So de pastera
Saps que hi va de falaguera
na Bel quan surt a ballar
i sempre sol acabar
amb so so de sa pastera.
Repica-les, Toni,
repica-les bé.
Repica-les, Toni,
que, quan seré Toni,
les repicaré.
Per ballar es copeo
jo a ningú tenc por
i es so de pastera
és es millor so.
No estic tan enamorada
que no em pugui divertir.
L’amor no em fa dany a mi,
perquè hi sé donar passada.
Repica-les, Toni,
repica-les bé.
Repica-les, Toni,
que, quan seré Toni,
les repicaré.
Per ballar es copeo
jo a ningú tenc por
i es so de pastera
és es millor so.
▻https://www.viasona.cat/grup/musica-nostra/ball-de-bot/so-de-pastera
Chant traditionnel en catalan, originaire de l’île de Mallorca et faisant partie du traditionnel « #Ball_de_Bot », un ensemble de musiques et de
danses, comprenant principalement :
– Le , danse au compas binaire.
– La #Jota, dont le rythme est plus rapide que les autres danses.
– Le #Bolero
– le #Copeo, danse aux pas très rapides.
▻https://www.youtube.com/watch?v=g6oNrxVq6Kk
La Ploma de Perdiu
▻https://www.youtube.com/watch?v=GWy87Jqox_c
Il y avait trois jeunes filles
Qui toutes trois brodaient la soie
L’une la soie blanche, l’autre la soie noire
et la dernière la soie rouge
Le fils du roi se promenait
Il leur demande un brin de soie,
– “Que voulez-vous faire du brin de soie” ?
– “Je le veux pour faire un petit noeud coulant
– “Pourquoi voulez vous un noeud coulant” ?
–”Pour attraper une perdrix”.
“Pourquoi voulez-vous la perdrix” ?
–“Pour lui arracher une petite plume"
–” Que voulez-vous faire de la plume” ?
Je veux écrire une petite lettre
–”Que voulez vous faire de la lettre” ?
–”Je veux l’envoyer à l’amourette”
–“Que voulez-vous faire de l’amourette” ?
–« Je veux lui faire une petite embrassade »
#chanson #musique #chants_populaires #musique_populaire #catalan #tornaveus #Catalogne
La #langue des Gitans et le président Macron | Le Club de Mediapart
▻https://blogs.mediapart.fr/833068/blog/070219/la-langue-des-gitans-et-le-president-macron
Il faudrait de longues pages pour rappeler ici l’ancienneté #historique sur le sol français de ceux que l’on appelle les « #Gitans » et qui appartiennent à la sphère #linguistique du #romanès, la langue #romani : les capitaines égyptiens au service des seigneurs de l’Ancien Régime, les #Bohémiens et Bohémiennes qui peuplaient les villes et les campagnes et qui ont laissé tant de traces dans la topographie de la France et dans les archives, les #Calé appelés « Gitans », qui parlaient le #caló dans le sud de la France et dont certains aujourd’hui parlent une forme rare du #catalan, les #Manouches ou #Sinti de toutes les régions qui parlent encore la langue de leurs ancêtres, les Sinti #piémontais notamment qui formèrent les grandes compagnies de cirque du 20e siècle et parlaient un dialecte particulier, les Roms d’Europe centrale et orientale qui arrivèrent par vagues à partir du 19e siècle et qui parlent de multiples dialectes, notamment le #kaldérash, auxquels il faut ajouter tous les #Yénishes du Centre et de l’Est, qui ont absorbé, il y a longtemps, une partie du lexique romani, et aujourd’hui les centaines de milliers de Voyageurs, itinérants ou sédentaires, qui s’expriment dans les langues du Voyage dont les variantes sont aussi nombreuses que les régions françaises.
Alors, « comment les Gitans parlent-ils » ? Ils parlent d’abord le français, la langue de leur pays, ni plus ni moins que tout le reste de la population. Mais ils sont aussi les locuteurs d’une des langues de France, le romani, une langue de tous les jours, mais aussi une langue de l’écrit et de la poésie, la langue d’auteurs méconnus, une langue de la chanson, de la joie ou de la mélancolie, une langue à la fois politique et magnifique comme toutes les langues, une langue qui plonge dans l’histoire de l’Orient, de la Méditerranée et de l’Europe, une langue qui a laissé des traces dans le français et pas seulement dans l’#argot, une langue qui a raconté les souffrances de la Seconde Guerre mondiale, et qui aujourd’hui parle de la vie quotidienne dans un pays qui n’a aboli qu’en 2017 la loi discriminatoire de 1969, héritière de l’autre loi de 1912, de sinistre mémoire, qui instaura le « #carnet_anthropométrique des #nomades ».
