“We’re Trapped!” — Inside the Violent Police Kettle of Black Lives Matter Protesters in Charlotte
The Intercept.
“We’re Trapped!” — Inside the Violent Police Kettle of Black Lives Matter Protesters in Charlotte
The Intercept.
Explication de la vidéo par The Intercept :
Millions of Americans took to the streets to protest police violence following the murder of George Floyd last year — and in some instances, they were met with violent crackdowns.
Across the country, videos of police officers attacking peaceful protesters began surfacing on social media.
Using tear gas, rubber-tipped bullets, bicycles, and batons, police officers deployed an arsenal of so-called less-than-lethal weapons to suppress protests and disperse crowds.
But what happens when police unleash these weapons and leave people no path to escape?
In at least a dozen instances last summer — in cities like New York, Los Angeles, Portland, Chicago, and Seattle — police used a controversial crowd control strategy known to protesters and civil rights advocates as “kettling.” The tactic consists of officers surrounding protesters, trapping them in the streets with no clear way out, sometimes for hours, often before tear-gassing, beating, and arresting them en masse.
Law enforcement officials usually refer to this tactic as “corralling,” “containment,” or “encirclement” — not kettling. And some police departments have denied that they deploy this tactic at all.
One particularly brutal example of kettling took place last year in Charlotte, North Carolina, where law enforcement officers trapped hundreds of protesters between buildings and lines of cops before assaulting them with pepper balls, flash-bang grenades, and tear gas.
This video shows a reconstruction, produced in collaboration with SITU Research, that places video evidence in the context of a 3D digital model of the urban environment to gain a better understanding of the sequence of events that transpired that evening.
L’article de The Intercept : ▻https://theintercept.com/2021/06/02/kettling-protests-charlotte-police
Le nom « Kettle » = marmite ou bouilloire
pour mieux rendre compte de cette technique déjà appliquée par la #flicaille française et désormais bien connue, je propose « nasse ».
A Paris, la police évacue les terrasses armée de fusils d’assaut pour le couvre-feu
▻https://www.revolutionpermanente.fr/A-Paris-la-police-evacue-les-terrasses-armee-de-fusils-d-assaut
Des fois que le virus se montre, faut être prêt à l’accueillir.
21h10 à la pendule et à 21h30 les amendes sont tombées ?
▻https://twitter.com/RemyBuisine/status/1395096487894392832
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1395096320386519049/pu/vid/1280x720/NJHYTOPvyBtetnPR.mp4?tag=12
Évacuation par les forces de l’ordre des terrasses de bars, restaurants et de la place de la Contrescarpe à 21H.
à #Rennes, rue de la soif (quartier classé au patrimoine historique des alcoolos) de la fête du slip à la nuit bleue ... #allô_les_pompiers
▻https://twitter.com/SamuelNohra
journaliste Ouest-France
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1395053219437584387/pu/vid/1280x720/8WxhQppjRbm3GuQi.mp4
Nathalie, la reine du slip était dans la place
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1394974129888108545/pu/vid/1280x720/qfZv0v0b1YnTZcSi.mp4
La révolution passera désormais par le demi-pression ...
Ce gouvernement est binaire. À tout problème, il ne connait que deux réponses : un numéro vert ou un cogne en bleu.
dessin de © Chappatte dans Le Canard Enchaîné
▻https://twitter.com/chappatte/status/1395666077422690305
La #flicaille se « manifeste » quotidiennement pour nous montrer que ce corps de fonctionnaires est au-dessus des lois dans un #état_policier.
Une fermeture administrative et 26 mises en demeure de bars en Ille-et-Vilaine
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/une-fermeture-administratives-et-26-mises-en-demeure-de
Si les débits de boisson et restaurants ont bien fermé leurs portes à 21h certains ont été épinglés pour ne pas avoir respecté les règles du protocole sanitaire. Ainsi ce samedi 22 mai la préfecture a annoncé avoir procédé sur le département d’Ille et Vilaine à 26 mises en demeure d’établissements à Dinard, Saint Malo et Rennes après avoir constaté « de nombreux manquements en matière de protection sanitaire de la population ».
Dans la capitale brétilienne un bar a quant à lui été sanctionné par une fermeture administrative.
dessin de Schvartz
et les reptiliennes
▻https://seenthis.net/messages/916750
Faut-il que les gilets jaunes, la police ou l’armée tirent sur Luc Ferry ? Maxime VIVAS - 9 Janvier 2019 - Le Grand Soir
▻https://www.legrandsoir.info/faut-il-que-les-gilets-jaunes-la-police-ou-l-armee-tirent-sur-luc-ferr
Luc Ferry est agrégé de philosophie, docteur d’État en sciences politiques, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche. Rien que ça ! Il est l’auteur de nombreux ouvrages philosophiques et chroniqueur au Figaro et à Radio Classique.
