La guerre de l’eau aura-t-elle lieu ?
CNRS, Le Journal.
Utile synthèse qui met à mal les trop nombreuses idées reçues qui polluent le débat sur le sujet...
▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-guerre-de-leau-aura-t-elle-lieu
La guerre de l’eau aura-t-elle lieu ?
CNRS, Le Journal.
Utile synthèse qui met à mal les trop nombreuses idées reçues qui polluent le débat sur le sujet...
▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-guerre-de-leau-aura-t-elle-lieu
justement, en écho : ▻https://seenthis.net/messages/1032056
L’assèchement du Rhône menace les centrales nucléaires : la France fait pression sur la Suisse pour augmenter le débit
▻https://www.novethic.fr/actualite/energie/energie-nucleaire/isr-rse/emmanuel-macron-en-deplacement-en-suisse-pour-sauver-le-soldat-rhone-151892
Eau secours. Emmanuel Macron clôt ce jeudi 16 novembre sa visite d’État de deux jours en Suisse. Parmi les sujets à l’ordre du jour, le président de la République a abordé la question du Rhône dont il souhaite augmenter le débit. Refroidissement des centrales nucléaires, production hydroélectrique, irrigation, industrie, eau potable… les besoins français ne cessent d’augmenter alors que les effets du changement climatique pèsent déjà sur ce puissant fleuve.
Et avec les EPR à venir sur le Rhône, je te raconte pas comment on va leur mettre la pression aux Suisses !
Comment ça les glaciers suisses sont pas branchés sur les congélateurs électriques de l’élysée ?
Gouvernance franco-suisse des eaux du bassin versant du Rhône
Des eaux souterraines et superficielles transfrontières
Le bassin versant du Rhône, dans son ensemble, couvre 97 800 km2, dont 90 000 km2 en France et 7 800 km2 en Suisse. Il occupe 19 % de la superficie de la Suisse et 16 % de la superficie de la France métropolitaine ;
Les eaux territoriales françaises couvrent 40% de la surface totale du Léman ; 26% de rives du Léman sont en territoire français ;
La part des eaux issues du territoire français qui alimentent le lac Léman (tributaires français du Léman, eaux d’Arve issues de l’aménagement d’Emosson) est d’environ 12%.
▻https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/axe-rhone/gouvernance-franco-suisse-des-eaux-du-bassin-versant-du
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L’énergie du futur.
Les gus payés par les nukolâtres continuent à s’énerver quand on abordent la question de la flotte.
Je pense (mais je peux me tromper) que les autorités helvétiques ne vont pas brader leurs ressources en eau, surtout avec ce qui se profile pour les décennies futures ... #changement_climatique #guerres_de_l'eau
Pour documenter le sujet, un aperçu sur la consommation d’énergie en #Suisse où l’on apprend que l’électricité est majoritairement générée par la force hydraulique.
▻https://www.eda.admin.ch/aboutswitzerland/fr/home/wirtschaft/energie/energie---fakten-und-zahlen.html
Manu Roi en visite mercredi au pays des glaçons
▻https://seenthis.net/messages/1028280
Sécheresse en Espagne : des paroissiens défilent pour convoquer la pluie
Pour la première fois depuis 1949, des catholiques ont défilé dans le sud de l’Espagne pour implorer le retour de la pluie. Environ 60 % des terres agricoles espagnoles sont actuellement « asphyxiées » par le manque de précipitations.
▻https://www.liberation.fr/environnement/climat/secheresse-en-espagne-des-paroissiens-defilent-pour-convoquer-la-pluie-20
Le 12 mars dernier à Perpignan : ►https://seenthis.net/messages/994154
Climat : le monde doit se préparer à des températures records provoquées par El Niño, avertit l’ONU
▻https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/climat-le-monde-doit-se-preparer-a-des-temperatures-records-provoquees-
Le phénomène météorologique El Niño a de fortes probabilités de se former cette année et pourrait faire grimper les températures jusqu’à battre de nouveaux records de chaleur, dans un contexte de #réchauffement_climatique. C’est la mise en garde lancée mercredi 3 mai par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui dépend de l’ONU. Elle estime désormais qu’il y a 60% de chances qu’El Niño se développe d’ici à la fin juillet et 80% de chances d’ici à la fin septembre.
Un avertissement de l’ONU c’est un peu comme la procession de ces paroissiens andalous ou une danse de la pluie.
C’est bon pour l’industrie du vide, car il va bien falloir une étude longue et couteuse (5 ans ?) avec d’éminents experts pour évaluer si ces processions ont eu un impact sur le comportement des coléoptères en milieu aquatique desséché et dans quel ordre exactement, après on statuera sur le rapport rendu par un vote à l’assemblée nationale.
