• À #Lagos, les pauvres n’ont plus droit de cité

    En se développant à un rythme effrené, la mégalopole nigériane exclut les plus pauvres. Le quotidien britannique a suivi une famille de pêcheurs qui a été expulsée de son quartier. Nous publions ce reportage à l’occasion de l’opération “10 jours pour signer”, organisée par Amnesty International, dont Courrier international est partenaire.


    https://www.courrierinternational.com/article/droits-humains-lagos-les-pauvres-nont-plus-droit-de-cite
    #exclusion #pauvres #pauvreté #droit_à_la_ville #Nigeria #urban_matter #villes #géographie_urbaine #expulsion #destruction #logement

    https://www.courrierinternational.com/article/droits-humains-lagos-les-pauvres-nont-plus-droit-de-cite

  • La lionderie est morte ce soir
    https://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1114-la-lionderie-est-morte-ce-soir

    Il y a un an, nous vous parlions d’habitant.e.s mobilisé.e.s contre un projet de démolition de leurs maisons dans la cité familiale de la Lionderie à Hem1. Accompagné.es par une association de locataires (l’Atelier populaire d’urbanisme : APU) de Fives, iels ont tenté de faire entendre leur voix face à la MEL, la mairie et les bailleurs qui pilotent le projet. Leurs revendications, soutenues par l’APU, ont été littéralement balayées par les entrepreneur.ses qui n’ont pas caché leur cynisme et leur mépris des habitant.es.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • 40 ans de lutte pour le droit a la ville
    https://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1097-40-ans-de-lutte-pour-le-droit-a-la-ville

    C’était il y a 40 ans, en septembre 1979, dans le quartier du Vieux-Lille. Une faune bigarrée est postée devant un vieil immeuble décrépit de la place Louise de Bettignies : babas cool aux-cheveux longs, travailleurs-sociaux, militants des quartiers et même une bonne sœur, débarquée du couvent voisin.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • « ILS NOUS ONT TANT VOLÉ QU’ILS NOUS ONT MÊME DÉROBÉ NOTRE PEUR » : INSURRECTION POPULAIRE AU CHILI 21 octobre 2019

    Le #Chili vit depuis quelques jours un soulèvement insurrectionnel d’une ampleur inédite. Partie de l’augmentation des prix du ticket de métro, la #révolte s’est rapidement généralisée, prenant pour cible le système dans son ensemble – dans un pays qui, depuis le coup d’État mené par Pinochet en 1973, est un laboratoire du #néo-libéralisme le plus féroce et où les inégalités sont parmi les plus fortes au monde. Alors que le gouvernement de droite à décrété l’#État_d’_urgence et instauré un #couvre-feu, alors que les militaires patrouillent dans les rues pour la première fois depuis la fin de la #dictature en 1990, nous avons mené un entretien avec l’un de nos correspondants au Chili pour faire le point sur la situation. Il nous explique les enjeux de l’explosion sociale en cours, sa composition, ses méthodes de lutte et sa résonance avec les soulèvements parallèles en #Amérique_du_Sud.

    L’élément déclencheur du soulèvement, c’est la lutte contre l’augmentation du prix du métro à Santiago. Un journaliste de l’Agence France Presse, toujours aussi fin limier, vient de découvrir que le métro de Santiago du Chili était le plus étendu de toute l’Amérique latine, et que la capitale était surpolluée par les embouteillages. Il serait plus judicieux de dire que ce mouvement, initié par des étudiants, des précaires et des lycéens, est typique de la situation analysée par l’#opéraïsme italien à travers le concept d’#ouvrier_social. Dans une époque où c’est la ville entière qui est devenue une #usine, et donc où c’est l’ensemble de l’espace social urbain qui participe à la production de valeur, il est tout à fait logique que le prix du métro devienne un enjeu radical des luttes. Si l’on pense aux mouvements de ces derniers années en Amérique du Sud, on peut faire la comparaison avec les luttes de 2013 à São Paulo, revendiquant la gratuité du bus dans cette ville. Un peu comme au Brésil, le mouvement a commencé avec un groupe militant indépendant des partis et syndicats ouvriers, et s’est répandu de la capitale aux autres grandes villes de tout le pays. Le plus surprenant, c’est la rapidité de l’extension du mouvement dans le cas chilien. Vendredi, il a pris Santiago. Samedi, il s’est déployé dans toutes les grandes villes du pays, du Nord jusqu’au Sud. (...) Ces formes de luttes contemporaines, où c’est la métropole elle-même qui devient un enjeu politique, sont de plus en plus présentes au Chili depuis ces dernières années. Ce n’est certes pas la première tentative de politisation du « #droit_à_la_ville » qui se passe au Chili, que ce soit à Santiago ou ailleurs. D’autres luttes antérieures ont déjà eu lieu, avec des résultats relatifs. De même, les pratiques émeutières ne sont pas nouvelles ici. Et il faut rappeler le courage des militantes féministes face à la répression policière, que ce soit lors du mouvement féministe de 2018, ou même lors de la marche du 8 Mars de cette année. S’il y a une explosion sociale d’une telle ampleur cette fois-ci, je crois que l’une des raisons se trouve dans les nouvelles formes de luttes, beaucoup plus offensives, qui ont été développées dès le premier jour à #Santiago.

    https://acta.zone/ils-nous-ont-tant-vole-quils-nous-ont-meme-derobe-notre-peur-insurrection-pop

  • En #Appuii aux habitants

    Si on vous dit 1968-2018 ? Vous répondez cinquantenaire du joli mois de mai ? Oui, mais pas que : on célèbre aussi les 50 ans du Droit à la ville, livre d’Henri Lefebvre. L’occasion parfaite d’interroger Sylvain, salarié d’Appuii, #association qui lutte aux côtés des habitants de #quartiers_populaires confrontés à la #démolition ou à la #rénovation de leurs lieux de vie.

    Comment est née l’association Appuii [1] ?

    « Tout a commencé en 2005, à La Coudraie, un quartier populaire sur les hauteurs de Poissy, en Île-de-France. Il est situé sur un terrain très attractif, dans une ville et un département plutôt riches. De quoi donner des envies à certains… Le maire avait ainsi pour idée de détruire ce quartier d’habitat social. Mais les habitants ne se sont pas laissé faire, luttant contre une décision qu’ils jugeaient arbitraire et méprisante. Certains d’entre eux sont même allés toquer à la porte de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette. Et des étudiants ont accepté de leur donner un coup de main – certains se sont investis bien au-delà du cadre de leurs études. Une mobilisation très large, qui a payé : le quartier n’a pas été rayé de la carte.

