• Comment les arbres ont conquis les villes

    Nécessaires pour embellir et rafraîchir les villes, les arbres n’ont pas toujours été intégrés à l’urbanisme, explique l’historienne #Andrée_Corvol. Les révolutions sociales ont permis leur essor.

    Depuis son appartement en banlieue parisienne, l’auteur de cet article contemple tous les jours un univers essentiellement minéral, composé de grandes tours d’habitation et de quelques bâtiments publics. Parmi ces blocs de béton se distinguent quelques arbres, essentiellement des marronniers, qui apportent une touche de vert bienvenue dans ce monde gris et marron et, l’été, une fraîcheur indispensable dans cet îlot de chaleur urbaine. Aussi rares et chétifs soient-ils, ces arbres parviennent à rendre supportable la vie dans un quartier densément peuplé, d’où toute nature a disparu depuis l’industrialisation de la ville au XIXe siècle.

    Ces marronniers s’inscrivent dans une longue lignée d’#arbres_urbains, retracée par l’historienne Andrée Corvol, spécialiste du végétal, dans L’Arbre dans la cité (éd. Le Pommier). Depuis son apparition systématique dans les villes françaises à l’orée du XVIIe siècle, l’arbre a toujours tenu le même rôle : rendre humainement vivables des villes de plus en plus denses, à mesure que les campagnes et les espaces naturels s’en éloignaient.

    Si la prose touffue d’Andrée Corvol tend, telle la sylve, à s’égarer en branches et rameaux, on peut néanmoins résumer à grands traits cette intégration du végétal au panel des outils d’aménagement à destination des autorités locales en France. Car c’est bien d’un outil qu’il s’agit, et ce, dès l’époque moderne.

    Alors que la ville française médiévale comportait peu d’arbres — sinon quelques-uns sur le parvis de l’église et d’autres sur les remparts, pour gêner les tirs adverses en cas de siège —, les autorités municipales des XVIIe et XVIIIe siècles confrontées à l’essor démographique de leurs villes respectives décidèrent de les doter de nouveaux quartiers végétalisés.

    Outre le sentiment de #fraîcheur que procuraient ces arbres — ormes, noyers et tilleuls pour la plupart —, les #plantations_urbaines offraient aux citadins un espace de #loisirs, des #promenades en famille jusqu’au #sport, en particulier le jeu de paume pratiqué à l’#ombre des cours et des mails, à l’instar de ceux structurant le centre-ville d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
    Embellir... et maîtriser l’étalement urbain

    À l’ère de l’#industrialisation et de l’#exode_rural vers la ville, les métropoles du XIXe siècle reprirent ces principes en les systématisant. Pour verdir les nouveaux boulevards qu’il perçait au beau milieu de la capitale, Georges-Eugène Haussmann, préfet de Paris sous Napoléon III, réorganisa le service des Promenades — ancêtre des Jardins — pour favoriser des plantations homogènes, après des décennies d’essais erratiques et désordonnés, peuplant ainsi la métropole de platanes et #marronniers. Comme souvent, les capitales régionales imitèrent l’exemple parisien et se dotèrent à leur tour d’avenues et cours végétalisés.

    Mais le tournant eut cependant lieu entre 1919 et 1924, avec l’adoption des #lois dites « #Cornudet ». À la différence des initiatives municipales antérieures, ces textes législatifs, les premiers en matière d’urbanisme en France, proposaient un encadrement national à travers un #Plan_d’aménagement_d’embellissement_et_d’extension (#PAEE) obligatoire pour les villes de plus de 10 000 habitants.

    Comme le résume Andrée Corvol, ces lois répondaient à la contradiction engendrée par la croissance urbaine : « Laisser les cités se densifier, c’était condamner leur #verdure intramuros. Laisser les cités s’étaler, c’était la réduire extramuros. » En somme, le PAEE envisageait la maîtrise d’un étalement urbain anarchique à travers une #végétalisation programmée des nouveaux quartiers et non ajoutée après coup de manière à les embellir.

    Au demeurant, le PAEE n’empêcha pas la construction à la va-vite, tout au long des Trente Glorieuses, d’ensembles minéraux destinés à reloger en urgence les déplacés de la Seconde Guerre mondiale. Le végétal servait alors à procurer bien-être et bien-vivre à des citadins toujours plus nombreux, en leur camouflant les désagréments des villes industrielles. Ainsi, à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), le parc des Chanteraines et ses 82 hectares dissimulent aux promeneurs les usines de béton qu’on verrait autrement depuis les immeubles d’habitation.

    L’arbre source de #conflits

    Toutefois, l’adoption des arbres en ville ne se fit pas sans heurts. Au contraire, la plantation, l’emplacement ou le type d’essence nourrirent durant quatre siècles un ensemble de contestations qui se déployèrent autour des arbres, pris comme emblèmes ou point de départ d’un conflit.

    Andrée Corvol parvient de la sorte à brosser une surprenante histoire de la #Révolution_française à travers ses arbres fétiches : aux « #arbres_de_mai » plantés spontanément en 1789 par des villageois enthousiastes succédèrent l’année suivante les arbres de la Fédération, impulsés par le marquis de La Fayette et les partisans de la monarchie constitutionnelle, puis, en 1792, les arbres de la liberté, destinés à enraciner, de manière physique et symbolique, la nouvelle République.

    Au cours de la période révolutionnaire, les arbres subirent tout autant que les humains les brusques changements de pouvoir. Ainsi, les peupliers plantés par les jacobins, qui rapprochaient naïvement populus et « petit peuple », furent souvent pris pour cible par les opposants à la Terreur, qui manifestaient au travers d’écorces mutilées ou brisées leur dissidence. Face à pareil conflit, le Directoire, le Consulat puis le Premier Empire tentèrent de finir la Révolution en aménageant des promenades urbaines pour calmer les esprits en offrant de nouveaux espaces de détente.

