city:woerth

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    A Porto-Rico l’ouragan Maria pris au piège de son propre mensonge
    Finacement libyen de la campagne de 2007 : Woerth assassiné en Ukraine
    Le journaliste russe Ardaki Babtchenko, critique virulent de Pourtine arbitre du jeu politique
    Italie : le président de la république en cours

    #de_la_dyslexie_créative

  • Du Sarkoprez au Sarkotrou ? - RipouxBliquedesCumulardsVentrusGrosQ
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    Il a fallu plus de dix ans pour que la justice s’invite enfin dans la vie de l’ex-président de la République…même si aujourd’hui, droit dans ses bottes, il affirme que tout ça n’est qu’un infâme tissu de mensonges.

    De l’eau a coulé sous les ponts depuis que j’ai publié un article sur la question, et, à l’instar de l’affaire Bettencourt, ils étaient nombreux à penser que l’affaire était enterrée.

    Surprise donc lorsque la garde à vue de l’intéressé a été décidée, avec les conséquences que l’on connait, et même si celui-ci a proposé sur TF1 un numéro d’illusionniste, qui n’a rien à envier à celui de Cahuzac, lors de sa prestation : « les yeux dans les yeux »…, il semble bien que certaines vérités sortent du puits.

    Pour bien comprendre, il faut rester dans les faits, et rien que dans les faits.

    Lors de son passage à TF1, Nicolas Sarközi a donc récemment affirmé que les documents produits étaient des faux… or, comme l’a expliqué Edwy Plenel sur l’antenne de France Inter le 22 mars 2018, ces documents ont été authentifiés et validés par la justice française.

    Essayons d’y voir plus clair.

    Tout avait peut-être commencé en 2007 lorsque Kadhafi, le « guide » libyen, faisait des pieds et des mains, et les yeux doux, à la France pour obtenir une centrale nucléaire afin d’obtenir une source énergétique supplémentaire…dans un pays pourtant très riche en énergie fossile.

    Mais qui a oublié que dès 1992 le ministère des affaires étrangères kazakh avait reçu un courrier provenant du leader libyen, lequel voulait créer la « première bombe nucléaire islamique » ? lien

    D’ailleurs, dès les années 70, s’il faut en croire Yves Girard, vice-président de Framatome, le futur Areva, Kadhafi a toujours voulu la bombe atomique, grâce à un réacteur genre Dimona, réacteur à basse température, destiné à « faire du dessalement d’eau de mer », réacteur alimenté en uranium naturel, dont on peut tirer du plutonium de qualité explosive. lien

    Il n’est donc plus question de « survie énergétique »…

    D’après Médiapart, généralement bien informé, il y a eu un échange téléphonique le 28 mai 2007 entre Kadhafi et Sarközi, dans lequel ce dernier lui aurait proposé de se doter d’énergie nucléaire… pourtant sur l’antenne de France Inter, le 17 avril 2012, l’ex-président français a assuré : « il n’a jamais été question de vendre une centrale à Mr Kadhafi ». lien

    Hélas pour l’ex-président français, sa déclaration « émouvante » est démentie par les faits.

    Il suffit de réécouter ses propos du 3 juillet 2008 : « je sais qu’il y a des gens et des pays qui se disent : n’est-ce pas un peu dangereux de proposer le nucléaire civil à des pays comme l’Algérie, les Emirats arabes unis…ou la Libye ? » ajoutant : « ce qui serait vraiment dangereux, ce serait de le leur refuser ». lien

    Il faut revoir cette déclaration à la lumière de l’accord de coopération pour le « développement des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire » signé une 1ère fois le 25 juillet 2007, puis confirmé le 8 juillet 2009, en faveur du ministre libyen des affaires européennes, Abdelaati Ibrahim el Obeidi.

    Voici ci-dessous les 2 photos de ce document.

    Un autre témoignage vient apporter de l’eau à ce moulin, c’est celui d’Anne Lauvergeon, laquelle était à l’époque la patronne d’Areva, expliquant que le projet franco libyen consistait à la mise en place d’un EPR, déclarant : « personne n’imagine trop une centrale nucléaire totalement dédiée à la dessalinisation. D’abord il y a des besoins d’électricité qui sont tels que ce ne serait pas véritablement optimal. Par contre, avoir un système ou une partie de la production est utilisée pour la dessalinisation et une partie en production d’électricité pour le pays, ça, c’est modèle sur lequel nous discutons avec d’autres pays de la région ». lien

    Le 11 décembre 2007, Libération publiait une enquête sur le sujet, évoquant les réticences du groupe nucléaire, lequel cherchait à faire trainer la signature en vue de la construction d’une centrale nucléaire en Libye, doutant de l’argument « dessalinisation », soupçonnant d’autres buts : « une telle usine de traitement de l’eau de mer n’a absolument pas besoin d’une centrale nucléaire pour fonctionner, surtout dans un pays dont le sous-sol regorge de pétrole et de gaz ». lien

    Malgré toutes ces preuves, Sarközi, droit dans ses bottes, continue d’affirmer : « entre ceux qui disent que monsieur Kadhafi a payé ma campagne et les autres qu’on voulait lui offrir une centrale nucléaire, est-ce que vous croyez vraiment que j’aurais fait tout cela, si tout ça était vrai ? »

    Sauf que les Inrockuptibles ont pu consulter des dossiers relatifs à l’affaire Kadhafi, lesquels décrivent que l’essentiel de l’affaire s’est soldé en 7 jours, en une succession de bluffs, loin du temps long de la raison diplomatique. Le sort des infirmières bulgares s’est joué sur des missiles français et une centrale nucléaire.

    Quelques mois après on se souvient que Kadhafi était venu planter sa tente bédouine dans les jardins de l’hôtel Marigny, non loin de l’Elysée, avec dans ses bagages une poignée de contrats, des promesses d’achat pour 14 Rafales, 21 Airbus, des contrats pour Vinci, Veolia, la centrale nucléaire, et 50 millions d’euros. lien

    Par la suite, les choses se sont gâtées entre le président français, et le chef Libyen, suite à une fronde menée par Rama Yade, finalement la Libye n’achètera rien, évoquant une arnaque…et la situation se dégradera encore plus lorsque Sarközi soutiendra plus tard le CNT (Conseil National de Transition), lequel veut démettre le dictateur libyen.

