résistants de Gezi, panneau d’affichage commercial, et outil de communication du pouvoir et de ses soutiens.

    Décembre 2016. L’affiche rouge rappelant chaque jour à des millions de passants que « le peuple est souverain » est là maintenant depuis quatre mois. Qui va oser la déposer ? Pour la remplacer par quoi ? Des affiches de cinéma ? Revenir aux portrait d’Atatürk ? Oser suspendre durablement un grand portrait d’Erdogan ? Ou un drapeau géant, commun dénominateur des les courants politiques conformistes ?

    Ou encore, la solution, pour le pouvoir, sera-t-elle dans la démolition pure et simple ?

    Car, effacer le mouvement de Gezi et tout ce qui en rappelle la mémoire, tel est certainement le principal souci du pouvoir actuel.

    #Taksim #Architecture #Coup_d'Etat #AKP

  • http://www.kedistan.net/2016/11/17/genocide-politique-opposition

    Le terme de “génocide politique” est employé par l’opposition démocratique en Turquie. Il pourrait ici susciter des controverses. En #Turquie, il fait sens.
    L’opposition démocratique en Turquie n’est pas dans la revendication de “reconnaissance” de génocide pour elle même.
    Le “génocide” des Arméniens fait partie intégrante du “refoulé” qui préside à l’installation de l’Etat-Nation turc. Le roman historique national qui a été écrit, rabâché, enseigné, commémoré, par tous les régimes qui se sont succédés depuis quasi un siècle en Turquie, contient aussi le “négationnisme”, autant qu’il a créé un mythe de “turcité” obligatoire. Toute minorité, tout Peuple de la
    #mosaïque_turque en devient le “colonisé”, susceptible d’être considéré comme “nuisible” à l’unicité de la #Nation.

    La simple utilisation du terme “génocide” en Turquie appelle à cette remise en cause du “roman nationaliste”. Et on ne peut résumer l’opposition de tous les régimes qui se sont succédés dans la “République” à un simple refus d’indemnisation des victimes. Les Arméniens sont toujours considérés comme des “adversaires politiques”, et les Kurdes aujourd’hui injuriés comme des “bâtards d’Arméniens”… Le régime fit assassiner Hrant Dink, considéré comme opposant dangereux… La réaction #politique contre les élus de l’opposition démocratique procède de cette même volonté d’éradiquer la remise en cause fondamentale du #nationalisme_turc, aujourd’hui parfaitement incarné aussi dans le parti #AKP au pouvoir, les #ultra_nationalistes alliés étant de simples satellites utiles aux basses oeuvres…

    Je n’ai aucune intention de traiter en “juriste” de l’utilisation du terme génocide. Il fait même encore débat pour désigner la politique d’oppression et de destruction du Peuple colonisé palestinien… et pour cause…

    On pourrait objecter que renvoyer l’opposition démocratique en Turquie à ce terme, revient à désigner la seule composante ethnique kurde de cette opposition, et revenir à nouveau à qualifier systématiquement par exemple de “pro kurde” cette opposition. Mais là, en l’occurence, il s’agit bien d’éluEs de régions et de villes, majoritairement représentatifs du #Peuple_kurde, en effet, lorsqu’on considère la suspension, le remplacement et l’arrestation des maires et co-maires en majorité au Bakur, par exemple, comme des députéEs.

  • En #turquie, les purges s’intensifient encore après le putsch raté
    https://www.mediapart.fr/journal/international/050916/en-turquie-les-purges-s-intensifient-encore-apres-le-putsch-rate

    Cinquante jours après l’échec sanglant d’une tentative de coup d’État contre le gouvernement turc, les craintes des défenseurs des droits de l’homme se confirment. La répression contre les conspirateurs supposés est brutale, largement régie par l’arbitraire et mise à profit pour régler des comptes.

    #International #Ahmet_Davutoglu #AKP #Erdogan #Istanbul #Moyen-Orient

  • Pourquoi #Erdogan rencontre Poutine
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090816/pourquoi-erdogan-rencontre-poutine

    Joueur hors pair au pragmatisme éprouvé, Erdogan se rend ce mardi en Russie pour brandir la menace d’une nouvelle donne diplomatique. Jusqu’à envisager une sortie de l’Otan et un alignement sur Moscou aux côtés du régime d’Assad ? Ce n’est pas le sens de l’Histoire ni des intérêts turcs.

