Les #jeux_télévisés #culinaires : Veux tu qu’on te prenne pour :
– une bille ?
– une boulette ?
– un boulet ?
– (joker) : une truffe ?
Ballekes à la Marolienne (Gueuze)
:-D :-D :-D
#communication #médias #gastronomie #indigestion #gavage #truffes #bon_appétit
▻https://passion-cuisine.blog/2009/03/07/ballekes-a-la-marolienne-gueuze
Un million de saumons infectés pourraient servir à l’alimentation animale en Islande
▻https://www.courrierinternational.com/video/video-un-million-de-saumons-infectes-pourraient-servir-a-l-al
“The Guardian” révèle des images exclusives de milliers de saumons malades, mourants ou déjà morts, dans un élevage en Islande. Euthanasiés, certains seront destinés à l’alimentation animale.
Courrier international
Publié le 3 novembre 2023
Des dizaines de saumons flottent à la surface, certains nagent, d’autres sont morts, sur des images tournées par des militants à l’aide de drones. Comme l’explique The Guardian, “un grand nombre de poissons doivent être abattus prématurément” à Talknafjordur, dans les Westfjords, en Islande. Dans les deux fermes d’élevage d’Arctic Fish, contrôlée par la société Mowi, et d’Arnarlax, dirigée par la société SalMar, 12 enclos ont été identifiés comme infectés par le pou du saumon (Lepeophtheirus salmonis), soit près de 1 million de poissons.
Le pou du saumon est un parasite qui se nourrit de la peau du poisson, provoquant des plaies ouvertes qui stressent et affaiblissent le système immunitaire de celui-ci. Dans les cas extrêmes, il peut provoquer une mortalité massive.
Abattre “humainement” les saumons malades
Les entreprises ont donc “pris la décision d’abattre humainement les saumons concernés, dont la consommation est interdite aux êtres humains”, ironise le quotidien britannique. Un navire spécialisé, le Hordafor III, a été envoyé de Norvège pour les euthanasier. Seul problème, tous ne seraient pas forcément infectés, selon l’entreprise. Ainsi, “une fois abattu, le poisson serait transformé en aliment pour animaux”, a affirmé Arnarlax. Une possibilité qui pose des questions sur les conséquences sanitaires potentielles.
Dans un communiqué de presse publié le 27 octobre, l’une des deux fermes d’élevage, Arnarlax, a publiquement fait état du problème auquel elle était confrontée et a affirmé agir rapidement, rapporte IntraFish, média norvégien spécialisé dans l’industrie des produits de la mer. De son côté, la seconde ferme, Artic Fish, s’est exprimée dans un message publié sur Facebook : “Les conditions à Talknafjordur se sont rapidement détériorées, et il nous faut malheureusement du temps pour retirer le poisson touché.” La compagnie a affirmé s’efforcer de retirer le poisson le plus rapidement possible pour pouvoir assurer sa transformation en aliment pour animaux.
“Une invasion jamais observée en Islande”
Berglind Helga Bergsdottir, spécialiste des maladies des poissons au Mast (l’autorité alimentaire et vétérinaire islandaise), aurait déclaré, selon le Guardian, qu’“on n’avait jamais observé auparavant en Islande une invasion de poux aussi importante”. L’experte explique que le Mast enquête sur la cause de l’incident. Les autorités auraient autorisé l’utilisation d’un insecticide, mais celui-ci n’aurait pas tué tous les poux et l’épidémie aurait pris de l’ampleur.
“En l’espace de deux ou trois semaines, le nombre de poux a considérablement augmenté.”
L’agence envisage donc une potentielle mutation du pou du saumon. “Nous savons que les poux savent très bien s’adapter et que l’une des méthodes qu’ils utilisent pour cela est la mutation, en particulier avec les médicaments”, a détaillé la spécialiste au Guardian.
Courrier international
Écosse : les ravages sanitaires de l’élevage intensif des saumons •
FRANCE 24
▻https://youtu.be/kSnoTDmavMg?feature=shared
ÉLEVAGE INTENSIF : LA GUERRE DU SAUMON EST DÉCLARÉE
BLAST
Et en plus, c’est devenu trop cher pour nous… 🤷♀️
Une chanson contre l’élevage de saumons : le duo inattendu de Björk et Rosalía
▻https://reporterre.net/Une-chanson-contre-l-elevage-de-saumons-le-duo-inattendu-de-Bjork-et-Ros
Une chanson contre l’élevage de saumons : le duo inattendu de Björk et Rosalía
Pour dénoncer la pisciculture en Islande, les chanteuses Björk et Rosalía ont sorti une chanson. L’argent récolté financera des frais juridiques pour encadrer cette pratique.