    Ces conflits politiques se doublaient en outre de conflits de classe. Dans le Paris haussmannien, les quartiers cossus réservaient « leurs » arbres aux nourrices et en chassaient les vagabonds, tandis que les quartiers ouvriers les gardaient pour leurs familles, au détriment des jeunes. En somme, « l’arbre était au centre de revendications territoriales. Il en supportait les conséquences sociétales, tout comme l’arbre de la liberté, les conséquences politiques ».

    Les investisseurs ont droit de vie ou de mort

    À ces combats s’ajoute une question cruciale : qui paye les plantations ? Les différents régimes issus de la Révolution, optimistes, crurent fidéliser les citoyens à leur cause en leur faisant financer eux-mêmes les nouvelles plantations urbaines. Peine perdue : versatile, seule une fraction de citoyens payait — et encore lorsque les fonctionnaires les y pressaient. Le volontarisme citoyen ne fonctionne qu’en de rares occasions et sur des points bien précis. En décembre 1999, une souscription populaire à la suite des tempêtes Lothar et Martin permit certes de financer la replantation des jardins du château de Versailles, mais les 2 millions d’arbres brisés en Seine-et-Marne ne connurent pas autant de succès.

    Au XIXe et XXe siècles, ce furent donc surtout les municipalités qui payèrent les plantations et leur entretien. Mais, hormis Paris et quelques grandes villes, beaucoup d’entre elles, par manque de fonds, privilégièrent des essences communes et connues de tous — le chêne, le marronnier, le platane, etc. — au détriment d’une réelle biodiversité végétale.

    En tant qu’investisseurs, les édiles se réservaient aussi le droit d’abattre les arbres lorsqu’ils les jugeaient vétustes ou faisant obstacle à de nouveaux projets d’aménagement, quitte à s’aliéner une partie de leurs administrés, témoin la bataille qui opposa plusieurs semaines en 2018 les habitants de la Plaine à la municipalité marseillaise.

    Ce dernier exemple illustre le peu de poids des arbres en ville. À peine mieux traités que du mobilier urbain par les services d’aménagement, ils furent forcés de s’acclimater, en dépit de leur métabolisme lent, au rythme de la ville moderne : tramway, métro, grands boulevards, éclairage nocturne, etc. Et, lorsqu’ils dérangeaient, on les abattait froidement.

    On mesure l’ampleur du désastre aux quelques chiffres que consigne l’historienne : si, en 1895, le réseau routier national français comptait 3 millions d’arbres, soit 49 % des routes plantées, un siècle plus tard il n’en dénombrait plus que 250 000, soit 12 % des routes. En cause : le caractère accidentogène des arbres en bord de route… Quelques défenseurs des arbres émergèrent bel et bien dès le milieu du XIXe siècle, mais se consacrèrent pour l’essentiel aux massifs forestiers ou aux trognes des campagnes en voie de disparition, rarement aux plantations urbaines, trop évanescentes.

    L’ouvrage achevé, une question se pose, à laquelle Corvol ne répond pas : qu’est-ce qu’une ville végétale digne de ce nom ? Si, comme le montre l’historienne, l’arbre a certes gagné sa place en ville, il s’agit d’une place strictement utilitaire, où la folie créatrice du sauvage n’a pas lieu d’être.

    https://reporterre.net/Comment-les-arbres-ont-conquis-les-villes

    #arbres #villes #urbanisme #urban_matter #végétation

    • L’arbre dans la cité : histoire d’une conquête (XVIIe-XXIe siècle)

      Autrefois, l’arbre en ville était cantonné aux enclos vivriers, il n’ombrageait pas nos routes ni nos fleuves et nos canaux. Vivant plutôt à la campagne, il procurait bois, fruits, fibres et feuilles. Aujourd’hui, le végétal entre en force dans nos cités par trop minérales ; il améliore nos conditions de vie, protège le sol, régule la température, purifie l’air et atténue les bruits.
      Comment l’arbre a-t-il conquis le pavé ? Cette histoire, moins utilitaire et monolithique qu’il n’y paraît, croise en fait celle de la modernité, et mérite d’être racontée. Car, bien avant la révolution industrielle et son introduction dans la cité pour assainir l’air, l’arbre s’y est fait une place dès la Révolution, comme symbole de la liberté.
      Récupéré dans le champ politique, il a depuis servi à commémorer un événement, à symboliser l’autorité, à améliorer l’aménagement urbain ou encore à satisfaire le besoin de nature des administrés. Ce faisant, il a suscité à la fois colères et affections. Une histoire qui est ainsi celle des hommes, de leurs revendications et de leurs aspirations. Mort ou vif, l’arbre fait partie du roman national.

      https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782746527393-l-arbre-dans-la-cite-histoire-d-une-conquete-xviie-x
      #livre

  • Solution Canicule : comment une partie de Paris se refroidit sans clim | Libé | 23.08.23

    https://www.liberation.fr/societe/ville/canicule-comment-une-partie-de-paris-se-refroidit-sans-clim-20230823_WKFK

    Pensé il y a plus de trente ans, Fraîcheur de Paris, le plus grand réseau de froid urbain européen, rafraîchit plus de 700 bâtiments parisiens de façon plus écologique et durable que la climatisation classique.

    C’est peut-être l’une des solutions les plus efficaces et durables pour lutter contre la chaleur parisienne et la canicule mais elle est encore largement méconnue. Depuis 1991, dans les entrailles de la capitale, un réseau de froid – le plus grand d’Europe, avec 89 kilomètres de tuyaux – sillonne la ville pour rafraîchir plus de 700 bâtiments comme le Forum des Halles, le musée du Louvre, l’Hôtel de ville, l’Assemblée nationale ou encore la Philharmonie… C’est Fraîcheur de Paris, une filiale d’Engie (propriétaire à 85 %) et de la RATP (15 %), qui est chargée de gérer ce réseau public.

    Son principe est simple. De gigantesques quantités d’eau doivent d’abord être refroidies à environ 2°C. Pour ce faire, dix centrales de production sont disséminées un peu partout à travers la capitale (La Tour Maubourg, Auber, Opéra…). Dans ces sites, alimentés par de l’électricité 100 % renouvelable depuis 2013, l’eau est refroidie dans des « groupes froid », selon le même principe que celui utilisé dans les réfrigérateurs, avec un gaz réfrigérant. Le liquide est ensuite envoyé dans les bâtiments abonnés. L’eau glacée y circule dans un réseau de tuyaux et rafraîchit l’air ambiant par échange thermique. Une fois utilisée et réchauffée (à 12°C environ), l’eau revient dans les centrales pour y être de nouveau refroidie.

