#iatrocratie

  • Israel-Palestine war: 100 Israeli doctors call for Gaza hospitals to be bombed | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/israel-palestine-war-doctors-call-gaza-hospitals-bombed

    “The residents of Gaza saw fit to turn hospitals into terrorist nests to take advantage of western morality, they are the ones who brought destruction upon themselves; terrorism must be eliminated everywhere. Attacking terrorist headquarters is the right and the duty of the Israeli army.”

    The letter also said that it is an “obligation” for the army to target hospitals allegedly used to shelter Hamas, which it described as “worse than ISIS [the Islamic State group] and must be destroyed to the ground”.

    “Those who confuse hospitals with terrorism must understand that hospitals are not a safe place for them,” the doctors wrote.

    Source: https://www.bhol.co.il/news/1613301

    • C’est assez remaquable que les demi-dieux en blouse blanche se découvrent à ce point. En appellant l’armée israëlienne à massacrer les médecins et leurs patients dans les hôpitaux de Gaza ils se placent dans la même position que leurs collègues SS à la rampe d’Auschwitz

      Ça n’a rien d’exceptionnel en soi, mais d’habitude la caste médicale évite d’afficher en public son pouvoir de décision sur la vie et la mort.

      L’histoire a un côté économique en plus de la question du pouvoir revendiqué. Récemment on a appris qu’au Canada les médecins intensifient leur activités à travers la généralisation de l’euthanasie. Les docteurs sionistes s’y prennent d’une manière différente. Ils profitent de l’action militaire d’Israël dans la bande de Gaza pour se débarasser de collègues qui ne partagent pas leur jugement sur la sélection de patients à éliminer.

      Ce n’est pas étonnant quand on connaît la cruauté des conflits au sein de la profession. On se rappelle du cardiologue berlinois qui avait l’habitude de lancer des scalpels en visant ses assistants quand ils mettaient trop de temps à exécuter ses ordres.

      Un médecin à l’époque nazie qui osa contester le bien fondé de l’extermination des juifs et patients incurables risqua de partager leur sort. Dans les camps de l’Unité 731 on tua les médecins japonais qui tombèrent malades ou montrèrent des signes de faiblesse. Le monde des médecins est sans pardon.

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_731

      #iatrocratie #concurrence #meurtre #sélection #guerre #euthanasie #sionisme

  • „Da hat jemand Gott gespielt“ : Arzt der Berliner Charité schweigt nach Tod zweier Patienten vor Gericht
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/da-hat-jemand-gott-gespielt-arzt-der-berliner-charite-schweigt-nach-tod

    Doctor Death a encore frappé. Un médecin berlinois a tué par injection de sédatifs au lieu d’essayer de sauver la vie vie de patients agés qu’il jugeait voués à la mort

    La profession médicale produit systématiquement des fonctionnaires et practiciens qui jugent d’inutile la vie des patients qu’ils tuent ensuite. Sans contrôle démocratique de la profession médicale les plus radicaux parmi les médecins accèdent à de brillantes carrières et se muent en constructeurs d’usines de la mort comme Auschwitz et le camps japonais de l’Unité 731 (731部隊, Nana-san-ichi butai).

    Afin de pouvoir comprendre la signification des crimes contre les patients il faudrait continuer à analyser la professeion médicale, son pouvoir et sa relation aux patients. La cour de justice à Berlin n’y contribuera pas, mais on peut espérer que les accusés se prononcent sur leur relation aux patients et les structures de pouvoir au sein de leur profession.

    17.10.2023 von Kerstin Gehrke - Ein Facharzt der Berliner Charité sitzt fünf Monate nach seiner Verhaftung auf der Anklagebank. Mitangeklagt ist eine 39-jährige Krankenschwester. Beide schweigen zunächst.

    Bei dem Facharzt schienen Patienten in den besten Händen zu sein. Doch der Mann soll als Oberarzt auf einer kardiologischen Intensivstation zwei Patienten umgebracht haben. Die Staatsanwaltschaft wirft dem 56-jährigen Gunther S. vor, im November 2021 einen 73-jährigen Patienten und im Juli 2022 eine 73-jährige Patientin mit überdosierten Medikamenten getötet zu haben. Mitangeklagt vor dem Berliner Landgericht ist eine 39-jährige Krankenschwester.

    Nach fünfmonatiger Untersuchungshaft wurde der Facharzt für Innere Medizin, der jahrelang am Charité-Campus Virchow-Klinikum tätig war, am Dienstag in den Gerichtssaal geführt. Schweigend reagierten er und die Mitangeklagte auf die Vorwürfe. Beide wollen sich allerdings zu einem späteren Zeitpunkt äußern.

    Gegen den Herzmediziner wird wegen Totschlags in zwei Fällen verhandelt, bei der Krankenschwester geht es um Beihilfe oder auch der Täterschaft in einem Fall. Eine Nebenklage-Anwältin sagte am Rande, nachdem sie die Akte gelesen hatte, sei sie erschrocken gewesen – „nach meinem Eindruck hat da jemand Gott gespielt“.

    Keine Mordmerkmale erkennbar

    S. wurde im August 2022 suspendiert, im Mai dieses Jahres dann festgenommen. Die Staatsanwaltschaft ging bei ihrer Anklage von Mord aus. Der Mediziner habe in beiden Fällen gehandelt, „um seine Vorstellungen zum Sterben und Zeitpunkt des Lebensendes der Patienten zu verwirklichen“, heißt es in der Anklage. Er habe sich „als Herr über Leben und Tod“ aufgeführt.

    Das Landgericht bewertete den Fall jedoch bei der Eröffnung des Hauptverfahrens anders: Nach Aktenlage bestehe lediglich ein hinreichender Tatverdacht für den Straftatbestand des Totschlags, Mordmerkmale seien nicht erkennbar. Beiden Angeklagten droht nach Gerichtsangaben im Fall einer Verurteilung auch ein Berufsverbot.

    Im ersten Fall soll S. angewiesen haben, die laufende und zunächst erfolgreiche Reanimation eines Schwerkranken einzustellen. Der Arzt habe dann laut Anklage die Mitangeklagte angewiesen, dem Patienten eine – wie ihm bewusst gewesen sei – tödliche Dosis eines Sedierungsmittels zu geben.

    „Zögerlich“ soll sie gespritzt haben. Weil es wider Erwarten weiterhin Vitalzeichen gab, habe der Arzt dem Patienten eine weitere Propofol-Dosis verabreicht. Im zweiten Fall soll der Arzt einer bewusstlosen und beatmeten Patientin das Sedierungsmittel ohne medizinischen Grund gespritzt haben.

    Die Charité hatte nach eigenen Angaben im Sommer 2022 über eine Art Whistleblower-System einen Hinweis von einer Zeugin bekommen und die Ermittlungsbehörden eingeschaltet. S. sei umgehend freigestellt worden. Das System war nach einer Tötungsserie durch eine 2007 zu lebenslanger Haft verurteilte Charité-Krankenschwester eingerichtet worden. Der Prozess geht am 7. November weiter.

    A propos de la signification du procès contre les assassins en blouse blanche

    La relation entre patients et médecins est essentielle pour la constitution du pouvoir dans les sociétés modernes. C’est dans cette relation que confluent la violence et toutes les formes d’exploitation.

    Il arrive alors que même dans les hôpitaux des sociétés démocratiques les surhommes en blouse blanche n’arrivent pas à se retenir et se livrent à des actes qui ne passent pas inaperçus. Lors de ces occasions on découvre l’idée que se font ces spécimens meutriers de leur rôle de médecin.

    Dans le procès à Berlin on se prépare à accorder avec des arguments bien connus l’impunité aux accusés en mettant en cause leur mauvaises intentions lors des actes commis : La tâche du médecin étant la réduction de la souffrance humaine ils n’auraient commis qu’une erreur sur la forme de donner la mort. Il leur manqait un papier avant de pouvour passer à l’acte de tuer légalement. C’est ce qu’on voudra nous faire croire.

    La notion de patient utilisé dans cet article comprend tout. être humain soumis au pouvoir médical / des médecins. Ses autres qualités, par exemple de prisonnier de guerre, de riche ou de pauvre, d’homme ou de femme, disparaissent derrière cette relation au sur-homme capable de décider sur la vie ou la mort, de la liberté d’un condamné, de l’incarcération d’innocents, de l’attribution d’allocations sociales, de soins, de postes de travail, d’un logement ou de l’exemption de sanctions imposées par d’autres institutions et lois.

    Le pouvoir médical sur les hommes est l’unique phénomène de société moderne qui mérite qu’on l"appelle totalitaire . Face aux médecins chacun demeure patient jusqu’à ce qu’il se rebelle.

    Retournons aux événements constitutifs de la recherche et pratique médicale actuelle. Pendant la deuxième guerre mondiale la médecine moderne a trouvé dans les camps sa forme la plus pure comme l’industrie lourde l’a accompli dans les orages d’acier de la première . Les centres de recherche médicale en temps de guerre et leurs médecins profitent de la disponibilité d’un grand nombre de patients-victimes que les médecins declarent comme vies superflues.

    A travers l’énorme quantité de leurs victimes l’ingénieur et le médecin ont procédé vers une nouvelle qualité essentielle. On ne peut identifier et décrire cette qualité qu’une fois le choc et le silence entourant les crimes dépassés. On nous avertit de l’ingénieur comme demiurge créateur de l’industrialiisme conduisant l’humanité au bord de sa propre extinction. Pour arriver à l’identifier dans ce rôle a fallu deux guerres mondiales et l’explosion de la production mondiale après 1945.

    Il a fallu quelques décennies et une deuxième guerre mondiale supplémentaire pour faire évoluer le médecin soignant à la façon des shamanes vers le généticien et neurologue créateur de l’homme augmenté d’aujourd’hui.

    L’déologie raciste et eugénique comme fond de réflexion de la profession médicale suivent toujours la même logique même si on admet aujourd’hui que les différences génétiques entres les hommes du monde entier n’ont qu’une signification cosmétique.

    Nous nous trouvons alors face à une profession médicale qui suit une image arrièrée-biologiste et utopiste techno-sociale à la fois. Les Frankenstein-Mengele des camps marquent le moment clé inhumain de cette mutation professionnelle. Les professeurs occupants les chaires universitaires et leurs collègues dans l’industrie pharmaceutique se montrent en dignes successeurs de leurs ancêtres nazis et shintos. On les rencontre quand on regarde l’imposition de tel vaccin contre le covid au dépens de tel autre, l’absence de toute consultation des peuples pendant la lutte contre l’épidémie et l’investiture de nouveaux super-riches PDG-médecins-chercheurs.

    Cependant la mondialisation, les laboratoires microbiologiques et la repartition de plus en plus injuste des richesses du monde rendent inutiles les camps pour la recherche médicale. Nous constatons qu’il est devenu difficile pour les populations concernées de faire la différence entre campagnes de vaccination honnêtes, test pharmaceutiques illicites et fausses campagnes initiées par les services secretes. Toute l’Afrique et une bonne partie de l’Asie sont la cible pour les tests pharmaceutiques illégales en Europe. Aujourd’hui l’ l’Unité 731 est partout

    L’image la plus marquante de ce côté de la médecine est la rampe d’Auschwitz où les médecins SS triaient les arrivants en séparant ceux voués à la mort immédiate des autres qu’on allait utiliser jusqu’à leur mort pour le travail aux fournaux et comme victime des expériences médicales. Depuis on observe que la sélection d’êtres humains dans toutes sortes de situations se fait sous les ordres ou en collaboration avec les médecins.

    A Auschwitz les médecins allemands sélectionnaient leurs victimes selon la définition médicale de lebensunwertes Leben , les médecins japonais considéraient comme sous-hommes les prisonniers de guerre chinois et les utilisaient dans leurs recherches meurtrières. Les médecins japonais ont assassiné jusqu’à 480.000 patients dans le contexte de leurs recherches. Les victimes des projets de recherche monstrueux du docteur Mengele sont beaucoup moins nombreux, mais on peut considérer les juifs assassinés comme victimes des définitions raciales élaborées sur fond de l’idéologie raciste partagée et développée par de nombreux médecins de l’époque.

    Il était prévu par les médecins allemand et japonais de tuer tous leurs patients sans exception pendant les expériences. Dans l’antichambre des salles de vivisection japonaises il y a eu des révoltes d’hommes qui luttaient contre le sort de patient comme Franciszka Mann qui en refusant le statut de lebensunwertes Leben a tué des SS à l’entrée des chambres de gaz d’Auschwitz . Malgré les efforts des meurtriers médecins et SS il y a eu que quelques survivants qui ont témoigné de ces actes de bravoure et d’humanité.

    Unité 731
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_731

    Le triage à Auschwitz
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Auschwitz

    À peine sortis du train, les prisonniers subissent la Selektion. D’un côté, on fait ranger les faibles, les personnes âgées, les malades, les femmes enceintes, les enfants pour les conduire vers ce qu’on leur laisse croire être des installations sanitaires, des douches, mais en fait des chambres à gaz. D’un autre côté, on parque les adultes (en théorie à partir de 15 ans) jugés les plus valides par les SS et destinés a priori au travail forcé. Souvent, le docteur Josef Mengele ou ses "assistants" opèrent en complément une sélection parmi les nouveaux venus pour conduire des « expériences médicales ».

    Franciszka Mann
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Franciszka_Mann

    Franciszka Mann, auch Franziska Mann, Franceska Mann, Franciszka Mannówna, Künstlername Lola Horowitz (* 4. Februar 1917; † 23. Oktober 1943

    #médecine #iatrocratie #Auschwitz

  • Tödliche Polizeigewalt : Bislang null Aufklärung
    https://www.jungewelt.de/artikel/460473.t%C3%B6dliche-polizeigewalt-bislang-null-aufkl%C3%A4rung.html
    Il y a un an à Berlin la police tue un patient énervé en l’asphyxiant. Il avait un double handicap, il était noir. Son frère continue a se battre pour la reconnaissance du crime en tant que tel.

    6.10.2023 von Katharina Schoenes - Mutombo Mansamba, der Bruder des verstorbenen Kupa Ilunga Medard Mutombo, während einer Pressekonferenz in Berlin

    Vor genau einem Jahr starb Kupa Ilunga Medard Mutombo in Berlin an den Folgen eines brutalen Polizeieinsatzes. Der 64jährige war an Schizophrenie erkrankt und hatte mehr als zwei Jahrzehnte in einem psychiatrischen Wohnheim in Berlin-Spandau gelebt. Weil sich sein Zustand verschlechtert hatte, sollte er in eine Psychiatrie gebracht werden. Am 14. September 2022 rückte die Polizei in Begleitung eines Arztes in dem Wohnheim an, um einen entsprechenden Unterbringungsbeschluss durchzusetzen. Für Mutombo endete die Polizeiaktion tödlich. Die Justiz versäumt es bislang, die genauen Todesumstände sowie ein mögliches Fehlverhalten der beteiligten Polizisten aufzuklären.

    Mutombos Betreuer, der während des Polizeieinsatzes am 14. September vor Ort war, beschreibt das Verhalten der Beamten als sehr gewalttätig. Sie hätten Mutombo auf den Boden geworfen und fixiert, ein stämmiger Polizist habe sich auf ihn gesetzt und ihm sein Knie auf den Nacken gedrückt. Das habe ihn an die Todesumstände George Floyds erinnert. Der schwarze US-Amerikaner war im Mai 2020 in den USA im Zuge eines Polizeieinsatzes erstickt worden. Außerdem habe Mutombo Blut gespuckt. Ein Beamter habe ihm das Blut mit einer Decke aus dem Gesicht gewischt.

    Anstatt sich zurückzuziehen und Mutombo ärztliche Hilfe zukommen zu lassen, riefen die drei ursprünglich eingesetzten Polizisten 13 weitere Kollegen zur Verstärkung. Diese drangen ebenfalls in Mutombos Zimmer ein und blockierten dessen Tür. Sie brachten sogar Polizeihunde mit, die jedoch nicht zum Einsatz kamen. Zeugen zufolge habe ein Polizist gerufen, Mutombo habe aufgehört zu atmen. Einsatzkräfte trugen den leblosen Mann daraufhin aus dem Zimmer. Es sei im Hof des Wohnheims mindestens 20 Minuten lang versucht worden, ihn zu reanimieren, und schließlich wurde er bewusstlos in ein örtliches Krankenhaus eingeliefert. Fünf Tage später wurde er in die Charité verlegt, wo er am 6. Oktober 2022 verstarb. Mutombo Mansamba, der Bruder Kupa Ilunga Medard Mutombos, erfuhr erst am 21. September, also eine Woche nach dem Polizeieinsatz, vom Zustand seines Bruders. Informiert wurde er nicht von der Polizei, sondern von Ärzten der Charité.

    Mansamba wandte sich an die Beratungsstelle »Reach Out«, die ihn dabei unterstützte, den tödlichen Polizeieinsatz öffentlich zu machen. Mansamba und »Reach Out« sind überzeugt, dass die Polizisten für Mutombos Tod verantwortlich sind. Dagegen behauptet die Polizei, Mutombo sei völlig unerwartet kollabiert, während er Widerstand gegen seine Verlegung geleistet habe.

    Nachdem »Reach Out« eine Pressekonferenz organisiert hatte, schlug der Vorfall so hohe Wellen, dass sich Mitte Oktober 2022 der Innenausschuss des Berliner Abgeordnetenhauses damit befasste. Dort erklärte die Berliner Polizeipräsidentin Barbara Slowik, es gebe keine Hinweise, dass Mutombos Tod auf Fremdverschulden zurückzuführen sei. Eine Sichtweise, die sich die Berliner Staatsanwaltschaft ein gutes halbes Jahr später zu eigen machte, als sie im Mai 2023 das Ermittlungsverfahren »gegen unbekannte Beamte der Berliner Polizei wegen Körperverletzung im Amt« einstellte. Der zuständige Staatsanwalt begründete die Einstellung damit, dass die Ermittlungen nicht zu einem konkreten Tatverdacht gegen einen oder mehrere der am Einsatz beteiligten Polizisten geführt hätten. Ein Fehlverhalten sei nicht zu erkennen.

