• Jair Bolsonaro, le visage brésilien de l’extrême droite
    https://la-bas.org/5471

    Les festivités du célèbre carnaval de Rio étaient sur le point de s’achever. Mais dès son premier carnaval, le président d’extrême droite récemment élu, Jair Bolsonaro, a tenté de prendre pour cible ce #Brésil perverti et déviant : « je ne me sens pas à l’aise de montrer cela, mais nous devons exposer la vérité pour que la population sache et définisse ses priorités. Voilà ce que sont devenus beaucoup de blocos de rue. Commentez et tirez en les conclusions ». C’est ce que le président brésilien a écrit sur Twitter, avant de publier l’objet de son effroi : une #Vidéo qui semble être prise dans un bloco, un défilé de rue, où l’on voit un homme faire pipi sur un autre.Continuer la (...)

    #Extrême_droite

  • Pour comprendre le rapport entre l’AfD et le démantèlement économique de la RDA :
    Unis dans la haine
    https://www.heise.de/tp/features/Vereint-im-Hass-4327892.html

    Alte und neue Nazis nach der Wende 1990

    Am 3. Oktober 1990 gab es die Deutsche Demokratische Republik nicht mehr. Das Experiment „Sozialismus auf deutschem Boden“ war endgültig gescheitert. Mit drastischen Folgen, nicht nur für die Bürgerinnen und Bürger der DDR, sondern für die gesamte deutsche Gesellschaft. Drastische Folgen, die bis in die Gegenwart reichen.

    Eine Folge davon ist die Gründung der AfD, deren Popularität vor allem in Ostdeutschland, mit der die extreme Rechte nun einen parlamentarischen Arm hat, beträchtlich ist. Was nicht heißen soll, dass alle AfD-Mitglieder, -Wähler, -Sympathisantinnen oder gar alle Abgeordneten Nazis wären. Aber es wurden zahlreiche Verbindungen von der AfD zur extremen Rechten nachgewiesen.
    [...]
    Oft dient die AfD oder ihr politisch nahestehende Organisationen wie Pegida, „Merkel muss weg“, etc. als Scharnier, als Bindeglied zwischen einfachen, unorganisierten Bürgerinnen und Bürgern und den Stiefelnazis. Auch das heißt nicht, dass alle, die sich an einer Demonstration beteiligen, wie z. B. im Spätsommer in Chemnitz, Nazis wären.

    Aber die totale Abwesenheit von Berührungsängsten ist besorgniserregend und lässt sich möglicherweise ebenfalls durch das aus Sicht vieler Ex-DDR-Bürgerinnen und -Bürger unrühmliche Ende des Arbeiter- und Bauernstaates und dem darauf folgenden Identitätsverlust vieler Ostdeutscher erklären.

    #Allemagne #néo-nazisme #AfD #extrême_droite #DDR #RDA

  • #Survivalisme et #extrême_droite : une romance qui dure

    Kits de survie en pleine nature, stages extrêmes en montagne, littérature florissante, le survivalisme est un #business rentable. Une tendance floue, aux ramifications multiples. Si les angoissés de l’Apocalypse comptent dans leurs rangs une quantité non négligeable de doux dingues plus perfusés à Walking Dead qu’encartés au Rassemblement national, il existe visiblement une frange d’adeptes bien plus obscure. Tour d’horizon d’un mouvement aux priorités très nationales.


    http://cqfd-journal.org/Survivalisme-et-extreme-droite-une
    via @cqfd

  • L’ex-FN Sophie Montel se met à table et balance sur le système Le Pen
    https://www.nouvelobs.com/politique/20190305.OBS1214/l-ex-fn-sophie-montel-se-met-a-table-et-balance-sur-le-systeme-le-pen.htm

    On se demande presque comment Sophie Montel est restée près de trente ans dans ce parti, le FN devenu Rassemblement national, où « tout le monde n’est pas fou mais où tous les fous sont ». De l’organisation d’un système pour capter les fonds européens au profit du parti, aux histoires de fesses entre les uns et les autres, tout y passe. Au risque, à certains moments, de tomber dans un style crapoteux, que l’auteure dit assumer parfaitement.

