• A correlate of protection for #SARS-CoV-2 vaccines is urgently needed | Nature Medicine
    https://www.nature.com/articles/s41591-021-01432-4

    À propos de deux études qui ont cherché s’il y avait une corrélation entre #anticorps, notamment neutralisant, et #protection.

    L’utilité d’un titre seuil est discuté.

    The results from both teams showed a significant correlation between vaccine efficacy and vaccine-induced neutralizing antibody activity. Even titers of binding antibody (e.g., as measured by enzyme-linked immunosorbent assays, which are much easier to perform at large scale than neutralization assays are) seemed to correlate well with efficacy4.

    These findings suggest that antibodies may provide a correlate of protection, with further support for this coming from animal studies12 and natural-infection cohorts13.

    Relying on a correlate of protection— although extremely helpful in many ways— also comes with certain risks. Although certain correlates can be non-mechanistic , meaning an immune marker that indicates protection but does not cause it, antibodies are often mechanistic correlates of protection, especially if they are capable of neutralizing the pathogen in question.

    Correlates may be specific to a vaccine platform or even specific to a vaccine. Some vaccines may be highly protective but may not induce the type of immunity established as a correlate and, vice versa, a vaccine may induce the immune response used as correlate but may still not provide protection, especially when a non-mechanistic correlate of protection is used. Nevertheless, robust preclinical and clinical studies make these scenarios unlikely; vaccine developers understand the type of immunity their vaccines induce, and animal experiments12 (and monoclonal antibody therapeutics in humans) show that antibodies do directly participate in protection (and therefore are probably a mechanistic correlate of protection)

    A more robust threshold of protection, based on data from individual people instead of pooled efficacy data, can be derived from breakthrough cases in phase 3 studies and observational studies. Therefore, swift data sharing and collaboration to establish an absolute correlate of protection should be the number one priority for vaccine producers, academic researchers and regulatory agencies. Although it is unlikely that such an effort will arrive at a flawless absolute correlate that can be applied to all vaccine candidates, all viral variants and all patient populations, it would certainly be extremely helpful in catalyzing the licensure of more vaccines, guiding patient management and informing public-health decisions.

    #sérologie #vaccination #vaccins

  • Le tocilizumab, deuxième médicament conseillé par l’#OMS pour le #Covid-19, restera inabordable et inaccessible pour la majeure partie du monde
    https://www.msf.ch/nos-actualites/communiques-presse/tocilizumab-deuxieme-medicament-conseille-loms-covid-19-restera

    Bien que le #tocilizumab soit sur le marché depuis 2009 pour le traitement des maladies rhumatologiques, l’accès à ce médicament reste un défi. Roche a maintenu le prix de ce médicament à un niveau très élevé dans la plupart des pays, avec des prix allant de 410 dollars en Australie, 646 dollars en Inde à 3 625 dollars aux États-Unis par dose de 600 mg pour le Covid-19. Le coût de fabrication du tocilizumab est estimé à seulement 40 dollars par dose de 400 mg, alors que les #coûts de fabrication des anticorps monoclonaux sont souvent inférieurs à 100 dollars par gramme lorsqu’ils sont produits à grande échelle. Roche devrait accepter de vendre le tocilizumab pour le Covid-19 à un prix beaucoup plus abordable qu’actuellement.

    Une exclusivité commerciale injuste et injustifiable

    Le #brevet principal du tocilizumab a expiré en 2017, mais plusieurs #brevets_secondaires subsistent sur le médicament dans un certain nombre de pays à revenu faible ou intermédiaire, ce qui peut être source d’incertitudes. Plusieurs versions "biosimilaires" sont en cours de développement, mais aucune n’a été approuvée par une autorité réglementaire, ce qui signifie que, bien que le brevet ait expiré, Roche continue de bénéficier d’une exclusivité commerciale de fait qui a un impact sur la disponibilité du médicament en l’absence d’un approvisionnement suffisant.

    Dans cette pandémie qui fait rage, alors que de nombreuses personnes dans les pays à revenu faible et intermédiaire continuent de tomber gravement malades en raison de l’afflux de Covid-19, la demande pour ce médicament devrait augmenter. Des pénuries de tocilizumab ont été observées dans de nombreux pays qui ont déjà commencé à l’utiliser pour le traitement du Covid-19. En Inde, lors de la deuxième vague en mai, le distributeur de Roche s’est retrouvé à court de médicament et pas un seul flacon n’était disponible dans le pays pour les patients critiques.

    « Au cours des derniers mois, nous avons assisté, impuissants, à la ruée des populations d’Asie du Sud pour obtenir du tocilizumab pour les patients atteints de formes graves de Covid-19 », a déclaré Leena Menghaney, conseillère mondiale en #propriété_intellectuelle pour la CAME. « Les fabricants basés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire doivent de toute urgence enregistrer et augmenter leur production pour accroître l’offre mondiale. Avec plus de 3,9 millions de vies déjà perdues à cause du Covid-19, le monde ne peut plus attendre pour accéder à des traitements qui peuvent contribuer à augmenter les chances de survie. »

    Bien que peu de mAbs aient été approuvés par l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (US-FDA) pour le traitement du Covid-19, de nombreux mAbs plus récents sont actuellement à l’étude comme traitements potentiels. Cependant, les prix élevés et les volumes limités des mAbs devraient rester un obstacle à l’accès à ces médicaments dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Outre le tocilizumab, deux nouveaux mAbs antiviraux, le #casivirimab et l’#imdevimab, produits sous forme de cocktail par la société pharmaceutique américaine Regeneron, ont récemment démontré, lors d’un essai clinique, qu’ils réduisaient le risque de décès chez les patients séropositifs hospitalisés pour le Covid-19 qui étaient dans un état grave ou critique. Bien que ces mAbs ne soient pas encore recommandés par l’OMS, Regeneron a fixé le prix de ce cocktail à 820 dollars en Inde, 2 000 dollars en Allemagne et 2 100 dollars aux États-Unis.

    Le #sarilumba, autre mAbs recommandé par l’OMS aujourd’hui, fait l’objet d’une large protection par brevet au niveau mondial. Regeneron a demandé et obtenu des brevets sur le sarilumab et sa formulation dans au moins 50 pays à revenu faible ou intermédiaire, ce qui soulève des difficultés immédiates pour assurer une production et un approvisionnement continu par divers producteurs dans ces pays.