    Warum Mutombo kollabierte, kann die Staatsanwaltschaft indes nicht erklären. Im Einstellungsbescheid heißt es, als Grund für den Zusammenbruch komme »eine emotionale Stressreaktion« in Kombination mit dem Absetzen von Medikamenten in Betracht. Dagegen steht im Obduktionsbericht, dass ein durch Sauerstoffmangel bedingter Hirnschaden für Mutombos Tod ursächlich gewesen war. Für Biplab Basu, der seit mehr als 20 Jahren Betroffene von Polizeigewalt berät, kommt die Entscheidung der Staatsanwaltschaft nicht überraschend. Gegenüber jW sagte er, Staatsanwälte würden solche Verfahren grundsätzlich immer einstellen: »Da passiert gar nichts, null.« Das gelte nicht nur für Berlin, sondern auch für Fälle in Frankfurt am Main, Fulda oder Dortmund. Überall lasse sich das gleiche Muster beobachten.

    Mansamba hofft dennoch darauf, dass ein Gericht die Umstände des Todes seines Bruders aufklären wird. Deshalb legte er mit seiner Anwältin gegen die Verfahrenseinstellung Beschwerde ein. Mit Erfolg: Im August teilte die Generalstaatsanwaltschaft mit, dass die Ermittlungen wieder aufgenommen werden. Es bleibt abzuwarten, ob künftig mit mehr Nachdruck ermittelt wird.

    #Berlin #police #violence_policière #patients #psychiatrie #iatrocratie

  • Il y a un aspect que je continue à ne pas totalement m’expliquer dans les discours autour du Covid : cet aspect, c’est qu’on arrive à la fois à tenir un discours de banalisation et un discours de négation.

    D’un côté, le discours officiel massivement accepté est que « endémique ça veut dire que c’est pas grave » : maintenant qu’on est vaccinés et que ceux qui devaient en mourir sont déjà morts, c’est bon, on chope le Covid tous les six mois et c’est pas grave. C’est tellement pas grave qu’il ne faut plus s’isoler quand on est positif. Si on ajoute le discours sur la « dette immunitaire », en fait ce serait même mieux de refiler le Covid à tout le monde, parce que comme ça tout le monde est immunisé en le chopant.

    Mais alors même qu’on nage dans cette ambiance de totale banalisation (c’est comme un gros rhume, on l’attrape tous les six mois mais c’est pas grave), dans le même temps on a toujours cette omniprésence du discours niant l’existence du Covid. Ça fait des mois qu’on nage dans « la fin du Covid », « après le Covid », et même tous les articles du moment commencent par prétendre qu’« on avait oublié le Covid » (j’adore comment on est instantanément passés du psychodrame permanent, l’obligation vaccinale terrifiante qui déstablise la société, les classes fermées qui poussent les enfants au suicide, le masque qui serait le signe trop ostensible de la peur… à « non en fait j’avais carrément oublié que ça avait eu lieu »). Ça fait des mois on n’a plus que des « symptômes grippaux », que des équipes de sportifs sont victimes d’une mystérieuse épidémie… On a même ce négationniste du Covid (et du climat ?) qui passe à la télé pour expliquer que comme le temps s’est rafraîchi, hé bien on chope un truc hivernal en plein été…

    Or ça me semble contradictoire : pourquoi occulter la présence du Covid si maintenant c’est totalement banal de l’attraper ? Ou à l’inverse comment on maintient notre immunité (histoire d’éviter de contracter une dette) si on est censés attraper un virus qui ne circule plus ? Si on occulte, c’est que la maladie n’est pas anodine. Et si on banalise, alors évidemment il n’y a pas de raison de masquer la présence de ce bon gros rhume bi-annuel.

    Dans l’ère de la post-vérité, la négation/banalisation du Covid, je trouve ça assez exemplaire : un seul mensonge ne suffit pas, autant en avoir deux, même s’ils se contredisent…

    • Une chose est sûre : L’épidémie a servi pour appliquer encore une fois la shock therapy d’après Naomi Klein.

      Il y en a qui ont profité du COVID (exemple : contrats exclusifs conclus par Frau von der Leyen), on nous a refusé les vaccins cubains et russes, on a introduit et testé à grande échelle l’efficacité de mesures contraignantes utiles dans un futur proche pour bien d’autres développements. On a coupé l’oxygène aux mouvements contestataires et on a radicalisé le discours public officiel en dénonçant toute critique comme sectaire, conspirationniste et débile.

      On reconnaît facilement ce principe dans la communication officielle dans le contexte du conflit qui est en train de tuer les Uktainiens et Russes et de ruiner le pays d’Ukraine pour les générations à venir : Vous êtes ou de notre côté du front et combattez avec nous ou vous êtes notre ennemi et celui du peuple entier.

      Voilà le résultat essentiel de la politique sanitaire de l’épisode historique du COVID que nous sommes toujours en train de vivre. Le virus, c’est nous qu’il rend patraques, l’élite se retirera dans ses demeures néo-zélandaises lors ce qu’ici les choses commenceront à se dégrader sérieusement.

      Notons aussi qu’on n’a toujours pas de statistiques valables sur l’effet des vaccinations pour l’immunité individuelle, puis on ne saura jamais avec certitude comment les mesures anti-covid ont contribué à repousser les vagues d’infection.

      Mettons un masque où il nous le semble nécessaire , respectons les règles générales de’hygiène suivant Semmelweis et espérons que les soins intensifs soient disponibles et efficaces pour nous, c’est tout ce que nous pouvons faire afin de protéger nos proches et nous-mêmes.

      Bref, on aurait pu se passer de la plupart des mesures anti-covid (mais on ne sait pas bien lesquelles ont été utiles, superflues ou néfastes), le résultat général aurait vraisemblablement été le même.

      Vu ces choses évidentes je ne peux pas m’enpêcher de penser que pour la plupart des décideurs au sein des gouvernements et multinationales mon destin, ma santé et les gens simples ne comptent pas du tout. Pour eux le Covid est un business, un phénomène à gerer et à exploiter. Toute la gestion de l’epidémie a suivi cette ligne générale.

      Les attitudes et positions contradictoires qu’on rencontre à propos du COVID sont le résultat de cette perspective. Elles la trahissent et contribuent à la cacher en même temps, car elles détournent l’attention de l’essentiel : la maladie, sans égard du diagnostique particulier, est un instrument de lutte. Les élites s"en servent pour nous exploiter et nous en patissons tant que nous ne prenons pas en mains notre destin.

      Il nous faudra trouver des manières de faire solidaires et pratiques afin de nous protéger mutuellement contre les atteintes à notre vie qui se présenteront tôt ou tard.

      #iatrocratie #racket #capitalisme #impérialisme #it_has_begun

    • mais on ne sait pas bien lesquelles ont été utiles ou superflues

      euh bah si quand même, c’est pas faute d’avoir un sacré paquet de recension de caractère scientifique ici sur Seenthis, avec une belle veille de plusieurs personnes

      on sait avec certitude que les masques de type FFP2 réduisent de 10 voire 100 fois la propagation quand tout le monde les mets

      on sait avec certitude que les vaccins réduisent quasiment totalement les risques de finir avec un truc grave, et on sait très bien que ça ne crée pas de l’immunité permanente, vu que c’est un virus qui mute tout le temps (tout comme la grippe, qui a des vaccins différents suivant les années, ce qui n’a rien à voir avec le vaccin contre le tétanos qui n’est pas un virus, qui ne mute pas)

      ça fait partie du confusionnisme ambiant de pas arrêter de dire depuis trois ans que « on est dans le flou », « on sait pas grand chose », alors que c’est plutôt faux : les connaissances ont immensément avancé en très peu de temps, et vu que c’est sur des millions/milliards de sujets à la fois, elles sont… pas mal précises.

      ce qui a mis du temps c’est la connaissance sur les conséquences non immédiates des infections (càd pas les symptomes graves directes quand on va à l’hopital), tout ce qui est covid long, etc. Ça ils ont mis du temps à faire des études là dessus.

      mais sur les transmissions, les mesures à prendre, les vaccins, etc, on sait plutôt beaucoup de choses.

    • Sinon @arno il me semble que c’est un cas absolument typique de « double bind », qui peut être fortuit, ou volontairement utilisé pour confusionner l’esprit et bloquer la pensée :
      https://en.wikipedia.org/wiki/Double_bind

      The double bind is often misunderstood to be a simple contradictory situation, where the subject is trapped by two conflicting demands. While it is true that the core of the double bind is two conflicting demands, the difference lies in how they are imposed upon the subject, what the subject’s understanding of the situation is, and who (or what) imposes these demands upon the subject. Unlike the usual no-win situation, the subject has difficulty in defining the exact nature of the paradoxical situation in which they are caught. The contradiction may be unexpressed in its immediate context and therefore invisible to external observers, only becoming evident when a prior communication is considered. Typically, a demand is imposed upon the subject by someone whom they respect (such as a parent, teacher, or doctor) but the demand itself is inherently impossible to fulfill because some broader context forbids it. For example, this situation arises when a person in a position of authority imposes two contradictory conditions but there exists an unspoken rule that one must never question authority.

    • D’accord pour le double-bind et merci pour la notion. J’aurais plutôt parlé d"une contradiction dialectique, mais c’est une manière intéressante de qualifier le phénomène.

      Voici quant à la combinaison de statistiques imprécises et forcément manipulées :
      Je mentionne le masque qui n’est pas dépourvu d’effet, et pour les vaccins on a eu des retours qui font croire qu’elles réduisent la mortalité. Oui, et c’est pour ces arguments que j’ai accepté de me faire vacciner.

      Pourtant nous ne savons toujours pas grand chose sur les possibles conséquences néfastes des vaccinations et on nous a empèché d’utiliser les vaccins plus fiables aux mécanismes testés des vaccins contre les épidémies de grippe annuelles.

      Je ne suis pas assez spécialiste de ces questions pour mener un débat autour des questions biologiques et de recherche génétique. Je sais par contre, et j’ai accepté le risquede m’avoir trompé sur l’ampleur du problème, que pour éviter mon exclusion sociale cad de ne pas risquer mon emploi et mon projet principal du moment, j’étais obligé de me faire vacciner alors que les statistiques sur l’ampleur de l’épidémie, le nombre de personnes porteurs du virus et le nombre de personnes atteintes par la maladie du COVID n’avaient et n’ont toujous pas de base statistiques suffisantes parce qu’on n’a simplement pas compté systématiquement.

      La collecte de données a été, au moins dans l’Allemagne fédérale, complètement chaotique. Après trente ans de politique d’austérité et de privatisations dans le secteur social et de santé il n’y avait ni de stratégie pour gérer une épidémie ni le personnel pour collecter et traiter les données nécessaires pour affirmer quoi que ce soit sur le nombre de personnes contagiées ou malades.

      La qualité des rapports quotidiens et hebdomadaires de l’Institut Robert Koch, la source officielle pour les informations sur les épidémies, était à l’hauteur des prévisions de météo avant l’introduction des ordinateurs en météorologie. On vivait sous le règne de l’alertoire. On nous présentait les rapports de l’université John Hopkins aux État Unis comne source fiable alors que cette institunion n’avait pas de meilleure base statistique que le RKI.

      En somme on peut dire qu’il y a eu et qu’il y a toujours des scientifiques sérieux qui font un travail honorable, mais quant à la gestion de l’épidèmie et quant aux informations disponibles au gens comne toi et moi c’était n’importe quoi.

      Peut-être on en saura davantage en quelques années mais il n’y aura pas de solution pour l’absence de données de base fiables. Les statisticiens trouveront sans doute, si on leur donne les fonds nécessaires, des modèles pour combler des trous, mais la qualité des informations essentielles ne dépassera jamais le niveau d’estimations approximatives car on a négligé de collecter sytématiquement assez de données à la base.

      C’est à cause de ce problème fondamental que j’estime que toutes les conclusions suivantes sont pour le moins imprécises et reflètent plutôt les intérêts des acteurs pricipaux du business et de la politique que le développement précis de l"épidémie du Covid.

      Mais il se peut que la situation en France était meilleure, un peu comme pour le nuage radioactif de Tchernobyl qui s"est miraculeusemenr arrêté à la frontière franco-allemande.

      Mais là n’est pas la question. Je constate qu’in s’est fait avoir et qu’on n’a rien pu faire contre indépendamnent de notre opinion et de notre comportement. Les conséquences de la gestion de l’épidémie ont été désastreuses pour tout ce qu’on avait de liberté et pour les chances d’un développement paisible de la France et de l’Allemagne. On nous a préparé à fermer les rangs, à obéir les ordres du pouvour et à considérer les récalcitrants comme ennemis. Vae victis.

    • la limite des vaccins à arn messager ne tient pas, @sandburg, à des effets secondaires dont la pharmaco-vigilance a montré qu’ils sont rares ou transitoires mais - là où ils ont pu être utilisés... - dans le fait qu’ils empêchent trop peu contamination et contagiosité et je ne comprends pas quel intérêt il y a à ajouter de la confusion là où les politiques gouvernementales et les discours complotistes concourent ensembles à la diffusion d’un nouvel obscurantisme qui hypothèque radicalement tout processus de libération.

    • C’est un vrai travail mais je trouverai bien le temps d’ici la fin de l’année de rassembler quelques sources sur le développement et les stats covid pour l’Allemagne.

      Après il faudra évaluer ce qu’on peut vraiment conclure de ce ramassis. Problème : Qui pose les questions, quels intérêts ont guidé le soulèvement de telles données et qu’est-ce qu’on veut savoir afin de pouvoir agir et se protéger (contre qui et quoi ...).
      Trop de questions pour ma petite tête en ce moment.

      La seule chose que je sais pertinemment est que les questions des toubibs et gouvernement ne sont pas mes questions. Ca complique l’affaire quand on veut développer une position indépendante et émancipatrice.

      Un début :

      – Est-ce qu’une épidémie covid a eu lieu ? Oui.
      – Est-ce qu’elle continue ? Trouvons une définition avant de tenter d’y répondre.
      – Est-ce qu’il y aura d’autres épidémies ? Oui.
      – Comment nos sociétés, nos états et communes, l’économie et la politique et nous-mêmes avec nos amis sont préparés à ces événements prévisibles ?

      Questions auxiliaires :

      – Comment s’est déroulé (exactement) l’épidémie covid ?
      – Qui nous a menti à propos de quel aspect de l’épidémie ?
      – Qui en a profité ?
      – Quelles sont les relations entre politique de santé, d’économie et de sécurité ?
      – Où est notre place dans ce contexte ?

      etc.

      Il faudrais sytématiser l’approche afin de ne pas perdre un temps énorme sans obtenir des résultats utilisables.

      #autonomie #autogestion

    • @klaus ah bé tiens, voilà un fil justement sur le recul qu’on a suivant les années : https://seenthis.net/messages/1013364

      L’infection massive ayant eu lieu majoritairement… en 2022 seulement ! Puisque plus de masques, plus de confinement, etc, ce qui tend à prouver assez clairement l’efficacité (10% d’infection en 2020, 25% en 2021 => bam 90% en 2022 quand on fait plus rien).

      Bref, tout ça pour rappeler que si certains ne considèrent l’impact médical de SARS-CoV-2 que sous l’angle politique ou sociologique ("il ne fait plus peur"), il ne faut cependant pas oublier qu’on a encore très peu de recul sur lui et ses atypies biologiques.

      Tant que la population maintiendra son niveau de consommation et de productivité, malgré une mortalité en hausse, et des indices de morbi-mortalité qui augmentent, je pense que rien de plus ne sera fait puisque le pays sera « stable » (dans la galère mais stable)...

      C’est à mon sens l’objectif des « rassuristes » qui visent justement à détourner l’attention de cette problématique, pour parvenir à ramener l’activité économique à son plus haut niveau, non pas en éliminant la menace covid, mais en éliminant la perception de cette menace.

      Mais comme on dit, on s’habitue à tout, et pour peu que la dégradation soit assez progressive et durable, ça deviendra simplement le « nouveau normal ».

  • Ermittlungen gegen Udo Stein, AfD
    „Bräunlicher Wolf“
    https://www.kontextwochenzeitung.de/politik/639/braeunlicher-wolf-8939.html
    Un fasciste se réfugie chez les psy

    28.6.2023 von Johanna Henkel-Waidhofer, KONTEXT:Wochenzeitung, Ausgabe 639

    Gegenwärtig ist Udo Stein, Vize-Vorsitzender der baden-württembergischen AfD-Fraktion, stationär in psychiatrischer Behandlung. Die Staatsanwaltschaft ermittelt gegen ihn. Den Landtag beschäftigt nun die Frage, welche Schlüsse aus dem Waffenfund in seinem Büro zu ziehen sind.
    Der AfD-Abgeordnete Udo Stein, als gerade in den Landtag eingezogen ist. Foto: Joachim E. Röttgers
    Der AfD-Abgeordnete Udo Stein, als gerade in den Landtag eingezogen ist. Foto: Joachim E. Röttgers

    Der 2016 neu gewählte baden-württembergische Landtag war noch keine vier Wochen alt, da fing sich der neue Abgeordnete aus dem Wahlkreis Schwäbisch Hall seine erste scharfe Rüge ein. „Das ist ja hier schlimmer als in der Nazi-Zeit“, schrie Udo Stein in der Debatte über den Antisemitismus seines damaligen Fraktionskollegen Wolfgang Gedeon durch den Plenarsaal. Um, wie er später sagt, dessen Vorverurteilung zu kritisieren. Am Ende entschuldigte sich der damals 33-Jährige. Doch auch weiterhin kam es immer wieder zu unsäglichen Grenzverletzungen, die eindeutig Vorsatz und Strategie erkennen ließen: Zu weit gehen, dann Teile des Gesagten zurücknehmen, um sich im Netz für die ursprünglichen O-Töne feiern lassen. Friedrich Bullinger (FDP) aus demselben Wahlkreis fand nach der Gedeon-Debatte deutliche Worte: Der ungeheuerliche und ahistorische NS-Zeit-Vergleich sei kein Ausrutscher von Stein gewesen, vielmehr habe da „ein bräunlicher Wolf im Schafspelz im Plenum seine Maske fallen lassen“.