    La fin des boules puantes pour Marine Le Pen et Florian Philippot ? Rien n’est moins sûr. Sophie Montel collabore pleinement avec la justice dans le cadre de l’enquête qui cible l’utilisation de fonds européens par le FN (voir extrait n° 1), et qui a entraîné une quinzaine de mises en examen, dont celle de Marine Le Pen. Au total, 16 députés et 54 contrats de collaborateurs parlementaires sont visés par l’enquête, pour un préjudice évalué par le Parlement européen à 6,8 millions d’euros entre 2009 et 2017.

    #extreme_droite #France
    #paywall

    • En matière de vengeance, Sophie Montel a déjà fait preuve de son efficacité. En mars 2017, elle dénonçait dix-neuf de ses collègues qui employaient, selon elle, des permanents de leurs partis comme assistants parlementaires à Strasbourg. Soupçonnés, trois ministres MoDem, dont François Bayrou, avaient été forcés à la démission en juin.

      Dans le livre, l’élue réaffirme que Marine Le Pen a mis en place un système de prise en charge financière des permanents du FN par le Parlement européen. Des accusations qu’elle a déjà eu l’occasion de porter en juin 2018 devant l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Lors d’un séminaire en juillet 2017, Marine Le Pen aurait également suggéré d’avoir recours aux assistants parlementaires pour former une cellule « argumentaires » du parti. « Déjà qu’ils ne foutent rien au Parlement européen et vu comme ils sont payés, ils peuvent bien faire ça, non ? », se serait exclamée la cheffe.

      Marine Le Pen assure n’avoir « rien à foutre » de la sortie du livre
      Sophie Montel raconte avoir cru en Marine Le Pen après sa prise de contrôle du parti en 2011. « Les cassures » remonteraient à 2015, selon celle qui était alors proche de Florian Philippot. Quelques mois avant le bureau politique de mai 2015 qui exclut Jean-Marie Le Pen du parti, une réunion se serait tenue à Bruxelles au cours de laquelle Philippot et son frère Damien auraient mis la pression sur Marine Le Pen pour qu’elle lâche son père.

      « Le marché est clair. Elle choisira les deux frères », écrit Sophie Montel. Mais la présidente du FN « se retournera aussitôt contre Florian Philippot […]. Difficile de se regarder dans un miroir après un tel coup ». Dès lors, les anciens mégrétistes et identitaires prennent plus de place dans le parti. Y compris Marion Maréchal que Marine Le Pen craindrait. Quand elle « est là, la tante ne cesse de guetter ses réactions, elle s’inquiète de la moindre contrariété qui pourrait chiffonner sa chère nièce […], parfois presque gênée par le débordement d’intérêt en public », raconte Sophie Montel.

      Florian Philippot, dont on apprend qu’il a enregistré clandestinement le dernier bureau exécutif auquel il assistait, est lui aussi amplement critiqué. La députée raconte que la création des Patriotes au sein du FN aurait bel et bien eu pour objectif de précipiter son départ. Ce dont l’accusaient ses détracteurs en interne. Le 21 septembre 2017, après qu’il a annoncé sa démission du FN sur France 2, Sophie Montel, qui le trouve émouvant, l’appelle. Il lui aurait répondu : « tu y as cru, alors j’ai bien joué la comédie ! » Ce qu’il dément.

