• De la modération et du ciblage chez Facebook
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/de-la-moderation-et-du-ciblage-chez-facebook

    Le journal allemand Süddeutsche Zeitung a eu accès à des documents internes de Facebook sur la gestion de sa modération, rapportent le Monde et Radio Canada. On y apprend notamment que l’entreprise définit des « catégories protégées » (liées à l’orientation sexuelle, au sexe, aux origines ethniques…). Et que l’association de deux (...)

    #A_lire_ailleurs #Services #big_data #confiance #Identité_numérique #nossystemes

  • Le pantalon de Mark Zuckerberg | affordance.info
    http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2017/01/zuckerberg-president-united-states.html

    (…) Je n’ai pas de boule de cristal. Et je suis même incapable de vous dire, pour autant qu’elle se confirme, si cette entrée en politique est une bonne nouvelle. Ce qui me semble certain en revanche, c’est que le champ social et politique va être profondément bouleversé par le numérique et qu’il n’est donc pas illégitime que ceux qui sont à l’origine de ces bouleversements se piquent de faire de la politique. Comme il me semble certain qu’il nous faudra faire preuve d’une vigilance de chaque instant. Car un projet philantropique ne peut pas tenir lieu de politique publique. Car l’idéologie libertarienne revendiquée par ces entrepreneurs qui ont déjà changé le monde est une idéologie "sans état". Or le modèle économique des #GAFAM va obliger à repenser l’articulation du monde entre une forme clivante et extrême de capitalisme et une forme renouvelée de Marxisme à l’heure du #Digital_Labor, des intelligences artificielles, de la singularité, du transhumanisme, de l’automatisation et des biotechs : 

    « la relation entre les propriétaires de cette machine et les ouvriers qui l’ont construite repose toujours sous une forme d’exploitation sévère. » Les travailleurs que nous sommes ne construisent pas seulement le produit, mais également un automate qui construit des produits. « La tragédie de l’automatisation et de l’IA, la crainte de la « singularité », n’est en réalité que la réalisation d’une caractéristique fondamentale du capitalisme : ceux qui ne contrôlent pas les moyens de production seront toujours exclus des avantages de leur travail. 
    => @iactu http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/du-but-de-lautomatisation

    (…) Quelle république algorithmique voulons-nous ?

    Pour bâtir une vraie république algorithmique, il nous faut, sans attendre, organiser et préparer sinon une riposte, au moins des réponses à cet ensemble de mutations de la société et de ce qui nous permet de faire société. Ces réponses sont déjà en partie connues. La réponse au capitalisme linguistique passe par une reconnaissance positive en droit du domaine public et une sanctuarisation des communs de la connaissance (ce point figure désormais dans certains programmes politiques dont celui de Benoit Hamon). La réponse aux problématiques de surveillance et de Privacy passe par le développement et le soutien politique affirmé au logiciel libre et aux alternatives fédératrices comme le "dégooglisons internet" de l’association Framasoft. La réponse à l’emprise algorithmique passe par le déploiement d’un index indépendant du web et la convocation d’états généraux. La réponse à l’automatisation, au Digital Labor et à l’éclatement de l’ensemble des repères qui fondaient jusqu’ici le marché de "l’emploi" passe par une réflexion sur le revenu universel. La réponse aux biotechs passe par un moratoire, un moment Asilomar, couplé à un soutien clair et fort à la recherche publique sur ces questions. Et ainsi de suite. Car si la #démocratie est un bien non-rival, ces plateformes offrent un espace "rival" à celui de l’exercice démocratique.

    Contre les futurs #Facebook Digital Labor Party ou le Google Democracy Engine, en réponse à la future candidature probable de Mark Zuckerberg ou d’un autre, il nous faut, sinon un "parti", à tout le moins une vision qui mette les #communs (de l’information, de la connaissance), l’ouverture (de données, du code, des logiciels), et le financement des politiques publiques au centre d’un projet d’émancipation citoyenne.

  • Au guichet de la Sécurité sociale, les plus précaires sont les moins bien reçus, entretien avec Pascal martin | AlterEco+ Alterecoplus
    http://www.alterecoplus.fr/guichet-de-securite-sociale-plus-precaires-bien-re/00012719

    Dans Les métamorphoses de l’assurance maladie, conversion managériale et nouveau gouvernement des pauvres, le sociologue Pascal Martin propose une plongée dans le quotidien des agents d’accueil de la Sécurité sociale et s’intéresse aux effets des dispositifs d’accueil sur les plus vulnérables (les personnes éligibles aux dispositifs d’assistance que sont la couverture maladie universelle et l’aide médicale d’Etat). Ce travail à partir d’une enquête ethnographique réalisée entre 2004 et 2008 dans des centres de Sécurité sociale en Ile-de-France prend aussi appui sur la connaissance qu’a l’auteur du fonctionnement de l’institution dont il a été salarié, exerçant notamment des fonctions de formateur des agents chargés de l’accueil.

    (...) Pour les agents à l’accueil, des consultants externes ont été sollicités au moment de la mise en place du logiciel Sirius. Ceux-ci ont eu pour mission d’apprendre aux agents à faire le tri entre « bons » et « mauvais » pauvres, à partir de livrets de formation contenant des exemples caricaturaux. Le « mauvais » pauvre, celui qui pourrait subvenir à ses besoins mais préfère vivre de l’assistance, est soit un jeune de banlieue, avec un casque sur les oreilles, et le dernier téléphone portable à la main, qui a garé sa BMW dans une rue adjacente, soit un Rom qui roule en Mercedes et vient « toucher la #CMU à l’accueil » (alors que la CMU est une couverture sociale, personne ne reçoit de l’argent parce qu’il est bénéficiaire de la CMU).

    #CPAM #AME #Précarité #guerre_aux_pauvres

  • Pourquoi les commentateurs commentent-ils sur le Web ?
    http://lemonde.fr/big-browser/article/2016/11/30/troller-debattre-ou-se-repeter-pourquoi-commenter-un-article-en-ligne_504099

    A travers un questionnaire rempli par 8 500 personnes, FiveThirtyEight dresse le portrait de ses commentateurs et de leurs motivations, un travail qui ne saurait être représentatif de l’ensemble d’Internet, mais dans lequel on trouve des pistes familières :

    19 % d’entre eux interviennent pour « corriger une erreur ».
    18 % pour « ajouter quelque chose à la conversation ».
    10 % pour « donner leur perspective personnelle ».
    Certains articles déclenchent plus de commentaires que d’autres, et il semble presque impossible, en tout cas empiriquement, de savoir à l’avance si un article va inspirer les commentateurs. FiveThirtyEight a donc demandé aux lecteurs quelles étaient les circonstances dans lesquelles ils avaient le plus de chance de commenter.