    Pas surprenant dès lors que le 16 mars 2011, l’un des fils de Kadhafi, Saïf al-Islam, numéro 2 de l’état, interrogé par Riad Muasses, journaliste à Euronews, déclarait : « tout d’abord il faut que Sarközi rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne présidentielle. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l’on demande à ce clown, c’est de rendre l’argent au peuple libyen. Nous lui avons accordé une aide pour qu’il œuvre pour le peuple libyen, mais il nous a déçus ». lien

    Il attend encore d’être entendu par la justice. lien

    Ce qui confirme la déclaration qu’avait fait le dictateur libyen le 10 mars 2011, menaçant de « révéler un grave secret qui entraînera la chute de Sarközi », ce qui a été confirmé par l’agence officielle libyenne Jana. lien

    Ceci explique peut-être la décision prise 3 jours après par le président français de lancer 8 bombardiers Rafale avec leurs bombes sur l’armée de Kadhafi… on connait la suite.

    Kadhafi sera tué, un certain 20 octobre 2011 : il aurait été capturé vivant, et les versions sont nombreuses : d’après l’ONG Human Right Watch, il aurait été passé à tabac, et aurait succombé à ses blessures, chargé dans une ambulance alors qu’il semblait sans vie… d’autres sources disent qu’il était encore vivant dans l’ambulance, et que celle-ci aurait été attaquée par des miliciens (lien), comme le montre cette vidéo.

    Pourtant, s’il faut en croire Morice qui s’exprimait dans les colonnes d’Agoravox, la décision du dernier carré de fidèles au leader libyen, fuyant les bombardements, avait été prise de partir vers le sud, avec 45 véhicules, dans lesquels s’étaient entassés près de 200 combattants.

    Il y eut tout d’abord un drone américain qui, tirant un missile, mit 3 voitures sur le flanc… et à 11 h du matin, des avions français attaquaient, larguant 2 bombes au milieu du groupe en fuite, faisant un carnage, blessant Kadhafi, lequel, ne pouvant plus se déplacer se cacha dans un égout, avant d’en être extrait pour être finalement lynché. lien

    Auparavant, Le 1er mai 2011, c’était l’un des fils du « guide » Libyen qui trouvait la mort, suite à un raid de l’Otan. lien

    Petit à petit, toutes les preuves du don des 50 millions s’envolent, sauf qu’il en reste encore quelques-unes s’il faut en croire les derniers rebondissements.

    Il y a Abdallah al Senoussi, ex-chef des services secrets libyens, surnommé « la boite noire de Kadhafi », beau-frère de ce dernier, qui détient les preuves du financement de la campagne présidentielle française, et fut arrêté en Mauritanie le 16 mars 2012, et dont la France demanda en vain l’extradition. lien

    Il a été remis aux dirigeants libyens du CNT, purge ses jours en prison à Tripoli, et, interrogé par la justice, il affirme qu’il y a eu un « pacte de corruption », conclu en 2005 dans un hôtel de Tripoli, entre Sarközi, et lui-même.

    Selon Ziad Takieddine, il s’agissait d’effacer le mandat d’arrêt international qui visait Al Senoussi, condamné par contumace par la France, dans l’affaire de l’attentat du DC10 d’UTA, au Niger, en 1989. lien

    C’est ce même Takieddine qui, questionné par la justice, affirmait avoir remis à Claude Guéant, puis à Nicolas Sarközi, alors ministre de l’intérieur, 5 millions d’euros en liquide, provenant de Tripoli. lien

    La justice fera-t-elle toute la vérité sur cette affaire pestilentielle ? L’avenir nous le dira, car pour l’instant, les témoins éventuels tombent comme des mouches : on a vu que l’un des fils du leader libyen avait péri le 1 mai 2011, (lien) Béchir Saleh, l’ex-trésorier du dictateur a été blessé par balle à Johannesburg, et l’intermédiaire Alexandre Djouhri a été placé en coma artificiel, après une « attaque cardiaque »…quand à l’ex-ministre libyen du pétrole, il s’est noyé dans le Danube, à Vienne. . lien

    Ça ne peut être bien sur que des coïncidences…

    Comme dit mon vieil ami africain : « bouche de miel, cœur de fiel ».

    L’image illustrant l’article vient de ripostelaique.com

    Merci aux internautes de leur aide précieuse

    Olivier Cabanel

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    Sarko…verdose

    Pourquoi Sarközi a perdu                                                                                                                                              

    par olivier cabanel (son site) 
    mardi 27 mars 2018
     https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/du-sarkoprez-au-sarkotrou-202745

  • Paiement au mérite, ou promotion lèche-cul ? Surveillons notre langage : soyons grossiers ! LGS - FALD
    https://www.legrandsoir.info/paiement-au-merite-ou-promotion-leche-cul-surveillons-notre-langage-so

    Un serpent de mer revient hanter les eaux de la fonction publique : le paiement au mérite.

    J’évoque souvent mon anti-carrière de petit prof chahuté en exil. Je n’ai jamais eu aucun mérite, j’en parle donc à l’aise.

    Comment appeler quelqu’un qui propose d’instituer ce qui existe
    déjà ? Un menteur ? Un escroc ? Un enfoiré ? Evitez « fils de pute », ces dames ne le méritent pas.

    Car on va donc payer les profs au mérite. Enfin ! Sauf que... c’est déjà le cas !


    Prenons mon anti-carrière de non-méritant et la carrière d’un méritant du même âge. Précisons tout de suite que je n’ai pas de jalousie, sinon celle, sans rapport avec les finances, d’avoir vu bien des collègues plus heureux que moi dans notre métier. Pour une fois, le mot « méritant » sera employé sans ironie aucune !

    Déjà, lorsque nous étions étudiants, le méritant qui avait vraiment la vocation et le niveau, il passait à dix-huit ans le concours de ce qu’on appelait les IPES, disparus depuis. Cet étudiant était payé comme un prof débutant s’il s’engageait à rester dix ans dans l’Éducation nationale. Moi, un peu paumé, sans vraie vocation et pas très doué,

    j’avais un premier échelon de bourses représentant pour un an environ deux mois de son salaire, et que je perdais quand je redoublais.

