company:arcelor

  • L’industrie française se porte mal – La Chronique Éco
    https://lemediapresse.fr/economie/lindustrie-francaise-se-porte-mal-la-chronique-eco

    Dans ce nouvel épisode de la Chronique Éco, l’économiste atterré Henri Sterdyniak dissèque les maux de l’industrie française et les insuffisances de notre politique industrielle.

    #Économie #Agnelli #Allemagne #Alstom #Arcelor #Fiat #France #Industrie #PIB #Renault

  • Disparition du Salvator Mundi de Léonard de Vinci : « Notre patrimoine est vendu à la découpe »
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/disparition-du-salvator-mundi-de-leonard-de-vinci-notre-patrimoine-est-vend


    TOLGA AKMEN/AFP

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Depuis qu’il a été vendu aux enchères à un investisseur saoudien, le tableau est introuvable, alors que le Louvre est à sa recherche pour son exposition d’octobre prochain à l’occasion des 500 ans de la mort du génie italien. Le décryptage de Laurent Izard.

    Laurent Izard est normalien et agrégé de l’Université en économie et gestion. Diplômé en droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, professeur de chaire supérieure, il est l’auteur de nombreux manuels d’enseignement supérieur en économie et gestion. Il vient de publier La France vendue à la découpe (L’Artilleur, janvier 2019), une enquête qui fait le récit d’un long renoncement et passe en revue de nombreux secteurs de l’économie française vendus à des capitaux étrangers.

    FIGAROVOX.- Le « Salvator Mundi » de Léonard de Vinci, adjugé 450 millions de dollars en 2017 à un milliardaire saoudien, a disparu depuis sa vente dans le monde de l’art. Le Louvre souhaite pourtant qu’il figure dans son exposition pour les 500 ans de la mort de Léonard de Vinci prévue cet automne. Quelle analyse faites-vous de cet incident ? Que des milliardaires d’Arabie Saoudite possèdent nos plus grands tableaux ne pose-t-il pas problème ?
    Laurent IZARD.- La situation du « Salvator Mundi » pose effectivement de nombreuses questions : qui en est aujourd’hui le véritable propriétaire ? Lors de la vente aux enchères à New York en 2017, l’adjudicataire était-il un simple mandataire ? Quelle est la localisation actuelle du tableau ?

    Pourquoi son exposition au Louvre d’Abu Dhabi prévue en septembre 2018 a-t-elle été reportée ? Pourra-t-on le contempler en octobre prochain lors de l’exposition prévue à Paris, au Louvre, en octobre 2019 ? Ces interrogations ravivent de surcroît des querelles artistiques beaucoup plus anciennes : s’agit-il réellement d’une œuvre de Léonard de Vinci ou a-t-il seulement participé à la réalisation de ce tableau ? Les œuvres du Maître font-elles partie du patrimoine artistique français ou italien ?

    Mais au-delà des controverses factuelles ou historiques, le « Salvator Mundi » est au cœur d’un débat beaucoup plus vaste, qui mêle des considérations juridiques, économiques et éthiques : d’un point de vue strictement juridique, l’acquéreur, titulaire d’un droit de propriété sur l’œuvre acquise en a l’entière maîtrise : il n’a aucune obligation d’exposer ou de prêter son bien.

    Certains invoquent le caractère perpétuel et inaliénable du droit moral sur les œuvres d’art, qui s’opposerait aux prérogatives du propriétaire. Mais il est peu probable que le droit saoudien, par exemple, valide cette limitation du droit de propriété… Et d’un point de vue économique, celui qui propose la meilleure offre devient logiquement propriétaire de l’œuvre vendue aux enchères.
    Il est néanmoins choquant qu’un particulier, quel qu’il soit, puisse avoir le bénéfice exclusif d’œuvres d’un intérêt exceptionnel comme le « Salvator Mundi ». Fort heureusement, la plupart de ces œuvres sont aujourd’hui la propriété de musées. Mais pour les autres, on peut légitimement s’interroger sur une évolution possible de leur statut juridique au regard du droit international. L’Unesco qui veille à la protection des sites d’exception du patrimoine mondial ou à la sauvegarde du patrimoine immatériel culturel de l’humanité pourrait avoir un rôle moteur en la matière.
    […]
    N’y a-t-il pas aussi dans cette affaire le reflet d’une idéologie de la privatisation et de la cession de notre patrimoine qui est à l’œuvre plus globalement ? Est-ce abusif de penser qu’Emmanuel Macron en est la figure de proue ?
    Que nous le voulions ou non, nous évoluons dans une économie ouverte et mondialisée. Mais aujourd’hui, le différentiel de potentiel financier entre acteurs économiques aboutit inéluctablement à des situations de domination voire de dépendance. Les États les plus fortunés s’approprient peu à peu le patrimoine économique et culturel d’autres pays, sans que ce phénomène inquiète la plupart de nos dirigeants, plus soucieux de la stabilité du taux de croissance ou de la préservation de l’emploi. Ainsi, en l’espace de quelques décennies, une part non négligeable du patrimoine industriel, immobilier, foncier et même historique de la France a été dispersée, souvent au profit d’investisseurs internationaux. Et même si ce processus n’en est qu’à son début, de nombreuses entreprises d’origine française sont d’ores et déjà contrôlées par des fonds d’investissement, des fonds souverains ou des firmes multinationales, principalement originaires des États-Unis, d’Allemagne, d’Asie ou du Moyen-Orient. Ce phénomène concerne tous les actifs patrimoniaux qui peuvent présenter un intérêt économique direct ou indirect : les œuvres d’art, le patrimoine immobilier, les brevets, les terres agricoles, les clubs sportifs, etc.

    Évidemment, chaque cession présente un intérêt économique, industriel ou financier pour l’acquéreur comme pour le vendeur et l’on pourrait se réjouir de l’attractivité de notre pays ainsi que de la dynamique économique impulsée par les investisseurs internationaux. D’autre part, les investisseurs français rachètent également des entreprises étrangères. Mais si le jeu n’est pas à sens unique, il n’est pas non plus équilibré. Et la dispersion de notre patrimoine nous conduit peu à peu à perdre notre souveraineté économique et politique. Nous abandonnons notre pouvoir de décision et nous devenons chaque jour un peu plus dépendants d’investisseurs internationaux fortunés, publics ou privés. Les cessions de Péchiney, Arcelor ou Alcatel - comme celles de nombreux autres groupes ou de leurs filiales - ont d’autre part contribué à la désindustrialisation de notre pays, à l’aggravation de notre déficit extérieur et à la perte d’influence de la France dans le monde.

    Emmanuel Macron, en tant que ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, puis en tant que président de la République, a joué un rôle actif dans la cession de fleurons de notre patrimoine économique. Il a notamment autorisé la privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac - cédé à un investisseur chinois peu fiable - et a approuvé le protocole de cession de la branche « énergie » d’Alstom à General Electric, qui nous prive de notre indépendance énergétique et militaire. Face au risque hégémonique chinois lié aux « Nouvelles routes de la soie », Emmanuel Macron a toutefois appelé à « la défense d’une souveraineté européenne ». Et Bruno Le Maire, quant à lui, n’a pas hésité à parler d’ « investissements de pillage ». Prise de conscience tardive ou double jeu ? Difficile de faire la part des choses.

