• #Hitch, une histoire iranienne

    « Ma mère, une opposante à la République islamique d’Iran, est arrêtée en 1981 ; j’ai sept mois. Emprisonnée, torturée, elle disparait durant l’exécution massive de milliers d’opposants au cours de l’été 1988. En découvrant progressivement ce passé, qui reste tabou en Iran, je me pose la question : comment l’absence des corps emprisonne-t-elle nos mémoires, là où le politique griffe au plus intime ? Là où seul l’intime reste en témoignage d’une politique ? J’enquête en dressant la cartographie de ce qui reste, quand l’histoire a effacé les êtres et s’attache à gommer les contours de la #disparition. »

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/56757_1

    #Iran #histoire #histoire_familiale #Chowra_Makaremi #mémoire

    • Hitch. Une histoire iranienne. Un film de Chowra Makaremi (2019)

      Hitch, c’est Rien.
      “Rien. Une histoire iranienne” : ce titre exprime ce que signifie l’histoire des gens, des familles, de la société iranienne pour le régime politique arrivé en 1979 au pouvoir à Téhéran. Ce régime totalitaire a poussé vers la sortie les révolutionnaires de gauche de la manière la plus féroce, par une répression implacable : des emprisonnements, des tortures, des massacres par milliers. Et en silence. Vous êtes priés de taire l’absence. Vous êtes sommés de ne pas prier sur les tombes ou les fosses communes de vos parents, amis, cousins, frères ou soeurs assassinés.

      Le film s’ouvre sur des images de militants de ces années sombres de la révolution volée ; des milliers de personnes disparaîtront, brutalement écrasées sous la chape du silence “révolutionnaire-islamique”.
      « En découvrant progressivement ce passé, qui reste tabou en Iran, je me pose la question : comment l’absence des corps emprisonne-t-elle nos mémoires, là où le politique griffe au plus intime ? Là où seul l’intime reste en témoignage d’une politique ? » Ces questions de l’auteure sont le fil conducteur du film.

      Sur un gros plan de terres sableuses desséchées, Chowra Makaremi évoque une archéologue qui expliquait pourquoi elle faisait ce métier-là. “Pour l’émotion qu’elle avait ressentie, quand elle avait tenu dans ses mains un masque sculpté vieux de plus de 40.000 ans. Elle avait retrouvé dans les courbes de cet objet le geste de celui ou celle qui l’avait sculpté et elle avait senti la présence de cette personne disparue il y a si longtemps. Ses os étaient devenus poussière, éther…”.

      Ce film très personnel et très politique à la fois est une recherche de bribes, de traces d’un passé interdit. Il avance lentement, en équilibre sur une ligne délicate d’émotions de toutes sortes. On est traversé par l’écriture urgente du grand-père Aziz qui a légué son carnet de notes à sa petite-fille, par le regard et la voix de la grand-mère qui raconte et se cache le visage, par la tante qui montre le voile rapiécé, mille fois recousu de la mère en prison (il était interdit aux prisonniers de se procurer des vêtements neufs). Et comment oublier les images obsédantes, en contre-plongée, sur ce sac en cuir marron qui appartenait à la mère, ce sac qui devait renfermer dans une poche intérieure cousue une lettre importante, disparue – ce sac comme une peau tannée à force d’être violentée.

      Traces d’une vie, de milliers de vies tues. Traces de petits “riens” qui subsistent, reliques silencieuses de ces existences qui furent – et qui restent, pour tant de familles iraniennes ignorées par le pouvoir.
      “Ta place est ramenée là où tu n’as plus le droit de parler. Tu n’existes plus” : c’est l’une des dernières phrases du film de Chowra Makarami. Sa mère a été emprisonnée alors qu’elle-même était âgée de quelques mois, en 1980. Sa grand-mère l’amenait tous les jours à la prison pour qu’elle puisse être allaitée par sa mère. Et puis au bout de 8 années éprouvantes sa mère sera assassinée, avec des milliers d’autres personnes. Et puis plus rien d’elle, même pas son corps. Rien. Hitch.