    « Avec plusieurs anticorps monoclonaux en cours de développement qui pourraient potentiellement être utiles dans la prévention et le traitement du Covid-19, mais aussi beaucoup d’autres déjà disponibles ou en cours de développement pour le traitement de nombreuses autres maladies, y compris divers cancers, les gouvernements doivent agir pour assurer une plus grande accessibilité et un prix plus abordable pour cette classe critique de médicaments. #MSF appelle également tous les gouvernements à surmonter les barrières de la propriété intellectuelle sur ces médicaments cruciaux en soutenant la "dérogation ADPIC" (« TRIPS waiver ») à l’Organisation mondiale du commerce et en poussant les sociétés pharmaceutiques à transférer la technologie à d’autres fabricants dans les pays à revenu faible ou intermédiaire afin que davantage de personnes puissent avoir accès aux médicaments dont elles ont besoin pendant la pandémie et au-delà », conclut M. Potet.

    #pharma #sans_vergogne #complicité #dirigeants

  • #RECOVERY trial finds Regeneron’s monoclonal antibody combination reduces deaths for hospitalised COVID-19 patients who have not mounted their own immune response
    https://www.recoverytrial.net/news/recovery-trial-finds-regeneron2019s-monoclonal-antibody-combination-r

    RECOVERY is the first trial large enough to determine definitively whether this treatment reduces mortality in patients hospitalised with severe #COVID-19.

    Regeneron annonce un succès en étude clinique du cocktail d’anticorps anti-Covid
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-regeneron-annonce-un-succes-en-etude-clinique-du-cocktail-d-

    Cette solution a permis d’améliorer le taux de survie des personnes hospitalisées après avoir contracté le Covid-19 et ne présentant pas de réponse immunitaire.

    Le risque de décès a été réduit de 20% par rapport aux personnes ayant reçu un traitement ordinaire, précise mercredi la société new-yorkaise, se basant sur les résultats de l’étude clinique de phase III RECOVERY, menée entre septembre 2020 et mai 2021. Celle-ci a concerné 9.785 patients auxquels a été administrée une dose de 8 milligrammes en perfusion intraveineuse. Bonjour

    #anticorps_monoclonaux #traitement

  • #COVID-19 Antibody Tests : A Valuable Public Health Tool with Limited Relevance to Individuals
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7836413

    Entre autres raisons (aux #Etats-Unis) :

    Non seulement plusieurs tests restent autorisés par la #FDA malgré la preuve de leur mauvaise qualité…

    Independent validation studies indicated many tests were of poor quality, which led to media attention and Congressional hearings […]

    […]

    Inaccurate tests are still in use; yet, there have been no recalls. Though some major biotechnology companies have stopped selling tests following poor independent validation studies, the FDA issued guidance revoking Emergency Use Authorization (EUA) for just two tests

    … mais en plus plusieurs tests non autorisés sont utilisés !

    Some test manufacturers fraudulently claimed FDA approval for their tests. Independent research groups have led the way in monitoring evaluations of antibody tests [23., 24., 25., 26.]. The FDA now maintains a list of tests that have not received EUA and that should not be distributed, now including 155 serology tests, but this information is not prominently displayed [27]. The lack of clear messaging on FDA EUA status has led to the use of potentially inaccurate tests [28].

    #sérologie #sars-cov2 #tests #anticorps

  • #Covid-19, un an après : persistance des #anticorps protecteurs et réduction significative du risque de #réinfection
    https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/covid-19-apres-persistance-anticorps-protecteurs-reduction-significative-du-

    [...] l’équipe du CHU de Strasbourg a suivi [1309 personnels hospitaliers] dont 393 [...] ayant eu une forme légère du Covid-19 jusqu’à 422 jours après le début des symptômes. [...] -

    [70] nouvelles infections [sont apparues] dont [une seule], asymptomatique, [parmi] le groupe anciennement infecté par le SARS-CoV-2. Cela indique que le risque de réinfection a été réduit de 96,7% chez les personnes anciennement infectées.

    [...]

    [...] les résultats ont révélé une correspondance entre les taux d’anticorps anti-S (mesurés par un test quantitatif commercial) et celui des anticorps neutralisants (mesurés par neutralisation de virus vivants) qui serait d’une grande aide pour l’interprétation des résultats sérologiques et pour la détermination future d’un taux protecteur.

    [...]

    [L’étude] démontre [...] une persistance à long terme des titres d’anticorps anti-S qui peuvent protéger les patients convalescents Covid-19 contre la réinfection par le virus sauvage et le variant anglais.

    En augmentant les taux d’anticorps neutralisants, le #vaccin contre le SARS-CoV-2 peut renforcer leur capacité protectrice, en particulier contre les #variants hébergeant des mutations d’échappement d’anticorps comme le variant sud-africain.

    Source : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.05.07.21256823v2.full.pdf

    #immunité #vaccination #vaccins

  • Braie-quing niouzes :

    La « République » en marche : les copains d’abord ...

    Application StopCovid : une enquête ouverte pour « favoritisme » par le Parquet national financier
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/application-stopcovid-le-parquet-national-financier-a-ouvert-une-enquet

    Une enquête préliminaire pour « favoritisme » a été ouverte, en septembre, au sujet du contrat de maintenance de l’application StopCovid – devenue depuis #TousAntiCovid –, a annoncé le Parquet national financier (PNF), vendredi 21 mai, à France Télévisions, confirmant une information de l’AFP. L’association anticorruption #Anticor avait alerté le PNF au printemps 2020, estimant que la maintenance payante réalisée par la société Outscale, filiale de #Dassault_Systèmes, aurait dû faire l’objet d’un appel d’offres.

  • Our immune systems blanket the #SARS-CoV-2 spike protein with antibodies | EurekAlert! Science News
    https://www.eurekalert.org/pub_releases/2021-05/uota-ois050321.php

    Previous research focused on one group of antibodies that target the most obvious part of the coronavirus’s spike protein, called the receptor-binding domain (RBD). Because the RBD is the part of the spike that attaches directly to human cells and enables the virus to infect them, it was rightly assumed to be a primary target of the immune system. But, testing blood plasma samples from four people who recovered from SARS-CoV-2 infections, the researchers found that most of the antibodies circulating in the blood — on average, about 84% — target areas of the viral spike protein outside the RBD — and, apparently, for good reason.