Ce n’est donc pas un sous-développé du bulbe comme Aurore Bergé, Eric Brunet, ou Pierre Haski (j’en ai d’autres, mais…).
- Sur Radio Classique, il a déclaré ▻https://www.lci.fr/politique/luc-ferry-se-defend-sur-lci-apres-ses-propos-polemiques-tout-cela-est-ridicule-r , le 7 janvier que les policiers devaient se servir « de leurs armes, une bonne fois » contre les « salopards d’extrême gauche et d’extrême droite ou des quartiers ». Et comme il a eu peur que cela ne suffise pas, il a appuyé : « On a la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies. »
Sans même avoir fait une année de philo et un mois à Sciences po, chacun comprend qu’il demande que les policiers, épaulés par l’armée, tirent sur la foule des gilets jaunes. Car, il est évidemment impossible, avant de tirer, de trier entre les idées des manifestants et leur lieu de vie. Impossible de distinguer les gilets jaunes venus pour casser (une infime minorité) et ceux qui s’enragent soudain (comme le boxeur Cristophe Dettinger ▻https://www.facebook.com/La.Tribune.des.Pirates/videos/un-manifestant-boxe-les-gendarmes/2261561470746027 ) au spectacle d’une violence aveugle, déclenchée délibérément par les forces du désordre.
Pour avoir manifesté les samedis à Toulouse, je puis témoigner d’une chose nouvelle et que je ne pouvais imaginer, moi qui arpente le bitume sous banderoles depuis si longtemps : il est désormais impossible d’aller manifester sans être, à un moment, obligé de courir devant les keufs et de respirer des gaz lacrymogènes.
Un excité leur balance une bouteille de bière ? Ils canardent en retour la manifestation d’une pluie de grenades. La riposte est toujours volontairement disproportionnée. Ils sont sûrs de l’#impunité. Ils sont couverts et encouragés.
- « On peut cogner, chef ? ».
- « Mais bien sûr, imbécile, qu’est-ce que tu attends, un ordre écrit de Castagnette ? ».
Personne ne leur balance quoi que ce soit ? Immense frustration ! L’ordre est alors donné de scinder le cortège, de le faire s’égailler dans plusieurs rue et quartiers pour de meilleurs images de foules clairsemées. Les grenades explosent, les vauriens en civil de la BAC cognent au petit bonheur la chance, jettent à terre, ligotent dans le dos avec des Serflex, un genou sur la tête de la victime. Ils l’embarquent en la traînant comme un sac de patates, accélérant le mouvement par des coups de pieds pour lesquels ils n’auront jamais des comptes à rendre (croient-ils. Attendez, mes bonhommes…) et ils déposent plainte au commissariat pour outrage parce que l’innocent a répondu « Ta gueule ! » à « Bougnoul, crouille, Kirikou, enculé de ta vieille pute de mère, je me fais sucer par ta salope de sœur ».
Bref, la manif se disloque façon puzzle. BFMTV en filme un morceau. « Le mouvement s’essouffle », vous le saviez déjà, ou alors n’êtes pas abonnés au #Monde et à #Libé, vous n’avez pas la télé, ni un autoradio, ni une radio, ou vous fermez les yeux en passant devant les kiosques à journaux, ou vous ne fréquentez jamais une salle d’attente, ou vous ne parlez jamais avec vos contemporains, ou vous êtes fâchés avec votre beauf, ou vous avez enfin pu acheter la lointaine petite île perdue où la main de l’homme n’a jamais mis les pieds.
J’ai toujours dans ma poche ce petit masque blanc que distribuaient les
infirmières toulousaines dans les cortèges. Et il m’a souvent servi. Et je ne pars pas en manif sans lui. C’est nouveau, ça vient de sortir. C’est une pratique labellisée « Macron 1er ».
Le président de la République, son premier ministre, le ministre de l’Intérieur, le préfet de police de Paris, la plupart de nos journaleux, Luc Ferry, haïssent et conchient le peuple de France et ils feraient embarquer Maurice Grimaux, préfet de Police de Paris en 1968 ▻https://www.legrandsoir.info/le-prefet-de-police-qui-ne-voulait-pas-que-soient-frappes-les-manifest qui adjurait ses policiers d’être respectueux des lois de la République et de ne pas matraquer un manifestant à terre.
Tous ces lascars sont aussi insensibles que la #Marie-Antoinette, aussi inconscients que #Louis_XVI.
Et il y a du #Adolphe_Tiers en eux.
