• Égalité des filles et des garçons de la maternelle au baccalauréat (Ministère de l’Éducation nationale)
    http://www.education.gouv.fr/cid4006/egalite-des-filles-et-des-garcons.html

    L’égalité des filles et des garçons constitue une obligation légale et une mission fondamentale pour l’éducation nationale. Si les écoles et les établissements sont devenus mixtes dans les années 70, trop de disparités subsistent dans les parcours scolaires des filles et des garçons. L’éducation à l’égalité est nécessaire à l’évolution des mentalités.

    – « Filles et garçons sur le chemin de l’égalité »
    http://www.education.gouv.fr/cid57113/filles-et-garcons-sur-le-chemin-de-l-egalite-de-l-ecole-a-l-enseignem

    Les études statistiques sur les parcours scolaires des jeunes montrent des différences de performances et de choix d’orientation entre les filles et les garçons.

    – « Comportements sexistes et violences sexuelles : prévenir, repérer, agir »
    http://eduscol.education.fr/cid53898/-comportements-sexistes-violences-sexuelles.html

    un état des lieux des violences sexuelles en France et des différentes formes de violences en milieu scolaire ; des définitions et des rappels juridiques relatifs au sexisme, aux violences à caractère sexuel, aux mariages forcés et aux mutilations sexuelles féminines ; un chapitre sur le rôle de l’École et la prévention ; des ressources utiles

    #éducation #sexisme #égalité #filles #garçons #Institution #MEN #c_est_pas_gagné

  • Ce matin, #carnaval de l’#école-maternelle du fils.

    Parmi les #garçons, je note une assez grandes variétés de #déguisements. Ils ont des goûts différents représentants plein de facettes :
    – des métiers (pompier, militaire...)
    – des héros ou personnages (Spiderman, cow boy, indien, Zorro, pirate, Dark Vador, lutin — génial celui là —, chevalier...)
    – des animaux (tigre, lion, panthère, tyrannosaure...).

    Parmi les #filles : 95% (au moins) de princesses/fée. Une Minnie, deux robes chinoises, une danseuse de flamenco.

    Alors certes, en plus de ça, la plupart des garçons avaient des choses toujours en rapport avec la virilité (métiers physiques, guerriers, prédateurs). Mais ce qui m’a le plus choqué et sauté aux yeux, c’est avant tout l’absence de diversité chez les filles : un seul rêve : princesse !

    Car même en restant dans la dichotomie des rôles sexistes, il y aurait eu moyen d’avoir des héroïnes, ou personnages, ou métiers qui font envie, plus variés que ça du côté des filles. Même si je suis d’accord que dans la mythologie, la culture populaire ou les métiers valorisés, il y a beaucoup moins de choix en féminin qu’en masculin, il y a quand même une variété possible. Mais non, rien, quasiment toutes pareilles. Une seule chose les fait rêver.

    Les garçons ont le droit / sont poussés à avoir de multiples envies, et les filles ont un modèle unique. Et tous les parents : « oh c’est trop mignon ». C’est à pleurer, désespérant.

    #genre #sexisme

    (Le mien devait être en kangourou avec le bébé dans la poche, mais après avoir changé quatre fois, il s’est décidé pour être fauconnier, et s’occupait donc de son cheval et son pyguargue.)

  • Identité sexuée : construction et processus (Anne Dafflon Novelle)

