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  • Pourquoi George Soros et sa fondation quittent la Hongrie

    https://www.franceinter.fr/monde/pourquoi-george-soros-et-sa-fondation-quittent-la-hongrie

    George Soros, en 2017 à Bruxelles © AFP / Olivier Hoslet / POOL

    Le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros a annoncé mardi qu’il suspendait les activités de sa fondation destinée à mener des programmes d’enseignement pour les réfugiés. La fondation déménage également ses locaux de Budapest à Berlin.

    La fondation de #Georges_Soros ne donnera plus de cours aux réfugiés hongrois : mardi, l’Université d’Europe centrale (CEU), implantée à Budapest, a annoncé qu’elle ne reconduisait pas ses modules d’enseignement destinés aux réfugiés, ni ses activités de bourses de recherche financées par l’UE sur les politiques migratoires.

    « Nous suspendons ces programmes dans l’attente d’une clarification de notre situation fiscale et juridique », explique un communiqué de l’organisation. En cause, une taxe de 25% sur les organisations qui « soutiennent l’immigration ». Adoptée en juin dans le cadre d’un ensemble de lois anti-immigration, elle entre en vigueur ce vendredi.

    #hongrie #berlin #réfugiés

    • @aude_v Soros est avant tout un pillard monstrueux à la tête d’un gang de financiers de haut vol, qui pour s’enrichir détruisent les systèmes sociaux de pays entiers (dont 50 % des habitant.e.s sont des femmes), n’oublions pas les enfants.
      .
      Ses ong servent avant tout ses intérêts, qui paye commande.

      On remarquera qu’elles ont réussi à faire élire Victor Orban.
      (Aux USA, Hillary Clinton a bien réussi à faire la courte échelle pour mettre Donald Trump au pouvoir).

      La société hongroise a toujours été tolérante pour ce qui est de l’homosexualité, voir les bains publics de Budapest.

      Dans les campagnes une pauvreté sans nom, pour ce pays qui n’arrive plus à produire lui même ses pommes de terres.

    • Comment penser que Soros investirai un centime, dans une ONG qui ne lui rapporterai pas beaucoup plus.

      Personnellement, après avoir lu pas mal de choses sur les ONG et leurs résultats, je pense qu’elles remplacent les missionnaires.
      Pour beaucoup, de belles et généreuse promesses, mais quand on regarde ce qu’elles font vraiment, et qui les finance, on y croit plus.
      Il y a de belles paroles, parfois des actes trés généreux, mais dans la réalité . . .

      Exemple d’acte généreux, pour les missionnaires : Ils ont sauvé pas mal d’indiens d’Amérique du Sud au moment de la colonisation espagnoles, Las Casas a fait ce qu’il a pu, pour eux, et l’intérêt de l’église catholique.
      A la même époque, l’Afrique Noire, une mine de bois d’ébène, complètement ignorée des missionnaires.

      WWF :
      https://seenthis.net/messages/718609
      https://seenthis.net/messages/602953
      https://seenthis.net/messages/571110

      Mais pas que : Amnesty International , Journée internationale des disparus.
      https://www.legrandsoir.info/courrier-au-service-de-presse-d-amnesty-international-section-francais
      . . . . .

      S’agissant de l’Amérique latine, on pourrait à juste titre s’étonner de l’absence de la #Colombie, mais, vu la modestie des chiffres, je ne vais pas pinailler ici sur les 45 000 victimes de cette pratique depuis 1985 (d’après la Unidad de Victimas), dont de nombreuses pendant la présence au pouvoir de la faction politique qui vient de revenir à la présidence en la personne de M. Ivan Duque.

      j’ai été très surpris par la prestation, ce matin 1er septembre, au journal de 8 heures de France Culture, présenté par Sophie Delton, de Mme Geneviève Garrigos, qui se présente comme la "porte-parole" d’AI. Sans référence particulière aux communiqués d’AI précédemment cités, elle s’est concentrée sur quatre pays, dont la Corée du Nord et la Syrie, mais a surtout passé la majeure partie de son intervention à dénoncer de façon extravagante « la politique de terreur imposée à l’opposition » à travers les « disparitions » au… Venezuela et au Nicaragua.
      . . . . .