Si l’horripilante créature new-age qu’est devenue, au fil des ans, la ravissante chanteuse des Sugarcubes, peut jouer le moindre rôle pour modérer l’élevage industriel, alors on est prêt à tous les sacrifices, même à subir l’audition de cette... hum.
Frites surgelées et COP 27 - AOC media
▻https://aoc.media/opinion/2022/11/15/frites-surgelees-et-cop-27
Par Jean-François Collin – Haut fonctionnaire
Alors que les nations du monde entier tentent d’afficher leur lutte pour sauver le climat et la planète à la COP27 du Caire, l’OMC révèle le véritable du capitalisme mondialisé en donnant raison à l’Union Européenne qui avait attaqué la Colombie au nom de la défense de ses frites surgelées…
En lisant mon journal habituel, je suis tombé sur un petit article m’apprenant que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) venait de donner tort à la Colombie dans une conflit qui l’oppose à l’Union européenne. Le différend porte sur le commerce des frites surgelées. Le sujet peut sembler anecdotique mais en réalité le commerce des frites surgelées résume parfaitement ce qu’est capitalisme mondialisé et dévoile l’hypocrisie du rituel des COP « pour sauver le climat et la planète ».
Un rappel d’abord, même si l’histoire de la pomme de terre est bien connue.
Nous ne mangerions pas de pommes de terre en Europe si les populations andines d’Amérique du Sud ne les avaient cultivées depuis plus de 8 000 ans. Les conquistadors espagnols arrivés beaucoup plus tard ont rapporté des pommes de terre en Espagne au début du XVIe siècle, mais le développement de sa culture et de sa consommation en Europe fut lent. En France, par exemple, jusqu’au XVIIIème siècle, la pomme de terre était considérée comme une plante toxique dont l’usage devait être réservé aux animaux.
Il fallut que Parmentier, prisonnier des Prussiens pendant la guerre de Sept Ans, consomme les pommes de terre servies par ses geôliers, en apprécie les qualités et revienne en France convaincu de son intérêt pour alimenter la population encore fréquemment victime de disette, voire de famine, et mène une grande campagne de promotion de la pomme de terre jusqu’à la table du roi, pour que sa culture se développe jusqu’à faire de ce tubercule un élément majeur de notre alimentation.
Pour remercier ceux qui nous ont apporté ce bienfait, voilà que l’Union européenne attaque la Colombie devant l’OMC pour la contraindre à acheter des pommes de terre dont nous ignorerions l’existence si les précolombiens ne les avaient cultivées bien avant nous.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
La pomme de terre, une industrie européenne tournée vers l’exportation
L’agrobusiness a transformé la culture de la pomme de terre en une industrie vouée à l’exportation.
La Belgique, pays emblématique de cette culture, a obtenu que la frite soit inscrite à l’inventaire du patrimoine mondial de l’humanité. Pourtant, ce qu’elle produit aujourd’hui n’a pas grand-chose à voir avec la frite traditionnelle vendue autrefois dans ses cornets, avec ou sans mayonnaise, qu’elle a remplacé, pour l’essentiel, par un affreux produit surgelé.
Les surfaces consacrées à la culture de la pomme de terre ont progressé de 50 % depuis le début des années 2000 pour atteindre 100 000 hectares, soit 11 % des terres cultivées du pays. La Belgique produit 5 millions de tonnes de pommes de terre aujourd’hui contre 500 000 tonnes en 1990. Mais comme cela ne suffit pas aux industries de transformation, les importations de pommes de terre (en provenance de France notamment) ont été multipliées par trois en 20 ans, passant de 0,9 millions de tonnes en 2000 à 2,6 millions en 2018.
Ces pommes de terre ne sont pas achetées par les ménages belges pour qu’ils préparent leurs frites à la maison. 90 % des pommes de terre belges sont transformées, par de grands groupes internationaux, en frites surgelées, croquettes et autres produits transformés issus des pommes de terre pour être exportés aux quatre coins de la planète. C’est ainsi que la Belgique est devenue le premier exportateur mondial de produits surgelés à base de pommes de terre. Cinq millions de tonnes de pommes de terre sont transformées par l’industrie pour produire 2,3 millions de tonnes de frites, 700 000 tonnes de purée, des chips, des croquettes, etc. Entre 40 et 50 % des pommes de terre sont perdues dans le processus de transformation industrielle, une partie de ces pertes étant récupérée pour l’alimentation animale.
Le groupe belge Clarebout Potatoes est devenu le premier producteur européen et le quatrième producteur mondial de produits surgelés à base de pommes de terre avec une production annuelle estimée à environ 800 000 tonnes de produits transformés et un chiffre d’affaire de 1,3 milliards d’euros en 2019.