Pendant ce temps, la perte du vivant continue son chemin tranquillou.
On n’a pas eu des messes solennelles en présence du maire d’une métropole française, pour repousser le Covid, par ici, en 2020 ?
Les curetons ne désarment jamais. Pis, en ces temps troublés, ils suscitent un regain d’intérêt. L’opium du peuple, toussa ...
Et à la prochaine épidémie, à la place du gel hydro-alcoolique, de l’eau bénite dans les super-marchés et les bureaux de vote. Allez zou !
Concernant le phénomène « el niño », ce sera « bal des ardents » à tous les étages ...
Prions, ils sont devenus fous :
▻https://www.inserm.fr/dossier/maladies-prions-maladie-creutzfeldt-jakob
Sécheresse : 26 personnes arrêtées en Espagne, suspectées d’avoir volé de l’eau en Andalousie
▻https://www.francetvinfo.fr/meteo/secheresse/secheresse-26-personnes-arretees-en-espagne-suspectees-d-avoir-voler-de
Les dommages causés au domaine public hydraulique sont estimés à plus de 10 millions d’euros, car ce sont près de 26 millions de mètres cubes d’eau qui ont été utilisés de façon illégale pour irriguer des centaines d’hectares de fruits tropicaux, surtout des avocats et des mangues.
Cette région est devenue le principal centre européen de production de ce type de cultures, qui sont très gourmandes en eau. Or, la province de Malaga est particulièrement touchée par la sécheresse, mais la forte rentabilité de ces fruits tropicaux a entraîné la croissance de la superficie de ces cultures et des puits illégaux.
Un total de 26 detenidos y 44 investigados en la Axarquía por la supuesta extracción ilegal de agua
▻https://cadenaser.com/andalucia/2023/05/08/un-total-de-26-detenidos-y-36-investigados-en-la-axarquia-por-la-supuesta
Se investiga la posible extracción de agua subterránea a través de pozos y el desvío de agua gestionada por varias comunidades de regantes
Sécheresse : aux États-Unis, le Far West meurt de soif
▻https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/aux-etats-unis-le-far-west-meurt-de-soif-42a73f80-98ce-11ed-838e-db5cb7
▻https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzAxODJkMGM2M2U0NDFlZGY2ODkxNTJhZTE5YjViMWIzNDE?width=1260&he
#eau
En cause, une décision de la municipalité de Scottsdale, dans la banlieue huppée de Phoenix, dont ils dépendaient pour l’eau livrée par camion-citerne. Ses élus ont fermé le robinet. L’eau qui arrive du lac Mead sur la rivière Colorado, est devenue si rare qu’ils la réservent à leurs 250 000 administrés. Les camionneurs qui acheminaient l’eau potable doivent aller la chercher bien plus loin, et remplir parfois leurs citernes à des distributeurs où il faut payer avec des seaux entiers de pièces d’un quart de dollar…
États des #fleuves #rivières et #mers_intérieures à l’échelle globale :
« Qui aurait-pu prédire ? »
Les Cassandre se font trucider, emprisonner, réduire au silence, traiter d’écoterroristes, et après, ça vient déblatérer avec candeur « Qui aurait pu prédire ? ».
Les mégabassines ne sont pas un combat entre écologistes, d’un côté, et agriculteurs, de l’autre, mais bien le symbole d’un choix à effectuer entre deux visions de l’agriculture, entre deux futurs possibles pour nos territoires. ▻https://reporterre.net/Paysans-nous-sommes-resolument-contre-les-megabassines
Voir également
►https://bonpote.com/les-mega-bassines-sont-elles-des-solutions-viables-face-aux-secheresses
Les méga-bassines sont sous les feux des projecteurs. L’année 2022 est marquée par une sécheresse sévère, avec plus de 70 départements où des arrêtés de restrictions d’usage ont été pris à un « niveau de crise », et des estimations d’un état hydrique des sols au plus bas depuis 1958 en moyenne sur la France.
Si cette situation est exceptionnelle, beaucoup ont l’impression que ce phénomène de sécheresse est récurrent. Quel est l’impact de la crise climatique sur ces événements ? Comment s’y adapter ? En quoi les retenues et méga-bassines peuvent être une solution ?