    “We found these antibodies are painting the entire spike, both the arc and the stalk of the spike protein, which looks a bit like an umbrella,” [...] “The immune system sees the entire spike and tries to neutralize it.”

    Many of these non-RBD-directed antibodies the team identified act as a potent weapon against the virus by targeting a region in a part of the spike protein located in what would be the umbrella’s canopy called the N-terminal domain (NTD). These antibodies neutralize the virus in cell cultures and were shown to prevent a lethal mouse-adapted version of the virus from infecting mice.

    The NTD is also a part of the viral spike protein that mutates frequently, especially in several variants of concern. This suggests that one reason these #variants are so effective at evading our immune systems is that they can mutate around one of the most common and potent types of antibody in our arsenals.

    [...]

    Despite these maneuvers by SARS-CoV-2, the researchers said about 40% of the circulating antibodies target the stalk of the spike protein, called the S2 subunit, which is also a part that the virus does not seem able to change easily.

    “That’s reassuring,” Ippolito said. “That’s an advantage our immune system has. It also means our current vaccines are eliciting antibodies targeting that S2 subunit, which are likely providing another layer of protection against the virus.”

    #anticorps

    Source: Prevalent, protective, and convergent IgG recognition of SARS-CoV-2 non-RBD spike epitopes | Science
    https://science.sciencemag.org/content/early/2021/05/03/science.abg5268.full

  • Une étonnante corrélation entre la sévérité de la maladie et le taux d’#anticorps neutralisants chez les patients #COVID-19 | INSB
    https://insb.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/une-etonnante-correlation-entre-la-severite-de-la-maladie-et-le-taux-danti

    [...] les chercheurs ont montré que les patients avec peu de symptômes développent peu d’anticorps neutralisants alors que les patients en réanimation, qui présentent une maladie plus sévère, ont des taux d’anticorps neutralisants significativement plus élevés, sans qu’il soit à ce stade possible de déterminer s’il y a un lien de cause à effet entre les deux paramètres. 

    Des tests sérologiques existent et permettent, après une prise de sang, de détecter la présence d’anticorps totaux mais sans pouvoir distinguer les anticorps neutralisants des anticorps non neutralisants. En effet l’organisme est capable de produire de nombreux anticorps dirigés contre une même protéine virale, dont seulement une fraction sont neutralisants. La détection des anticorps neutralisants est un processus à la fois délicat et long à mettre en œuvre, impossible à utiliser en routine à l’heure actuelle. Cependant, les chercheurs ont montré que le taux d’anticorps totaux contre la protéine Spike est, pour certains tests sérologiques, corrélé avec celui des anticorps neutralisants et pourrait donc servir de facteur prédictif du niveau de protection.

    Source (janvier 2021) :
    A longitudinal study of SARS-CoV-2-infected patients reveals a high correlation between neutralizing antibodies and COVID-19 severity | Cellular & Molecular Immunology
    https://www.nature.com/articles/s41423-020-00588-2

  • SARS-CoV-2 seropositivity and subsequent infection risk in healthy young adults : a prospective cohort study - The Lancet Respiratory Medicine
    https://www.thelancet.com/journals/lanres/article/PIIS2213-2600(21)00158-2/abstract

    (Ré)infection possible chez les jeunes adultes séropositifs mais 80% moindre par rapport aux séronégatifs. Formes asymptomatiques ou légères dans la totalité des cas. Charge virale en moyenne 10 fois moindre que celle des primo-infectés sans que l’on sache si cela est suffisant pour éviter la #transmission.

    This analysis was performed as part of the prospective #COVID-19 Health Action Response for Marines study (#CHARM). CHARM included predominantly male US Marine recruits, aged 18–20 years, following a 2-week unsupervised quarantine at home. After the home quarantine period, upon arrival at a Marine-supervised 2-week quarantine facility (college campus or hotel), participants were enrolled and were assessed for baseline SARS-CoV-2 IgG seropositivity, defined as a dilution of 1:150 or more on receptor-binding domain and full-length spike protein ELISA. Participants also completed a questionnaire consisting of demographic information, risk factors, reporting of 14 specific COVID-19-related symptoms or any other unspecified symptom, and brief medical history. SARS-CoV-2 infection was assessed by PCR at weeks 0, 1, and 2 of quarantine and participants completed a follow-up questionnaire, which included questions about the same COVID-19-related symptoms since the last study visit. Participants were excluded at this stage if they had a positive PCR test during quarantine. Participants who had three negative swab PCR results during quarantine and a baseline serum serology test at the beginning of the supervised quarantine that identified them as seronegative or seropositive for SARS-CoV-2 then went on to basic training at Marine Corps Recruit Depot—Parris Island. Three PCR tests were done at weeks 2, 4, and 6 in both seropositive and seronegative groups, along with the follow-up symptom questionnaire and baseline neutralising antibody titres on all subsequently infected seropositive and selected seropositive uninfected participants (prospective study period).

    Findings

    Between May 11, 2020, and Nov 2, 2020, we enrolled 3249 participants, of whom 3168 (98%) continued into the 2-week quarantine period. 3076 (95%) participants, 2825 (92%) of whom were men, were then followed up during the prospective study period after quarantine for 6 weeks. Among 189 seropositive participants, 19 (10%) had at least one positive PCR test for SARS-CoV-2 during the 6-week follow-up (1·1 cases per person-year). In contrast, 1079 (48%) of 2247 seronegative participants tested positive (6·2 cases per person-year). The incidence rate ratio was 0·18 (95% CI 0·11–0·28; p<0·001). Among seropositive recruits, infection was more likely with lower baseline full-length spike protein IgG titres than in those with higher baseline full-length spike protein IgG titres (hazard ratio 0·45 [95% CI 0·32–0·65]; p<0·001). Infected seropositive participants had viral loads that were about 10-times lower than those of infected seronegative participants (ORF1ab gene cycle threshold difference 3·95 [95% CI 1·23–6·67]; p=0·004). Among seropositive participants, baseline neutralising titres were detected in 45 (83%) of 54 uninfected and in six (32%) of 19 infected participants during the 6 weeks of observation (ID50 difference p<0·0001).