    => https://fivethirtyeight.com/features/we-asked-8500-internet-commenters-why-they-do-what-they-do
    [Sont-ce les mêmes qui répondent aux questionnaires sur Internet ?]

    Dans 55 % des cas, c’est quand ils « savent quelque chose sur le sujet qui n’était pas dans l’article », et 41 % lorsqu’ils « s’identifient au sujet abordé ». Sans surprise, les lecteurs ont donc tendance à s’engager dans la « conversation » quand le sujet les concerne ou qu’ils ont l’impression d’avoir quelque chose de nouveau à apporter.

    #commentaires #forum #conversation #CM

  • One by One, ISIS Social Media Experts Are Killed as Result of F.B.I. Program - The New York Times
    http://www.nytimes.com/2016/11/24/world/middleeast/isis-recruiters-social-media.html

    Mr. Hussain, a 21-year-old from Birmingham, England, was a leader of a band of English-speaking computer specialists who had given a far-reaching megaphone to Islamic State propaganda and exhorted online followers to carry out attacks in the West. One by one, American and allied forces have killed the most important of roughly a dozen members of the cell, which the F.B.I. calls “the Legion,” as part of a secretive campaign

    pour faire plaisir @nidal

    #drones #isis#cyberguerre#community_management

  • Les dents, les yeux, les oreilles
    La république sociale (2/4).
    De la Carte santé 54 à la CMU
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/la-republique-sociale-24-les-dents-les-yeux-les-oreilles-de-la


    Un #documentaire de Séverine Liatard et Véronique Samouiloff. A la fin des années 1970, de jeunes médecins, militants du mouvement ATD Quart Monde installent leur cabinet dans une cité HLM de la banlieue de Nancy, Jartom à Tomblaine.

    Très beau documentaire #santé #accès_aux_soins #CMU #pauvreté

  • En stigmatisant les « bénéficiaires » de la #CMUc, la sécu nuit à leur #santé - Le SMG, Syndicat de la Médecine Générale
    http://www.smg-pratiques.info/En-stigmatisant-les-beneficiaires.html

    L’article polémique (1) L114-19 du Code de la sécurité sociale en vigueur depuis le 23/12/2015 (2) est maintenant froidement appliqué (3) : la Sécurité sociale se mobilise pour fouiller, chaque année, les comptes bancaires de 10 % des patients ayant la CMUc (4), notamment à la recherche des solidarités intrafamiliales. La #solidarité ponctuelle des proches étant considérée comme un revenu chez ces patients ayant moins de 720 euros par mois pour vivre (sous le seuil de #pauvreté).

    Au-delà de l’habituelle volonté de dégouter les pauvres de revendiquer leurs droits (le non-recours est une source d’économie bien plus substantielle que les soi-disant fraudes), le deuxième effet "Kiss Cool" est tout de même de justifier la violation permanente du droit à la vie privée en général et du secret bancaire — en particulier des pauvres, précaires, fragiles, etc. — dans un premier temps.
    Mais il y a fort à parier que d’extensions en décrets, à moment donné, tout le monde sera concerné, comme c’est à présent le cas du fichier des empreintes génétiques (au départ réservé aux "pédonazis") ou du plus récent fichier des honnêtes gens qui concerne absolument tout le monde !

  • #Modération : #YouTube encourage les internautes à lui prêter main forte
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/09/21/moderation-youtube-encourage-les-internautes-a-lui-preter-main-forte_5001463

    Parmi les actions valorisées par YouTube, on trouve par exemple la rédaction de sous-titres ou « le partage de connaissances », mais aussi et surtout, le signalement de contenus violant les règles de la plate-forme. Comme Facebook ou Twitter, YouTube modère les contenus après leur publication, qu’il s’agisse de vidéos ou de commentaires. A condition que ceux-ci soient signalés par des internautes. N’importe quel utilisateur peut le faire, mais cette action fera spécifiquement partie des missions des « héros », qui leur permettra de gagner des points. YouTube ne précise pas si les signalements de ses « héros » seront traités différemment des autres par ses équipes de modération.

    #CM #digital_labor #gamification via @antoniocasilli (toujours pas chaud pour seenthis ?!)

  • Des nouvelles de l’#algorithme du #news_feed de #facebook : comme d’habitude, on sait que ça change mais on ne sait pas vraiment ce qui change.

    #Facebook is making its News Feed a little bit more about your friends and a little less about publishers »
    http://www.niemanlab.org/2016/06/facebook-is-making-its-news-feed-a-little-bit-more-about-your-friends-and

    The impact will apparently be “noticeable” and “significant” but “small” and not “humongous.”

    (y) #CM via @booz

    • Let’s Overthink Facebook’s News Feed Philosophy - The Atlantic
      http://www.theatlantic.com/technology/archive/2016/07/deciphering-facebooks-news-values/489812

      Underlying this question is the conviction that the News Feed shouldn’t just entertain users, but that it should entertain them against replacement. That is, it should provide significantly more meaning and entertainment than an average piece of entertainment. (In the U.S., that means it should be more fun than, say, watching an episode of NCIS.) I’ve heard this notion in conversations with other Facebook corporate leaders; it’s sabermetrics as editorial vision, deployed at scale worldwide, and it shapes how they think about one of their most important products. It’s also, I think, a convenient out for them, a way of handling the editorial burden of having the most popular app in the world.

      #attention

    • Facebook fait la chasse aux titres « attrape-clics »
      http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2016/08/05/vous-n-allez-pas-croire-ce-que-facebook-a-encore-fait-a-son-algorithme_49789

      Le premier réseau social du monde change de nouveau d’algorithme pour rendre moins visibles les articles jugés trop accrocheurs

      Quand elle a regardé sous les coussins de son canapé et qu’elle a vu ça... J’étais CHOQUÉE ! » « Il a mis de l’ail dans ses chaussures avant d’aller se coucher et ce qui s’est passé ensuite est dur à croire. » « Le chien a aboyé sur le livreur et sa réaction est vraiment impayable. »

      Ces trois titres - fictifs - sont des exemples de ce que Facebook ne souhaite plus voir sur sa plate-forme : le réseau social les a cités, jeudi 4 août, pour expliquer son nouveau changement d’algorithme, destiné à réduire la présence de contenus « attrape-clics » (clickbait en anglais) dans les fils d’actualité des utilisateurs.

      « Ces titres omettent intentionnellement des informations cruciales, ils trompent les gens, les forçant à cliquer pour avoir la réponse », expliquent les équipes de Facebook dans un billet. Les usagers du réseau social auraient ­réclamé « des contenus avec des ­titres qui les aident à décider ­comment utiliser leur temps en ligne, sans en perdre en cliquant sur des contenus inutiles ».