Clarebout va d’ailleurs installer prochainement une usine de production de frites surgelées dans le port autonome de Dunkerque, qui en produira 1 400 tonnes par jour (7 jours sur 7, soit une production annuelle de plus de 500 000 tonnes) qu’il sera facile de charger sur un bateau pour l’exporter… en Amérique du Sud par exemple.
D’autres groupes internationaux sont présents en Belgique et en France, comme le canadien McCain, un géant du secteur, le néerlandais Farm Frites, ou encore Nestlé.
La France a connu une évolution similaire. Elle produit 5 à 6 millions de tonnes de pommes de terre sur 150 000 hectares. 43 % de la production sont exportés, 21 % sont utilisés dans les usines de transformation pour la production de produits surgelés (à leur tour souvent exportés), 19 % sont incorporés dans l’alimentation du bétail. Le marché national de consommation de pommes de terre fraiches n’absorbe que 17% de la production.
La pomme de terre est devenue la matière première d’une industrie de transformation qui a accompagné la généralisation de la distribution des produits alimentaires par les grandes surfaces, notamment sous forme de produits surgelés.
L’exportation de produits surgelés est l’objectif principal de cette industrie.
Culture de la pomme de terre et disparition des paysans
Au XXème siècle, les pommes de terre étaient produites sur l’ensemble du territoire français par de petites exploitations agricoles et dans les jardins familiaux. Elles constituaient un élément important de l’alimentation de la population, encore très largement rurale. Chaque français en mangeait en moyenne 95 kilos de pommes de terre par an en 1960 ; il n’en mange plus que 52 kilos en 2022. En conséquence de quoi les surfaces consacrées à cette production ont fortement diminué, jusqu’au début des années 2000 où elles ont recommencé à croître.
Les rendements à l’hectare ont beaucoup augmenté et la production s’est concentrée dans 3 régions : les Hauts-de France (65 % de la production nationale), le Centre-Val de Loire (environ 10 %) et le Grand Est (11 %).
Dans ce secteur comme dans tous les autres secteurs de l’agriculture, nous assistons à une véritable délocalisation de la production qui est désormais plus liée aux réseaux de transport, à la localisation des industries de transformation, qu’au climat ou à la qualité des sols.
On constate les mêmes phénomènes chez les autres grands producteurs européens, Belgique, Allemagne et Pays-Bas. En Belgique, la moitié de la production est réalisée par 5 % des producteurs de pommes de terre.
En France, comme en Belgique ou en Allemagne, les producteurs de pommes de terre ne sont plus majoritairement des petits agriculteurs indépendants, vivant de leur travail en approvisionnant les marchés locaux, en faisant vivre les circuits courts et tout ce qui est vanté comme devant être le cœur de la transition écologique souhaitée par la population et les gouvernements.
C’est tout le contraire, et les agriculteurs sont devenus des « travailleurs à façon » placés dans une situation de dépendance économique vis à vis des industries de transformation. Ils sont liés par des contrats qui leur imposent les volumes, la qualité et les conditions de production. Ils doivent fournir chaque année un volume donné de pommes de terre. S’ils ne sont pas capables d’honorer cet engagement, les sanctions sont variables : pénalités ou bien facturation par le transformateur des pommes de terre qu’il a dû acheter ailleurs. Les trois quarts des pommes de terre, en Belgique comme en France, sont produites par des « agriculteurs » sous contrat avec les groupes de transformation.
Le développement de cette industrie a donc accéléré la disparition des agriculteurs en Europe, avant de faire la même chose dans les pays de destination des exportations européennes, en Amérique du Sud notamment.
Pour conquérir ces marchés, les industriels font payer cher leurs produits sur le marché européen et pratiquent le dumping sur les marchés d’Amérique du Sud. Le Brésil et la Colombie ont adopté des mesures antidumping en 2017 et 2018 après avoir constaté que les prix de vente des produits européens sur leur marché étaient inférieurs de 18 à 41 % à ceux qui étaient pratiqués pour les mêmes produits vendus par les Belges ou les Allemands au Royaume-Uni.
Ce dumping a eu des conséquences dramatiques pour les agriculteurs en Colombie ou au Pérou. Depuis l’entrée en vigueur des accords de libre-échange entre ces pays et l’Union européenne en 2013, les exportations ont grimpé en flèche. Celles de frites congelées ont augmenté de 915 % en Colombie, à tel point que les petits producteurs colombiens se sont mis en grève et ont exigé l’arrêt des importations de pommes de terre européennes.
Des conséquences terribles pour l’eau, les sols et le climat
La pomme de terre ne se développe que si elle trouve suffisamment d’eau dans le sol. Ce besoin d’eau augmente considérablement pour atteindre les rendements très élevés exigés par les industries de transformation, compris entre 40 et 50 tonnes à l’hectare, de surcroît avec des pommes de terre d’un calibre suffisamment gros pour se prêter aux besoins de l’industrie.
