• Prix de l’électricité : la France est l’un des pays les plus chers du monde
    https://rmc.bfmtv.com/conso/maison/electricite-et-gaz/prix-de-l-electricite-la-france-est-l-un-des-pays-les-plus-chers-du-monde

    La France figure à la 4e place parmi les grands pays qui payent le plus cher leur électricité.

    Les Français sont parmi ceux qui payent le plus cher leur électricité sur la planète. La France est le 4e grand pays le plus cher au monde pour les prix de l’électricité selon une étude réalisée par Verivox dans 147 pays avec les données de GlobalPetrolPrices. Avec 28,3 centimes le kwh pour les ménages français au premier trimestre 2024, c’est un peu moins qu’au Royaume-Uni et qu’en Allemagne, et nettement moins qu’en Italie, grand pays le plus cher de la planète à 41 centimes le kwh.

    Il ne vous aura pas échappé que les pays les plus chers sont les pays européens. L’électricité est nettement moins chère au Japon ou aux Etats-Unis, moins de 20 centimes le kwh, sans parler de la Chine évidemment (7 centimes). Parce que c’est en Europe que l’impact de la crise énergétique a été le plus fort.

    Le grand succès, donc, de la libéralisation de l’électricité (#AREN), ainsi que de l’énergie nucléaire (#EPR #EDF).

  • https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/electricite-pourquoi-les-factures-vont-continuer-de-flamber-983992.html

    Électricité : pourquoi les factures vont continuer de flamber
    Alors même que les prix de l’électricité ont baissé sur les marchés, les tarifs payés par les consommateurs vont à nouveau connaître une hausse de 10% au 1er février 2024, a confirmé ce jeudi le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, sur FranceInfo. Surtout, d’autres « hausses régulières » devraient suivre. Et pour cause, depuis près d’un an, le gouvernement met progressivement fin à son bouclier tarifaire, ce qui fait mécaniquement gonfler les factures.

    https://justpaste.it/befcl

    #EDF #marché_de_l'électricité #ARENH #TRV

  • Les errements d’Arendt
    https://laviedesidees.fr/Belle-Hannah-Arendt-et-la-question-noire

    La philosophe américaine K. S. Belle analyse la façon superficielle dont Hannah Arendt commenta en 1957 la fin de la #ségrégation raciale aux #États-Unis. Si les critiques de Belle s’avèrent souvent justes, elles ne sauraient s’étendre à l’ensemble de l’œuvre d’Arendt. À propos de : Kathryn Sophia Belle, Hannah Arendt et la question noire, éd. Kimé

    #Philosophie #Histoire #racisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20231018_arendt.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20231018_arendt.docx

  • Manifestation à Paris du 4 mars 2023 contre la loi Darmanin

    Partant de Château Rouge, le cortège a remonté les quartiers populaires du 18e arrondissement jusqu’à la Porte de la Chapelle. Nous sommes passés devant le futur site olympique « Arena », notoirement connu, comme d’autres chantiers des jeux de 2024, pour employer des travailleurs sans papiers.

    Nous avons ensuite emprunté les maréchaux par le Boulevard Ney, en nous arrêtant devant le bâtiment de la Poste. Un porte-parole a dénoncé la responsabilité en cascade de cette entreprise dans l’emploi de travailleurs sans papier par l’intermédiaire de ses filiales DPD et Chronopost, ces dernières faisant elles-mêmes appel à des sous-traitants.

    D’autres prises de paroles se sont succédé, à la fin de la manifestation, au niveau de la Porte d’Aubervilliers.

    Prochaine échéance, partout en France : samedi 25 mars 2023

    https://blogs.mediapart.fr/uni-es-contre-limmigration-jetable/blog

    https://www.geo.fr/geopolitique/sur-les-chantiers-des-jeux-olympiques-de-paris-2024-le-tabou-des-travailleurs-sa

    https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/communiques/greve-des-travailleurs-sans-papiers-de-dpd-et-chronopost

    #loi_Darmanin #CRA #Centre_de_rétention_administrative #sans_papier #OQTF #obligation_de_quitter_le_territoire_français #IRTF #interdiction_de_retour_sur_le_territoire_français #Arena #jeux_olympiques #la_Poste #Chronopost

  • Perte et dette records : EDF dans un gouffre financier malgré le retour des clients
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/perte-et-dette-records-edf-dans-un-gouffre-financier-malgre

    AFP parue le 17 févr. 2023 - 09h30

    (...)

    Avec la flambée générale des prix de l’électricité, EDF a vu revenir de nombreux clients français, mais n’a pas pu assez produire avec ses centrales : le groupe a dû acheter à prix d’or de l’électricité sur les marchés.

    (...)

    (...)

    Car pour contenir la facture des Français grâce au bouclier tarifaire, l’Etat, actionnaire majoritaire et bientôt unique, a obligé le groupe à vendre en 2022 davantage d’électricité à bas prix à ses concurrents, fournisseurs d’électricité alternatifs. Une mesure au coût exorbitant pour l’opérateur historique : 8,34 milliards d’euros.

    (...)

    (...)

    (...)

    On t’explique au beau milieu de toutes les causes qu’on aimerait te faire reconnaître comme les causes importantes, que bon, EDF a été contrainte à vendre à perte de l’électricité à des concurrents qui ne devaient pas perdre d’argent, eux.

    On oublie à chaque fois de te dire qu’EDF a été contrainte à verser des dividendes dans les 13 dernières années, et à décaler les phases de maintenance, et à réduire les coûts de sous-traitance, etc.

    • #ARENH : avoir obligé EDF à brader sa production d’électricité aux "opérateurs alternatifs et la contraindre à racheter des kWh aux prix du marché ... Et maintenant, on te dit que l’état va se renflouer avec l’épargne des particuliers (CNE-livret A) pour remettre à flot la production des centrales nucléaires.

      Géré conjointement par la Caisse des dépôts et les réseaux bancaires, le Livret A sert essentiellement à financer le logement social.
      « Je suis convaincu que l’épargne populaire, du Livret A, du Livret de développement durable et solidaire, du Livret d’épargne populaire qui, au total, atteint 500 milliards d’euros aujourd’hui, peut davantage encore financer la transformation de notre appareil de production énergétique », a récemment affirmé devant le Parlement le patron de la CDC Eric Lombard.

      Contactée mercredi soir par l’AFP, la Caisse des dépôts a indiqué que « les choix sur le modèle économique et la structure de portage sont prévus pour 2023 et à la main des pouvoirs publics ».

      https://www.bfmtv.com/economie/le-gouvernement-lorgne-l-epargne-du-livret-a-pour-financer-son-projet-nucleai

      C’est moi qui psychote ou ça sent la #banqueroute ?

    • Les comptes d’EDF sont dans le rouge depuis plus de 20 ans et sévèrement depuis 15 ans il me semble.
      Tous les ans il y a un ou plusieurs d’articles qui s’en alarment...puis tout le monde oublie.

      L’État ne laissera jamais la gestion des centrales à une autre entreprise, on est typiquement là dedans :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Too_big_to_fail
      Clairement la nationalisation serait moins hypocrite mais ça ferait pas sérieux auprès de Bruxelles donc ils feront pas non plus.

