• [Appli] migration des colombiens | Laura Kurgan et al.

    Cette carte réalisée par Laura Kurgan, Juan Francisco Saldarriaga, Dare Brawley and Anjali Singhvi (Center for Spatial Research, Columbia University) a remporté un prix (Compétition 2016) dans la catégorie Recherche.

    Elle explore les migrations - des campagnes vers les villes - qui résultént du conflit colombien entre la guérilla, l’armée et les paramilitaires, entre 1985 à 2015. Une présentation complète de l’application est disponible ici : http://cityvis.io/detail.php?id=98

    Lien vers la vidéo : https://vimeo.com/178423175


    https://pic.infini.fr/VsAX40SB/zL63fERe.PNG

    Chaque lien correspond à un seul individu. De ce fait, utiliser l’opposition colorée permet de représenter l’orientation du déplacement. Les auteur.e.s parlent d’itinéraires, il ne s’agit pas d’itinéraires en tant que tel, seulement d’un trajet, d’un transfert... les lieux intermédiaires - pour rejoindre la destination depuis l’origine - ne sont pas représentés.

    #flowmap #carteflux #trajet #migrations #conflit #animation #video #Colombie

  • Contribution à la cartographie d’une matrice de flux | M@ppemonde
    http://mappemonde.mgm.fr/123img1


    #matrice #flux #mouvement #graphe #théorie #méthologie #carteflux #cartedemouvement #flowmap

    La thèse formule l’hypothèse générale que les solutions aux problèmes de complexité de la cartographie de flux intéressent également les aspects théoriques et conceptuels sous-jacents de même que des aspects cartographiques, sémiologiques et sémantiques portant sur la signification du figuré symbolisant le flux, aux côtés de questions plus classiques liées à la définition des critères de sélection. Ainsi, en examinant le processus de construction cartographique du flux, la thèse introduit la notion de mouvement. Elle établit sa signification au regard de celle de flux, dans le contexte de l’analyse des interactions spatiales. Elle démontre aussi, d’une part, l’invariance du processus de construction cartographique du flux et du mouvement, quelle que soit l’échelle géographique (locale, régionale, globale), le niveau et la thématique dont il est question (flux de personnes, de marchandises, financiers…) ; d’autre part, leurs différences sémantiques. L’impératif de cartographie des routes maritimes des mouvements de conteneurs (à droite) empêche la représentation de flux impossibles dans la réalité (à gauche) soit de navires franchissant des continents. Elle conduit à la perception d’une approximation des mouvements bilatéraux de marchandises tenant compte de l’alternance terres-mers, de la géographie.

  • Un nouveau dix-neuvième siècle - Nonfiction
    https://www.nonfiction.fr/article-9245-un-nouveau-dix-neuvieme-siecle.htm

    #mouvements #monde #transport #carteflux #flowmap #2D #histoire

    Une Histoire du monde au XIXe siècle ne saurait être une histoire de la modernité, pas plus qu’une Histoire du monde au XVe siècle ne pouvait être une histoire de la Renaissance. La modernité au temps de Baudelaire fut la même chose que la renaissance des lettres et des arts au temps d’Alberti : un point de vue, étroitement circonscrit à quelques sociétés – ou plutôt à quelques groupes à l’intérieur de ces sociétés. Il est certes passionnant d’étudier ce point de vue, mais alors on ne prétend pas faire le tour du monde, ni même seulement essayer. Tenir la modernité à bonne distance, ne la considérer qu’à partir du moment où certains contemporains en ont parlé, ne pas en faire une catégorie d’analyse du raisonnement historique : seule cette exigence intellectuelle peut nous permettre de faire l’histoire du monde au « XIXe » siècle, en congédiant l’imaginaire tout occidental que masque l’apparente objectivité du numéro. La découpe du XVe siècle est parfaitement arbitraire ; au prix d’un certain effort, celle du XIXe siècle doit le devenir aussi. D’ailleurs, ses bornes varient selon les lieux, les thèmes et les objets, au gré des recherches empiriques. À l’échelle du monde, le XIXe siècle des idéaux révolutionnaires commence dans les années 1770 et celui des migrations aux alentours de 1830. Si le monde est tissé d’époques, celles-ci ne se succèdent pas nécessairement les unes aux autres, se recouvrant au contraire et se croisant selon des modalités complexes. Il ne suffit pas d’empiler les dates. Ce qu’il faut observer, c’est l’entrelacs des plages de temps que ces dates signalent, le jeu qu’elles jouent entre elles et qui donne au monde sa teinte et son sens. On aura compris que le XIXe siècle de ce livre est tout sauf une époque. Il est le terrain de ce jeu.