    Interpretation

    Seropositive young adults had about one-fifth the risk of subsequent infection compared with seronegative individuals. Although antibodies induced by initial infection are largely protective, they do not guarantee effective #SARS-CoV-2 neutralisation activity or immunity against subsequent infection. These findings might be relevant for optimisation of mass #vaccination strategies.

    #réinfection #immunité #anticorps

    • Chez le jeune adulte, une première infection par le SARS-CoV-2 et la présence d’anticorps ne garantissent pas une protection totale
      https://www.mediscoop.net/algologie/index.php?pageID=5619adf88ae750690aca105423e863f2&site_origine=newsletter

      Alors que les jeunes adultes ne sont pas encore concernés par la vaccination en France, le Lancet Respiratory Medicine apporte des données sur la protection induite par les anticorps anti SARS-CoV-2 dans cette population. L’article montre que cette protection est importante mais pas totale.

      Cette analyse a été réalisée dans le cadre de l’étude prospective COVID-19 Health Action Response for Marines (CHARM) comprenant principalement de jeunes Marines américains de sexe masculin, âgés de 18 à 20 ans. L’étude a comparé les taux d’infection au sein d’un groupe séropositif et d’un autre séronégatif.

      Après une évaluation de leur séropositivité par recherche des IgG anti SARS-CoV-2, 3249 Marines ont été isolés pendant deux semaines à leur arrivée sur une base militaire avant de débuter leur formation. Le suivi s’est ensuite prolongé pendant 6 semaines supplémentaires pendant lesquelles des tests PCR ont été effectués.

      Parmi 189 participants séropositifs au SARS-CoV-2, 19 (10%) ont eu au moins un test PCR positif (1,1 cas par personne-année). En parallèle, 1079 (48%) des 2247 participants séronégatifs ont également été testés positifs (6,2 cas par personne-année). La présence d’anticorps a donc réduit de 82% le taux d’incidence de l’infection (0.18 ; 0.11–0.28 ; p <0.001).

      Dans les deux groupes, la plupart des cas de Covid-19 étaient asymptomatiques ou avec des symptômes légers (84% dans le groupe séropositif et 68% dans le groupe séronégatif). Chez les recrues séropositives, la réinfection était plus probable en cas de taux d’IgG dirigés contre la protéine Spike bas (RR 0.45 [0.32–0.65] ; p <0 · 001). En outre, les participants séropositifs infectés avaient des charges virales environ dix fois inférieures à celles des participants séronégatifs infectés.

  • Les «#Rafale Papers», enquête explosive de Mediapart
    https://www.rfi.fr/fr/france/20210408-les-rafale-papers-enqu%C3%AAte-explosive-de-mediapart

    Une enquête de Mediapart révèle les dessous de l’un des plus gros #contrats_d’armement jamais conclus par l’État français : la vente de trente-six chasseurs Rafale à l’État indien pour 7,8 milliards d’euros. Entre #commissions occultes, documents confidentiels qui ont fuité ou encore clauses #anticorruption supprimées, Yann Philippin, le journaliste auteur de l’enquête en trois volets, explique ce que son équipe a découvert.

  • Attack rates amongst household members of outpatients with confirmed #COVID-19 in Bergen, Norway : A case-ascertained study - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666776220300144

    Attack rates = sujets asymptomatiques et symptomatiques

    Seuls les symptomatiques ont eu un PCR, mais tous ont eu une sérologie.

    La spécificité du test sérologique n’est pas discutée.

    #SARS-CoV-2 specific antibodies were measured in sera collected 6–8 weeks after index patient nasopharyngeal testing to define household attack rates.

    Findings
    The overall attack rate was 45% (95% CI 38–53) assessed by serology, and 47% when also including seronegative RT-PCR positives. Serology identified a higher number of infected household members than RT-PCR [(44/70 vs. 32/70)],
    Attack rates were equally high in children (48%) and young adults (42%). The attack rates was 16% in asymptomatic household members [8/49] and 42% in RT-PCR negative contacts [16/38]. [...]

    Interpretation
    Serological assays provide more sensitive and robust estimates of household attack rates than RT-PCR. Children are equally susceptible to infection as young adults . Negative RT-PCR or lack of symptoms are not sufficient to rule out infection in household members.

    #sérologie #séroconversion #asymptomatiques #enfants #transmission #anticorps

  • Antibody Response After SARS-CoV-2 Infection and Implications for Immunity : A Rapid Living Review : Annals of Internal Medicine : Vol 0, No 0
    https://www.acpjournals.org/doi/abs/10.7326/M20-7547

    Revue de la littérature sur la #sérologie après une infection SARS-CoV-2 et les conséquences sur l’immunité

    4-6% des infectés restent séronégatifs (11% des asymptomatiques). La présence d’anticorps semble donc corrélée à la présence de symptômes mais aussi à leur sévérité : aucune des personnes hospitalisées ne s’est révélée séronégative.

    Les études sur les infections survenant après un test sérologique montrent que les séropositifs développent beaucoup moins d’infection par la suite ; mais la quasi-totalité des cas étudiés concernaient des personnes sans PCR préalable .

    To synthesize evidence on the prevalence, levels, and durability of detectable antibodies after #SARS-CoV-2 infection and whether antibodies to SARS-CoV-2 confer natural immunity.

    Lack of an Antibody Response

    Nearly all studies found that a certain proportion of patients with SARS-CoV-2 infection confirmed by RT-PCR did not have detectable antibodies. For example, in an Icelandic seroprevalence study in which 489 recovered patients had antibody testing at 2 time points (once ≥3 weeks after diagnosis and again ≥1 month after that), 19 (4%) had negative results for 2 pan-Ig immunoassays (29). Few studies evaluated whether patient factors and illness severity were associated with this finding. An exception is a U.S. study of 2547 frontline health care workers and first responders, which found that about 6% of participants remained seronegative 14 to 90 days after symptom onset (50). This result was strongly associated with disease severity and presence of symptoms. Although 11% of 308 asymptomatic patients did not develop antibodies, none of the 79 patients hospitalized for COVID-19 were seronegative.