    #International #AKP #armée_turque #coup_d'état #Istanbul #Moyen-Orient #Recep_Tayyip_Erdogan #turquie

  • Erdogan convoque l’union nationale pour édifier sa « nouvelle #turquie »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/080816/erdogan-convoque-l-union-nationale-pour-edifier-sa-nouvelle-turquie

    © Ulas Yunus Tosun Le “meeting pour la démocratie” a réuni près d’un million de personnes dimanche à #Istanbul, à l’appel du président turc #Recep_Tayyip_Erdogan. Trois semaines après la tentative de putsch du 15 juillet, l’électorat nationaliste semble siphonné au profit de l’AKP. Les laïques, la gauche et les Kurdes sont nettement moins enthousiastes. Reportage sur les rives du Bosphore.

    #International #AKP #CHP #coup_d'état #HDP #meeting_de_Yenikapi #MHP

  • Erdogan met en scène l’union nationale pour édifier sa « nouvelle #turquie »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/080816/erdogan-met-en-scene-l-union-nationale-pour-edifier-sa-nouvelle-turquie

    © Ulas Yunus Tosun Le “meeting pour la démocratie” a réuni près d’un million de personnes dimanche à #Istanbul, à l’appel du président turc #Recep_Tayyip_Erdogan. Trois semaines après la tentative de putsch du 15 juillet, l’électorat nationaliste semble siphonné au profit de l’AKP. Les laïques, la gauche et les kurdes sont nettement moins enthousiastes. Reportage dans la capitale turque.> Notre dossier. Turquie : un coup d’Etat raté et ses conséquences

    #International #AKP #CHP #HDP #meeting_de_Yenikapi #MHP

  • Erdogan met en scène l’union nationale pour édifier sa « nouvelle #turquie »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/080816/erdogan-met-en-scene-lunion-nationale-pour-edifier-sa-nouvelle-turquie

    Recep Tayyip Erdogan © Reuters/Osman Orsal Le “meeting pour la démocratie” a réuni près d’un million de personnes dimanche à #Istanbul, à l’appel du président turc #Recep_Tayyip_Erdogan. Trois semaines après la tentative de putsch du 15 juillet, l’électorat nationaliste semble siphonné au profit de l’AKP. Les laïques, la gauche et les kurdes sont nettement moins enthousiastes. Reportage sur la place Yenikapi.

    #International #AKP #CHP #HDP #meeting_de_Yenikapi #MHP

  • En #turquie, le #mouvement_güleniste, démantelé, trouve bien peu de défenseurs
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300716/en-turquie-le-mouvement-gueleniste-demantele-trouve-bien-peu-de-defenseurs

    Le gouvernement turc est engagé dans une « chasse aux sorcières » depuis la tentative de coup d’État. Des dizaines de milliers de gens ont été arrêtés, soupçonnés d’avoir un lien avec la mouvance güleniste présumée à l’origine du #putsch. Si l’ampleur de cette purge est contestable, personne en Turquie ne semble, aujourd’hui, prendre la défense du réseau Gülen. Explications.

    #International #AKP #Fethullah_Gülen #Istanbul #journalistes #médias #Moyen-Orient

  • Après le #putsch avorté, l’assise d’Erdogan largement consolidée
    https://www.mediapart.fr/journal/international/270716/apres-le-putsch-avorte-lassise-derdogan-largement-consolidee

    Sur la place principale d’Eyüp, quelques jours après la tentative de coup d’État. © Amélie Poinssot Depuis le coup d’État raté du 15 juillet dernier, l’AKP au pouvoir en #turquie mobilise ses troupes. Des rassemblements se tiennent chaque soir sur les places des grandes villes. Et le parti semble parler d’une seule voix derrière #Recep_Tayyip_Erdogan. Reportage dans un pays en voie de poutinisation.

    #International #AKP #CHP #HDP #Istanbul #MHP #Moyen-Orient