    Cet étudiant méritant décrochait bien sûr brillamment l’agrégation à vingt-et-un ou vingt-deux ans et commençait à être payé en conséquence. Moi, je me traînais jusqu’à un CAPES, le grade en dessous de l’agrégation, obtenu à vingt-sept ans, avec mention « passable », faute d’une mention « médiocre ». Je prenais donc déjà, pour gagner vraiment ma vie, cinq ans de retard sur lui.

    Par la suite, si cet agrégé était un bon prof aux yeux de l’inspection et de l’administration, pas comme moi, il grimpait les échelons à la vitesse appelée « grand choix », pendant que je les gravissais à l’ancienneté, c’est à dire le plus lentement possible. Et toujours avec un grade inférieur au sien.

    Longtemps avant sa fin de carrière, il passait bien sûr « hors-classe », c’est à dire qu’il montait encore de quelques échelons au delà du maximum prévu de onze. Moi, à soixante ans, j’étais au onzième échelon de la classe normale. Je suis certes passé hors-classe la dernière année, mais c’était l’année supplémentaire imposée par la réforme Woerth. J’ai donc juste un peu amorti les dégâts de la décote pour ma retraite.

    Il va de soi que le méritant est parti avec quelques 2800 € de retraite. Je le sais par une collègue dans ce cas qui m’a montré ses papiers tellement elle était contente. Et moi, je l’étais pour elle car, parent d’un de ses élèves en même temps que collègue, j’estimais qu’elle était mal payée de l’heure tellement elle bossait pour ses potaches, contrairement à ce que croient généralement nos ministres. Moi, je suis parti avec les 1800 crypto-dollars que j’escomptais.

    Bref, sur l’ensemble de notre carrière et après déjà quelques années de retraite, le méritant aura gagné pifométriquement au moins une fois et demie plus que moi, mieux payé pendant plus longtemps.

    Les profs sont donc payés au mérite. On peut toujours contester la manière dont ce mérite est évalué, mais on ne peut pas dire, comme nos gouvernants, que la paye des fonctionnaires est uniforme. Car dans les autres métiers de la fonction publique, c’est pareil, l’ancienneté n’est que le mode de promotion le plus lent.

    Donc, quand les princes qui nous gouvernent parlent d’introduire un paiement ou une promotion au mérite, autrement dit d’instituer ce qui existe déjà, ils ont des arrières pensées. Ce qu’ils veulent en réalité, c’est supprimer les quelques garde-fous comme les commissions paritaires chargées, autant que possible, d’éviter le piston ou la brimade. Ces princes veulent que les promotions soient à la discrétion du grand ou du petit chef, jusqu’à lui donner le pouvoir de révoquer quiconque lui dit « non », voire seulement « oui, mais... ».
    Je rappelle que je ne parle pas pour moi. J’ai connu une collègue, chargée de la formation continue car considérée comme bonne prof par les inspecteurs pédagogiques. Mais cela dérangeait la principale du collège, obligée d’en tenir compte pour faire les emplois du temps. Du coup, cette principale s’acharnait à emmerder cette collègue et à maintenir sa note administrative au plus bas. Si elle avait eu le pouvoir que veulent lui donner nos gouvernants, je vous dis pas le massacre. Et encore, je parle d’une prof bien vue des inspecteurs, ce qui la protégeait.

    Absurdité quand tu nous tiens ! Il paraît que le critère pour juger un prof méritant serait les résultats de ses élèves. Non ? Sans blague ! Je peux témoigner d’une chose que, je pense, les collègues qui liront cela partageront : les classes qui ont le mieux réussi avec moi, et après moi dans les classes supérieures, sont celles qui m’ont le moins fatigué.

    Même si je n’ai pas été très heureux dans mon métier, j’ai quand même eu des groupes où faire cours était un vrai plaisir. Préparer son cours en sachant qu’il sera apprécié et ramasser de bonnes copies faciles à corriger, c’est agréable. Et ce sont ces classes qui, selon nos juges, devraient valoir des points de « mérite » ! Par contre, se crever à enseigner quelques broutilles à de véritables foires aux cancres arrivées chez vous vierges de toute connaissance et décidées à taper le bordel, ça fait de vous un fumiste sans aucun mérite.

    Mais peu importe que les critères prétendument objectifs soient idiots, de toute façon, on dérapera très vite. Imaginez un syndicaliste un peu trop actif au goût de tous ses supérieurs, du proviseur jusqu’au recteur. Ses anciens élèves pourront squatter les premières places dans les classes supérieures et aux examens, il sera quand même considéré comme un prof catastrophique et une feignasse.

    A propos de nos syndicalistes, justement, et autres politiques de gauche. Quelque chose me gonfle à bloc depuis longtemps, c’est leur emploi systématique du vocabulaire de l’adversaire.

    D’où le titre de cet article, dont le « déclencheur », comme disent les criminologues, a été l’éditorial de Patrick Apel-Müller dans l’Huma du 2 février. Mais uniquement parce qu’il me fait repenser à des articles de « L’Université Syndicaliste » d’il y a vingt ans, ou dix, ou d’aujourd’hui, et hélas, à ce que je crains d’y trouver à l’avenir.

    Régulièrement, on trouve sous la plume ou dans la bouche de ces messieurs-dames des déclarations comme quoi ils sont contre le mérite.

    Pourtant, aucun n’aurait l’idée de dire que c’est un défaut d’avoir du mérite. Imagine-t-on un conseil de classe avec des profs majoritairement membres du SNES qui reprocherait son mérite à un élève ? Imagine-t-on tout ce beau monde méprisant une mère qui élève seule ses gosses et qui le fait bien parce qu’elle a du mérite ?

    Nos dirigeants politiques et syndicaux ne font pas assez attention à ce qui fait la force de la bourgeoisie : elle a une grande maîtrise du langage. Elle n’emploie pas les mots au hasard. Pour le sujet qui nous intéresse, les bourgeois savent que pour tout le monde, y compris pour leurs opposants les plus à gauche, avoir du mérite, c’est bien.