      Par ailleurs, j’ai rencontré des volontaires ayant travaillé pour des ONG en Afrique, elles(ils) sont rentrés démolis par le comportement des dirigeants d’ONG.
      Marqué(e)s à vie.

      La plupart des ONG font un sale travail.

      à part cela Aude, merci pour le ton modéré de ton commentaire

    • Avec un peu de retard : Je voulais parler de mon expérience à la CEU, cette rentrée était chahutée et je n’ai pas eu le temps. Donc rapidement avant de revenir sur le sujet.

      J’ai travaillé sur des projets en coopération très étroite avec les département environnement et géographie de la CEU entre 1995 et 2002, en particulier avec un remarquable prof qui s’appelle Ruben Mnatsakanian. je voulais juste rappeler que la CEU a été un lieu de recherche et de réflexion important sur l’espace post soviétique et les pays ex-socialiste, une formidable opportunité pour des centaines voire des milliers d’étudiantes et d’étudiants d’Asie centrale, du Caucase, des pays de l’Est, d’Ukraine, de Russie, etc... qui sans les programmes de la CEU n’auraient jamais eu les moyens financier d’étudier dans leurs pays. La sélection des dossiers se faisait de manière très sérieuse et transparente. Ruben se déplaçait dans tous les pays pour mener les entretiens, longuement rencontrer les candidats, ensuite les décisions étaient prises de manière collégiales, après de longues discussions, jamais à la légère et surtout sans aucune considération pour les origines sociales ou la « richesse » supposées des candidats... La formation était excellente et je garde encore aujourd’hui - 20 ans après - de très bonnes relations de travail avec certain·es de ces étudiant·es. La nébuleuse des organisations et ong soutenues par Soros, c’est autre chose et je ne préjuge pas ici de ses intentions ou de ses crapuleries, j’ai juste expérimenté en live à quel point cette université a été importante pour toute une génération d’étudiant·es, et plus récemment de réfugiés et migrants qui avaient accès à l’enseignement supérieur.

      Le reste plus tard.

  • Médiarchie : ce que (nous) font « lémédias »
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-suite-dans-les-idees/mediarchie-ce-que-nous-font-lemedias


    http://rf.proxycast.org/1340041430340476928/16260-02.09.2017-ITEMA_21423335-0.mp3

    Notre imaginaire commun nous fait croire que nous vivons dans des « démocraties », alors qu’un regard plus distant sur la réalité de nos régimes de pouvoir suggère que nous vivons dans des « médiarchies ». C’est par cet énoncé aussi fort que lapidaire que s’ouvre le nouvel essai d’Yves Citton, sobrement titré Médiarchie.

    C’est par cette phrase de prime abord provocante et discutable que j’ai eu envie d’ouvrir la 19e saison de La Suite dans les Idées et d’inaugurer, avec vous, ce nouvel horaire, 12h45, juste après le journal de la rédaction de France Culture. Nouvel horaire et nouveau format : l’émission s’allonge de quinze minutes, et après mon entretien – aujourd’hui avec Yves Citton – nous accueillerons chaque samedi un ou une second invité, venue du monde de la culture ou du journalisme pour élargir la conversation, placer les sciences humaines et sociales en résonance avec d’autres modes de connaissance.

    #médias #attention (hygiène mentale, traduction automatique de data (donnée) en capta (prise), Yves Citton toujours intéressant ne serait-ce que parce qu’il lit et voyage beaucoup)

    • Comme si ta phrase c’est pas ce que 40000 gauchistes blanc⋅he⋅s ne lui avaient pas déjà rétorqué…

      Il s’agit bien de réfléchir et faire réfléchir et avoir une introspection sur nos propres privilèges, notre propre racisme et les mécanismes racistes à l’intérieur des gens qui se disent de gauche.

      La peste est toujours plus brune dans le pré d’à côté…

    • Personnellement cela fait longtemps que j’ai fait l’introspection de mes propres privilèges. J’ai élevé mes deux enfants dans le respect mutuel d’autrui. Et je crois pouvoir certifier qu’ils ne sont pas racistes en ayant une sensibilité plutôt d’extrême gauche.