    La bataille s’est menée sur deux fronts. Un volet ‘‘classique’’ : manifestations, occupation et médiatisation. Et un volet technique, en fournissant des éléments précis, en faisant des propositions, en épluchant les dossiers… Les habitants mobilisés ont ainsi acquis des compétences, jusqu’à être plus au fait des processus urbains que les élus. Et ils l’ont fait dans un vrai esprit de vivacité démocratique : ils se réunissaient et se réunissent encore chaque semaine, ils débattent et avancent ensemble.

    Dans la foulée de cette mobilisation, des chercheurs, amicales de locataires et habitants ont commencé à travailler ensemble dans le cadre d’un programme de recherche-action centré sur la rénovation urbaine et financé par la région Île-de-France. Il s’agissait de monter des actions communes, de réfléchir aux situations de conflit – à Vitry-sur-Seine, ça a même donné un film, Apprendre à travailler ensemble. Un succès. À tel point qu’à la fin du programme, certains participants se sont dit que ça répondait à un vrai besoin et qu’il fallait continuer. Avec pour objectif de créer un outil commun qui réponde aux questions des habitants concernés. À leur envie d’être acteurs, et non passifs ou dépossédés. Une sorte de SOS urbain.

    Tout ça s’est formalisé en 2012 avec la création d’Appuii, association un peu hybride. Y participent des universitaires, des professionnels (ou futurs pros) des métiers de la ville, des militants de quartiers populaires et des habitants qui vivent (ou ont vécu) des projets urbains importants. Toutes les participations sont bénévoles – je suis le seul salarié, chargé de coordonner les différentes actions. »

    En théorie, la loi impose la concertation avec les habitants d’un quartier sur le point d’être rénové, a fortiori quand le financement provient de l’Anru [2]... Ce n’est que de la poudre aux yeux ?

    « La concertation est certes inscrite dans la loi. Et des bureaux d’études sont missionnés par les acteurs institutionnels qui portent un projet urbain, pour le présenter à la population. Mais ça ne marche que dans un sens : les habitants peuvent au mieux exprimer des avis, sans savoir s’ils seront pris en compte. C’est très insuffisant. Il faut de vrais espaces de débat, dans lesquels les habitants disposent d’outils pour faire valoir leurs droits, peser dans le processus, émettre d’autres propositions. D’où l’idée de créer une sorte de plate-forme, de réseau.

    Les discours des décideurs ont évolué sur la question de la participation, mais cette évolution n’a pas forcément été suivie d’effets. Parfois, tout est même fait pour étouffer les initiatives… L’Anru reconnaît elle-même le manque de concertation de sa première vague de rénovation urbaine, dans les années 2000. Elle a donc lancé des conseils citoyens pour la deuxième vague, qui a débuté il y a deux ans. Avec Appuii, on a mené un gros travail pour voir si ces conseils fonctionnaient. Au final, on a constaté qu’ils ne changeaient pas grand-chose : la démolition/reconstruction imposée aux habitants reste la norme. »

    De quelle façon intervenez-vous ?

    « Appuii n’est ni un labo de recherche, ni une association de professionnels, ni un collectif local de quartier. Mais un peu tout ça mélangé – il y a différentes sensibilités et des membres d’horizons divers. On intervient seulement quand on est sollicités par un groupe d’habitants déjà constitué et mobilisé. Quand c’est le cas, on essaye de rapidement nouer contact avec d’autres habitants et collectifs locaux, puis on élargit à d’autres structures – par exemple, le Dal [3], Pas Sans Nous, des associations de locataires…

    Mais on n’est pas un syndicat des quartiers populaires, il n’y a aucune volonté de représenter. Notre rôle tient d’abord aux conseils (techniques, méthodologiques, voire juridiques), puis à la mise en réseau, en tissant des liens et en apportant des retours d’expérience d’autres quartiers. Avec pour objectif qu’il y ait des échanges entre les groupes concernés par des rénovations urbaines (surtout quand elles relèvent de la politique nationale de l’Anru). Appuii est d’abord un facilitateur. On fait par exemple circuler des chartes de relogement produites par des groupes locaux, afin que d’autres s’en emparent, ainsi que des conseils juridiques, des astuces pour financer un avocat…

    L’association ambitionne aussi, à un autre niveau, d’amener les professionnels à s’interroger sur leurs pratiques. Par exemple, dans le domaine juridique : la plupart des avocats spécialisés dans l’urbain travaillent pour les aménageurs, promoteurs et collectivités. Ils se placent rarement au service d’habitants en lutte. Résultat : il y a peu de recours sur les opérations de renouvellement urbain, et trop peu d’attention est portée aux droits des résidents. D’où notre idée de constituer une sorte de réseau de compétences solidaires. Et ce n’est pas qu’une question de diplôme. Par exemple, quand il y a eu des problèmes de plomberie à La Coudraie, c’est un habitant bossant sur des chantiers qui comprenait le mieux les défauts de la réhabilitation et était capable de les expliquer. »

    Y a-t-il une lutte dont tu voudrais particulièrement parler ?

    « Celle de Fresnes à la cité des Groux, une cité de 200 logements. On a été appelé par l’association locale, Renaissance des Groux, qui lutte contre un projet de démolition totale du quartier, ni justifié, ni concerté. Les gens l’ont appris du jour au lendemain. Ils n’avaient pas l’habitude de s’exprimer et se sont demandé comment empêcher le bailleur d’effacer leur quartier et comment faire face aux pressions. Appuii est alors venue leur prêter main-forte. Depuis deux ans, on a lancé (et participé à) pas mal d’initiatives : des ateliers pour enfants, des pétitions, des recueils de témoignages d’habitants, la construction d’une maquette du quartier, une expo de photos… Le but : redonner une place centrale aux habitants. Pour qu’ils construisent des envies communes pour le futur, sans se laisser abattre par le mépris des institutions – par exemple, le bailleur ne répond ni à leurs sollicitations, ni à leurs courriers… En parallèle, Appuii a aussi lancé une procédure pour avoir accès aux documents administratifs. »

    Comment vois-tu les différentes luttes d’habitants dans l’Hexagone ?