      Comment un pays peut-il se construire sur ceux et celles qu’il a massacrés, qu’il considère comme des “riens” ? Comment ceux qui ont perdu un membre (ou plusieurs membres) de leur famille peuvent-ils se construire – comment se reconstruire alors même qu’ils n’ont “rien” de leurs disparu.e.s ? Rien, ou presque. Il leur est, au mieux, rendu les pauvres objets qui étaient ce qui reste de la mère, du frère, de l’oncle, de la cousine. Les vêtements mille fois reprisés, les petits objets (bracelets, colliers, cabas, etc.) créés avec une infinie patience au long des heures et des années d’enfermement.
      Des traces, des reliques, que l’on garde précieusement. On ne sait pas dire pourquoi mais on les garde, ils sont ces petits “riens” qui ont traversé les années – et qui signifient un peu de la vie, de ce qui a été le quotidien “réel” de la personne absente. Ils sont tout ce qui reste. Son corps a été violenté, abîmé puis effacé. On ne sait plus si elle a vraiment été enterrée ici sur ce terrain vague avec tant d’autres, on ne sait plus si ce carré de ciment à même le sol recouvre vraiment ses restes. Comment savoir vraiment, comment prouver ? Plus de 30 ans après, ces corps-là dérangent tellement les gens du pouvoir qu’ils ont décidé de faire bétonner et passer une route sur ce qui semblait être un lieu d’enfouissement précipité de corps suppliciés, puis réduits au silence – à rien ?

      “Je voudrai demander quelque chose de ma mère, mais je ne sais pas quoi”. Désarroi et recherche de repères qui se traduisent sur des images en plans fixes parfois tremblés, « incertains », ou en plans mobiles. On est souvent en voiture (en voyage, en mouvement), l’extérieur est un paysage qui défile, un tunnel, une route en arrière-plan d’un visage, d’un mot-clé, d’un objet. L’image de l’armoire bleue (“aux couleurs du ciel”) qui contient ce qui reste des menus objets (traces) de la mère disparue, conservés chez le frère, transbahutés d’Iran en France à dos de camionnette est l’un des derniers plans du film, marquants. On chemine longtemps avec l’armoire bleue.

      “Un jour, il faudra bien repartir de quelque part. Pour ce jour-là, leurs noms, leurs histoires, leurs espoirs nous attendent…”.

      C’est évidemment un film intense, à voir et à revoir. On peut le louer ou l’acheter : https://vimeo.com/ondemand/hitch2019

      https://chroniquesciviles.wordpress.com/2022/12/10/hitch-une-histoire-iranienne-un-film-de-chowra-makaremi

  • Tentative d’épuisement d’un lieu quotidien

    Lundi 16 mars 2020,

    Macron n’a pas encore fait son discours mais nous savons depuis jeudi dernier que les crèches, écoles, collèges, lycées et universités seraient fermées jusqu’à nouvel ordre pour lutter contre le coronavirus. Dubitative, j’oscille entre « c’est pas possible de tout fermer… » et « en même temps c’est fou que le virus ne nous ait pas déjà tou·tes contaminé·es à la fac ».

    Après avoir passé la journée à tourner en rond dans le quartier, transbahutant le petit dans sa poussette, questionnant les un·es, observant les autres, je décide de contacter les étudiant·es.

    Ce semestre je donne un cours de pratique du dessin en L1, enfin sur le papier, puisque depuis la rentrée de janvier et la lutte contre la LPPR il s’agit en fait d’un cours alternatif autour de la mobilisation. Les étudiant·es se retrouvent de manière informelle et volontaire dans l’atelier ou dans les espaces publics de la fac où nous partons parfois nous installer. Ielles viennent des départements d’arts plastiques, de sociologie, de cinéma ou d’ailleurs, mobilisé·es ou non, ielles sont là pour échanger, fabriquer, dessiner, graver, imprimer librement du matériel de lutte.

    En imaginant l’#enfermement imminent, je pense au livre de #Xavier_De_Maistre, #Voyage_autour_de_ma_chambre : « J’ai entrepris et exécuté un voyage de quarante-deux jours autour de ma chambre. Les observations intéressantes que j’ai faites, et le plaisir continuel que j’ai éprouvé le long du chemin, me faisaient désirer de le rendre public ; la certitude d’être utile m’y a décidé. Mon cœur éprouve une satisfaction inexprimable lorsque je pense au nombre infini de malheureux auxquels j’offre une ressource assurée contre l’ennui, et un adoucissement aux maux qu’ielles endurent. Le plaisir qu’on trouve à voyager dans sa chambre est à l’abri de la jalousie inquiète des hommes ; il est indépendant de la fortune ». George Perec, avec son livre Tentative d’épuisement d’un lieu parisien, est aussi une source d’inspiration dans son acharnement à décrire ce qu’il nomme « le reste » : « ce que l’on ne note généralement pas, ce qui ne se remarque pas, ce qui n’a pas d’importance : ce qui se passe quand il ne se passe rien, sinon du temps, des gens, des voitures et des nuages. »

    Pourquoi ne pas impulser une forme de création sous contrainte qui permette aux étudiant·es de créer et de penser depuis cet état qui nous a vu passer de l’émulation libre et collective au repli forcé et solitaire ? A nous de prendre à bras le corps ce devenir confinable, de faire de ce quotidien imposé une source d’inspiration, de ce nouvel horizon étriqué un souffle pour passer les jours.