    L’entreprise emploie aussi la technique du « free-cooling », qui utilise le froid de la Seine pour rafraîchir naturellement – par échange thermique et donc en économisant de l’énergie – l’eau envoyée à ses abonnés. Avec, selon Fraîcheur de Paris, un impact quasi nul sur la température du fleuve. Selon le contrat signé avec la mairie de Paris, l’entreprise s’est engagée à passer de 2 % de sa production avec cette technique à 11 % d’ici vingt ans. « Cela permettra sur la durée du contrat d’économiser une année de consommation électrique, ce qui est considérable », détaillait Benoît Reydellet, directeur de projet à Fraîcheur de Paris, aux Echos en juin 2022.

    Côté porte-monnaie, le mégawattheure de froid est facturé 137 euros aux clients. Du propre aveu de Benoit Reydellet, interrogé l’an dernier par l’AFP, « c’est assez cher, mais bien plus vertueux que le froid produit par les installations autonomes » comme les climatiseurs, très énergivores et qui contribuent à réchauffer l’air de la ville. Selon l’entreprise, l’investissement nécessaire au moment du raccordement d’un site au réseau de froid peut être amorti en dix ans.

    Un objectif de 3 000 abonnés

    [...]

  • Cool Roof

    En France, la majorité des toits des bâtiments commerciaux et industriels sont revêtus de couvertures sombres. Ces derniers accumulent la #chaleur, transformant les bâtiments en véritables fours lors des périodes estivales, en particulier durant les épisodes caniculaires, de plus en plus fréquents et plus intenses. Pour pallier ce problème, la « solution » la plus souvent adoptée est l’installation de système de climatisation. Or, pour refroidir l’intérieur des bâtiments, ces appareils rejettent la chaleur à l’extérieur. De plus leur fonctionnement est fortement émetteur de gaz à effet de serre. C’est un cercle vicieux. Une aberration écologique et économique.
    Cette problématique, le fondateur de Cool Roof France, Frédéric Lachêvre, entrepreneur finistérien, gérant d’un parc immobilier, y a personnellement été confronté. En 2013, pour avancer dans sa réflexion, il sollicite deux de ses partenaires techniques, Ronan Caradec, énergéticien et Roland Soun, frigoriste. Après deux années d’études, ils décident de se concentrer sur le développement d’une solution de #cool_roofing, autrement dit, une solution de #rafraîchissement_passif, dont le principe consiste à peindre les toits avec une #peinture_blanche fortement réfléchissante.

    https://www.coolroof-france.com/fr/qui-sommes-nous/presentation
    #toit #toits #blanc #fraîcheur #frais #couleur #peinture

    • Hum, c’est juste déprimant comme nouvelle.
      Actuellement, si les maires n’avaient pas pour business principal d’ouvrir des marchés aux bétonneurs, les toits devraient être recouverts de terre et végétalisés. Sinon des systèmes de captage solaire pour chauffer l’eau. Car peindre en blanc un toit, non seulement tu perds ces deux possibilités, mais c’est forcément des tonnes de peinture issues de l’industrie chimique du pétrole pour tenir à la pluie, ce ne peut être à la chaux comme en grèce. Avec toute la production et la pollution que cela engendre à répétition (repeindre tous les 3 ans ?). Un triste business #greenwashing

      #toiture #habitat

  • #Suisse : Le stock de doses de vaccin anti-Covid de la Confédération ne cesse de croître ats/jfe
    https://www.rts.ch/info/suisse/13681039-le-stock-de-doses-de-vaccin-anticovid-de-la-confederation-ne-cesse-de-c

    Les stocks de vaccins contre le coronavirus ne cessent d’augmenter en Suisse, malgré les appels à se faire injecter des doses de rappel. Actuellement, 13,5 millions de doses sont utilisables et deux millions supplémentaires sont attendues dans les semaines à venir, à condition que l’institut des produits thérapeutiques Swissmedic les autorise.

    En outre, la Suisse s’est engagée à acheter 11,6 millions de doses de vaccin supplémentaires, indique vendredi l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), confirmant une information de la NZZ.


    Ces doses sont attendues pour la plupart aux troisième et quatrième trimestres 2023. Une partie provient de l’année dernière, précise l’OFSP. Leur livraison a été reportée à 2023 « afin de toujours disposer du vaccin le plus actuel ».

    Au total, 32,6 millions de doses de vaccin contre le coronavirus ont été livrées jusqu’à présent en Suisse et 16,95 millions ont été injectées jusqu’à mercredi.

    Plusieurs millions de doses éliminées
    Vraisemblablement en raison d’une lassitude croissante de la population envers la vaccination, 2,9 millions de doses ont dû être éliminées à fin 2022 au niveau fédéral, ainsi que 0,5 million dans les cantons.

    A cela s’ajoutent 7,6 millions de doses, propriété de la Confédération, qui étaient stockées dans un entrepôt externe en Belgique, en vue de leur transmission à des pays tiers. Les vaccins qui y étaient stockés ont dû être éliminés à l’automne dernier, une fois la date d’expiration atteinte. L’entrepôt a été fermé. Pour l’heure, 4,2 millions de doses ont pu être transmises à d’autres pays.

    #pfizer #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche

  • Les vaccinés sont bien moins nombreux ! Une fake-news de plus ! Décoder l’éco
    https://www.youtube.com/watch?v=iWVKueq5XMU

    La stratégie mise en place par le gouvernement depuis 2 ans n’a jamais eu pour but de prendre soin des Français, mais de les pousser à la vaccination. Pour arriver à cette fin, des mesures coercitives lourdes ont été mises en place, et l’arsenal statistique a été déployé. Sa plus grande force a été d’invisibiliser les non vaccinés, les faisant passer pour des fous marginaux et insignifiants. Le nouveau rapport des statisticiens du ministère de la Santé https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2022-10/DM5.pdf lève le voile sur ce mensonge, un des plus insidieux depuis le début de la crise, et qui a servi de socle à l’attirail statistique permettant de surestimer l’efficacité vaccinale.