    Als Unterzeichner der „Erfurter Resolution“ hat sich der Einzelhandelskaufmann und Vater von drei Kindern früh als Anhänger von Björn Höckes völkischem Flügel geoutet. Dennoch folgte er dem als gemäßigt geltenden Fraktionschef Jörg Meuthen in die vorübergehend wegen Gedeon abgespaltene „Alternative für Baden-Württemberg“ (ABW). Gleich nach seinem Einzug in den Landtag sorgt er ein zweites Mal für Aufregung mit einer Reise in den russisch besetzen Donbas und dubiosen Kontakten zu prorussischen Separatisten. Auch später steht Stein häufig an der Seite der Radikalen, allen voran an der von Parteifreundin Christina Baum, der Zahnärztin aus Lauda-Königshofen, die es mittlerweile vom Landtag in den Bundestag geschafft hat und immer wieder mit Äußerungen vom ganz rechten Narrensaum auffällt. Beide verbreiten anhaltend den Unsinn von der „Frühsexualisierung“ baden-württembergischer Kinder. Stein titulierte die Landtagsvizepräsidentin von der CDU einmal in einer Retourkutsche auf einen Ordnungsruf als „Hetzerin“. Ein andermal gab er von sich, er wolle „abschieben statt durchfüttern“.

    Waffen im Abgeordnetenbüro

    Seit Langem ist Stein ein übereifriger Zwischenrufer, dagegen blitzt er bei Redner:innen anderer Fraktionen regelmäßig mit den Ansinnen ab, eine Frage stellen zu dürfen. Wird die doch mal zugelassen, wie bei einem seiner vorerst letzten Auftritte im Parlament von Justizministerin Marion Gentges (CDU), hetzt er gleich wieder und behauptet, „dass jeder Mensch ohne Kontrolle, ob er Deutsch kann, ob er arbeiten kann, ob er für uns in der Wirtschaft irgendetwas beibringt, zu uns kommen kann“. Natürlich postet er die Passage und trägt so dazu bei, dass Fake News über staatliche Zuwendungen an Asylsuchende und sogar ukrainische Geflüchtete verbreitet werden.

    Vor einer guten Woche nun machte sein Team „in eigener Sache“ bekannt, dass „unser Chef leider erkrankt ist“. Es werde allerdings weiter auf Facebook informiert, gekennzeichnet mit „Büro Stein“.
    Viele Verdachtsmomente

    Nach wochenlangen Gerüchten bestätigt nun die Staatsanwaltschaft Stuttgart, dass sie Ermittlungen gegen „einen Abgeordneten“ eingeleitet habe wegen des Anfangsverdachts des Hausfriedensbruchs, der Amtsanmaßung, des Verstoßes gegen das Waffengesetz, des tätlichen Angriffs sowie Widerstands gegen Vollstreckungsbeamte, der versuchten Körperverletzung, des Missbrauchs von Notrufen, der falschen Verdächtigung und des Vortäuschens einer Straftat. Die Landtagspräsidentin sei informiert. Im Klartext: Die Latte der Verdachtsmomente ist lang, konkret bestätigt ist wenig, dementiert aber auch nicht. Durchsuchungen haben nicht nur im Stuttgarter Büro, sondern auch im Privathaus stattgefunden, auch eine Jagdhütte wird genannt. Eine zweistellige Zahl von Waffen soll gefunden worden sein, darunter sogar solche, die in der Bundesrepublik nicht zugelassen sind. Und nach Informationen der „Heilbronner Stimme“ kam es in einem Bordell zu einem Heiratsantrag und Handgreiflichkeiten, im Zuge derer sich der 40-Jährige als Polizeibeamter ausgegeben hat.

    Erste Gerüchte über ein mögliches staatsanwaltschaftliches Ermittlungsverfahren gegen Udo Stein gibt es seit gut zwei Wochen. Der passionierte Jäger soll in einer Shisha-Bar Personen mit einer Softair-Pistole bedroht haben. Über Umwege wanderte ein Rucksack in sein Abgeordnetenbüro in der Urbanstraße, in dem sich Munition sowie ein Jagdmesser fanden. „Von einer behaupteten Aufhebung der Immunität oder einem entsprechenden Antrag ist uns nichts bekannt“, heißt es in einer Reaktion der AfD-Fraktionsführung aus der vergangenen Woche. Und weiter: „Es dürfte aber in der bundesdeutschen Geschichte einmalig sein, sofern der Landtag in Baden-Württemberg dem zustimmen würde – denn damit würde ein erkrankter Abgeordneter offen wegen seiner Erkrankung diskriminiert.“ Zugleich wird beklagt, „wie sich einzelne Medien weit von einer seriösen, sachlichen und vor allem moralisch-ethischen Berichterstattung entfernt haben“. Es mache fassungslos, dass die Erkrankung eines Menschen im Inhalt und in den Worten medial ausgenutzt wird.

    Angesichts von Waffen im Landtag sah sich allerdings Landtagspräsidentin Muhterem Aras (Grüne) zu einer „Überprüfung der Sicherheitslage“ veranlasst. Uneingeschränkt erhalten bleibt der Zugang über zwei Pforten zum Haus des Landtags für Abgeordnete, Beschäftigte und Besucher:innen nach Anmeldung. Künftig allerdings wird Abgeordneten verwehrt, ungehindert in die Etagen und in die Büroräume anderer Fraktionen einzudringen. Für Parlamentarier:innen der „Alternative für Deutschland“ bedeutet dies, dass das Haus der Abgeordneten neben dem Haus der Geschichte, in dem Grüne und CDU untergebracht sind, genauso tabu ist wie das Königin-Olga-Gebäude am Schlossplatz, in dem SPD und FDP sitzen. Denn, sagt Aras ohne Erwähnung der Vorgänge in der AfD-Fraktion, „die Sicherheit aller Menschen, die sich in Gebäuden des Landtags aufhalten oder arbeiten, hat für mich oberste Priorität“.

    Immunität schützt Parlamente, nicht Abgeordnete

    Inzwischen ist die Landtagspräsidentin von der Staatsanwaltschaft über das Vorgehen gegen Stein informiert. Die erste Durchsuchung seines Büros – samt Messer- und Munitionsfund – gehorchte den Regeln der Gefahrenabwehr. Das weitere Vorgehen jedoch ruft jetzt auch Abgeordnete anderer Fraktionen auf den Plan, die sich vom Innen- und vom Justizministerium sowie von der Landtagsverwaltung selber schlecht informiert fühlen. „Was wir wissen, wissen wir aus den Medien“, sagt ein Parlamentarier. Das könne nicht sein, grundsätzlich nicht, und erst recht nicht, wenn Fragen der Immunität tangiert seien. Unstrittig ist von den Behörden nicht der Landtag, sondern die Heimstätte der AfD-Fraktion in der Ulrichstrase betreten worden, um die Vokabel Hausdurchsuchung zu vermeiden. Für die gilt aber, was für alle Landtagsgebäude gilt – und selbst die Frage der Gefahrenabwehr ist Auslegungssache. „Immunität bedeutet, dass Abgeordnete nicht ohne Genehmigung des Landtags strafrechtlich verfolgt oder festgenommen werden dürfen“, heißt es in einem Erklärungstext des Landtags für Interessierte. Und weiter: „Dies gilt aber zum Beispiel nicht, wenn der Abgeordnete auf frischer Tat ertappt oder am darauffolgenden Tag festgenommen wird.“ Das Recht auf Immunität diene dazu, „die Funktionsfähigkeit des Parlaments zu gewährleisten“.

    Ganz unabhängig von solchen und anderen zu klärenden rechtlichen Fragen stimmt eines ganz bestimmt: Den Maßstab, den die AfD jetzt an Stein angelegt wissen will, billigt sie anderen Menschen nicht zu. „Auf das Schärfste“ werden „Entgleisungen“ verurteilt, und dass Persönlichkeitsrechte nicht berücksichtig seien. Dabei sind alle Info- und Kommunikationskanäle der Rechtspopulisten:innen und -extremist:innen voll genau davon, wenn es um Andersdenkende oder Ausländer:innen geht. Würde seine Fraktion eben diese Maßstäbe für ihren Kollegen anlegen, hätte Udo Stein jedenfalls niemals die Chance auf einen fairen Umgang mit einem psychisch kranken Menschen.

    #Allemagne #AfS #droite #nazis #iatrocratie

  • Wozu braucht Putin ein LGBT-Psychiatriezentrum in Russland?
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/wozu-braucht-putin-ein-lgbt-psychiatriezentrum-in-russland-li.36058

    27.6.2023 von Aleksander Polozov - In Russland entsteht ein ganzes Netzwerk „wissenschaftlicher medizinischer Forschungszentren“, das sich mit den „Abweichungen“ von LGBT-Menschen befassen wird. Diese Arbeit wird von einem spezialisierten Institut koordiniert, das im wichtigsten psychiatrischen Krankenhaus Russlands eingerichtet wird, in dessen Geschichte es dunkle Seiten gibt. Hier wurden Rückschlüsse auf den geistigen Wahnsinn von Menschen gezogen, die es wagten, sich dem Sowjetregime zu widersetzen und ins Blickfeld der staatlichen Sicherheitsbehörden gerieten. Besonders hervorzuheben ist, dass Wladimir Putin den Beginn der „medizinischen Forschung“ angeordnet hat.
    Auf Anordnung des Präsidenten Wladimir Putin

    Es sind noch wenige Details bekannt, wichtig ist jedoch, dass der russische Gesundheitsminister Michail Muraschko die Gründung eines neuen Instituts mit besonderen Aufgaben direkt vom Rednerpult der Staatsduma aus angekündigt hat. Ihm zufolge hat Wladimir Putin ihn angewiesen, auf der Grundlage des Föderalen Medizinischen Forschungszentrums für Psychiatrie und Narkologie, Russlands größtem Kompetenzzentrum, im Kampf gegen psychische Störungen ein „zusätzliches Institut“ zu gründen. In die „obligatorische wissenschaftliche Studie“, wie es der Minister formulierte, soll die neue Abteilung unter anderem das „öffentliche Verhalten“ von LGBT-Personen einbeziehen.

    Welchen Zweck Putin mit einer solchen Anordnung verfolgt, erläuterte der Minister nicht. Es ist jedoch aus dem Kontext, in dem die Gründung einer neuen Institution bekannt wurde, recht deutlich erkennbar. Davon erzählte Michail Muraschko, als er auf die Frage antwortete, ob sein Ministerium Forschungen zu „psychologischen und gegebenenfalls psychiatrischen Methoden“ durchführe, die die Vorstellungen der Menschen über ihre Geschlechterrolle „mit der Realität in Einklang bringen“ würden.
    Wird Russland anfangen, Homosexuelle zu „behandeln“?

    Im russischen LGBT-Umfeld wurden die Worte des Chefs des Gesundheitsministeriums mit verständlicher Besorgnis aufgenommen. Das LGBT-Portal Parni+, das den Auftritt des Ministers in der Duma verfolgte und das entsprechende Fragment der Videoaufzeichnung des Treffens teilte, bezeichnet die Rede von Michail Muraschko als direkte Bestätigung dafür, dass die sogenannte Konversionstherapie auf die Einführung in Russland vorbereitet wird. Experten der Vereinten Nationen und der meisten professionellen psychiatrischen Organisationen in der Welt bezeichnen die Konversionstherapie (auch reparative Therapie genannt) als einen Komplex pseudomedizinischer und pseudowissenschaftlicher Methoden zur „Korrektur“ von Sexualverhalten, das über den heteronormativen Rahmen hinausgeht.

    Alle diese Methoden sind irgendwie mit der Ausübung psychischer und physischer Gewalt gegen die „Patienten“ verbunden. Daher setzen zahlreiche Experten eine solche „Behandlung“ mit Folter gleich und mehrere Länder, darunter auch Deutschland, haben ein gesetzliches Verbot dagegen eingeführt.

    Zuvor wurden in Russland Daten aus mehreren unabhängigen Studien veröffentlicht, die zu dem Schluss kamen, dass die Zahl der sogenannten Rehabilitationszentren zur „Behandlung von Homosexualität“ im Land wächst. Besonders viele davon gibt es in den Regionen des Nordkaukasus, wo das Sozial- und Familienleben durch strenge religiöse Normen geregelt ist. Allerdings gibt es Hinweise darauf, dass sich Konversionspraktiken auch in Großstädten, darunter Moskau, ausbreiten. Alle von ihnen sind privat oder stehen im Zusammenhang mit öffentlichen Organisationen, Tempeln oder Moscheen. Jetzt aber befürchten Vertreter der LGBT-Gemeinschaft, dass die „Behandlung“ wegen „Homosexualität“ oder anderen „Abweichungen“ von sexuellen Vorlieben in Russland eine systemischere staatliche Ebene erreichen könnte.

    Staatliche Homophobie in Russland

    Es gibt keinen überzeugenderen Beweis dafür, dass russische Staatskliniken im Begriff sind, die Praxis der Konversionstherapie massiv einzuführen. Aber es ist bemerkenswert, mit welcher Beharrlichkeit der moderne russische Staat in den letzten Jahren versucht, seine Bürger zur Einhaltung sexueller „Normen“ zu zwingen. Bei einer Parlamentssitzung am 14. Juni, an der der Chef des russischen Gesundheitsministeriums teilnahm, nahmen die Abgeordneten energisch die Verabschiedung eines weiteren Gesetzes gegen LGBT-Personen in Angriff. Mit Inkrafttreten des Gesetzes wird in Russland jegliche Geschlechtsumwandlung faktisch verboten sein, mit Ausnahme von Fällen, die ausschließlich aus medizinischen Gründen im Zusammenhang mit angeborenen Anomalien erforderlich sind. Und solche Fälle, davon ist der Minister überzeugt, seien nur einer von 4000.

    Ein konsequenter Angriff auf die Rechte und Möglichkeiten von LGBT-Personen in Russland findet seit mehr als zehn Jahren statt. 20 Jahre nach der Entkriminalisierung homosexueller Beziehungen im Land begann die Verabschiedung regionaler Gesetze, die die Verwaltungsverantwortung für die „Propaganda“ nicht traditioneller Beziehungen zwischen Minderjährigen einführten.

    Es ist merkwürdig, dass sogar die Führung des russischen Parlaments diesen Initiativen damals skeptisch gegenüberstand und erklärte, dass „ganz Europa darüber lachen würde“. Allerdings wurde „LGBT-Propaganda“ im ganzen Land verboten, und heute kann man für dieses „Verbrechen“ ins Gefängnis gehen. Zudem tauchte in der Verfassung des Landes ein klarer Hinweis auf, dass in Russland eine Ehe nur zwischen einem Mann und einer Frau bestehen kann. Obwohl die zentralen Bestimmungen der Verfassung in Russland seit langem nicht respektiert werden, berufen sich die Behörden gerne auf das Grundgesetz. Im Voraus kann man sich also nicht wundern, wenn russische Männer, die nicht mit Frauen zusammen sein wollen, anfangen, „im Einklang mit der Verfassung“ zu „handeln“.
    Nur „Mama“ und „Papa“, nicht „Elternteil eins“ und „Elternteil zwei“

    Festzuhalten ist, dass die Verschärfung des homophoben Kurses stets mit der Stärkung der persönlichen Macht des russischen Präsidenten einherging. Sogar die Änderungen, die die Homo-Ehe auf Verfassungsebene verboten und Wladimir Putin erlaubten, bis 2036 im Amt zu bleiben, wurden in einem Paket verabschiedet. Zusätzlich verängstigte die Fernsehpropaganda konservative Russen aktiv mit trotzigen Bildern von bewusst aggressiv wirkenden Homosexuellen, die beinahe das Land übernehmen würden, wenn Putin nicht der ewige Präsident bleiben dürfe.

    Heute verzichtet selten eine Sendung, die den Einmarsch in die Ukraine rechtfertigt, auf solche Geschichten. Es besteht kein Zweifel daran, dass der Pride-Monat in westlichen Ländern der Propaganda reichhaltiges neues Material liefern wird, denn in Russland gab es bereits Erklärungen, dass der Krieg begonnen habe, um Gay-Pride-Paraden in russischen Städten zu vermeiden. Offensichtlich ist Putin selbst der Urheber dieser Haltung. In seiner üblichen Art, das Offensichtliche zu leugnen, behauptet der Herr des Kremls ständig, dass es in Russland keine staatliche Homophobie und Diskriminierung aufgrund sexueller Vorlieben gebe. Doch in den letzten Jahren ließ er es sich nicht nehmen, den Westen für „die Zerstörung der Institution der traditionellen Familie“ und „Dutzende Geschlechter“ zu kritisieren. Und zu versprechen, dass Kinder in Russland nur „Mütter“ und „Väter“ (nicht „einen Elternteil“ und „zwei Elternteile“) haben werden, solange er selbst an der Macht ist.

    Übrigens ließ Putins Fokussierung auf das LGBT-Thema sogar den Verdacht aufkommen, dass der russische Präsident selbst ein „Gay in Leugnung“ sein könnte, also ein heimlicher Homosexueller, der diesen Teil von sich kategorisch ablehnt und auf eigentümliche Weise versucht, diesen internen Konflikt im externen Schaltkreis zu lösen. Eine solche Annahme wurde beispielsweise vom Oppositionsjournalisten Renat Davletgildeev aufgestellt, basierend auf den Ergebnissen seiner eigenen Forschung – einem offen schwulen Mann, der aus offensichtlichen Gründen nicht mehr in Russland lebt. Allerdings sehen die Schlussfolgerungen des Ermittlerteams des Oppositionsleiters Alexej Nawalny bisher deutlich realistischer aus – dass der offiziell geschiedene Präsident mehrere uneheliche Kinder hat. Dasselbe zeichnet übrigens auch seinen Verteidigungsminister Schoigu aus. Gute Verfechter traditioneller Familienwerte, nichts zu sagen!