      Certes il peut y avoir du racisme et des mécanismes racistes chez des personnes se réclamant de la « gauche » mais il ne faudrait pas en faire une généralité. D’ailleurs celles ci ne le sont peut-être pas de gauche !

    • @marielle le fait que tu prenne ton exemple personnel est un peu déplacé. Ca me fait pensé aux hommes qui disent qu’ils ne violent pas quant les féministes parlent de la culture du viol. Même si tu n’avait aucune trace de la moindre culture raciste dans tes actes ca ne change pas que le racisme existe et que Alam ne parle pas de toi @marielle mais d’un phénomène systémique, structurel, culturel : le racisme.

      Ce que dit Alma c’est que le lux de pouvoir mettre le problème du racisme du FN entre parenthèse est un privilège blanc·he·s et c’est pas aux blanc·he·s de dire aux personnes racisées quelles luttes elles doivent choisir. Aussi en tant que blanc·he·s dédiabolisé le FN en édulcorant/évacuant/évitant d’abordé le problème raciste est quant même bien le signe que le racisme c’est pas bien important à nos yeux de blanc·he·s.

      Là Alma ne parle pas dans le vague, elle prend une video et explique ce qui pose problème. Dire que Alma s’en prend a des gauchistes et pas au FN est aussi problématique car ca m’etonnerais que Alma laisse le racisme du FN sans réponse, c’est même justement ce qu’elle reproche au videaste de gauche qu’elle commente.
      Il y a des gauchistes qui disent « laissons de coté le problème du racisme du FN et de ses electeurices et dédiabolisons les electeurs du FN pour qu’illes nous écoutent ». C’est ce que dit le mec de la vidéo que tu as mis en lien. Alma lui répond : « dédiabolisé le FN c’est faire du racisme un problème secondaire, et faire comme si population racisées et les problèmes spécifiques qu’elles rencontrent étaient secondaires ».

      #whitesplanning #blancsplication #priorité_des_luttes

    • Il n’empêche que je trouve ce commentaire concernant la France Insoumise très réducteur :

      Je ne pense pas que pour tous les partisans de La France insoumise le racisme soit un problème secondaire. De fait la population racisée est profondément discriminée.

      Notre constat : les oublié·e·s de la République

      Et ce n’est qu’un extrait de la longue liste des reculs de la République, qui délaisse ainsi des pans entiers de sa population.
      De surcroît, les injustices criantes n’ont pas épargné le champ des droits civiques et politiques. Les discriminations fondées sur la couleur de peau, l’origine ethnique ou la religion touchent tout particulièrement ces quartiers de grande diversité. Les discriminations à l’embauche, en raison d’une adresse ou d’une supposée origine, sont innombrables. Les tensions que provoque une telle situation sont tout particulièrement perceptibles dans la relation des habitants avec les forces de l’ordre.
      Mais ces discriminations peuvent aussi conduire au repli sur une communauté qui inclut et respecte celles et ceux qui ne sont nulle part ailleurs protégé·e·s, communauté qui peut être celle du quartier, des amis, du pays d’origine ou de la religion partagée.
      De manière plus tranchée, elles peuvent conduire à la marginalisation ou à la frustration, voire aux différentes formes de mise à l’écart de la société. Car c’est bien en réaction à des institutions se satisfaisant d’une intervention publique de saupoudrage visant à éteindre la revendication et à acheter la paix sociale que certains habitants sont conduits à rejeter la République.

      https://avenirencommun.fr/livret-quartiers-populaires

      #mépris_de_La_France_Insoumise

    • Tout pareil que mad meg. Le texte d’Alma est franchement parfait et parfaitement courtois (quoique j’en sois sorti avec les yeux éclatés). Ludo démontre une ingénuité confondante sur ces sujets. A mettre on l’espère tous sur sa jeunesse et son manque de lectures pertinentes... On verra.

      Le fait que nous soyons totalement imprégnés de racisme depuis des années est patent, et même les gauchistes-progressistes hélas n’en ont pas été épargnés, y compris dans leur façon de faire de la politique. Il est important d’en être conscient et... de se corriger quand on nous le signale. Ces différentes luttes ne sont pas incompatibles entre elles, au contraire, il faut continuer d’écrire sur ce sujet précis de l’intersectionnalité (ce mot est repoussant).