    En tout cas, il est peu probable que les mesures de protection de nos intérêts stratégiques prévues dans la loi « Pacte » auront une quelconque efficacité : dans un passé récent, les décrets « Villepin » et « Montebourg » ont montré leurs limites. Mais une chose est sûre : par naïveté, par faiblesse ou par couardise, nous avons jusqu’à présent toléré une totale absence de réciprocité dans l’investissement international : les entrepreneurs français qui ont tenté d’acquérir une entreprise chinoise ou américaine ne démentiront pas…

  • • Du nouveau sur madame Laurence Tubiana (et sur le mouvement Climat)
    http://fabrice-nicolino.com/?p=4785

    Du nouveau sur madame Laurence Tubiana (et sur le mouvement Climat)
    13 avril 2019Climat
    Allez, je vous raconte tout. Mais attention, je compte sur vous pour faire circuler les informations importantes que contient ce papier. Je veux vous parler de madame Laurence Tubiana, que j’ai sévèrement étrillée ici (le ridicule…) le 3 mars 2008. Comme le temps passe, hein ?

    Vous lirez peut-être ce lointain écho, qui vaut la peine selon moi. Si je reprends la plume, c’est que madame Tubiana, politicienne invétérée, est en train de réussir un rétablissement surprenant pour moi dans le mouvement Climat en cours, qui contient diverses promesses, dont celle d’une intervention enfin réelle de la jeunesse.

    Madame Tubiana a un long passé que personnellement, je juge détestable. Elle a travaillé pour l’Inra, institut au service de l’agriculture industrielle et pesticidaire. Elle a travaillé pour la Banque mondiale, l’un des moteurs essentiels de la destruction du monde. Elle a travaillé pour les services de Bruxelles, centrée sur les mêmes objectifs.

    Comme elle est de gauche – on ne rit pas -, elle a fait partie du cabinet de Lionel Jospin quand celui-ci était Premier ministre entre 1997 et 2002. Je rappelle aux oublieux que cette époque était cruciale. La France eût pu mener une politique cohérente de lutte contre le dérèglement climatique. Mais Jospin, en bon progressiste, était en vérité un climatosceptique, et en nommant ministre son compère Claude Allègre, ami de quarante ans, il savait bien ce qui se se passerait. Rien. Laurence Tubiana, dont le rôle était d’éclairer ce gouvernement négationniste de la crise climatique, n’aura pas moufté une seule fois.

    En 2001, elle a créé l’Institut du développement durable et des relations internationales (Idri) au conseil d’administration duquel se trouvaient le cimentier Lafarge, Véolia Environnement, et même Coca-Cola, Arcelor-Mittal, EDF, Rhodia, Dupont de Nemours, Solvay, Renault, Sanofi-Aventis, etc, etc.

    Elle a soutenu Hollande en 2012 – peut-on imaginer plus indifférent à la crise climatique ? – et en échange sans doute, a obtenu la présidence du conseil d’administration de l’Agence française du développement (AFD) en 2013. L’AFD ! Je n’ai pas le temps de détailler, mais cette structure, qui a été au centre de l’histoire de la Françafrique, mène des actions de « développement » dans le monde, mot qui est un synonyme de destruction des écosystèmes.

    Elle a été la personnalité socialo centrale de la funeste Cop21 qui, en décembre 2015, a fait croire au monde qu’on s’attaquait au dérèglement climatique quand on s’y congratulait entre nantis venus en avion du monde entier.

    Et comme il n’y a pas de petit profit politicien, madame Tubiana siège aujourd’hui, sur décision de monsieur Macron, dans le haut conseil Climat, machin aussi inutile et néfaste que tous les autres.

    Bref, amis et lecteurs, madame Tubiana n’est pas une alliée, mais une adversaire décidée, qui vit fort bien dans ce monde – c’est d’ailleurs son droit – et n’entend pas y changer quoi que ce soit. Mais voilà que j’apprends que certains tentent de lui faire une belle place dans le mouvement Climat lancé notamment par la jeunesse d’une partie du monde, et arrivé là, je le dis et le clame : halte-là ! Laurence Tubiana appartient à l’univers politique qui a empêché toute mesure efficace pour lutter contre le drame climatique dans lequel nous sommes plongés. Quiconque veut avancer vraiment doit savoir sur qui s’appuyer et qui repousser. Madame Tubiana ne doit pas monter à bord.

    #greenwasching #vieuxmonde #climat #ordure

  • À Fos-sur-Mer, les #Pollutions_d'ArcelorMittal en accusation
    https://www.bastamag.net/A-Fos-sur-Mer-les-pollutions-d-ArcelorMittal-en-accusation

    L’usine sidérurgique d’ArcelorMittal à Fos-sur-Mer n’en finit pas de faire parler d’elle. Ces derniers mois, une série d’enquêtes environnementales et sanitaires ont confirmé les risques sérieux que cet établissement industriel parmi les polluants d’Europe fait courir aux travailleurs et aux riverains. Gaz toxiques, particules fines, métaux lourds... Malgré des infractions et des condamnations répétées, le groupe dirigé par Lakshmi Mittal ne donne pas l’impression de faire beaucoup d’efforts pour réduire ses (...)

    En bref

    / Pollutions , #Multinationales

  • #Documentaire : “Fos, les fumées du silence”, révélations sur un scandale sanitaire - France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/fos-sur-mer/documentaire-fos-fumees-du-silence-revelations-scandale

    Au cœur de l’usine #ArcelorMittal, les images sont saisissantes. Des ouvriers travaillent au contact de fumées jaunâtres, appelées « émissions diffuses », dues à des fuites sur des installations en mauvais état, révèle le documentaire. Au lieu de rester dans les fours, ces gaz s’échappent dans l’atmosphère…

    Chargés en #benzopyrène, un #cancérogène très agressif, ils peuvent être renvoyés vers la mer ou vers les habitations. Fuites sur les installations, portes qui ne sont pas « étanches », des employés dénoncent des accidents à répétition qui exposent directement les habitants de la zone de #Fos-sur-Mer.
    Trois fois plus de #cancers dans la zone de Fos

  • Les #Multinationales françaises face aux simples citoyens : les chiffres de l’injustice
    https://www.bastamag.net/Les-multinationales-francaises-face-aux-simples-citoyens-les-chiffres-de-l

    À partir de ce 22 janvier, grands patrons de multinationales et dirigeants politiques du monde entier se retrouvent à Davos, en Suisse, pour le Forum économique mondial. Lundi, Macron recevait plus de cent responsables de grandes entreprises à Versailles, dont ceux de ArcelorMittal, Coca Cola, Engie ou Google… Un rapport que l’organisation Attac vient de publier avec l’Observatoire des multinationales, montre, en chiffres, que les patrons de multinationales ne sont pas les meilleurs (...)

    En bref

    / #Justice_fiscale, #Climat, #Inégalités, Multinationales

    https://www.bastamag.net/IMG/pdf/les_grandes_entreprises_francaises_un_impact_desastreux_pour_la_societe_et

  • Accidentés du travail sous pression
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/accidentes-du-travail-sous-pression



    Ça te manquait, hein, un petit épisodes des Pieds sur terre, ici un documentaire de Pascale Pascariello

    Plusieurs salariés d’#ArcelorMittal et de ses sous-traitants racontent les menaces et les pressions qu’ils ont subies après leur #accident_du_travail pour qu’ils retournent au plus vite à l’#usine.

    #harcèlement #santé
    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-27.11.2018-ITEMA_21903773-0.mp3?track=false

    • Le retour à l’usine ce n’est pas un retour au travail, c’est juste pour faire baisser les statistiques d’accidents du travail et par là faire diminuer les cotisations Urssaf que paye le groupe Arcelor sur les accidents graves.
      Si le salarié cède à la pression (si jamais il ne réponds pas aux trois appels téléphoniques quotidiens de sa hierarchie il doit affronter parfois 2 visites...par jour (!), à son domicile pendant sa convalescence ) et qu’il retourne à l’usine alors l’accident n’est pas « grave » puisque la convalescence est courte, CQFD !