    Es gibt noch mindestens einen weiteren Grund, angesichts Putins neuer Anweisungen vorsichtig zu sein. Das Serbsky-Institut, wo das Forschungszentrum für LGBT-Psychiatrie entsteht, half zu Sowjetzeiten im Kampf gegen Regimegegner. Personen, die aus politischen Gründen verfolgt wurden, wurden zur stationären Vernehmung hierhergeschickt. Von den repressiven Behörden kontrollierte Ärzte erkannten die „Patienten“ als verrückt an, woraufhin die Unglücklichen zur Zwangsbehandlung in psychiatrische Gefängniskrankenhäuser im System des Innenministeriums geschickt wurden. Für sehr viele „zur Heilung Verdammte“ endete es sehr schlimm.

    Die weite Verbreitung dieser Praxis zeigt sich daran, dass es in solchen Anstalten zeitweise sogar mehr politische Gefangene gab als in den Gefängnissen selbst. Eine der dunkelsten Seiten in der Geschichte der russischen Psychiatrie wurde erst in den 1980er-Jahren geschrieben. Die Zeit wird zeigen, ob diese Seite in einer neuen, viel traurigeren Version wiederbelebt wird, wenn diejenigen, die mit Putins Herrschaft nicht einverstanden sind, aufgrund einer „Störung des sexuellen Verhaltens“ für „verrückt“ erklärt werden. Europäische Institutionen, die sich mit dem Schutz der Menschenrechte befassen, müssen diese Entwicklung möglicherweise berücksichtigen.

    #Russie #psychiatrie #iatrocratie

  • Les arrêts-maladies « de complaisance » ont-ils explosé, comme l’affirme le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux ?
    https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/vrai-ou-fake-les-arrets-maladie-de-complaisance-ont-ils-explose-comme-l
    Le patronat accuse les malades de fraude sociale. On connaît la chanson, mais la brutalité des accusations est surprenante.

    Si les arrêts de travail ont bien augmenté de 30% en trois ans, cette hausse s’explique par plusieurs facteurs tels que la pandémie de Covid-19, ou encore les troubles psychologiques.

    La France est-elle touchée par une épidémie d’arrêts-maladies ? Invité de BFMTV, vendredi 16 juin, Geoffroy Roux de Bézieux, a dénoncé une « explosion des arrêts de travail courte durée : plus 30% ».

    « Il faut dire les choses : ce sont des arrêts de travail qui explosent, notamment le lundi et le vendredi », a continué le président du Medef, critiquant « des arrêts de travail de complaisance ». Dit-il vrai ou fake ? Franceinfo s’est penché sur la question.

    Au regard des chiffres officiels, la hausse des arrêts-maladies est une réalité. Selon le ministère de l’Economie, il y en a eu 8,8 millions en 2022, contre 6,4 millions dix ans plus tôt, soit une hausse de 37,5%. Cette tendance se confirme sur les trois dernières années. D’après le Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP), qui fédère les assurances complémentaires pour la santé, le nombre d’arrêts de travail a augmenté de 30% entre 2019 et 2022. En outre, les prestations versées à ce titre « ont augmenté de 12% », précise le CTIP dans un communiqué* publié le 15 juin.

    L’assureur AXA, qui analyse l’absentéisme national depuis quatre ans, dresse un constat similaire. D’après ses chiffres, la fréquence des arrêts de travail a bondi de 54% entre 2019 et 2022. L’absentéisme a même atteint un niveau record en 2022, selon son baromètre publié en mai* : l’an dernier, 44% des salariés s’arrêtaient au moins une fois dans l’année, contre 30% en 2019. Sur cette même période, la part d’arrêts d’une durée de quatre à sept jours a bondi, passant de 24,9% à 36,7%.

    La hausse est réelle, mais les motifs sont-ils justifiés ? Selon Yves Hérault, directeur AXA Santé & Collectives, cette envolée peut s’expliquer par « les vagues épidémiques dues notamment à Omicron », variant du Covid-19 particulièrement contagieux. Mais « ces vagues n’expliquent pas tout », tempère-t-il dans le rapport. Il évoque une hausse plus marquée chez les plus jeunes et les cadres « qui, jusque-là, s’arrêtaient habituellement moins ». En effet, le taux d’absentéisme a progressé de plus de 50% chez les moins de 30 ans entre 2019 et 2022, selon le document.

    Pour Katell Clère, directrice technique notoriété et innovation chez AXA, « la principale cause d’arrêts de travail de longue durée reste les troubles psychologiques, sujet en constante augmentation depuis plus de trois ans. » Citée dans le baromètre, elle estime que « les entreprises ont un rôle essentiel à jouer dans la prévention des troubles psychologiques. »

    D’après un autre baromètre*, réalisé par l’institut de sondage Ifop pour la mutuelle-santé Malakoff-Humanis, 50% de salariés ont été arrêtés au moins une fois dans l’année en 2022. Parmi les motifs, toutes durées confondues, la « maladie ordinaire » arrive en tête (28%), en forte progression. Le Covid-19 se place en deuxième position (17%), devant les troubles psychologiques (15%) et les troubles musculo-squelettiques (13%).

    Interrogée par l’AFP, Marie-Laure Dreyfuss, déléguée générale du CTIP, s’est alarmée d’une hausse des arrêts de travail « structurelle » plutôt que « conjoncturelle ». En effet, si cette augmentation a pu s’expliquer lors de la pandémie, il est plus difficile de la comprendre aujourd’hui. La déléguée générale émet plusieurs hypothèses pour expliquer ces arrêts : des « problèmes psy » comme le « burn-out », ou la « dépression post-Covid ». Elle constate également une augmentation nette des arrêts de travail des moins de 45 ans « dans certains secteurs ». Outre les jeunes, ce sont les femmes et les cadres qui sont de plus en plus concernés, précise le CTIP.

    Géraldine Mandefield, dirigeante de la filiale d’AXA Verbateam, spécialisée dans la prévention et la santé, évoque dans le baromètre de l’assureur « une dégradation de la santé mentale et physique » liée à la pandémie. La crise du Covid-19 « a accéléré la sédentarité des salariés qui perdure notamment avec la banalisation du télétravail plusieurs fois par semaine ».

    En revanche, aucun des baromètres consultés par franceinfo ne précise si les arrêts sont pris le lundi ou le vendredi, comme l’avance Geoffroy Roux de Bézieux. Il est donc réducteur de la part du représentant des chefs d’entreprise français de suggérer que cette hausse est liée à des « arrêts de complaisance ».

    Pour autant, face à cette hausse, le gouvernement s’inquiète pour les finances publiques. Le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a déploré « l’explosion des arrêts-maladies » lors d’une audition au Sénat, le 14 juin. En effet, selon sa Caisse nationale*, le montant des indemnités journalières remboursées par l’Assurance-maladie a augmenté de 15,2% en 2022, pour atteindre 15,7 milliards d’euros. Si cette tendance se poursuit, « on sera à 23 milliards d’euros par an en 2027 », anticipe le ministre.

    En septembre 2022, il avait déjà annoncé vouloir s’attaquer aux arrêts de travail délivrés en téléconsultation par un praticien autre que le médecin traitant. Un encadrement retoqué trois mois plus tard par le Conseil constitutionnel. Dans son plan présenté en mai pour lutter contre la fraude sociale, Gabriel Attal prévoit « un programme national de contrôle des arrêts de travail » par l’Assurance-maladie dès la rentrée. Parmi les certificats ciblés, « les faux arrêts du lundi (...) ou du vendredi » mis en cause par le patron du Medef, ainsi que ceux « qui ne s’accompagnent d’aucune prescription de soins ou de médicaments », a-t-il déclaré devant le Sénat, sans toutefois quantifier la part de ces arrêts de complaisance.

    Par ailleurs, grâce à son plan présenté lundi pour redresser les finances publiques, Bercy espère économiser 10 milliards d’euros d’ici à 2027, dont « plusieurs centaines de millions d’euros » rien qu’en s’attaquant aux abus sur les arrêts de travail. La traque a déjà débuté : les premiers courriers d’avertissement ont été envoyés par l’Assurance-maladie aux médecins prescrivant plus que la moyenne.

    Dans un entretien au Parisien, Gabriel Attal évoquait « 30 millions d’euros de fraudes aux arrêts de travail » sous le précédent quinquennat. Un chiffre relativement faible au regard des 4,15 milliards d’euros de fraude à l’Assurance-maladie observés chaque année, selon les estimations de la Cour des comptes.

    #france #maladie #exploitation #iatrocratie

  • Rassenhygienische Forschungsstelle 1936 - 1945
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Rassenhygienische_Forschungsstelle
    Rares sont les meurtriers qui se photographient en commettant leur crime. Dans les cent ans passés la rationnalisation, le partage des tâches et l’adoption de méthodes scientifiques a apporté un tel degré d’abstraction au métier que ses membres ont l’impression de faire un travail utile pour la société et les sciences. Il suffit alors qu’un état ou une union de plusieurs états fasse appel à leur compétences pour qu’ils présentent fièrement leurs sujets et procédés.

    Dans le passé même les militaires parmi les assassins se trouvaient au plus bas de l’échelle du prestige social dans la culture chinoise. Depuis la victoire militaire des impérialistes britanniques dans les guerres de l’opium en 1839 et 1856 tuer une personne voire plusieurs est considéré comme un acte civilisateur et rentable à condition de cibler une race inférieure.

    Seuls les membres de l’élite capitaliste sont exemptés de la règle que chaque vie est convertissable en valeur marchande et pécunière.

    L’interprétation nazie de cette constante moderne n’était que son expression la plus poussé de l’époque. Finalement les autres puissances capitalistes se sont aussi alliées contre l"Allemagne car ses dirigeants n’ont pas voulu épargner la totalité de cette élite. Pour les nazis un capitaliste juif n’était pas meilleur qu’un ouvrier juif. Ce crime contre le common sens capitaliste leur a valu le dédain de la classe capitaliste internationale.

    Les images suivants sont les témoins de ce contexte.

    Zigeunerforschung

    Maideportation 1940

    22 Medien in der Kategorie „Rassehygienische und Kriminalbiologische Forschungsstelle“
    https://commons.m.wikimedia.org/wiki/Category:Rassehygienische_und_Kriminalbiologische_Forschungsste


    Unter den Eichen 82, Berlin-Dahlem

    #racisme #génocide #iatrocratie #science #nazis #eugénisme #Berlin #Unter_den_Eichen

  • Guérir une maladie est un crime.
    http://www.florilege.free.fr/florilege/artaud/lesmalad.htm

    Le 8 juin (1946), il enregistre à la radio Les malades et les médecins , texte diffusé le 9 juin, publié dans le numéro de la revue Les Quatre Vents.

    Les Malades et les médecins

    La maladie est un état.
    La santé n’en est qu’un autre,
    plus moche.
    Je veux dire plus lâche et plus mesquin.
    Pas de malade qui n’ait grandi.
    Pas de bien portant qui n’ait un jour trahi, pour n’avoir pas voulu être malade, comme tels médecins que j’ai subis.

    J’ai été malade toute ma vie et je ne demande qu’à continuer. Car les états de privation de la vie m’ont toujours renseigné beaucoup mieux sur la pléthore de ma puissance que les crédences petites-bourgeoises de :
    LA BONNE SANTÉ SUFFIT.

    Car mon être est beau mais affreux. Et il n’est beau que parce qu’il est affreux.
    Affreux, affre, construit d’affreux.
    Guérir une maladie est un crime.
    C’est écraser la tête d’un môme beaucoup moins chiche que la vie.
    Le laid con-sonne. Le beau pourrit.

    Mais, malade, on n’est pas dopé d’opium, de cocaïne ou de morphine.
    Et il faut aimer l’affre
    des fièvres,
    la jaunisse et sa perfidie
    beaucoup plus que toute euphorie.

    Alors la fièvre,
    la fièvre chaude de ma tête,
    -- car je suis en état de fièvre chaude depuis cinquante ans que je suis en vie, —
    me donnera
    mon opium,
    -- cet être, —
    celui,
    tête chaude que je serai,
    opium de la tête aux pieds.
    Car,
    la cocaïne est un os,
    l’héroïne, un sur-homme en os,

    ca i tra la sara
    ca fena
    ca i tra la sara
    ca fa

    et l’opium est cette cave,
    cette momification de sang cave,
    cette raclure
    de sperme en cave,
    cette excrémation d’un vieux môme,
    cette désintégration d’un vieux trou,
    cette excrémentation d’un môme,
    petit môme d’anus enfoui,
    dont le nom est :
    merde,
    pipi,
    con-science des maladies.

    Et, opium de père en fi,

    fi donc qui va de père en fils, —

    il faut qu’il t’en revienne la poudre,
    quand tu auras bien souffert sans lit.

    C’est ainsi que je considère
    que c’est à moi,
    sempiternel malade,
    à guérir tous les médecins,
    -- nés médecins par insuffisance de maladie, —
    et non à des médecins ignorants de mes états affreux de malade,
    à m’imposer leur insulinothérapie,
    santé
    d’un monde
    d’avachis.

    Antonin Artaud

    #iatrocratie #poésie #théâtre #maladie

  • 25-Jähriger vor Gericht: Er schlug eine Richterin bewusstlos und riss ihr Haare aus
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/landgericht-berlin-25-jaehriger-vor-gericht-er-schlug-eine-richteri

    22.5.2023 von Katrin Bischoff - Der Staatsanwalt wirft dem Beschuldigten zehn Taten vor. Er soll in Berlin auch zum Sturm auf die Generalstaatsanwaltschaft aufgerufen haben.

    Die Vorwürfe, die der Staatsanwalt an diesem Montag am Landgericht Berlin verliest, hören sich schon ein wenig bizarr an. Er wirft Savvas V. Störung des öffentlichen Friedens, versuchte Nötigung, Bedrohung, gefährliche Körperverletzung und Missbrauch von Notrufen vor. Savvas V. ist 25 Jahre alt, er ist nicht Angeklagter, sondern Beschuldigter. Die Staatsanwaltschaft geht davon aus, dass er psychisch krank ist. Sie strebt die Unterbringung in einem psychiatrischen Krankenhaus an.

    Savvas V. werden insgesamt zehn strafbare Handlungen vorgeworfen, die er zwischen September 2012 und Juli 2021 im Zustand der Schuldunfähigkeit begangen haben soll. So habe er laut Antragsschrift am 7. September 2021 gegen 0.50 Uhr eine Mail an 287 Adressaten geschickt – darunter Behörden, Politiker, Vereine und Privatpersonen. Darin soll er unter anderem zum Sturm auf die Generalstaatsanwaltschaft in Berlin aufgerufen und gefordert haben, die Generalstaatsanwältin im Livestream zu foltern.

    Am 24. September 2021 soll er die Polizei angerufen und gefordert haben, einen Beamten der Wache sofort zu entlassen. Andernfalls würde er den Polizisten töten. Savvas V. hatte den Beamten zuvor in einem Fernsehbeitrag gesehen, in dem gezeigt wurde, wie die Polizei in der Corona-Pandemie das Alkoholverbot in Parks durchsetzte.
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    Einer Richterin Haare ausgerissen

    Bei einer Anhörung in einem psychiatrischen Krankenhaus soll Savvas V. eine Richterin angegriffen, ihr auf den Kopf geschlagen und Haare ausgerissen haben. Die Juristin habe dadurch kurzzeitig das Bewusstsein verloren. Zudem soll der Beschuldigte Pflegepersonal attackiert und Mitarbeiter des Bezirksamts Reinickendorf bedroht haben.

    Savvas V. fühle sich angegriffen von staatlichen Institutionen, er habe Angst vor Polizeigewalt, sagt Pamela Pabst, die Anwältin des Beschuldigten. Zudem habe es ihr Mandant als Unrecht angesehen, als er in ein psychiatrisches Krankenhaus eingewiesen worden sei. Der Besuch der Richterin habe ihn „total in Panik“ geraten lassen. Sie hatte ihm erklärt, dass er noch länger in der Klinik bleiben müsse.

    Nach ihren Angaben, die der Beschuldigte dann auch bestätigt, wolle Savvas V. gerne als Personenschützer arbeiten und für die Menschen, die er beschützen würde, auch sterben. Dafür jedoch hätte er einen Bildungsgutschein bekommen müssen, der ihm vom Jobcenter vorenthalten worden sei.

    „Ich bin kein böser Typ“, beteuert Savvas V. an diesem ersten Prozesstag. Er habe die Mail nur an so viele Menschen versendet, um öffentliche Aufmerksamkeit zu bekommen. Die Richterin will er „vor lauter Angst“ geschlagen haben. „Es tut mir furchtbar leid“, sagt der 25-Jährige. Und auf die Frage, warum er gedroht habe, den Polizisten umzubringen, antwortet Savvas V.: Der Beamte habe in dem Fernsehbericht einen Mann von hinten angegriffen. „Es gibt niemanden, der die Polizei kontrolliert“, sagt er. Das wolle er gerne machen.

    Der Prozess wird Ende Mai fortgesetzt.

    #Berlin #justice #folie #iatrocratie

  • Covid: Schwere Vorwürfe wegen massenhafter künstlicher Beatmung
    https://www.telepolis.de/features/Covid-Schwere-Vorwuerfe-wegen-massenhafter-kuenstlicher-Beatmung-9048800.h

    15.5.2023 von Timo Rieg - Chefarzt spricht von 20.000 vermeidbaren Todesfällen während der Corona-Pandemie. Andere Ärzte widersprechen. Worum es bei dem Streit geht.

    Der Vorwurf, viele Covid-19-Patienten seien vor allem in Deutschland fälschlicherweise künstlich beatmet worden und gerade deshalb gestorben (oder schwer geschädigt worden) ist seit dem zweiten Pandemiejahr schon gelegentlich in den Medien erhoben worden.