C’est pourquoi l’irrigation des champs plantés en pommes de terre s’est beaucoup développée dans la région des Hauts de France, qui n’est pourtant pas réputée comme l’une des plus sèches du pays. Les problèmes, déjà très importants, de qualité de l’eau dans cette région, provoqués par une urbanisation et une industrialisation anciennes, s’en trouvent aggravés.
Comment peut-on justifier le développement de telles pratiques agricoles alors que le changement climatique pose des problèmes de disponibilité de la ressource en eau de plus en plus importants y compris en France ?
De plus, la culture de la pomme de terre intensive fait un usage immodéré des produits phytosanitaires pour lutter contre le mildiou et les autres maladies. Jusqu’à 20 pulvérisations de produits phytosanitaires par récolte sont nécessaires. En moyenne, 17,6 kilos de substances actives sont épandus par hectare en Belgique, contre 6,4 pour la betterave et 2,8 pour le froment.
Les engins agricoles utilisés pour cette culture industrielle sont énormes, ils pèsent des dizaines de tonnes et contribuent à renforcer le tassement des sols qui fait obstacle à l’infiltration des eaux de pluie. À terme c’est tout simplement la capacité de production des sols qui sera affectée.
Enfin, produire en Europe des pommes de terre que l’on transforme en frites surgelées auxquelles il faudra faire traverser l’océan Atlantique dans des bateaux réfrigérés représente une consommation d’énergie contribuant au changement climatique parfaitement aberrante et à laquelle il faudrait mettre fin sans délai.
Les discours alarmistes sur la situation alimentaire d’une partie de la planète méritent d’être mis au regard de telles aberrations. En effet, la vente de pommes de terre européennes en Amérique du Sud n’a pas pour but d’assurer l’alimentation de populations sous-alimentées. Au contraire, elle ruine la possibilité des pays importateurs de produire leur propre alimentation grâce à une agriculture paysanne beaucoup moins polluante et plus conforme à l’orientation qu’il faudrait donner à l’organisation de notre société pour l’adapter aux changements climatiques en cours.
L’Union européenne doit choisir entre les frites surgelées et le climat
En même temps que les pays européens et la Commission européenne font de grands discours à Charm El-Cheikh à l’occasion de la COP 27 et protestent de leur engagement dans la lutte contre le changement climatique, ils mènent un combat acharné au sein de l’OMC en faveur de ce commerce aberrant des produits transformés surgelés issus de la transformation de la pomme de terre. Ce combat a payé puisqu’ils ont obtenu la condamnation de la Colombie par l’organisme de règlement des différends de l’OMC. Si la Colombie respecte cette décision scandaleuse, elle devra donc supprimer les droits de douane qu’elle avait instaurés, qui n’ont même pas suffi à protéger son marché intérieur. Quelques grands groupes internationaux continueront à faire de plantureux profits grâce à ce commerce qui représente l’exact opposé de ce que nos sociétés prétendent vouloir faire pour éviter la catastrophe annoncée.
D’un côté, l’Union européenne fait des discours sans conséquences dans des conférences internationales, de l’autre elle défend des mesures bien concrètes pour développer le commerce international dans ce qu’il a de pire, au prix de la pollution des sols, de l’eau et de l’air, au bénéfice d’une activité économique inutile et destructrice.
La COP 27 est focalisée sur les compensations financières qu’il faudrait accorder aux pays en développement au titre de la responsabilité passée des pays développés dans le changement climatique. Des promesses seront faites, comme elles ont déjà été faites dans le passé, et seront certainement tenues de la même façon.
Mais le vrai sujet n’est-il pas de préparer l’avenir avant de réparer le passé ? Les pays développés devraient d’abord cesser de ruiner l’économie des pays moins riches, en faisant disparaître leur agriculture paysanne victime d’exportations à bas prix de produits transformés très consommateurs d’énergies fossiles. Faisons cela sans attendre, il sera toujours temps de parler des compensations financières.
Nul besoin de mesures complexes, de contrôle international bureaucratique des tonnes de carbones émises ou économisées par les États signataires de la convention de l’ONU sur le climat. Il suffit de déclarer un moratoire sur le commerce international de tous les produits transformés surgelés issus de la pomme de terre.
Pour atteindre cet objectif, pourquoi ne pas lancer une campagne mondiale de boycott des frites surgelées, dont la production n’est pas moins coupable que l’activité des groupes pétroliers du changement climatique ?
Pourquoi ne pas suspendre l’activité de l’OMC jusqu’à ce que ses règles de fonctionnement aient été mises en cohérence avec les exigences de la lutte contre le changement climatique ? Cela permettrait aux États qui le souhaitent de relocaliser une partie de la production dont ils ont besoin et de remettre un peu de bon sens dans les échanges commerciaux internationaux.