  • Violences des « Gilets jaunes » sur les Champs-Élysées : un surveillant de prison jugé ce lundi - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/violences-des-gilets-jaunes-sur-les-champs-elysees-un-surveillant-de-pris

    Les forces de l’ordre ont utilisé samedi 5 000 #grenades lacrymogènes, « plus de un(e) par minute, c’est du jamais vu », selon le préfet de police de Paris.

    Les forces de l’ordre ont procédé samedi à 103 interpellations (98 majeurs et cinq mineurs) suite aux heurts qui se sont déroulés toute la journée sur les Champs-Élysées dans le contexte de la #manifestation des #Gilets-jaunes. À l’issue de ces gardes à vue, 45 personnes ont été déférées devant le parquet. 14 personnes suspectées d’avoir participé aux violences seront jugées ce lundi en comparution immédiate. Parmi elles, un profil se détache particulièrement, celui d’un surveillant pénitentiaire de la maison d’arrêt de Fresnes (Val-de-Marne). Le fonctionnaire a été arrêté porteur d’une cagoule et de lunettes de protection, et en possession d’un marteau. Il sera jugé pour #participation_à_un_attroupement_armé en vue de commettre des violences.

    Deux #manifestants vont être jugés selon la procédure du plaider-coupable, tandis que que six autres seront jugés ultérieurement par le tribunal. Pour 23 d’entre eux, le parquet a privilégié une alternative aux poursuites en optant pour un rappel à la loi devant un délégué du procureur. Enfin, 23 gardes à vue ont fait l’objet d’un classement sans suite, essentiellement car les infractions n’étaient pas suffisamment caractérisées.

    Le sort de 27 manifestants dont les gardes à vue ont été prolongées reste encore en suspens. C’est notamment le cas du jeune homme suspecté d’avoir jeté un écrou sur un policier qui risque de perdre son oeil. L’auteur de ce jet de projectile a été placé garde à vue pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une infirmité permanente ou une mutilation à l’occasion d’une manifestation », une incrimination passible de 15 ans de réclusion.

    Les heurts sur les Champs ont fait en tout 24 blessés dont cinq parmi les forces de l’ordre. Enfin, selon une source officielle, les dégâts sur les Champs ont été estimés à 1,5 million d’euros.

    #justice #maintien_de_l'ordre

    • Les « gilets jaunes » au tribunal : « J’aurais jamais dû mettre les pieds à Paris ! », Pascale Robert-Diard

      Une quinzaine de manifestants poursuivis pour violences ou dégradations en marge du défilé de samedi à Paris ont été jugés en comparution immédiate, lundi.

      Il ne faut pas se fier aux apparences. Par exemple, ce grand gaillard barbu de 32 ans « sans domicile fixe » qui ne dispose que d’une adresse postale chez ses parents et d’une carte d’identité périmée depuis longtemps. Il comparaît, lundi 26 novembre, parmi une quinzaine d’autres participants à la manifestation des « gilets jaunes » de samedi, devant la 23e chambre correctionnelle de Paris pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations ». Il a été interpellé non loin des Champs-Elysées avec un pavé et un couteau.

      La justice, qui traque les casseurs en marge du défilé, pense en tenir un. La présidente, Corinne Goetzmann, avise le tee-shirt noir porté par le prévenu, barré d’un slogan imprimé façon tag qu’elle a lu un peu trop vite.
      « Et ce tee-shirt ?, lui demande-t-elle.
      – Ben, la chèvre, c’est l’Ardèche. Et “goat”, c’est chèvre en anglais. Il épelle : We’ve GOAT the power… »
      Il vit en Ardèche, dans un camion. « En fait, je suis woofer sur un petit terrain. Je paie pas l’électricité en échange de quelques travaux. Le pavé, je l’ai ramassé parce que là, je fais une formation de tailleur de pierres. Et le couteau, c’est une question d’habitude, je me lève le matin, je mets mon pantalon et mon couteau dans ma poche. » Condamné à deux mois avec sursis pour port d’armes.

      « Je gagne environ 8 000 euros par mois »
      Le suivant portait, lui aussi, un couteau, un Opinel. Il a 26 ans, il vient de Thonon-les-Bains, en Haute-Savoie. « Détenir une arme de catégorie D est une infraction », lui explique solennellement la procureure. Le prévenu hausse les épaules. « Vous savez, chez nous, tout le monde a un Opinel sur soi. Je vais pas me défendre de ça. » Il avait aussi une matraque dans son sac. « Je l’ai ramassée par terre, je voulais la ramener en souvenir. Je suis conseiller financier, je suis pas venu pour casser du policier ! Je voulais juste exprimer mon mécontentement.
      – Quels sont vos revenus ?
      – Je travaille en Suisse, je gagne environ 8 000 euros par mois.
      Son jeune avocat commis d’office écarquille les yeux.
      – Et votre compagne ?
      – Elle travaille aussi en Suisse. Elle gagne 3 500 euros. »
      Condamné à trois mois avec sursis pour port d’arme.

      Le tour de France des mécontents se poursuit. Venu de Poitiers, un beau gars en pull vert a été arrêté avec des gants, des pierres et une tête de grenade. Il a 33 ans, vit chez ses parents, accumule les CDD au Futuroscope.
      En provenance de La Rochelle, un gamin de 22 ans, interpellé avenue Montaigne avec barre de fer, cagoule et deux flacons de parfum Christian Dior – « ramassés dans la rue », dit-il –, vit lui aussi chez ses parents. Il travaille en intérim pour 1 500 euros mensuels. « Je voulais faire du sport, j’ai été obligé de me rabattre sur le métier de peintre en bâtiment », souffle-t-il. Soixante-dix heures de travaux d’intérêt général.
      De Saint-Georges-la-Pouge, un village de 365 habitants dans la Creuse, arrive un homme de 35 ans, qui tremble de tous ses membres. Il perçoit 950 euros d’indemnités chômage, a travaillé comme charpentier et monteur de réseau aérien. Il est accusé d’avoir jeté des pavés contre un kiosque à journaux et contre les forces de l’ordre. Il demande le renvoi de son procès, la procureure requiert son placement en détention d’ici là.

      « J’suis quelqu’un de la campagne, moi »
      « Je regrette vraiment d’avoir pris ces deux bon sang de pavés. Je voulais juste être écouté et voilà où ça m’a mené. » Il pleure soudain comme un enfant. « J’suis quelqu’un de la campagne, moi. J’suis d’un milieu pas facile. Ma copine a un dossier de surendettement. J’suis fait pour vivre dehors. Si vous m’enfermez, je me ferai du mal. J’aurais jamais dû mettre les pieds à Paris… » Il ressort sous contrôle judiciaire en attendant son procès, en janvier.
      De Bou, 902 habitants dans le Loiret, est monté dimanche à Paris un soudeur de 34 ans, 1 700 euros par mois. « Je vis chez ma mère, mais je participe aux charges familiales, précise-t-il. Je regrette, je me suis laissé emporter. Je voudrais bien rentrer pour reprendre mon travail. »
      Un célibataire sans emploi de 29 ans, qui a bossé « dans l’élagage, l’imprimerie, les serres et, pour finir, comme cariste », espère à tout prix retourner le soir même en Corrèze, où sa grand-mère est décédée dimanche. « J’ai manifesté chez moi le week-end dernier et pendant la semaine. Comme il y a des gens qui étaient venus nous agresser, j’ai pris une lacrymo et un poing américain pour Paris. Mais c’était pour me défendre, pas contre les policiers ! »
      Un conducteur de chantier de 23 ans, une chômeuse de 27 ans, mère célibataire d’une petite fille, dont le dernier emploi était serveuse chez McDo, supplient, eux aussi, le tribunal de les laisser rentrer chez eux. Tout comme ce chauffeur de bus en formation. « Ça se termine vendredi et après, normalement, j’accède directement au centre bus de la RATP. »

      Le plus âgé des prévenus a 40 ans. Il a manifesté, dit-il, « contre la dégradation du service public ». Il a été arrêté avec une cagoule, des gants et un marteau. Ancien militaire, il est depuis plus de dix ans surveillant pénitentiaire.
      Pascale Robert-Diard

    • Les « gilets jaunes » en comparution immédiate : « Les bouteilles d’essence, c’était pour faire le malin devant les copains », Pascale Robert-Diard et Jean-Baptiste Jacquin

      Soixante-dix prévenus ont été jugés, lundi, à Paris, après les interpellations en marge de la manifestation du 1er décembre. Dix-huit peines de prison ferme ont été prononcées.