    Die hohen Sterberaten von Beatmeten hatten schon zu Beginn der Pandemie aufgeschreckt, etwa mit der Meldung, in New York würden 80 Prozent dieser Intensiv-Patienten versterben.

    In einem Interview mit der Welt hat kürzlich einer der prominenten Kritiker sogar eine Zahl benannt: Thomas Voshaar, Chefarzt der Klinik für Lungen- und Bronchialheilkunde der Stiftung Krankenhaus Bethanien für die Grafschaft Moers, geht von mindestens 20.000 unnötigen Todesfällen in Deutschland aus, die eine zu frühe invasive Beatmung verursacht haben soll.

    Im Interview mit der Welt sieht Voshaar als Ursache auch finanzielle Fehlanreize.

    Es gibt für invasive Beatmung richtig viel Geld. Die stationären Behandlungskosten liegen durchschnittlich bei 5.000 Euro, maschinelle Intensivbeatmung kann dagegen mit 38.500 Euro abgerechnet werden, im Einzelfall sogar mit 70.000 Euro. Das ist etwa sieben- bis zehnmal mehr, als die schonende Behandlung mit Sauerstoff über die Maske.
    Thomas Voshaar, Welt, 5. Mai 2023

    Allerdings sei auch Routine eine mutmaßliche Ursache für falsche Behandlungen.

    Auf Intensivstationen ist um 17 Uhr Visite. Da weiß niemand, ob der Patient die Nacht übersteht. „Tu den Tubus rein, dann kann nichts passieren“, heißt es dann. Ein Trugschluss, wie wir jetzt wissen. Viele Studien zeigen sehr klar, dass die Intubation die Todesrate um das 5- bis 6-fache erhöht, bei gleichem Schweregrad. Die Pandemie hat das noch einmal bestätigt.
    Thomas Voshaar

    Vorwurf: Blickverengung Sauerstoffsättigung

    In einem Beitrag in der Deutschen Medizinischen Wochenschrift (DMW, 8/2023) kritisiert Voshaar zusammen mit Dieter Köhler und weiteren Kollegen unter anderem einen zu starren Blickwinkel auf die Sauerstoffsättigung des Bluts.

    Denn die reelle Sauerstoffversorgung des Gewebes hänge von verschiedenen Größen ab, unter anderem der Pumpleistung des Herzens (Herzzeitvolumen) und der Menge an Hämoglobin (in den roten Blutkörperchen), das den Sauerstoff bindet.

    Da intubierte Beatmung mit erheblichen Eingriffen in den Organismus verbunden ist, gehen mit diesen intensivmedizinischen Behandlungen auch große Risiken einher. Unter anderem müssen Patienten für eine künstliche Beatmung in Narkose gelegt werden, was zahlreiche Folgebehandlungen notwendig macht, u.a. eine medikamentöse Korrektur des Blutdrucks.

    Außerdem gibt es ein hohes Risiko für neue Infektionen. Und der Körper kann störende Stoffe nicht mehr durch Husten aus der Lunge befördern.

    Im Interview mit Elke Bodderas in der Welt beschreibt Thomas Voshaar mögliche Komplikationen anekdotisch so:

    Ich werde nie die Videos von Kollegen aus den USA vergessen, die wir hier in Deutschland nachts auf YouTube sahen. Zum Beispiel den Arzt in New York, der eine 72-Jährige filmt, die er intubieren soll. Die Frau ruft ihren Mann an und sagt, die Ärzte wollen mich intubieren, ich kann gleich nicht mehr mit dir reden, weil ich in Narkose gelegt werde. Soll ich das machen? Und der Mann sagt, ja, mach das, was die Ärzte raten. Dann wirst du wieder gesund. Und am nächsten Morgen war die Frau tot.
    Thomas Voshaar, Welt

    In einer Art Triage seien in deutschen Krankenhäusern bei knappen Beatmungsplätzen zum Teil jüngere Menschen für diese Behandlung ausgewählt worden, weil sie die vermeintlich besseren Überlebenschancen hätten. Die Realität habe dann aber oft ein anderes Bild gezeigt: Die jungen, invasiv beatmeten Patienten seien verstorben, während Alte auf Normalstation überlebt hätten.

    Tatsächlich wurde zumindest zu Beginn der Pandemie in verschiedenen Fachartikeln eine pulsoxymetrisch gemessene Sauerstoffsättigung von weniger als 90 Prozent als mögliche Indikation zum Intubieren angesehen (vgl. WHO).

    Voshaar und Kollegen hingegen meinen, bei Gesunden mit normalem Hämoglobin-Wert stelle sich eine Unterversorgung des Gewebes mit Sauerstoff erst bei einem Sättigungswert von 50 Prozent und weniger ein. Sie schreiben:

    Da insbesondere jüngere Patienten mit Covid-19-Pneumonien sonst gesund waren, passt auch die klinische Erfahrung dazu, dass sie bei teilweise stark erniedrigter sO2 [Sauerstoffsättigung] im Bett keine Luftnot hatten.
    Dieter Köhler/ Thomas Voshaar u.a.

    In einem Hintergrundgespräch berichtet ein Professor für Pneumologie, bei Flugbegleitern habe man auf Langstreckenflügen aufgrund des geringen Kabinendrucks regelmäßig Sauerstoffsättigungen unter 90 Prozent gemessen - aber niemand wäre auf die Idee gekommen, sie deshalb zu intubieren und maschinell zu beatmen.
    Schwierige Vergleiche

    Empirisch valide Vergleiche invasiver und nicht-invasiver Maßnahmen bei Covid-19-Patienten werden immer schwierig sein, da die Patienten nicht „randomisiert“ sind, also per Zufall der einen oder anderen Behandlung unterzogen werden, sondern nach medizinischer Einschätzung der jeweiligen Klinik und natürlich dem Patientenwillen, soweit dieser artikuliert werden kann.

    Voshaar und Kollegen haben bei ihren Patienten eine 50-Prozent Sterberate nach Intubation beobachtet (vier von acht Patienten), während in der Gruppe nicht-invasiv Beatmeter keiner der 17 Patienten verstarb.

    In der Gruppe mit der geringsten Unterstützung (Sauerstoffzugabe in die Nase) verstarben von 53 Patienten zwei (Alter 86 und 96 Jahre). Diese hatten allerdings verfügt, keine darüber hinausgehende Atemunterstützung zu erhalten.
    Mehr Probleme geschaffen als gelöst?

    In einem Artikel des Vereins „Sokrates - kritische Rationalisten“ formulieren Thomas Voshaar, Matthias Schrappe, Gerd Antes und weitere Autoren ihre Kritik deutlich. Im Beitrag „Warum hat in der Pandemie die Intensivmedizin häufig mehr Probleme geschaffen als gelöst? Oder: Die Laborwertemedizin und ihre Folgen“ schreiben sie am 25. April 2023.

    Mehr als 20 Jahre werden Patienten allein aufgrund eines isolierten Sauerstoffmangels im Blut (Hypoxämie) intubiert und beatmet, oft gesteuert durch die einfache Messung der Sauerstoffsättigung (sO2) im Blut. Dieses Vorgehen ist als schwerer Behandlungsfehler zu werten, entbehrt dieses Vorgehen doch jeder wissenschaftlichen bzw. pathophysiologischen Grundlage. [...]

    Seit deutlich mehr als 20 Jahren gibt es in der physiologischen und klinischen Forschung zahlreiche Belege, dass die invasive Beatmung, dort wo nicht indiziert, mehr schadet als nutzt. Selten steht eine etablierte klinische Praxis auf so schwachem Fundament. In der Pandemie ist das besonders deutlich geworden: Kliniken, die diesen Fehler nicht begangen haben, hatten eine etwa sechsfach geringere Todesrate bei der schweren Verlaufsform der Lungenentzündung (Covid-19).

    Während der Corona-Pandemie wurde sehr früh deutlich, dass unter einer Strategie der frühen Intubation bei auch nur leichter Hypoxämie ca. 60 – 90 Prozent der Patienten unter diesem Vorgehen bereits nach wenigen Tagen, ein kleiner Teil sogar nach wenigen Stunden, starben.

    Daher gab es schon im April 2020 aus vielen Ländern kritische Fragen zu einem solchen Vorgehen und eine zunehmende Nutzung nicht-invasiver Verfahren. In Deutschland wurde allerdings besonders lange an der primären invasiven Beatmung über einen Tubus festgehalten.
    Thomas Voshaar et al.

    Die Deutsche interdisziplinäre Vereinigung für Intensiv- und Notfallmedizin (DIVI) und die Deutsche Gesellschaft für Pneumologie und Beatmungsmedizin (DGP) beantworteten konkrete Fragen vom 9. Mai zu ihrer Einschätzung der Kritik an zu früher invasiver Beatmung nicht, sondern kündigten eine gemeinsame Stellungnahme an. Diese liegt noch nicht vor.

    Allerdings sind offenbar doch zahlreiche Ärzte im Verlauf der Pandemie zurückhaltender geworden beim Einsatz von Intubations-Beatmung. Wolfram Windisch, seit April 2023 Präsident der DGP, schreibt in einer Literaturschau mit Stand März 2021 (Bedeutung nicht-invasiver Verfahren [NIV] in der Therapie des akuten hypoxämischen Versagens bei COVID-19):

    So wurden während der ersten Welle noch 74 Prozent der Patienten ohne NIV-Versuch direkt intubiert, während es in der zweiten Welle nur noch 40 Prozent gewesen sind und entsprechend der Anteil mit NIV stark angestiegen ist.
    Wolfram Windisch et al.

    Ein Grund für das frühe und zum Teil auch besonders heikle Intubieren dürfte eine massive Angst des Personals vor einer eigenen Corona-Ansteckung gewesen sein. So heißt es in „Empfehlungen zur intensivmedizinischen Therapie von Patienten mit Covid-19“ vom 12. März 2020, formuliert von Vertretern aus vier medizinischen Fachgesellschaften:

    Prozeduren an den Atemwegen (Intubation, Bronchoskopie, offenes Absaugen, manuelle Beatmung, Tracheotomie) sollten aufgrund der Aerosolbildung nur bei absoluter Notwendigkeit mit entsprechenden Schutzmaßnahmen (inkl. FFP2/ FFP3-Maske und Schutzbrille) durchgeführt werden. [...] Wenn vertretbar sollte eine Rapid Sequence Induction (RSI) ohne Zwischenbeatmung durchgeführt werden, um die Aerosolbildung zu minimieren.
    Stefan Kluge, Uwe Janssens, Tobias Welte et al.

    Eine „Rapid Sequence Induction“ ist ein Verfahren zur besonders schnellen Intubation. „Angewandt wird es hauptsächlich bei dringlicher Intubationsindikation eines nicht-nüchternen oder anderweitig aspirationsgefährdeten Patienten“, heißt es dazu im Medizinlexikon von Amboss, wo das Verfahren auch dezidiert beschrieben ist, einschließlich der möglichen Komplikationen wie einer Intubationsverletzung.

    Zum Eigenschutz heißt es in dem Fachartikel von Kluge, Janssens, Welte et al. mit den Empfehlungen weiter:

    Der Gebrauch des Stethoskops zur Lagekontrolle des Tubus sollte zurückhaltend erfolgen. Bei einer notwendigen Reanimation ist besonders auf die entsprechenden Schutzmaßnahmen des Personals zu achten, die Atemwegsicherung sollte dabei schnell erfolgen und die betreuende Personalgruppe klein gehalten werden.
    Kluge, Janssens, Welte et al.

    Und schließlich besonders deutlich:

    Insgesamt sollte daher die Indikation für HFNC/NIV [nicht-invasive Methoden] bei akuter hypoxämischer respiratorischer Insuffizienz im Rahmen von COVID-19 eher zurückhaltend gestellt werden. Bei Patienten mit einer schwereren Hypoxämie (PaO2/FIO2 ≤ 200mm Hg) ist vorzugsweise die Intubation und invasive Beatmung anzustreben.

    In jedem Fall müssen ein kontinuierliches Monitoring und eine ständige Intubationsbereitschaft sichergestellt sein. Eine Verzögerung der Intubation bei Nichtansprechen einer NIV verschlechtert die Prognose, eine notfallmäßige Intubation sollte aufgrund des Übertragungsrisikos unbedingt vermieden werden.

    Einen guten Monat nach diesen „Empfehlungen“ publizierte die Deutsche Gesellschaft für Pneumologie und Beatmungsmedizin (DGP) am 22. April 2020 ein „Positionspapier zur praktischen Umsetzung der apparativen Differenzialtherapie der akuten respiratorischen Insuffizienz bei COVID-19“. Daran war neben Windisch und anderen auch Voshaar beteiligt. Darin heißt es:

    Der Schutz des Personals durch persönliche Schutzausrüstung soll sehr hohe Priorität haben, weil die Angst vor Ansteckung kein primärer Intubationsgrund sein darf.
    Positionspapier

    Was man auch so lesen kann, dass eben sehr wohl aus Angst vor Ansteckung intubiert wurde. Ein eigener, umfangreicher Abschnitt befasst sich mit „Aerosol bei Therapieverfahren zur Atmungsunterstützung“, u.a. mit Erfahrungen aus der H1N1-Epidemie (Schweinegrippe) und von Patienten mit Erkältungssymptomatik.

    Und auch in diesem Positionspapier wird vor zu zögerlichem Intubieren gewarnt.#

    Kritik an Medien

    In einem Kommentar in der Fachzeitschrift Pneumologie kritisierte Wolfram Windisch gemeinsam mit Co-Autoren im Mai 2021 die mediale Debatte um ein möglicherweise zu frühes Intubieren von Covid-19-Patienten.

    Für Verärgerung hatte vor allem ein Monitor-Beitrag gesorgt ("Gefährliche Intubation - Könnten mehr Covid-19-Erkrankte überleben?") - in dem die kleine Studie von Thomas Voshaar und Kollegen sowie ihr Erfolg mit nicht-invasiven Behandlungen eine tragende Rolle spielt.

    Windisch und Kollegen kritisierten: „Auf welcher Basis die Sendung schließlich zu der Meinung gelangt, es werde zu früh intubiert, bleibt letztlich völlig unklar.“ Und schreiben dann im Beitrag: Fachdiskussion zur „zu frühen Intubation“: Rolle der öffentlichen Medien:

    Sehr bedauerlich ist am Ende der Sendung das Zitat des Moderators [Georg Restle]: „Man fragt sich, warum die Lernkurve in der Pandemie bei so vielen Verantwortlichen im Land so unglaublich langsam steigt.“ Vor dem Hintergrund der sachlich an mehreren Stellen schlichtweg falschen Darstellung der klinischen und wissenschaftlichen Zusammenhänge schmerzt vor allen Dingen die Diffamierung der vielen Pflegekräfte und Ärzte sowie Wissenschaftler vor einem Millionenpublikum, die seit einem Jahr mit hervorragender Arbeit ihr Bestes in der Pandemiebekämpfung geben: ein echter Skandal!
    Wolfram Windisch, Bernd Schönhofer et al.

    Die Vertreter der Deutschen Gesellschaft für Pneumologie und Beatmungsmedizin wünschten sich interne statt medial-öffentliche Diskussionen bei den Fachfragen - und ein geschlossenes Auftreten:

    Eine intern diskutierende und auch intern streitende, aber in der Erarbeitung von nach außen getragenen Empfehlungen im Konsens agierende Pneumologie und Intensivmedizin ist nämlich das Wichtigste, was wir in der Pandemiebekämpfung brauchen.

    Dass eine medizinische Fachgesellschaft ihre Fachfragen intern klären möchte, ist nicht zu beanstanden. Da unabhängig davon allerdings die Öffentlichkeit Anspruch auf Informiertheit erhebt, ist der Journalismus gefordert, die relevanten Informationen zu recherchieren.
    Einfache Übernahmen, mangelnde Tiefe

    Im Zusammenhang mit der Behandlung von Corona-Patienten hat er dies viel zu lange unterlassen und unter anderem in den täglichen Zahlenmeldungen zur Lage der Pandemie verkündet, wie viele Patienten auf Intensivstationen gerade „beatmet werden müssen“ (Beispiele: Ruhr-Nachrichten, HAZ, BR) - obwohl es für dieses behauptete „müssen“ keinen Beleg gab.

    So aber dürfte auch vielen Patienten oder deren Angehörigen die künstliche Beatmung in Vollnarkose alternativlos erschienen sein.

    Wie viele Menschen aufgrund falscher Covid-19-Behandlung verstorben sind, wird sich verlässlich nie klären lassen. Aber der Vorwurf, es handele sich allein in Deutschland um viele tausend, wiegt schwer.

    Zumal auch außerhalb der Corona-Pandemie möglicherweise Patienten intubiert werden, bei denen dies medizinisch keinesfalls zwingend notwendig wäre. Der befragte Pneumologie-Professor berichtet, manchen Ärzten und Pflegern seien sedierte Patienten die angenehmeren - und vieles werde einfach gemacht, weil man es schon immer so gemacht habe.

    #covid-19 #triage #iatrocratie

  • Großschweidnitz: Ein Krankenhaus als Ort des Todes
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1173154.gedenken-an-ns-verbrechen-grossschweidnitz-ein-krankenhaus-als-or

    11.5.2023 von Hendrik Lasch, Großschweidnitz - Als Lina Helm im Juni 1944 den Friedhof der Landesanstalt Großschweidnitz besuchte, war sie erschüttert. Die Uhrmachersgattin aus Leipzig war in das ostsächsische Dorf unweit von Löbau gefahren, um das Grab ihrer Tochter Elli zu besuchen. Sie war vier Monate zuvor in dem psychiatrischen Krankenhaus verstorben. Dieses sei, hatte Lina Helm bei einem ersten Besuch bemerkt, »sehr schön gelegen«: in einer welligen Landschaft, die in der Ferne den Blick auf das Zittauer und das Isergebirge eröffnet.