    Role of Antibodies in Immunity Against Reinfection

    Studies in this review primarily aimed to estimate seroprevalence and characterize the antibody response after SARS-CoV-2 infection and did not directly evaluate the association between antibodies and immunity. A retrospective study of 47 hospitalized patients in China with moderate to severe COVID-19 mentions a potential case of reinfection in 1 patient during the “convalescence stage” of the disease (77). Of note, the patient did not have detectable antibodies (either IgM or IgG) at follow-up 4 weeks after discharge, but the study does not provide more detail or describe how reinfection was determined. Otherwise, we did not identify any studies of persons with SARS-CoV-2 infection diagnosed via RT-PCR that directly linked the presence or absence of antibodies with incidence of reinfection. A Danish study is investigating immunity by following participants positive for SARS-CoV-2 antibodies at 1, 5, 10, and 20 years, but so far it has reported only initial antibody test results (35). Population seroprevalence studies, such as the Icelandic study discussed in the previous section, could provide insight into reinfection risk if study periods were extended and incidence of reinfection compared among participants with and without antibodies.

    We note that, in several recent studies of adults with known positive or negative SARS-CoV-2 serologies, antibody presence is associated with protective immunity. A prospective study following 12 541 health care workers in the United Kingdom for up to 31 weeks found that anti-spike IgG seropositivity at baseline was associated with lower risk for subsequent positive results on RT-PCR testing for SARS-CoV-2 (223 of 11 364 vs. 2 of 1265; adjusted incidence rate ratio, 0.11) (83, 84). Only 37% (466 of 1265) of the seropositive workers had a prior RT-PCR–confirmed infection. Two small retrospective studies also suggest that prior SARS-CoV-2 infection, as measured by positive antibody results, is associated with reduced risk for reinfection (85, 86). One of these studies described a SARS-CoV-2 outbreak among attendees and staff at a summer school retreat (85). Among 152 participants, 76% (n = 116) had confirmed or presumed SARS-CoV-2 infection, whereas none of the 24 persons who had documented seropositive results in the 3 months before the retreat developed symptoms. In another study, 3 participants who had positive neutralizing antibody results (and negative results on RT-PCR testing for SARS-CoV-2) before departing on a fishing vessel did not subsequently test positive for SARS-CoV-2 despite an outbreak affecting 85% (104 of 122) of the onboard population (86).

    #anticorps #immunité #réinfection #asymptomatiques

  • Covid : Pasteur confirme que les #anticorps sont moins efficaces sur le variant d’Afrique du Sud
    https://www.franceinter.fr/covid-pasteur-confirme-que-les-anticorps-sont-moins-efficaces-sur-le-var

    Aussi bien les anticorps d’anciens malades que les anticorps des vaccinés.

    Pfizer et Moderna travaillent d’ailleurs sur une 3e dose, dirigée contre ce #variant, qui fonctionnerait comme un rappel pour raviver nos défenses. Des essais cliniques sont en cours.

    #vaccins #vaccin #vaccination #réinfection #variants

  • Seroprevalence and humoral immune durability of anti-#SARS-CoV-2 antibodies in Wuhan, China : a longitudinal, population-level, cross-sectional study - The Lancet
    https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)00238-5/abstract

    Étude longitudinale de la #séroprévalence des #anticorps anti-#SARS-CoV-2 à Wuhan

    #Sérologie positive chez 6,9% des personnes testées,

    – 82% des personnes séropositives n’avaient pas développé la maladie (ou plus probablement une partie de celles-ci ont eu des symptômes mineurs qui sont vite passés)

    – Les anticorps étaient protecteurs (neutralisant) chez 40% (60% des symptomatiques et 36% des #asymptomatiques)

    – Les taux d’anticorps neutralisant sont restés stables pendant au moins 9 mois, y compris chez les asymptomatiques.

    #immunité

  • #Covid-19 : le cas de l’homme possédant des superanticorps contre le #coronavirus et pourquoi il constitue un espoir pour les scientifiques - BBC News Afrique
    https://www.bbc.com/afrique/monde-56430785

    Le problème est que lorsqu’une personne entre en contact avec le virus pour la première fois, il faut du temps pour que son organisme produise ces anticorps spécifiques, ce qui permet au virus de se propager.

    Mais les #anticorps de Hollis sont différents : ils attaquent diverses parties du virus et le tuent rapidement.

    Ils sont si puissants qu’Hollis est immunisé contre les variantes les plus récentes du coronavirus.

    « On pourrait diluer ses anticorps à un millième et continuer à tuer 99 % du virus », affirme Liotta.

    He unknowingly had Covid-19. Now his blood contains rare antibodies.
    https://www.nbcnews.com/news/nbcblk/he-unknowingly-had-covid-19-now-his-blood-contains-rare-n1254232

    On apprend rétrospectivement que le concerné avait eu une forme légère de Covid-19 qui est passée en 2 jours, et que c’est lui qui avait contaminé son voisin.

    #variants #immunité #sars-cov2

    • Mon dieu, mais il va se faire breveter par big pharma !!!

      S’il est moins cher que pfizzzeur, y’a ptêt moyen de le multicloner ? :-p

  • Polémique autour d’un donateur de l’association anticorruption Anticor
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/13/polemique-autour-d-un-donateur-de-l-association-anticorruption-anticor_60730

    L’association, en attente du renouvellement par le gouvernement de l’agrément qui lui permet des actions en justice, doit se justifier après avoir reçu des dons d’un homme d’affaires pratiquant l’optimisation fiscale.

    C’est un caillou dans la chaussure d’Anticor depuis plus d’un an : un « donateur mystère » qui a versé 89 000 euros à l’association anticorruption depuis 2017 et dont l’identité, gardée secrète par les dirigeants d’Anticor jusque dans leurs rangs, alimente le soupçon sur l’indépendance de cette dernière.