    « Que ce soit en Île-de-France, à Nantes, à Échirolles, à Marseille ou à Clermont-Ferrand, un même constat se fait jour, celui de la nécessité d’une convergence des luttes urbaines. Il faut croiser les luttes, qu’il s’agisse de sauver des terres agricoles ou de combattre des projets imposés et destructeurs. C’est la seule façon d’exister face à la machinerie de communication des métropoles ou promoteurs. Et de faire échec aux logiques de la ville industrielle, puis post-industrielle : relégation des plus pauvres et accaparement des terres pour le seul profit. Des logiques très bien exposées par Henri Lefebvre dans Le Droit à la ville, livre fondamental dont on fête cette année les cinquante ans. Pour célébrer cet anniversaire, une série d’événements auront d’ailleurs lieu de mars à mai à Paris-Nanterre, Grenoble, Tours, Lille, etc. Il ne s’agit pas seulement de commémoration, mais de luttes actuelles pour faire vivre ce droit à la ville. »

    http://cqfd-journal.org/En-Appuii-aux-habitants
    #résistance #urban_matter #villes #géographie_urbaine #logement #droit_à_la_ville #concertation #participation #Fresnes #cité_des_Groux #France

    • Appuii

      L’association APPUII est composée d’enseignants-chercheurs, de professionnels des métiers de la ville, d’étudiants, de membres d’associations locales et d’habitants de quartiers populaires.

      APPUII intervient en soutien à des demandes de collectifs informels ou associations reconnues qui se mobilisent pour que la ville se fasse avec eux et non contre eux.

      Il s’agit de mobiliser des ressources, de renforcer des capacités, de mettre en place des intermédiations avec ces collectifs et associations afin de produire d’autres informations, des #alternatives d’aménagement ou des méthodes de débat.

      APPUII se positionne aussi à l’échelle nationale pour contribuer à alimenter une action sur la ville COOPERATIVE, SOUCIEUSE D’ECOUTE ET D’EGALITE.

      https://appuii.wordpress.com
      #alternative

  • Le #Commonscamp : imaginer la ville en commun !

    300 personnes ont participé au premier Commonscamp organisé à #Grenoble, du 22 au 26 août 2018, pendant l’université d’été rebelle et solidaire des mouvements sociaux et citoyens. Cette première édition abordait trois thématiques : les #communs, le #municipalisme et le #droit_à_la_ville. Ce parcours numérique vous propose de revenir sur cette expérience inédite. Découvrez des #témoignages inspirants et rejoignez-nous pour les prochaines éditions !


    https://uneseuleplanete.org/Le-Commonscamp-imaginer-la-ville-en-commun
    #webdoc #commons

  • Saga de l’été 2/5 : LED & Néons : Lille branchée en flux continu
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1037-lumieres-ii

    http://labrique.net/images/numeros/numéro57/lumieres.jpg

    Deuxième épisode consacré aux lumières lilloises, ce papier propose une nouvelle plongée nocturne dans Lille : entre immeubles de bureaux, lofts et parkings souterrains. La promenade se transforme en errance entre les îlots habités mais planifiés pour être déserts.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Capitalisme à visage urbain
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1082-capitalisme-a-visage-urbain

    http://labrique.net/images/numeros/numéro56/Dessin_ANRU_2-retouche.jpg

    « Le plus gros chantier de l’histoire de France hors temps de guerre » dixit Jean-Louis Borloo, son initiateur, entame la deuxième phase de son programme. Quinze ans après le lancement de l’Agence nationale de la rénovation urbaine (ANRU) et ses opérations de démolition à la chaîne, l’ANRU 2 a pris le relais pour venir au secours des quartiers populaires à coups de pelleteuses et de milliards d’euros. Annoncée comme une machine de guerre contre la pauvreté, c’est pourtant dans la guerre contre les pauvres qu’elle semble vouloir continuer à exceller.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • La poudre de Superquinquin
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1036-la-poudre-de-superquinquin

    http://labrique.net/images/numeros/numéro57/Quinquin.jpg

    En janvier 2015, quelques lillois.es décident de créer à Lille un supermarché coopératif et participatif au slogan évocateur : « Superquinquin, le supermarché dont tu es le héros ». Ouvert en juillet 2016, ce supermarché propose une alternative à la grande distribution classique promouvant de nouvelles manières de consommer en s’appuyant sur l’autogestion. Si sur le papier l’idée est belle, les derniers échos de la SCOP nous ont fait saigner les oreilles.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Les #communs_urbains : nouveau #droit_de_cité ?

    La notion de « communs » traduit un intérêt croissant de la société civile pour produire, gérer et partager des ressources matérielles et immatérielles de façon collaborative et ouverte. Comment ces nouvelles façons de faire en commun s’inscrivent-elles dans les territoires et contribuent-elles à les redéfinir ? Sont-elles susceptibles de renouveler la production de la ville et d’accéder au rang d’un nouveau « droit de cité » ?


    https://www.metropolitiques.eu/Les-communs-urbains-nouveau-droit-de-cite.html

    #communs #droit_à_la_ville #villes #géographie_urbaine #urban_matter #villes

  • Bruxelles et la gentrification du canal
    http://www.radiopanik.org/emissions/du-pied-gauche/bruxelles-et-la-gentrification-du-canal

    Nous avons parlé de la gentrification du canal à Bruxelles, du Nord au Sud

    En compagnie de

    Sarah De Laet, Inter-Environnement Bruxelles

    José Garcia, Syndicat des locataires

    Hugo Périlleux Sanchez, ULB

    On a expliqué l’histoire du canal, ce qu’est la gentrification

    On a parcouru les problèmes actuels et les principaux bénéficiaires des nouveaux projets immobiliers

    On a révé à une autre ville, avec plus de logements pour tous et toutes, et plus d’égalité

    Loin des faux concepts de revitalisation et de mixité sociale, on a voulu voir la réalité politique du terrain...

    On a écouté Kenny Arkana, Capitale de la Rupture et Jacques Brel, les (...)