    Les enfants passent par plusieurs étapes avant de comprendre, d’une part que le sexe est stable à travers le temps et les situations, d’autre part que le sexe est déterminé de manière biologique. Ceci n’est intégré que vers 5-7 ans ; auparavant, les enfants sont convaincus qu’être un garçon ou une fille est fonction de critères socioculturels, comme avoir des cheveux courts ou longs, jouer à la poupée ou aux petites voitures, etc. Les trois étapes de cette construction identitaire proposées par Kohlberg (1966) sont brièvement détaillées ci-après.
    Au premier stade, appelé identité de genre, alors âgés de 2 ans environ, les enfants sont capables d’indiquer de manière consistante le sexe des individus qu’ils rencontrent en se basant sur des caractéristiques socioculturelles, comme la coiffure, les vêtements, etc. Puis vers 3 ou 4 ans, durant le deuxième stade, appelé stabilité de genre, les enfants comprennent que le sexe d’un individu est une donnée stable au cours du temps. Les filles deviendront des femmes et les garçons deviendront des hommes. En effet, durant le premier stade, les enfants ne font pas encore le lien entre les quatre catégories sociales : garçons, filles, hommes et femmes. Cependant, si durant cette deuxième étape, les enfants font le lien entre les personnes de même sexe à différents âges de la vie, ils n’ont pas encore intégré que le sexe est une donnée stable par rapport aux situations : une personne qui adopte les attributs du sexe opposé peut changer de sexe d’après eux. […] Ce n’est que vers 5-7 ans que les enfants passent au troisième stade appelé constance de genre : ils ont alors intégré que l’on est un garçon ou une fille en fonction de critère biologique stable, l’appareil génital, et que le sexe est une donnée immuable à la fois au cours du temps et indépendamment des situations. Il est important de souligner que les enfants vont progressivement atteindre le stade de constance de genre. Pour eux-mêmes tout d’abord, les enfants comprennent que même en adoptant le comportement socialement dévolu à des enfants du sexe opposé, ils restent néanmoins un enfant de leur propre sexe. Puis ce même constat va se faire à propos des autres membres de leur entourage […]. Cependant, le stade de constance de genre est totalement atteint lorsque les enfants adoptent le même raisonnement pour des personnes qui leur sont totalement inconnues.
    Par conséquent, le développement de cette construction identitaire met en évidence le fait que les indices socioculturels rattachés à chaque sexe sont très importants pour les enfants, tout au moins durant leurs premières années de vie, puisqu’ils imaginent que leur propre sexe et celui des autres est déterminé en fonction de ces critères que la société a culturellement dévolu à l’un ou l’autre sexe.

    Au cours de leur développement, les enfants passent par différentes étapes de flexibilité et de rigidité face au respect des rôles dévolus à chaque sexe. Entre 5 et 7 ans, la valeur accordée au respect des activités sexuées est à son apogée chez les enfants. Ceux-ci estiment que des violations des rôles de sexe sont inacceptables, et au moins aussi incorrectes que des transgressions morales. Ce stade dans le développement des enfants est à lier au fait qu’ils n’ont pas encore atteint le stade de constance de genre. […] Ensuite, de 7 à 12 ans, les enfants tiennent compte de la variabilité individuelle face à la convention des rôles de sexe et acceptent des chevauchements importants pour ce qui est considéré comme admissible pour chaque sexe en termes de comportements et d’apparences.
    En entrant dans l’adolescence, il y a un retour à une certaine rigidité par rapport aux rôles de sexe. […] Puis, à l’âge adulte, on note à nouveau une certaine flexibilité face au respect des rôles dévolus à chaque sexe.

    Source : DAFFLON NOVELLE Anne (dir.), Filles-garçons Socialisation différenciée ?, Presses Universitaires de Grenoble, 2006, pp. 11-15.

    #genre #enfants #socialisation #filles #garçons #identité_de_genre

  • Il faut sauver les garçons ! (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Il-faut-sauver-les-garcons