    La proposition de payer soi-disant au mérite est très habile. Un chef d’œuvre de démagogie. Ces gens-là savent très bien que devant les téloches dans les salles de séjour et au bistrot, tout ce que la France compte de moutons et de chèvres va approuver. Forcément !

    Récompenser ceux qui ont du mérite, c’est forcément juste !

    Et c’est là, pendant que le troupeau louche sur l’écran, que la baronne Anne-Sophie Pujadas-De-La-Taie-D’Oreiller va tendre le micro à un syndicaliste qui va se déclarer « opposé au mérite ».

    Il y pense, lui, au tas de beaufs devant leur télé ? Non, bien sûr ! Lui, il ne fréquente guère que des militants qui savent ce que cachent les propos du ministre. Alors, il emploie le même langage que lui, en supposant que tous le téléspectateurs comprennent. En fait, il ne suppose même pas, il est juste incapable de voir le niveau réel des masses.

    A quelque chose malheur est bon. Je vis isolé parmi des réacs qui croient que c’est être de gauche d’avoir voté Hamon ou Macron au premier tour de 2017. C’est dire si je connais bien les 80 à 90% de la population que justement, nos dirigeants politiques et syndicaux ignorent.

    Pour cette immense masse, il faudrait commencer par traduire systématiquement en bon français le langage de la vraie droite et de la fausse gauche.

    On ne dit pas « privatisation », mais « reprivatisation ». On ne dit pas « ultra-libéralisme », mais « ultra-capitalisme ». On ne dit surtout pas « populisme », mais « démagogie », et j’en passe, tout un dictionnaire.

    Et on n’hésite pas à être grossier pour être compris. Depuis des décennies que les émules des soi-disant adversaires Madelin et Rocard nous bassinent avec le nécessaire « paiement au mérite », je parle systématiquement de « promotion lèche-cul ». Mais je me sens très seul, moi le simple citoyen sans audience, pendant que mes dirigeants se déclarent opposés au « mérite ».

    Alors, Messieurs-Dames les politiques et syndicalistes, si vous voulez enfin être compris des masses et entrouvrir les yeux aux électeurs des réacs qui nous gouvernent, s’il vous plait, surveillez votre langage, et au besoin, soyez grossiers !

     #éducation #histoire #france #école #travail #salaire #salaires #exploitation #capitalisme #précarité #pauvreté

  • Un ancien député LR condamné pour blanchiment de fraude fiscale - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260118/un-ancien-depute-lr-condamne-pour-blanchiment-de-fraude-fiscale?onglet=ful

    Lorsqu’il était député (LR), Dominique Tian dénonçait les fraudeurs aux allocations mais cachait trois comptes en Suisse. Le voilà condamné à un an de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 1 450 000 euros d’amende.

    L’ancien député Dominique Tian (LR), premier adjoint au maire de Marseille et chef d’entreprise, qui s’est fait une spécialité de dénoncer la fraude aux allocations chômage et familiales, a été condamné vendredi 26 janvier pour « blanchiment de fraude fiscale » et « déclaration mensongère de patrimoine » à un an de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 1 450 000 euros d’amende.

    « Les faits commis sont d’une particulière gravité », a souligné la présidente de la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, Bénédicte de Perthuis, en évoquant « une violation de la loi et de l’égalité devant l’impôt » de la part d’« un élu de la République » dont le comportement se devait d’être « exemplaire ». Ces faits ne peuvent que « nourrir la méfiance des citoyens envers ceux qui les représentent », a déploré la magistrate. De son côté, Dominique Tian a déjà annoncé qu’il faisait appel de ce jugement, qualifié de « décision absurde ».

    Nous republions ci-dessous le compte-rendu de l’audience, tenue début décembre.

    _______________________________________________________

    C’est le moment le plus gênant de son procès et Dominique Tian n’a pas l’air de réaliser. Devant le tribunal correctionnel de Paris, vendredi 1er décembre, cet ancien député (LR), jugé pour blanchiment de fraude fiscale et fausse déclaration de patrimoine, ne peut s’empêcher de vanter ses années de combat politique contre les tricheurs aux allocs, les « faux chômeurs » et les prétendus « parents isolés », contre la « fraude sociale » en clair, cette plaie nationale si coûteuse pour les finances publiques, qu’il a dénoncée dans un rapport parlementaire au vitriol.

    « C’est trop facile, s’indigne encore ce chef d’entreprise devant ses juges. Un gars m’a dit un jour qu’il ne faisait plus de hold-up tellement c’est facile de voler les services sociaux. » En fait, on ne l’arrête plus. À la barre, Dominique Tian, qui a détenu plus de 2,5 millions d’euros en Suisse dans trois banques distinctes (Pictet, Lombard Odier et UBS), évoque le marché noir des « kits Assédic », les « cinq millions de cartes Vitale en trop », cette « fraude organisée de façon mafieuse », avec ses « filières ». La présidente du tribunal s’étonne :

    – « N’y a-t-il pas une forme de schizophrénie à fustiger les fraudeurs au RSA et en même temps à expliquer que c’est tout à fait normal d’avoir attendu quinze ans pour régulariser votre situation fiscale ? », demande Bénédicte de Perthuis.

    – « J’étais dans le raisonnement qu’un jour je déclarerais les choses », assure le premier adjoint au maire de Marseille, qui a hérité les fonds en question de son père en 1996, et ne les a déclarés qu’en 2014. Je n’ai jamais détourné un franc d’argent public ! »

    – « Ne pas payer ses impôts, ça n’est pas une manière de détourner de l’argent ? » relance la présidente.

    – « Ça n’était pas malin, sûrement, de m’occuper de la fraude sociale…, se reproche Dominique Tian. Mais je suis irréprochable comme élu, j’étais exemplaire. »

    Même son avocat, pourtant, reconnaît « une faute morale ». La question est cependant de savoir si Dominique Tian, qui se présente comme un « repenti » fiscal, mérite aussi une condamnation pénale. Vendredi, le procureur a précisément requis un an de prison avec sursis et 300 000 euros d’amende, assortis d’une peine d’inéligibilité de cinq ans, s’agissant d’un élu au CV bien rempli (premier adjoint au maire de Marseille et parlementaire jusqu’en juin dernier), qui fut aussi chargé, dans l’équipe de campagne de François Fillon, du « financement de la protection sociale ». En fait, pendant quinze ans, c’est surtout son patrimoine que Dominique Tian a protégé du fisc, usant de stratégies qu’il s’était gardé jusque-là d’évoquer dans la presse, préférant les « demi-vérités » (pour reprendre le mot du procureur) aux détails encombrants. Qu’en est-il exactement ?