    Or, voilà qu’en pleine lutte entre Anticor et le gouvernement pour le renouvellement de son agrément d’ici au 2 avril – un agrément vital qui l’autorise à agir en justice –, le nom de ce généreux mécène se voit enfin dévoilé, à la suite de plusieurs articles, notamment dans l’édition du 8 mars du Journal du dimanche : il s’agit d’Hervé Vinciguerra, un homme d’affaires français fortuné, ancré à gauche, qui a bâti un petit empire industriel offshore, du Luxembourg à Singapour.

    De quoi brouiller l’image d’une association à qui la loi impose de rester indépendante et désintéressée – même si la totalité des dons effectués par ce mécène ne représente que 7 % du budget de la structure au cours des quatre dernières années – et, surtout, faire peser un risque supplémentaire sur l’obtention du sésame gouvernemental.

    « On doit être irréprochables »
    De fait, Anticor, qui est à l’origine de plusieurs enquêtes judiciaires gênantes pour la majorité, dont les affaires Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale), Alexis Kohler (secrétaire général de l’Elysée) et, tout récemment, Eric Dupond-Moretti (garde des sceaux), ne serait guère appréciée au sommet de l’Etat. Le travail d’instruction d’un agrément, censé durer deux mois, a été prolongé à l’initiative du gouvernement. Il donne lieu à de multiples échanges de courriels entre l’association et sa tutelle.

    « Le gouvernement n’avait pas à connaître l’identité de ce donateur, mais les administrateurs, oui », martèle Françoise Verchère, référente d’Anticor en Loire-Atlantique et figure de l’opposition à la direction actuelle, suspendue de ses fonctions en février. Pour elle, cette question est l’un des ferments de la crise interne que traverse Anticor. « On ne peut pas se permettre d’être marqués politiquement. Lorsqu’on dérange, et c’est le cas, on doit être irréprochables. Que le gouvernement veuille faire peur à Anticor, c’est évident, mais qu’on donne le bâton pour nous faire battre, c’est désolant. »

    • Blast : Une affaire médiatico-politico-financière par Maxime Renahy
      Journaliste d’investigation

      Mécontent de mes révélations sur le fonctionnement du média « Blast » et ses collusions avec le financier quasi-milliardaire Hervé Vinciguerra (proche d’Arnaud Montebourg et donateur anonyme de l’association Anticor), Denis Robert annonce qu’il engage des poursuites judiciaires contre moi. J’ai donc décidé de publier ci-dessous la preuve d’une entente de sa part avec Hervé Vinciguerra.

      Dans les heures qui ont suivi la diffusion de mon communiqué du 11 mars, dans lequel j’exposais les raisons de mon départ du média « Blast », Denis Robert a nié un grand nombre des faits que j’alléguais.

      Pour rappel, j’y indiquais que Denis Robert, président de « Blast », avait été présenté à Hervé Vinciguerra par Elise Van Beneden, présidente de l’association anticorruption « Anticor » et cofondatrice de « Blast ». Et qu’il avait accepté en échange du soutien financier que celui-ci promettait à « Blast », la réalisation d’enquêtes journalistiques sur des adversaires d’Arnaud Montebourg (notamment Anne Hidalgo et Patrick Drahi), ainsi qu’un compte-rendu privé et bimensuel concernant les enquêtes en cours du pôle investigation du média.

      A la parution de mon communiqué, Denis Robert a formellement démenti avoir été mis en relation avec le financier Hervé Vinciguerra par Élise Van Beneden.

      Au même moment, Hervé Vinciguerra, contacté par le site « Arrêt sur Images », prétendait ne pas me connaître. « Je ne connais pas Maxime Renahy et ne veux pas en parler » disait-il, un brin amnésique.

      On l’aura compris, cette affaire était censée n’avoir jamais existé…

      Si Denis Robert se souvient enfin de cette partie de l’histoire, il continue cependant à démentir toute entente avec un donateur susceptible de compromettre l’indépendance de « Blast ». « J’aurais accepté que [Hervé Vinciguerra] supervise le pôle enquête et commande des papiers contre des ennemis politiques. Il soutiendrait un des candidats à la présidentielle. Et nous roulerions donc pour celui-ci, ainsi qu’Anticor. », dit-il. « (…) La construction forcenée que tente Maxime est fausse et profondément diffamatoire. C’est un coup d’une bassesse inouïe. »

      Pourtant, Denis Robert a bel et bien négocié un financement de « Blast » par M. Hervé Vinciguerra, en échange de contreparties. Le « deal » était clair : 100 000 euros à la création du média puis 20 000 euros par mois la première année. Ces sommes étaient destinées à payer les salaires. La contrepartie : des réunions bimensuelles permettant au financier de suivre les investigations du pôle.

      A plusieurs reprises, j’ai demandé à Denis de renoncer à toute entente et à toute implication financière d’Hervé Vinciguerra. Mais en février, des premières sommes d’argent arrivaient dans le crowdfunding, tronçonnées à la demande de Denis.

      Denis Robert me reproche dans le même texte d’avoir voulu « [me] servir des propos que nous avions eu dans notre échange avec cet homme d’affaires pour enquêter sur lui. » Quand Hervé Vinciguerra est venu nous expliquer ses desseins et l’origine (offshore) de ses fonds, j’ai en effet commencé à enquêter sur lui et ses réseaux. Peu importe qu’il nous ait livrés spontanément certains de ses secrets ; en tant que journaliste, j’avais le devoir d’enquêter sur cette affaire.

      Rappelons qu’elle implique un richissime donateur dont les actifs sont dans les paradis fiscaux, affirmant ouvertement soutenir Arnaud Montebourg et avoir besoin du concours de la presse dans le cadre de l’élection présidentielle de 2022. Denis a estimé qu’en faisant cela, je rompais un « pacte de confiance ».

      Ce type de montage va à l’encontre même de ce que doit être un média, c’est-à-dire un contre-pouvoir dans une démocratie. En agissant ainsi, le richissime Hervé Vinciguerra et le président de Blast Denis Robert, ont dévoyé le rôle de ce média et rompu le lien de confiance que celui-ci doit avoir avec le public.