    Le fait d’insister sur le fait qu’à l’école, les #garçons sont défavorisés en tant que garçons parce qu’ils sont victimes de pratiques qui les aident, voire même les contraignent, à adopter des postures virilistes, le fait de mettre en avant la sanction des garçons comme une discrimination, sans jamais aborder d’autres formes de contrôle genré des #filles à l’école et hors de l’école ne semble pas aller dans le sens d’une étude qui aurait pour but de prôner une réelle égalité.
    Mais surtout, le fait qu’au final, l’auteure n’aura jamais abordé les bénéfices et privilèges dont jouit pourtant clairement la catégorie « garçons / hommes » dans le système scolaire, semble finalement orienter l’exposé : puisqu’il minimise le fait que l’école n’est, en effet, pas un lieu d’égalité et que les filles, alors qu’elles sont plus performantes scolairement et « épargnées par la sanction », étrangement, n’en sortent pas avantagées par rapport à leurs pairs masculins.
    […]
    Et là on voit bien dans quel cadre et quel usage sera fait de l’étude de Sylvie Ayral. Il ne s’agit que de parler des garçons et du sort de certains pour minimiser, ou ne surtout pas aborder ce dont bénéficient une majorité en tant que garçons par rapport aux filles.
    Car si la proportion des jeunes hommes qui sortent du système scolaire sans qualification est en effet supérieure à celle des jeunes femmes sans qualification, celles-ci connaîtront en revanche un chômage plus important et la proportion de temps partiels pour elles sera trois fois plus nombreux que pour eux (38% contre 12%).
    […]
    Par conséquent, si les garçons sont sur-représentés dans l’échec scolaire (et s’il faut bien sûr s’en soucier) ceci n’a pas pour corollaire que les filles sont sur-représentées dans la réussite scolaire et avantagées plus tard sur le marché du travail – bien au contraire.

    #éducation #genre #échec_scolaire #sanction

  • La sanction scolaire, révélatrice de la construction problématique du genre (Nonfiction.fr)
    http://www.nonfiction.fr/article-5263-p1-la_sanction_scolaire_revelatrice_de_la_construction_probl

    Une recension intéressante tant pour l’étude du fonctionnement des #sanctions au #collège que pour l’« asymétrie sexuée » qu’elle révèle et les liens avec la construction des genres.

    L’idée défendue est que les sanctions et punitions à l’encontre des #garçons sont inutiles et ont un effet pervers : elles consacrent les garçons, en pleine construction identitaire, dans une caricature de la masculinité qui renforce les pratiques que les sanctions et punitions tentent de corriger. Le système punitif deviendrait donc de moins au moins cohérent avec la mission d’égalité des sexes qu’il prétend remplir. […]
    Pour Sylvie Ayral le système punitif en place ne ferait que renforcer les inégalités de #genre en enfermant les hommes dans une « identité masculine stéréotypée ». Les « conduites sexuées ritualisées » joueraient un rôle important dans la reproduction des inégalités sexuées au collège et plus largement dans le mécanisme générant la violence scolaire. […]
    Avec l’augmentation des faits d’indiscipline et de leur médiatisation, la sanction a été englobée dans la notion de discipline qui est beaucoup plus large. La « judiciarisation » de la discipline s’appuie désormais sur quatre grands principes pénaux : la proportionnalité, la légalité, l’individualisation et le principe du contradictoire qui implique que toutes les parties soient entendues.
    Sylvie Ayral rappelle que la notion de discipline donne lieu à de nombreux débats ambivalents : les familles demandent que leurs enfants « soient tenus et contrôlés » tout en jugeant que la discipline est « désuète et réactionnaire ». Cette relation ambiguë qu’entretiennent les familles avec la notion de discipline se retrouve dans l’institution scolaire qui a du mal à « choisir son camp », car, par ailleurs, le but premier de l’école est « de préparer les élèves à leur insertion sociale et professionnelle et à leur libre exercice de la citoyenneté dans la société civile » . Ce double discours trouve son origine dans la nouvelle réglementation de juillet 2000 qui judiciarise la discipline tout en soulignant son caractère pédagogique.
    […] D’après l’auteur, ce système [punitif] pénalise les élèves déjà identifiés comme élèves « à problèmes » et modélise un comportement idéal que les élèves doivent adopter.
    […] Le système punitif tend donc à s’autonomiser de la sphère éducative et renforce la hiérarchie des relations entre adultes et élèves.
    […] L’éducation sexuelle au collège, qui prône l’égalité des genres et la compréhension des différences, ne serait d’aucune efficacité face à l’effet du groupe de pairs qui perpétue l’assimilation des hommes au sexe « fort ».
    […] La plupart des règlements insistent beaucoup sur les obligations des élèves mais peu sur leurs droits.
    […] Les quatre grands principes pénaux (la proportionnalité, la légalité, l’individualisation et le principe du contradictoire) relatives aux sanctions et aux punitions ne sont absolument pas appliqués dans l’ensemble des établissements, malgré la mobilisation d’un vocabulaire juridique dans ces règlements.
    […] dans les faits, le choix d’attribuer ou non des punitions se produit sans concertation.
    […] les garçons représentent 79,9% des élèves punis et sanctionnés et 83,7% des élèves ayant reçu une sanction disciplinaire.
    […] Fait important, contrairement à leurs camarades masculins, les #filles ne se représentent pas elle-même comme un groupe homogène […].
    [Les garçons] oscillent entre deux modèles identitaires masculins : celui de la réussite scolaire, assimilé à la figure de « l’intellectuel » ou de l’« homme mou », et celui de l’homme viril via la poursuite des sanctions et punitions. Les garçons se perdraient ainsi entre deux injonctions contraires : celle de l’institution scolaire et celle des pairs. Ils adopteraient donc le plus souvent un comportement violent, sexiste, et homophobe afin de se réaliser parmi leurs camarades de classe, réalisant de ce fait leur identité masculine.