      Il y a souvent des raisons agitées pour expliquer ça. En vrai il suffit de voir ce que les PDG d’EDF réclament depuis plusieurs dizaines d’années pour voir le problème : le prix de l’électricité vendue par EDF ne compense pas le prix de production. Et comme personne ne veut prendre le risque d’augmenter ce prix...EDF ne peut pas avoir les comptes au vert.
      Gadonneix a été viré (en 2009) pour l’avoir dis un peu trop fort...

    • J’avais employé le terme "banqueroute" dans le sens où il traduit la gestion frauduleuse d’une entreprise et que cette gestion constitue un délit.

      Le terme banqueroute nous vient de l’expression italienne banca rotta (« banc cassé ») : en Italie durant l’époque médiévale, les financiers officiaient dans les marchés où ils s’installaient derrière une table de comptoir qu’on appelait à cette époque la banca (à l’origine du mot « banque ») qui leur permettait d’accueillir leurs clients et d’y négocier leurs affaires1. Lorsqu’un banquier n’était plus en mesure de régler ses dettes, il était alors déclaré fallito (insolvable, en faillite) et ne pouvait plus exercer son métier. Le banquier déchu devait alors casser publiquement sa banca pour montrer aux habitants son interdiction d’exercer toute activité financière : l’expression banca rotta finit par se répandre dans le langage courant comme celle traduisant la situation d’insolvabilité d’un banquier.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Banqueroute_(France)

      Contrairement à la faillite d’une entreprise qui résulte des aléas économique, la banqueroute désigne des agissements volontaires frauduleux qui ont pour conséquence d’aggraver la situation de l’entreprise. Ainsi, le délit de banqueroute, ou de banqueroute frauduleuse, sera retenu contre la personne qui a volontairement commis une ou plusieurs infractions dont il résulte une instabilité financière.
      https://www.legalstart.fr/fiches-pratiques/entreprises-en-difficulte/banqueroute

  • Électricité : le tarif réglementé d’EDF va bondir de 108% en février, mais la hausse sera limitée à 15%
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/electricite-le-tarif-reglemente-d-edf-va-bondir-de-108-en-fevrier-mais-la-

    Le TRVE, ce fameux tarif « bleu » d’EDF encadré par les pouvoirs publics, connaîtra une hausse impressionnante de 108% hors taxes (99% TTC) dès le 1er février, a fait savoir le régulateur. Même si, pour l’instant, les ménages ne le ressentiront presque pas dans leurs factures, puisque le bouclier tarifaire de l’Etat limitera l’augmentation à +15% TTC, le rattrapage à venir promet d’être douloureux. Cela s’explique notamment par la construction de ce TRVE, auquel les concurrents d’EDF, qui ne produisent pas toujours d’électricité, doivent pouvoir s’ajuster en permanence.

    https://justpaste.it/culpo

    #EDF #ARENH #marché_de_l'électricité #TRVE

    • ça parait énorme

      ⚠️ Mais le pire, c’est qu’il se cache une autre arnaque encore plus grosse. En effet, les quotas Arenh dont dispose chaque acteur alternatif sont le fruit d’un savant calcul.
      En effet, le quota Arenh est calculé au nombre de clients sur les heures creuses, week-end et jours fériés et surtout sur les mois de juillet et août.
      Donc, l’acteur alternatif a « intérêt » à avoir le maximum de clients l’été, puis en quelque sorte qu’ils partent en septembre pour avoir le maximum d’Arenh.
      👉Pourquoi, me direz-vous ? Par exemple, l’acteur alternatif X dispose de 10.000 clients en été et de 5.000 en hiver. Ils bénéficient d’un bon quota Arenh calculé sur 10.000.
      Mais l’hiver, il ne reste que 5.000 clients à facturer ; donc, pas besoin de racheter de l’électricité plus chère sur le marché libre. En se débrouillant bien, il restera même de l’Arenh.
      💪 Et là, formidable : il peut aller revendre son surplus, acheté 42 euros, sur le marché libre à… 430 euros actuellement. De l’argent facile sur notre dos collectif !

    • Intervention de Fabien Gay (directeur de l’Humanité et sénateur du 93) :

      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1564531790467010561/pu/vid/720x720/pGU1vwLCwg1lUMq8.mp4?tag=12

      Biographie :

      Né dans le quartier populaire de Bacalan à Bordeaux, Fabien Gay est issu d’une famille ouvrière. Ses parents étaient ouvriers métallurgistes et travaillaient dans l’usine SAFT à Bordeaux, qui produisait des batteries. Ils étaient syndicalistes CGT et communistes tous les deux. Son père fut même un des responsables de l’Union Départementale CGT de Gironde pendant deux décennies et membre du bureau national des métallos.

      https://www.fabien-gay.fr/%C3%A0-propos-de-fabien-gay

    • Il fut un temps où les économistes estimaient que la fourniture d’électricité relevait d’un monopole naturel et devait être organisée par des opérateurs publics. À la suite de l’Acte unique de 1986, l’Union européenne a entrepris de créer un grand marché européen régulé par la concurrence. Le secteur de la production électrique fut divisé en trois branches.
      https://lagedefaire-lejournal.fr/la-crise-du-marche-europeen-de-lelectricite

      La gestion du réseau restait un monopole, tandis que la production et la distribution d’électricité étaient ouverts à la concurrence. L’idée était de faire fonctionner le marché de l’électricité comme celui des fruits et légumes : un marché de gros accessible aux producteurs, un marché du détail au sein lequel les distributeurs vendent aux particuliers l’électricité achetée aux producteurs.
      À terme, les autorités de Bruxelles espéraient que les distributeurs finiraient par se lancer dans la production en construisant des centrales électriques, notamment des éoliennes ou des centrales à gaz, dont le coût de construction est abordable. Pour cela, il fallait assurer aux distributeurs privés une certaine rentabilité. C’est ce que la France organisa avec la loi de 2010 qui instaura un mécanisme (l’ARENH) qui impose à EDF de revendre aux distributeurs privés, à prix bradé, un quart de son électricité nucléaire.
      Des fournisseurs incapables de produire

      Pendant plus de dix ans, l’ARENH a protégé les concurrents d’EDF des fluctuations du marché de gros. Mais au lieu d’en profiter pour investir dans la production, la plupart ont préféré rester de purs commerçants, se contentant de négocier des contrats sur le marché des producteurs et de revendre l’électricité ainsi acquise. Résultat, la France – comme le reste de l’Europe – a très peu construit de nouvelles centrales depuis que le marché a été libéralisé.
      La guerre en Ukraine a complètement chamboulé le marché européen. Incapables de produire leur propre électricité, les fournisseurs privés étaient menacés de faillite du fait de l’explosion des prix. En France il fallut étendre le volume d’électricité nucléaire vendu à prix bradé pour les sauver. Prise au moment où de nombreux réacteurs étaient à l’arrêt, cette décision devrait coûter au moins 8 milliards d’euros à EDF. Ce sont ces pertes catastrophiques qui expliquent l’annonce de sa renationalisation totale, l’entreprise publique n’étant plus capable d’investir dans de nouvelles centrales.
      En fin de compte, l’introduction forcée de la concurrence dans un monopole naturel aura nui à l’investissement et coûté très cher à tout le monde, sauf à quelques malins qui sont parvenus à spéculer sans prendre de risque et sans avoir jamais produit la moindre électricité.