      Maxime Renahy

      Le 16 mars 2021

      https://seenthis.net/messages/899444#message906680

    • De nouvelles révélations ébranlent Anticor, l’association anticorruption
      Publié le 13 mars 2021
      https://www.letelegramme.fr/france/de-nouvelles-revelations-ebranlent-anticor-l-association-anticorruption

      « Ces révélations sont une bombe ! », réagit Françoise Verchère, ex-maire de Bouguenais, près de Nantes, figure de proue de la lutte contre le projet de Notre-Dame-des-Landes, prix éthique d’Anticor 2017 avant d’intégrer le conseil d’administration de l’association anticorruption… et d’en être brutalement évincée quatre ans plus tard. « Nous avons été plusieurs à réclamer l’identité de ce donateur. Quand on s’appelle Anticor, on doit être sûr de l’origine de ses fonds. En tant qu’administrateurs, nous en sommes pénalement responsables. Cela nous a systématiquement été refusé », s’étonne-t-elle. « Quand le député François Ruffin de La France Insoumise a fait un don de 1 000 euros, cela a provoqué 1 h 30 de débats pour savoir s’il fallait l’accepter. Là, avec ce donateur, il s’agit de 89 000 euros ! »

      “““““““““““““““““““““““““““““““““““"

      La dernière désillusion

      6 mars 2021 Par Françoise VERCHERE Blog
      https://blogs.mediapart.fr/francoise-verchere/blog/060321/la-derniere-desillusion

      C’est la triste histoire d’une belle et nécessaire association qui est en train de se perdre pour n’avoir pas voulu appliquer à son propre fonctionnement ce qu’elle recommande aux autres, la transparence et la démocratie interne.

    • TC : Une autorisation temporaire d’utilisation a été accordée pour l’anticorps #bamlanivimab. Or certains s’inquiètent de cette décision. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

      DG : Cette autorisation temporaire d’utilisation concerne en partie des gens fragiles et immunodéprimés. Or, si l’on administre à des personnes immunodéprimées un anticorps qui fonctionne plus ou moins, on risque de créer un milieu favorisant l’émergence de variants résistants à cet anticorps. Si ces mutants se diffusaient dans la population, nous aurions un problème supplémentaire. Pour cette raison, un accompagnement des patients est prévu dans le cadre de cette autorisation : ils resteront à l’hôpital pour être suivis. Ce qui est paradoxal pour un traitement censé éviter leur aggravation… Le but principal des antiviraux est en effet d’éviter la progression de la maladie, idéalement pour que les patients n’aient pas à aller à l’hôpital.

      #Dominique_Costagliola #traitements #antiviraux #anticorps_monoclonaux #trithérapies

  • #Covid-19 Coronavirus Antibody GlaxoSmithKline (GSK), Vir Biotech Fights Variant - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-03-11/glaxo-vir-biotechnology-covid-treatment-reduces-risk-of-death

    The trial was focused on the early treatment of non-hospitalized Covid-19 patients at high risk of being admitted and is one of a number Glaxo and Vir are conducting using this monoclonal antibody. Enrollment in another study looking at the effects of VIR-7831 in hospitalized patients was stopped last week after the data raised concerns about the potential benefit.

    #anticorps_monoclonaux

  • Antibody Responses in Seropositive Persons after a Single Dose of SARS-CoV-2 mRNA Vaccine | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMc2101667

    #Vaccination chez les #SARS-CoV-2 séropositifs.

    The antibody titers of vaccinees with preexisting immunity were 10 to 45 times as high as those of vaccinees without preexisting immunity at the same time points after the first vaccine dose (e.g., 25 times as high at 13 to 16 days) and also exceeded the median antibody titers measured in participants without preexisting immunity after the second vaccine dose by more than a factor of 6. Although the antibody titers of the vaccinees without preexisting immunity increased by a factor of 3 after the second vaccine dose, no increase in antibody titers was observed in the Covid-19 survivors who received the second vaccine dose.

    #anticorps

  • Resistance of #SARS-CoV-2 variants to neutralization by monoclonal and serum-derived polyclonal antibodies | Nature Medicine
    https://www.nature.com/articles/s41591-021-01294-w

    #COVID-19 : Efficacité des #vaccins contre les #variants, la question subsiste | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-efficacite-des-vaccins-contre-les-variants-la-question-subsiste

    Alors quelles seront les conséquences pour la stratégie vaccinale ? « Les anticorps ne sont pas la seule mesure de protection ; d’autres éléments du système immunitaire peuvent être en mesure de compenser une résistance accrue aux anticorps. Nous verrons ce qui se passe au fur et à mesure que ces variantes se propagent ».
     
    Sans pouvoir répondre précisément à la question, les chercheurs insistent sur l’importance de ce type d’analyse, en continu, afin de surveiller l’efficacité des vaccins et traitements face à des variants en perpétuelle #mutation ».

    #immunité #anticorps

  • #Covid-19 : le #variant sud-africain immuniserait contre les autres variants, affirme une étude - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-le-variant-sud-africain-immuniserait-contre-les-autres-variants-

    Cette étude a été menée par l’équipe scientifique sud-africaine ayant découvert le variant sud-africain 501Y.V2 mais n’a pas encore été soumise à évaluation par la communauté scientifique et n’implique qu’un très faible nombre de sujets.

    Elle suscite toutefois des espoirs qu’un vaccin fondé sur ce variant pourrait protéger contre de futures mutations du coronavirus.

    • Escape of #SARS-CoV-2 501Y.V2 from neutralization by convalescent plasma | Nature
      https://www.nature.com/articles/s41586-021-03471-w

      Tandis que les #anticorps issus des infections apparues lors de la première vague (virus chinois) sont faiblement neutralisant vis-a-vis du #variant sud-africain, ceux issus de la seconde vague (variant sud-africain en majorité) neutralisent efficacement les virus des deux vagues.

      Il suffirait donc de vacciner contre le variant sud-africain pour être protégé contre les autres variants.