      Il est minuit passé de quelques minutes et, dans le box de la salle d’audience 6-05 du tribunal de grande instance de Paris, l’un des six prévenus reste prostré sur le banc, la tête enfouie dans ses mains. Le tribunal vient de lui annoncer sa condamnation à trois mois ferme avec #mandat_de_dépôt, il part donc immédiatement en #prison. Il a 21 ans, vit dans une bourgade proche de Nevers et travaille comme intérimaire dans une usine de métallurgie. Il a été interpellé samedi 1er décembre, en fin de matinée, boulevard Haussmann, près des grands magasins. Dans son sac, les policiers ont trouvé deux paires de lunettes de piscine, sept masques de protection, un masque de plongée, un casque de ski, des genouillères, des protège-tibias, une protection dorsale, un pistolet à gaz, un poing américain, deux matraques télescopiques, des bouteilles en verre et d’autres en plastique contenant deux litres d’essence, des chiffons imbibés et… un gilet jaune.

      « On a vraiment l’impression que vous êtes venu pour en découdre », observe la présidente, Anne Wyon. Il lève vers elle un long visage blême, un regard terrorisé. « J’sais pas si j’aurais été capable. Les bouteilles d’essence et tout, c’était pour faire le malin devant les copains », répond-il. « Là, vous parlez d’une toute petite voix, mais au téléphone, vous vous réjouissiez beaucoup », réplique-t-elle. Sa messagerie est en effet bavarde. Les policiers ont consigné les échanges qu’il a eus avec son groupe sur l’application WhatsApp. « Un pote militaire m’a dit, le feu c’est mieux », « on est bien équipé [il dressait la liste] mais pour les cocktails, j’hésite ». Entre eux, ils réglaient les derniers détails de leur venue à Paris. « Y’en a vingt qui montent et on rejoint les black blocs », lui dit un de ses interlocuteurs. Lui a pris le train de 6 heures samedi à Nevers. « Faut bouger son cul maintenant, y’en a marre », a-t-il écrit.

      Soixante-dix prévenus jugés
      Au même moment, dans la chambre voisine présidée par Isabelle Prevost-Desprez, un électricien de 23 ans est condamné à dix mois de prison avec mandat de dépôt. Venu manifester de Saincaize-Meauce dans la Nièvre, il nie les accusations portées par la police. Il ronge ses ongles en affirmant que la pince, les boulons et les morceaux de bitume retrouvés dans son sac à dos lors de la fouille qui a suivi son interpellation avenue de Friedland à 15 h 15, « ce n’est pas à moi ».
      « Et les policiers qui vous ont vu jeter des pavés ?, interroge la présidente.
      – Ils ont dû confondre avec quelqu’un d’autre. »


      Le 3 decembre 2018, Tribunal de Paris. Ce père de famille de 3 enfants écope de 3 ans ferme aménageable. Il était accompagné de 4 personnes, à peine sortis de la voiture ils auraient été arrêtés par les CRS et placés en garde à vue car certains avaient des masques en papier et d’autres des pétards. Ils n’auraient même pas eu le temps d’aller à la manifestation des gilets jaunes samedi 1 dec 2018. En garde à vue, les lacets sont retirés.

      Un peu plus tôt dans l’après-midi, dans une autre des cinq chambres mobilisées pour les comparutions immédiates à la suite des violences du 1er décembre à Paris, un Nîmois de 40 ans, sans emploi, qui vit du RSA, squatte chez des copains en échange de petits services de mécanique, a été condamné lui aussi à six mois d’emprisonnement dont trois ferme avec mandat de dépôt. Il a été interpellé avec tout un attirail de protection, un lance-pierre « professionnel » et des billes de plomb. « J’allais chez des copains, le lance-pierre, c’était pour tirer sur des canettes avec les enfants », avait-il tenté d’expliquer. Mais lui aussi avait eu l’imprudence de poster des messages sur la page Facebook des black blocs, de retour de plusieurs blocages sur les ponts à Valence avant de se décider à « monter sur Paris ». « C’est bien la guerre. Il faut s’organiser. Je suis déterminé », écrivait-il.

      Sur les soixante-dix prévenus jugés lundi, dix-huit peines de prison ferme – toutes aménageables – ont été prononcées et six mandats de dépôt ont été décernés. Loin des prévisions de l’administration pénitentiaire qui s’était organisée pour accueillir une cinquantaine de condamnés dans la nuit. Loin, surtout, des images de violences qui ont déferlé sur les écrans de télévision tout au long de la journée du 1er décembre.

      Chaos et confusion
      « Mais comment ça se fait qu’on n’a pas les casseurs ? », demande une des policières affectée à la surveillance d’une salle d’audience à ses collègues de la Préfecture de police de Paris venus pointer sur leurs ordinateurs portables les résultats des interpellations. « Ils courent plus vite et sont plus malins. Et on est coincé. Là, les manifs ne sont pas encadrées. Ça part dans tous les sens. Si on y va trop fort, on va faire mal. Si on lâche, ça va continuer », soupire son interlocuteur.

      Les lieux et les heures d’interpellation des prévenus témoignent du chaos et de la confusion de la journée de samedi. Certains ont été cueillis lors de contrôles matutinaux gare de Lyon, d’autres en milieu de matinée dans les rues autour de l’Arc de triomphe, et sur les Champs-Elysées et, plus tard, près de la Bastille, dans le quartier des grands magasins, ou encore près de la gare de Nord, alors qu’ils s’apprêtaient à reprendre leur train.

      Peu de « pilleurs », parmi eux. Un maçon de 24 ans, interpellé à 20 h 45 rue du Faubourg-Saint-Honoré pour avoir ramassé un casque de vélo devant le magasin Decathlon dont la vitrine venait d’être brisée, se défend d’en être un. « Ça balançait de partout, il y avait autant de cailloux qui tombaient par-derrière que de bombes lacrymogènes qui volaient par devant, j’ai pris le casque pour me protéger, pas pour voler », s’est-il justifié. Le casque a été placé sous scellé et son bref utilisateur, déjà condamné pour vol dans le passé, a été condamné à trois mois de prison avec sursis.