#fix_hydrosocial #bassines #eau #ressource #partage
Pour désigner le recours systématique à des ajustements techniques, dont le but n’est pas d’adapter le système à la disponibilité de la ressource de plus en plus variable, voire, dans certains cas, de plus en plus réduite, mais de maintenir « une trajectoire de développement fondée sur l’augmentation de la disponibilité de la ressource en eau », les chercheurs utilisent depuis une dizaine d’année la notion de « fix hydrosocial », en référence aux drogues. La tendance à investir dans de nouvelles constructions consiste en effet à fixer (réparer) un dysfonctionnement (ici le manque d’eau), en immobilisant du capital dans une infrastructure, au lieu d’investir pour soutenir la transition vers des pratiques moins gourmandes en eau.
Pour protéger une esplanade en terre battue, le week-end du 29 et 30 octobre 2022, l’État français a déployé 1700 gendarmes, une antenne du GIGN, 7 hélicoptères, des drones. Cela aura coûté plus d’un million d’euros.
▻https://contre-attaque.net/2022/10/30/megabassines-la-repression-a-deja-coute-plus-dun-million-deuros
Voici l’explosion d’une grenade GM2L. C’était hier à Sainte-Soline. Des dizaines d’autres ont été tirées.
Pour protéger un trou dans la terre, destiné à accaparer l’eau d’une nappe phréatique pour une poignée d’agro-industriels, la gendarmerie était prête à tuer.
📷Estelle Ruiz
▻https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1586648721063821312?cxt=HHwWgICypd-m9IQsAAAA
#accaparement (des ressources vitales) #eau #mégabassines #agriculture_productiviste #extractivisme #guerres_de_l'eau
Un déroulé sur Twitter : ▻https://threadreaderapp.com/thread/1587031745093828610.html
Les bassines ne sont pas des éléments classiques du paysage : endiguées de tt coté car sans appui sur du relief, elles se remplissent en hautes eaux comme ttes les retenues, mais ont la singularité de devoir pomper de l’eau pour se remplir dans la nappe + parfois ds rivières 2/n
Ce n’est pas si courant comme mode de fonctionnement, car de fait, très couteux à l’usage. Même si l’eau elle même ne coute quasi rien aux agriculteurs, les frais de constructions et d’exploitation (électricité pour les pompes) sont importants 3/n
Autre problème, ces retenues exposent de l’eau de la nappe, a priori protéger de l’évaporation, + fraiche et de +/- bonne qualité en surface où elle va subir des dégradations (eau stagnante chaude = dévpt d’algues, dont cyano et perte par évaporation)
(Source : ▻https://twitter.com/florencehabets/status/1587031745093828610)
Au début du 21e siècle, les #guerres_de_l'eau avaient commencé mais en France, les institutions de l’agriculture productiviste regardaient ailleurs , c’est à dire pas plus loin que leurs godasses. Seulement voilà, les godasses soulevaient toujours plus de poussière sur les terres craquelées par des sécheresses récurrentes. Pourtant, ce ne sont pas les idées qui manquaient pour l’#accaparement de la #ressource en #eau.
Benoît Gimonprez, juriste, nous projette dans un futur à l’avenir incertain en décortiquant la solution des #mégabassines. Trois approches possibles pour résoudre ces problèmes de #pénuries liées au #réchauffement_climatique :
le « tout-bassine », le « sans-bassine », le « avec-bassine-mais-pas-que ». Trois scénarios qui connaissent leurs propres limites et qui n’empêcheront pas notre « assignation à résilience » puisque, comme le dit lui-même l’auteur, "on ne sortira – par le haut – de la guerre de l’eau qu’en inventant, au niveau territorial, un système de gestion des biens communs qui fasse sens pour presque tous.
▻https://aoc.media/analyse/2022/05/18/mega-bassines-aux-sources-dun-conflit-pour-leau
La sécheresse précoce cette année alimente un conflit déjà ancien autour des « méga-bassines », et ce sont deux grands courants qui s’affrontent à l’intérieur du concept de durabilité de l’agriculture. L’un pense en termes de substitution, c’est-à-dire de remplacement d’une pratique nuisible par une autre qui l’est moins. L’autre prône la reconception, autrement dit le changement global de l’agrosystème. Mais les réflexions sur la gestion de la ressource en eau, trop figées dans le présent, ont du mal à se projeter dans un futur climatique inédit et à saisir la nature des véritables enjeux.
Je partage la conclusion sur les biens communs mais toute la construction m’interpelle...
« Pourtant, sur un plan pratique, seule la combinaison des deux semble un chemin empruntable à l’avenir pour les agriculteurs : avoir pour cap la transformation des systèmes de cultures sans s’interdire, comme levier, les solutions de substitution disponibles, même à regret. Les agriculteurs bio peuvent-ils, en l’état des savoirs, se passer du labour ou du cuivre ? Pourront-ils demain se passer d’eau pour implanter leurs couverts végétaux et éviter que leur sol ne reste stérile ? »
Ils posent des questions qui sont déjà largement documentées dans la littérature scientifique et la réponse est oui.