    D’abord, il est incontesté que l’élu marseillais a hérité du problème de son père, décédé en 1996 sans avoir dit un mot de ses comptes-titres à ses fils. Incontesté aussi que Dominique Tian a régularisé sa part en 2014 « spontanément », à l’occasion de la « circulaire Cazeneuve » qui promettait des pénalités atténuées aux évadés fiscaux qui rentraient. À l’issue d’une transaction, le chef d’entreprise a ainsi réglé ses impôts (revenus et ISF) pour les années non prescrites (2006 à 2013), majorés de 40 %, ainsi qu’une amende spécifique à la détention de comptes étrangers. En tout : quelque 650 000 euros. « Les faits dont vous êtes saisis, c’est lui qui les a mis sur la table, tonne son avocat, Me Thierry Marembert. Il a tout livré lui-même ! »

    « L’accord implicite » avec Bercy était limpide, insiste son avocat : « Vous régularisez, on vous sanctionne, et le fisc n’ira pas au pénal. » En France, en effet, seul le ministère des finances publiques peut déclencher des poursuites pour « fraude fiscale », mais pas les procureurs, empêchés en la matière de s’autosaisir – c’est le fameux « verrou de Bercy » que le parlement a encore refusé de faire sauter en juillet dernier au nom de sa rentabilité économique.

    Me Thierry Marembert reproche donc au parquet de Paris de « contourner » la décision du fisc en poursuivant plutôt son client pour « blanchiment » de fraude fiscale (défini comme « le fait d’apporter son concours à une opération (…) de dissimulation du produit direct ou indirect » d’une fraude fiscale). Quel serait donc le délit originel ? Le non-paiement des droits de succession sur l’héritage suisse, entre autres.

    Mais Dominique Tian veut convaincre qu’il n’a rien entrepris pour dissimuler, plaide la bonne foi et la passivité : « Je n’ai jamais mis un euro en Suisse », jamais retiré un billet non plus. À vrai dire, ces fonds seraient « un sujet d’embêtement » pour lui depuis le premier jour – non pas celui de la mort de son père, mais un ou deux ans après. Car les banques auraient mis des mois à les contacter, lui et ses frères. « Ils nous ont retrouvés à Marseille, se souvient Dominique Tian. Un jour, quelqu’un m’a demandé un rendez-vous en disant qu’il connaissait bien Marius Tian… La situation a été très compliquée à gérer ensuite. » À ce moment-là, la fratrie se déchirait déjà sur la succession, l’entreprise léguée par le père se révélait au plus mal, des discussions avec le fisc devaient permettre d’obtenir « un rescrit » pour la société, et de la sauver. « La priorité, c’était la préservation de l’emploi, plaide Dominique Tian. On n’allait pas rajouter un problème. »

    – « Je ne vois pas ce qu’il y a de compliqué [à déclarer ses comptes] ? », balaye le procureur, Pierre Jeanjean.

    – « Ça aurait été la bonne décision, probablement, consent Dominique Tian. Sauf que cette décision était très formellement déconseillée par les banques suisses. Et il n’y avait pas encore de cadre [la circulaire Cazeneuve de 2013]… »

    – « C’est votre déclaration d’impôt, le cadre », réplique la présidente.

    Au passage, le tribunal s’arrête sur quelques épisodes éclairants. D’abord, Dominique Tian ne s’est pas contenté de récupérer les comptes de son père : en 2005, il a aussi transféré la propriété de ses titres à des sociétés offshore au Panama et au Liechtenstein, pour mieux les dissimuler au fisc. « C’est lié à une directive européenne qui faisait qu’à partir de 2005, la Suisse serait obligée de révéler les intérêts sur les produits d’épargne », pointe la présidente. De même, le procureur doit corriger l’élu sur un autre élément de langage : « Vous dites que vous avez fini par payer tous vos impôts, mais non, glisse Pierre Jeanjean. Vous n’avez jamais payé pour les années antérieures à 2006 ! » Enfin, la « circulaire Cazeneuve » n’était pas le premier dispositif attractif proposé par Bercy aux évadés fiscaux.

    – « Dès 2009, il y a eu des possibilités ouvertes par Woerth de régulariser, pointe la présidente. Ça ne vous est pas venu à l’idée ? »

    – « J’étais avec Woerth à l’Assemblée, argue l’ancien député. Je ne voulais pas qu’on dise que Tian aurait bénéficié de faveurs. Ça m’a gêné. »

    C’est donc cinq ans plus tard que Dominique Tian s’est décidé à rapatrier ses fonds, après avoir fourni, en 2012, une énième déclaration de patrimoine mensongère à la Commission pour la transparence financière de la vie politique (l’ancêtre de la HATVP ), ce qui lui vaut une poursuite pour « fausse déclaration ». « [En 2014] il y a 50 000 autres Français qui ont fait comme moi », conclut Dominique Tian, « avec la bénédiction du gouvernement ». « La bénédiction, c’est vous qui le dites », coupe la présidente.

    Ce quantum de 50 000, d’ailleurs, inspire une réflexion acerbe au procureur : « Pardon pour le prévenu, mais venir dire que la fraude sociale c’est des gens qui sont embarqués par d’autres qui font ça de façon industrielle… Et qu’est-ce qu’on a, là ? 50 000 personnes avec les mêmes noms qui reviennent. Pas chez les clients, hein [mais chez les banques, ndlr]. C’est la même logique. Si elle scandalise d’un côté, elle scandalise de l’autre. Je voudrais voir [votre] révulsion partagée sur la fraude fiscale. »

    En défense, Me Thierry Marembert maintient qu’il s’agit d’« un accident de la vie », de « quelque chose d’isolé », de « ponctuel » chez Dominique Tian. Et surtout, l’avocat appelle le tribunal à balayer toute peine d’inéligibilité : « Est-ce que vous devez substituer votre appréciation à celle des électeurs ? » Délibéré le 26 janvier.