Puisque la mode est à la sobriété et aux petits gestes, épluchons nos pommes de terre fraiches pour les manger, ce sera bien meilleur dans nos assiettes et pour l’environnement que d’accepter de consommer ces horribles produits surgelés, d’ailleurs très indigestes.
Quant à l’Union européenne, qu’elle abandonne immédiatement ses actions contre la Colombie qui a déclaré son intention de faire appel de la décision prise par l’OMC ! Si la Commission de l’UE ne le fait pas, elle confirmera la vacuité de ses discours sur le climat. Quelle belle surprise ce serait si elle profitait de la COP pour annoncer cette sage décision !
sur le sujet de l’agro-business autour de la patate, voir aussi le reportage de la Revue Dessinée n°37 : ►https://seenthis.net/messages/972766
Les agités du bocage
▻https://www.france.tv/france-3/la-ligne-bleue/4228075-les-agites-du-bocage.html
Dans les Hauts de France, le Sud-Avesnois fait figure de village gaulois : le dernier bocage du Nord résiste encore à l’agriculture intensive. Mais un nouvel ennemi est arrivé : la pomme de terre et sa culture si gourmande en pesticides. Nous verrons les habitants, aidés par leurs maires, tenter de sauvegarder leur qualité de vie face aux défis environnementaux, sanitaires, économiques et affectifs. Pas simple pour un agriculteur dont une école jouxte un champ épandu de pesticides.
documentaire de Thoma Izèbe, disponible jusqu’au 08/03/23
Très intéressant ce biais pour comprendre le capitalisme et l’OMC
Mes deux sous sur la #patate #bon_appétit
L’article ne mentionne pas les traitements quasi systématiques contre la germination et pour le stockage des pommes de terre. Notamment la ionisation qui consiste à les irradier avec des rayons γ du Cobalt 60, rayons X, électrons accélérés à micro doses CF ▻https://www.academie-medecine.fr/ionisation-des-aliments
▻https://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/strategie-technique-culturale/article/les-strategies-de-lutte-contre-la-germination-au-stockage-des-pommes-de-te
Pendant longtemps, le #chlorprophame (CIPC) est resté le seul produit utilisable pour lutter contre la germination au stockage des pommes de terre de consommation. Trois autres substances actives ont récemment enrichi la gamme : l’huile de menthe en 2010, l’éthylène en 2011 et le 1,4 DMN en 2017. La stratégie de lutte contre la germination peut également intégrer l’emploi de l’hydrazide maléique applicable en végétation et homologué depuis 1992.
Le « one-pot-pasta » n’est pas (du tout) une #recette italienne | Slate.fr
▻http://www.slate.fr/story/108587/one-pot-pasta-recette-italienne
Assurer que le « one-pot-pasta » est une invention extraordinaire et révolutionnaire, c’est comme expliquer à un Italien que, boire du Tang, c’est bien meilleur que boire un jus d’oranges siciliennes pressées à l’instant. Dans le meilleur des cas, tu passes pour un comique ; dans le pire, tu finis au fin fond de la Méditerranée accroché à un parpaing.
J’aimerais donc mettre les points sur les i une bonne fois pour toutes : vous pouvez bien tenter d’empoisonner qui vous voulez dans votre cuisine mais laissez l’Italie, les Pouilles, ses étendues d’oliviers argentés, ses champs de blé blonds et dorés, sa mer turquoise, ses poissons, ses trulli, ses fruits de mer et ses falaises blanches, Padre Pio, ses pêches juteuses et ses figues de barbarie en dehors de ce délire général.
#antiamericanisme_primaire #junk_food
ca a l’air pas bon ce truc branché. Les pâtes c’est al denté pour moi, là on dirait la recette de pâté que ma mère faisait au chien avec des grosses coquillettes brunes, les restes de la veilles et des croquettes qui flottent par dessus .... #bon_appétit ^^
Haha il est excellent cet article. Très drôle pour celleux qui aiment la cuisine italienne.
j’avais commenté avant de le lire (habitude à perdre) et il y a plein de recettes sympa. Il y a en bas de page la proposition d’un autre article que mes amis italiens approuveraient à 2000% :
Vous ne savez pas faire les pâtes à la carbonara
Jetez donc cette crème fraîche, malheureux ! Et rangez-moi ces lardons en plastique.
▻http://www.slate.fr/life/68081/vraie-recette-carbonara
(je suis enfin passé à un régime végétarien depuis cette discussion : ▻http://seenthis.net/messages/402290 alors heureusement que j’ai déjà gouter aux vrai carbonara che figata !)
Oui, oui, c’est surtout pour les 3 recettes qui vont bien.