    Toutes les sources sont dans l’article écrit : https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/bien-plus-de-non-vaccines-en-245217

    La stratégie de l’isolement
    Chacun a pu constater au cours des deux années écoulées tous les efforts du gouvernement français (en utilisant nos impôts) pour pousser les citoyens à se faire inoculer les fameux vaccins anti covid-19. Le Conseil d’Orientation de la Stratégie Vaccinale est clair sur la « pression politique, sociale et médiatique » https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_du_cosv_-_28_septembre_-_communication_primo-vaccination mise sur les non-vaccinés pour les faire céder. Toute l’énergie et tous les moyens financiers ont été mis dans des mesures coercitives comme le passe sanitaire, puis vaccinal, ainsi que dans les campagnes de communication, sans dépenser le moindre centime pour renforcer les effectifs de soignants, augmenter les places disponibles dans les établissements de soin, ou financer des études de chercheurs indépendants permettant, par exemple, de suivre des cohortes de vaccinés et de non-vaccinés, afin d’apporter de vraies preuves des gains promis par les fabricants de vaccins.

    Le but des campagnes de publicité et du pass vaccinal n’était pas seulement de forcer les non-vaccinés à céder, mais également de les rendre invisibles. En les interdisant de tous les lieux de sociabilisation, ils ont été cachés de la vue de tous. Être invisible pour les autres est un bannissement. Cela peut être bien plus difficile à supporter que les seules incitations publicitaires. Mais, en plus, cela permet de faire oublier aux vaccinés l’existence des très nombreux non-vaccinés, désormais bannis. Un petit nombre de vaccinés se sont levés contre les interdictions, mais ils furent très peu nombreux. La majorité n’a pas eu à faire d’effort pour éviter de s’indigner. Cependant, pour que cette stratégie fonctionne, il est nécessaire que les vaccinés soient persuadés que les non-vaccinés ne représentent qu’une toute petite fraction de la population. Il faut également que les non-vaccinés se croient trop peu nombreux pour pouvoir organiser une résistance. Cela a été permis, une fois de plus, grâce au ministère de la Santé et à des statistiques bien choisies https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/article/le-tableau-de-bord-de-la-vaccination . C’est également comme cela qu’il a été possible d’interdire de travailler et de laisser sans aucun revenu, tous les personnels des services de santé non-vaccinés. Cela, sans que les syndicats de travailleurs ne lèvent un sourcil, alors qu’il s’agit d’une attaque sans précédent contre le droit de travailler et la liberté de disposer de son corps.

    Un nouveau rapport https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2022-10/DM5.pdf de la DREES nous montre que, comme pour tout le reste, le gouvernement s’est moqué de nous depuis le début. Même les taux de personnes vaccinées sont faux et calculés uniquement dans le but de servir les desseins du gouvernement : piquer un maximum de Français, à leurs frais.

    Couvrez ce non-vacciné que je ne saurais voir, par de pareils objets les âmes sont blessées.
    Le problème est posé dès le début du rapport :
    « Il existe aujourd’hui quatre sources de données publiées en open data par trois institutions différentes sur la couverture vaccinale contre le Covid-19 en France : en rapportant la population vaccinée aux estimations de population de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la part de personnes non-vaccinées au 14 août 2022 serait de 6,5 % chez les 18 ans ou plus selon les chiffres de Santé publique France et 6,6 % selon la Caisse nationale de l’Assurance maladie (CNAM) ; 7,0 % des 20 ans ou plus seraient non vaccinés selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) ; enfin, la CNAM estime que 13,9 % de la population des 20 ans ou plus ayant consommé des soins remboursés en France en 2021 serait non vaccinée à la même date. Les trois premières sources donnent ainsi des estimations nationales convergentes au global, même si on constate des écarts plus importants par groupes d’âges. Les profils par âge de la part de personnes non-vaccinées sont par ailleurs très différents entre les trois premières sources et la quatrième. »

    L’estimation de la part de non-vaccinés dans la population des plus de 20 ans varie donc de 6,5 % à 13,9 % selon les sources. Du simple au double finalement. Constater des différences aussi énormes d’une source à l’autre pose, a minima, de sérieuses questions sur la robustesse des chiffres annoncés avec aplomb depuis le début. Dans un cas, les non-vaccinés sont, en effet, marginaux, dans l’autre ils sont aussi nombreux que les votants des principaux partis politiques aux élections présidentielles.

    On ne peut pas directement calculer un taux de non-vaccinés. Aucun système ne recense (heureusement pour le moment) les personnes non-vaccinées. La seule manière est donc d’estimer le taux de personnes vaccinées. Ce qui reste est le taux de non-vaccinés. 

    Il faut donc calculer un taux de personnes vaccinées dans la population. Cela suppose de connaître le nombre de personnes vaccinées et la taille de la population. Ce n’est en fait pas si simple et comporte de nombreux biais.

    Toutes les sources utilisent la base VAC-SI pour connaître le nombre de personnes vaccinées. Les vaccinateurs ont enregistré dans la base VAC-SI toutes leurs vaccinations de façon à se faire payer. La base VAC-SI est également alimentée par l’Assurance Maladie pour relier la vaccination au dossier patient du vacciné.

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    Il est extrêmement bizarre de prendre deux sources différentes au numérateur et au dénominateur, surtout lorsqu’elles ne sont pas du tout homogènes entre elles. 
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    La suite : https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/bien-plus-de-non-vaccines-en-245217

    #Mathématiques #Statistiques #Insee #Assurance_Maladie #pfizer #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche

  • Coronavirus : le patron de Pfizer refuse d’être interrogé au Parlement européen Steven Ferdman - RTBF
    https://www.rtbf.be/article/coronavirus-le-patron-de-pfizer-refuse-detre-interroge-au-parlement-europeen-11

    Albert Bourla, le CEO du géant pharmaceutique Pfizer, a une nouvelle fois refusé de se présenter au Parlement européen, où la commission spéciale sur le Covid-19 l’avait invité à venir donner des explications sur les accords passés avec la Commission européenne pour fournir des vaccins aux pays de l’UE.