      Entre nous, quelle idée saugrenue d’être vexés quand on s’en prend à une des « idoles » du moment... Il est jeune, il ne peut pas être au courant de tout... alors qu’il écoute, et qu’il comprenne. A priori, il en a l’intelligence... enfin... espérons-le.

      Ça me rappelle Cymes et la BD qui lui a valu bien des misères... misères qu’il a négligemment repoussées d’un revers dédaigneux... il semblait pourtant plus ouvert que ce qu’il a démontré.
      https://seenthis.net/messages/587351

    • La mécanique raciste

      J’ai longtemps cru que le Front national avait le monopole de la xénophobie, que les autres partis en étaient immunisés. J’ai longtemps réduit le racisme à ses formes les plus outrancières – l’injure, la haine, les coups. J’ignorais la violence structurelle des discriminations (tolérées, voire encouragées, par l’Etat français), la violence lancinante de la ségrégation (spatiale ainsi que temporelle, comme l’indique le changement de couleur des passagers du métro avant et après 7h du matin) et la violence infantilisante d’un « Touche pas à mon pote ». J’ignorais également la violence de la tolérance, moins vertueuse qu’il n’y paraît puisque si je tolère autrui, c’est que je juge son attitude fautive ou sa présence incongrue.

      Je croyais que le racisme se limitait à des préjugés, que le temps parviendrait à dissiper. J’ignorais que sa mécanique repose, au fond, sur des privilèges, dont chaque Blanc jouit, même lorsqu’il s’est affranchi des poncifs racistes. En tant que Blanc, je peux traîner avec mes semblables sans être traité de communautariste, je peux sortir d’une grande surface avec du foie gras plein les poches sans être suspecté de voler, je n’ai jamais à indiquer mon origine, je peux payer par chèque sans qu’on vérifie ma carte d’identité, je peux évoquer un problème de racisme sans qu’on me reproche mon manque de neutralité, je peux brailler dans le bus sans qu’on attribue cette incivilité à ma culture, et ainsi de suite.

      A ces privilèges du quotidien, parfois minimes (les pansements sont beiges pour s’accorder à la peau des Blancs), s’ajoutent ceux de salaire, de statut, d’accès au logement, aux études, à l’emploi et aux promotions. Les discriminations jalonnent chaque étape de nos vies. Comment y mettre un terme ? Se morfondre ne fait pas avancer les choses. Lorsqu’on est Blanc et que l’on souhaite lutter contre le racisme, la seule attitude moralement valable consiste à trahir les siens, c’est-à-dire à se mettre au service des victimes du racisme, non pour agir à leur place, mais pour leur prêter main forte si et quand elles en expriment le désir. Les accompagner sans s’imposer, savoir se retirer lorsqu’elles l’exigent. C’est la voie qu’emprunte le philosophe Pierre Tevanian, depuis de nombreuses années, à travers différentes voies : son militantisme quotidien, le site internet Les mots sont importants (lmsi.net) qu’il co-anime et les ouvrages qu’il consacre à la question du racisme. Son dernier opus, paru à la Découverte en avril 2017, est une synthèse magistrale de ses analyses. La mécanique raciste est disséquée dans toutes ses dimensions : philosophique (une manière de raisonner), esthétique (une manière de percevoir autrui) et éthique (une manière de se concevoir soi-même). « Connaître pour mieux combattre » est la devise de cet ouvrage, qui condense les principaux enseignements de Sartre, Césaire, Fanon, Guillaumin, Memmi et Martin Luther King.