Grenaille confite
spécial @rastapopoulos
Après avoir récolté mes pommes de terre, j’ai mis de côté les toutes petites petites petites pour faire des #petits_plats #superchouettes de #pommes_de_terre ou #patates, comme on veut.
Celui sur la photo
Il faut faire rissolé dans une casserole un oignon finement découpé dans de l’huile d’olive puis ajouté la grenaille avec la peau et laisser cuire à feu doux. Remuer de temps en temps. En principe il n’y a pas besoin d’ajouter d’eau mais si cela est nécessaire ne pas hésiter. Deux minutes avant la fin de la cuisson, ajouter du persil, quelques feuilles de roquette, de chénopodes et autres herbes de son choix, du sel et du poivre. Déguster.
J’ai essayé une version pour cuire au four aussi délicieuse, fondante et parfumée : mettre la grenaille dans un plat à four, ajouter tout plein d’ail haché grossièrement, du romarin, de la sarriette, du thym, enrober le tout d’huile d’olive puis ajouter du vin blanc à mi-hauteur, du sel, du poivre. Enfourner et cuire tranquillement... le temps nécessaire. Un régal :)
Aujourd’hui j’ai été voire une expo au Jardin des plantes de Paris,
▻http://www.mnhn.fr/museum/front/medias/commPresse/50413_Fiche_CP_MNHN_Expo-INSECTES_04042013-3.jpg
Il y avait deux salles, une sur l’alimentation des insectes, leurs pièces buccales les palpeurs-suceurs-broyeurs, les nécrophages, les coprophages, les xylophages... c’était chouette.
La seconde salle était plus tourné sur les insectes que nous mangeons. J’ai fait quelques photos que voici ;
Le plat en dessous
Sphenarium sp. , ordre des Orthoptères, Mexique.
Criquets « Chapulines » entiers séchés. Ils sont cuits et consommés entiers à l’appérétif dans la province d’Oaxaca au Mexique depuis plus de 500 ans. Coll. MNHN
A l’arrière plan, j’ai oublier de photographier le cartel. Il s’agit d’une saisi de douane à Paris comme le papier à l’arrière plan le précise. J’ai pas pu tout voire comme je voulait, manque de personnel, l’expo a fermé plus tot que prevu. J’y retourne la semaine prochaine.
J’avais aussi fait quelques photo d’une expo similaire à Rome au printemps dernier. Je les ajoute ici bien que je n’ai pas les cartels.
Bon, il y a pas mal de bestioles qui ressemblent aux crevettes grises... J’ai toujours du mal avec les larves. Certaines me font penser aux vers blancs (à tête rouge) qui bouffent mes salades par les racines. Je les écrabouille, ça fait de l’engrais pour les salades, celles qui ont échappé à leur voracité.
Bon, ben, va falloir organiser un apéro dégustation seenvisiens entomophagique... un jour ! J’amène la salade :)
Ça me rappelle que j’avais vu ça au Mexique (à Oaxaca, justement…) il y a 3 ans, mais je n’ai pas souvenir d’avoir goûté.
Sinon, en épicerie fine, à 300 € le kilo.
C’est marrant @Odilon, c’est l’inverse pour moi, je trouve les grosses larves blanches assez appétissantes mais les gros insectes cambodgiens dans l’assiette avec le serpent je me sent un peu défaillir à l’idée de les manger tel quel. Il y a quant meme du boulot à faire sur la présentation. Et pour la #seenthis_party_entomophage je suis partante pour fournir les protéines mais faudrait que je commence par faire mon élevage parceque si c’est avec les Chapulines de @simplicissimus à 300€ le kilo ca va finir en #seenthis_cannibal_party et dans ce cas je préviens tout de suite que je fournis pas les protéines :)
Ce n’est pas une garantie : combien de fois j’ai arrêté la fourchette à l’entrée de la caverne, parce que mon cerveau venait de me signaler que dans le vert de la salade, il y avait une paire (voire plus) d’yeux dont l’insistance dans le regard horrifié n’avait rien à voir avec la chlorophylle !
Quand elle se fut assise sur sa chaise dans l’ombre,
L’œil était dans la mâche et regardait Agnès.
Hu, exactement le genre de saloperies qui me bouffent mes feuilles de tomate cette année. Ce qui fait que ça crève et ça pousse pas alors que les autres années ça allait.
Peut-être que je devrais les manger.
@james je sais pas pourquoi mais j’ai l’impression qu’il y aura beaucoup de désistement pour cette #seenthis_party_entomophage....
Et pour l’œil dans la mâche, le pire c’est l’œil de la petite limace gris que j’ai surpris une fois a essayer sournoisement de me faire un bisous au milieu d’un fallafel ça m’a fait un choc terrible, comme si j’avais embrasser #Cthulu_himself. #Brrr J’en tremble encore !
Je previens au cas ou, je ne viendrais pas à la #seenthis_party_limaçonphage.