    Intéressant de voir ce qui se passe dans la tête de ces gens.

  • J’échange avec une femme
    Que je viens de rencontrer à propos
    Des mérites comparés entre ménopause et andropause

    De jeunes femmes
    Que j’ai connues enfant
    Sont enceintes, Sarah comprise

    Je suis invité à une partie
    De street volley-ball
    Je suis de nouveau jeune

    J’écris mon rêve, parfaitement réveillé
    Je déjeune de bon appétit
    Je fais ma toilette de bonne humeur, lundi

    Autoradio
    Théorie du ruissellement
    Et premiers de cordée : peigne-culs

    Je remarque que toutes les fois
    Où j’ai tenté de marquer au maillot le déluge médiatique
    Ce dernier a vaincu en provocant ma nausée

    Je ne fais plus de petits poèmes
    Avec les odes à Macron
    Dans le journal

    Un matin dans l’open space
    Je découvre qu’un collègue
    Au téléphone, est russe !

    Allez je fais une exception, parlant
    Des sommes en liquide reçues pour la campagne de 2007
    E Woerth : « cet argent me gênait, nous avons même pensé le détruire »

    Et Claude Guéant, lui
    Louait un coffre grande taille à la BNP
    Pour stocker des discours de Sarkozy

    Est-il possible que toute une journée
    D’open space
    Soit à ce point vide, de sens ?

    Par bonheur, il est prévu de répéter avec Adrien
    Sinon c’était toute la journée qui passait
    Par-dessus bord !

    On finit de détailler les cinq dernières pages
    On prend une longue respiration
    Et on file de bout en bout, sans les images

    A la fin on se regarde
    Je crois qu’on a déjà réussi
    Quelque chose

    Soupe de poivrons et d’oranges
    Heure d’hiver
    Saison des soupes

    Lecture du soir
    Songes du soir
    Fatigue du soir

    #mon_oiseau_bleu

  • Le Canard enchaîné du 23 mars, dans l’article intitulé « #Woerth rattrapé par les impôts de #Tapie », nous apprend que le procureur de la République de Paris vient d’ouvrir une information judiciaire visant l’ancien ministre de #Sarkozy - alias « Paul Bismuth » -

    Woerth est accusé d’avoir divisé par 10 l’impôt à régler par Tapie sur son arbitrage de 400 millions dans l’affaire #Adidas : Tapie se serait acquitté de 11 millions sur les 115 que préconisait alors l’administration fiscale.

    Gilles Jouanet, procureur général de la Cour des comptes, comme il l’a signifié à Michel Sapin, soupçonne Woerth d’avoir consenti une exonération fiscale en violation des textes légaux et réglementaires. et de préciser que le juge pourrait considérer que certaines des personnes qui sont intervenues sur ce dossier ont cherché à s’affranchir intentionnellement des textes applicables et à soumettre in fine M. Tapie au régime fiscal qu’il souhaitait et qui emportait une exonération frauduleuse de plusieurs dizaines de millions d’euros au titre de l’impôt sur les sociétés.

    > Woerth à nouveau dans la tourmente :
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/oise/chantilly/eric-woerth-de-nouveau-dans-la-tourmente-958297.html

    #Canard_enchaîné #Affaire_Tapie-Crédit_lyonnais #Woerth

  • Woerth visé par une enquête sur son méga cadeau fiscal à Tapie
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220316/woerth-vise-par-une-enquete-sur-son-mega-cadeau-fiscal-tapie

    Une information judiciaire pour « concussion, complicité et recel » vient d’être ouverte contre l’ancien ministre du budget, au sujet de l’énorme cadeau fiscal qu’il a fait à #Bernard_Tapie en 2009. Mediapart avait révélé que Woerth lui avait accordé une ristourne d’au moins 58 millions d’euros, contre l’avis de l’administration fiscale.

    #France #Adidas #Affaire_Tapie #arbitrage #cellule_fiscale #Claude_Guéant #Crédit_Lyonnais #DGFIP #Eric_Woerth #fiscalité #Jean-Luc_Tavernier #Jean-Pierre_Lieb #Nicolas_Sarkozy #Philippe_Parini #Thierry_Métais

  • Commission des affaires européennes : Réunion du 10 février 2016 à 17h30
    http://www.nosdeputes.fr/14/seance/6186

    Monsieur Woerth, je ne suis pas en permanence dans le « dark Web » afin d’y pourchasser le bitcoin, mais il semblerait qu’il soit davantage utilisé dans le cadre du trafic de drogues, qui mérite évidemment que l’on s’y intéresse, que pour financer le terrorisme. Cela dit, nous avons affaire à des gens assez malins pour savoir recourir très rapidement à des moyens nouveaux. Il ne s’agirait pas d’interdire des monnaies virtuelles qui peuvent avoir leur utilité, mais de lutter contre l’anonymat au moment où l’on sort du virtuel, autrement dit lorsque l’on transforme ses bitcoins en euros. C’est à ce moment-là qu’il faut obliger à justifier de son identité, de l’origine des fonds et de leur usage. C’est ce vers quoi nous nous orientons en France et en Europe.

    #Super_Michel.

    #Anonymat_sur_Internet #Bitcoin #Dark_web #Europe #Finance #France #Lutte_contre_le_terrorisme #Michel_Sapin #Trafic_de_drogue #Économie

  • Le procureur qui nous prend vraiment pour des cons...

    Bettencourt : relaxe requise pour Woerth et de Maistre
    https://fr.news.yahoo.com/proc%C3%A8s-bettencourt-trafic-dinfluence-relaxe-requise-woerth-maist

    « Le télescopage de ces deux événements dans une période de temps très courte, de moins de neuf mois, serait selon les juges accablant, ainsi que la preuve du pacte de corruption prévu entre les deux hommes. Il s’agit là d’une construction intellectuelle (...) à partir du rapprochement audacieux d’événements et de dates » qui « ne peut asseoir une culpabilité », a dit le procureur, qualifiant même les arguments des juges d’"invraisemblables".

  • Est-ce que vous croyez que si j’avais quelque chose à me reprocher, je viendrais m’exposer dans un retour à la politique comme aujourd’hui ?