      « J’allais m’acheter des chaussures chez Louboutin »
      Trois amis de Bondy (Seine-Saint-Denis), âgés de 21 et 22 ans, ont été arrêtés beaucoup plus tard, vers 3 heures du matin sur le périphérique nord. En contrôlant l’intérieur de leur BMW, les policiers ont trouvé un lot de médailles de collection à l’effigie de l’Arc de triomphe, les mêmes que celles qui avaient été dérobées lors du saccage du monument. Ils ont affirmé les avoir négociées « 10 euros pièce » à un receleur. L’examen de leurs portables a révélé que deux d’entre eux se trouvaient dans la matinée au centre de Paris. « Rien à voir avec la manif, j’allais m’acheter des chaussures chez Louboutin et mon copain m’accompagnait », explique le prévenu. Le tribunal écarquille les yeux. « Des Louboutin ? Vous pouvez préciser le prix d’une paire de chaussures chez Louboutin ?
      – Dans les 800 euros.
      – Et vous gagnez 1 800 euros comme chauffeur-livreur ?
      – C’était pour mon anniversaire. »
      Ils sont condamnés à quatre-vingt-dix jours-amendes à 20 euros pour l’un, 10 pour l’autre. Le troisième est relaxé.
      Venus à Paris par petits groupes, en covoiturage ou en car, ils arrivaient de Gap, d’Yssingeaux, de Harfleur, d’un village des Ardennes, de Dreux, du Loiret, de Nice, de Brezolles dans l’Eure-et-Loir, de Gournay-en-Bray en Seine-Maritime, de Moselle, de Feuquières-en-Vimeu dans la Somme, de Toulon, d’Echemiré dans le Maine-et-Loire, de Carcassonne ou encore de Bernay dans l’Eure. Ils ont acheté leur panoplie de manifestants (masques de protection, bombes de peinture, huile de vidange, lunettes de piscine) chez Decathlon, Leroy-Merlin, ou Action « à 89 centimes la bombe de peinture à l’eau », précise l’un des prévenus. « L’huile de vidange, c’était juste pour rendre la peinture plus graissante », indique un autre.
      « Un coup de sang »
      Ils – les prévenus sont tous des hommes – sont chauffeurs de poids lourds – bien représentés – et gagnent de 1 200 à 2 500 euros par mois, soudeur ou mécanicien à 1 250 euros, auxiliaire de vie à 3 000 euros « auprès d’un vieux monsieur à Nice, mais je suis surendetté suite à des accidents de vie », livreur à 1 500 euros, imprimeur « depuis vingt et un ans dans la même entreprise », « enquêteur de satisfaction » à 1 287 euros, forgeron, électricien chez Enedis, menuisier salarié d’une commune à 1 365 euros, agent de fabrication à 1 700 euros « sur treize mois », maçon en intérim, conducteur d’engin chez Suez à 1 700 euros, responsable de projet chez ArcelorMittal à 3 500 euros, éboueur chez Derichebourg, « poseur de voies » à la RATP, cantonnier à 1 200 euros – « Moi, le gilet jaune, c’est ma tenue de travail », dit-il – garçon boucher.

      Lui, justement, fait partie de ceux qui ont été condamnés à de la prison ferme (quatre mois). Il a eu, explique-t-il, « un coup de sang » et il a foncé tête baissée sur les policiers. Il lui en reste un énorme coquard bleu virant au violet sur le visage. Il dit qu’il a voulu « s’investir dans le mouvement, en devenir l’un des porte-parole, parce que le peuple, la société, vont très mal. Très, très mal. Nos retraités ont travaillé toute leur vie et on leur enlève 100 euros. Et moi, j’ai la corde au cou. Je me lève tous les matins pour aller à l’abattoir. »
      « Vous avez des dettes ?, s’enquiert le juge.
      – Ben, des poules, des canards, des lapins…
      – Non, je demandais si vous avez des dettes », répète le juge.
      Un autre explique qu’il « fait de l’empotage ».
      – Vous travaillez dans une jardinerie ?
      – Non, je remplis des containers. Vous voyez ? »
      Le tribunal n’a pas l’air de voir vraiment.
      « C’est le chat qui se mord la queue »
      Tous affirment qu’ils voulaient manifester « pacifiquement ». « J’imaginais pas tomber sur des violences comme ça. Je suis un peu déçu par le mouvement, même si je le soutiens », déclare un carrossier peintre de Senlis, qui touche le RSA depuis quelques mois et dort, faute de logement à lui, dans le garage d’un copain depuis sa rupture conjugale. « Mon copain voulait m’embaucher mais il ne peut pas, à cause des charges. Alors vous voyez, Mme la juge, quand vous avez pas de logement, vous avez pas de boulot, c’est le chat qui se mord la queue et on se sent abandonné.
      – En même temps, quand vous allez à l’hôpital, on vous soigne gratuitement, observe la présidente.
      – Bah, je vois pas le rapport…
      – C’est parce que vous dites que vous vous sentez abandonné.
      – Heureusement, je touche du bois [il appuie ses mains sur la barre du box]. J’ai pas de problèmes de santé. Mais je trouve qu’on a vite fait de tomber dans l’oubli, aujourd’hui. »
      Ce gamin de 19 ans et trois jours était venu d’Angers, « manifester pour le peuple et pour [s]es parents ». « Ils sont surtaxés, il faut que ça s’arrête », explique-t-il, tête baissée. Avec son casque rouge sur la tête à quelques encablures de l’Arc de triomphe, il a été vite repéré par les policiers.
      « Pourquoi avez-vous jeté un pétard sur les CRS ?, lui demande Isabelle Prevost-Desprez.
      – Pour les disperser !
      – Vous êtes un peu prétentieux », s’amuse la magistrate.
      Le problème est qu’il a écrit « on va grailler du CRS » sur l’application Messenger à l’attention de sa petite amie.
      « Ça veut dire quoi grailler du CRS ?
      – Manger du CRS… Mais c’était pour crâner devant elle. »
      Habitant chez ses parents dans la campagne du Maine-et-Loire, sans la moindre qualification après avoir quitté le collège en cours de 3e, il n’est inscrit ni à Pôle emploi ni à la mission locale. La présidente évoque un travail d’intérêt général. Il fait la moue. Ce sera finalement douze mois de prison dont six ferme et six en sursis avec mise à l’épreuve.
      « Je suis venu pour ma grand-mère »
      Deux beaux-frères – chacun a épousé la sœur de l’autre – entrent côte à côte dans le box. Ils sont montés à 2 heures du matin samedi dans le bus « des 57-54 » celui de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle, « pour montrer notre mécontentement à M. Macron. » « Moi, je soutiens le mouvement, parce que j’en ai marre des taxes. Je gagne bien ma vie mais je suis venu pour ma grand-mère qui s’excuse auprès de ma fille de lui donner qu’un billet de 5 euros pour Noël. » Il est venu aussi avec un Taser et des casques de chantier. « Les slogans et les banderoles, ça ne suffit pas ? », lui demande un des juges. « A Longwy, l’autre jour, quand on faisait des barrages, on a eu des personnes, disons, peu recommandables, qui nous ont agressés. C’était des gens de la cité qui cherchaient la misère… Alors, on a voulu se protéger. »
      Le procureur Pascal Besnier s’agace : « C’est curieux cette manifestation où tout le monde dit vouloir se protéger de tout le monde : les antifa se protègent des fachos, les fachos des gauchos et les autres de ceux des cités… » Dans leurs réquisitions, les représentants du parquet insistent tous sur le « contexte ». « A partir de 8 h 50, tous les médias ont relayé en boucle les affrontements qui avaient commencé près des Champs-Elysées, puis les voitures incendiées et les projectiles lancés sur les forces de l’ordre. Ceux qui décidaient alors de se rendre sur ces lieux savaient que ce n’était plus pour manifester pacifiquement, mais pour en découdre avec les forces de l’ordre », a ainsi martelé la procureure devant la chambre 24.1.