@rastapopouls il y a des chances que ces chenilles soient toxiques, il y en a beaucoup qui le sont et surtout a cause de leur alimentation. je sais pas si les feuilles de tomates sont comestibles mais je sais que les germes de tomate (et de la plus part des solanacées) sont du poison. C’est aussi pour ça que c’est important d’élever ses insectes soi même, histoire de pas s’empoisonner par inadvertance. Les chenilles de salade ça doit être plus safe car la salade on peut la manger.
La plante contient dans tous ses organes de l’α-tomatine, glycoalcaloïde stéroïdal toxique, proche de la solanine de la pomme de terre, et qui peut présenter un danger pour le bétail. La tomatine a des propriétés antibiotiques et antifongiques92. La teneur en tomatine est faible pour les tomates rouges (mûres), de l’ordre de 0,03 à 0,08 mg/100 g et nettement plus élevées pour les tomates vertes (immatures), de 0,9 à 55 mg/100 g, sans danger toutefois pour la consommation humaine93.
@mad_meg. Désistement pas forcément, mais faudra prévoir beaucoup de salade. :D
Findus : des lasagnes, deux traders, quatre entreprises et cinq pays
▻http://www.lemonde.fr/societe/infographie/2013/02/11/findus-pour-un-plat-de-lasagne-deux-traders-quatre-entreprises-et-cinq-pays_
Et une #loi-inique en #Roumanie contre les #chevals
mais... voir aussi et surtout
tout est dit la voiture responsable de la viande de cheval dans les lasagnes ...
Je pense surtout qu’on cherche à noyer le vrai problème : que l’industrie agroalimentaire de masse fait globalement et délibérément de la merde pour gonfler les bénéfices d’une filière bien juteuse. Ici, le donneur d’ordre passe par une innocente victime de méchants margoulins. Mais en fait, c’est systémique : c’est la machine mondiale à nous faire bouffer de la merde. D’ailleurs, de la merde, de la vraie, on en retrouve régulièrement dans les steaks de hamburger. De la bouffe problématique, on en a des épisodes réguliers depuis 30 ans et à chaque fois, on est horrifiés, avant de retourner acheter la même merde.
Ceci n’est pas un accident : c’est le fonctionnement normal du système. L’accident, c’est que cette fraude a été révélée.
Tout à fait d’accord avec @monolecte.
Dans mes recherches pour mon billet (je cherche la traduction anglaise de minerai de viande, si quelqu’un connait…) je suis tombé sur l’article WP [en] ▻http://en.wikipedia.org/wiki/Rendering_(animals)
The rendering industry is one of the oldest recycling industries, and made possible the development of a large food industry.
(lire dans le reste de l’article ce que signifie rendering…)
et, en tirant les fils, sur le résumé de The Jungle d’Upton Sinclair (1906) :
Sinclair admitted his celebrity arose, “not because the public cared anything about the workers, but simply because the public did not want to eat tubercular beef”.
(…)
Sinclair’s account of workers falling into rendering tanks and being ground along with animal parts into “Durham’s Pure Leaf Lard”, gripped the public. The poor working conditions, and exploitation of children and women along with men, were taken to expose the corruption in meat packing factories.
L’image des abattoirs de Chicago a marqué les esprits mais n’a rien changé à la réalité industrielle.
cf. les liens déjà cités par plusieurs sur les billets de Fabrice Nicolino ►http://fabrice-nicolino.com
et, dans le compte-rendu de son livre Bidoche sur Rue89 ►http://www.rue89.com/2009/10/01/bidoche-les-ravages-de-lindustrialisation-de-la-viande, cette vidéo du 2/12/1970, Sauver la viande sur le site de l’INA :
▻http://www.ina.fr/video/CPF06020231/sauver-le-boeuf.fr.html
On appréciera le franc-parler (ou « naïveté ») du témoin, Raymond Février qui, aujourd’hui, serait certainement emballé dans un jus plus politiquement correct.
minerai de bœuf [fr] ; minced beef [en] ; rundersnippers [nl] ; Rindfleischabschnitte [de] ; trozos de vacuno [es]
Des lasagnes aux pizzas, tour d’Europe des pays touchés par le scandale de la viande de cheval
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/02/15/des-lasagnes-aux-pizzas-tour-d-europe-des-pays-touches-par-le-scandale-de-la
Ah la la, quelle farce grotesque ! On entend depuis des jours parler de contrôle et d’étiquetage mais en aucun on ne remet en cause ce business infâme qui de surcroît doit être subventionné par l’Europe.