      Cette décision en réjouira certains, car tout utilisateur de Facebook a eu l’occasion de s’énerver de ces contenus « viraux » aux titres accrocheurs, qui ne donnent pas l’information principale et sont souvent décevants. « Vous allez applaudir en découvrant ce que ces pompiers essayent de sauver sans relâche », promet par exemple une accroche Facebook de ­ViralNova. Il s’agit en fait d’un cheval, comprend-on quand on clique sur l’article de ce site américain spécialiste du genre, comme l’autre américain Upworthy, ou d’autres encore.

      L’impact réel de l’annonce de ­Facebook reste à déterminer. Les titres de clickbait ne recourent pas seulement à la technique du ­curiosity gap, qui consiste à faire un teasing abusif. Certains sites qui veulent « attraper les clics », comme les français Minutebuzz ou Gentside, utilisent plutôt des mots accrocheurs, des listes (« 5 choses qui... »). De plus, en réaction à la décision de Facebook, les sites de clickbait visés vont probablement changer leur façon de titrer pour contourner l’algorithme. Ce qui pourrait amoindrir l’effet recherché par le réseau social.

      Plus largement, le nouveau changement d’algorithme de Facebook est une démonstration supplémentaire de son influence sur les contenus produits par les sites. Le premier des réseaux sociaux a déjà plusieurs fois modifié son classement des posts visibles par son 1,7 milliard d’utilisateurs. En 2014, il s’était déjà attaqué aux contenus« attrape-clics » en déclassant les articles sur lesquels les internautes restaient très peu de temps après avoir cliqué.
      En juin, il a dit vouloir privi­légier les publications des par­ticuliers, amis et connaissances, par rapport aux contenus de ­personnalités ou de professionnels comme ceux des sites d’information.

      Le changement annoncé jeudi va un cran plus loin : il ne se fonde pas uniquement sur la nature de l’émetteur du contenu ou sur la façon dont ce dernier est lu, mais il s’intéresse à la syntaxe elle-même. Facebook raconte qu’une de ses équipes a examiné des « dizaines de milliers de titres »et mis de côté ceux qui semblaient omettre une information importante ou tromper le lecteur. Puis le réseau a déterminé quels sites publiaient ces contenus pour les pénaliser dans son algorithme, les rendant moins visibles.

      On pourrait imaginer des cas où une telle action de Facebook pourrait poser un problème aux médias ou à la société : par exemple si la plate-forme disqualifiait les titres avec des questions, les titres de reportage ou d’articles de magazines jugés trop elliptiques, les contenus trop anxiogènes.

      « Il nous apparaît désormais ­clairement que ce que nous faisons génère beaucoup d’anxiété. Je passe beaucoup de temps à tenter de calmer cette inquiétude », a ­reconnu Adam Mosseri, vice-président de Facebook chargé du fil d’actualité (news feed), en référence aux contacts de plus en plus nourris entre les dirigeants de la plate-forme et ceux des médias.
      Pour les sites d’information, le débat sur les bienfaits et les ­inconvénients de Facebook ­devient de plus en plus important. Les médias ont eu, en 2015, à peser s’ils souhaitaient publier des contenus directement sur la plate-forme au format Instant Articles, afin de rendre leur consultation beaucoup plus rapide sur mobile.

      D’un côté, le réseau social apporte aux journaux et télévisions de nouveaux lecteurs, souvent plus jeunes. De l’autre, il augmente leur dépendance à un canal de distribution, qui s’impose comme un moyen privilégié d’accéder à l’information et capte déjà une grande part des revenus publicitaires numériques. De plus, Facebook peut à tout moment modifier son algorithme, comme si, pour les journaux papier, les kiosques changeaient leurs règles de présentation plusieurs fois par an.

      Plutôt que de détourner les ­médias des réseaux sociaux, la nouvelle décision de Facebook va peut-être les inciter à en coloniser de nouveaux. Le site de divertissement Buzzfeed a ainsi théorisé le fait qu’en étant présent sur Instagram, Snapchat, Pinterest et Twitter, il réduisait sa dépendance à la plate-forme de Mark Zuckerberg. Une alternative pour les éditeurs en ligne consiste aussi à davantage recourir au modèle payant pour stabiliser leur lectorat.

      Les spots de publicité testés dans les vidéos « live »
      On peut désormais avoir une interruption publicitaire de quinze secondes pendant qu’on regarde une vidéo en direct sur ­Facebook. L’utilisation de l’outil « Facebook live » - qui permet de diffuser un flux d’images - donne la possibilité d’y d’insérer un spot publicitaire. Il s’agit de « mid-roll » : la publicité se ­déclenche au minimum cinq minutes après le lancement de la ­vidéo, précise le site spécialisé Ad Age dans un article du 1er août. Jusqu’ici, la vidéo en direct sur Facebook a été utilisée par des personnalités ou des médias payés par le réseau social car il n’existait pas de modèle économique stable pour les rémunérer. Les « mid-rolls » sont un test pour ce medium en forte expansion.

  • Détecter le #Cms et les technologies utilisés par un site
    http://www.dsfc.net/internet/cms-internet/detecter-cms-technologies-utilises-par-un-site

    Afin de détecter les technologies utilisées par un site Web, je vous recommande l’extension Firefox Wappalyzer ainsi que le service en ligne fourni par Builtwith.

    #Formateur_Sécurité_informatique #Sécurité_informatique

  • Shipping group #CMA_CGM targets $1 billion savings in tough market | Reuters
    http://uk.reuters.com/article/uk-cmacgm-results-idUKKCN0YB216

    France’s CMA CGM, the world’s third-largest container shipping firm, reported a first-quarter net loss on Friday and targeted $1 billion (0.68 billion pounds) in cost cuts to keep operating margins positive during the current market downturn.

    Weak freight rates in the past year have left many lines operating at a loss.

    The Marseille-based company is in the process of acquiring Singapore’s Neptune Orient Lines (NOL) for $2.4 billion in its biggest-ever deal, and last month announced a global vessel-sharing alliance with three Asian lines.

  • Dernières nouvelles (du #spectacle) de la Ve République (des #socialistes)

    Contexte : 10 mai 2016, jour anniversaire de l’arrivée de la gauche aux commandes de la Ve République, le Sénat vote une nouvelle prolongation de l’#état_d'urgence (officiellement pour couvrir les manifestations sportives de l’été) et le gouvernement impose le projet de « #loi_travail » par la force du 49-3 (cette disposition constitutionnelle que François Hollande qualifiait autrefois de « brutalité » et de « déni de démocratie »).

    http://seenthis.net/messages/487853
    http://seenthis.net/messages/487771

    Et donc le #SIG dialogue sur Twitter avec un personnage fictif du #tv_show House of Cards. #CM #wtf

    • Isabelle Attard dénonce les menaces du PS sur les députés https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-1500/loi-travail-isabelle-attard-da-nonce-les-menaces-du-ps-sur-les-da-puta-s.ht

      Le gouvernement a menacé tous les députés PS qui voteraient la motion de censure d’être exclus du parti. La première des menaces proférées contre les socialistes tentés par le vote de la motion, c’était sur les investitures : « On te mettra quelqu’un face à toi, tu ne pourras pas à nouveau gagner. » Il faut faire savoir qu’il y a ce genre de menaces, « on brisera ta carrière politique ». D’où l’intérêt de ne pas avoir de carrière politique : il n’y a plus de prise sur les députés à partir du moment où on est sur un non-cumul des mandats dans le temps. Si on fait un seul mandat, voire deux, on se fout de la menace de la prochaine élection. Dans ce cas-là, aucun appareil politique ne pourra faire pression en disant « attention tu ne pourras pas être réinvesti ».