      [...] we compared neutralization of a non-VOC [variant of concern] variant versus the 501Y.V2 variant using plasma collected from adults hospitalized with #COVID-19 from two South African infection waves, with the second wave dominated by 501Y.V2 infections. Sequencing demonstrated that infections in first wave plasma donors were with viruses harbouring none of the 501Y.V2-defining mutations, except for one with the #E484K mutation in the receptor binding domain. 501Y.V2 virus was effectively neutralized by plasma from second wave infections and first wave virus was effectively neutralized by first wave plasma. In cross-neutralization, 501Y.V2 virus was poorly neutralized by first wave plasma, with a 15.1-fold drop relative to 501Y.V2 neutralization by second wave plasma across participants. In contrast, second wave plasma cross-neutralization of first wave virus was more effective, showing only a 2.3-fold decline relative to first wave plasma neutralization of first wave virus. While we only tested one plasma elicited by E484K alone, this potently neutralized both variants. The observed effective neutralization of first wave virus by 501Y.V2 infection elicited #plasma provides preliminary evidence that vaccines based on VOC sequences could retain activity against other circulating SARS-CoV-2 lineages.

      #réinfection #vaccins #vaccination

  • #Covid-19 : « Bamlanivimab », un traitement qui enthousiasme Véran mais divise les experts – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-bamlanivimab-un-traitement-qui-enthousiasme-veran-mais-divise-le

    Le principe du bamlanivimab, qui doit être administré par perfusion durant soixante minutes, est de fonctionner comme un neutralisant : en imitant l’action des anticorps naturels que notre corps fabriquerait en cas d’infection, ses molécules vont se fixer sur la protéine S (la couronne à la surface du Sars-CoV-2) et pouvoir ainsi empêcher la pénétration du virus dans les cellules. Problème : les données cliniques actuellement disponibles sont très préliminaires et ne dépassent pas les résultats d’essai de phase 2. Surtout, elles ne sont pas encore probantes quant à la véritable efficacité du bamlanivimab chez les patients infectés.

    Une étude randomisée en double-aveugle (1), baptisée « BLAZE-1 » et menée chez 577 patients ayant une forme légère à modérée de Covid-19, a comparé l’effet avec trois dosages différents de bamlanivimab (700 mg comme autorisé par l’ANSM, mais aussi 2 800 mg et 7 000 mg) sur la décroissance virale. Publiés le 21 janvier dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), les résultats définitifs de cet essai en phase 2 indiquent qu’il n’y a « aucune différence significative dans le changement de la charge virale avec les trois doses différentes de monothérapie de bamlanivimab comparées au placebo ».

    Dans un communiqué publié lundi, la Société française de pharmacologie et de thérapeutique s’alarme du choix de la France d’utiliser « un traitement dont le bénéfice n’est pas connu ». Le professeur Mathieu Molimard, membre de cette société savante, ne décolère pas : « Ce qui m’embête beaucoup, c’est qu’on a l’impression d’assister à la mort de l’évaluation clinique. Le politique demande ce traitement, donc go, on y va, sans qu’aucune démonstration clinique ne le justifie et sans attendre les résultats de phase 3. Je comprends l’urgence, mais ce n’est scientifiquement pas sérieux. »

    Tous et toutes ne s’alignent pas sur cette position. Brigitte Autran, experte en immunologie et responsable du groupe #anticorps_monoclonaux à la nouvelle Agence des maladies infectieuses émergentes (ARNS), reconnaît que le bamlanivimab « n’a pas fait la preuve totale de son efficacité » mais rappelle que l’autorisation temporaire d’utilisation « reste un cadre très strict » et ne doit pas être confondue avec une autorisation de mise sur le marché. « C’est comme une sorte de prolongement de l’essai clinique, explique-t-elle. On peut se le permettre car on sait que les anticorps monoclonaux sont bien tolérés. Il n’y a pas d’effets secondaires. Le pire qu’il puisse arriver, c’est que ça ne marche pas. Pour des patients vulnérables, à qui on ne proposait rien jusqu’alors pour leur éviter une forme grave, le rapport bénéfice /risque est en faveur du bamlanivimab. » L’efficacité du traitement n’étant pas du tout démontrée contre les variants de type sud-africains et brésiliens, son utilisation géographique est quoi qu’il en soit déjà limitée.

  • Trois mois après une infection #Covid-19 : une étude montre une baisse des anticorps chez les soignants
    https://theconversation.com/trois-mois-apres-une-infection-covid-19-une-etude-montre-une-baisse

    Les professionnels de santé sont une population particulièrement exposée au risque d’infection SARS-CoV-2 (et potentiellement de réinfection) du fait de la prise en charge de patients Covid-19. Au moment de la première vague, très peu de données étaient connues sur la réponse immunitaire suite à l’infection et nous nous posions notamment la question de l’#immunité protectrice chez des professionnels de santé après une forme modérée de Covid-19.

    L’objectif de notre étude auprès de soignants, publiée aujourd’hui 8 février dans la revue Nature Communications, était donc de déterminer si dans ces formes modérées il y avait bien apparition de différents types d’#anticorps (ou immunoglobulines) : IgM, IgA et IgG, s’ils pouvaient avoir un caractère protecteur et surtout combien de temps ils pouvaient persister après l’infection.

  • Anticor : le gouvernement a bien cherché à connaître le nom du plus gros donateur de l’association
    https://www.capital.fr/economie-politique/anticor-le-gouvernement-a-bien-cherche-a-connaitre-le-nom-du-plus-gros-donat

    Contrairement à ce qu’a soutenu le cabinet du Premier ministre, le gouvernement a bien réclamé à l’association #Anticor l’identité de son plus gros donateur, dans le cadre de sa demande d’agrément. Une exigence pourtant irrégulière selon un avis de la CNIL.

    « Après avoir traîné le plus possible, mis la pression pour connaître le nom des donateurs puis menti en le niant, #Castex doit se prononcer aujourd’hui sur l’agrément d’Anticor.
    Une chose est claire, ce gouvernement préfère la corruption à la transparence... »

  • Lilly testing new antibody for South Africa coronavirus variant, says company executive | Article [AMP] | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-lilly-idUSKBN29V1E2

    Non publié et sans que soit précisé à quoi correspond le “late-stage”

    The company on Tuesday also presented early data from a late-stage trial showing that its combination therapy of two antibodies, bamlanivimab and etesevimab, helped cut the risk of hospitalization and death in COVID-19 patients by 70%.

    Data from over 1,000 participants in a late-stage study testing the combination showed 11 COVID-19-related hospitalizations and deaths in patients treated with the therapy, compared with 36 in those on placebo, representing a 70% risk reduction, the company said.

    #anticorps_monoclonaux