      David Cayla, économiste atterré pour le journal l’âge de faire.

  • Ubisoft responds to legislation targeting women and LGBTQ Americans
    https://www.gamedeveloper.com/culture/ubisoft-responds-to-legislation-targeting-women-and-lgbtq-americans

    Ubisoft is promising support for employees, but has muted criticism for legislators.

    Ubisoft has sent out a letter to employees acknowledging the dueling legislative trends of anti-abortion laws and anti-LGBTQ laws in the United States of America. In the letter (shared via a company blog post), chief people officer Anika Grant and vice president of global diversity and inclusion acknowledged the impact these laws may have employees, and promised support from the company for employees to “have access to the quality healthcare that you need.”

    Ubisoft Support For Women And LGBTQ+ Communities
    https://news.ubisoft.com/en-us/article/7DjJ7wOmfs3sryPaL8dLCa/ubisoft-support-for-women-and-lgbtq-communities

    Raashi and I are reaching out today because we’ve heard that some of you are deeply concerned by recent State legislation that affects the LGBTQ+ community and by the potential ramifications an upcoming US Supreme Court ruling could have on women as well as trans and non-binary people. We also heard that you wanted Ubisoft to be more active and vocal in our support of these groups.

    On behalf of Yves and all of Ubisoft’s leadership team, we want to be clear: at Ubisoft, we believe that women’s rights are human rights, trans rights are human rights, and equal rights for all are essential to creating a world where everyone can be their authentic selves and thrive.

    As always, our priority is the health, safety, and well-being of our teams. We are continuing to review our benefits packages for US employees to ensure you and your family will have access to the quality healthcare you need, regardless of where in the US you live. In addition, we are examining what other resources we can bring to bear to support our women and LGBTQ+ team members in the US who could be most directly affected.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ubisoft #ressources_humaines #lgbtq #avortement #féminisme #roe_v_wade #justice #législation #anika_grant #raashi_sikka #yves_guillemot #politique #assurance_santé #ea #electronic_arts #bungie #arenanet #certain_affinity #outerloop_games

  • Je crois que je viens de découvrir mon nouveau héros au supermarché : alors que le port du masque n’y est plus obligatoire, le gars se promenait avec un masque FFP2. Un masque FFP2, mais sous le nez.

  • EDF renfloué par l’État au début d’une année 2022 difficile
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/edf-renfloue-par-letat-au-debut-dune-annee-2022-difficile-2

    EDF a annoncé vendredi un « plan d’actions » avec un renflouement de l’État pour renforcer ses finances alors que l’année 2022 s’annonce difficile avec des problèmes dans la production nucléaire et les mesures du gouvernement pour limiter la hausse des factures d’électricité.

    Toutes les entreprises d’énergie font des bénéfices records, mais EDF doit être renflouée.
    Y-aurait pas comme une fuite qq part ?

  • Gamasutra - Former ArenaNet, Undead Labs founder urges employees to unionize
    https://gamasutra.com/view/news/386019/Former_ArenaNet_Undead_Labs_founder_urges_employees_to_unionize.php

    Jeff Strain, a longtime industry veteran and regular company founder has penned a letter urging the game development world and his own employees to unionize.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #syndicalisme #justice #procès #jeu_vidéo_diablo_ii #arenanet #jeff_strain #tim_schafer #ted_price

  • Exit Hannah Arendt Bruno GUIGUE
    https://www.legrandsoir.info/exit-hannah-arendt.html

    Ses détracteurs lui reprochent ses équivoques, l’indétermination de ses concepts, le mouvement erratique de sa pensée. Ce qui pose problème, c’est plutôt l’obscure clarté de ses anathèmes contre les idées progressistes et le compendium avarié de ses présupposés anti-humanistes.


    Omniprésente dans les manuels scolaires, elle passe pour une grande philosophe, et on ne compte plus les livres, articles et documentaires qui chantent ses louanges. Phare de la pensée politique moderne, elle aurait tout compris : la démocratie et le totalitarisme, la cité antique et la société moderne, le mensonge et la violence, la Révolution et les droits de l’homme. Portée aux nues par la doxa universitaire, elle figure au panthéon philosophique de l’Occident démocratique. Elle passe pour une référence obligée, un point de passage incontournable destiné à tous ceux qui veulent comprendre le monde contemporain, ses contradictions et ses impasses.

    Il n’y a qu’un problème : Hannah Arendt est elle-même une impasse théorique et politique. Il suffit d’ailleurs de la lire avec un peu d’attention pour s’apercevoir qu’elle a tout faux. Non seulement sa lecture de l’histoire moderne est erratique, mais sa vision de la démocratie est passéiste et réactionnaire.

    Des preuves ? Elles sont légion. Ne pouvant tout examiner en une fois, on s’intéressera à la conception arendtienne de la démocratie. Dans Condition de l’homme moderne, Hannah Arendt explique que la seule égalité légitime est celle qui règne entre les citoyens, et non entre les hommes. L’égalité dans la cité antique, à ses yeux, est sans commune mesure avec l’égalité qui prévaut dans les sociétés modernes. Tandis que la cité grecque est une remarquable aristocratie politique, la démocratie moderne est le théâtre d’un conformisme généralisé, où l’esprit de compétition s’est dilué dans l’égalitarisme et la médiocrité ambiante.

    Cet éloge passéiste de la cité antique s’articule à une analyse particulière de l’agir humain. Si Arendt distingue le travail et l’action comme modalités de l’activité humaine, c’est pour dévaloriser le premier, qu’elle attribue à « l’homme-animal social ». Le travail est soumission à la nécessité naturelle, tandis que l’action, à l’autre extrémité, représente la noble dimension de l’activité politique. C’est pourquoi il faut parler d’un « animal laborans » pour désigner le travailleur, lequel « n’est jamais qu’une espèce, la plus haute si l’on veut, parmi les espèces animales qui peuplent la terre ».

    La politique visant à l’émancipation des travailleurs, poursuit Arendt, n’a donc abouti qu’à « courber toute l’humanité, pour la première fois, sous le joug de la nécessité » Le travail productif n’étant que l’asservissement à la nécessité, « les hommes ne pouvaient se libérer qu’en dominant ceux qu’ils soumettaient à la nécessité ». Pour que les citoyens puissent s’adonner à l’exercice du pouvoir, il fallait que la production de leurs conditions d’existence fût assurée par une classe subalterne. Pour Arendt, cet état de fait est intangible, et vouloir transformer la condition des travailleurs n’a aucun sens. La sublimation du citoyen appelé à incarner les vertus nécessite, de tout temps, le travail manuel de l’ animal laborans.