    Der idyllische Eindruck trog freilich. Die Anstalt berge »doch so viel Jammer und Elend«, schrieb Helm in einem Brief an Ellis Bruder Hans: »Es sterben dort viele Menschen.« Zu diesen sollte binnen weniger Wochen auch ihre Tochter gehören, deren Gesundheitszustand sich zuvor laut der Krankenakte angeblich urplötzlich verschlechtert hatte. Als die Mutter ein Vierteljahr nach dem Tod am Ort ihrer Beerdigung ein paar Blumen ablegen wollte, konnte ihr der Friedhofswärter nur eine kahle Fläche präsentieren. Man habe »überhaupt kein Grab« gesehen, erinnerte sich die Mutter: »Nur festgetretener Boden, und alles lief darüber hin.«

    Lina Helm war erschüttert. Ihre Bemerkung steht heute auf einer schwarzen Metallsäule. Sie ist Teil eines Rondells mit einem Dutzend ähnlicher Stelen, auf denen 3580 Namen aufgeführt sind. So viele Menschen wurden 1940 bis 1945 allein auf dem Friedhof des Krankenhauses beerdigt, das eigentlich ein Ort der Heilung sein sollte, aber in der NS-Zeit zu einem Ort des Todes wurde.

    Schon bei Lina Helms erstem Besuch wies eine ältere Frau, deren Tochter eben begraben worden war, sie auf Auffälligkeiten auf dem Anstaltsfriedhof hin: Er sei »sehr sauber gehalten«, aber seit 1942 gebe es »Hunderte von Gräbern«. Tatsächlich liegt die Zahl der Toten noch weitaus höher. »Wir wissen heute von 5500 Verstorbenen«, sagt die Historikerin Maria Fiebrandt, die dazu zwei Jahre lang akribisch in Unterlagen des Krankenhauses und in sächsischen Archiven geforscht hat: »Viele wurden allerdings in ihre Heimatorte überführt und dort bestattet.«

    Fiebrandt ist Mitglied eines Vereins, dessen Mitglieder sich seit Jahren ehrenamtlich mit einem finsteren Kapitel in der Geschichte des Krankenhauses Großschweidnitz und der deutschen Psychiatrie insgesamt auseinandersetzen: den sogenannten Krankenmorden in der NS-Zeit, denen Zehntausende psychisch kranke, geistig behinderte und alte Menschen zum Opfer fielen. Bekanntester Teil sind die geplanten Massenmorde an Behinderten, für die sich nach 1945 der Begriff »Aktion T4« einbürgerte, nach der Anschrift der zuständigen NS-Behörde in der Berliner Tiergartenstraße 4.

    Praktisch umgesetzt wurde sie ab 1940 in Tötungsanstalten wie im sächsischen Pirna-Sonnenstein, wo Patienten auch aus Großschweidnitz zu Tausenden in einer Gaskammer ermordet wurden. Doch schon zuvor und auch nach Ende der Aktion T4 im August 1941 dauerte das massenhafte Sterben an. Großschweidnitz etwa sei auch Schauplatz des frühen »Hungersterbens« gewesen, sagt Fiebrandt. Seit 1939 wurden Essensrationen von Patienten drastisch reduziert. Dass viele das nicht überleben, »wurde gezielt einkalkuliert«, sagt sie. »Man nahm ihren Tod billigend in Kauf.« Zynisches Kalkül der Nazis war es, sogenanntes lebensunwertes Leben zu vernichten, sich »nutzloser Esser« systematisch zu entledigen und die Weitergabe vermeintlicher Erbkrankheiten zu unterbinden.

    Welche Auswirkungen diese menschenverachtende Politik auf Einzelne hatte, zeigt das Schicksal von Elli Helm, das Fiebrandt bereits 2018 in einem von der Stiftung Sächsische Gedenkstätten herausgegebenen biografischen Heft nachzeichnete. Helm war im Juni 1902 in Leipzig geboren worden, im gleichen Jahr, in dem in Großschweidnitz die Landesanstalt gegründet wurde. Ab dem 15. Lebensjahr litt sie unter epileptischen Anfällen. Diese damals als »erbliche Fallsucht« bekannte Erkrankung gehörte zu den Indikationen, die laut dem 1933, kurz nach Beginn der NS-Diktatur beschlossenen »Gesetz zur Verhütung erbkranken Nachwuchses« eine Zwangssterilisation gegen den Willen der Betroffenen rechtfertigen sollten.

    Diese wurde bei Elli Helm im Oktober 1934 vollzogen. Die junge Frau, die auf Fotos stets ausgesprochen fröhlich wirkt, arbeitete danach als Hausmädchen und in einem Altersheim. Nachdem sich die Anfälle allerdings häuften, begann im Februar 1942 eine Odyssee durch Krankenhäuser: Leipzig-Dösen, Hochweitzschen, Bräunsdorf, Freiberg-Hilbersdorf. Am 27. Januar 1944 schließlich kam Elli Helm nach Großschweidnitz. Obwohl die zuständige Ärztin ihren Zustand bei der Ankunft noch als unbedenklich beschrieben hatte, war sie 23 Tage später tot.

    Was in der Zwischenzeit geschah, darüber kann nur spekuliert werden. Dass Elli Helm allerdings ausgerechnet in Großschweidnitz ums Leben kam, sei kein Zufall, sagt Maria Fiebrandt. Die Anstalt, deren Leiter Alfred Schwarz ein strammer Nazi war und über enge Kontakte zu Verantwortlichen der Aktion T4 verfügte, habe stets »große Bereitschaft signalisiert«, sich am organisierten Morden zu beteiligen. Das war auch in der NS-Diktatur kein Automatismus, betont Fiebrandt: Ähnliche Kliniken wie in Arnsdorf bei Dresden hätten sich verweigert.

    In Großschweidnitz aber propagierten leitende Mitarbeiter die »Euthanasie«-Politik der Nazis, und ausreichend Beschäftigte hatten keine Skrupel, sich Patienten zu entledigen, die sie als störend empfanden oder die »wenig leisten«, wie es an einer Stelle über Elli Helm hieß. Mit der Zeit sei unter dem Personal eine »Radikalisierung« zu beobachten gewesen, sagt Fiebrandt: Mit Aufnahme immer neuer Patienten, etwa aus Schlesien, »intensivierten sich die Morde«. Viele starben an einer zynisch »Trional-Kur« genannten Überdosierung von Beruhigungsmitteln, andere an Hunger, Krankheiten und schlichter Vernachlässigung.

    Zu den Opfern in der ostsächsischen Anstalt zählen neben Kranken auch Kinder, Zwangsarbeiter und Evakuierte. Zeitweise lag die Sterblichkeit bei über 50 Prozent. Die Tötungen endeten im Mai 1945, sagt Maria Fiebrandt, »das Sterben aber ging weiter«: Die miserablen Bedingungen im Krankenhaus und Spätfolgen der Misshandlung schlugen sich noch bis 1946 in hohen Sterbezahlen nieder.

    Großschweidnitz ist, sagt Maria Fiebrandt, ein »herausgehobener Ort«, wenn es um die Krankenmorde der Nazis und die sogenannte Euthanasie geht. Wegen der hohen Zahl und der Vielfalt der Opfer stehe er in einer Reihe mit Tötungsanstalten anderswo in der Bundesrepublik: Pirna-Sonnenstein, Hadamar (Hessen), Grafeneck (Baden-Württemberg) oder Bernburg (Sachsen-Anhalt). Dennoch wurde an dieses finstere Kapitel in der Geschichte des Krankenhauses lange gar nicht erinnert. Zwar wurden nach dem Krieg einige Verantwortliche für die Krankenmorde in Dresden verurteilt, darunter zwei Ärzte und fünf Schwestern aus Großschweidnitz.

    Als 1952 jedoch der damalige Anstaltsleiter eine Ansprache zum 50-jährigen Jubiläum der Landesanstalt hielt, erwähnte er das dortige massenhafte Töten durch medizinisches Personal in den NS-Jahren mit keinem Wort. »Erst in den 80er Jahren begannen sich Krankenhausmitarbeiter für diesen Teil der Geschichte der eigenen Anstalt zu interessieren«, sagt Fiebrandt. Eine Tafel zum Gedenken an die Opfer wurde angebracht, 1990 auch ein Denkmal aus Sandstein errichtet, das an die würdelos verscharrten Opfer erinnert. Später kamen die Stelen mit den mittlerweile recherchierten Namen dazu. Zudem wurde der Friedhof als Kriegsgräberstätte anerkannt. Eine Ausstellung, die umfassend über die Krankenmorde in Großschweidnitz informiert, gibt es erst jetzt: An diesem Samstag wird sie im Beisein des sächsischen Ministerpräsidenten Michael Kretschmer (CDU) eröffnet.

    Damit tragen jahrelange Bemühungen des Vereins endlich Früchte. Bereits 2012 legte dieser ein Konzept für eine Gedenkstätte vor, im gleichen Jahr wurde Großschweidnitz in das damals novellierte sächsische Gedenkstättengesetz aufgenommen. Danach vergingen allerdings mehr als zehn Jahre, bis das Vorhaben in die Tat umgesetzt wurde. Zeitweise erwies sich die geplante Finanzierung als schwierig, teils wurden Auflagen des Denkmalschutzes für einen geplanten Neubau auf dem Anstaltsfriedhof zur Belastung. Erst jetzt kann der Verein das wichtigste Ziel in seiner Satzung, die »Schaffung einer Gedenkstätte«, als erfüllt abhaken.

    Zu finden ist diese in einem gelben Klinkerbau, der durch einen gelungenen, unauffälligen Neubau ergänzt wurde. In diesem ist neben Empfang und Garderobe ein Seminarraum untergebracht, für den im benachbarten historischen Gebäudetrakt kein Platz gewesen wäre, der aber essenziell sei: »Wir wollen schließlich ein Bildungsort sein«, sagt Maria Fiebrandt, die in der neuen Gedenkstätte beschäftigt sein wird. Deren eigentliche Ausstellung befindet sich in den Räumen der einstigen Pathologie. An die frühere Nutzung erinnern bis in Kopfhöhe gekachelte Wände sowie in einem Raum auch Rinnen im Fußboden, die einst neben dem Sektionstisch verliefen.

    In diesem zentralen Raum wird an die eigentlichen Krankenmorde erinnert, anhand von Dokumenten, Fotos sowie Berichten von Angehörigen und Zeugen, die an Audiostationen auch nachzuhören sind. Betten oder ähnliches Krankenhausmobiliar werde es nicht geben, sagt Fiebrandt: »Die standen in diesen Räumen nie.« Ein aufwendig gestaltetes Totenbuch nennt die Namen aller 5500 Opfer in Großschweidnitz. In vorangehenden Räumen wird zunächst die Euthanasiepolitik der Nazis erklärt und die Indoktrination von Bevölkerung und medizinischem Personal veranschaulicht, etwa mit Kartenspielen, die schon Kinder lehrten, Gesichtszüge vermeintlich »Erbkranker« zu erkennen. Zwei Räume widmen sich Biografien von Opfern wie Elli Helm und von Tätern.

    Letztere sind ebenfalls an Hörstationen mit Aussagen aus dem Dresdner Prozess zu erleben, die ein erschütterndes Menschenbild offenbaren: »Das ist teils schwer zu verdauen«, sagt Fiebrandt. Dargestellt wird zudem der lange Weg der Opfer zu Anerkennung und Rehabilitierung. Zwangssterilisierte etwa erhalten in der Bundesrepublik erst seit 2021 eine kleine Entschädigung. Ein abschließender Raum weitet das Thema schließlich in die Gegenwart. Dort geht es um medizinethische Themen, etwa Triage oder pränatale Diagnostik. Gezeigt wird auch, wie Ausgrenzung in unachtsamem Sprachgebrauch im Alltag beginnt, zum Beispiel mit diskriminierenden Begriffen wie: »Du Spast!«

    Die künftige Gedenkstätte befindet sich einerseits an einem Ort, der regelmäßig von Menschen aufgesucht wird: Das Gebäude beherbergt auch die Trauerhalle des Großschweidnitzer Friedhofs. Die parallele Nutzung ist Sinnbild für die gute Zusammenarbeit des Vereins mit der Kommune. »Ohne deren Unterstützung«, sagt Maria Fiebrandt, »hätten wir das Vorhaben nie umsetzen können«, das immerhin mit Investitionen von zwei Millionen Euro verbunden war.

    Andererseits liegt die künftige Gedenkstätte Großschweidnitz ein wenig abseits, über eine Autostunde entfernt von Dresden, in einem Ort ohne direkten Bahnanschluss. Das werde eine Herausforderung, sagt Sven Riesel, stellvertretender Geschäftsführer der Stiftung Sächsische Gedenkstätten, die künftig Trägerin der Einrichtung in Großschweidnitz ist und damit Neuland betritt: »Das ist seit 1990 die erste Gedenkstätte, die aus freier Trägerschaft kommend in die Stiftung integriert wird.« Damit ist das Land auch für deren Finanzierung verantwortlich – vorerst allein. Riesel betont, er hielte aufgrund des Stellenwerts von Großschweidnitz für die bundesweite Erinnerungspolitik auch eine Beteiligung des Bundes für gerechtfertigt. Die aber ist vorerst nicht absehbar.

    So obliegt es der Stiftung und ihren Mitarbeitern in der neuen Gedenkstätte, diese nun auch mit Leben zu füllen. Fiebrandt setzt auf Schüler aus der Region, auf Berufsschüler in Sozialberufen und Studenten der Medizin, aber auch auf Touristen in der Oberlausitz. Angesichts der furchtbaren Geschichten, die in der Gedenkstätte erzählt werden, ist es wohl unvermeidlich, dass Besucher ähnlich erschüttert sein werden wie einst Lina Helm bei der Suche nach dem Grab ihrer Tochter. Zugleich aber ist Großschweidnitz künftig ein Ort, an dem Menschen wie Elli Helm endlich gebührend gewürdigt werden.

    #iatrocratie #Allemagne #Saxe #Großschweidnitz #histoire #nazis #euthanasie #médecine

  • Berliner Charité-Arzt soll Patienten totgespritzt haben
    https://www.berliner-zeitung.de/news/charite-kardiologe-in-berlin-wegen-mordverdachts-festgenommen-li.34

    D’habitude les assassins en blouse blanche suivent un protocole qui les protège contre toute poursuite juridique. Il arrive quand même qu’un de ces dimi-dieux particulièrement aguerri mène une lutte personnelle hors norme contre les patients.

    C’eat apparamment ce qui vient de se produire dans l’hôpital berlinois Charité. Cette institution est connu pour ses grands médecins historiques comme Virchow, Koch et Sauerbruch et un peu moins pour la participation de ses médecins aux crimes nazis.

    Depuis l’euthanasie a été interdite en Allemagne. Son application exige alors des assassins le respect de normes et procédures qui permettent de faire passer l’acte d’euthanasie pour autre chose. Cet article nous informe sur un médecin qui a négligé de se cacher derrière le protocole en tuant simplement de son propre chef.

    8.5.2023 von Andreas Kopietz - Ein Herzspezialist der Berliner Charité soll Patienten derart hohe Dosen eines Sedierungsmittels verabreicht haben, dass diese starben.

    Nach dem Tod von zwei schwer kranken Patienten ist ein Kardiologe der Berliner Charité wegen Mordverdachts festgenommen worden. Dem 55-Jährigen wird zweifacher Mord vorgeworfen.

    Der Arzt soll in den Jahren 2021 und 2022 je einem Patienten auf der Intensivstation absichtlich so hohe Dosen eines Sedierungsmittels verabreicht haben, dass diese starben. Die Fälle ereigneten sich in der Medizinischen Klinik mit Schwerpunkt Kardiologie, Angiologie und Intensivmedizin auf dem Campus Virchow. Das Sedierungsmittel, das der Arzt verwendete, wird nach Angaben von Ermittlern auch auf Rettungswagen der Berliner Feuerwehr mitgeführt.

    Der Beschuldigte soll noch am Montag einer Ermittlungsrichterin des Amtsgerichts Tiergarten zur Verkündung des Haftbefehls vorgeführt werden. Die 3. Mordkommission des Landeskriminalamtes prüft, ob der Tatverdächtige noch für weitere Morde verantwortlich ist. Sein Motiv für die Taten ist bislang unklar.

    Am 19. August des vergangenen Jahres hatte die Charité-Universitätsmedizin über ihren Vertrauensanwalt einen entsprechenden anonymen Hinweis erhalten. An den externen Anwalt können sich Mitarbeiter wenden, wenn sie zum Beispiel Fälle von sexueller Belästigung oder andere Straftaten melden wollen. In diesem Fall wurde ihm ein nicht rechtmäßiges medizinisches Vorgehen mit Todesfolge auf dem Campus Virchow-Klinikum gemeldet. Die Charité stellte den Arzt, der schon seit mehreren Jahren an der Klinik gearbeitet haben soll, umgehend frei und informierte die Staatsanwaltschaft und die Senatsgesundheitsverwaltung.
    Toxikologische Untersuchungen und Patientenakten ausgewertet

    Von da an ließen beide Seiten nichts über diesen Vorgang verlauten. Der dringende Tatverdacht, der Voraussetzung für den Erlass des Haftbefehls ist, habe aber erst jetzt nach einem medizinischen Gutachten angenommen werden können, hieß es von der Staatsanwaltschaft. Zuvor sei nicht auszuschließen gewesen, dass die hohe Dosierung des Sedierungsmittels noch medizinisch vertretbar gewesen wäre. Zumindest bei zwei von vier untersuchten Todesfällen sei dies aber nach Einschätzung eines Sachverständigen nicht der Fall – was für den Beschuldigten auch erkennbar gewesen sein soll.
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    Für die Gutachten, die jetzt zu dem Haftbefehl führten, wurden überwiegend toxikologische Untersuchungen herangezogen. Ärzte und Ermittler werteten auch die Patientenunterlagen aus, um einzuschätzen, wie krank die Opfer waren. Die zwei Mordfälle, die die Staatsanwaltschaft jetzt glaubt, dem Arzt nachweisen zu können, betreffen betagte Patienten. „Allerdings ist es nicht so, dass sie ohnehin gestorben wären“, sagte ein Ermittler der Berliner Zeitung. „Das ist offenbar erst durch die Gabe des Medikaments erfolgt.“

    Der Fall erinnert an eine Krankenschwester aus dem Jahr 2006

    „Die Charité kooperiert von Beginn an mit der Staatsanwaltschaft vollumfänglich zur Aufklärung des Sachverhaltes“, sagte Kliniksprecher Markus Heggen. Weitere Informationen zu dem Beschuldigten wollte er nicht geben.