D’une main nonchalante, ils piochent, dans le saladier en cristal, des friandises achetées chez Fauchon par un domestique, de l’autre ils fouillent dans l’arsenal des lois pour trouver celle qui, en l’interprétant comme il faut, permettrait d’absoudre leurs nervis violents, leurs mercenaires assermentés et sans foi. Ils y puisent la loi qui justifierait qu’on colle au gnouf quiconque risque de nous entraîner sur les chemins où la première capricieuse dépensière de France, Brigitte Macron, casserait ses talons de 10 centimètres : ceux qui conduisent au rétablissement de l’ISF, au RIC, à l’augmentation des salaires de misère. Et la suite.
Ils portent en eux la mort par crime « légal ».
Balancez toutes les grenades que vous pouvez, même celles que les lois internationales interdisent d’utiliser, mitraillez avec vos flash balls équipés de viseurs holographiques qui permettent de ne pas rater l’œil ou la bouche, acharnez-vous en meute sur le malheureux (ne pas tenir compte du sexe, de l’âge ou de la totale innocence) qui passe à votre portée. « Ah les braves sicaires ! » , s’extasie Castaner en regrettant de ne pouvoir les décorer tous de la #Légion_d_honneur, ce hochet galvaudé, indistinctement attribué à des citoyens méritants et à des crapules qui devraient être en prison (trois bols de fayots par jour et c’est tout. A la japonaise !).
14/18. Les malheureux #poilus jaillissaient de la tranchée et les projectiles de l’ennemi en hachaient menu une partie. D’autres perdaient un membre ou un morceau du visage. Ha ! Ha ! se régalent d’avance mes détracteurs en notant avec quelle maladresse je viens de tomber dans une comparaison hasardeuse et scandaleuse. Pourtant, aller manifester aujourd’hui, c’est risquer d’y laisser une main, un œil, la bouche. Et croyez-en Luc Ferry, c’est loin d’être suffisant. Les poilus qui sont retournés intacts dans la tranchée avaient gagné le gros lot à la loterie de la guerre. Nos braves gilets, jaunes qui ont laissé un œil, une joue, un bout des lèvres, leurs gencives, leurs dents, une main, dans une manif, ont tiré le mauvais numéro et c’est tout. La faute à « pas de chance » , ça s’appelle être au mauvais d’endroit au mauvais moment, inutile d’aller embêter Macron avec ces brouilles, il est élu, légitime. Les urnes ont parlé (murmuré, en fait).Vous êtes démocrate, oui ou m… ?
J’ai un jeune fils qui vit bien mieux qu’un gilet jaune, mais qui ne rate pas une manif. Il a l’âge des enthousiasmes et des indignations. Il s’approche trop des #Robocops. Je tremble pour lui. Je lui conseille (lâchement ? En toute logique ?) de laisser jaillir en premier de la tranchée ceux qui ont élu #Macron et qui viennent dire qu’ils le regrettent. Tel qui a mis le feu à la maison par inconscience doit être le premier à lutter contre l’incendie et à s’exposer à une chute de brandon incandescent.
Revenons à Luc Ferry . Les crapules des journaux qui font l’opinion (c’est-à-dire les journaux des milliardaires, subventionnés et gavés de pub), les radios et télés des milliardaires (bénéficiaires du CICE et souvent non contribuables), font exactement le contraire de ce qu’ils auraient fait si #Jean-Luc Mélenchon avait dit le centième du commencement du début d’amorce de ce que préconise #Luc_Ferry.
Et d’abord, pourquoi n’est-il pas en garde à vue, Ferry ?
Pourquoi cent policiers n’ont-ils pas perquisitionné à l’aube dans un des ses domiciles ?
Pourquoi la « classe » politique droitière (je mets « classe » entre guillemets à cause du double sens du mot qui pourrait faire croire que ces enflures sont classieuses) ne rappelle-t-elle pas que la loi républicaine interdit de tirer sur le peuple désarmé et qu’inciter à le faire est un délit (ou un crime ?).
Pourquoi n’est-il pas claironné que la loi n’autorise en aucun cas des tirs de l’armée et de la police sur des foules, au prétexte que la manifestation n’a pas été déclarée à un Préfet qui hait le peuple et lâche ses sbires équipés d’armes qui blessent, estropient et défigurent. Et tuent.
Pourquoi ne connaît-on même pas le nom du flic qui a tué d’un tir bien ajusté le 1er décembre 2018, une octogénaire qui fermait ses volets au 4ème étage d’un immeuble marseillais ? Il a fallu moins de 24 heures pour que tout le pays sache que Cristophe #Dettinger est le boxeur (à mains nus) d’un policier harnaché et, guère plus de temps pour qu’il ne soit plus libre.
Où est-il le #tueur de la mémé ? Toujours dans les manifs, toujours armé ? Il perçoit l’augmentation de salaire offerte par les chient-en-lit du gouvernement (oui, je m’énerve : moi, dès qu’on tue des vieux, je me Cristophe-Dettingerise mentalement).