    #logement #construction #intérets_privés #pauvres #droit_à_la_ville #riches #logement,construction,intérets_privés,pauvres,droit_à_la_ville,riches
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/du-pied-gauche/bruxelles-et-la-gentrification-du-canal_06597__1.mp3

  • Éditer les quartiers populaires
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1046-editer-les-quartiers-populaires

    http://labrique.net/images/numeros/numéro57/Ici_la_mer.jpg

    Les Étaques, jeune collectif d’édition lillois, publie ces jours-ci leurs deux premiers bouquins : un roman et un recueil de poésie. Un troisième livre sort en avril. Ce qui les inspire ? L’envie de faire de la place à celles et ceux qu’on entend trop peu : les habitant.es des quartiers populaires. Rencontre avec l’équipe.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Portraits d’expulsé.es
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1045-portraits-d-expulse-es

    http://labrique.net/images/numeros/numéro56/Motif-M.Bertrand.jpg

    La destruction de la dernière barre d’immeubles du grand ensemble du boulevard de Strasbourg (BDS), nommée Marcel Bertrand a débuté1. Cette résidence gérée par Lille Métropole Habitat (LMH), mise à nu, dévoile ce qu’a été l’intérieur des maisons de plusieurs centaines de familles. La destruction est donnée à voir comme un spectacle. Une mise en scène qui a commencé le 10 septembre dernier par l’inauguration du premier coup de pelleteuse et qui s’est terminée silencieusement en décembre.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Averse chez l’habitant
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1039-averse-chez-l-habitant

    http://labrique.net/images/numeros/numéro57/Machu_Pichu_dessin_couleur_v2.jpg

    Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 2018, une forte averse provoque l’effondrement du plafond et l’inondation de plusieurs logements de la résidence Jeanne Leclerc, rue de Lannoy à Fives. La résidence sociale avait été conçue dans le cadre d’un projet architectural pompeusement intitulé Machu Picchu. Avant que le drame ne survienne, le bailleur et les pouvoirs publics avaient maintes fois été prévenus de l’état des appartements par les habitant.es mais n’ont pas réagi.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Richir coule les Bains-Douches
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1029-richir-coule-les-bains-douches

    http://labrique.net/images/numeros/numéro56/bains-douches_richir.jpg

    La ville de Lille a prévu la fermeture des derniers bains-publics municipaux vers la fin de l’année 2018. Les douches ne manquaient pas de succès, même quand elles étaient à court d’eau chaude. On voudrait faire fermer ces locaux, alors qu’ils répondent à un besoin réel : prendre des douches à bas prix (1). Non seulement il permettait aux populations les plus fragiles de se laver, d’accéder à l’hygiène, mais c’est aussi un moment agréable, l’occasion de prendre du temps pour soi, d’entretenir des liens sociaux. On va à la douche en famille, on y croise des gens qu’on connaît, on se raconte les derniers potins, etc. Un très beau film documentaire, Bains-Douches, a été tourné dans ces lieux, qui montre la vie dans ces espaces et les relations entre personnels et usager.es (...)

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Pas d’aqua-poney à Moulins
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1027-pas-d-aqua-poney-a-moulins

    http://labrique.net/images/numeros/numéro56/st-so_aubry_cannibale.jpg

    Pas de piscine olympique sur la friche Saint Sauveur ! Pas de blocs de logements « à la suédoise » ! Pas de gentrification ! -Depuis 2013, la métropole lilloise (MEL) se frottait les mains d’un projet d’aménagement urbain de grande ampleur sur l’ancienne gare de marchandises du quartier Moulins. Le projet était sur les rails, le secteur privé prêt à se ruer sur la plus vaste friche de Lille. Coup de théâtre : le juge administratif a rendu le 5 octobre une décision faisant s’écrouler tout l’agenda. Le tribunal, en annulant la déclaration d’intérêt général, met un bon coup de pied au cul des acteurs de la bétonnisation. Retour sur une victoire, commentée par Achille1, un des opposants de longue date au (...)

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

    • Pas inclus dans le pdf, il y a un texte qui a été glissé dans la version papier —> un témoignage d’une personne sensible aux #ondes_électromagnétiques. Très beau texte du collectf #BOEM ("OEM vaut pour Ondes Electro-Magnétiques. Le B est resté à l’humeur du jour", peut-on lire...). Malheureusement, je ne le trouve pas en ligne.

    • A #Bordeaux, des étudiantes se mobilisent contre les #violences_sexuelles sur leur campus

      Après un #viol, fin novembre, des étudiantes du campus de l’#université_de_Bordeaux ont organisé une #marche, mercredi 19 décembre, pour interpeller les présidents d’université afin qu’ils se saisissent des problèmes d’insécurité et réalisent les travaux d’aménagement nécessaires.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/211218/bordeaux-des-etudiantes-se-mobilisent-contre-les-violences-sexuelles-sur-l

      #résistance #mobilisation #viols

    • #femmes_dans_la_ville #bordeaux #études_impossibles #discrimination #sexisme

      Quelques liens qui prouvent que rien ne bouge malgré les études qui alertent sur la situation

      https://www.sudouest.fr/2015/09/08/la-ville-qui-fait-male-2117485-2780.php
      (malgré le machisme du journaliste de Sudouest)

      Le géographe Yves Raibaud, maître de conférence à Bordeaux-Montaigne, publie un texte argumentatif sur la place des femmes en ville.

      La sentence est sans appel : Bordeaux préfère les hommes. 90 % des noms de rues sont des noms d’hommes, eux qui, par essence, aiment laisser leur trace. Les graffeurs sont des hommes. Seuls les hommes pissent dans la rue, marquent leur territoire, car depuis l’enfance ils savent qu’ils ont la légitimité de l’espace public. »

      https://www.cairn.info/revue-annales-de-geographie-2012-2-page-107.htm

      https://www.20minutes.fr/bordeaux/2032051-20170317-bordeaux-efforts-femmes-sentent-plus-securite-campus-vill

      #droit_à_la_ville

    • Prof. B. and the CvB

      Surely the most shocking thing about the chronicle of (self) deceit and abuse at the UvA Law Faculty described in the NRC (https://www.nrc.nl/nieuws/2019/05/14/bij-hoogleraar-b-moesten-de-vrouwen-hakken-dragen-a3960238) yesterday, is that it’s not a shocking exception. The university’s hierarchical structure and the mechanisms it has in place for fighting abuse of power, sexism, marginalization and exclusion, have long been shown to be insufficient. Indeed, they are part of the problem.

      Report after report, external and internal, and the reality on the ground all confirm that the Vertouwenpersoon (VP) system is worthless in fighting abuse of power at the UvA. When the VP is a volunteer only meant to be a confidential ear; when VP’s aggregate and cleansed reports only get sent up the hierarchy not down; and when those in power can easily ignore it, we have all the makings of an untrustworthy system when it comes to detecting and reporting abuse. The threshold is too high, as the blank personnel dossier in Prof. B.’s case attests, despite fifteen years of repeated abuses. The aggregation of the same blank reports is what the CvB holds up as evidence for a healthy work environment and a job well done.