      Ce que voulait vraiment dire Churchill
      https://www.slate.fr/story/117949/churchill-democratie-valls

      La citation est très connue, son contexte méconnu. Quand Winston Churchill prononce cette phrase, il n’est pas, comme on pourrait le croire, le dirigeant tout-puissant d’une démocratie britannique qui a gagné la Seconde Guerre mondiale face aux dictatures, mais un leader déchu : il la lance en effet le 11 novembre 1947 à la Chambre des communes alors qu’il n’est plus « que » leader de l’opposition, après avoir été, à la surprise générale, largement battu lors des législatives de juillet 1945 par le travailliste Clement Attlee. Il reproche alors à un gouvernement qui s’enfonce dans l’impopularité de chercher à diminuer les droits du Parlement en amenuisant le pouvoir de veto de la Chambre des Lords, la deuxième Chambre du Parlement :

      « Comment l’honorable gentleman conçoit-il la démocratie ? Laissez-moi la lui expliquer, M. le président, ou au moins certain de ses éléments les plus basiques. La démocratie n’est pas un lieu où ou obtient un mandat déterminé sur des promesses, puis où on en fait ce qu’on veut. Nous estimons qu’il devrait y avoir une relation constante entre les dirigeants et le peuple. "Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple" : voilà qui reste la définition souveraine de la démocratie. [...] Démocratie, dois-je expliquer au ministre, ne signifie pas "Nous avons notre majorité, peu importe comment, et nous avons notre bail pour cinq ans, qu’allons-nous donc en faire ?". Cela n’est pas la démocratie, c’est seulement du petit baratin partisan, qui ne va pas jusqu’à la masse des habitants de ce pays.
       
      [...]
       
      Ce n’est pas le Parlement qui doit régner ; c’est le peuple qui doit régner à travers le Parlement.
       
      [...]
       
      Beaucoup de formes de gouvernement ont été testées, et seront testées dans ce monde de péché et de malheur. Personne ne prétend que la démocratie est parfaite ou omnisciente. En effet, on a pu dire qu’elle était la pire forme de gouvernement à l’exception de toutes celles qui ont été essayées au fil du temps ; mais il existe le sentiment, largement partagé dans notre pays, que le peuple doit être souverain, souverain de façon continue, et que l’opinion publique, exprimée par tous les moyens constitutionnels, devrait façonner, guider et contrôler les actions de ministres qui en sont les serviteurs et non les maîtres.
       
      [...]
       
      Un groupe d’hommes qui a le contrôle de la machine et une majorité parlementaire a sans aucun doute le pouvoir de proposer ce qu’il veut sans le moindre égard pour le fait que le peuple l’apprécie ou non, ou la moindre référence à sa présence dans son programme de campagne.
       
      [...]
       
      Le parti adverse doit-il vraiment être autorisé à faire adopter des lois affectant le caractère même de ce pays dans les dernières années de ce Parlement sans aucun appel au droit de vote du peuple, qui l’a placé là où il est ? Non, Monsieur, la démocratie dit : "Non, mille fois non. Vous n’avez pas le droit de faire passer, dans la dernière phase d’une législature, des lois qui ne sont pas acceptées ni désirées par la majorité populaire. [...] »

    • “Buzzophagite aiguë”, Gérald Bronner, Le Postillon, 08/09/2016 (via @opironet)

      Cette réponse créait donc une sorte de réalité alternative assez troublante. Imaginons un instant que Georges Pompidou ait répondu à une interpellation d’un des personnages de fiction de son temps : Pif le chien. Pif n’aurait probablement pas osé, et Pompidou n’y aurait tout simplement pas songé. Rien de très grave dans tout cela, pourrait-on dire, excepté que ces anecdotes sont des symptômes d’un effacement progressif des frontières entre le réel et la fiction, dont on voit mille effets. Ceux-ci se manifestent, par exemple, dans le jeu Pokémon Go, où le virtuel et le réel s’interpénètrent, avec les accidents que l’on sait, dans cet imaginaire conspirationniste qui mélange souvent d’audacieux scénarios de série B avec la complexité géopolitique du monde réel, aussi bien que dans la passion – qui paraît irréversible – de la parole politique pour la narration, que beaucoup appellent désormais le storytelling. Notre cerveau aime qu’on lui raconte des histoires, et cet effacement des frontières entre le réel et le virtuel ne fait sans doute que commencer. Espérons qu’il ne prenne pas de telles proportions que nous en venions à penser avec nostalgie à un temps, peut-être en partie fantasmé lui aussi, où les faits plutôt que les histoires étaient les enjeux des décisions publiques.

  • Le non-recours aux « aides » est une conséquence directe de la guerre aux pauvres (relevé sur le net)

    Le #non-recours ne vient pas d’un manque d’information ou d’une difficulté d’accès aux « aides sociales », pour preuve l’administration tente de forcer le recours, sous le concept d’automatisation, comme si ça rendait les aides plus faciles.
    – Ce que ça simplifie c’est surtout la #surveillance. Les affiliés cmu par exemple ont droit à un contrôle supplémentaire de leur compte, s’ajoutant aux contrôles précédents.
    Et au premier problème : communication aux autres services et fin de l’aide.
    D’autre part la cmu condamne d’emblée aux soins publics bas de gamme où vous êtes traité comme un sous-humain, consultations expéditives et vous êtes censés dire merci.
    A la clé, une soi-disant réduction EDF de 20 euros par AN, et surtout un fichage en tant que pauvre chez edf qui jusque là l’ignorait. Ce fichage accélèrera automatiquement les procédures de rappel et de coupure. Et par ailleurs prive de la possibilité de payer au réel de la consommation, en instituant un prélèvement direct.

    – Concernant les #transports, ça se démantèle de partout.
    Le système est tellement indécent que dans certaines zones il existe un droit au bus gratuit, sauf qu’il n’y a pas de bus dans les zones en question.
    Existe aussi à 15 euros par an (pas donné non plus) une carte de réduction sncf sous réserve des places disponibles
    Sauf qu’il n’y a JAMAIS de places disponibles au tarif de la carte. Mais entre-temps la sncf a encaissé les 15 euros.
    Sans oublier le démantèlement progressif du réseau secondaire au profit de LGV pour riches payées par les pauvres dont on rabotera les ressources pour compenser les déficits budgétaires causés par l’exil fiscal des riches.