    #éducation #sexisme

  • When Did Girls Start Wearing Pink?

    “The march toward gender-specific clothes was neither linear nor rapid. Pink and blue arrived, along with other pastels, as colors for babies in the mid-19th century, yet the two colors were not promoted as gender signifiers until just before World War I—and even then, it took time for popular culture to sort things out.

    For example, a June 1918 article from the trade publication Earnshaw’s Infants’ Department said, “The generally accepted rule is pink for the boys, and blue for the girls. The reason is that pink, being a more decided and stronger color, is more suitable for the boy, while blue, which is more delicate and dainty, is prettier for the girl.” Other sources said blue was flattering for blonds, pink for brunettes; or blue was for blue-eyed babies, pink for brown-eyed babies, according to Paoletti.”
    http://www.smithsonianmag.com/arts-culture/When-Did-Girls-Start-Wearing-Pink.html

    #genre #histoire #sociologie #filles #garçons #rose #

  • When Did Girls Start Wearing Pink? | Arts & Culture | Smithsonian Magazine
    http://www.smithsonianmag.com/arts-culture/When-Did-Girls-Start-Wearing-Pink.html

    In 1927, Time magazine printed a chart showing sex-appropriate colors for girls and boys according to leading U.S. stores. In Boston, Filene’s told parents to dress boys in pink. So did Best & Co. in New York City, Halle’s in Cleveland and Marshall Field in Chicago.

    Today’s color dictate wasn’t established until the 1940s, as a result of Americans’ preferences as interpreted by manufacturers and retailers. “It could have gone the other way,” Paoletti says.

    #filles #garçons #culture #sexisme #cdp via @supergeante

  • #Filles = #garçons | Éditions Talents Hauts
    http://www.talentshauts.fr/?p=catalogue1

    Des livres pour enfants contre le sexisme
    Où les héros peuvent être des héroïnes, les mamans sont des femmes d’aujourd’hui et les hommes des papas modernes, les filles ne sont pas au bois dormant et les garçons ne sont pas les seuls à chasser le dragon...
    Collection « pour les filles ET pour les garçons » : des albums pour les 3-7 ans
    Collection « Livres et égaux » : des romans illustrés pour les 6-11 ans
    * Collection « Ligne 15 » : une série de romans pour ados, à partir de 12 ans

    #livres #enfants non-#sexisme