      We demand change. Acknowledgment of the problem and immediate, structural change. Without recognition that what happened with prof. B is symptomatic of a corrupted system, no one will dare to come out and share their experiences, no matter how devastating, since no one is really listening and willing to change. As some of the (ex) colleagues of Prof. B. tragically admitted, they would rather look for another job than file a formal complaint. They are not alone, to say the least. Wringing our hangs isn’t enough. The UvA CvB is hypocritical in saying that such behavior is intolerable while at the same time perpetuating the very system making it possible.

      The irony of power abuse is nowhere as strong as at the public university. When our students and colleagues walk down the university halls, afraid to speak their mind, how would we expect them to do the same in the classroom and grow, emotionally and intellectually? Or is it simply that the much-vaunted “twenty-first-century skills” we seek to promote are nothing but fear, compliance and subordination?

      We call on the CvB to stop pretending they are shocked; from faculty deans and administrative managers and HR personnel to stop pretending they are caught off guard with egregious abuse. Blank reports of abuse in a hierarchical system should be the very first sign of trouble, not a cause to celebrate.

      The cup is full. Our work environment is unsafe and needs to change:

      Let’s give voice and agency to those who have been abused and intimidated, or who have witnessed or suspect it, and let them have recourse to an independent body with legally binding executive power. For obvious reasons, and to avoid repeating the dire mistakes of the past, this body must exercise downwards accountability to the university community through its representatives, not its managers, and its scope and procedures will only be determined by the university community, including the action groups, not the CvB and not only the CoR;
      Beyond developing a robust legal procedure, we should improve our work environment according to each faculty’s needs and effect cultural change through proactive dialog and allyship among the UvA community’s various members.

      CvB, if you don’t take care of this now, a PR crisis will be the least of your worries. Be accountable to us, not the government or the media. Let’s be an example for how a public institution can run, by listening and acting upon the insights of those who feel threatened and excluded.

      CvB, we call on you to publicly and fully consent to the two points made above by Monday at 5pm. Dragging your feet and calling for further dialog will no longer do. If by 5pm on Monday concrete steps will not be taken to meet these urgent needs of the entire university community, we will mobilize and organize to protect ourselves from an increasingly toxic work environment, with leaders who are intentionally blind to their colleagues’ plight. No ranking table or charm campaign will make this go away.

      http://rethinkuva.org/blog/2019/05/16/2187
      #Amsterdam #université_d'Amsterdam #UvA #pouvoir #abus_de_pouvoir #Prof_B #violences_sexuelles #sexisme #harcèlement_sexuel

    • Viols, harcèlement, attouchements : l’ampleur des violences sexuelles à l’Université

      De nombreux cas de harcèlement moral et sexuel, d’attouchements et de viols dans l’enseignement supérieur ont été révélés par Mediapart. Les deux derniers en date concernent la suspension récente de deux enseignants de l’Université Paris 1 accusés de viol.

      https://www.revolutionpermanente.fr/Viols-harcelement-attouchements-l-ampleur-des-violences-sexuell

    • « Violences sexistes et sexuelles à l’université : l’#omerta doit cesser ! »

      Un collectif de près de 500 chercheurs estime que l’enseignement supérieur en fait encore trop peu pour combattre ces phénomènes de violence. Selon eux, des institutions emploient des stratégies d’évitement pour décourager les victimes et protéger les agresseurs.


      https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/05/23/violences-sexistes-et-sexuelles-a-l-universite-l-omerta-doit-cesser_5465816_

    • Violences sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche : il n’y a pas de #neutralité !

      L’Association Française de Sociologie a diffusé en date du 11 février 2020 un communiqué intitulé « Mise en place d’un groupe de travail sur les violences sexistes, sexuelles et de genre » https://afs-socio.fr/creation-dun-groupe-de-travail-sur-les-violences-sexistes-sexuelles-et-de- Ce communiqué est inédit. Il marque un tournant dans notre profession en nous invitant à agir collectivement face aux situations de violences sexuelles sur nos lieux de travail (dans nos congrès mais aussi dans nos laboratoires, nos départements, nos séminaires, etc.). Cette prise de position, qui fait suite à des années de mobilisation du CLASCHES (Collectif de lutte anti-sexiste contre le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur et la recherche), est salutaire. Elle doit aboutir à une véritable prise de conscience collective qui seule permettra d’en finir avec de tels agissements.

      La prise de position de l’AFS est aussi l’occasion pour nous, enseignant·es et/ou chercheur·es en sciences sociales, de lancer un appel à notre communauté professionnelle : chacun·e de nous doit apprendre à réagir face aux dénonciations de violences sexuelles ! En effet, trop souvent encore, quand des collègues ou des étudiant·es osent en parler, les réactions immédiates protègent le mis-en-cause et renforcent la violence subie par la personne dénonçant les violences.

      Ainsi, lorsqu’est évoquée, au détour d’un séminaire ou d’une pause-café, une « affaire » de violences sexuelles dans notre communauté professionnelle, on entend encore trop souvent :
      – « C’est compliqué, il vaut mieux rester neutre ».
      – « Est-ce qu’elle a porté plainte ? » – « Non, elle a préféré ne pas porter plainte » – « Ça ne doit donc pas être si grave ».
      – « Est-ce qu’elle a porté plainte ? » – « Oui » – « Alors, attendons l’issue de la procédure, il faut rester neutre » (et d’ailleurs, s’il est condamné, il aura suffisamment payé).
      – « Concrètement, il s’est passé quoi ? » – « Ah bon, y’a pas mort d’homme ».
      – « Ah, c’est Untel qui est mis en cause ? Non, je n’y crois pas. C’est quelqu’un de bien ».
      – « Attention à la diffamation, il faut rester neutre ».
      – « On ne va pas cesser les collaborations avec lui, se priver de ce bon chercheur, on ne va pas se substituer au juge, il faut rester neutre ».
      – « On ne va pas la dénigrer mais quand même… elle s’est mise dans une situation-limite, non ? ».
      – « Elle ne serait pas en train de régler des comptes professionnels ? En tout cas, cette plainte, ça en arrange bien certains et certaines ».
      – « Il vaut mieux ne pas faire trop de bruit tant qu’elle n’a pas soutenu, c’est mieux pour elle ; mais si elle préfère arrêter, ça se comprend ».
      – « Si elle n’est plus à l’aise en sa présence, elle peut ne pas venir à la prochaine réunion ou au prochain colloque, pas de problème, on comprend ».
      – « Le papier qu’elle préparait pour le numéro de revue en commun avec lui, si elle ne le sent plus, elle peut le retirer. On comprend ».