    L’eurodéputée belge Kathleen Van Brempt (Vooruit), qui préside cette commission spéciale, l’indique lundi. « Je regrette profondément ce refus. L’UE a consacré beaucoup de fonds publics, durant la pandémie, à la production et l’achat de vaccins. Comme co-décideur du budget européen, le parlement a le droit d’avoir une totale transparence sur les modalités de ces dépenses et sur les négociations qui ont précédé », estime-t-elle.

    Les eurodéputés souhaitaient avoir accès à tous les documents relatifs aux négociations ayant précédé les contrats d’achat anticipé de vaccins contre le Covid-19. Ils manquent pour le troisième contrat de Pfizer.

    En octobre, une première audition avait été organisée au Parlement européen avec les directions d’importants producteurs de vaccins comme CureVac, Novavax et GSK. Albert Bourla y était le grand absent, envoyant une collaboratrice à sa place.

    #pfizer #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination
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    • La presse grand public qui nous informe si bien nomme ce scandale : « la corruption du Qatar » au sein de l’UE.
      Mais il faut considérer qu’il s’agit avant tout d’un problème général de corruption au sein de l’Union européenne.

      En rejetant la faute sur le Qatar, l’ue se décharge de ses responsabilités et donne la fausse impression que les problèmes commencent et se terminent avec un seul pays.

      Combien d’autres pays ou de multinationales, peuvent aussi bénéficier d’ »accords de lobbying » similaires avec des personnes occupant des postes de pouvoir politique et d’influence à Bruxelles ?

      L’union européenne, la corruption et c’est son mode de fonctionnement normal.

  • Gérard Wertheimer en tête des plus grandes fortunes de Suisse Théo Jeannet/furr/ats
    https://www.rts.ch/info/economie/13572304-gerard-wertheimer-en-tete-des-plus-grandes-fortunes-de-suisse.html

    Il reste beaucoup de milliardaires en Suisse. Le magazine Bilan sort vendredi son classement des 300 plus grandes fortunes du pays. Les milliardaires ont vu leur fortune varier au gré de la pandémie et de l’invasion russe de l’Ukraine.

    Derrière les murs d’une villa de Cologny, à Genève, la nouvelle plus grosse fortune de Suisse, celle du Français Gérard Wertheimer, propriétaire avec son frère Alain de la maison Chanel, s’élève à 38 milliards de francs, en hausse de pas moins de 9 milliards, selon les estimations du magazine Bilan. https://interactif.bilan.ch/300-plus-riches


    Le luxe ne connaît ainsi pas la crise et vole la première place aux familles Hoffmann-Oeri-Duschmalé, à la tête de l’empire pharmaceutique Roche, avec ses plus de 30 milliards de francs. Sur la troisième marche du podium, on retrouve Klaus-Michael Kühne, du groupe de logistique du même nom, avec plus de 23 milliards de francs (-6 milliards sur un an).

    Domiciliée à Bâle et Genève et active dans la banque, l’immobilier et l’agroalimentaire, la famille Safra conserve son 4e rang, sa fortune restant stable à environ 22 à 23 milliards de francs.

    Santé « insolente » du luxe
    D’après Andrea Machalova, rédactrice en chef adjointe de Bilan, responsable du département « Bilan luxe », le secteur affiche une santé « insolente ». Dans le luxe, il y a en effet beaucoup de « valeurs refuges », explique-t-elle.

    « Il y a aussi de plus en plus de personnes fortunées autour du monde, donc des nouveaux marchés qui s’ouvrent, notamment pour l’horlogerie, comme aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et en Inde. Avec le développement du marché de deuxième main, ce sont en plus des objets qu’on peut revendre », développe encore la rédactrice en chef adjointe.

    Classement bouleversé par le Covid-19
    Plusieurs mois d’enquête des journalistes de Bilan ont abouti à un classement bouleversé par la crise du Covid-19. Un exemple frappant est la famille d’armateurs italiens Aponte, géant du fret maritime et des croisières, propriétaire du géant maritime Mediterranean Shipping Company (MSC).

    Elle a gagné 14 places et entre à la cinquième place du top des plus fortunés du pays, à la faveur d’un bond de son patrimoine de 10 milliards à quelque 20 milliards de francs.

    Selon Julien de Weck, rédacteur en chef de Bilan, le Covid a perturbé toutes les chaînes d’approvisionnement et a eu pour conséquence une explosion du prix du transport de marchandises.

    « Les propriétaires du secteur et les armateurs en ont bénéficié avec deux exercices exceptionnels (...) On estime que ces deux dernières années, les Aponte ont gagné autant que sur la dernière décennie », détaille encore Julien de Weck.

    Entre 16 et 17 milliards pour les Bertarelli
    Domicilié depuis vingt ans à Rapperswil, sur la rive saint-galloise du lac de Zurich, Jorge Lemann, binational brésilien et suisse, reste solidement installé au 6e rang de la hiérarchie des fortunes les mieux dotées de Suisse, son patrimoine pesant 16 à 17 milliards de francs.

    Agé de 82 ans, l’homme d’affaires, qui a aussi joué pour la Suisse en Coupe Davis de tennis, détient notamment des participations dans Burger King et le numéro un mondial de la bière AB inBev.

    Jorge Lemann précède la famille Bertarelli, dont le patrimoine se monte à 16-17 milliards de francs, puis l’entrepreneur genevois domicilié à Dubaï, Guillaume Pousaz et sa société de paiements Checkout.com. En l’espace d’un an, sa fortune s’est envolée de 4 milliards, l’une des dix plus fortes croissances, à 15-16 milliards.

    Rôle de la géopolitique
    Ce classement n’est d’ailleurs pas hermétique à la géopolitique mondiale. La guerre en Ukraine et la flambée des matières premières ont fait entrer de nouveaux acteurs dans le classement.