    ça c’est collector...

    45% de 8,5 millions de telespectateurs, ça fait près de 4 millions de télespectateurs crédules.. C’est largement suffisant pour 2017..

    Bref après Karachi, Kadhafi, Takkiedine, Woerth, Guéant, Azibert, le Sarkothon et Bygmalion, il nous la sort grandiose...

    « Dix ans d’enquêtes. Aujourd’hui, je suis lavé. Qui me rendra mon honneur ? », a-t-il déploré.

    Sources
    Extraits Sarko JT sur France 2 le 21 septembre 2014
    http://www.20minutes.fr/article/1449091/ynews1449091 ?

    45% de convaincus
    http://www.leparisien.fr/politique/sondage-nicolas-sarkozy-n-a-pas-convaincu-55-des-francais-22-09-2014-4155

    8.5 millions téléspectateurs
    http://www.lepoint.fr/medias/carton-plein-pour-nicolas-sarkozy-sur-france-2-22-09-2014-1865323_260.php

  • Les fonctionnaires du ministère de l’intérieur touchant des primes en liquide d’après Guéant au 20h de France 2.. De quoi 25 000 euros en liquide dans la vie monastique de Guéant... C’est beau comme un bateau dans la tempête en plein naufrage d’un tableau de #Van-Eertvelt... Hi hi, à ce rythme, il va bientôt nous sortir que c’était Woerth et la comptable de Bettencourt qui étaient chargés d’aller retirer les sous au distributeur :-)
    J’imagine la tête à Sarkozy devant sa télé...
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/05/01/primes-en-liquide-la-version-de-gueant-dementie_3169149_823448.html#xtor=AL-
    Guéant a décidé de squatter le tag #blague_du_jour

    • Hi hi, qu’est-ce que je disais :-)

      http://www.lepoint.fr/politique/la-politique-par-anna-cabana/gueant-se-defend-sarkozy-s-enerve-02-05-2013-1662066_232.php

      Je peux vous dire qu’il y en a un qui a suivi de près la ligne de défense de Guéant dans les médias, c’est Nicolas Sarkozy, parce qu’il s’inquiète des liens de cette affaire avec l’accusation de financement de sa campagne 2007 par Kadhafi. Eh bien, il n’a pas aimé, Sarkozy, pas aimé du tout la façon dont Guéant s’est défendu au sujet des factures payées en liquide retrouvées à son domicile. Guéant a dit avoir touché des primes en cash entre 2002 et 2004, quand il était membre du cabinet du ministre de l’Intérieur d’alors, à savoir Sarkozy. Il a dit que tout le monde en touchait. Sur BFM TV, il a affirmé : « Ce sont des primes que l’on reçoit comme ça, qui ne sont pas déclarées, de toute éternité, voilà, c’est tout. » Le problème, c’est que ces primes ont été supprimées, par un décret de Lionel Jospin, le 31 décembre 2001. Et que Guéant a tranquillement expliqué que ça avait perduré jusqu’en 2006.

      Donc, ça met en cause Sarkozy ?

      C’est précisément ce qui a énervé l’ancien président, qui a pesté devant un proche contre « l’inconscience » de Guéant.

  • Un autre déclinaison (jubilatoire) de caractère illusoire de la transparence pour empêcher nos déviances morales. Et de notre propension à penser que le mensonge est plus grave que ce qu’il a permis de dissimuler...

    http://fsimpere.over-blog.com/article-par-pensee-par-action-par-parole-ou-par-omission-1169189

    Dieu s’essuya le front d’un revers de manche : « Alors selon toi, Belzébuth, le mensonge est préférable à la vérité ? - Non, fit le Diable, je pense surtout que le mensonge est une question morale qui masque les vrais problèmes. - Je ne comprends pas. - C’est pourtant simple : que reproche t-on à Woerth ? D’avoir prétendu qu’il ne connaissait pas Liliane Bettencourt. Que reproche-t-on à Cahuzac ? D’avoir juré qu’il n’avait pas de compte en Suisse alors qu’il en avait un. Et pour balayer devant ta porte, cher Dieu, que reproche-t-on à la Sainte Eglise ? D’avoir caché et couvert les actes pédophiles de dizaines de religieux. Cette unanime indignation devant le mensonge sert, une fois de plus, à dissimuler que la vraie faute réside dans les manigances politico-financières, la fraude fiscale et les abus sexuels sur des enfants.
    Moralité ? soupira l’Eternel. - Il n’y en a pas, conclut Lucifer, et il ne peut pas y en avoir. Tu as fait les hommes mauvais- tu m’as créé en premier lieu ! - mauvais ils resteront. Mais comme ils ont eu malgré tout la sagesse de créer des lois pour sanctionner les dérapages, la seule réponse doit être d’appliquer fermement ces lois, pas de faire la morale.

    • Bien vu !
      Il y en a une autre également très pertinente : le Woerth
      Un Woerth, c’est un peu similaire, mais en version dématérialisée. C’est une unité de mesure de qualité de service. C’est plus abstrait, mais pratique aussi. Pour donner un ordre de grandeur, cela peut englober une assistance gratuite pour les projets immobiliers (achat d’hippodrome), une assistance à la personne (aide au retrait d’argent liquide), une assistance à l’optimisation fiscale (mise à disposition de son épouse fiscaliste), une assistance à l’obtention de décorations officielles (Légion d’Honneur)

    • Copé et Sarkozy sont les seuls à ma connaissance qui ont fait des bras d’honneur et autres sourires narcois au reste du monde, et se sont assis sur la tradition républicaine en ne démissionnant pas après avoir été pris la main dans le pot de confiture. Comme s’ils avaient compris mieux que quiconque, après avoir grandi en Mitterandie et Chiraquie, qu’ils étaient à leur tour intouchables. Ce qui différencie un un Copé d’un Gaymard, c’est sa capacité à s’asseoir sur son honneur pour rester au niveau de ses plus basses ambitions..