      Adoptées souvent par souci de « neutralité », ces réactions et attitudes n’ont pourtant rien de neutre dans leurs conséquences. Elles favorisent le déni et valorisent le business as usual. In fine, elles protègent le mis-en-cause et renforcent la violence subie par la personne dénonçant les violences.

      A tout cela, nous voulons répondre :

      – Premièrement, en tant que chercheur·es en sciences sociales, et en tant que spécialistes du genre et de la sexualité pour certain·es d’entre nous, nous ne pouvons attendre, pour reconnaître la parole des personnes ayant subi des violences sexuelles et lui donner du crédit, l’issue de procédures pénales dont les enquêtes – aussi bien statistiques qu’ethnographiques et historiques – montrent la durée, les embûches et les biais en défaveur des plaignant·es.

      – Deuxièmement, ce type de réactions se focalise sur les coûts professionnels pour la personne mise en cause et passe sous silence les conséquences pour la personne qui a subi les violences sexuelles et qui ose les dénoncer. Pour celle-ci, par-delà les conséquences personnelles, les coûts professionnels sont immédiats et systématiques. Il suffit de regarder autour de nous pour les observer, ils se font sentir très vite : interruption de son travail de mémoire ou de thèse, impossibilité de continuer ses collaborations avec son agresseur, exclusion et auto-exclusion des réunions de travail, séminaires, colloques, jurys, comités où il pourrait être présent, difficulté à maintenir un papier dans des numéros ou ouvrages communs, difficulté à soumettre un article à une revue dont il pourrait être l’évaluateur, à candidater à un concours de recrutement dont il serait membre du jury… Dans ces conditions, ne rien dire, ne rien faire, c’est accentuer activement l’asymétrie des conséquences de la dénonciation au profit du mis-en-cause et au détriment de la personne qui dénonce les faits.

      Faut-il encore et toujours rappeler que dénoncer des violences sexuelles subies est non seulement un risque personnel et professionnel mais que cela n’apporte jamais aucun bénéfice de carrière, au contraire ? Que dénoncer « par plaisir » ou « par opportunisme » n’existe pas ? Que la question du consentement sexuel n’est pas plus « compliquée » que celle du consentement à une tasse de thé (cf. cette courte vidéo bien connue : https://www.youtube.com/watch?v=S-50iVx_yxU

      ) ?

      Il est temps de bannir ces réactions et attitudes qui infligent une violence supplémentaire aux personnes qui osent dénoncer les violences sexuelles qu’elles ont subies, et contribuent à protéger les agresseurs. Nous nous devons d’adopter d’autres réactions et comportements, de croire la parole des collègues et étudiant·es qui paient immédiatement et cher le fait d’avoir le courage de dénoncer ces violences. De les protéger et pas leurs agresseurs !

      Sous couvert de « neutralité », nous contribuons collectivement à renforcer l’asymétrie. Nous portons, chacun et chacune d’entre nous, la responsabilité que cela ne se passe plus comme ça.

      Une personne a subi des violences sexuelles,
      faisons en sorte qu’elle ne subisse pas aussi des violences professionnelles !

      Signataires :

      Catherine Achin (Univ. Paris-Dauphine/IRISSO), Eric Agrikoliansky (Univ. Paris-Dau- phine/IRISSO), Viviane Albenga (Univ. Bordeaux Montaigne/MICA), Olivier Allard (EHESS/LAS), Armelle Andro (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/IDUP), Valérie Asensi (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Christelle Avril (EHESS/CMH), Nathalie Bajos (INSERM/IRIS), Pascal Barbier (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Lucie Bargel