      Manuel Cervera-Marzal dans Aux Sources sur Hors-Série

    • Tiens changement de titre ! Du coup moins clivant !
      « Osons Causer de la négrophobie/négrophilie ordinaire de gauche »

      Le titre du billet était « Osons Causer de la négrophobie ordinaire de gauche » mais il semble que le lien entre négrophilie et négrophobie dans le contexte de la domination blanche n’est pas clair pour celles et ceux qui me lisent, donc j’ai corrigé le titre et je vous invite à faire plus de recherches sur le sujet avant de laisser des commentaires. Merci ? Alma

      Commentaire de Job, universaliste blanc :

      Bonjour, ta publication est très instructive et bien écrite, merci ! Je suis ce que tu appellerais peut-être un universaliste blanc, et j’avoue avoir du mal à comprendre ce que tu nous proposes (mais c’est fait exprès et tu nous en préviens) : « Voilà ce que je propose. Je préviens tout de suite, ça ne va pas plaire aux universalistes blanc.he.s, mais ça s’adresse à eux. Vous vous occupez des vôtres, on s’occupe des nôtres. Mais tardez pas, parce que vous avez peut-être quelques siècles d’histoire à rattraper. La conscientisation de la population racisée grandit, et la complicité (mieux que la convergence) ne saurait s’installer sans un respect mutuel. »

      Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’on doit s’occuper des nôtres et vous des vôtres ? En fait mon esprit étriqué n’arrive même pas à comprendre (admettre ?) qui sont les miens et qui sont les vôtres. Plus qu’un respect mutuel (ce qui devrait aller sans le dire), ce qu’il nous manque souvent c’est du mutuel, je veux dire par là une connaissance mutuelle, et dans la lutte politique (attention c’est là que je ressors certainement mon universalisme blanc) l’enjeu c’est de « faire comprendre », tout du moins de diriger dans ce sens notre travail, que le problème du chômeur (blanc) du Nord qui a subit le désindustrialisation, de l’agriculteur qui n’arrive plus à vivre, c’est un problème économique de répartition des richesses et pas la faute de l’immigré qui subit au même titre et même davantage la violence capitaliste ? Est-ce que le combat ne consiste pas à défaire l’hégémonie du discours d’extrême droite qui nourrit notamment les divisions à l’intérieur même de la classe ouvrière ? Sortons notre Marx, si pour lui la victoire doit venir du prolétariat comme « classe universelle », il ne s’agit pas pour lui d’une universalité abstraite, mais par ce qu’elle est déterminée matériellement, d’une universalité concrète. L’ouvrier prend conscience que ce qu’il partage le plus fondamentalement avec l’autre ouvrier, ce n’est pas sa couleur ou sa religion mais ses conditions matérielles d’existence. Je présente d’avance mes excuses pour la pédanterie, mais n’y a-t-il pas là un enjeu ? Est-ce que pour vous on ne peut pas concrètement dépasser des clivages « raciaux » et il s’agit donc seulement de réussir à devenir « complice », puisque nous ne pouvons pas converger ?
      Même si comme je l’ai dit je suis « blanc » et « universaliste », les questions que je pose sont sincères, je connais très mal le discours que vous tenez, et il est très certainement mal représenté en France parce que je suppose que son expression ne se limite pas à celle qu’en donne le PIR, bref, je suis curieux d’apprendre de ça et de lire ce que vous écrivez, je reviendrais !
      Merci

      @sinehebdo

    • Un autre commentaire intéressant :

      Après lecture de tout le post, j’ai le sentiment d’enfin arriver au cœur du sujet dans la conclusion :

      « En 2017, entendre un supposé camarade de lutte se marrer en parlant de « jouer au négro », ça ne m’inspire pas le respect. Try again. Comme une impression de déjà-vu. En 2017, « négro » et « bamboula » ça reste convenable à droite et à gauche. »

      Et c’est vraiment n’importe quoi. Comme si les deux mots se valaient, comme si Ludo avait jamais, une seule fois, employé le mot « bamboula » dans ses vidéos ou ailleurs. Vous arrivez à transformer sa fierté enfantine d’avoir sympathisé avec ses voisins noirs en "négrophobie", vous êtes forte. Les gosses de riches blancs rêvent d’êtres des rappeurs noirs, et les gosses de noirs pauvres essaient de se saper avec des marques qui font toutes leurs pubs sur une imagerie WASP. C’est marrant, vous accusez de racisme justement ceux qui pratiquent l’appropriation culturelle. Mais c’est vrai, l’appropriation culturelle c’est mal. Les tentatives de jeunes de se bricoler une identité qui ne serait pas celle de leurs ancêtres avec ce qu’ils ont sous la main, vu que leur culture d’origine est morte, détruite par le capitalisme ou à des milliers de kilomètres, c’est mal. Finalement c’est vrai : les expatriés sont toujours beaucoup plus conservateurs que leur culture d’origine. Ils sont coincés dans leurs souvenirs. C’était mieux avant…

      Votre division entre les « vôtres » et les « nôtres »… Mais non, le retournement de stigmate des victimes du racisme ne saurait dégénérer en racisme pour de basses raisons politiques. Les nobles discours des intellectuelles racisées parlant au nom d’un « nous » racisé ne sauraient receler d’appétits de pouvoir personnel.