    Cette idée-force, elle ne cessera de la marteler. Se demandant, dans son essai sur l’insurrection hongroise de 1956, s’il est possible de faire marcher des usines dont les ouvriers sont les propriétaires, la philosophe répond sans détour : « En réalité, il n’est pas sûr du tout que les principes politiques d’égalité et d’autonomie puissent s’appliquer à la sphère de la vie économique. Après tout, la théorie politique des Anciens n’avait peut-être pas tort lorsqu’elle affirmait que l’économie, liée aux nécessités de la vie, requérait pour fonctionner la domination des maîtres ».

    La lutte contre la pauvreté ? Inutile d’y penser. Ignorant superbement la lutte des classes, Arendt estime que « la vie humaine s’est trouvée en proie à la pauvreté depuis des temps immémoriaux » et qu’« une révolution n’a jamais résolu la question sociale ni libéré des hommes du fléau du besoin ». Alors que les démocraties modernes, par leur obsession du social, ruinent les chances d’une véritable aristocratie des égaux, la cité antique avait compris que l’esclavage était le prix à payer pour l’exercice héroïque des vertus civiques. « Toute souveraineté tient sa source première, la plus légitime, du désir qu’a l’homme de s’émanciper de la nécessité vitale, et les hommes parvinrent à cette libération par la violence, en forçant d’autres à porter à leur place le fardeau de la vie ». Voilà qui est clair, et la conclusion s’impose : « Rien, pourrions-nous dire aujourd’hui, ne saurait être plus obsolète que d’essayer de libérer le genre humain de la pauvreté par des voies publiques ; rien ne saurait être plus futile ni plus dangereux ».

    Mais ce n’est pas tout. Cette conception aristocratique de la vie politique conduit Hannah Arendt à nier l’universalité humaine, quitte à pulvériser un concept-clé hérité de la philosophie des Lumières : « La distinction entre l’homme et l’animal recoupe le genre humain lui-même : seuls les meilleurs, aristoi, qui constamment s’affirment les meilleurs et préfèrent l’immortelle renommée aux choses mortelles, sont réellement humains ». Reprenant explicitement la critique réactionnaire des droits de l’homme formulée par Edmund Burke, Arendt récuse l’universalité des droits humains. A ses yeux, c’est un principe funeste qui aurait pour effet de « réduire les nations civilisées au rang des sauvages » , de ces populations primitives en qui elle voit « des gens sans-droits, qui apparaissent comme les premiers signes d’une possible régression par rapport à la civilisation ».

    Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu’Arendt voue une admiration sans bornes à la Révolution américaine, menée par des propriétaires d’esclaves, et qu’elle rejette la Révolution française, qui abolit l’esclavage colonial. De même que, dans les années 1960, elle refuse toute portée politique aux revendications des Afro-Américains pour les droits civiques et relègue au second plan ce qu’elle appelle dédaigneusement la « negro question » . Toute philosophie est sous-tendue par une certaine idée de l’homme et de la société. Celle que défend Hannah Arendt participe d’une idéologie réactionnaire qui justifie rétrospectivement l’esclavage et congédie le progrès social comme une dangereuse utopie. Ses détracteurs lui reprochent ses équivoques, l’indétermination de ses concepts, le mouvement erratique de sa pensée. Ce qui pose problème, c’est plutôt l’obscure clarté de ses anathèmes contre les idées progressistes et le compendium avarié de ses présupposés anti-humanistes.

    Exit Hannah Arendt.

    #pauvreté #hannah_arendt #arendt #idéologie #politique #philosophie #histoire #capitalisme #domination #démocratie #totalitarisme #liberté #égalité #aristocratie #démocratie #travail #doxa

  • Hannah #Arendt and the Twentieth Century | Jonathon Catlin | LiB
    https://literaturwissenschaft-berlin.de/hannah-arendt-and-the-twentieth-century-dhm

    An exhibition at the Deutsches Historisches Museum in Berlin explores Hannah Arendt’s transnational career, her thoughts on topics such as feminism and colonialism, and her many close friendships.

  • L’électricité bousculée par le coronavirus – {Sciences²}
    https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/04/24/lelectricite-bousculee-par-le-coronavirus

    La production nucléaire devait tout d’abord s’adapter aux risques sanitaires et au confinement. L’application par EDF des plans prévus depuis plusieurs années en cas d’épidémie a permis de conserver une capacité de production intacte avec des personnels réduits aux fonctions essentielles de pilotages des installations. Donc, pas de souci en ce qui concerne la quantité d’électricité disponible pour alimenter le pays. Mais il fallait plus : s’adapter aux évolutions de la consommation et à l’effet plus important des variations des productions éoliennes et solaires. La souplesse du nucléaire est visible sur ce graphique, où l’on voit qu’elle encaisse et compense les principaux sauts de la production éolienne durant les 22 premiers jours d’avril (avec les baisses de production vers les 5 et 6, puis les 13 et 14 lors des périodes de vents forts), ainsi que des suivis de plus petites amplitudes contribuant à ajuster production et consommation intérieure et exportations.

    #nucléaire #électricité #électricité_décarbonnée ...

    • À la lecture de cet article j’ai tiqué sur un passage :

      La réponse tient en deux flexibilités : celles de l’hydraulique et celle des réacteurs nucléaires, capables de faire varier leur puissance de 10% à 100% de leur puissance nominale en quelques heures à la commande.

      Or il se trouve que mon papa, retraité aujourd’hui, a bossé toute sa carrière à la conduite de centrales (thermique à flamme d’abord, puis nucléaire). C’est toujours un peu délicat de parler de ça avec lui car évidemment il a la position officielle sur le nucléaire, celle qu’on lui a apprise. Néanmoins, techniquement il sait de quoi il cause, et il me semblait me souvenir que justement, une tranche nucléaire, au niveau modulation de la puissance, ben c’est nase... C’est pas fait pour ça. Je lui ai donc posé la question. Et voici son retour.

      Pour l’hydraulique, ce que dit le journaliste est vrai. C’est souple, et c’est même ce qu’il y a de plus souple : on ferme un peu la vanne d’admission à la turbine, et la puissance chute quasi instantanément. Y’a pas mieux en terme de souplesse.

      Pour le nucléaire, ce que dit Sylvestre Huet est faux. Les modulations sont possibles dans une fourchette de plus ou moins 50MW. Par exemple (on suppose qu’on parle d’une tranche de 900MW), on descend à 800MW, et on module de plus ou moins 50MW, avec des gradients de variations. En effet, on ne peut pas faire de variations rapides car cela crée des contraintes et des déformations au niveau des crayons dans les assemblages de combustible, et c’est générateur de fissures des gaines des crayons de combustible.

      Par ailleurs, on ne peut pas non plus fonctionner en dessous d’une certaine puissance, car à basse puissance, on fait face à une distorsion du flux neutronique d’une part, et d’autre part on risque l’empoisonnement du coeur en Xenon 135 (ce qui oblique à stopper le réacteur le temps que que le Xenon135 disparaisse), surtout en fin de vie du coeur où la il n’y a pas trop le choix, il faut remonter en puissance.

      Voilà. Tout ça pour dire que cette histoire de nucléaire pour moduler la puissance c’est de la propagande EDF. Y’a pas moins souple qu’une tranche nucléaire en terme de modulation de puissance.