      (Univ. Côte d’Azur/ERMES), Christian Baudelot (émérite ENS/CMH), Pierre-Yves Baudot (Univ. Paris-Dauphine/IRISSO), Aude Béliard (Univ. de Paris/Cermes3), Marlène Benquet (CNRS/IRISSO), Hourya Bentouhami (Univ. Toulouse 2/ERRAPHIS), Céline Béraud (EHESS/CéSor), Laure Bereni (CNRS/CMH), Sophie Bernard (Univ. Paris- Dauphine/IRISSO), Yasmine Berriane (CNRS/CMH), Céline Bessière (Univ. Paris-Dau- phine/IRISSO), Marc Bessin (CNRS/IRIS), Emilie Biland (Sciences Po/CSO), Laetitia Bis- carrat (Univ. Côte d’Azur/LIRCES), Michel Bozon (INED/IRIS), Hélène Bretin (Univ. Paris 13/IRIS), Carole Brugeilles (Univ. Paris Nanterre/CRESPPA), Coline Cardi (Univ. Paris 8, CRESPPA), Sylvie Chaperon (Univ. Toulouse 2/FRAMESPA), Marion Charpenel (Univ. Rouen Normandie/DySoLab), Sébastien Chauvin (Univ. Lausanne/CEG), Isabelle Clair (CNRS/IRIS), Stéphanie Condon (INED), Christel Coton (Univ. Paris 1 Panthéon-Sor- bonne/CESSP), Baptiste Coulmont (Univ. Paris 8/CRESPPA), Thérèse Courau (Univ. Tou- louse 3/IPEAT), Martine Court (Univ. Clermont Auvergne/LAPSCO/Centre Max Weber), Caroline Datchary (Univ. Toulouse 2/ LISST), Alice Debauche (Univ. de Strasbourg/SAGE), Pauline Delage (CNRS/CRESPPA), Magali Della Sudda (CNRS/Centre Émile Durkheim), Benjamin Derbez (Univ. de Bretagne Occidentale/LabERS), Virginie Descoutures (Univ. Picardie/CURAPP-ESS), Christine Detrez (ENS Lyon/Centre Max We- ber), Anne-Marie Devreux (CNRS/CRESPPA), Lucia Direnberger (CNRS/CMH), Anne-Cécile Douillet (Univ. de Lille/CERAPS), Delphine Dulong (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Dorothée Dussy (CNRS/Centre Norbert Elias), Virginie Dutoya (CNRS/CEIAS), Jean-Sébastien Eideliman (Univ. de Paris/CERLIS), Eléonora Elguezabal (INRA/CESAER), Arnaud Esquerre (CNRS/IRIS), Didier Fassin (Institute for Advanced Study/Collège de France), Eric Fassin (Univ. Paris 8/LEGS), Fanny Gallot (Univ. Paris- Est-Créteil/CRHEC), Jérôme Gautié (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CET), Vincent Gay (Univ. Paris Diderot/LCSP), Marie-Laure Geoffray (Univ. Sorbonne Nouvelle/IHEAL- CREDA), Violaine Girard (Univ. Rouen Normandie/DySoLab), Colin Giraud (Univ. Paris Nanterre/CRESPPA), Isabelle Gouarné (CNRS/CURAPP-ESS), Sarah Carton de Grammont (Univ. Nanterre/LESC), Karima Guenfoud (Univ. Paris 13/IRIS), Stéphanie Guyon (Univ. Picardie/CURAPP-ESS), Rémi Habouzit (Univ. Paris 13/IDPS), Christine Hamelin (Univ. Versailles-St-Quentin/Printemps), Karim Hammou (CNRS/CRESPPA), Jean-Pascal Higelé (Univ. de Lorraine, 2L2S), Alban Jacquemart (Univ. Paris-Dauphine/IRISSO), Florence Jamay (Univ. Picardie/CURAPP-ESS), Julie Jarty (Univ. Toulouse 2/CERTOP), Solenne Jouanneau (Univ. de Strasbourg/SAGE), Romain Juston Morival (Univ. Rouen Nor- mandie/DySoLab-IRIHS), Danièle Kergoat (CNRS/CRESPPA), Rose-Marie Lagrave (EHESS/IRIS), Anne Lambert (INED/CMH), Nathalie Lapeyre (Univ. Toulouse 2/CER- TOP), Sylvain Laurens (EHESS/CMH), Bleuwen Lechaux (Univ. Rennes 2/ARENES), Cécile Lefèvre (Univ. de Paris/ CERLIS), Elise Lemercier (Univ. Rouen Normandie/DySolab), Éléonore Lépinard (Univ. de Lausanne/CEG), Amélie Le Renard (CNRS/CMH), Sandrine Lévêque (Univ. Lumière Lyon 2/TRIANGLE), Marylène Lieber (Université de Genève/IEG), Wilfried Lignier CNRS/CESSP), Léa Lima (CNAM/ LISE), Pascal Marichalar (CNRS/IRIS), Audrey Mariette (Univ. Paris 8/CRESPPA), Catherine Marry (CNRS/CMH), Elise Marsicano (Univ. de Strasbourg/SAGE), Olivier Martin (Univ. de Paris/CERLIS), Camille Masclet (CNRS/CESSP), Frédérique Matonti (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Dominique Méda (Univ. Paris-Dauphine/IRISSO), Pierre Mercklé (Univ. de Grenoble Alpes/Pacte), Muriel Mille (Univ. Versailles-St-Quentin/Prin- temps), Hasnia-Sonia Missaoui (Univ. Toulouse 2/LISST), Lamia Missaoui (Univ. Ver- sailles-St-Quentin/Printemps), Stéphanie Mulot (Univ. Toulouse 2/CERTOP), Michel Naepels (EHESS/CEMS), Delphine Naudier (CNRS/CRESPPA), Hélène Nicolas (Univ. Paris 8/ LEGS), Alexandra Oeser (Univ. Paris Nanterre/ISP), Anne Paillet (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Elise Palomares (Univ. Rouen Normandie, DySolab), Paul Pasquali (CNRS/CURAPP-ESS), Bibia Pavard (Univ. Paris 2/CARISM), Ana Perrin-Heredia (CNRS/CURAPP-ESS), Laure Pitti (Univ. Paris 8/CRESPPA), Clyde Plumauzille

      (CNRS/Centre Roland Mousnier), Sophie Pochic (CNRS/CMH), Edmond Préteceille (émérite CNRS, OSC), Wilfried Rault (INED), Gianfranco Rebucini (CNRS/IIAC), Juliette Rennes (EHESS/CEMS), Olivier Roueff (CNRS/CRESPPA), Marie Saiget (Univ. Lille/CERAPS), Olivia Samuel (Univ. Versailles-St-Quentin/Printemps), François Sarfati (Univ. Evry/Centre Pierre Naville), Regis Schlagdenhauffen (EHESS, IRIS), Gabrielle Schütz (Univ. Versailles-St-Quentin/Printemps), Yohan Selponi (Univ. Paris 1 Panthéon-Sor- bonne/CESSP), Delphine Serre (Univ. de Paris/CERLIS), Yasmine Siblot (Univ. Paris 8/CRESPPA), Patrick Simon (INED/Centre d’études européennes), Maud Simonet (CNRS/IDHES), Sabrina Sinigaglia-Amadio (Univ. de Lorraine, 2L2S), Paul Sorrentino (EHESS/CASE), Hélène Steinmetz (Univ. du Havre/IDEES), Stéphanie Tawa Lama-Rewal (CNRS/CEIAS), Albena Tcholakova (Univ. de Lorraine/2L2S), Françoise Thébaud (émérite Univ. Avignon/IEG Genève), Marion Tillous (Univ. Paris 8/LEGS), Sylvie Tissot (Univ. Paris 8/CRESPPA), Mathieu Trachman (INED/IRIS), Benoît Trépied (CNRS/IRIS), Ingrid Volery (Univ. de Lorraine/2L2S), Florian Vörös (Univ. de Lille/GERIICO), Anne-Catherine Wagner (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CESSP), Karel Yon (CNRS/IDHES), Michelle Zancarini-Fournel (émérite Univ. Lyon 1/LAHRA).

      https://gps.hypotheses.org/2572

  • Droit à la Ville et luttes dans les quartiers populaires : défendons nos logements ! - Université d’été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens

    https://ue2018.org/Droit-a-la-Ville-et-luttes-dans-les-quartiers-populaires-defendons-nos

    spécialement pour @cdb_77

    Droit à la Ville et luttes dans les quartiers populaires : défendons nos logements !