    « On voit que le patrimoine des négociants en matières premières a vraiment explosé. Ils ont eu des résultats astronomiques », conclut Julien de Weck.

    Ce contexte inédit redistribue aussi les cartes pour les proches du Kremlin, comme l’homme d’affaires Andrey Melnickenko, ou l’oligarque arméno-russo-finlandais Guennadi Timtchenko, patron de la société de négoce de pétrole Gunvor. Habitués du haut du classement, ils font aujourd’hui les frais des sanctions économiques envers la Russie.

    Guennadi Timtchenko, 5e en 2021, rétrograde en effet au 9e rang. Estimée à 15-16 milliards et en partie bloquée, sa fortune a fondu de 4 milliards.

    #luxe #fortune #richesse #pauvreté #capitalisme #dividendes #argent #guerre_aux_pauvres #fric #artiche le #flouz le #jonc #la #fraiche #bénéfices #marge #capitalisme #spéculations #Suisse

  • Roubaix, les grandes familles : les Motte se rassemblent (à Tourcoing) Les pieds sur terre.

    Le 24 septembre 2022 a été une journée de retrouvailles familiales pour les Motte de Roubaix et les Motte de Tourcoing. Ils étaient 200 à s’être donnés rendez-vous au cimetière de Tourcoing pour le 200e anniversaire de la mort de Jean-François Motte et la bénédiction d’une plaque commémorative du couple Marie-Ursule Clarisse et Jean-François Motte de Tourcoing.

    “Roubaix et les Motte, c’est un peu la même histoire. Une belle histoire qui est intimement mêlée à celle des Motte de Tourcoing.” Eric Motte

    Ces retrouvailles visaient à perpétuer l’histoire familiale et resserrer les liens entre les cousins, qui pour certains ne s’étaient pas vus depuis 60 ans.
    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18722-27.10.2022-ITEMA_23178817-2022C6612S0300-21.mp3

    “La notion de grandes familles, elle était à la fois par le nombre d’enfants, mais aussi par leurs responsabilités entrepreneuriales et sociales.”

    “Ce qui nous réunit tous, c’est la foi. La foi, c’est très important. C’est un héritage familial qu’on a reçu et, pour moi en tout cas, c’est le plus beau trésor que m’a laissé ma famille.”

    “Nous célébrons ce jour les héros de notre histoire familiale pour que leur esprit de famille, leurs valeurs, leur esprit d’entreprendre soient bien connus, soient aussi des motifs de fierté et d’exemple à suivre, notamment pour les nouvelles et jeunes générations. Je vous remercie de votre présence et de représenter ainsi les 8 729 descendants vivant de Motte-Clarisse. Ils ont fait du bon boulot !” Hervé Motte

    Quelles valeurs nous ont laissé Motte-Clarisse et les premières générations après lui ? Celles qui ont fait au XIXᵉ siècle le cœur de l’histoire des Motte. Lesquelles peuvent encore nous inspirer ? Pour moi, les choses sont claires : la première valeur est la foi chrétienne, la deuxième valeur est une conscience nette, la troisième valeur est le travail.” Eric Motte

    Parmi les jeunes générations, la transmission et l’adhésion aux valeurs familiales varient. Un jeune entrepreneur dit par exemple : “J’ai été chercher une femme aux Philippines. Elle avait plus de valeurs de Motte que moi : le devoir, le travail, la religion.”

    Tandis que d’autres remettent en question ces valeurs.
    “Je suis un Motte-Tiberghien-Roussel-Prouvost. Tout ça, c’est les familles, comme s’il y avait une caste qui ne se mélangeait pas et en même temps, qui profitait de tout un milieu social pauvre qui était le monde ouvrier. Et donc ça, ça me questionne beaucoup. Quelle valeur je dois garder de tout ça ?”

    Merci à David #Dhont, Guillaume #Tiberghien, Eric et Frédéric #Motte, Thierry #Prouvost, Juliette #Desmarescaux, Emmanuelle #Lequien, Yves et Maurice #Decroix et tous les membres de la famille Motte.
    Reportage : Alain Lewkowicz
    Réalisation : Vanessa Nadja

    #bénéfices #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche #valeurs #castes #familles #Fortunes #Gamilles #grandes_familles #Roubaix #Tourcoing #Mulliez

    Source : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/roubaix-les-grandes-familles-les-motte-se-rassemblent-3586451

  • Le Professeur PERRONNE remporte l’ensemble de ses procédures devant la Chambre Disciplinaire de première instance d’Ile de France de l’ordre des médecins (décisions rendues le 21 octobre 2022).

    La Chambre Disciplinaire considère que le Pr PERRONNE, au regard de sa qualité d’infectiologue internationalement reconnu avait « l’obligation de s’exprimer dans le domaine qui relève de sa compétence », durant la crise du COVID.

    Son avocat, Me Thomas BENAGES, résume les décisions rendues par la Chambre Disciplinaire :

    Le 13 septembre dernier le Pr Christian Perronne était entendu par la Chambre Disciplinaire de Première Instance d’Ile de France de L’Ordre des Médecins suite à deux plaintes déposées en 2020, par le Conseil National de L’ordre des Médecins (CNOM), et par le Dr Nathan Peiffer-Smadja.

    Le Conseil National de l’Ordre des Médecins considérait que le Pr Perronne avait violé le code de la santé publique en s’étant exprimé dans la presse nationale, sur les réseaux sociaux, et dans un ouvrage en mettant « gravement en cause des confrères ayant pris en charge un membre de sa famille ou ayant participé à des décisions sanitaires des pouvoirs publics », et d’une manière générale, en n’ayant pas apporté son concours aux actions de santé publique mise en place par le gouvernement. Il lui était par ailleurs reproché d’avoir dénigré les « politiques de santé publique » mises en place durant la crise du Covid.

    Le Dr Nathan Peiffer-Smadja estimait, pour sa part, avoir été attaqué personnellement par le Pr Perronne sur la valeur scientifique de ses publications, au regard des propos tenus par celui-ci dans les médias ainsi que dans le documentaire « Hold-Up ».