    – Pour le #logement existe le fonds de solidarité logement, censé pouvoir payer le #chauffage à la condition de fournir un diagnostic énergie du logement, pour la modique somme de 250 euros.
    En théorie le diagnostic énergie c’est le proprio qui doit le faire mais comme les pauvre comptent pas c’est pas fait, et un locataire qui n’arrive pas à payer sa facture de chauffage n’aura aucun moyen le forcer.
    Le fsl peut aussi couvrir les loyers de retard. Seulement si le proprio accepte de faire un papier pour certifier. Là aussi vu le rapport de force, aucun moyen de pression pour le locataire.
    Aucun moyen d’aller dire à son proprio qu’on sollicite des aides en plus et qu’il faut son aide.
    Bref le genre d’aide déconnectée du réel qui aggrave les choses à long terme mais se permet d’en faire abstraction car les personnes concernées n’ont aucun moyen de s’en plaindre.
    Pour prendre un cas concret : après un prélèvement mensuel bien lourd vous recevez un rappel EDF de 600 euros (exemple réel), car le seul logement auquel vous avez accès est un pur taudis, et que cette consommation vient des installations défectueuses (radiateurs grille-pain, cumulus en ruine, isolation merdique etc) qui ne vous permet pas de chauffer à + de 17 degrés
    (Parmi les plus pauvres vivant dans ce genre de conditions on compte un paquet de mères isolées avec enfants en bas-âge. C’est un Idomeni rampant et chronique, qui touche plusieurs millions de gens dans l’indifférence totale)
    Vous appelez #EDF et demandez d’arrêter le prélèvement pour éviter le découvert et le blocage total du compte. EDF répondent qu’ils ne peuvent pas et vous disent de faire opposition. Ce qui occasionne 1) des frais et 2) une poursuite de la part d’EDF.
    Suite à quoi vous appellez la banque, contraint. Vous savez que vous êtes en train de vous préparer PIRE pour dans pas longtemps mais pas le choix. EDF vous poursuit direct.
    Vous voilà menacée de coupure partielle ou totale.
    Phase 3 vous cherchez de l’aide. Vous allez à la mairie des fois que. On vous explique que la taille du bled ne permet pas d’aider des gens et on vous envoie chier. Vous venez de gagner le droit que tout le village sache que vous êtes pauvre dans la merde qui paie pas son élec BRAVO et qui en plus a l’outrecuidance d’accuser sa proprio parce que le logement est moisi mais putain ces pauvres ça ose tout hin.
    Vous demandez quand même de quel service social vous dépendez. Cette question fait chier le maire, mais il cherche et trouve. Vous appelez. Vous expliquez que oui ça urge pour de vrai. Elle vous annonce 4 semaines de délai à bled paumé en chef, 30 bornes.
    Dans 4 semaines les poursuites pour non paiement d’une somme pareille seront un peu PIRES vous le savez, mais vous êtes coincé. Vous vous dites on y va au forcing. Vous tentez une incruste dans la file des autres nécessiteux sans rendez-vous un jour où l’assistante sociale est pas trop loin. Elle prend ça super mal mais vu que vous êtes en larmes elle dit qu’elle comprend et va vous aider. Vous voilà avec une super aide.....SUSPENSE..... UNE CARTE D ACCES A L EPICERIE SOCIALE ET SOLIDAIRE ! Dites merci ! Vous êtes dans l’urgence ou non ? BAH ALORS !
    Voilà. A la base c’était d’un diagnostic énergie que vous aviez besoin mais finalement vous laissez tomber.

    L’aide alimentaire est composée de denrées que la majorité des gens ne jugerait pas bouffable mais fonctionne sur l’impensé que c’est bien assez pour les pauvres, comme si leur corps était en brique et leurs sens étaient ceux d’humains de deuxième catégorie.
    Pas besoin d’en dire plus pour comprendre pourquoi là aussi il y a non recours.

    – L’#aide_juridictionnelle, alliance du foutage de gueule et du racket.
    Il existe des cas de personnes ayant perdu la garde de leurs enfants comme ça. L’avocat s’estimant trop peu payé n’est pas venu à l’audience pour la garde.
    Forcés d’en prendre un classique qui ne prenait pas l’aide juridictionnelle, celui-ci peut soutirer 3500 euros d’accompte puis suite aux difficultés à payer le reste cesser la défense et ne pas rendre l’accompte.
    A l’extrême rigueur l’aide juridictionnelle peut payer une partie de la somme, jamais la totalité. Mais ce genre d’abus, curieusement (ou pas) on en entend peu causer.

    Retards, invisibilisation de l’urgence, brimades et insuffisance totale des « aides » : pour solliciter les aides sociales la plupart du temps il faut passer par un travailleur social (c’est eux qu’ont les formulaires)
    mais lesdits travailleurs sociaux sont peu nombreux et ici si vous êtes dans l’urgence il faut compter 4 semaines pour un rdv dans une ville souvent éloignée.
    Véridique. Or dans l’urgence, 4 semaines c’est plus de temps qu’il n’en faut pour décéder.
    Si la situation n’est pas considérée urgente, si vous n’êtes pas connu des services, il faudra attendre minimum 2 mois. Souvent 3.
    A ce tarif là attention l’accès se limite à l’assistante sociale de porte, dont la fonction s’apparente à celle des videurs de boîtes de nuits. Son rôle est de brutalement vous envoyer chier et d’observer votre réaction, le présupposé étant que si vous partez c’est que vous pouviez faire autrement, donc que vous étiez un fraudeur.
    ça (comme le reste) en dit long sur l’humanité avec laquelle on considère les pauvres, qui ne sont plus vus comme des gens mais comme une sorte de bétail à dresser et sur lequel on peut taper sans états d’âme. Âme dont on considère au fond qu’ils en sont dépourvus, ou que leur humanité serait incomplète, comme on le disait des amérindiens du temps de Fray Bartolomé de las Casas.
    Passé l’humiliation par l’assistante sociale pitbull, si vous persévérez, comptez 4 semaines à 3 mois de plus pour ravoir un autre rdv, ce n’est qu’à ce moment-là que les services vous considèrent crédible.
    A ce moment là vous avez le droit d’avoir un troisième rendez vous où on vous étouffera sous les demandes de paperasse.
    Suite à quoi ces bonnes gens des services se réuniront avec les dossiers de chacun pour départager qui aura droit à quoi. C’est comme ça que ça se passe.
    Si c’est pour un #rsa c’est du droit strict, il sera accordé en même temps que le #flicage qui va avec.
    Par contre si c’est autre chose, la commission va décider de façon arbitraire combien elle file à qui, et vous obtiendrez en moyenne 50% de votre besoin.
    50% car : au bout de 25 réunions avec thé et petits gâteaux les assistantes sociales arrivent en général à la conclusion que faute de pouvoir aider tout le monde (lâche une larme) on n’a qu’à faire la moitié pour chacun et ça passe.
    Au niveau concret de ceux qui ont besoin de l’aide en question, 50% du loyer en retard ou 50% des différentes facture ça ne résout pas grand-chose, et surtout comme la somme manquante n’est pas réunie ça a peu de chances de changer une procédure d’expulsion ou une coupure d’énergie.