      Cela marche super bien d’ailleurs, votre « conscientisation de la population racisée », ça en rajoute à la concurrence des victimes et ça a le don de mettre en rage les petits blancs pendant que, tiens, de son côté le FN parie sur la guerre civile entre blancs et racisés. Quelle brillante stratégie. Quel bel élan d’amour et de solidarité.

      #wesh_wesh_les_amis

  • Des femmes dénoncent les harcèlements et agressions sexuels du député #Denis_Baupin
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060516/plusieurs-femmes-denoncent-les-agressions-et-le-harcelement-sexuel-du-depu

    Mediapart et #France Inter ont recueilli des témoignages sur des faits pouvant être qualifiés d’agression et de #harcèlement sexuels attribués au député de Paris Denis Baupin. Quatre élues ont décidé de briser l’omerta et parlent à visage découvert. Vice-président de l’Assemblée nationale, Denis Baupin a récemment quitté la formation écologiste EELV.

    #violences_sexuelles

    • Ça en cause là aussi donc http://www.leparisien.fr/politique/le-depute-ecologiste-denis-baupin-accuse-de-harcelement-par-des-elues-09-

      La députée du Calvados Isabelle Attard, qui a quitté EELV il y a plus de deux ans, rapporte aussi des dizaines de SMS reçus. « Je savais que nous étions plusieurs députées et une collaboratrice à en recevoir. Beaucoup se sont tus pour ne pas blesser sa compagne », justifie l’élue en allusion à Emmanuelle Cosse, [...]

      Pour justifier de ne pas avoir témoigné plus tôt, ces écologistes parlent notamment de la peur de nuire « aux intérêts du parti », ou encore, comme Elen Debost, de culpabilité et d’isolement. « Je ne suis pas fière de ne pas avoir porté plainte », explique-t-elle aujourd’hui. Certaines confient avoir décidé de sortir du silence lorsque le 8 mars, journée internationale de la femme, Denis Baupin a fait des déclarations pour défendre les droits des femmes.

  • « Refusons l’asservissement de la radio publique », par Marie Hélène Fraïssé, productrice radio, écrivain, présidente de la Société des producteurs de France Culture
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/27/refusons-l-asservissement-de-la-radio-publique_4602885_3232.html

    Rubrique incompétence : un chantier interminable, utilisant des matériaux toxiques, explosant ses budgets, enchaînant les dérapages financiers et techniques. On construit des studios et des cabines de montage, puis on défait, on refait, on redéfait… Pendant tout ce temps la production radio est sommée de s’adapter, entre les coups de marteau. Et comme le bâtiment ne va pas, rien ne va plus. Où sont les responsabilités ? Où sont les évaluations impartiales de ce chantier dément qui fait réviser en baisse toutes les ambitions culturelles dont il était censé fournir l’écrin ?

    Rubrique opportunisme : rentabilisons la valeur locative de nos espaces, disent nos dirigeants actuels, faisons de l’évènementiel, multiplions les partenariats. Infléchissons nos programmes pour plaire aux bailleurs de fonds, aux fournisseurs d’espace et de visibilité. Vous avez dit « pub » ? Mauvaise langue… Vous avez dit « dépendance », « asservissement » : il est l’heure de prendre votre retraite, les temps ont changé.

    Rubrique rigidités : faire évoluer les méthodes de travail, certes. On l’a fait. On le fera. Il faut le faire. Mais pas avec une direction qui ligue contre elle la quasi totalité des corps de métier. La #grève est massive, cette fois. La preuve : même ceux qu’on appelle producteurs, les saltimbanques, qui conçoivent les émissions, les préparent, intermiteux à vie, stars de l’antenne, grandes voix et petites, électrons libres par vocation, se rassemblent et rejoignent le mouvement initié le 19 mars.