▻http://www.rfi.fr/radiofr/editions/072/edition_3_20090402.asp
jeudi 2 avril 2009
« Après 2007 … beaucoup de charettes ont été confisquées par la police »
Depuis quelques mois, des chevaux errants hantent les terrains vagues à l’entrée des villes roumaines, abandonnés après l’entrée en vigueur d’une #directive-européenne interdisant la circulation des charrettes dans les grandes agglomérations. Ces bêtes, souvent mal nourries et mal traitées, appartenaient pour la plupart à des tziganes, qui, eux mêmes très pauvres, ne savent plus quoi faire de leurs montures…
▻http://www.rfi.fr/player/telecharger.aspx?ancien=False&fichier=http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/magazines/r111/accents_d_europe_20090402_1037.mp3
Difficile de remonter la source de cette fameuse directive… se mêle à cela le racisme contre les tziganes et une corruption affligeante ou le racket fait loi.
regarder l’article 71 de la loi de 2007 : ►http://legeaz.net/text-integral/oug-69-2007-modificare-oug-195-2002
en gros : interdiction des véhicules à traction animale sur les routes nationales et dans les agglomérations. ce serait lié à la mise en place du « TEN-T » européen.
(la bbc en avait parlé : ▻http://news.bbc.co.uk/2/hi/programmes/from_our_own_correspondent/7098896.stm)
@denisb : Merci beaucoup ! Et bravo pour la référence du texte de loi.
En effet, le décret (?) GEO 69 2007 du 29 juin 2007 modifie l’ordonnance 195 2002. L’article 19 (de 2007) modifie l’article 71 (de 2002) dont :
l’alinéa 1 interdit l’accès la circulation des machines agricoles et des machines de chantier aux routes nationales
l’alinéa 2 impose l’organisation d’itinéraires permettant à ces véhicules et aux animaux de traverser les routes nationales.
L’exposé des motifs mentionne la mise en conformité avec la directive européenne 91/439/CEE sur le permis de conduire
▻http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31991L0439:FR:HTML
Et il est, apparemment, l’équivalent de notre article R421-2 du Code de la Route interdisant l’accès aux autoroutes aux animaux et véhicules sans moteur (entre autres)
►http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006842313&cidTexte=LEGITEX
toujours @denisb dans l’article de la BBC du 17/11/2007
But now the horses and their owners are in trouble, and it seems they have nowhere to turn.
A new law which bans them and their wagons from all main roads because they are blamed for 10% of all road traffic accidents in the country, is a cruel blow, aimed by the bureaucrats in Bucharest at the solar plexus of their own peasantry.
(…)
But he admitted that the regulation on horses was not well thought-out.
(…)
Like the mayor, he sees the answer in the long run as the construction of side roads for horses and carts.
Où, clairement, l’interdiction vient d’abord, la mise en place de contournement plus tard…
@touti : merci pour la référence à ce reportage.
#Minerai_de_viande : « Ce sont des bouts de machin. En fait, c’est catégoriquement de la merde »
▻http://www.terraeco.net/Minerai-de-viande-Avant-on-n-osait,48225.html
« Ce sont des bouts de machin, de gras notamment. En fait, c’est catégoriquement de la merde. Il y a 40 ans, cette matière allait à l’équarrissage pour être brûlée. Les industriels n’osaient même pas en faire de la bouffe pour chat. Là-dessus, nos grandes maisons auréolées de luxe et de qualité, comme Picard, ont décidé que c’était du gâchis... Avec les progrès de la chimie additionnelle, c’est devenu possible d’en faire quelque chose. C’est presque bon à manger, ça a bonne allure. Ces morceaux sont donc ramassés, mis en bloc et congelés et ils se baladent à droite et à gauche. »
Bon, et maintenant, y’a quoi dans les saucisses que les parents achètent au supermarché pour leurs mômes (ce qui
me terrifie toujours) ?
Comment tu ne sais pas @odilon qu’il y a de l’#ammoniaque dans les saucisses de supermarché ?
Figure toi que l’idée tout simplement excellente est de faire bouffer tout l’animal : le gras, les tendons, les os, je ne sais pas trop pour la peau, les abats et les poils, mais c’est vraiment économique et il y a moins de production de viande, donc y’en a même qui te diront que c’est écologique. Que ça porte le nom de boeuf ou de chat, on s’en fout car tout est mixé (même je crois microfiltré).
Le souci c’est que ça forme une grosse bouillie qui est un vrai nid pour les bactéries, donc, pour éviter que ça pourrisse trop vite et que ça rende malade tout de suite, on y verse des trucs pas forcément très bon, mais bien mélangé ça ne se voit pas et ça se vend très bien chez les pauvres.
Ils seront justes malades quelques années plus tard.
Zut, suis tombée dans le cynisme, pas réussi à faire sans, désolée.
▻http://www.lexpress.fr/styles/minute-saveurs/le-pink-slime-du-boeuf-a-l-ammoniaque-servi-dans-les-cantines-americaines_1