    En retour, le Pr Perronne avait déposé une plainte ordinale à l’encontre du Dr Nathan Peiffer-Smadja, celui-ci ayant publié de mai à octobre 2020 14 tweets dans lesquels il exprimait, à l’encontre du Pr Perronne des propos désobligeants, diffamatoires et injurieux.

    Dans le cadre de ces trois procédures, la Chambre Disciplinaire de première instance a donné raison au Pr Perronne, dans des décisions rendues le 21 octobre 2022.

    Tout d’ abord, concernant la procédure intentée par le CNOM, la Chambre Disciplinaire a retenu l’ensemble des moyens de la défense, qui insistaient sur la qualité d’expert du Pr Perronne et le fait qu’il était le mieux à même de s’exprimer et d’apporter la contradiction au gouvernement durant la crise sanitaire.

    La Chambre Disciplinaire en a même conclu que, au regard de sa qualité de spécialiste, le Pr Perronne avait une obligation de s’exprimer :

    « Le Dr Perronne, spécialiste internationalement reconnu comme un expert dans le domaine de l’infectiologie, était le mieux à même de comprendre les enjeux de santé publique. S’il s’est exprimé dans la presse sur l’action du gouvernement et sur l’industrie pharmaceutique, ainsi qu’il était légitime à le faire et en avait même l’obligation dans ce domaine qui relevait de sa compétence, il s’est borné à porter publiquement mais sans invectives une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».

    De plus, selon la Chambre Disciplinaire il ne ressort d’aucune des pièces du dossier qu’à un quelconque moment il aurait eu un discours « antivax ».

    La Chambre Disciplinaire a également considéré que les critiques que le Pr Perronne a exprimées à l’encontre de Mme Agnès Buzyn et de M. Olivier Véran « concernaient ces personnes uniquement en tant qu’autorités sanitaires détenant un poste politique. Ainsi, alors même que ces autorités avaient également la qualité de médecins, le Dr Perronne ne saurait être regardé comme ayant méconnu, par les critiques dirigées à leur encontre, les dispositions précitées du code de la santé publique ».
     
    Concernant les procédures visant le Dr Nathan Peiffer-Smadja, la Chambre Disciplinaire a considéré que celui-ci, avait tenu à l’encontre du Pr Perronne des propos « de nature gravement anti-confraternelle » , et a prononcé à son encontre une sanction ordinale (Avertissement). 

    En toute logique, la plainte du Dr Nathan Peiffer-Smadja contre le Pr Perronne a été rejetée, la Chambre Disciplinaire considérant que « les propos du Pr Perronne concernant le Dr Nathan Peiffer-Smadja visaient uniquement, et de manière impersonnelle, sa qualité d’auteur d’une étude critiquée ».

    Ainsi, par ces décisions fondamentales la Chambre Disciplinaire est venu réaffirmer la liberté d’expression dont bénéficient les médecins universitaires, lorsque ceux-ci s’expriment de manière impersonnelle, tout en soulignant le rôle prépondérant qu’a tenu le Pr Perronne durant la crise sanitaire en apportant la contradiction au gouvernement et en ayant « une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».

    En soulignant que le Pr Perronne n’avait jamais eu de discours « antivax » la Chambre Disciplinaire fait taire ceux qui usent de qualificatifs péjoratifs afin de le censurer.

    Par ces décisions la Chambre Disciplinaire a donc reconnu qu’un médecin peut avoir un avis différent de celui exprimé par le gouvernement, et en faire état publiquement.

    Enfin, par ces décisions la Chambre Disciplinaire est tout simplement venue réaffirmer les valeurs de notre démocratie : il est possible de s’exprimer librement sur un sujet d’intérêt général dès lors que l’on ne tient pas de propos désobligeants, diffamatoires ou injurieux.

    Thomas BENAGES
    Avocat Associé

    #pharma #big_pharma #bénéfices #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche#covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination #christian_perronne

  • Coronavirus : le régulateur européen approuve l’utilisation de vaccins anti-Covid pour les bébés dès six mois RTBF Belga - Théa Jacquet

    Le régulateur européen a annoncé mercredi avoir donné son feu vert à l’utilisation à partir de l’âge de six mois des vaccins anti-Covid de Pfizer et Moderna, les premiers sérums anti-Covid à être autorisés pour les moins de cinq ans dans l’UE.

    L’Agence européenne des médicaments (EMA) a en parallèle également recommandé d’autoriser un vaccin adapté de Moderna ciblant les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5 en plus de la souche originale de SARS-CoV-2.

    L’EMA a « recommandé d’inclure l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans pour Comirnaty », de Pfizer, et « l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 5 ans pour Spikevax » , de Moderna, a déclaré le régulateur européen dans un communiqué. Les doses des deux vaccins dans ces nouvelles tranches d’âge plus jeunes seront plus faibles, a expliqué l’EMA.

    Chez les enfants de 6 mois à 4 ans, Comirnaty peut être administré en primo-vaccination en trois doses. Chez les enfants de 6 mois à 5 ans, Spikevax peut être administré en primo-vaccination en deux doses.

    Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) a conclu que « les bénéfices de Comirnaty et de Spikevax chez les enfants âgés de 6 mois à 4 et 5 ans, respectivement, l’emportent sur les risques » , soulignant que les effets secondaires sont généralement légers ou modérés et améliorés quelques jours après la vaccination.

    Le vaccin adapté de Moderna ciblant les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5 est quant à lui recommandé pour les adultes et les enfants à partir de 12 ans ayant déjà eu une primo-vaccination contre le Covid-19. Un vaccin Spikevax adapté ciblant Omicron BA.1 et la souche originale avait été autorisé en septembre.

    Omicron et ses sous-variants ont été dominants tout au long de 2022, prenant rapidement la place des variants précédents Alpha et Delta.

    #bénéfices #risques #bébés de véritables #cinglés #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination

    Source : https://www.rtbf.be/article/coronavirus-le-regulateur-europeen-approuve-lutilisation-de-vaccins-anti-covid-

    • Enfin une bonne décision de l’#ue, l’#union_européenne !