    • Sans même particulièrement parler d’Amara, aux dernières nouvelles, les logements de la Ville de Paris sont toujours pleins d’amis du pouvoir, qui, pour la plupart (à l’exception notable de Chevènement) n’ont pas connue la Mitterrandie et persistent à adresser chaque jour un bras d’honneur à chacun galérant pour se loger à Paris

  • Il faut donc croire que François Hollande pensait sérieusement qu’un chirurgien qui s’était reconverti dans la chirurgie esthétique ne faisait pas de black. Et qu’il n’était pas rémunéré pour ses activités d’expert pour le secteur pharmaceutique.

    Il faut donc croire que François Hollande ignorait que Bercy avait été destinataire sous Woerth de la liste des évadés fiscaux français livrée Falciani et n’avait pas demandé à la consulter.

    Il faut donc croire que personne dans l’entourage de François Hollande n’avait les moyens d’expertiser les pièces publiées par Mediapart depuis des mois.

    Il faut donc croire que François Hollande croyait réellement que DSK avait perdu la cassette Méry.

    Il faut donc croire qu’aucun élément sur Cahuzac n’existait dans les fichiers policiers alors que sa stature de ministrable était connue de Sarkozy depuis très longtemps.

  • #Roms

    Dans la série « relai » via "la voix des Roms" et "Cécile Kovacshazy" sur Facebook.

    Nous sommes deux ans après, presque jour pour jour, de l’annonce d’une réunion interministérielle par N. Sarkozy, censée mettre en œuvre un plan de guerre contre la délinquance et les comportements de « certains parmi les gens du voyage et les Roms ». C’était le 21 juillet 2010, suite au meurtre de Luigi Duquenet, un jeune Gitan, par un gendarme. C’était aussi le moment où une certaine affaire Woerth – Bettencourt faisait des vagues. Le sujet des Rroms a beaucoup servi de fumigène dans cette ambiance hautement sensible pour le gouvernement d’alors.

    Deux ans après, le gouvernement a changé et l’actuel président a promis le changement. Pour maintenant. Tout est une question de définition des mots « changement » et « maintenant ». Car « maintenant », c’est toujours, et toujours, ça peut durer plus ou moins. Les récentes déclarations de M. Valls c’est presque maintenant, mais on a du mal à y voir quelque changement en ce qui concerne le traitement des Rroms. En effet, le ministre se dit obligé de poursuivre les expulsions des Rroms, au point même d’imiter non seulement les méthodes, mais aussi le vocabulaire de M. Hortefeux. M. Valls ne parle pas d’expulsions, mais de « démantèlements », un mot qui évoque plutôt des réseaux et qui n’avait pas été choisi au hasard par Hortefeux. D’ailleurs, faut-il le rappeler, à cette période là, M. Hortefeux avait repris la fameuse formule de Charles Maurras « la France n’est pas un terrain vague », pour justifier les « démantèlements des camps ». Heureusement, M. Valls ne va pas aussi loin.

    Pourtant, le candidat Hollande avait promis qu’il n’y aurait pas d’expulsion sans solutions de relogement. Exit déjà cet engagement, par le fait du ministre de l’intérieur ?

    Le candidat Hollande avait aussi promis que le nouveau gouvernement ouvrirait l’accès au travail aux ressortissants roumains et bulgares. Valls annonce déjà une couleur totalement différente, en déclarant « Je ne suis pas sûr qu’on règlera uniquement le problème par la question de l’accès au travail ». Est-on donc partis pour le maintien des mesures transitoires qui excluent de fait les Roumains et les Bulgares du droit au travail ?

    Alors oui, nous autres, Rroms, sommes inquiets… pour le gouvernement. Car, au fond, ni le communiqué de l’Elysée du 21 juillet 2010, ni l’état major de la guerre contre les tsiganes réuni une semaine plus tard à l’Elysée, ni le discours de Grenoble n’ont apporté de grands changements dans la vie des Rroms. Les expulsions se sont tout simplement poursuivies, baptisées désormais « démantèlements » par quelqu’un qui citait Maurras. Elles sont peut être devenues un peu plus intenses et violentes qu’auparavant, c’est tout. Le problème c’est que, à chaque fois qu’on parle de nous, qu’on nous montre de doigt, c’est surtout pour cacher d’autres problèmes qui ne nous concernent pas, du genre… Woerth, Bettencourt, Karachi…. Lesquels, cette fois-ci ???? Peut-être rien de très grave, juste une divergence passagère. Rappelez-vous : Claude Guéant, prédécesseur de M. Valls a déclaré suite à la nomination de ce dernier place Beauvau que, si c’était à lui de choisir, il aurait choisi … Manuel Valls !

    Courage, gouvernement Ayrault ! Vous pouvez vous en sortir ! Nous, on s’en sort depuis 700 ans envers et contre tout. C’est juste une question de valeurs à respecter, et ce n’est pas très compliqué.


    Association "La voix des Rroms"

  • ruminances » Archives du Blog » Sarko, petite sœur des riches
    http://ruminances.unblog.fr/2010/07/24/sarko-petite-soeur-des-riches

    Avec l’affaire Woerth, jamais la collusion entre puissances de l’argent et pouvoir politique n’est apparu(comme dirait Benoist) aussi évidente. Et jamais la justice n’a semblé à ce point à leur botte. La simili-enquête que mène le procureur Courroye, permet de mieux saisir la volonté présidentielle d’en finir avec les juges d’instruction. Sans ces petits fouille-merde, on peut classer les affaires qui fâchent (en haut lieu), évacuer les sujets sensibles et relaxer les copains et les coquins.

    #justice #droit #corruption #argent #cynisme #for:rezo.net #for:twitter

  • Édito : la bonne presse traditionnelle et la perfide presse du Net - PC INpact
    http://www.pcinpact.com/actu/news/58325-edito-presse-traditionnelle-internet-poubell.htm

    Depuis quelques semaines, un « vieux » débat a ressurgi. Celui de cette mauvaise presse Internet, en opposition avec cette vieille bonne presse traditionnelle. La source est toujours la même : nos chers dirigeants politiques. Après la fameuse affaire Hortefeux, qui avait déclenché une vague de déclarations anti-Net, voilà que l’affaire Woerth, déclenchée par le site Mediapart, a suscité des réactions quasi similaires.

    #information #internet #liberté #médias #politique #propagande #for:rezo.net #for:arnaud.bihellesnouvellesnews.fr #for:igermainlesnouvellesnews.fr #for:twitter