Pourquoi est-il en liberté Luc Ferry ? Dans tous les cas, ses propos sont mortifères. Soit ils seront suivis d’effet et, adieu la démocratie, bonjour la #guerre_civile, soit ils vont faire monter chez les manifestants des velléités de ne pas se laisser tirer comme à la fête foraine, ce qui induira qu’ils s’équipent.
Luc Ferry leur a lancé un défi : « Venez à poil, petits lapins, nous sortons nos fusils de chasse et nos fusils de guerre ».
Macron prononce des vœux en engueulant et menaçant son peuple, #Edouard_Philipe annonce que les sanctions et la répression seront plus sévères, les #médiacrates s’esbaudissent et applaudissent comme il convient chez les larbins, Ferry en appelle à l’armée.
Ces (comment dit-il l’agrégé, déjà ? Ah oui !) salopards annoncent des crimes et absolvent par avance les tueurs. Ils ont fait le choix de défendre jusqu’au bout leurs privilèges et les intérêts du CAC 40. A combien de millions se monte la fortune de Luc Ferry ? Ira-t-il le dire à un gilet jaune qui se les gèle sur un rond-point et qui se les gèlera en famille en rentrant chez lui ?
« Le Capital a horreur de l’absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le Capital devient hardi. A 20%, il devient enthousiaste. A 50%, il est téméraire ; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300%, il ne recule devant aucun crime » (Karl Marx).
Luc Ferry, comme toutes ces « belles gens » , souffre du même complexe de supériorité que Macron et (au hasard) #Gilles_Le_Gendre, ancien élève du collège Sainte-Croix de #Neuilly-sur-Seine, chef d’entreprise, successivement journaliste dans des journaux dont le titre fait rêver le poète que je suis : (Challenge, l’Usine Nouvelle, le Nouvel Economiste, l’Expansion) et patron des députés LREM : « Notre erreur est d’avoir probablement été trop intelligents, trop subtils... ».
Cependant, faut-il que les gilets jaunes, la police ou l’armée tirent sur Luc Ferry ?
Certes pas. D’abord, devant le tollé provoqué par son appel au crime, il a dû se fendre d’une déclaration d’une hypocrisie et d’une bêtise telle que j’ai cru à une analyse de #Jean-Michel_Aphatie. Lisez Luc Ferry, agrégé de rétropédalage : « Je n’ai évidemment jamais appelé à tirer sur les gilets jaune dont je défends le mouvement depuis l’origine. Je demande simplement que les policiers puissent se servir comme ils le demandent de leurs armes NON LÉTALES quand CERTAINS cherchent carrément à les tuer. Clair ? »
Ce qui est clair c’est que « l’armée » a soudain disparu pour faire place à « non létales » dont l’absence nous avait contrariés dans sa controversée diatribe belliciste de bon bourgeois assuré de n’avoir jamais à appuyer lui-même sur la détente et à ramasser des morceaux de cervelle sur le pavé devant sa porte.
Pour finir, jouons au jeu du « Luc Ferry inversé », pour voir si ça passe : « Les gilets jaunes devraient se servir de pavés et de cocktails Molotov, une bonne fois, contre les salopards de keufs fachos (policiers, gendarmes mobiles, #baqueux ) et contre les sièges des #mérdias. Depuis 1968, on a les meilleurs lanceurs du monde, ils sont capables de mettre fin à ces saloperies #flicaillères et #journaleuses. »
Bien entendu, je désapprouve cette conclusion (1) et je préfère de loin (car je suis prudent et douillet) ce qui est dit ici.
Maxime VIVAS *
Note (1). Me croit qui veut.
Un CRS a-t-il le droit d’arborer un insigne d’extrême droite comme on le voit sur une photo ? - Libération
►http://www.liberation.fr/checknews/2018/05/31/un-crs-a-t-il-le-droit-d-arborer-un-insigne-d-extreme-droite-comme-on-le-
(Je mets l’intégralité de l’article pour contourner le #paywall à retardement de cet organe de presse subventionné)
Bonjour,
Votre question fait référence à cette image, qui circule depuis quelques jours.
Hier, remarquions cet étrange insigne, après recherche il se trouve que c’est le « Μολων λαβε » qui signifie littéralement « viens prendre » porté comme signe de défiance et de ralliement par les suprémacistes blancs et les militants pro arme étasuniens.
Sur la photo, qui n’est pas datée, on voit un CRS arborer sur son uniforme plusieurs insignes, dont son groupe sanguin, mais aussi ΜΟΛΩΝ ΛΑΒΕ (« viens prendre », littéralement).