    • Merci @ericw pour cette confirmation fort bien étayée. Un très ancien exposé sur (contre !) le nucléaire à l’école m’avait permis de comprendre cela entre autres (en plus du plaisir d’obliger un prof de techno archi #pronucléaire de me filer une des bonnes notes de ma carrière d’élève, général scolairement moyen).
      On sait que l’éolien et le solaire tels qu’ils sont mis en oeuvre (centralisées) présupposent une production fixe nucléaire qui n’est pas modulable à loisirs.
      Depuis le début du Covid 19, avec les histoires de stop and go et leurs courbes hypothétiques, j’avais en tête une analogie avec le nucléaire quand à la difficulté de réguler la puissance de phénomènes qui relèvent de dynamique spécifiques (production nucléaire ou reprise de l’épidémie) difficilement maîtrisables (le nucléaire, ça « marche » bien, pas n’importe comment cf. ce que dit ton père, mais les « accidents », c’est ingérable, comme les déchets).

    • (production nucléaire ou reprise de l’épidémie) difficilement maîtrisables (le nucléaire, ça « marche » bien, pas n’importe comment cf. ce que dit ton père, mais les « accidents », c’est ingérable, comme les déchets)

      On ne saurait mieux dire ! (c’est généralement là que la discussion devient tendue avec mon père).

      Oui je vois ce que tu veux dire dans ta comparaison. On est face à des systèmes dont la dynamique est complexe, et l’anticipation est loin d’être évidente. Quand en plus tu t’amuses à balancer un coup de barre dans un sens et un dans l’autre comme le font les pignoufs qui sont aux manettes de ce pays, il y a de quoi s’inquiéter. Si on veut filer l’analogie on peu essayer d’imaginer un macron aux commandes d’une tranche nucléaire...

    • Par ailleurs, je sais pas si ton père suit encore avec des collègues mais j’ai vu plusieurs échos (syndicaux et antinucléaires) inquiétants sur les difficultés actuelles de maintenance et de conduite des centrales en raison du manque de personnel en situation de crise sanitaire (on a des chiffres sur le chômage partiel et les arrêt de travail qui sont le plus souvent globaux, et énormes).
      Une centrale nucléaire aussi peut s’emballer...

      L’analogie centrale nucléaire (on produit tellement que l’on exporte de l’électricité d’habitude, merci les lignes THT) c’est l’impossibilité pour un super tanker de faire des virages en épingles à cheveux, et même de tourner autrement qu’avec des grosses contraintes, ou de réaliser un freinage d’urgence. Du côté de l’épidémie, des exponentielles mobiles, pire que les nuages de criquets (suffit pas juste d’arrêter l’aérien et le train, même si je n’ai pas vu comment l’exode francilien a agit en terme de diffusion du virus), et moins connues que les catastrophes météo dont on sait avec des marges d’erreur conséquentes décrire le fonctionnement/trajet à court terme. Un truc de fou, mais qui dépend pour une bonne part de comportements collectifs (la transmission par les voies respiratoire heureusement moins virulente que celle d’une rougeole sans vaccin), que seule une démarche active partagée, co-élaborée au sein de la population peut assumer pour de bon (sans garantie, sans imaginer du zéro mort, 0 séquelles), une politique de réduction des risques, en plus de toute la batterie des recherches diverses, de l’activation du système de santé dans son entièreté, d’un appui sur le « potentiel soignant du peuple », comme dirait l’autre. Rien à voir avec une conduite de centrale nucléaire, avec cette centralisation structurelle qui les fait tant jouir (des pseudos chefs de guerre partout) qu’ils ne s’intéressent à rien d’autre.
      On l’a noté, si la transmission du corona virus est plus aisée que celle du VIH, il y aurait quand même de quoi réfléchir à nouveaux frais à l’expérience d’Act up, par exemple.

    • @colporteur Il n’a plus vraiment de nouvelles fraîches (plus de 20 ans qu’il a quitté le boulot). Mais le problème de la sous-traitance n’est pas neuf dans le nucléaire. Il y a clairement un perte de connaissance par dilution de celle-ci auprès d’une myriade de sociétés de sous-traitance intervenant pendant les arrêts de tranche. À son époque la sous-traitance concernait essentiellement tout ce qui était décontamination-nettoyage. Déjà à l’époque le surnom des ouvriers qui bossaient là dedans c’était « la chair à neutrons », tout est dit...

      Tout ce que je sais c’est qu’aujourd’hui la sous-traitance n’est plus cantonnée aux boulots de merde, mais s’accapare une partie de la connaissance sur le fonctionnement des installations. Et par conséquent EDF perd la connaissance globale. C’est dommageable de façon évidente à la maintenance, et donc à la pérennité des installations, mais aussi à la conduite : en cas de souci, si les gens chargés de la conduite n’ont pas le tableau exact de l’état du système, leurs décisions sont d’autant plus hasardeuses... Ça fait des lunes que pas mal d’agents gueulent contre ça, mais bon, ils naviguent en eaux troubles : leurs syndicats sont pour la plupart pro-nucléaires... Pas moyen de penser dans ces conditions...

    • Pour ce qui est de la #chair_à_neutrons (expression imagée que je découvre), le top c’est les #intérimaires, avec tous les trafics et trucages sur les mesures de radiations encaissées par les salariés, pour « respecter » les plafonds réglementaires.
      On se souvient que cette facette du productivisme a marché grâce à l’indéfectible accord du PCF et de la CGT énergie. Jamais la production électrique n’a été menacée par la grève. Et les sympathiques rodomontades des « Robin des bois » qui rétablissent le courant à des usagers victimes de coupures d’électricité n’y changent rien : les conducteurs de centrales nucléaire sont une aristocratie ouvrière radicalement corrompue par la logique capitaliste (c’est pas un jugement de valeur sur ton père c’est un fait socio_politique).

      Nucléaire, confinement, recours massif et illégal à la sous-traitance (qui emploie les intérimaires)
      https://seenthis.net/messages/848016

    • Don’t worry je ne le prends pas comme un jugement, je connais trop bien ce système (ai bossé chez EDF il y a longtemps, pas dans le nucléaire, dans l’info), et je confirme totalement tes dires. Ce qui est terrible dans cette histoire c’est la conjonction entre le système social construit autour d’un service public de l’énergie et la volonté politique sur le nucléaire (la bombinette, le CEA, la production de plutonium et son versant public du nucléaire civil présenté comme vertueux). Un véritable carnage en terme de dévoiement militant.

      Et oui bien sur, les trafics de dosimètres chez les sous-traitant... J’ai des copains qui ont bossé là dedans... Le bout de la chaîne du mensonge qui, par rapport à ce que je dis au dessus, ne pouvait de toutes façons pas émerger.