    Quelles solutions ? Comment redonner un peu de souffle à cette notion de service public, si galvaudée, si instrumentalisée ? D’abord en affirmant haut et fort qu’un service public, par définition, n’a pas pour vocation d’être rentable. Tout ce qu’on lui demande, c’est d’œuvrer avec talent, intégrité, au plus juste des moyens qui lui sont donnés. Exit le business plan forcené. L’Etat doit prendre ses responsabilités. En coupant les vivres, comme il le fait depuis 2010, il nous oblige à nous vendre au plus offrant. Non, nous ne coûtons pas trop cher. #Radio_France, c’est moins de 20 % d’une redevance annuelle de 136 euros.

    #radio

  • "Lettre ouverte aux auditeurs de Radio France : « Cette grève est pour vous »"
    http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2015/03/25/lettre-ouverte-aux-auditeurs-de-radio-france-cette-greve-est-pour-

    Depuis huit jours, les antennes de #Radio_France sont paralysées par une #grève illimitée d’une partie du personnel, lancée à l’appel de cinq syndicats qui dénoncent les mesures d’économies annoncées par le PDG, Mathieu Gallet. Mardi, ce dernier a dit envisager un plan de départs volontaires qui pourrait concerner 200 à 300 salariés. Dans la journée, des producteurs de France Inter, France Culture et France Musique se sont retrouvés pour rédiger, en soutien au mouvement de grève, une « lettre ouverte aux auditeurs », afin de les « informer des risques qui pèsent sur la radio publique française ».« C’est la première fois depuis au moins quinze ans qu’il y a une initiative commune entre des producteurs de différentes antennes autour de la même question », explique Aude Lavigne, productrice à France Culture. Les signataires espèrent désormais que les producteurs des autres antennes se joindront à leur démarche. Voilà leur texte.

    Avec une petite réponse d’auditeur ;)
    https://www.facebook.com/syntonefr/posts/10153681062506124

    #radio

    • Le début de ton commentaire :

      Depuis hier, des productrices et des producteurs de Radio France, que nous connaissons bien, et qui jusqu’alors demeuraient plutôt en retrait ne serait-ce même que dans le relais d’information sur le mouvement social, font circuler ce texte intitulé « Cette grève est pour vous », une lettre ouverte aux auditeurs de Radio France.

      L’intention est louable, mais est-elle nécessaire, quand on observe à quel point les auditeurs qui s’expriment sur les réseaux sociaux le font en très-très grande majorité pour soutenir le mouvement ?

      Je ne sais pas si on peut juger la réalité de la réception de ce mouvement à l’aune du seul commentariat visible ou même des mails de soutien reçus. Le ressentiment à des voies plus insidieuses et des voix à peine audibles. C’est pourquoi tu as parfaitement raison dans ta conclusion… et il faudra y penser dès demain au moment de la création de la SPARF (si tant est que ce nom soit retenu…)

      Vous êtes aussi, chères productrices et producteurs, des auditrices et des auditeurs du service public de la radio ! Et c’est pourquoi cette grève, vous la faites pour vous, pour nous, pour toutes les citoyennes et les citoyens de ce pays et même au-delà. Et ici, on vous dit : bon courage !

  • Sous la philosophie, les communicants
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-06-01-Fete-de-la-philo

    « Prendre un café en épicurien », « Arrêter de fumer en cartésien », « Refuser de coucher avec quelqu’un en platonicien », « Vivre une rupture en stoïcien »… Difficile, à la lecture de la rubrique « Devenez un parfait philosophe » du site Internet de la « Fête de la philo », vitrine de l’événement, de ne pas être déconcerté par la caricature qui est faite de la #philosophie .

    #France #Culture #Idées #Industrie_culturelle #Intellectuels #Marketing

    Valise diplomatique du 1er juin 2013, avec sélection d’archives.