      Contacté par Le Parisien, Florian Philippot évoque « un livre écrit dans l’aigreur ». L’entourage de Marine Le Pen assure, lui, n’avoir « rien à foutre » de la sortie du livre : « On ne le prendra même pas pour caler un meuble. »

      source : www.leparisien.fr

  • Le maire d’Hayange s’acharne contre le Secours Populaire
    https://la-bas.org/5452

    À Hayange, le maire RN, Fabien Engelmann, s’acharne encore contre le Secours Populaire qu’il trouve trop « pro-migrants ». Après la coupure illégale d’électricité et de gaz l’année dernière, il cherche aujourd’hui à expulser l’association de ses locaux.Continuer la lecture…

    #Radio #Extrême_droite #Luttes #France

  • Michel Onfray se rapproche de l’extrême droite, sous le patronage de Proudhon | Lignes de force
    https://lignesdeforce.wordpress.com/2017/04/25/michel-onfray-se-rapproche-de-lextreme-droite-sous-le-patro

    Le pauvre Michel Onfray poursuit sa pitoyable dégringolade et se rapproche de la vieille « Nouvelle droite » intellectuelle d’Alain de Benoist. Non seulement il préface un livre de Thibault Isabel, mais il participe en chair et en os à un colloque organisé par les revues Éléments pour une civilisation européenne et Krisis, les deux organes de cette mouvance d’extrême droite.

    La stratégie de pêche à la ligne pratiquée depuis longtemps par Alain de Benoist, via les revues en question, se révèle une fois de plus payante. Après avoir attiré récemment Bernard Langlois, cofondateur de la revue Politis, de Benoist peut se flatter d’une belle prise médiatique, que la mise en page ci-dessous indique assez : ça n’est pas vers l’affiche du colloque que se tournent les regards quasi égrillards des deux « penseurs » d’extrême droite, mais vers Michel Onfray.

    Quant au grand ancêtre qui fournit le prétexte de cette répugnante fraternisation intellectuelle, il serait vain de lui reprocher aujourd’hui de tirer Onfray encore plus bas qu’il n’était. Ce sont pourtant bien les ambiguïtés de sa théorie qui autorisent tant d’ordures de droite ou d’extrême droite à se réclamer de lui.

    Onfray, lui, définitivement enfermé dans sa folie omnisciente et omnipotente, est certainement persuadé non seulement d’avoir raison à propos de #Proudhon – comme du reste – mais de ce que sa parole magique éclairera tous les esprits et résoudra toutes les contradictions…

    Encore quelques années (ou mois ?) et notre cynique rédigera des rapports pour la présidente du Front national et/ou de la République.

    #Michel_Onfray #Alain_de_Benoist

    • Surtout avec l’absence de son rôle d’indic pour la gendarmerie.
      « C’est en effet la justice lilloise et non la justice anti-terroriste qui neutralise le 20 janvier 2015 Claude Hermant.
      Le 10 avril 2015, les juges demandent à Bernard Cazeneuve de lever le secret sur les éléments détenus par les gendarmes. Le ministre saisit la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) le 1er juin, qui rend sa réponse le 18 juin : les documents ne peuvent pas être déclassifiés… Le ministre suit l’avis de la commission et décide de bloquer, de fait, l’enquête des juges lillois.
      Mediapart a par ailleurs la bonne idée de fournir quelques renseignements sur ceux qui ont aidé Coulibaly à faire son attentat.

      On notera en particulier un proche du PKK, Metin Karasular, garagiste à Charleroi, qui a racheté, en novembre 2014, l’Austin Mini de la femme de Coulibaly, Hayat Boumedienne (l’intéressée, au chômage, aurait bénéficié d’un prêt bancaire pour acheter quelques semaines auparavant cette voiture à 27.200 euros). Perquisitionné dès le 12 janvier, l’intéressé est connu pour ses activités de trafic d’armes. Il aurait pu approvisionner les Coulibaly en échange de cette voiture. La police retrouve d’ailleurs chez lui des listes d’armes, dont une correspondrait à l’arsenal de Coulibaly. Mais la justice n’a pas suivi cette piste, et le bonhomme a retrouvé sa liberté.