Català mix
▻http://www.radiopanik.org/emissions/drache-musicale/catala-mix
Pa amb tomàquet
#rumba #catalan #catalunya #català #rumba,catalan,catalunya,català
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/drache-musicale/catala-mix_06088__1.mp3
L’affaire catalane
Miquel Amorós
▻https://lavoiedujaguar.net/L-affaire-catalane
Le défi que l’oligarchie politique catalane a exercé sur l’État espagnol est surprenant, et plus encore vu de l’extérieur. Mais ce qui est vraiment extraordinaire, c’est le soutien populaire obtenu, en partie du fait de ses propres mérites, mais aussi pour avoir fait converger dans le temps un certain nombre de facteurs favorables au soi-disant « procès ». La question catalane a frôlé la crise d’État. Personne n’ignore que le catalanisme politique a participé à la rédaction de la Constitution espagnole postfranquiste, et qu’il a joué un rôle stabilisateur pendant la « transition » de la dictature vers le système des partis amnésiques, facilitant à plusieurs reprises la « gouvernabilité » de l’État dont il aspire maintenant à se défaire. En contrepartie, il obtint des transferts substantiels. Probablement en fonction des liens qu’il entretient avec le monde des émotions, s’attache au nationalisme une disposition singulière à se développer en tant que mode. Et l’une des règles d’or de la mode est l’abolition du passé remplacé par un présent amnésique. (...)
#Espagne #catalanisme #nationalismes #anarchisme #décomposition
BREAKING : #Ibiza déclare son #Indépendance de la #Catalogne !
▻https://reflets.info/breaking-ibiza-declare-son-independance-de-la-catalogne
Et voilà… Carles Puigdemont a mené la Catalogne au bout de son délire, le Parlement de Catalogne a déclaré son indépendance. Et pourquoi pas demain, une déclaration d’indépendance d’Ibiza, de #Palma, #Minorque ou de #Formentera, îles […]
#Espagne. A #Barcelone, ne pas parler #catalan peut coûter cher
▻http://www.courrierinternational.com/article/espagne-barcelone-ne-pas-parler-catalan-peut-couter-cher
Le code de la consommation de la Généralité [gouvernement et Parlement de #Catalogne] prévoit en effet que les entreprises publient toutes les informations commerciales “au moins en catalan” – une règle en vigueur depuis plus de dix ans. Les sociétés qui persistent à avoir des écriteaux, des menus ou des catalogues uniquement en espagnol encourent des amendes pouvant aller de plusieurs centaines d’euros à des milliers, suivant le nombre de salariés ou la quantité de textes incriminés.
Comment le dialecte des rois est devenu le français, au détriment des langues du peuple.
▻http://www.lexpress.fr/culture/comment-le-dialecte-des-rois-est-devenu-le-francais_1562979.html
Les révolutionnaires se sont persuadés que la pensée nouvelle ne pouvait s’exprimer qu’en français. Dans le même mouvement, ils ont associé l’Ancien Régime aux #langues_régionales, « des idiomes grossiers qui ne peuvent servir que le fanatisme et les contre-révolutionnaires », selon l’expression du conventionnel Bertrand Barère. Ils ne se sont pas contentés, comme la monarchie, d’instaurer le français comme langue de l’administration. Ils ont considéré qu’il fallait l’imposer au peuple.
L’abbé Grégoire publie ainsi, le 16 prairial an II, son célèbre rapport sur "la nécessité et les moyens d’anéantir les patois" - « anéantir » ! -, où il note avec effarement que le français n’est parlé que dans une quinzaine de départements (sur 83). Le terme « patois » est conforme aux préjugés des élites de l’époque, fussent-elles les plus éclairées.
Dans son Encyclopédie, d’Alembert choisit ainsi cette définition : « Patois : langage corrompu tel qu’il se parle dans presque toutes les provinces. On ne parle la langue que dans la capitale. » Des a priori qui perdurent aujourd’hui. Qui étudie Frédéric Mistral, prix Nobel de littérature en 1904 pour une oeuvre écrite en provençal ? Qui connaît le poète #languedocien Pierre Goudelin (Pèire Godolin, de son vrai nom), considéré au XVIIe siècle comme l’égal d’Homère et de Ronsard ?
Ceci excuse-t-il cela ? La Révolution mène cette politique culturellement criminelle au nom de sentiments nobles. On prétend « élever » le #peuple en lui donnant accès à la « meilleure » langue. On entend réduire la fracture entre les masses et la classe supérieure, qui accède aux places et au savoir grâce à sa maîtrise du français.
Quelques esprits marginaux proposent pourtant d’atteindre l’égalité par une autre voie : le français comme langue commune, et non comme langue unique. Ce #plurilinguisme sera rejeté au nom de l’unité, confondue avec l’uniformisation. D’où ce paradoxe, souligné par le lexicographe Alain Rey : "La Révolution prétendait donner la parole au peuple. Linguistiquement, elle l’a donnée à la #bourgeoisie."
La Révolution sera cependant trop brève pour permettre de traduire les idées de l’abbé Grégoire dans la réalité. Qu’à cela ne tienne : les régimes suivants s’en chargeront. L’Empire d’abord (dans les lycées, créés par Napoléon, le français est seule langue d’éducation). La Restauration, ensuite ("il faut absolument détruire le langage #breton", écrit en 1831 le ministre de l’Instruction publique à ses préfets). La République, enfin.