      Un argumentaire qui permet de poursuivre des personnes interpellées avant même qu’elles aient rejoint les manifestants ou commis la moindre dégradation, comme ce groupe de cinq trentenaires de l’Essonne qui venaient de se garer avenue des Ternes et se sont fait arrêter alors qu’ils payaient à l’horodateur. Quatre d’entre eux ont de belles situations d’ouvriers spécialisés chez Safran et travaillent sur des moteurs d’avion. En fonction de ce qu’ils transportaient dans leurs sacs (masques, pétards, sérum physiologique, etc.), leurs peines s’échelonnent de huit mois avec sursis à trois mois ferme.
      Ceux qui ont demandé le renvoi de leur procès à une date ultérieure pour préparer leur défense, sont repartis lestés d’un contrôle judiciaire qui leur interdit de revenir à Paris d’ici là et d’une obligation de pointage au commissariat ou à la gendarmerie, souvent fixée, à la demande du parquet, au samedi matin. La part (infime) de la justice pour tenter de réduire le nombre des prochains manifestants dans la capitale.

  • Un salon du livre dédié aux lanceuses et #Lanceurs_d'alerte
    https://www.bastamag.net/Un-salon-du-livre-dedie-aux-lanceuses-et-lanceurs-d-alerte

    Loi instaurant un « secret des affaires », assassinat du journaliste d’investigation Jan Kuciak en Slovaquie qui enquêtait sur des affaires liées à la mafia italienne, relaxe d’Antoine Deltour dans l’affaire des révélations sur les pratiques de contournement fiscal au Luxembourg, entrée en vigueur du statut de lanceur d’alerte en France et directive européenne sur le sujet, affaire ArcelorMittal... Autant de sujets qui seront abordés lors du 4ème salon « Des Livres et l’Alerte », du 16 au 18 novembre à (...)

    ça bouge !

    / Démocratie !, Lanceurs d’alerte

    #ça_bouge_ ! #Démocratie_ !

  • La restructuration permanente de la condition ouvrière | Les oreilles loin du front
    http://www.loldf.org/spip.php?article648

    Cette semaine, nous sommes allés en Belgique, du coté des hauts-fourneaux de la région de Liège à Seraing avec le sociologue Cédric Lomba qui a multiplié les observations et les entretiens, pendant près de vingt ans, auprès des ouvriers d’usines métallurgiques d’une multinationale (ArcelorMittal). Cédric Lomba vient de publier « La restructuration permanente de la condition ouvrière - de Cockerill à ArcelorMittal » aux éditions du Croquant. Durée : 1h24. Source : Fréquence Paris Plurielle

    http://www.loldf.org/archives/18.10.03.cedric.lomba.restructuration.condition.ouviere.mp3

  • Arcelor | Les Pieds sur terre
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/arcelor

    Il y a deux à trois fois plus d’accidents sur les sites d’ArcelorMittal que chez ses concurrents. En 10 ans, 500 accidents mortels ont eu lieu dans cette entreprise.
    Quand les risques de perdre sa vie sont bien plus grands que ceux de perdre son emploi

    L’usine de Dunkerque détient le triste record dans ce domaine. Près de dix ouvriers y ont trouvé la mort depuis 1996. Des enquêtes ont été ouvertes.

    « Les ouvriers à ce poste sont en danger tous les jours, mais c’est une entreprise qui recrute, le salaire est là… » Julie, la sœur de Jérôme, intérimaire décédé à ArcelorMittal.

    L’inspection du travail pointe la responsabilité d’ArcelorMittal. Pourtant le parquet de Dunkerque a classé sans suite ces accidents du travail mortels. Rencontre avec les familles, des salariés et le procureur en charge de ces affaires.

    « L’usine de Dunkerque a un triste record : trois morts en moins de huit mois, des sous-traitants et des intérimaires, et surtout des jeunes parce qu’on ne renouvelle pas ou peu les départs ». Alexandre, un employé d’ArcelorMittal.

    #LesPiedssurterre #FranceCulture #ArcelorMittal #PascalePascariello #Dunkerque #accidents_du_travail #justice

  • Karim : ouvrier, lanceur d’alerte, viré
    https://reporterre.net/Karim-ouvrier-lanceur-d-alerte-vire

    En juin 2017 éclatait le scandale des supposés déversements illégaux d’acide d’ArcelorMittal à Florange. Dans une vallée où plane l’ombre du géant de l’acier, où en est l’enquête ? Comment réagissent les élus ? et, surtout, comment évolue la situation de Karim Ben Ali, le lanceur d’alerte licencié après ses révélations ?

  • ArcelorMittal a besoin d’une poubelle de 825 millions de tonnes Le Devoir - Alexandre Shields - 9 Octobre 2017

    On sait déjà que sa réalisation se traduira par la destruction de 11 lacs, 15 rivières et 25 ruisseaux.

    ArcelorMittal compte étendre l’imposant parc de résidus de sa mine de fer du Mont-Wright, près de Fermont. Un projet qui permettra de poursuivre l’exploitation de la plus grosse mine à ciel ouvert du Québec jusqu’en 2045, mais aussi de stocker plus de 825 millions de tonnes de résidus. Le gouvernement n’a toutefois pas encore décidé s’il mandatera le BAPE pour étudier le projet, qui nécessitera la destruction de milieux naturels.
     
    L’entreprise exploite une mine dont les différentes fosses devraient à terme atteindre une superficie totale de 11,3 kilomètres carrés, selon les données du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN). C’est trois fois plus que la superficie qu’aura la mine d’or de Malartic, à la fin de l’expansion de cette dernière. ArcelorMittal prévoit aussi de produire 1318 millions de tonnes de résidus miniers sur une période de 30 ans, sois six fois plus que la mine de Malartic.

    Pour poursuivre son expansion et éviter la « fermeture définitive de la mine », ArcelorMittal doit toutefois agrandir les sites où sont entreposés les résidus de l’exploitation, selon ce que précise l’entreprise dans une volumineuse étude d’impact de 534 pages. Un document qui a mené à la rédaction d’un autre document de 939 pages de réponses aux questions du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).
    http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/Bassins_B_NordOuest/documents/liste_documents.htm#PR
     
    Le « futur scénario d’entreposage des résidus » permettra de stocker 825 millions de tonnes de 2026 à 2045, pour un total de 1318 millions de tonnes entre 2014 et 2045. Pour mener à bien ce projet, l’entreprise souhaite construire par la même occasion deux nouveaux bassins pour « optimiser la gestion de l’eau », dont un bassin d’« eau de procédé » de 3,6 km2 et un « bassin de sédimentation » 420 000 m2.
     
    Selon ce qu’indique le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) dans sa description du projet, « le promoteur prévoit de commencer les travaux de construction à l’été 2018 », afin que les infrastructures soient prêtes en 2025. Il s’agit d’un projet majeur, puisque le coût des infrastructures et de la gestion de l’eau jusqu’en 2045 est évalué à 458 millions de dollars.
     
    Destruction de lacs
    Dans son étude d’impact, ArcelorMittal reconnaît aussi que la croissance des quantités de résidus miniers à gérer « causera un empiétement dans certains lacs, les étangs et cours d’eau ». Le BAPE précise que ce projet entraînera « la destruction de 11 lacs, 15 étangs et 25 ruisseaux ». À cela s’ajoute une perte d’habitat de 11,2 km2 pour la faune terrestre.
     
    « Toutefois, écrit la minière, les milieux touchés sont situés à proximité des surfaces actuellement utilisées pour l’entreposage des résidus de la mine de Mont-Wright ainsi qu’à proximité du site minier du lac Bloom, ce qui en réduit leur qualité. » Qui plus est, un programme de « restauration » est prévu pour compenser la perte de milieux naturels.
     