    "mais ça va pas tu vas pas chier sur l’aide tu crois quoi moi j’ai rien merde espèce d’assisté !" (un qu’a jamais eu besoin)
    Ceux qui n’ont pas besoin d’aide n’ont aucune début de la moindre vague idée du problème.
    Métaphore chirurgicale : vous êtes en attente d’une greffe coeur poumons, on vous file un coeur et on vous dit de vous démerder avec.
    Le non recours c’est que mort pour mort pas la peine de subir toute cette saleté pour une fausse solution boiteuse qui ne résout rien.

    – Soins dentaires et sécu : un dentiste GENTIL vous validera une couronne métal pour la #cmu, et il faut payer de sa poche le différentiel pour une couronne viable. Mais ils sont pas gentils avec tout le monde, par exemple un nouveau venu forcé de déménager on le connait pas donc on est pas arrangeant.
    Pour de l’orthodontie, la cmu peut prendre en charge maximum 464 euros par semestre. C’est un plafond.
    C’est à dire que le praticien ne peut pas facturer plus que 464 euros. point barre. au delà la cmu c ne rembourse plus rien.
    Or, un traitement orthodotique c’est 600 à 1200 euros le semestre.
    Le praticien ne veut pas travailler à 464 euros. Tout simplement. Donc les cmu il les soigne pas. Voilà. Et si il les soigne c’est sans cmu, c’est à dire qu’on n’active pas la cmu c (paperasses) et on se met au remboursement sécu de base soit 193 euros le semestre, et le patient sort le reste de sa poche. Comme il peut. C’est à peu près le seul accès possible, personne ne taffe à 464 euros mais ça fait chier parce que paperasses pour expliquer qu’on souhaite ne pas recourir à la #cmuc. (non recours version pro^^)
    Donc globalement si vous dites que vous avez la cmu le docteur il veut pas vous voir fin des débats ça fait le tri plus vite et moins de papiers. Du coup si vous demandez la cmuc vous vous prenez un contrôle social de plus pour au final ne rien gagner sauf le droit de vous faire envoyer paître voilà.
    Bref vous avez vérifié « vos droits » pour conclure que vous n’en avez pas, lol, ça vous change. Et donc dans le cul l’orthodontie. Sachant que si vous avez fait en parallèle des devis de mutuelles privées, c’était pareil à moins de payer plus cher de cotiz que d’orthodontie ça rembourse pas. Les seuls qui sont gagnants c’est les gens qui ont des contrats mutuelles au taf, là c’est rentable.
    Au final on ne demande pas la cmu parce que ça revient strictement au même que la sécu de base au meilleur des cas. Au pire ça vous exclut des soins parce que ça impose aux praticiens des tarifs qu’ils refusent de pratiquer, ou alors pire ils vous le font payer au sens où ils seront sinon maltraitants au moins pas bienveillants -_-
    Tout ça pour gagner le droit que la sécu ait accès à votre compte en banque pour voir si par hasard vous n’auriez pas de la thune que vous n’avez pas déclarée. Contrôle qui peut être par la suite transmis à plein d’autres gens qui vont être cap de te dire que t’as acheté un slip de trop, etc.
    Bref, les #sévices_sociaux moins on les voit plus on a l’air d’aller bien sans eux mieux on se porte. D’où le non recours.

    La masse des pauvres augmente beaucoup donc le non recours a tendance à baisser statistiquement ou à stagner et ils se félicitent (lol). En réalité les pauvres chevronnés savent et les évitent sciemment volontairement. Les nouveaux pauvres n’ont pas encore pigé le game du coup ils pensent que les aides c’est bien. Ils vont piger à force.
    C’est un peu pareil que les démarches actives auprès de popol. Les noobs oui. Les vieux dla vieille, non.
    On apprend à se méfier et à rester sagement pauvre avec le minimum de besoins. L’aide sociale est un champ de mine.
    #sécurité_sociale #guerre_aux_pauvres #métropolisation #périphéries

    • http://www.le-terrier.net/polis/terrenoire/etre_pauvre.htm

      (version pdf téléchargeable à la fin de la page)

      De toute façon, c’est tout-à fait inaudible. Tout le monde — y compris les salariés les plus aisés — se persuade facilement qu’il a des problèmes d’argent. (il les produit avec une certaine aisance, je dois dire).
      Vivre avec 400 euros pas mois, savoir que tout ce qui est simple pour n’importe quel salarié devient rapidement un problème dès que la moindre défaillance (un trou dans une chaussure) se présente, n’empêche pas que des interlocuteurs touchant plus de 2000 balles (c’est l’horizon au-delà duquel la somme est si grosse qu’elle ne représente plus rien pour moi) mensuellement vous parlent de leurs problèmes d’argent. « Tout le monde a des problèmes d’argent ». Déjà entendu un de mes éditeurs qui avait trois ans de retard sur mon paiement, à qui je faisais part de mon inquiétude en voyant l’hiver approcher sans trop savoir comme on allait se payer du bois, me parler de ses difficultés financières en me disant "je vous comprend, on est tous dans la même galère". Sauf que tout le monde n’y rame pas. Il y a une cabine.
      À qui vous voulez parler de ça, quand on vous rétorquera systématiquement qu’il faut tout simplement porter plainte (ah ah ah ah. La justice pour les pauvres, c’est à se tordre) et qu’on attend plus avec impatience dans la conversation que le moment où enfin vous allez arrêter de pigner ? Bin oui, j’arrête, parce qu’avec mon mode de vie, je suis nanti avec mes 400 balles par mois par ce que je sais que ça peut être bien pire encore : je ne suis pas réfugié, je parle bien ma langue (administrativement, ça change tout, notamment les rapports de terreur et d’intimidation), j’ai pas de gosse à charge, j’ai pas encore mon cancer, j’ai plein d’amis avec lesquels on peut partager plein de choses, une épouse extraordinaire (qui vit avec la même somme), je n’éprouve aucune honte à vivre pauvrement (ça compte beaucoup), et j’ai même la chance inouïe de posséder le toit (putain j’ai un toit, rien que ça !) sous lequel je vis (c’est énorme, j’en suis largement conscient. Régulièrement, je regarde la bicoque et j’ai un sursaut de morale absurde, me disant que ça va s’arrêter, qu’il y a eu une erreur quelque part, que tout va rentrer dans l’ordre et qu’une force quelconque va me rappatrier fissa dans notre appartement moisi - littéralement moisi).
      Alors, j’aurais réellement honte de me plaindre. 400, je gère, j’ai même géré moins. Mais quand même, une chose dont je suis sûr : quiconque n’est pas pauvre ignore absolument de quoi lui parle un pauvre. Les recours à l’aide sociale sont non seulement une source de tracas (chaque perspective de ce genre me tord le ventre d’angoisse : essayer d’avoir un rendez-vous physique avc la CAF parce que je suis dans une espèce de néant administratif qui me prive de la CMU - ah ah ah , vous pensiez ça impossible ? Bin non — est un truc qui peut me paralyser pendant 6 mois parce que je sais d’emblée vers quoi je me dirige comme enfer. Je n’y vais toujours pas. Je fais l’autruche. Je me dis que bon allez je vais pas tomber malade. Voilà où j’en suis). Le prochain éditeur qui dit qu’il me comprend mais qu’il a lui-aussi des problèmes, je lui fais quoi ?