Un slogan du lobby pro-arme américain
Les mots sont issus du récit de Plutarque de la bataille des Thermopyles, quand les armées perses ordonnent aux spartiates de déposer les armes, Leonidas (roi de Sparte) leur répond : « venez les prendre ».
La phrase a été adoptée depuis plusieurs années comme un slogan par le lobby pro-gun américain, qui l’a reprise sur le mode du défi : « le gouvernement veut nous prendre nos armes ? Qu’il vienne ». Le merchandising autour de l’expression (tee-shirt, tatouage, stickers, etc.) tourne à plein. Un fabricant d’armes a même produit pour la NRA (la puissante National Riffle Association) un revolver « NRA spécial édition » avec « Molon labe » gravé sur le canon.
L’expression rencontre également un certain succès (mais sans être aussi identifié à la « cause » qu’elle ne l’est pour le lobby pro armes) au sein des suprémacistes blancs, globalement émoustillés par toutes les références à Sparte (en raison du fantasme de la pureté ethnique de la cité grecque).
D’où l’indignation de certains twittos.
Interrogé par Checknews, le ministère de l’Intérieur explique : « le RGEPN (règlement de la police nationale, ndlr) prohibe le port sur la tenue d’uniforme de tout élément, signe, ou insigne, en rapport avec l’appartenance à une organisation politique, syndicale, confessionnelle ou associative. On ne sait pas à quelle référence l’insigne renvoie, mais il ne devrait pas figurer sur l’uniforme du CRS ».
Beauvau ajoute que le cas « a été signalé à la cellule disciplinaire CRS. Des sanctions sont possibles. Ce qui est sûr, c’est que l’insigne disparaîtra ».
Cordialement
Cédric Mathiot
Sentiment d’impunité grandissant dans la police dont les « agents » se comportent de plus en plus fréquemment comme de vulgaires petites crapules à la solde de chefs maffieux. A mettre en rapport avec ceci : ►https://seenthis.net/messages/698947
Source : ▻https://twitter.com/T_Bouhafs/status/1002132638923214849
Les mots sont issus du récit de Plutarque de la bataille des Thermopyles, quand les armées perses ordonnent aux spartiates de déposer les armes, Leonidas (roi de Sparte) leur répond : « venez les prendre ».
Molon labe — Wikipédia
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Molon_labe
On en retrouve la traduction américaine « Come and take it » comme devise pendant la Guerre d’indépendance des États-Unis, pendant la bataille de Fort Morris (en), et pendant la révolution texane.
Et surtout, remis au goût du jour via 300, comics de #Frank_Miller (1998), véritable icône du virilisme états-unien
devenu péplum par Zack Snyder en 2006, 300
▻https://www.youtube.com/watch?v=jpUVQ_z6Zcs
encore plus en finesse, si possible !…
J’ai un souvenir terrible d’un retour de Clermont-Ferrand en train un dimanche soir, mon voisin dans le train, par ailleurs bondé (donc impossible d’aller s’asseoir ailleurs), regardait ce film sur son ordinateur de genou et j’avais beau tâcher de me concentrer sur ma propre lecture/écriture, tout ce que je percevais d’agitation de pixels à quelques centimètres sur ma doite était une distraction sans nom, je me souviens de nombre de ralentis de dripping écarlate.
Je l’aime bien ce film « 300 », il met à jour (grossièrement) le désir homosexuel des masculinistes. Un manifeste du refoulement prostatique des machos.
D’autres méfaits et exactions de la #flicaille viriliste de la république-en-marche (Dijon, soir du 30/05/2018) :
►https://dijoncter.info/?recit-de-la-manifestation-contre-l-usage-des-294
C’est alors que les foudres de la flicaille se sont déchainées contre nous. Alors que les flics avaient été jusque-là relativement tranquilles, cette tentative d’atteindre la place de la Lib a fait l’effet d’une bombe dans leur petit cerveau reptilien. Sans espérer vraiment comprendre les logiques policières, on se demande quand même ce qui peut bien déclencher chez eux un tel déchainement de violence.
Les minutes qui suivent ont vu s’enchainer matraquage, gazage, plaquage au sol, charges multiples... sur une foule pourtant peu nombreuse et hébétée par la situation.
Attaque de l’extrême-droite à la fac de Montpellier : « J’ai vu l’administration applaudir face au sang d’étudiants en lutte pour leurs droits »
►http://www.revolutionpermanente.fr/Attaque-de-l-extreme-droite-a-la-fac-de-Montpellier-J-ai-vu-l-a
A Montpellier, sous les coups de minuit, ce 22 mars, le doyen de la faculté de droit et de science politique a envoyé une milice d’extrême droite déloger les lycéens et étudiants mobilisés contre le Plan Étudiants, ils occupaient pacifiquement un amphi. Matraque, taser, des étudiants sont blessés à la tête. Le tout sous le regard du doyen et sa sécurité. Le bilan fut de quatre blessés graves, dont deux à la tête.