    Dans les questions soumises à ArcelorMittal, le MDDELCC demande par ailleurs des précisions sur les risques de rupture d’une digue de retenue des eaux, en raison de la présence de la route 389, seul lien de Fermont avec le reste du Québec.
     
    « Si un bris de digue devait arriver, les principales conséquences possibles sont le lavement ou la fermeture de la route et de la voie ferrée, la perte de la fibre optique, des risques d’isolation du personnel, de noyade de personnel à proximité et des inondations », répond la minière, en précisant qu’elle possède déjà un « plan d’urgence ». Sa couverture d’assurance est de 25 millions de dollars, ajoute l’entreprise.

     
    . . . .
    http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/512494/arcelormittal-une-poubelle-de-825-millions-de-tonnes

    #Environnement #Arcelor_Mittal #économie #mines #canada #MORT #destruction #poubelle

  • Crowdfunding pour #lanceurs_d'alertes

    Les internautes se mobilisent pour soutenir le chauffeur d’Arcelor lanceur d’alerte : « Je ne suis pas seul, ça fait plaisir »
    http://www.francetvinfo.fr/sciences/high-tech/les-internautes-se-mobilisent-pour-soutenir-le-chauffeur-d-arcelor-lanc

    Depuis quelques jours, plusieurs cagnottes ont été lancées sur Internet pour soutenir un homme : le chauffeur de camion qui a raconté, début juillet, comment on lui a demandé de déverser des centaines de mètres cubes d’acide d’Arcelor Mittal directement dans la nature.

    Voir aussi : https://seenthis.net/messages/612641#message612879

  • VIDEO - Témoignage d’un chauffeur de camion : « J’ai déversé de l’acide d’ArcelorMittal Florange dans la nature »
    https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/video-temoignage-d-un-chauffeur-de-camion-j-ai-deverse-de-l-acide-d-arcel

    Un chauffeur de camion, sous-traitant de l’entreprise ArcelorMittal Florange affirme avoir déversé pendant trois mois des centaines de mètres cubes d’acide dans la nature, dans un crassier de l’usine, au lieu de recycler la matière dangereuse. L’entreprise dément tout risque sanitaire.

    #industrie #Arcelor_Mittal #sous-traitance #saloperie

  • Le renoncement d’Hollande PAR JACQUES SAPIR · 1 DÉCEMBRE 2016 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/le-renoncement-d-hollande-par-jacques-sapir-1-decembre-2016.html

    François Hollande aura, pour une fois dans sa vie, créé la surprise. Alors que tout laissait penser qu’il annoncerait début décembre sa décision de se représenter, que le plan de cette campagne était déjà établi, il a annoncé le jeudi 1er décembre à 20h00 sa décision de ne pas se représenter. Au vu des sondages et de la perte de crédibilité et de légitimité qui le frappe, du risque de disparition pur et simple du parti « socialiste », cette décision est logique. Cela ne veut pas dire qu’elle ait été évidente. Dans l’allocution prononcée par le Président de la République, on sent une grande tension ; la voix est blanche, le débit n’est ni fluide ni assuré. C’est un homme qui doit prendre sur lui-même qui parle, et la raison ne va pas dans le sens du cœur. Mais, la raison a triomphé. Reconnaissons que c’était la chose la plus intelligente qu’il pouvait faire.

    Un président sur fond de désastre
    L’annonce de sa non-candidature rebat les cartes ; mais c’est un jeu pratiquement sans atouts que les autres prétendants devront désormais jouer. Car, François Hollande laisse derrière lui un paysage dévasté, un P « S » en ruine, tant il est divisé politiquement et à court de projet, une « gauche » éparpillée. Sa responsabilité est grande. L’obstination dont il a fait preuve sur la loi « travail », ou loi El Khomri, n’est pas sans conséquences dans ce désastre. Et, ce n’est pas le seul problème posé par l’action, et parfois l’inaction, de ce Président. De la volonté à faire passer une loi sociétale, le fameux « mariage pour tous » que rien n’imposait, aux abandons divers, qu’il s’agisse du renoncement représenté par le TSCG, voté dès l’automne 2012, ou de celui concernant le dossier d’ARCELOR-MITTAL, en passant par les divers pantalonnades, de l’escapade en scooter à l’affaire Léonarda, François Hollande a accumulé les erreurs, que ce soit sur le fond comme dans la forme. Quoi qu’il dise, son bilan est désastreux. Son image ne s’est d’ailleurs pas relevée des errements de sa pratique très personnelle, et très particulière, du pouvoir. Ainsi, ce qu’avait commencé le livre écrit par son ancienne compagne, Valérie Trierweiler, Merci Pour ce Moment, un autre livre l’achève avec les confidences égrenées devant Gérard Davet et David Lhomme dans Un Président ne devrait pas dire ça. L’ouvrage que l’on annonce d’Aquilino Morelle aurait sans doute été l’ultime clou dans son cercueil. Il avait promis une présidence « normale », alors qu’il aurait du dire « simple » ; il nous a offert une présidence oscillant entre le banal et le ridicule, si ce n’était les diverses tragédies qui ont endeuillé la France depuis le mois de janvier 2015. Il était devenu un homme détesté et haï, mais surtout méprisé. On pouvait croire, jusqu’à l’annonce de ce soir, que tout glissait sur lui comme l’eau sur les plumes d’un canard. Il faut croire qu’il lui restait une once de conscience, un brin d’intelligence, un éclair de lucidité. En décidant de ne pas se représenter il a incontestablement pris une bonne décision. Mais la question que l’on peut se poser est de savoir si c’est peut-être bien la seule de son quinquennat.

    Les prétendants
    Il laisse donc derrière lui un champ de ruines. Les prétendants ne seront pas à la fête. Manuel Valls, piaffant d’impatience, va donc certainement déclarer sa candidature à la primaire du parti « socialiste ». Mais, il n’est plus le même homme qu’en 2012. Il a été usé par la fonction de Premier-ministre. Chez lui désormais les éléments de langage remplacent la politique, et les tics prennent le pas sur le langage. S’il était choisi, sa candidature dégouterait une partie des militants de la « gauche », et il n’aurait d’autre choix que de disputer à Emmanuel Macron, voire à François Bayrou, les débris d’un socialo-centrisme, lointaine réminiscence de la « troisième force » de la IVème république.

    Arnaud Montebourg veut incarner quant à lui la « gauche » du P »S », encore que cette position lui soit contestée tant par Benoît Hamon que par d’autres candidats. Arnaud Montebourg, tout comme Valls, était lui aussi présent à la primaire de 2011. Son bon résultat de l’époque l’avait mis en selle. Il fut Ministre que ce soit dans le gouvernement d’Ayrault ou de Manuel Valls, avant d’être démissionné avec pertes et fracas à l’été 2014. S’il n’a rien oublié de son passage au gouvernement, il n’a rien appris non plus. En particulier, il n’a rien appris sur l’incompatibilité qu’il existe entre l’euro, et la politique que ce dernier impose, et la tache de redressement productif qu’il s’était fixé. Cette incapacité à nommer ses adversaires le condamne à des gesticulations où il peut retrouver les postures de l’ancien avocat pénaliste qu’il fut mais certes pas convaincre les français. De plus, sur la gauche, la place est déjà prise. La position de Jean-Luc Mélenchon, qui – lui – semble avoir compris que l’euro n’est pas simplement une monnaie mais constitue en fait un instrument de gouvernance au service de la finance et de l’austérité, est autrement plus cohérente et autrement plus forte.