    • J’ai lu la longue complainte de @koldobika et j’ai hésité à la partager. Aujourd’hui je suis benèze des argumentaires de monolecte et du terrier. En penchant un peu plus vers l’avis de L.L de mars. Je vis aussi grâce aux #minima_sociaux (ASS) gagné après une longue vie de labeur (en fait, une interminable succession de boulots précaires et de stages : tuc, sivp, cif, greta, afpa...) J’ai fini par décrocher le Graal, comme ils disent. Un CDI à l’issue duquel (10 ans) je me suis fait virer pour #maladie_professionnelle. Trop content de cette tuile qui me tombait sur le râble. J’ai fêté ça en emmenant mon taulier aux prud’hommes qui à dû allonger 5 000 € pour faire la soudure avec mes indemnités de licenciement. (Merci au Sub.tp/CNT pour son soutien et ses conseils.)
      Maintenant, si l’aide sociale n’est pas parfaite elle reste perfectible. J’y ai toujours fait recours et tous les gueux.ses, les #sans_dents ont même intérêt à l’infiltrer, voir y faire de l’entrisme. Je ne manque jamais de leur rappeler que c’est les « assistés.es » qui leur fournisse le bifteck. Si je ne l’ai pas infiltrer moi-même ; j’ai rencontré un paquet de peigne-cul, dans les #services_sociaux mais aussi des personnes admirables. Aujourd’hui, je suis quinqua-chômeur avant d’être #cacochyme, je ne suis pas contre le travail mais contre n’importe quel travail. Ni voyez pas de l’orgueil mais le pauvre aussi a des exigences. Ce que je perds en picaillons, je le gagne en quelque chose d’infiniment plus précieux, le temps ! Voir le dernier CQFD, n°142 qui consacre un dossier de neuf pages à ce sujet et le tout beau, tout chaud, refuser de parvenir, idées et pratiques . Editions NADA / avril 2016. Invitation ci-dessous pour une présentation de l’ouvrage par deux menbres du collectif du CIRA de Lausanne http://cira.marseille.free.fr/debats/debat20160430.pdf

      Tant que notre triomphe ne sera pas en même temps celui de tous, ayons la chance de ne jamais réussir !

      Elisée Reclus.

    • En dehors de la question de la sécurité liée à un site PHP, et sans doute la tenue en charge d’un site à fort traffic, le reste contient des choses que je trouve vraiment discutables.

      – Introduire la difficulté de l’invalidation du cache, alors qu’on évoque des sites qui ne changent que rarement, et qu’on va arriver à un site totalement statique (équivalent à un cache qui ne serait jamais invalidé), c’est pas sérieux.

      – Je ne vois pas pourquoi un ensemble de fichiers structurés en Makdown serait fondamentalement plus « accessibles », « réutilisables », facilitant les « migrations ultérieures » que les mêmes « contenus enfermés dans une base de données ». Si la base de données à une structure claire, il n’y a vraiment pas grande difficulté à récupérer les données. Qu’il y ait une grosse mode des prestataires à privilégier des systèmes qui permettent de complexifier la structure de l’information dans le but assez évident d’interdire au client de changer de prestataire, n’est pas un argument pour le statique en tant que tel.

      – Le passage sur le refus du Wysiwyg (« accessibles et réutilisables »), je veux bien, mais bon -> SPIP a 16 ans et a toujours argumenté très sérieusement sur son refus du Wysiwyg…

      – Je suis très embêté sur la non-réponse au fait que si on a des systèmes permettant le dynamique, c’est parce qu’on a souvent besoin de gérer des informations dynamiques : forums, contributions, compteurs de visites, formulaires, etc. La réponse dans cet article ne me convainc pas : le coup des « microservices », c’est une énorme partie de la mode du « Web 2.0 » et de ses startups, qui a facilement 10 ou 15 ans ; je veux une interface pour les cartes géographiques, hop un web-service ; je veux un compteur, hop un Analytics ; je veux un forum, hop, hop, hop… Résultat : pas trop de libre, une énorme concentration des services (Google Analytics partout, forums Facebook, Google Maps pour les cartes prêtes à l’emploi, la vidéo chez Vimeo ou Youtube…). Ici l’article se termine avec un très beau : « Vous avez envie de réagir ? Laissez une mention sur Twitter. » OK.

      Un aspect non abordé, c’est je le crains le fait que les sites se referment et que les aspects très « ouverts » qui nous motivaient il y a 15 ans ne sont plus du tout à la mode (qui veut encore de la « publication ouverte » et/ou un comité éditorial décentralisé, gérer des forums sous les articles… ?).

      Bref : très d’accord sur l’intérêt de revenir à du statique dans de nombreux cas. Mais certains arguments ici sont problématiques.

    • Tout à fait d’accord avec @arno sur la plupart des arguments, sauf peut-être sur la crainte de fermeture : les CMS basés sur MySQL (notamment) ne permettent pas facilement d’en décentraliser la production (cf. l’argument, valable, de la difficulté qu’il y a à "passer en prod" des contenus). (Avec SQLite c’est un peu plus facile, mais bof pour la perf.)

      Tandis qu’une série de fichiers à plat, gérés sous git, c’est bonnard : c’est du même coup versionné, décentralisé, ouvert à la participation (via les pull-requests), ouvert aux bidouillages (via clonage et donc copie facile des contenus).

      La procédure export / import MySQL, avec les documents joints qui ne suivent pas, les identifiants arbitraires, etc, c’est vraiment problématique de ce point de vue. (C’est la raison notamment du raccourci “ressources” qui cherche à faire ce découplage.)