      Un autre intermédiaire pourrait être Patrick Hallveht, toujours selon Mediapart. »

    • du nouveau :
      Armes de Coulibaly : « Il y a eu un énorme loupé » - Page 3 | Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/france/021020/armes-de-coulibaly-il-y-eu-un-enorme-loupe?page_article=3

      « À l’époque, je suis amené à rencontrer Hermant qui est responsable de la maison flamande, et Christophe Dubroeucq qui est son factotum, rapporte le policier. Ma présence ici est due aux échanges que j’ai eus avec eux sur le trafic d’armes. […] Dubroeucq m’explique que des armes reviennent de Tchéquie, sont remilitarisées, et qu’elles sont stockées sous la friterie [le commerce de Claude Hermant – ndlr], et que chaque semaine des acheteurs viennent chercher des armes. »

      Patisson est en poste à Tournai, mais il informe aussitôt le patron de la PJ de Lille des confidences de Dubroeucq. « Mon collègue m’apprend qu’il y a déjà une enquête, poursuit-il. Je fais remonter l’information. Dubroeucq ne m’a pas donné l’information pour me faire plaisir mais pour neutraliser Hermant, et prendre sa place dans le trafic d’armes. C’est sa volonté de récupérer à son profit le trafic d’armes. »

      La suite des investigations, il n’avait « pas à en connaître », fait-il remarquer. Les gendarmes n’ont-ils pas été défaillants par rapport à leur source ?

      « Je suis policier, je n’ai pas à m’exprimer sur le sujet de l’organisation de l’enquête chez les gendarmes », tranche le commissaire.

      L’enquête de police n’a pas abouti à grand-chose. C’est pourtant elle qui aurait pu in fine empêcher l’approvisionnement en armes de Coulibaly. Un ancien de la PJ de Lille, Olivier Merai, le reconnaîtra à son tour à l’audience : c’est un échec. « Très peu de choses sortent des interceptions. » « On n’a pas de preuves matérielles, on est sec, on n’a rien du tout », résumera le policier, qui explique aussi que l’interception douanière du 19 janvier 2015 qui permet la saisie d’armes commandées par Internet par la société de Hermant relève « du hasard ».

      « C’était très difficile de travailler avec M. Dubroeucq, ça partait dans tous les sens », résume-t-il. D’autant plus difficile, probablement, qu’il était lui-même impliqué dans le trafic… tout en étant la source enregistrée des policiers.

      Comme la cour l’a signalé, Christophe Dubroeucq est arrivé au tribunal dans la même voiture que Claude Hermant dans les embouteillages de la matinée.

      et un lien raté entre temps :
      https://lundi.am/Comprendre-la-montee-en-puissance-de-l-extreme-droite-non-institutionnelle-en

    • GÉNÉALOGIE D’UNE MOUVANCE IDENTITAIRE LILLOISE [2/2]
      https://lundi.am/Comprendre-la-montee-en-puissance-de-l-extreme-droite-non-institutionnelle-en

      « Comprendre la montée en puissance de l’extrême droite non institutionnelle en France et en Europe »

      Comprendre la montée en puissance de l’extrême droite non institutionnelle en France et en Europe, rendre palpable les débats internes qui agitent la constellation de ces groupes, ses contradictions idéologiques, ses liens d’armes, affinitaires, idéologiques, sa porosité avec l’État et avec certains services de la police, et ses liens avec l’extrême droite institutionnelle, nous semble primordial pour ne pas rejouer le scénario de l’antifascisme républicain. Rendre intelligible ses liens avec les institutions politiques et policières permet de ne pas les envisager seulement comme les héritiers du fascisme ou du nazisme mais comme des nouveaux outils de l’État pour faire face aux enjeux politiques contemporains. En même temps, les considérer seulement comme des instruments du pouvoir nous semblerait aussi passer à côté de la complexité de la situation. C’est dans ce cadre de travail que nous avons voulu dresser un portrait d’un groupe formalisé nationalement, le Bastion Social. Pour, dans un second temps, réduire la focale sur la situation lilloise et livrer une généalogie des différentes mouvances qui s’y sont implantées.

      merci @ant1

      #police #extrême_droite