    • Impacts de la crise du Covid-19 sur le système électrique, France Stratégie, 21 avril 2020

      Les circonstances sanitaires actuelles ont engendré une situation proprement inédite d’un point de vue énergétique et en particulier électrique, en raison d’une cessation instantanée d’une grande partie de l’activité et donc de la consommation.
      Les chiffres de consommation journalière d’électricité révèlent une forte baisse de la demande, de l’ordre de 15 % à 20 % en moyenne les deux premières semaines du confinement par rapport à un mois de mars « classique ». La consommation en semaine s’apparente actuellement à ce qu’elle est un jour férié en temps normal. Cela s’explique avant tout par le ralentissement de l’activité économique. [...] Les systèmes électriques des pays européens étant largement interconnectés et les marchés couplés, les baisses de prix se sont généralisées sur le continent au fil des ordres de confinement.
      [...] Ce mouvement a été dans un premier temps amplifié par la chute concomitante du prix du carbone sur le marché européen, qui a perdu environ 40 % depuis début mars, passant de 25 €/t à 15 €/t environ.

      Cette baisse des prix et des quantités a un impact négatif sur les revenus des différents acteurs du secteur, les producteurs, les fournisseurs et les gestionnaires de réseau. Outre l’impact mécanique de la baisse des ventes à un tarif déjà fixé, les producteurs non soutenus (EDF, Engie en France) voient diminuer leurs revenus associés aux quantités qu’ils écoulent sur les marchés. En France, cette situation est amortie pour EDF dont la production nucléaire est rémunérée de manière administrée, soit dans le tarif réglementé, soit via le mécanisme de l’ARENH (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique). Ce mécanisme qui oblige EDF-producteur à alimenter les fournisseurs alternatifs en énergie nucléaire au prix régulé de 42 €/MWh (pour une quantité limitée à 100 TWh, soit un quart de la production nucléaire totale) se retourne à l’avantage d’EDF avec la crise.

      En effet, les fournisseurs « alternatifs » – Total, Engie et d’autres – non seulement voient leurs ventes diminuer mais se retrouvent piégés par un « effet ciseau ». Les prix de marché en début d’année (environ 50-55 €/MWh) ayant été nettement supérieurs à celui de l’ARENH, ils avaient massivement opté pour ce mécanisme, en réclamant même une augmentation des volumes alloués. Certains d’entre eux, dont la liste n’est pas connue, demandent aujourd’hui l’activation de la clause de « cas de force majeure » pour suspendre leurs contrats d’approvisionnement et opter pour le marché qui atteint en moyenne 20 €/MWh. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a opposé une fin de non-recevoir à cette demande.

      #consommation_d'électricité #EDF #ARENH

  • Ouverture du marché de l’électricité : souriez ! Vous êtes piégé·es ! Deux articles des Échos qui t’expliquent que grâce à la « concurrence libre et non faussée », les tarifs de l’#électricité, tous fournisseurs confondus, vont encore augmenter. Elle est pas belle la vie (en Extrême-Libéralie) ?
    Et là, y aura pas de #BlackFriday. Juste un gros risque de #BlackOut.

    Le 22/11/2019
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/lelectricite-plus-chere-faute-dacces-au-nucleaire-1149881#xtor=CS1-26

    Les prix de l’électricité devraient à nouveau augmenter l’an prochain en France. La période pendant laquelle les concurrents d’EDF peuvent demander d’avoir accès à l’électricité d’origine nucléaire, à un prix fixe de 42 euros le mégawattheure (contre environ 48 euros sur le marché non régulé) s’est achevée jeudi 21 novembre. Or la probabilité est grande que leurs demandes aient largement excédé la limite des volumes prévus par la loi.

    Le 29/11/2019
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/les-concurrents-dedf-se-ruent-sur-lelectricite-nucleaire-1152531

    Comme prévu , les concurrents d’EDF ont explosé le plafond. Ils ont demandé à avoir accès à 147 térawattheures d’électricité au tarif de l’Arenh (l’accès régulé à l’énergie nucléaire historique), bien au-delà des 100 térawattheures prévus par la loi, a annoncé la Commission de régulation de l’énergie (CRE) ce vendredi soir. Les prix de l’électricité devraient encore augmenter l’année prochaine, même si l’impact exact de ce dépassement sur les tarifs réglementés n’est pas encore connu.

    #comme_prévu (en conchiant « la loi » pour faire plaisir aux copains) #CRE (Commission de régulation de l’énergie) #ARENH (Accès régulé à l’énergie nucléaire historique)

    • Électricité, le prix de la concurrence, par Aurélien Bernier (@mdiplo, mai 2019)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2019/05/BERNIER/59843

      Depuis la fin des années 1980, l’Union européenne s’attache à casser les monopoles dans le secteur des énergies de réseau que sont le gaz et l’électricité. Ces services publics ayant montré une grande efficacité, elle a dû appliquer une stratégie radicale, mise au point au Chili sous le régime dictatorial d’Augusto Pinochet, puis importée quelques années plus tard dans le Royaume-Uni de Margaret Thatcher.

      Le principe consiste à scinder les activités de production, de gestion du réseau et de fourniture (la vente au client final), auparavant réunies au sein d’une même entreprise publique. Ce découpage sépare les secteurs susceptibles de générer des profits rapides de ceux qui sont difficilement rentables. On introduit ainsi la concurrence directe dans la production et la fourniture, tandis que le transport et la distribution restent publics, mais doivent s’adapter pour favoriser la compétition entre les autres acteurs.

      Les directives européennes se succèdent pour organiser des marchés intérieurs unifiés, et la loi française s’adapte progressivement. À partir de 1999, des fournisseurs privés sont autorisés à concurrencer Électricité de France (EDF) en proposant des contrats d’approvisionnement aux entreprises. La dérégulation s’élargit aux particuliers en 2007.

  • „The Modern Challenge to Tradition“: Der Terror des Notwendigen (ht...
    https://diasp.eu/p/8279217

    „The Modern Challenge to Tradition“: Der Terror des Notwendigen

    Was ist Totalitarismus? Was ist Tyrannei? Hannah Arendts erstmals veröffentlichte Studien zu Karl Marx haben eine gespenstische Aktualität.

    #literatur #notwendigen #moder #the #terror #tradition #challenge #tyrannei #hannah #arendt #studien #karl #marx #news #bot #rss

  • NEM-NEE

    Après être revenu sur les fondements historiques et conceptuels du droit d’asile et des étrangers, après avoir retracé l’évolution juridique actuelle, il documente les conditions de (sur)vie des personnes dont la demande d’asile a été frappée d’une décision de non-entrée en matière (NEM).


    https://vimeo.com/128189652

    –-> Un #film de 2005, réalisé par le jeune #Charles_Heller (c’est probablement son premier film). Je mets ici pour archivage

    #documentaire #NEM #non-entrée_en_matière #Suisse #survie #aide_d'urgence #SDF #sans-abris #asile #migrations #réfugiés #déboutés #disparitions #droit_d'asile #catégorisation #abus #profit #délit_de_solidarité #Soleure #illégalisation #clandestinisation #droits_humains #attractivité #Suisse

    Quelques citations que Heller utilise dans son film (notamment de #Arendt et #Agamben) :


    #camps

    Interview de Dominque Boillat, directeur de l’Office fédéral des migrations, à partir de la minute 5’50 :