    Ni Manuel Valls, qui représente la ligne social-libérale de François Hollande, ni Arnaud Montebourg dont le discours se réduit à des formules, ne peuvent espérer incarner une alternative crédible à François Fillon. Fort de son succès à la primaire de la droite et du centre, ce dernier propose un programme d’ajustement économique au cadre de l’euro et de l’Union européenne. Si l’on pense que ce programme va provoquer une catastrophe sociale et ne résoudra aucun des problèmes économiques auxquels la France doit faire face, il faudra lui opposer une autre cohérence. Mais de cela, ni Manuel Valls ni Arnaud Montebourg ne sont en l’état capables.

    Aller de l’avant !
    Le discours dans lequel François Hollande a annoncé son renoncement a insisté sur l’unité des français, alors que sa politique a largement contribué à les diviser. Il a présenté comme un adversaire fondamental le protectionnisme alors que ce dernier est pratiqué par nombre de pays et constitue un instrument légitime pour un pays cherchant à reconstruire son industrie. Ainsi, jusqu’au bout, François Hollande aura menti, travesti la réalité, inventé de fausses peurs pour faire oublier de vrais ennemis. Il convient donc de tourner la page, de renvoyer François Hollande et son quinquennat aux livres d’histoire, dans lesquels – n’en doutons pas – ils seront considérés comme les symptômes d’une France abaissée, tant économiquement que socialement, tant politiquement que moralement.

    Il convient de préparer l’avenir. Il convient d’opposer au programme de François Fillon qui provoquerait, s’il était appliqué, des déchirures irréparables dans le tissu social français, une autre cohérence bâtie sur la compréhension que rien ne sera possible tant que la France restera dans l’euro. Cette autre cohérence doit être construite dans la reconnaissance que la Souveraineté est première pour reconstruire une véritable Démocratie, qui seule est capable d’assurer aux français une véritable Sécurité. Laissons les morts enterrer les morts, et reprenons le chemin du progrès.

    https://russeurope.hypotheses.org

  • Great Barrier Reef and the Amazon Rainforest Among Outstanding Natural Sites Under Threat from French Multinationals
    http://multinationales.org/Great-Barrier-Reef-and-the-Amazon-Rainforest-Among-Outstanding-Natu

    Half of World Heritage sites are currently threatened by industrial development, and the oil and mining sectors pose a particular threat. So many invaluable sites and #biodiversity sanctuaries face being wiped off the map just because we are unable to do anything about our voracious model of development. Several French transnational corporations are among those involved in projects that could herald the end of these exceptional sites. Some of the sites facing destruction include national (...)

    #Investigations

    / A la une, #Extractive_Industries, #Australia, #Brazil, #Canada, #Guatemala, #Guinea, #Indonesia, #Malaysia, #Netherlands, #Peru, #DR_Congo, São Tomé, #ArcelorMittal, #Areva, Bolloré, #EDF, Engie (ex GDF Suez), #Eramet, #Lafarge, #Maurel_et_Prom, #Perenco, #Total, #Socfin, (...)

    #São_Tomé #Bolloré #Engie_ex_GDF_Suez_ #Energy #Extractive_Industries #environmental_impact #resource_overexploitation #extractive_industries
    https://www.bastamag.net/De-la-Grande-barriere-de-corail-a-l-Amazonie-ces-sites-naturels-d-exceptio
    http://www.wwf.fr/vous_informer/actualites/?7841/La-moitie-des-sites-du-Patrimoine-mondial-sont-menaces-par-des-activites-industr
    http://whc.unesco.org/fr/peril
    http://www.socfin.com/Files/media/News/2016-03-04---Menaces-sur-forets-africaines.pdf
    http://www.perenco.com
    http://e360.yale.edu/feature/how_nations_are_chipping_away_their_protected_lands/2989
    http://www.padddtracker.org
    http://marketforces.org.au/banks/map
    http://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/Document%20RSE/Finance%20responsable/Principes%20Generaux%20Environnementaux%20et%20Sociaux%20de%20nos%2
    https://www.societegenerale.com/sites/default/files/documents/Document%20RSE/Finance%20responsable/Politique%20Transversale%20Biodiversit%C3%A9.pdf
    http://blog.greenpeace.fr/bollore-zero-deforestation
    http://forets.greenpeace.fr/la-socfin-menace-toujours-les-forets-africaines

  • #Frangypane2017 : beaucoup de vent pour rien chez le roi de la galette
    https://gauchedecombat.net/2016/08/21/frangypane2017-beaucoup-de-vent-pour-rien-chez-le-roi-de-la-galette

    On se souvient tous de ses rodomontades à l’occasion de l’affaire Arcelor-Mittal, puis de la manière dont, honteux et confus, il avait du battre en retraite, la queue entre les jambes. Mais puisque son aficionados blogueur en chef ne semble pas avoir compris à quel point son gourou est un guignol, lui qui a tant […]

    http://0.gravatar.com/avatar/9faa4d044bbecc32a5bef02aba121599?s=96&d=&r=G

  • Quatre ouvriers tués depuis un an : que se passe-t-il cher ArcelorMittal ?
    http://www.bastamag.net/Quatre-accidents-mortels-en-un-an-chez-ArcelorMittal-la-direction-pointe-l

    Le premier accident a eu lieu il y a presque un an, le 26 décembre 2014, sur le site d’ArcelorMittal de Dunkerque. Le salarié a été percuté par une chargeuse. Puis, le 12 avril 2015, un intérimaire se retrouve coincé puis écrasé entre deux wagons. Lui aussi décède. « Il avait très peu de formation », précise Bernard Colin, délégué syndical CGT, secrétaire du comité d’hygiène, de sécurité et des #Conditions_de_travail (CHSCT) au site dunkerquois d’ArcelorMittal. « C’est arrivé dans la cadre d’une opération de (...)

    En bref

    / #Syndicalisme, #Transformer_le_travail, Conditions de travail, #Classes_populaires

  • Sécurité au travail : série noire pour les intérimaires d’ArcelorMittal
    http://multinationales.org/Securite-au-travail-serie-noire-pour-les-interimaires-d-ArcelorMitt

    Quatre personnes sont mortes depuis un an sur les sites français d’ArcelorMittal, le géant de la sidérurgie. Trois d’entre elles étaient des intérimaires. Reportage de #Libération parmi ces travailleurs précaires et surexposés aux risques. Son poste de chef de manœuvre était « une fierté » pour Daniel Ryckebusch, racontent ses parents dans leur maison de Loon-Plage, à quelques kilomètres de l’aciérie #ArcelorMittal de Grande-Synthe, près de Dunkerque. Ce dimanche 12 avril, « loué » par la société Temis au (...)

    Actualités

    / #France, #Métallurgie, ArcelorMittal, #Santé_et_sécurité_au_travail, précarité, #santé_et_sécurité_au_travail, #démocratie_dans_l'entreprise, (...)

    #précarité
    « http://www.liberation.fr/futurs/2015/11/11/interim-a-arcelormittal-le-salaire-de-la-peur_1412698 »

  • Trop de #morts : Arcelor et l’Etat doivent cesser d’employer des #intérimaires – Le blog de Gérard Filoche
    http://www.filoche.net/2015/11/01/trop-de-morts-arcelor-et-letat-doivent-cesser-demployer-des-interimaires

    Arcelor est un site dit « #Seveso » extremement dangereux, il ne doit pas employer d’interimaires. Cet été en juillet et en septembre, deux interimaires de 41 ans et 29 ans sont tombés dans la fonte liquide à 1400° Arcelor est en convention avec l’etat : l’etat doit prendre ses responsabilités et applique le code du travail au lieu de l’affaiblir !

    #travail