Il est plus que temps de se préparer à l’affrontement. L’ère macroniste est violente, la répression est intense et si on espère lutter en criant des slogans et dessinant des petits dessins sur les banderoles, vaut mieux rentrer chez soi et regarder la télé. On n’affronte pas les fascistes avec des bonnes intentions.
La police est de leur côté, l’État est de leur côté, la justice est de leur côté. Lutter ce n’est pas aller au sacrifice c’est adapter sa force de frappe à celle de l’adversaire.
C’est un appel aux armes @ninachani ??
All but one were born in the decade after Columbine; like the student gun-control advocates activated by the recent massacre at Marjory Stoneman Douglas High School, in Parkland, Florida, most are in their teens. But the children depicted here—hunters, target shooters, competitors in trap and skeet—occupy a parallel realm, where guns signify not danger, alienation, and the threat of death but safety, discipline, and trust.
#répression violente coordonnée dans les #universités en #France ? Liste ici :
►https://seenthis.net/messages/679256
@vanderling l’appel à l’organisation d’un vrai service d’auto défense par les organisations de gauche surtout quand elles organisent des manifestations publiques ou des AG ouvertes à tout le monde. Avant de prendre les armes en tant que telles, faudrait déjà réfléchir à ce que c’est une protection face à 1 attaque parce que ce genre de situation va se reproduire régulièrement. Ça fait longtemps que l’extrême droite envisage ce mode d’action et s’entraîne, s’organise. C’est illusoire de penser que ce qui s’est passé est un fait isolé. Nous en sommes à un point où manifester est devenu un affront pour les fachos alors ils passent à l’action et en face il y a quoi question opposition physique ? Rien. Des gens non préparés qui pour la plupart ont de la violence et de l’affrontement physique soit une image romantique soit des représentations en décalage avec la réalité. Conséquence : il suffit d’une dizaine de gars cagoulés armés de planches pour faire un carnage. Que tout le monde ne soit pas prêt à l’affrontement, je peux comprendre, mais dans ce cas faut organiser un groupe de protection, c’est vital. Ou arrêter de faire des manifs ou des occupations, à moins d’être masochiste.
Un lecteur du Monde signale :
Surprenant pour M. Petel d’indiquer sur son CV académique, disponible en ligne, où généralement on parle avant tout de ses publications scientifiques, « Aspirant, commandant d’armes du Train militaire français de Berlin (1983) ; lieutenant, puis capitaine de réserve (jusqu’en 1995) ».
Occuper une fac de droit, qui fut comme tant d’autre pro OAS et reste à droite ou fascisante, c’était s’assurer d’être minoritaire à la 1ère AG. Le capitaine Pétel et ses acolytes ont manifestement trouvé que c’était trop de patience.
François Vialla serait l’un des professeurs présent au moment de l’assaut mené contre les étudiants de la faculté de Droit de Montpellier.
À #Lyon2, une centaine d’étudiants [a interrompu] la fête du droit à laquelle le Doyen de l’université de #Montpellier devait participer !
#SolidaritéAvecMontpellier
▻https://twitter.com/hogwxrts/status/977220107305996289
▻https://paris-luttes.info/agression-fasciste-a-la-fac-de-9790
Rassemblement devant la fac de droit le 23 mars 2018
▻https://lepressoir-info.org/home/chroot_ml/ml-montpellier/ml-montpellier/public_html/local/cache-vignettes/L614xH143/29513742_2048355045178940_239110744_o-51c59-7d345.jpg?1521832457
▻https://seenthis.net/messages/679256#message679284
@ninachani ►https://seenthis.net/messages/679301
Depuis le Printemps 2016, médias et institutions travaillent plus que jamais à stigmatiser, délégitimer les luttes s’articulant autour de valeurs anti-autoritaires et de pratiques #offensives. Tout ce qui ressemble de près ou de loin à des « pratiques insurrectionnelles gauchistes » est désigné comme l’expression d’un terrorisme larvé. Ces dernières semaines, les présidences universitaires néolibérales n’ont pas manqué de solliciter la #flicaille pour une #répression_physique des contestataires et un "nettoyage des campus" . Les cibles des présidences échaudées : migrant.e.s et soutiens, étudiant.e.s et personnel.le.s opposé.e.s à la libéralisation des universités (réforme dite « ParcourSup »).