  • Aujourd’hui le journal de France Culture à 12h30 a été l’occasion d’une belle illustration de la bêtise de l’idéologie croissanciste

    http://download.od.tv-radio.com/podcast09/10059-01.09.2012-ITEMA_20396198-0.mp3
    (au passage on peut voir que #FranceCulture n’héberge même plus elle-même ses podcast, elle sous-traite ça à #tv-radio.com ou #SmartJog The Leader in Fast Secure Digital Delivery of Media Worldwide.)

    Véronique Pellerin (journaliste à France Culture) interview une autre journaliste (économique) Valérie Segond

    Véronique Pellerin fait un constat intéressant :

    La rentrée économique est marquée par un triple 0. Trois trimestres de croissance quasi nulle.

    Valérie #Segond en fait une interprétation délirante :

    La France est aujourd’hui dans une situation de stagnation, qui semble quasi-chronique. Sachant qu’en Juin l’activité était au même niveau de mars 2007, soit juste avant l’éclatement de la crise des subprimes. Bref tout se passe comme s’il y avait une 5 pour rien !

    Le raisonnement est faux puisqu’il repose sur les idées suivantes :
    – seule la sphère monétarisée crée des richesses
    – les marchandises « consommées » disparaissent aussitôt achetées

    Le reste est tout autant hallucinant de bêtise et ne déverse que le discours capitaliste classique. En plus l’interview est factice, puisque visiblement il a été écrit et les journalistes jouent des rôles, avec citation d’Alain Juppée comme voix de la raison.

    Une perle journaliste crée par Valérie Segond :

    Le gouvernement doit relancer l’emploi - le vrai, pas les emplois d’avenir fictifs, mais ceux crées par les entreprises.

    • Arf je n’avais pas vu que ce verbiage s’inscrit dans une grande stratégie à haut niveau intellectuel.

      Jean-Luc #Hees vient de publier une tribune dans Le Monde :

      Faisons évoluer la radio publique vers le Net
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/08/31/faisons-evoluer-la-radio-publique-vers-le-net_1754086_3232.html

      L’article commence par une enfilade de moi-je et de « mes équipes » qui fait légèrement tâche quand ensuite il tartine de « service publique au service des citoyens » ou plutôt au services des payeurs de #redevance :

      Ma charge à la tête de la #radio de service public inclut donc une nécessité absolue, une nécessité vitale, de promouvoir l’ #innovation, sous toutes ses formes. Je ne prétends pas que les radios privées restent à l’écart de toute innovation, bien sûr. Mais ma tâche est autre. L’innovation continue est l’un de mes devoirs. [...] j’ai choisi de mettre l’accent sur quatre thèmes qui illustrent l’innovation en radio, des thèmes sur lesquels mes équipes de direction et moi-même serons comptables devant les citoyens qui paient leur redevance.

      Ceux qui ne payent pas leur redevance... qu’ils aillent se faire voir chez les grecques.

      Ensuite il enchaine sur #Internet comme innovation médiatique, qu’il dit nécessaire dans une situation de coupe budgetaire, mais évidemment il ne diffusera pas les podcast par Bittorrents pour économiser de la bande passante et il ne diffusera pas sous licence libre les logiciels développés.

      La priorité suivante dissone légèrement quand on a écouté le journal d’aujourd’hui de France Culture et qu’on connait la couleur des analyses politiques et économiques sur Radio France :

      Sur chacune des antennes de la radio publique, le décryptage de l’ #économie va s’approfondir, tant par les sujets abordés que par le recours à toujours plus d’experts, de citoyens et de journalistes, avec une volonté délibérée et sourcilleuse d’un #pluralisme permanent des regards – la marque fondamentale du service public.

      Enfin une autre priorité nous laisse penser qu’il vuet retourner au XIXe siècle. Mais pas pour y chercher Marx et les mouvements socialistes, plutôt le #paternalisme et le #machisme le plus rance :

      Les catégories sociodémographiques ? Deux d’entre elles vont être privilégiées. Les #femmes. Le service public propose non seulement une présence plus importante des femmes journalistes et animatrices d’émissions que toutes les autres stations, mais va multiplier, d’Inter à Info ou à France Bleu, les émissions consacrées aux problèmes des femmes, sous forme de grands débats ou de reportages sur la vie quotidienne.