    Samedi 25 – 9h30-16h30 Amphi 5

    Modules

    Démocratie, municipalisme, droit à la ville

    50 ans après la publication du Droit à la ville, la question de la place des habitants dans la prise en main de leurs conditions de vie et de leur environnement urbain reste plus que prégnante. De nombreux quartiers sont concernés par des processus de gentrification, de spéculation immobilière, de financiarisation ou de rénovation urbaine entrainant l’éviction des classes populaires du centre vers les périphéries des métropoles. Face à ces dynamiques d’exclusion urbaine, des luttes d’habitant.es s’organisent, multipliant les initiatives et les résistances. Qu’il s’agisse de la politique de rénovation urbaine, ou plus récemment de la Loi ELAN, nous faisons face aujourd’hui à la déstructuration du logement social et à l’aggravation de la situation sociale notamment dans les quartiers populaires. A partir des expériences des participants, cette rencontre vise à articuler nos luttes, échanger sur nos stratégies communes et construire des campagnes d’action. Nous discuterons des perspectives des luttes d’habitants dans les quartiers populaires souvent liées au projet de rénovation urbaine. Nous prolongerons également les échanges suite aux activités organisées pour les 50 ans du Droit à la Ville dans plusieurs villes (Marseille, Lille, Paris, Nanterre, Lyon, Grenoble...). Quels ponts sont à construire, par exemple entre militants et universitaires, pour peser dans la production et l’organisation des villes ? Quelles articulations avec les collectifs qui luttent contre les démolitions de logements sociaux et la destruction du modèle du logement social ? Quelles initiatives pour défendre les communs urbains ? Quels sont nos besoins de formations et d’expertise citoyenne ? Quelles alternatives pour élaborer de nouvelles politiques urbaines municipales ou nationales favorables aux habitants des quartiers populaires ?

    #urban_matter

  • Guide anti-expulsions
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1003-guide-anti-expulsions

    Le collectif anti-expulsions de Lille propose « Un guide pratique d’autodéfense et d’organisation collective à destination des personnes menacées d’expulsion de leur logement et leurs soutiens, quelle que soit leur manière d’habiter ». Ce guide résulte d’un travail de plusieurs mois, de rencontres, d’échanges, de recherches et d’ateliers entre des personnes directement concernées par les procédures d’expulsions. Il s’adresse aux personnes menacées d’expulsions, quelle que soit sa manière d’habiter : occupations de terrains, locations, squats, résidences étudiances, etc." Pourquoi ce guide ? Pour "partager des savoirs et des pratiques permettant de défendre notre droit à vivre comme nous l’entendons, face aux projets des promoteurs immobiliers et autres délogeurs de familles précaires. Elles vont de (...)

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • From (urban) commons to commoning: political practices and horizons in the Mediterranean context

    Dai Commons al Commoning (urbano): Pratiche e Orizzonti Politici Nel Contesto Mediterraneo. Introduzione al numero speciale
    Cesare Di Feliciantonio, Silvia Aru
    258-268

    Lottare Per La Casa Nel Quartiere Che Cambia Volto. Il Potenziale Politico Dei Commons Urbani
    Nico Bazzoli
    269-291
    #quartiers #communs_urbains

    Cultura bene comune? Strategie di resistenza e riappropriazione dal basso in una città mediterranea
    Luca Ruggiero, Teresa Graziano
    292-324
    #culture #Méditerranée

    Undoing Commons. Diritto Alla Città, Attivismo Culturale e Pratiche di (Un-)Commoning nel Sud d’Italia
    Chiara Giubilaro
    325-347
    #droit_à_la_ville #Italie #Italie_du_Sud

    Spazi comuni nell’Atene della crisi: il commoning urbano come processo creativo
    Marco Volpini, Emanuele Frixa
    348-375
    #Athènes #création #créativité

    The Newcomers’ Right to the Common Space: The case of Athens during the refugee crisis
    Charalampos Tsavdaroglou
    376-401
    #réfugiés #migrations #asile

    Da vuoto urbano a verde pubblico: un caso di commoning a #Partinico (Palermo)
    Giulia de Spuches, Marco Picone, Noemi Granà
    402-426
    #Palerme #Sicile

    “Essere Nel Giusto”: Orizzonti Di Lotta E Pratiche Di Commoning In Due Esperienze Di Occupazione A Cagliari
    Silvia Aru
    427-453
    #Cagliari #Sardaigne

    L’amore alla guida degli spazi di messa in comune?
    Cesare Di Feliciantonio
    454-479

    Estrattivismo contro il comune. Venezia e l’economia turistica
    Giacomo-Maria Salerno
    480-505
    #extractivisme #Venise #tourisme

    Tessere il Comune. Autogestione del lavoro e pratiche socio-spaziali nelle economie popolari urbane a #Buenos_Aires
    Alioscia Castronovo

    #autogestion #économie_populaire


    https://www.acme-journal.org/index.php/acme/issue/view/109
    #commons #les_communs #communs #urban_matter #villes #géographie_urbaine #revue

  • L’Union. Ville fantôme
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/980-l-union-ville-fantome

    Sur la zone de l’Union, entre Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, c’est l’urbanisme des grands projets qui resplendit dans toute sa bêtise et sa violence. Retour sur la mise en friche d’un ancien territoire industriel et sur l’incapacité des chantres de l’attractivité à reconstruire là où leurs aînés ont démoli.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Saint sauveur défriché
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/981-saint-sauveur-defriche

    La vie en friche Sur la friche Saint Sauveur, on n’entend plus les voitures et les immeubles sont loin. On sort du cadre imposé par les pouvoirs publics, de la rue, des centres sociaux, des squats. Les gens s’approprient la friche, pour promener leur chien, boire une bière, se piquer au calme, dormir ou seulement fuir la ville. Une friche vide ? Pas sans vie ! Mais la brèche se referme doucement sur elle-même.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Derrière la métropole tertiaire, une ville inégalitaire
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/977-derriere-la-metropole-tertiaire-une-ville-inegalitaire

    Sorti en juin dernier aux éditions La Découverte, Sociologie de Lille est un petit manuel écrit par un groupe de neuf chercheur.ses lillois.es, regroupé sous le nom de Collectif Degeyter. L’ouvrage rencontre un écho peu habituel pour ce genre de production universitaire. La Brique a voulu comprendre… Discussion avec trois des co-auteur.ices, Cécile Vignal, Fabien Desage et Antonio Delfini.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Lille Capitale des projets à la con
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/970-lille-capitale-des-projets-a-la-con

    A la suite des chercheur.es ou encore des associations, l’Agence de développement et d’urbanisme vient de pointer l’ancrage des inégalités sociales dans la métropole. Pourtant, la Métropole Européenne de Lille continue d’ignorer cet état de fait, préférant fêter ses 50 ans, 50 ans de transformations urbaines, 50 ans d’embourgeoisement, 50 ans de renforcement des inégalités sociales, et 50 ans de projets toujours plus délirants. Tour d’horizon (non exhaustif) des projets « attractifs », « urbanistiques » et « inutiles ».

    #En_vedette #Droit_à_la_ville