Pour cet hiver 2018 seulement, sur les campus, nous pouvons noter (entre autres) :
l’expulsion violente d’un amphi à Bordeaux ;
la très récente répression policière sur l’un des campus de Dijon ;
l’intrusion violente de la police sur un campus de Nantes en amont d’une manif’ ;
l’expulsion par la flicaille, à deux reprises, de salles occupées sur le campus de Jussieu à Paris par des étudiant.e.s, des migrant.e.s et leurs soutiens ;
sans parler des menaces très récentes sur l’université du Mirail à Toulouse, avec une mise sous tutelle par le ministère.
Ces décisions sont prises par les présidences dans le silence assourdissant de la communauté des enseignant.e.s-chercheur.euse.s. Une communauté sans grève, sans manifestation, qui une fois de plus se caractérise par une inertie stupéfiante dans un contexte de sévère régression : coupes budgétaires qui asphyxient la recherche, dégradation accélérée des conditions d’enseignement et d’étude, et maintenant mise en place d’une infâme sélection des étudiant.e.s au nom d’une plus grande « efficacité » dans l’organisation des « parcours de formation ». Bref, on nous fout la gueule dans un certain modèle anglo-saxon consistant à réserver les facs aux gosses de bonnes familles, et en parallèle on veille bien à installer toujours plus de vigiles pour surveiller les futur.e.s exploité.e.s.
Bravo à l’initiative de Lyon 2 !! Petel faut le traquer !
« Le mot “sécurité” arrête la communication des êtres, des espaces et des expériences »
Jacques Rancière rencontre Jef Klak et « Cortège de tête »
Par Jef Klak
Avec le concours de Thierry Gaubert
Jef Klak s’efforce de faire se côtoyer des réalités hétérogènes. Comme ce 11 avril 2017, quand le collectif de la revue a invité le philosophe Jacques Rancière à s’exprimer après une lecture-théâtre parlant du Cortège de tête durant les manifestations contre la loi Travail de 2016. Au cours de cette soirée dans l’institutionnel lieu culturel de La Gaîté Lyrique à Paris, des personnes bloquées à l’entrée par les vigiles et l’administration du lieu ont interrompu les discussions. Celles et ceux à l’intérieur sont intervenues pour faire rentrer une partie du public restée aux portes. Non sans esclandre. Voici donc les paroles de Jacques Rancière ce soir-là, répondant aux questions préparées par Jef Klak, et improvisant face à celles posées par la situation.
La loi Travail, c’est quoi ? C’est une loi qui dit : le travail, désormais, ce sera un truc que chacun gérera à sa façon. C’est-à-dire que le travail ne sera au fond qu’une forme d’existence individuelle. Jusqu’ici, le travail était une chose collective et non individuelle, et cela pesait dans l’existence d’un mouvement révolutionnaire. Les syndicats sont en quelque sorte les héritiers de cette histoire-là.
En même temps, une tension apparaît, il y a un cortège qui dit : « On en a marre, on ne veut plus défiler derrière les syndicats, derrière les sonos, c’est pas beau, ça sert à rien. » Et ce cortège de tête s’impose en brisant la tradition des services d’ordre. Ce n’est pas une nouveauté dans l’absolu, parce qu’après tout, des bagarres pour savoir qui va marcher en tête dans les manifs, il y en avait déjà en 1968. La nouveauté, c’est que ça s’est nommé « cortège de tête ». Je ne pense pas que cette idée existait avant. Tout d’un coup, il y a quelque chose comme une bascule : sur un terrain de lutte qui normalement était le terrain des syndicats, il y a un groupe qui se désigne par le fait qu’il est là, qu’il se place en tête, qu’il met ses gestes et son action en tête.
Il y a comme une bipolarité : d’un côté, des gens qui ont une certaine légitimité – en quelque sorte historique, institutionnelle –, et de l’autre côté, des gens qui passent devant, qui leur marchent sur les pieds. Ça veut dire aussi qu’on est dans une sorte de rapport, qu’on connaît bien, de parasitisme. Les syndicats mènent toujours la danse, mais ne sont plus en tête de cortège.
Corrigé, normalement, encore ce foutu https;-) Merci !
Il ne reste plus que la 301 pour forcer le HTTPS :-)
Vanter la politicité des lieux culturels, théâtres et musées
comme le font nombre de plaquettes de présentation, c’est ballot.
@alain1 dsl je ne reçois pas les mels annonçants des réponses...
politicité ?grosso modo le caractère politique, mais c’est un peu du jargon sc. hu. ou philo (et à vouloir dire un mot de moins, il faut s’expliquer)
@alain1 c’est pas seenthis qui plante, c’est ma boite de messageries. De ce fait je ne vois pas forcément que l’on s’adresse à moi ici, ce qui doit agacer qui s’adresse à moi sans réponses, alors même que certains de mes post et réponses agacent déjà.