    Date : 16 Mars 2020 à 17:21
    Subject : Tentative d’épuisement d’un lieu quotidien / Jour 1

    Bonjour à toutes et tous,
    Quel semestre bien agité !
    Mais ce n’est rien, il faut réagir positivement.
    Nous avons donc 2 fronts à mener à la fois : la lutte contre la LPPR et le coronavirus…
    (…)
    Voici ma proposition pour le reste du semestre :
    Tentative d’épuisement d’un lieu quotidien :
    Je vous propose de réaliser un dessin d’observation par jour, ce qui fera 5 dessins par semaine pour les sérieux et 7 pour les vraiment motivés. Dessins qui seront multipliés par le nombre de semaines de confinement.
    Vous recevrez par mail des contraintes chaque semaine, avec des références pour continuer à penser et travailler.
    La totalité de vos dessins formera le rendu du semestre, et me permettront de vous noter.

    Et voilà c’est lancé.
    Très rapidement je passe d’une consigne pour la semaine à une consigne par jour.
    Je me prends au jeu, les envies fusent. Je prépare la veille pour le lendemain un mail avec une incitation pour expérimenter le confinement par le dessin, ou le dessin par le confinement je ne sais plus… Il s’agit tout autant de sortir de sa zone de confort, que de prendre du plaisir, jouer, mais aussi se questionner sur ses automatismes, ses acquis, se confronter à de nouvelles manières de faire. Dessiner chaque jour comme un geste d’entretien, un réflexe hygiénique pour conjurer l’ennui et stimuler sa pratique artistique, pour changer de regard sur cet environnement devenu oppressif. Certain·es d’entre nous cultivent leur corps en regardant des tutos Youtube, moi je propose aux étudiant·es d’élargir leur champ perceptif en observant les restes de leur petit déjeuner.

    Date : 19 Mars 2020 à 21:12
    Subject : dessin 20 mars 2020 / Jour 5

    Bonjour à toutes et tous,
    Aujourd’hui, toujours sur une scène en plan rapproché dans votre cuisine vous allez dessiner avec du café. A vous d’imaginer comment mettre en œuvre cette « encre » de substitution. Pinceau, touillette, manche du pinceau… Pour celles et ceux qui n’auraient pas de café, à vous de trouver avec quoi travailler (thé noir, vin, chocolat chaud…)
    Vous utilisez le support de votre choix, vous n’oubliez pas de réfléchir à l’inscription de votre dessin dans le format et à tirer parti de la qualité de rendu du café.

    Dès le départ les étudiant·es s’organisent pour échanger en créant un « Slack », une sorte de plateforme en ligne sur laquelle ielles postent leurs travaux quotidiennement. Apparemment Slack ça « permet de souder les équipes, où que vous soyez », ça tombe bien… Sur mon ordinateur l’onglet dédié est ouvert en permanence. Je me surprends à y aller plusieurs fois par jour pour découvrir les travaux des étudiant·es, j’adore voir comment ielles interprètent les incitations, comment certain·es font le minimum là où d’autres s’emparent pleinement des propositions.

    Date : 23 Mars 2020 à 10:13
    Subject : Incitation / deuxième semaine de confinement / tentative d’épuisement d’un lieu quotidien

    Bonjour à toutes et tous,
    Nous voici embarqués pour notre deuxième semaine de confinement.
    La semaine dernière vous avez scruté votre cuisine, je vous propose maintenant de vous tourner vers l’extérieur et de vous intéresser aux paysages que vous voyez depuis vos fenêtres.
    Vous choisissez la vue qui vous semble la plus stimulante, car vous la garderez toute la semaine.
    (…)
    Pour ceux qui ne l’ont pas vu je vous conseille de regarder #Fenêtre_sur_cour de #Hitchcock.

    Il m’arrive parfois de repousser au lendemain l’envoi du mail lorsque je n’ai pas le courage de me remettre derrière mon ordinateur après avoir jonglé toute la journée entre le télétravail et la garde de mon enfant. Un de ces matins-là, voilà ce qui arrive dans ma boîte mail.