    • [je parle plus de techniques (bdd vs statique) mais de contenus/philosophie de publication.]
      Ça :

      Un aspect non abordé, c’est je le crains le fait que les sites se referment et que les aspects très « ouverts » qui nous motivaient il y a 15 ans ne sont plus du tout à la mode (qui veut encore de la « publication ouverte » et/ou un comité éditorial décentralisé, gérer des forums sous les articles… ?).

      Je trouve que c’est central. On m’a demandé récemment d’intervenir sur médias et diffusion des savoirs sur le genre. Bon, je vois vraiment une différence fondamentale entre un projet comme les pénélopes (par ex., mais y’en a d’autres) et les blogueuses féministes qui ont la côte en ce moment. La dimension collective et décentralisée étant un des arguments que je vais avancer pour dire que si il y a effectivement une prolifération de lieux de diffusions de savoir sur le genre (on me pose la question, hein) en ligne, cet « esprit du libre » s’est perdu, l’autonomie et surtout effectivement ces comités éditoriaux décentralisés, la démarche collective en somme, a laissé place au personal branding, à la mise en avant de soi, à la non confrontation avec d’autres dans la production du contenu. A cela tu ajoutes l’essoufflement associatif sur les médias tactiques (dont la définition n’est aujourd’hui plus que celle du marketing publicitaire), bon, alors, oui, on va faire des sites statiques en markdown.

    • Szeged 2008 was my first Drupalcon. 500 Drupal contributors and users in a small university town in Hungary. Everyone I met truly cared about making Drupal an awesome project and was contributing time and effort in any way they could. Several years later and Drupalcon have grown. 2000+ attendees in Barcelona this year, 2300+ in Amsterdam last year. But, as the community has grown, so has the commercial influence. With sales pitches as prevalent as learning sessions on the schedule.

      One thing I noticed this year was that several sessions concluded, or included, a call for donations or funding to accelerate a particular module or project’s development. The precedent was set in the starting session of the conference when the Drupal Association made an announcement about the Drupal 8 accelerate funding programme. I’m not saying this is a bad thing. If this is what it takes to get Drupal 8 finished in today’s conditions, then that’s great. But, look at it as an indicator of how the community has changed, when compared to the sessions at Szeged seven years earlier. You would not have seen a call for quarter of a million dollar funding back then. Everyone was there because they loved it, not because they were being paid.

      Mais en fait il souligne que robustesse, professionnalisme, standardisation, orienté objet et PHP moderne... C’est bien mais c’est moins geek et plus industriel. Moins convivial éventuellement.

  • Je prends connaissance de cette #bibliothèque numérique #anarchiste :

    The Anarchist Library
    https://theanarchistlibrary.org

    theanarchistlibrary.org is (despite its name) an #archive focusing on #anarchism, #anarchist texts, and texts of interest for anarchists.

    Within the scope of our use of the term “anarchism” we have been quite broad, but broad does not mean infinite, and basically shrinks down to a set of ideas against the State and the capital. This immediately rules out the so-called “anarcho-capitalism”, “anarcho-nationalism” and similar crap.

    What is so special about this site?

    Often, you may find the texts hosted here on other sites that also aim to be digital libraries, and often the texts are taken from them (the source is always listed). But this #library provides (together with the on-line version of each text) one or more high quality PDFs in various sizes and and formats, as well as its plain text sources, and an #EPUB version for mobile platforms. We actively encourage the #DIY printing and the distribution of the texts, so you have the “imposed” version for Letter paper (USA) and A4 (rest of the world): just print double side, fold and clip, and the booklet is ready.

    The site provides a way for distributors and friends to change the layout of the PDFs and to create collections of an arbitrary number of texts (1 or more). See the bookbuilder page.

    The site also provides an advanced search engine.

    Et donc je prends aussi connaissance de ce #CMS

    Amusewiki
    https://amusewiki.org/special/index

    Amusewiki , a library-oriented #wiki engine. #Amusewiki is more than just a wiki engine, it’s also a powerful authoring, archiving and publishing platform.

    Why would I want this engine and not MediaWiki / Drupal / WordPress / whatever?

    Amusewiki is not a clone of existing CMS. It was created to manage large amounts of texts (books and articles) with a special focus on quality, printing and first rate reading experience.

    The PDF and EPUB generation is not a nice addon, it’s the core feature.

    If you only need a CMS for a fancy site, amusewiki is not for you.

    Instead, you should consider amusewiki if:

    - You want high-quality output (EPUB and #PDF with #LaTeX quality).

    - You want a site with a #flat-file and #Git backend for long-term archiving.

    - You want to be able to reformat the PDFs, merging texts into collections. Add a text and take a look at the bookbuilder

    - You don’t want or need fine-grained user permissions.

    - You don’t want or need talks, comments, forums, social, etc embedded into the site.

    See the feature list for more details.

    #anarchisme #logiciel_libre

    • Le Sénat épargne la prison à qui signale des #contrôleurs #RATP par Internet - Politique - Numerama
      http://www.numerama.com/politique/141931-le-senat-epargne-la-prison-a-qui-signale-des-controleurs-ratp-par-i

      Les fraudeurs qui veulent s’organiser par Internet n’auront toutefois pas pour autant la liberté de le faire. Le gouvernement pourra en effet décider par décret de la constitution d’une contravention pour ceux qui signaleraient la présence de contrôleurs dans les transporteurs en commun.

      Comme le rapporte Next inpact, le Sénat a par ailleurs rejeté un amendement présenté par le sénateur Roger Karoutchi (LR), qui voulait muscler les peines contre les collectifs qui s’unissent sous forme d’assurances pour cotiser et payer ensemble les amendes des adhérents (ce qui est d’ores et déjà interdit).

  • Desserte maritime de la Corse : 2016, année de la normalisation ?
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/110116/desserte-maritime-de-la-corse-2016-annee-de-la-normalisation

    Déjà cinq jours de grève, blocage du #port_de_Marseille : l’ex-SNCM a tout de suite retrouvé ses marques. La démission de l’État hollando-vallsien confirmée, la normalisation tant attendue de la desserte maritime de la Corse dépend désormais du nouveau pouvoir politique dans l’île et des autorités européennes.

    #Economie #CGT-Marins #CMN #Commission_européenne #concurrence #Corsica_Ferries #Corsica_Linea #Corsica_Maritima #Daniel_Berrebi #entreprises #François_Padrona #Patrick_Rocca #Pierre_Mattei #SNCM

  • SPIP 3.1 de sortie, le #CMS qui m’a fait découvrir le logiciel libre par Philippe Scoffoni

    http://philippe.scoffoni.net/spip-3-1-de-sortie-le-cms-qui-ma-fait-decouvrir-le-logiciel-libre

    Ce qui est intéressant avec #SPIP c’est que c’est un outil imaginé et conçu par un utilisateur et pas par un développeur. Oserais-je dire que c’est ce qui fit de SPIP son originalité ? Probablement et surtout son adaptation parfaite au besoin de publication de contenus en ligne par des êtres humains.