    Einen vergleichbaren Fall gab es schon einmal im Jahr 2006 auf der Intensivstation der Kardiologie. Damals hatte eine Krankenschwester vier Patienten getötet, indem sie ihnen jeweils eine Überdosis eines blutdrucksenkenden Medikamentes injizierte. Die getöteten Patienten litten an Herzmuskelschwäche und hatten noch wenige Wochen zu leben. Sie waren nicht ansprechbar. Als Motiv für ihre Taten gab die Krankenschwester Mitleid an. Sie wurde zu lebenslanger Haft verurteilt.

    #euthanadie #iatrocratie #meurtre #médecins #hôpital #Berlin #Mitte

  • Ärzte als Verwalter von Mangelzuständen: Der Charité-Streik ist nur ein Anfang
    https://www.berliner-zeitung.de/open-mind/aerzte-als-verwalter-von-mangelzustaenden-der-charite-streik-ist-nu

    12.10.2022 von Ruth Schneeberger - Wenn Medizin nicht endlich wieder vom Patienten her gedacht wird, wird das deutsche Gesundheitssystem zusammenbrechen.

    Viele Menschen machen sich keine Vorstellung davon, was es heißt, in einem Notfall oder bei schwerer Krankheit dringend auf medizinische Hilfe angewiesen zu sein – und sie nicht zu bekommen. In einem reichen Land wie Deutschland, in dem an anderen Stellen noch so viel Überfluss herrscht.

    Andere finden schon allein den Gedanken daran so erschreckend, dass sie sich lieber gar keine Vorstellung davon machen wollen – und verdrängen ihn deshalb so weit in ihr Unterbewusstsein, dass sie Menschen mit Lügen strafen, die von einem schon vor Corona völlig überlasteten Gesundheitssystem berichten. Oder sie hören einfach nicht hin.

    Und dann gibt es noch solche, die sogar behaupten, auch während Corona sei das deutsche Gesundheitssystem an keiner Stelle überlastet gewesen, weder in den Kliniken noch auf den Intensivstationen noch in den Praxen oder sonst wo. Das sind die besonders Ausgebufften. Unter ihnen sind auch einige Politiker. Was sie treibt, ist fraglich. Im besten Falle Ahnungslosigkeit.

    Denn es ist kein Zufall, dass vergangene Woche etwa 1000 Ärzte an der Charité gestreikt haben. Ihnen geht es nicht nur um mehr Geld. Ihnen geht es um halbwegs akzeptable Arbeitsbedingungen in einem ohnehin schwierigen Arbeitsfeld. Spricht man mit den Ärzten oder versucht man auch außerhalb eines Streiks mit Medizinern als Journalist über die Zustände zu sprechen, dann ist da meist sehr viel Vorsicht – und Angst.

    Angst, sich zu weit aus dem Fenster zu lehnen. Angst, sich um Kopf und Kragen zu reden. Angst, den eigenen Arbeitsplatz zu verlieren. „Wir sind wahnsinnig abhängig von unseren Vorgesetzten, zumal an den Unikliniken, wo geforscht wird“, begründet Jana Reichardt, eine der Initiatorinnen des Streiks an der Charité, das Schweigen vieler Kollegen – und die jahrelange Zurückhaltung. Niemand wolle alleine dastehen, wenn er Kritik äußere in einem noch sehr stark autoritär geprägten Arbeitsumfeld.

    Die Pflegekräfte äußern sich – nach ebenfalls viel zu langer Zurückhaltung – seit Corona immer öfter und lauter über die Zustände. Wenn sie merken, dass das auch nichts bringt, schmeißen viele den Job hin. Das führt zum mittlerweile allseits bekannten Pflegenotstand. Die Ärzte hingegen haben bisher in der Mehrzahl geschwiegen. Sie stützen das System. Noch.

    Doch mit dem Streik an der Charité und Graswurzelbewegungen junger Mediziner und Medizinstudenten wird sich auch dies ändern. Im Netz, wo man im Gegensatz zu den klassischen Medien nicht mit Klarnamen auftreten muss, findet sich schon längst der Protest auch der Mediziner. Unter #Medizinbrennt und auf zahlreichen Accounts mit viele Followern berichten Ärzte von immer mehr Kollegen, die aussteigen, weil sie den Wahnsinn der Überforderung nicht mehr mittragen wollen und sonst selbst krank werden würden. Sie berichten von den verbliebenen Fachkräften, wie sie den Notstand nur notdürftig ausgleichen können. Und was das für Folgen für die Patienten haben kann. Im schlimmsten Falle den Tod. Der mit ein bisschen besserer Ausstattung, auch im personellen Bereich, leicht vermeidbar wäre.

    Denn Menschen machen Fehler, aber wenn Mediziner Fehler machen, kann das schnell über Leben und Tod entscheiden. Und unausgeschlafene, gestresste, überforderte Mediziner und Pflegekräfte, die kaum noch Zeit für ihre Patienten haben, machen umso mehr Fehler.

    Wie aber gehen Mediziner damit um, wenn durch ihre Überforderung, durch ihre Fehler ein Mensch zu Schaden kommt – entweder durch Tod oder auch durch lebenslange Behinderung wegen ärztlicher Fehlbehandlung oder Unterlassung? Wenn das Problem der Überforderung schon systemisch ist, und davon berichten inzwischen viele Mediziner, wie gehen sie dann mit den Folgen um?

    Jana Reichardt sagt, es gebe die Möglichkeit, Fehler in einer internen Konferenz zu besprechen, doch eine echte Fehlerkultur gebe es in der Medizin noch nicht. Auch die gelte es jetzt zu entwickeln.

    Man muss sich das mal auf der Zunge zergehen lassen: Mediziner werden weder in ihrem Studium noch im Berufsalltag von Vorgesetzten darauf vorbereitet, mit ihren eigenen Fehlern umzugehen. Wenn also etwa ein Mensch unter ihren Händen stirbt, der bei weniger angespannter Personallage oder bei weniger Zeitnot, einem niedrigeren Stresslevel oder einfach anderen Umständen nicht gestorben wäre, dann muss der Arzt damit selber fertigwerden, es gibt keine professionellen Strukturen, die das auffangen.

    Schlimmer noch: Es gibt kaum Studien oder belastbare Zahlen, die diesen Zusammenhang aufdecken. Ganz Deutschland ist ein Studien- und Datenmangelland in Bezug auf den Gesundheitssektor, auch das hat Corona peinlicherweise gezeigt.

    Im Blindflug durch die Corona-Pandemie

    Und es geht noch absurder: Auch für den Patienten, der womöglich durch einen schweren Ärztefehler für den Rest seines Lebens gezeichnet ist, gibt es kaum Hilfe. Geschweige denn für Angehörige von Verstorbenen. Es hängt sogar alleine vom Willen und der Verfassung des jeweils zuständigen Arztes ab, ob und wie er überhaupt mit Angehörigen darüber kommuniziert. Plus – darauf weist auch der Berliner Intensivpfleger Ricardo Lange immer wieder hin: Vielen Angehörigen werde gar nicht gesagt, dass Oma oder Opa, Mutter oder Bruder am Pflegenotstand gestorben sind, weil niemand auf der Station ihren Herzinfarkt oder Schlaganfall bemerkt hat. Sie würden sich stattdessen dem ruhigen Gewissen hingeben, dass ihre Angehörigen eh gestorben wären – auch wenn das explizit nicht stimmt.

    Die streikenden Ärzte an der Charité und die immer lauter werdende Pflege sind sich jedenfalls inzwischen einig: Ein Weiter-so darf es im Gesundheitssektor nicht geben. Da die Politik sich aber vorwiegend für andere Dinge interessiert, wird das Gesundheitssystem wohl zusammenbrechen, wenn nicht sehr bald ein Umdenken einsetzt, das sich wieder mehr am Patientenwohl orientiert als an der Rendite.

    Wie der todsichere Weg dahin aussieht, hat zuletzt der ärztliche Twitterer Intensivdoc am Beispiel einer Intensivstation passend beschrieben: „Es ist eine Verwaltung von Mangelzuständen. Man versucht, Löcher mit Material zu stopfen, was woanders neue Löcher aufreißt. Und darum dreht sich im Wesentlichen der ganze Tag. Wenn zwischendurch Zeit ist, macht man mal ein bisschen Medizin.“

    #triage #pandémie #iatrocratie

  • A Berlin un malade désepéré non admis dans l’hôpital Urban à Kreuzberg met le feu dans un couloir de la clinique.
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/nach-dem-brand-im-urban-krankenhaus-mitarbeiter-werden-geschlagen-u

    Bei einem Feuer in dem Klinikum in der Nacht zu Montag ist eine Patientin in einem Aufzug stecken geblieben und hat dort eine lebensgefährliche Rauchvergiftung erlitten. Der Brand wurde bisherigen Ermittlungen zufolge von einem Mann gelegt, der gern Patient werden wollte in dem Krankenhaus.

    Après l’incendie on s’occupera enfin du pauvre gars.

    Bisherigen Ermittlungen zufolge soll ein 48-Jähriger das Feuer im Urban-Krankenhaus verursacht haben. Er soll in der Nacht gegen 0.10 Uhr zwei Betten in einem Flur im zweiten Stock des großen Krankenhausgebäudes angezündet haben, wie die Polizei mitteilte. Der Alarm bei der Feuerwehr ging um 0.33 Uhr ein. Als es schon lichterloh brannte, hielt sich der Brandstifter noch immer im Haus auf und versuchte, weitere Feuer zu legen. Feuerwehrleute sahen, wie er versuchte, einen Mülleimer anzustecken, und ergriffen ihn. Die Polizei nahm den 48-Jährigen noch in der Nacht fest und ermittelt wegen schwerer Brandstiftung. Der Verdächtige sei kein Patient gewesen, er habe aber als Patient aufgenommen werden wollen, sagte der Sprecher.

    La mauvaise accessibilité des soins prend des formes dramatiques en Allemagne aussi. Il est temps de développer des formes d’organisation des malades qui les rendent indépendants des soins autoritaires rationnés par l’industrie de la santé.

    #Berlin #médecine #maladie #iatrocratie

  • The Doctor and the Nazis - Hans Asperger’s Nazi Past
    https://www.tabletmag.com/sections/community/articles/the-doctor-and-the-nazis

    On peut dire sans réserve que tous les médecins allemands et autrichiens qui ont exercé leur métier dans le l’empire nazi ont soutenu le régime et participé dans un degré plus ou moins élevé aux atrocités connus.

    Il n’y a pas d’innncocents et cette bande de criminels a bâti le système médical allemand. Leurs élèves font tourner la machine aujourd’hui.

    January 19, 2016 by John Donvan and Caren Zucker - Pediatrician Hans Asperger is known worldwide for the syndrome he first diagnosed. The rest of his story—in Vienna during WWII—has only recently come to light.

    When the question was put to Lorna Wing in 1993, in a transatlantic phone call, she was shocked by it.

    Was Hans Asperger, as a young man, a Nazi?

    The question referred to the Austrian pediatrician whose work gave rise to the well-known cluster of human characteristics known as Asperger’s syndrome. Lorna Wing was the influential London-based child psychiatrist, globally recognized as a leading expert on autism, who had brought Asperger’s syndrome international recognition.

    Wing, who also had an autistic daughter, had stated writing about Asperger’s work only in 1981, after Asperger himself was already dead, when her husband, who knew German, translated a clinical paper the Austrian published in 1944. It contained his observations of “autistic” behaviors—he used that word—in several boys he treated during the years his country was welded into the Third Reich. During that troubled time, and for decades afterward, Asperger lived and worked almost exclusively in his home country, and primarily in Vienna, at the University Children’s Hospital, where he was ultimately named Chair of Pediatrics. Asperger wrote only in German, creating a body of published work which, upon his death in 1980 at 74, was still almost entirely unknown in the United States and Britain, the countries where autism was then most recognized and most studied. Within a decade, however, thanks to the attention Lorna Wing brought to it, Asperger’s syndrome, if not the man himself, was on its way to worldwide renown, both as a diagnosis, and as a source of personal identity for many of those given it.

    But now, in 1993, this phone call. And the question specifically about the man himself.

    Hans Asperger…a Nazi?

    *

    Fred Volkmar of the Yale Child Study Center felt uncomfortable even asking it that day in 1993. But he believed he should, because doubts about Asperger’s character had been raised. And a decision had to be made quickly about whether to posthumously honor Asperger by naming a condition after him in the DSM, the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, the “bible” of psychiatry.

    For months, experts led by Volkmar had been looking at studies, running field trials, and debating with one another, in conference rooms, by phone, and by fax, whether Asperger’s syndrome deserved that formal recognition.

    It would be something “new,” in that it recognized impairments in the ability to relate socially in individuals who previously were overlooked as needing support or therapy, due to their otherwise good and even superior levels of intelligence, as well as often precocious and sophisticated use of language. Some of Asperger’s boys, for example, were super smart, as well as creative. At the same time, these boys’ challenges in connecting socially were profound. For being a little odd in their intonation (often either flat or sing-song); for being unable to maintain eye contact with other people; for their tendency to take extremely deep interests in narrow subjects, which were often all they wanted to talk about, they were routinely bullied, friendless, and misunderstood as rude or hostile. Wing, who wanted to help similarly-behaving children she was treating in London during the 1970s and 1980s, saw significant overlap between these behavioral traits so detrimental to social connection—traits Asperger had described with the adjective “autistic”—and those of children with more “classic” autism: the boys and girls, more readily given the autism diagnosis, who exhibited extremely limited speech, and IQs often well below average. Wing began to promote the view, most popular nowadays, that all of these children’s challenges represent multiple manifestations of a single autism “spectrum.” It was to that end that she resurrected Asperger’s work—less to introduce a new diagnostic label, than to illustrate the breadth and depth of that spectrum.

    By 1993, however, Asperger’s syndrome was a serious candidate for inclusion as a standalone diagnosis in the upcoming revision of the DSM. Due out the following year—the book would recognize Asperger’s as one of the “pervasive developmental disorders”—or not—pending the conclusions of Volkmar’s working group.

    *

    Volkmar’s Yale Child Study Center was the leader in Asperger’s research in the United States. At one point, a research request for volunteers with the condition had given Yale a roster of more than 800 families and individuals across the country. At Yale and elsewhere, clinicians who found the concept useful and relevant had been diagnosing patients with Asperger’s without waiting for the DSM to sanction its usage.

    Yet there was still vigorous disagreement over the validity of the concept. It was unclear whether individuals with the diagnosis were truly different in presentation from those described as “high functioning autistic,” an already familiar and much-used concept. Beyond that, it was evident that clinics were independently tweaking the criteria, leading to widespread inconsistency in how the Asperger’s label was applied. Given this, many argued that Asperger’s was not a necessary or useful addition to the diagnostic lexicon.

    On the other hand, the World Health Organization had just endorsed Asperger’s as a stand-alone condition. Of greater relevance, Volkmar himself was among those convinced of its validity, having seen plenty of people at the Yale Child Study Center whose symptoms appeared to justify a diagnosis of Asperger’s. Volkmar, charismatic, persuasive, and thorough, would be one of the final arbiters of whether the condition would be enshrined in the DSM. So it mattered when, with only months left till the new manual was due, he decided to investigate the question of whether Hans Asperger had been a Nazi.

    *

    Eric Schopler, for one, was convinced of it. A psychologist based at the University of North Carolina at Chapel Hill, he was director and lead designer of Division TEACCH, the nation’s first-ever statewide public school program devoted to educating children with autism, which launched in 1971. As such, he was for many years America’s most respected authority on autism, certainly among his colleagues. He was also among those who considered Asperger’s ideas superfluous to the understanding of autism, not to mention sloppily conceived. His attacks on Asperger’s work in the 1990s were noticeably personal, reflecting an antipathy not justified by mere professional disagreement. “The seeds for our current syndrome confusion were sown in the rich soil of his few publications,” he once wrote. In Schopler’s view, Asperger had never “succeeded in identifying a replicable psychiatric syndrome.”

    Schopler’s antipathy can be understood as the bitterness of a man who, as a child, had to flee Germany with the rest of his Jewish family, and who remained suspicious of any adult—German or Austrian—whose career as a medical professional had thrived during the Nazi era. He had no more to go on than that; it was guilt by association. But this did not prevent him from launching a one-man whisper campaign to the effect that Asperger had probably been a Nazi sympathizer, if not a collaborator or actual party member. More than once, Schopler dropped such innuendos in print, in publications he oversaw, such as the Journal of Autism and Developmental Disorders. There and else¬where, he pointedly made reference to Asperger’s “longstanding inter¬est in the German Youth Movement,” hinting at a connection between Asperger and the Hitler Youth. Still, perhaps because Schopler kept his allusions subtle, most people who knew of Asperger’s syndrome in the 1990s were unaware of any controversy concerning Asperger’s past.

    Volkmar, for example, did not hear about it until late in the DSM review process. But it was not Schopler who brought it to his attention. During the field trials Volkmar was running in order to test the pro¬posed criteria for Asperger’s, two Yale colleagues he held in high esteem raised the subject. One, Donald Cohen, the longtime director of the Yale Child Study Center, had published widely on autism. The other was a young star in the field, a clinician and investigator named Ami Klin. As a psychology PhD candidate in London, Klin had caused a stir with a brilliantly designed study showing that autism affected children’s responses to the sounds of their mothers’ voices. It had been Cohen who personally recruited Klin to Yale in 1989. The two men formed a close mentor-protege relationship based on both a fascination with autism and a powerful sense of Jewish identity. Cohen was an observant Jew and a dedicated student of the Holocaust. Klin had been born in Brazil, the son of Holocaust survivors, and had earned his undergraduate degree in history and political science at Hebrew University in Jerusalem.