    Date : 31 Mars 2020 à 12h06
    Madame, ce qui veut dire que jusqu’au 5 avril on ne dessine que de la perspective pendant notre confinement ? Du coup vous ne nous enverrez plus de consigne chaque jour jusqu’au 5 avril ?

    C’est vrai qu’il est midi et je n’ai toujours pas envoyé la nouvelle incitation… ça me fait sourire, je me dis qu’ielles attendent, qu’ielles se sont pris·es au jeu, qu’ielles doivent peut-être se marrer depuis leur confinement en recevant mes mails quotidiens. C’est finalement un rituel qui s’est installé, qui nous relie jour après jour et qui se traduit par l’accumulation sur le bord d’un bureau de dessins, de bout d’essai, de tentatives. Pas toujours aboutis, parfois troublants, quelquefois vraiment géniaux. Mais qu’importe, je ne pense pas qu’à ce stade de la crise que nous traversons cela ait vraiment de l’importance. Ce qui est primordial c’est de faire.

    Date : mer. 25 mars 2020 à 08:34
    Subject : consignes mercredi 25 mars 2020

    Bonjour à toutes et tous,
    Bravo, vous tenez le cap !
    Alors voici la consigne pour aujourd’hui :
    Toujours devant votre fenêtre de prédilection vous allez dessiner de la main gauche (de la droite pour les gauchers, et pour les ambidextres, dessinez avec votre pied !)
    Vous utilisez l’outil de votre choix, qui ne soit pas trop compliqué à prendre en main car vous allez voir ça fait bizarre.
    Choisissez un format pas trop petit histoire de pouvoir bien expérimenter la technique.
    Soyez attentifs, la qualité du trait produit est très intéressant quand on dépasse la quête d’un beau stéréotypé. Donc sortez de votre zone de confort et décloisonnez vos perceptions !
    Hâte de voir ça !

    Le weekend je propose aux étudiant·es qui le souhaitent de poursuivre le travail, pour ne pas perdre le rythme et tenir le protocole sur la durée. Ce n’est pas simple, cela demande beaucoup de discipline et de ténacité autant pour elles et eux que pour moi. Un samedi matin je traîne un peu pour envoyer l’incitation, la réaction est immédiate.

    Date Sat 28 mars 2020 à 11:03
    Subject : consignes facultatives weekend du 28/29 mars

    Bonjour Madame
    J’ai commencé un dessin à 8 h 30 ce matin avec une autre technique pourrais-je la partager sur le Slack ?

    Dans le flot de mails que je reçois il est très souvent question de mauvaise connexion internet, d’impossibilité de publier les travaux sur le Slack, de manque de temps, d’incapacité à se concentrer, de mal-être face à une situation inédite qui affecte et accentue les fragilités, de peurs aussi. Peur de ne pas bien répondre aux incitations, peur de ne pas valider son semestre, de perdre sa bourse, de se retrouver acculé·es, sans aucun moyen de se retourner. A l’aune de la détresse étudiante que je perçois chaque jour, je mesure à quel point cette expérimentation de la continuité pédagogique numérique, que certains voient comme une aubaine dans cette course à la dématérialisation du monde, est inquiétante. Elle est d’autant plus inquiétante quand la dimension de l’évaluation s’insinue. A ce stade du confinement et après ces nombreux échanges avec les étudiant·es, noter ce « journal dessiné » ne fait plus vraiment de sens, trop de paramètres incontrôlables, voire même inimaginables parasitent le déroulement de cette pseudo continuité pédagogique. Heureusement la note plancher améliorable votée au sein du département permet d’évacuer cette malheureuse finalité au profit d’une autre : la pratique artistique.

    J’ai le sentiment que l’intérêt de cette “gym graphique” réside avant tout dans cette expérience au long cours, propice pour des étudiant·es de L1 à se familiariser avec un début de pratique artistique, dans ce qu’elle peut avoir de contraignante, d’expérimentale, de quotidienne, et cela n’a pas de prix, ne vaut aucune note. Depuis le 16 mars je n’ai jamais formulé de critique sur leur dessin, je ne leur donne pas de conseils personnalisés. Je me contente de baliser le flux continu de ces jours de confinement par des propositions qui naissent de l’observation de leurs productions. Je les incite simplement à faire, à dessiner pour créer la possibilité d’un espace-temps propice à sortir de leur confinement tout en le regardant paradoxalement au plus près. Le dessin d’observation permet l’analyse, la compréhension fine et sensible de ce qui nous entoure. Il permet aussi un positionnement de celui qui dessine quand il cherche son trait, sonde sa justesse ou fait le deuil de certains éléments dans la représentation.