Non, politicité n’est pas ce que tu dis, c’est plutôt l’aptitude, la capacité, le caractère, la portée politique. N’ayant pas de définition à proposer, voilà des exemples d’usage :
▻https://uqam.ca/recherche-uqam/?q=politicité
Le « tout est politique » des ’60-’70, critique, est devenu apologétique : l’art est politique, les lieux culturels sont politiques, c’est le b-a ba de la légitimation, on en fait des plaquettes promo (et des dossiers de demande de subs). Voilà le point que je trouvais faiblard dans le propos de Rancière.
Oui pour la fin, grosso modo...
Usuellement le monsieur est plus exigeant
Jacques Rancière : la politique n’est-elle que de la police ?
▻https://www.humanite.fr/node/208383
Jacques Rancière. Je propose en fait d’opposer deux notions. Celle de « police », entendue pas seulement au sens de la répression, du contrôle social, mais de l’activité qui organise le rassemblement des êtres humains en communauté et qui ordonne la société en termes de fonctions, de places et de titres à occuper. Et puis il y a un autre processus, celui de l’égalité.
Reportage en #photos sur la manifestations contre le barrage de #Sivens à Nantes, à lire sur
►http://www.reporterre.net/spip.php?article6522
Notamment, un policier arborant un masque à tête de mort...
La police se déguise de plus en plus en « casseurs », dont l’image violente est utilisée ensuite par les médias. Samedi après-midi, une nouvelle manifestation s’est tenue à Nantes suite à la mort de Rémi Fraisse. Les provocations policières ont rapidement donné lieu à des affrontements, alors que la manifestation était majoritairement pacifique. Et les policiers en civil, déguisés en manifestants, jouent un rôle trouble.
@vslonskamalvaud wow, bravo pour ce reportage au cœur de la meute…
pour se détendre un peu et puisqu’on est à Nantes :
►http://www.youtube.com/watch?v=6n3WFvM1FuU
et #merci @vslonskamalvaud pour ces preuves ; je remets un lien vers ton site avec cette légende sur la photo que tu mets à la une :
Un policier pointe son Flash-Ball (LBD 40) à très courte distance sur les manifestants le 1er novembre 2014 à Nantes. Ce geste a déclenché les premiers affrontements de la manifestation. L’utilisation de cette arme peut tuer à distance rapprochée.
Merci à tous pour vos messages et vos ajouts !
Tu as quelque chose contre les putes colporteur ?
#raclure_de_merde_puante ce serait pas mieux ?
▻http://seenthis.net/messages/266603#message267168
#touti, non, raclure de merde puante me parait pas « mieux », c’est beaucoup plus littéral et « vrai » mais c’est tout autre chose. Donc je vais m’enferrer, être trop long pour commenter un jeu de mots, sorry.
J’ai vu sur un écran cette phrase taguée à Rennes, et l’ai entendu gueuler, et je la trouve plutôt extra, j’insiste, inouïe en fait.
L’avantage de la formule, il me semble, c’est sa puissance de déstabilisation, quelque chose toute à fait opposé au fait d’être « contre les putes » (mais on ne la perçoit visiblement pas pareil, et cette fois, sur toi, ça a pas du tout marché). Ce jeu de mots subvertit précisément le « fils de pute », bien trop courant et « évident ». Il met en branle une espèce de jeu dans cette expression de mépris qui vient chez beaucoup mécaniquement, faute d’autres mots aussi, parce qu’on est pris par la langue (autre exemple, tout le monde sait bien que le mot « enculé » ne décrit pas une pratique mais impose une signification, il suffit de s’être posé la question en constatant l’étonante fréquence de l’usage de cette expression).
Primo, être « fils de » n’entraine pas mécaniquement qq chose, deuxio, « flic de pute », ça signifie non seulement « flic », une insulte en soi (sauf dans des milieux très restreints), mais ça laisse aussi entendre, malgré le singulier à « pute », un « qui flique les putes », et là, il y a encore une brèche dans la signification établie, ça n’a rien à voir avec les automatismes en vigueur, ça les bouscule, les fait vaciller, et si on force le trait, c’est toute une éducation qui tangue à le lire (sur un mur par exemple). Bref, l’effet péjoratif, est loin de porter ici sur « la pute ». Toute la péjoration est dans le « flic ».
▻http://img.20mn.fr/qxaLR32QTuW9N2y1MPwV9g/648x360_certains-murs-rennes-portent-stigmates-nuit-violence-31-octobre-201
mouais, pas convaincue.
D’autant que tout ces évènements sentent déjà un peu trop la testostérone.
M’est avis que tu peux prendre cette posture face à « flic de pute » car tu n’es toi même pas une pute. Peut être que c’est aux putes de savoir si elles se prennent l’effet péjoratif dans leur tronche, et qu’à moins d’aller faire un sondage exhaustif, on peut juste s’éviter ça en ne prononçant pas l’insulte ?