      L’action des laboratoires pharmaceutiques va permettre aux locataires des Ephad, (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), de ne plus se faire contaminer par leurs petits enfants.

      Enfin, ça, c’est la théorie, parce que ça n’a pas été testé.

      Au fait, les essais cliniques, ils ont été réalisé où ? En Afrique ?

      A lire, RTBF : Non, les essais cliniques du vaccin anti-Covid de Pfizer ne portaient pas sur la transmission du virus  : https://www.rtbf.be/article/non-les-essais-cliniques-du-vaccin-anti-covid-de-pfizer-ne-portaient-pas-sur-la

      #cobayes

    • Labos pharmaceutiques : Merck mis en examen pour « tromperie aggravée » dans le dossier Levothyrox Suisse - RTS - afp/sjaq
      médicaments, vaccins un marché captif comme un autre

      C’est un nouveau volet dans l’affaire du Levothyrox : la filiale française du laboratoire pharmaceutique allemand Merck a été mise en examen pour « tromperie aggravée » dans le volet pénal du dossier du changement de formule de ce médicament conçu contre les problèmes de thyroïde.

      « Le président de Merck en France a été entendu » mardi au pôle santé du tribunal judiciaire de Marseille, a annoncé le groupe dans un communiqué mercredi. A l’issue de cette audition, « la juge d’instruction a décidé de mettre la société Merck en examen pour tromperie aggravée ».


      Cette décision est liée aux « modalités d’information mises en place au moment de la transition de l’ancienne à la nouvelle formule en 2017 », pour ce médicament prescrit contre l’hypothyroïdie, ajoute l’entreprise. C’est une étape supplémentaire dans le feuilleton judiciaire opposant le laboratoire à de nombreux patients et patientes.

      Nombreux effets secondaires
      Au cœur de cette affaire : la nouvelle composition du Levothyrox, arrivée sur le marché français fin mars 2017. Cette nouvelle formule utilise toujours le même principe actif, la lévothyroxine, mais avec de nouveaux excipients, pour rendre sa composition plus stable.

      Or, des malades se sont plaints rapidement de nombreux effets secondaires : crampes, maux de tête, vertiges ou perte de cheveux. Au point qu’une pétition pour réclamer le retour de l’ancienne formule avait alors recueilli plus de 170’000 signatures (elle en compte même plus de 300’000 aujourd’hui).

      Une enquête pénale pour tromperie aggravée, homicide et blessures involontaires et mise en danger de la vie d’autrui avait été ouverte à Marseille en mars 2018, aboutissant à la mise en examen rendue publique mercredi.

      #confiance #tromperie #pharma #big_pharma #effets_indésirables #tromperie #charlatanisme #fric #excipients #effets_secondaires #médicaments

      La suite : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13476407-merck-mis-en-examen-pour-tromperie-aggravee-dans-le-dossier-levothyrox.

    • We Were Lied To About Vaccines ADMITS Pfizer!

      Soon after the COVID vaccines were made available to the public, we were told by the likes of Joe Biden, CDC Director Rochelle Walensky and Rachel Maddow that the vaccines prevented infection and stopped transmission. Yet recently, during a recent hearing in front of the European Parliament, Pfizer’s President of International Developed Markets Janine Small admitted that the company never tested the company’s vaccine for transmission. Her excuse? The company had to move at the “speed of science” to get the vaccine to market.

      https://www.youtube.com/watch?v=QeyHfwCshPk

  • La pharma augmente les prix des vaccins anti-covid pour assurer ses marges #Suisse, Le Temps.ch - Ram Etwareea
     
    Si dans certains pays une recrudescence des infections liée au coronavirus est observée, la pandémie recule au niveau mondial. Ce qui pose un défi aux fabricants de vaccins, de traitements et de tests.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) le confirme : la pandémie de Covid-19 recule même si l’hémisphère Nord, y compris la Suisse, connaît actuellement une poussée automnale des infections. Face à cette régression, Pfizer, BioNTech, Moderna, AstraZeneca ou encore Roche sont confrontés à une baisse de leurs ventes de vaccins, traitement et tests. . . . . .

    #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination

    La suite payante : https://www.letemps.ch/economie/pharma-augmente-prix-vaccins-anticovid-assurer-marges

  • « 3, 2, 1… Plantez ! », un défi pour une ville plus verte !

    À l’occasion de la clôture de la COP24, la #Ville_de_Grenoble lance un #défi aux Grenoblois.e.s., dans le cadre de ses actions en faveur du #climat. « 3, 2, 1… Plantez ! » est un véritable #appel_à_plantations, pour créer ensemble une ville plus verte et plus fraîche en été.

    Le top départ est lancé. Depuis la mi-décembre et jusqu’en avril, le #concours est ouvert avec, comme terrain de jeux, l’espace privé extérieur des habitant.e.s de la cité alpine : maison, copropriétés, commerce, local associatif, entreprise…

    Sans compétition, l’objectif est de faire croître la #végétation_en_ville, bénéfique à bien des égards : apports d’ombre et de #fraîcheur lors des fortes chaleurs, une meilleure circulation de l’air, plus de #biodiversité, etc.

    Idées neuves

    Que ce soit en façade, dans un jardin, une cour, ou encore sur les balcons, toutes les idées et les envies sont à faire pousser pour #végétaliser.

    Une fois inscrits, les participants recevront des #conseils_personnalisés et un #soutien_financier (pour les projets de végétalisation de façades sur rue uniquement).

    À mi-parcours, les #jardiniers_créatifs seront invités à une première rencontre pour échanger des astuces et bénéficier des conseils de professionnels. En mai 2019, les projets réalisés et leurs auteurs seront mis en avant avec une remise de #prix.

    http://www.gre-mag.fr/breves/defi-3-2-1-plantez-plantation-jardinage-ville-verte
    #agriculture_urbaine #urban_matters #villes #Grenoble

    v. aussi :
    https://www.grenoble.fr/1324-defi-plantation-3-2-1-plantez.htm