    Restera de ce travail, en plus de l’expérience éprouvée, une possible traduction plastique de l’épreuve que nous traversons. Quelque chose qui persistera au-delà de ce sentiment accru de vivre une science-fiction. Dessiner ce qui reste pour échapper à la fuite du réel. Dessiner aussi pour être ensemble, accroché·es les un·es aux autres par ces images solitaires qui se déposent jour après jour sur le fil du Slack.

    Il me reste à remercier l’ensemble de ces étudiant·es qui ont travaillé et alimenté ce journal dessiné, et mis à disposition de l’article leurs productions. Chaque jour ielles auront élargi mon regard et ébloui ce confinement, postant incitation après incitation, du sensible, de l’étonnement, de la poésie. Je les remercie pour leur endurance, mais aussi pour ces échanges qui m’ont permis au fil des incertitudes de naviguer en confiance et de fabriquer à leurs côtés une pédagogie tâtonnante, en perpétuel réajustement, qui j’espère les aura nourri autant que moi.

    Alissone Perdrix, enseignante au département Arts Plastiques de l’université Paris 8

    Les étudiant·es : Agathe, Nathan, Fanny, Lina, Hélène, Caroline, Chan, Léana, Marie, Oriane F, Clément, Anaïs, Adouney, Alonso, Lucie, Yuxuan, Helen, Jean-Pierre, Jonathan, Abdessemed, Carolina, Loanne, Inès, Sifana, Elinam, Chaher, Karolina, Chaïmaa, Oriane L, Mélissa

    https://universiteouverte.org/2020/05/07/tentative-depuisement-dun-lieu-quotidien
    #lieu_quotidien #dessin #enseignement #ressources_pédagogiques #confinement #pédagogie

  • #Hitchcock, innocent dans un monde coupable (2/4) : Hitchcock au travail
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-oeuvres/hitchcock-innocent-dans-un-monde-coupable-24-hitchcock-au-travail


    Pour évoquer l’art et la manière de travailler d’Hitchcock, nous recevons Thierry Jousse, critique et historien du cinéma, auteur de Pendant les travaux, le cinéma reste ouvert, paru aux éditions des Cahiers du cinéma en 2003.

    Hitchcock disait qu’il ne filmait pas des tranches de vie, mais des « tranches de gâteau » : Thierry Jousse revient avec nous sur cette gourmandise propre au cinéaste quand il décrit ses procédés créatifs. Mais plus que la gourmandise, c’est véritablement le jeu et le caractère ludique qui constituent le cinéma hitchcockien. Le réalisateur joue avec les attentes de ses spectateurs, qui deviennent à la fois acteurs et manipulés par une histoire qui les dépasse. Cary Grant lui-même ne comprenait pas ce qui arrivait à son personnage au fur et à mesure du tournage de La Mort aux trousses !

    #cinéma

  • #hitchain: the Community Powered #blockchain and newest edition to #huobi Global
    https://hackernoon.com/hitchain-the-community-powered-blockchain-and-newest-edition-to-huobi-gl

    Open source hosting platforms like #github, GitLab, BitBucket and SourceForge are becoming ever more popular for developers to host and review code, to manage projects and build software. With a user base of over 28 million developers and more than 1.8 million businesses and organizations using its platform, GitHub is considered the most popular project in its category. Just recently Microsoft has announced it acquired GitHub. Some say the takeover is a good thing, because now GitHub can now grow into an even bigger project and connect or collaborate with other existing Microsoft brands, while others, especially GitHub developers have trust issues with Microsoft for being a long-term opponent to open source software. Added to the fact that these kind of takeovers enable tech-giants to (...)

    #governance

  • How to get started with #Varnish Cache 5.0 with experimental #HTTP/2 support
    https://info.varnish-software.com/blog/varnish-cache-5-http2-support

    Varnish Cache 5.0 is now available. In Varnish Cache 5.0 there is experimental support for HTTP/2. By “experimental” we mean that it works, but we haven’t had any big production sites on it yet. We are eager for you to use it, test it and get your hands dirty with it and to get your input.
     
    Here is how you enable it: 
     
    1) Install Varnish Cache 5.0.0.
    2) Install #Hitch TLS proxy (www.hitch-tls.org) with ALPN support for terminating client TLS.
    3) Configure ALPN, PROXYv2 and finally HTTP/2!