C’est la IIIe du nom qui, dans ce domaine, se révélera la plus efficace. Là encore, Jules Ferry et ses contemporains agissent avec des sentiments élevés. Tout comme la #colonisation prétend « civiliser les races inférieures », l’école publique est censée élever tous les Français au rang de citoyens. Et, en bonne logique républicaine, cet objectif ne saurait être atteint que par le français, seul porteur de valeurs universelles, tandis que les parlers régionaux sont supposés enfermer leurs locuteurs dans un dangereux communautarisme.
Un raisonnement spécieux, relevé notamment par l’historienne Mona Ozouf (Composition française, Gallimard). "L’école, au nom de l’#universel, humiliait la particularité. Mais l’école ne professait-elle pas en réalité sans le dire une particularité aussi, la française, qu’elle dissimulait sous le manteau de l’universel ?"
Il n’empêche : cette interprétation domine toujours aujourd’hui. Ainsi, en 1992, seul le français entre dans la Constitution. Ce nouvel alinéa de l’article 2, introduit notamment pour protéger notre langue contre l’anglais au moment de la mise en place du grand marché européen, va se retourner contre... les langues régionales. En 1999, le Conseil constitutionnel l’invoque en effet pour interdire la ratification de la charte européenne les concernant. Celles-ci finiront bien par faire leur apparition dans la loi fondamentale, en 2008, mais simplement au titre de « patrimoine de la France ». Un article qui ne leur apportera rien de concret.
Depuis une cinquantaine d’années, pourtant, les gouvernements ont changé de discours et même de pratique à leur égard. Ici ou là, on peut les apprendre à l’école. Très symboliquement, la délégation générale à la langue française s’occupe aussi « des langues de France ». Mais aucun ministre n’a osé prendre les seules mesures qui modifieraient radicalement leur situation : leur utilisation massive dans l’enseignement, les entreprises et les administrations. Pendant des siècles, l’Etat français a planifié leur disparition. Aujourd’hui, il les laisse simplement mourir...
Pour se justifier, les tenants du #jacobinisme culturel évoquent le spectre de la Belgique, « minée » par sa querelle entre Flamands et Wallons, et de l’Espagne, « menacée » par les identités #basque et #catalan·e. L’argument est sérieux. Mais, curieusement, les mêmes oublient volontiers la Suisse qui, comme des dizaines de pays, vit paisiblement avec plusieurs langues officielles. Quand ils ne se contredisent pas en exigeant, pour les francophones du Québec, des mesures que Paris refuse sur son sol pour ses propres langues minoritaires.
Il en des langages comme de la culture, de l’éducation, de l’agriculture et du système de pensée, on ratiboise, on lamine, on lessive, on blanchit ! Ma grand-mère née au fin fond de la Bretagne est allée un an à l’école, elle n’avait pas le droit d’y parler sa langue maternelle. Puis tiens, je vais déraper un peu : quand j’étais gamine, je suis née et j’ai vécu toute ma jeunesse en région parisienne, un certain nombre d’institutions prodiguaient l’enseignement de l’arabe. Oui, l’immigration venue des pays du Maghreb a largement contribué à l’essor du pays mais aujourd’hui, non seulement on y apprend plus l’arabe mais en plus l’islamophobie domine.
#Shakira chante en #catalan, Barcelone craque
▻http://fr.myeurop.info/2014/03/28/shakira-chante-en-catalan-barcelone-craque-13496
myeurop
LE CHIFFRE DU JOUR : n°1. Cela fait trois jours que Shakira est en tête des ventes espagnoles pour un titre chanté....en catalan. Une première applaudie par la Catalogne, mais qui a mis en ébulition les réseaux sociaux.
Quelques jours à peine après la sortie de son nouvel album homonyme, Shakira a provoqué des ré lire la suite
#Musiques #Espagne #Boig_per_tu #espagnol #Generalitat #indépendance #Twitter
Techno-Industrial Ecovillage - Calafou (English)
▻http://vimeo.com/31167909
#hackerspace #postcapitaliste en Catalogne
10 millions d’Espagnols parlent #catalan !
▻http://fr.myeurop.info/2013/11/18/espagnols-parlent-catalan-12581
myeurop
10 millions : c’est le nombre d’Espagnols qui parlent le catalan. Jamais cette #langue_régionale n’avait été aussi répandue. On parle catalan, non seulement en #Catalogne, mais aussi aux Iles Baléares et même dans la région de Valence.
Le catalan a franchi, en 2012, le seuil des dix millions de (...)
#Espagne :
El presidente del Congreso, Jesús Posada, ha expulsado de la tribuna de oradores al diputado de ERC Joan Tardà por hablar en #catalán. Posteriormente, el representante de Amaiur Sabino Cuadra le ha expresado su solidaridad en #euskara.
▻http://www.naiz.info/eu/actualidad/noticia/20130411/joan-tarda-expulsado-de-la-tribuna-del-congreso-por-hablar-en-catalan