    « La Suisse a une politique de migration qui est basée sur le marché du travail. Cela signifie qu’elle a fait une priorité aux compétences professionnelles, pour permettre aux étrangers qui viennent s’établir dans notre pays de s’introduire plus facilement sur le marché du travail, en fonction des besoins de notre économie. Par contre, la migration de l’asile est une migration clandestine, ce sont des gens qui viennent de la misère, souvent peu formés, de beaucoup plus loin, donc ils ont beaucoup plus de difficultés à s’intégrer dans notre société, des mœurs différents, parfois de religion différente. Ces gens-là, les Etats qui ont signé la convention de Genève, et la Suisse en est, doivent leur donner une protection. Ici on est dans un autre domaine. C’est pas de la migration souhaitée du point de vue de l’économie, c’est une migration qui est entre guillemets »"tolérée" parce que ces gens ont besoin d’une protection. Si quelqu’un vient dans ce système et veut en profiter pour immigrer alors qu’il n’a ni les compétences professionnelles, ni le droit de séjourner ni le droit d’avoir l’asile, il est considéré comme un étranger en séjour irrégulier. Cela dit, un certain nombre reste quand même, ils s’accrochent. Ils n’ont plus de travail, ils sont là, ils sont à la charge des autorités, parce qu’on ne peut pas les mettre à la rue non plus. Et il y a donc un bras de fer entre ces personnes qui se sentent exclues, mais qui ne veulent tout de même pas rentrer."

    Voix off Charles, à partir de la minute 7’70, en commentaire de cette citation de Arendt :


    « Hannah Arendt montre la logique de la politique adoptée par les Etats européens face aux réfugiés durant la Deuxième guerre mondiale.
    Le refus d’intégrer et l’impossibilité de renvoyer les réfugiés ne pouvait que mener aux camps.
    Nous retrouvons aujourd’hui à l’œuvre cette même logique, en Suisse comme partout en Europe. Et l’analyse d’Hannah Arendt garde toute sa pertinence, particulièrement si, à l’instar de Giorgio Agamben, on définit le camp non par les horreurs qui sont commises, une topographie spécifique, mais comme un espace d’exception au sein duquel le sujet ayant perdu toute protection juridique, est réduit à la vie nue. C’est bel et bien un tel espace que les autorités helvétiques allaient ouvrir en développant sciemment, méticuleusement, des moyens juridiques de faire disparaître ces personnes désignées comme indésirables ».

    Interview de Françoise Kopf, à partir de la minute 8’40 :
    "Les débuts de l’histoire remontent à l’entrée en vigueur de la loi sur l’asile. La première loi sur l’asile que la Suisse a formulée. Peter Hess, qui était à l’époque le responsable de la police étrangère, qui était en charge de l’asile, avait trouvé que l’aide sociale pouvait être utilisée comme instrument dans la politique d’asile, et donc en réduisant l’aide sociale on allait probablement réduire l’attractivité et l’attrait de la Suisse. Cette idée a fait son chemin, mais au même temps il y a eu une espèce de changement qui s’est mis en place dans les années 1990. A ce moment-là, réduire l’attractivité a changé de sens, ça a voulu plus dire réduire la durée de séjour, c’est-à-dire pousser les gens à disparaître, à les dissuader de rester plutôt que de réduire l’attractivité pour les potentiels arrivants. L’aboutissement de ces mesures se lit dans le « rapport Fuhrer/Gerber », un rapport de travail qui a été co-piloté par la conseillère d’Etat Rita Fuhrer, UDC, et l’ancien chef de l’Office fédéral des réfugiés, Jean-Daniel Gerber, qui était destiné à trouver de nouvelles mesures pour faire des économies dans le domaine de l’asile. Au moment où le rapport a été écrit, le Conseil fédéral, dans ces messages, avait constater qu’on avait réduit à un tel minimum les prestations d’assistance qu’on ne pouvait pas descendre plus bas et qu’il fallait donc changer de système. Comment faire pour faire des économies sans pouvoir descendre plus bas dans les normes de dignité ? L’idée est née d’exclure certains groupes, tout simplement, de l’assistance, et on les incitent à disparaître. Le rapport dit clairement que cette disparition est un des moyens de réduire les coûts, et table là-dessus, c’est-à-dire que les gens disparaissent dans la clandestinité, ici ou ailleurs. Ce qui est encore plus fou, c’est qu’en réalité les cantons, qui sont quand même tenus de mettre une aide d’urgence en place, sont, par ce rapport, incités aussi à ne pas en faire trop. Ils le disent très clairement : si toutes les personnes renvoyées dans l’anonymat, ces personnes qui n’existent plus, sans identité, faisaient recours à cette forme d’hébergement, l’hébergement d’urgence, des conséquences de ces mesures pourraient être négatives. « Toutefois, à juger par les expériences faites ces dernières années, seule une minorité des individus concernés et susceptibles de recourir systématiquement et pour une longue durée aux services et aux biens accessibles dans les centres d’urgence. La grande majorité d’entre eux disparaîtrait et chercherait de nouvelles opportunités dans la clandestinité ou au-delà des frontières. »

  • Pourquoi Arendt s’est trompée sur le cas Eichmann ou la formation d’un génocidaire - Le blog de Bernard Gensane
    http://bernard-gensane.over-blog.com/2017/11/pourquoi-arendt-s-est-trompee-sur-le-cas-eichmann-ou-la-f

    De ce point de vue, le cas Eichmann s’avère coller parfaitement à la théorie de l’association différentielle du grand sociologue et criminologue américain Edwin Sutherland (1883–1950). Cette théorie établit que le comportement criminel est acquis dans le cadre social d’un processus d’apprentissage d’une compétence (comme une autre) au contact de ceux qui perçoivent positivement cette activité criminelle, et en isolation de ceux qui pourraient la percevoir négativement. Une personne va au final, selon cette théorie, développer un comportement criminel si et seulement si le nombre des jugements favorables à ce comportement est largement supérieur aux jugements qui lui défavorables dans l’environnement direct où elle va se trouver. Ce processus d’apprentissage socialisé concerne non seulement les techniques mais aussi - point important ici puisqu’il s’agit d’apprendre à haïr - les processus mentaux de légitimation et de rationalisation de ces comportements.

    • #Histoire #Shoah #génocide #Eichmann #Arendt #philosophie #mal #banalité_du_mal #nazisme #antisémitisme #sionisme #bureaucratie #management #administration #logistique #technocratie

      Avant de rejoindre le NSDAP et la SS en 1932 à l’âge de seulement 26 ans, à une époque où ce dynamique parti passe encore pour "respectable", c’est un beau jeune homme plein d’avenir, qui a eu un parcours tout à fait honorable comme représentant de commerce pour une société pétrolière. Il doit d’ailleurs cet emploi à de la famille juive par alliance qui le recommandent auprès d’employeurs juifs qui prendront bien soin de lui. Eichmann fréquentera aussi jusqu’en 1931 un bon ami juif, il n’y a donc aucune trace à l’origine de haine pathologique ou de ressentiment à l’égard des Juifs. Il est politisé de manière assez conventionnelle pour son milieu au sein d’une droite nationaliste, conservatrice et relativement antisémite. Il s’agit d’un antisémitisme diffus tout à fait courant à cette époque, qui n’a rien en principe de criminogène, et que l’on retrouve dans des personnages plus sympathiques tels que par exemple Proudhon, le Marx de la Question Juive ou même les écrits de jeunesse de George Orwell (et oui, même lui...).