  • Hitchcock and the Holocaust: “Memory of the Camps”

    http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/inside-frontline/hitchcock-and-the-holocaust-memory-of-the-camps

    http://seenthis.net/messages/216238

    Night Will Fall, a documentary that recently aired on HBO, tells the story behind what has been called “Alfred Hitchcock’s lost Holocaust film” — a 1945 documentary filmed by camera crews who accompanied Allied armies as they entered the Nazi death camps at the end of World War II.

    “At the time we found the film in a vault of London’s Imperial War Museum, it was not entirely clear what role Hitchcock played in its development,” says David Fanning, executive producer of FRONTLINE. “Moreover, one reel of the original six, shot by the Russians, was missing. There was a typed script intact — undated and unsigned — but it had never been recorded.”

    The footage was as horrifying as it gets: Gas chambers. Pits full of the bodies of thousands of systematically starved men, women, and children. Crematoria designed to burn large numbers of corpses. And haunted, emaciated survivors.

    Work on the documentary featuring the footage had begun in the summer of 1945, with some of the editing done under the direction of Hitchcock (who, according to the film’s director, Sidney Bernstein, would not take a fee for his work). But as Night Will Fall explores in detail, the film was ultimately shelved.

    http://youtu.be/6SJhDl1z7RY

    #documentaire #Hitchcock #camps_de_la_mort #histoire #real_politique #sauvetage

  • 1000 Frames of Hitchcock: See Each of Alfred Hitchcock’s 52 Films Reduced to 1,000 Artistic Frames | Open Culture
    http://www.openculture.com/2014/10/1000-frames-of-hitchcock.html

    Some directors like John Cassavetes and Wong Kar-wai like to discover the movie as they are making it. Others filmmakers have a very clear conception of the movie right from the beginning. Alfred Hitchcock was very much in that latter category. “Once the screenplay is finished, I’d just as soon not make the film at all,” he once told Roger Ebert. “I have a strongly visual mind. I visualise a picture right down to the final cuts.” And that is very much evident in the final product. From the famous Psycho shower scene to a wild-eyed Jimmy Stewart dangling from a ledge in Vertigo to Cary Grant being menaced by a crop duster in North By Northwest, Hitchcock has produced some of the most memorable, arresting images of the 20th Century.

    British artist Dave Pattern set out to highlight Hitch’s visual genius with his 1000 Frames of Hitchcock series, which compresses each of Hitchcock’s 52 major movies down to a mere 1000 frames. That’s about six seconds of running time.

    “It all started when in 2003 I made a website that tries to gather information about Hitchcock DVD releases over the world,” Pattern told Danish movie magazine Echo. “The quality of the publications are very different from country to country. It sort of snowballed from there.”

    What’s amazing about this project is just how much of the movie comes through in this greatly abbreviated, soundless version. You completely understand that Tippi Hedren is getting terrorized by an implacable enemy in The Birds. You don’t even need to see that malevolent murder of crows. You can see it just in her face. At the beginning of the movie, she’s elegant, aloof and perfectly composed. At the end of the film, she’s unkempt, bloody and broken. Hitchcock’s creepy sexual politics and his famously unwholesome obsession with blondes shines through here.

    ...........

    #Hitchcock

  • Análisis de la película « #Vertigo » de Alfred #Hitchcock
    http://diffractions.info/2013-08-31-analisis-de-la-pelicula-vertigo-de-alfred-hitchcock

    Vértigo es una película de suspense y melodrama dirigida por Alfred Hitchcock y estrenada en 1958. En el film James Stewart representa a Scottie Ferguson, un detective de la policía retirado que sufre de vértigo. Un día recibe un encargo de su...

    #culture #philosophie #articulos_en_español #cinéma #Nietzsche

  • Vendredi c’est Graphism ! | Geoffrey Dorne
    http://owni.fr/2012/04/06/vendredi-cest-graphism-tampon-livre

    Dans notre bienheureuse chronique graphique, cette semaine, Hitchcock entre dans votre salle de bain, entre buée et rideau de douche ; un « tampographe » concurrence le pape et le monstre du Loch Ness surgit de l’eau. Du banal, du très normal, de l’habituel. Parce que « Vendredi c’est graphism » aime les normes et les lignes droites. C’est connu.

    #Chronique #Cultures_numériques #Graphisme #affiche #Art #design #geoffrey #graphisme #hitchcock #tampon #typographie #vendredi-graphism #vendredi-graphisme #visualisation