D’ailleurs l’agroécologie est même plébiscitée (en urgence) par l’ONU maintenant...c’est dire le consensus...
▻https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/agriculture/l-urgente-restauration-des-sols-degrades_163176
« La transition agro-écologique même se revérouille : le manque d’eau pénalise un certain nombre de bonnes pratiques, telles l’implantation de couverts végétaux à la sortie de l’été (censés piéger les nitrates) ou la création de linéaires boisés. »
Ca m’a surpris aussi parce que comment ils font pour reboiser/revégétaliser dans les zones désertiques ?
On a vu récemment sur seenthis que ça marchait...alors que l’accès à l’eau est encore plus problématique.
Pourquoi ça bloquerait ici ?
Le seul point qui me parait vraiment pertinent sur l’agroécologie c’est celui là :
« Ils n’en constituent pas moins un changement de paradigme important en ce qu’ils inscrivent l’utilisation d’une ressource commune dans une démarche globale de transition agro-écologique à l’échelle d’un territoire. Il n’y a pas de précédent de cette envergure. »
C’est clair que c’est le point dur...et je pense même qu’il faut revoir toute l’économie de l’agrobusiness pour y arriver. Le problème initial me semble être l’accès au financement pour les petits producteurs et le retour sur investissement attendu. Sans aides significatives à ce niveau, ça restera totalement bloqué. Or entre les lobbys des gros producteurs et de l’industrie chimique...je ne vois personne capable de porter ce message assez fort pour changer les choses...
J’ai longtemps hésité avant de partager cet article. Clairement, l’auteur méconnait totalement le domaine de l’agriculture biologique. C’est un juriste et (je pense) il essaie de trouver un consensus entre les tenants de l’agrobusiness productiviste et quelque chose d’autre (de plus cool ?).
Déjà, ça commence assez mal lorsqu’il prétend, à propos des bassines, que « l’idée est frappée au coin du bon sens paysan ». Comme si prélever l’eau de pluie abondante en hiver pour la restituer aux cultures en été pouvait être une preuve de bon sens . Quid de l’évaporation de l’eau stockée en bassines ? Sans même parler du déficit de rechargement des nappes phréatiques et des zones humides privées de leur alimentation en eau hivernale et qui souffrirons avantage pendant les chaleurs et la sécheresse de l’été. Bref ... Ce n’est ni plus ni moins qu’un accaparement de l’eau dans un but de productions intensives. Sauf que cette année il n’y a pas eu assez de pluie cet hiver. Et donc, c’est la merde. Ce ne sont pas les maïs et autres tournesols qui s’étiolent en plein cagnard dans mon coin de cambrousse qui vont prétendre le contraire.
Qu’est ce qui t’as décidé de le partager alors ?
Je me disais que cet article ne proposait qu’un seul bout de la lorgnette, à savoir la vision productiviste et concentrationnaire des capitaux, modèle qui accapare le foncier, monopolise la chaîne logistique d’approvisionnement et de distribution et encourage l’hyper-transformation industrielle de nos aliments.
Il m’était nécessaire d’avoir quelques retours de la part des lecteurs. Entre autre, je souscris totalement à ceci :
Le problème initial me semble être l’accès au financement pour les petits producteurs et le retour sur investissement attendu. Sans aides significatives à ce niveau, ça restera totalement bloqué.
Et donc, merci pour ton point de vue.
Ah ok !
Moi de mon côté je me demandais si j’étais pas passé à côté de quelque chose dans le texte 😅
Bah de rien !
A+ 😉
c’est pas gagné pour les aides et financement...
▻https://reporterre.net/Aides-riquiquis-l-Etat-neglige-l-agroecologie
Les porteurs de projets en agriculture biologique ne sont pas assez capital-friendly :
À entendre Patrick Bougeard, agriculteur à la retraite et sociétaire de l’Atelier paysan, il n’y a pas de doute, il s’agit d’un « arbitrage politique ». Dans le cas précis de cette coopérative, bien qu’ils n’en aient aucune preuve, certains membres ne peuvent pas s’empêcher de faire le lien avec la parution en mai 2021 du livre Reprendre la terre aux machines (Seuil, 2021), un manifeste très critique envers le « complexe agro-industriel » qui a conféré une importante aura médiatique à leur jeune association. Cette coopérative d’autoconstruction accompagne les agriculteurs dans la conception de bâtiments et de machines « adaptées à une agroécologie paysanne ».
ping @latelierpaysan