      Au sein de la SS, et notamment du SD d’Heydrich qui a un recrutement résolument "élitiste", il côtoie des collègues fortement diplômés issus a priori de la fine fleur intellectuelle du pays : professeurs, chercheurs, juristes, médecins, ingénieurs. Ce qui fait d’ailleurs en un sens de l’holocauste nazi un cas particulièrement extrême de criminalité d’Etat en col blanc. Cela ne l’empêche pas de devenir dans cet environnement compétitif - par le pur hasard des conseils d’un supérieur, il faut le noter, et non par haine personnelle - l’expert reconnu au sein de la SS en matière de question juive et de sionisme, et d’apprendre même à déchiffrer le yiddish. Il entretiendra d’ailleurs longtemps des relations professionnelles froides mais « correctes » avec des organisations sionistes, car il voit initialement la solution à la question juive dans l’émigration et dans le fait de (ses termes) "mettre un peu de terre sous les pieds des Juifs."

      […]

      Il ne fut pas à ce titre un criminel derrière un bureau éloigné de ses victimes dans un environnement feutré et aseptisé comme le suggère Arendt, mais fut pleinement impliqué sur le terrain au contact permanent des pires horreurs et des pires souffrances dans les camps d’extermination. Il dit qu’il eut de prime abord quelques « hauts-le-coeur » devant le spectacle des exécutions de masse par balle par les Einstzgruppen (escadrons de la mort SS) à l’Est et celui des premiers camions à gaz. Mais ils furent manifestement bien vite surmontés et Eichmann ne manifesta jamais la moindre empathie ou compassion pour des victimes qu’il avait au quotidien en face de lui dans les centres de mise à mort. Il eut en 1944 la responsabilité personnelle de conduire sur place la déportation des Juifs de Hongrie, tâche dont il s’acquitta avec une détermination implacable et un cynisme fanatique total (plus de 500.000 victimes en quelques mois) allant même jusqu’à contrecarrer des ordres, y compris d’Himmler, invitant à ménager les Juifs au vu d’une défaite imminente. Il négocia bec et ongles, et de sa propre initiative, jusqu’à la fin des ressources pour ses oeuvres criminelles auprès des diverses administrations qui avaient d’autres priorités dans un contexte d’effondrement généralisé du Reich.

      […]

      Le point décisif que met en évidence Cesarani est qu’Eichmann « apprend » à haïr et à être un génocidaire professionnel, avec toute la conscience professionnelle que cela suppose. Pour ce qui est de la pratique il est avant tout un autodidacte qui recycle directement ses compétences organisationnelles et opérationnelles de « problem solving » acquises dans le monde de l’entreprise, et administre en somme le génocide comme un centre de profit multinational : de profit, et non de coût, car comble de cynisme les nazis faisaient payer aux victimes les frais de leur propre anéantissement, qui lui-même permettait l’ « aryanisation » et la spoliation des biens juifs. Là encore, dans cette macabre escroquerie, nous sommes en présence d’une forme particulièrement extrême de criminalité en col blanc caractérisée.

  • Démocratie connectée : #Politique truquée pour #moutons_numériques [ils ont tué #filoche]
    https://reflets.info/democratie-connectee-politique-truquee-pour-moutons-numeriques-ils-ont-tue

    Observer la gouvernance politique et le fonctionnement démocratique français en cette fin d’année 2017 est une véritable épreuve. Pour le moral et la confiance en des temps meilleurs. Il y a comme un goût aigre […]

    #Tribunes #Alain_Soral #arène_numérique #égotrip #En_Marche #fascisme_français #francisme #jupiter #macron #plèbe #rouges-bruns #Twitter

  • Gueules noires et peaux rouges

    La fosse #Arenberg, dans le #Hainaut français, près de #Valenciennes, et la cité ouvrière qui la flanque, modèle de paternalisme patronal, figurent officiellement au « patrimoine de l’humanité » reconnu par l’Unesco.

    C’est ici que Jean-Michel Dupont a situé son histoire. En 1905 précisément. Gervais Cottignies est un enfant de mineur : « J’ai longtemps cru que la Terre entière était une plaine sans fin, avec, dans ses entrailles, des hommes qui vivaient et trimaient plus bas que les morts. » Tout semble donc en place pour un remake de Germinal - fermé en 1989, le site a servi pour le tournage des extérieurs du film de Claude Berri en 1993.

    Le scénariste de la bande dessinée est bien documenté. Il connaît la vie des mineurs sur le bout des doigts et les frites cuites au gras blanc de boeuf. Il sait faire parler ses personnages en langage ch’ti : « Eul’bonjour à tertous ! Pour mi, ce sera un genièvre ! » Le dessin d’Eddy Vaccaro, dans les tons ocrés, nous prédispose à un drame social. La réussite de cet album réside dans le fait qu’une fois l’ouvrage refermé le lecteur a le sentiment d’avoir lu autre chose.


    http://www.lhistoire.fr/bande-dessin%C3%A9e/gueules-noires-et-peaux-rouges
    #cités_ouvrières #BD #livre #mineurs #mines #histoire
    cc @albertocampiphoto @marty @daphne

  • Sammenligner barbumur med Berlinmuren - Arendals Tidende

    https://arendalstidende.no/nyheter/sammenligner-barbumur-berlinmuren

    ha ! ha ! Un mur de la honte à Arendal en 2017 ! En Norvège ! Il s’en passe des choses pendant les vacances quand tout le monde est parti :) Les promoteurs d’un projet immobilier de bord de mer déjà controversé ont décidé de construire un mur de 2,5 m de haut pour... réduire le bruit. Le problème est que c’est une réplique presque parfaite du mur de Berlin d’une part, et que d’autre part, il confisque aux habitants d’Arendal une des plus belles perspectives du sud norvégien vers le fjord de Galtesund qui mène tout droit à Rævesand et Merdø, deux sites historiques importants puisqu’il s’agit des premières communautés norvégiennes installées bien avant Kristiania (qui va devenir Oslo), et Bergen, etc... autres grands centre urbains actuels.

    Pour moi, c’est un symbole de ce que la Norvège est devenue depuis quelques années, un pays qui se dérégule et qui laisse faire n’importe quoi aux richissimes gougniafiers de l’immobilier. Il y avait déjà un ou deux exemples de « gated communities » à Oslo, celui-ci serait le premier dans la Norvège provinciale.

    Støyskjermingsveggen som er satt opp rundt de omstridte barbublokkene har fått den årelange konflikten til å blusse opp igjen.

    I oktober 2013 ble punktum satt for 17 år med politisk krangling rundt boligblokker på Barbu-tomta. Flertallet ble sikret med 29 mot 10 stemmer i bystyret, men debattene sluttet ikke der. Etter at blokkbygging var vedtatt, skulle det bestemmes hvordan uteområdet skulle se ut. Et drøyt år gikk før kommuneplanutvalget vedtok utomhusplanen i november 2014.

    #norvège #urban_matter #Arendal