    The question the two men kept turning over was whether Asperger might be implicated, in any way, in the medical atrocities ascribed to the Nazis who ruled Vienna. Both knew that the medical profession had already embarrassed itself by its failure to ask this question about several doctors and researchers who had practiced under the Third Reich. Modern textbooks still carried references to diseases named for Nazi-era scientists whose ethics were repellent, if not criminal, such as neurologists whose significant discoveries were made by dissecting the brains of children and adults murdered by the Nazis. A Dr. Franz Seitelberger of Vienna had been a member of the SS, while Professor Julius Hallervorden of Berlin was known to select live patients whose brains he planned to study after their deaths by “euthanasia.” Hallervorden infamously said, “If you are going to kill all these people, at least take the brains out so that the material gets some use.” Yet the terms “Seitelberger disease” and “Hallervorden-Spatz disease” still appeared in academic publications.

    In 1993, Asperger, dead 13 years, never a great presence on the world stage, remained a little-known figure. Uta Frith had published a cursory review of his life and work in 1991, to accompany her translation of his big 1944 paper. In addition, a talk Asperger gave in Switzerland in 1977 had appeared in translation in the magazine of a British autism organization in 1979, but it was not widely distributed. In short, Volkmar could get little information about Asperger on his own, and had no true “Asperger expert” to turn to. It was in that context that he called Lorna Wing, the one person he knew who had met Hans Asperger (one time, over tea), and posed the question to her: Was Hans Asperger, as a young man, a Nazi?

    Lorna Wing gasped. “Hans Asperger, a Nazi?” He could hear her indignation. She spoke of his deep Catholic faith and lifelong devotion to young people.

    “A Nazi? No,” Wing said. “No, no, no! He was a very religious man.”

    It was a short conversation, but it settled the issue.

    A few months later, the DSM-IV appeared. Ninety-four new mental disorders had been proposed for inclusion, but only two made it. One was Bipolar II Disorder. The other was Asperger’s Disorder.

    *

    In 1993, Wing and Volkmar knew nothing, of course, of the information about Asperger that would be unearthed in the years ahead.

    The first warning sign came in 1996. That year, Ami Klin, along with Volkmar and psychologist Sarah Sparrow, began putting together a book they planned to title Asperger Syndrome. Yet Klin still could not shake his misgivings. And, because his name would be on the cover of the book, he decided that something more than a phone call to Lorna Wing was necessary in order to establish that Asperger’s hands were clean.

    In late 1996, Klin began writing to archives and institutes in Germany and Austria, seeking any documentary or other information on the Austrian doctor. This yielded little. But then a professor in Cologne, Germany, referred him to Austrian historian Michael Hubenstorf, who taught at the Institute of the History of Medicine at Berlin’s Free University. “We would like to be able to write that he was a benevolent doctor whose primary concern was his patient’s [sic] well being,” Klin wrote Hubenstorf. “But we are not sure of that.”

    Hubenstorf responded a few weeks later with a four-page letter and a five-page catalog of Asperger’s career postings, promotions, and publications he had assembled. Klin’s concerns, he wrote, were justified. While he had found no record of formal membership in the Nazi Party, Hubenstorf informed Klin that Asperger’s “medical career was clearly set in a surrounding of German Nationalists and Nazis,” and that he was regularly promoted within that setting. He believed the doctor might have downplayed his previous connections to known Nazis such as Professor Hamburger, his onetime mentor, whom Hubenstorf described as “the most outspoken Nazi pediatrician of them all.”

    No ‘smoking gun’ had been found—no evidence that Asperger had directly participated in any Nazi medical crimes.

    “It remains unclear how much of a fellow traveler he was,” Hubenstorf concluded. But his advice to Klin was to err on the side of caution. He recommended against publishing “anything before the utmost effort has been made to clear Prof. Asperger’s past.”

    In the end, Klin chose not to take Hubenstorf’s advice. Weighing everything, he recognized that no “smoking gun” had been found—no evidence that Asperger had directly participated in any Nazi medical crimes. In the meantime, Klin had received a copy of an obituary of Asperger that portrayed him as a warm, gentle doctor devoted to the care of children. Asperger’s daughter, Maria Asperger Felder, also vouched for her father’s reputation when Klin reached out to her. Herself a psychiatrist, she wrote that her father had been at odds with the Nazis’ racial determinism, that he had been an enemy of children’s suffering, and that he had never lost “his lifelong interest in and his curiosity about all living creatures.”

    This was the story of the benevolent doctor that Klin had hoped would turn out to be the truth. In 2000, Klin, Volkmar, and Sparrow published Asperger Syndrome, with a foreword by Asperger’s daughter.

    *

    The “benevolent doctor” version of Asperger had strong appeal, and would inform many assessments of his work. Indeed, an overwhelmingly positive narrative of Asperger as a man of moral rectitude came into focus in the new millennium, elevating him almost to the status of hero. Increasingly, he was seen as a cautious yet brave and canny saboteur of the Nazi project to exterminate intellectually disabled children. This image of him echoed the assessment made by psychologist Uta Frith, in 1991, that Asperger had been an ardent defender of the “misfits” the Nazi eugenics program was designed to destroy. “Far from despising the misfits,” Frith wrote in the introduction to her definitive translation of his 1944 paper, “he devoted himself to their cause—and this at a time when allegiance to misfits was nothing less than dangerous.”

    The hero image was amplified by Berlin psychiatrist Brita Schirmer, who in 2002 called attention to Asperger’s “humanity and his courageous commitment to the children entrusted to him in times when this was by no means obvious, or without danger.”

    In 2007, the Dublin-based psychologists Viktoria Lyons and Michael Fitzgerald wrote a letter to the Journal of Autism and Developmental Disorders that celebrated Asperger as a man who “tried to protect these children from being sent to concentration camps in World War II.”

    And in 2010, the British autism historian Adam Feinstein published the results of his own reporting trip to Vienna to investigate the rumors that Asperger was sympathetic to Hitler. “The very opposite is more likely to be the case,” he concluded.

    This view of Asperger rested on a number of compelling stories. It was said that he had twice narrowly escaped arrest by the Gestapo while working at the Vienna Hospital, and that he had risked his own safety by failing to report the names of disabled children to the authorities. An entry in his diary, written during a 1934 visit to Germany, seems to shudder at the gathering Nazi storm: “An entire nation goes in a single direction, fanatically, with constricted vision.” His Catholic faith, and his membership in the Catholic youth organization known as Bund Neuland, have also been cited as evidence of his association with a progressive morality that was at odds with the Nazi agenda.

    Above all, this view rested upon Asperger’s clear statements, from early in the Nazi era, defending the right of mentally challenged children to society’s support. During the 1938 talk in which he described his autistic cases for the first time, he declared, “Not everything that falls out of line, and thus is ‘abnormal,’ has to be deemed ‘inferior.’ ”

    Likewise, at the conclusion of his better-known 1944 paper, the one that later caught Lorna Wing’s attention, he saluted the medical profession’s “duty to stand up for these children with the whole force of our personality.”

    Thus, the case seemed strong for Asperger as a humanitarian and liberal thinker. It was an optimistic and inspiring portrait that spoke to modern sensibilities. And it would prove to be seriously flawed.

    *

    One of the best-known laundry detergents in the world goes by the brand name Persil. Originally manufactured in Germany, Persil is the Tide of Europe. In Austria, after World War II, the word came to signify, with grim humor, the furious, sometimes ludicrous, efforts made by Germans and Austrians to clear their reputations. Prompted by the Allies’ “denazification” policy, an effort to purge Nazi Party members and collaborators from positions of influence, millions scurried to track down witnesses to their innocence. Especially prized was the testimony of Jews who could vouch for some moment of kindness or decency shown as the Holocaust unfolded. Often, those seeking to clear their names portrayed themselves as having been victims also, claiming that they had been threatened with arrest by the Gestapo, or stymied in their careers for standing up to Nazi policies. Others insisted that they had gone along with the Nazis as a ruse, and that they had secretly resisted the Nazi system from within. At the end of the process, those who succeeded came away with a document the Austrians called a persilschein, or “Persil certificate,” confirming that they had been certified innocent, or “clean.” Even at the time, there was much cynicism about persilschein.

    Without doubt, there were at least some authentic secret resisters among the Austrians. But a good many of these claims were nothing more than whitewash jobs. Michael Hubenstorf’s letter to Ami Klin had pointed to the possibility that Asperger’s past had also been whitewashed to some degree. Indeed, a second look at the hero narrative offers reasonable grounds for skepticism. To start with, the story of Asperger’s near arrest by the Gestapo had only one source, and that was Asperger himself. As far as is known, he brought it up twice in public: in a 1962 talk and during a 1974 radio appearance. To any astute Austrian familiar with the persilschein phenomenon, this raises the suspicion that Asperger embroidered on his experience of being politically vetted by the Nazi authorities, or perhaps even concocted the story in full. This vetting was a process most public servants had to endure under a law passed after the Anschluss to weed out Jews and anyone else deemed “unreliable.” No doubt Asperger’s being a non-party member was looked into, but in the end the Nazis cleared him.

    Another flag should have been Asperger’s membership in Bund Neuland, which was, by Asperger’s own account, crucial to his development as a young man. While ardently pro-Catholic this group also espoused an anti-modern, pan-Germanic nationalist philosophy, and its tensions with the Nazis stemmed primarily from the Reich’s anti-Church position. Otherwise, there was a fair amount of common ground between Bund Neuland and the Nazis. For example, a 1935 issue of the Neuland monthly periodical highlighted the problem of “excessive Jewish influence” in the upper reaches of society, and discussed the need for “a clean separation” between the “Jews of Vienna” and the rest of the population.

    Then there were Asperger’s own words. His 1934 diary entry about all of Germany moving “in a single direction, fanatically” has been cited—originally by his daughter, and then by others, relying on her account—as evidence that he condemned the Nazification of Germany. Read in full, however, it seems more ambiguous, with hints of awe and admiration as well as consternation: “An entire nation goes in a single direction, fanatically, with a constricted vision, certainly, but also with enthusiasm and dedication, with tremendous discipline and control, with a terrible effectiveness. Now only soldiers—soldierly thinking—ethos—Germanic paganism…” Moreover, it is the sole known excerpt of Asperger’s writing that suggests concern about where things might be headed as of 1934.

    Four years later, on October 3, 1938, there was no ambiguity in the language he used to open a historic address he gave to an assembly of his fellow physicians. The words he used sounded startlingly pro-Nazi, and came at the beginning of the talk in which he discussed his cases—whom he called “autistic psychopaths”—for the first time. This was a full seven months after the Nazi Anschluss, when Austria was absorbed into the Third Reich, yet Asperger’s opening lines were nothing short of a valentine to the newly Nazified Austria.

    “We stand in the midst of a massive renovation of our intellectual life, which encompasses all areas of this life—not least in medicine,” he began. This new thinking, he said, was “the sustaining idea of the new Reich—that the whole is greater than the parts, and that the Volk is more important than any single individual.”

    In a handful of words, this was the defining vision of German fascism, which Asperger, in the next breath, applied to his fellow doctors. This “sustaining idea,” he urged, “should, where it involves the nation’s most precious asset—its health—bring profound changes to our entire attitude.” This applied, he said, to “the efforts being made to promote genetic health, and to prevent the passing on of diseased heredity.” It was hard not to miss the clear reference to the Nazi-driven “science” of race improvement through eugenics. “We physicians must carry out the tasks that fall to us in this area with full accountability,” Asperger declared.

    This salute to the Anschluss, to the Nazis, to the suppression of individuality, and to the task of purifying the genetic lineage of the nation should by itself have dealt a fatal blow to the idea that Asperger secretly resisted the Nazi agenda. A review of other medical talks and papers printed that year in the same weekly journal where Asperger’s appeared shows that the opening of his talk was far from typical. Defenders of Asperger sometimes argue that he had a hidden anti-Nazi agenda—that he sought to throw the Gestapo off his scent by paying lip service to the regime. Brita Schirmer described the preamble as a “deft chess move” on Asperger’s part. His defenders usually assert, as a corollary, that the full text of Asperger’s speech, together with his 1944 paper, constitute an unambiguous argument to protect and nurture all vulnerable children, no matter the level of their disability.

    But Asperger did not, in either the talk or the paper, make that argument. Despite recognizing in passing that autistic traits can be seen in children of both stronger and weaker mental capacity, he had little to say about helping the latter. Rather, he focused on the boys who possessed what he called “social worth”—a term he did not apply to all children. The boys in the group he favored would later be known as the “Asperger’s type,” and decades later as “Aspies.” They were those he described as being “more lightly affected,” as well as not at all rare in the population. Virtually every account of Asperger has him describing his boys, with affection, as “Little Professors”—this presumed a reference to their intelligence and their sometimes pedantic style. (That turns out to be a myth; Asperger himself never actually used the term Little Professors.)

    Asperger made this preference explicit in his 1938 talk, where he admitted that he “thought it more rewarding to choose two [of his] not so severe and therefore more promising cases” to present. That would always be his pattern. In 1944, when discussing his “more lightly affected” children, Asperger was effusive in celebrating how far they could go, dwelling especially on those who had the potential to reach the uppermost echelons of society. To be sure, he was convinced—and said—that autistic traits were more often a detriment than a benefit for the majority of people who had them. But he was pleased to report that, for some, autism delivered special intellectual talents, and that those so endowed could “rise to high-ranking occupations.” He cited, as examples, professors and scientists and even an expert on heraldry. He also reported that some of the more able children he had treated had become assets to a country at war. During the third year of the Second World War, Asperger noted, he had received letters and reports “from many of our former children” serving on the front lines. In 1941, he wrote that these boys were “fulfilling] their role in the professional life, in the military, and in the party.”

    Thus, again, his boys had demonstrated their “social worth”—in terms that the Third Reich appreciated.

    That said, Asperger’s vision of special education and what it could achieve was not quite as exceptional as his supporters suggest. Contrary to popular understanding, special education had its place in Nazi Germany. The Reich allowed that disabled children who could become productive citizens should be afforded support and education to achieve that end. Even the Hitler Youth had special units for the blind and the deaf. But the Nazis drew a line where the cost of supporting a child was expected to exceed that child’s ultimate material contribution to the state. For that child the Nazis had no use; his or her life was worthless.

    Asperger did not go that far in anything he published, and the Catholic faith he professed opposed sterilization and euthanasia. But he never did advocate for the children he seems to have considered less “rewarding.” Indeed, he appeared to write off the possibility of improving outcomes for those whose autistic traits were accompanied by a “pronounced intellectual inferiority.” Rather than lay out a path to helping them, he simply noted the “tragic” fate of such individuals, or at least a sad minority of them. “In the less favorable cases,” Asperger wrote, “they roam the streets as comic originals, grotesquely unkempt, talking loudly to themselves, addressing people in the manner of the autistic.” When speaking of these “less favorable cases,” Asperger never celebrated their autistic differences. Rather, his tone was one of pity.

    *

    Eric Schopler never made the detailed case presented here for a less heroic version of Asperger. Instead of evidence, he had instinct, which perhaps came from being a Jew who had lived part of his life in Germany. Perhaps this instinctive suspicion also explains the nearly complete silence concerning Asperger on the part of one of his most famous contemporaries—Johns Hopkins child psychiatrist Leo Kanner. In 1943, Kanner published psychiatry’s seminal article on autism—the one that introduced the concept to his field. It was so influential that, for some years, textbooks still referred to autism as “Kanner’s syndrome.” Also a Jew—one who assisted hundreds of Jews fleeing the Holocaust in gaining entry to the US, and then finding work—Kanner may have viewed Asperger as too comfortably ensconced in Nazi Vienna, and thus preferred not to recognize him. Interestingly, on the single occasion when Kanner mentioned Asperger in print, he misspelled his name.

    But instinct was not evidence. In short, there was still no smoking gun. And then there was.

    *

    In May 2010, a soft-spoken Austrian academic walked into Vienna’s City Hall and its ceremonial gathering place, the Wappensaal, where a symposium honoring the memory of Hans Asperger was under way. Herwig Czech was a 35-year-old historian and lecturer at the University of Vienna. He had been invited to speak at the symposium by organizers from the Vienna children’s hospital where Asperger had done his most important work. A number of autism’s research luminaries were in attendance, and Lorna Wing herself was scheduled for an afternoon talk.

    There was still no smoking gun. And then there was.

    Czech’s academic specialty was the role of medicine during the Third Reich. It was a hallmark of his work to unearth the discrepancies—often embarrassing—between the accounts medical professionals gave of themselves after the war and their actual conduct during it. Czech’s interest in this area was perhaps connected to his dawning awareness during his boyhood that his warm and loving grandfather had been “a convinced Nazi.” It was not something the old man ever talked about openly, but the knowledge lay heavily on Czech, given what he was learning at school about the darkness of those years.

    Which brought Czech to City Hall, some 30 years after Asperger’s death. Before him, in their hands, all of the seated attendees held the day’s program, its cover featuring a black-and-white photograph of a young Dr. Asperger, wearing a white lab coat and engaged in deep conversation with a young boy—presumably one of his patients. The symposium’s title appeared above the photo: “On the Trail of Hans Asperger.” The event had been prompted by the growing international recognition of Asperger’s work. Over two days, presenters would explore the man’s career and offer assessments of the latest scientific findings regarding Asperger’s syndrome.

    The organizers had received word beforehand that Czech had stumbled across compromising details regarding their honoree. This could not have been welcome news, but in the spirit of scientific inquiry, they encouraged him to keep digging and to report whatever he might find. But once Czech was standing in front of them, there was a slight awkwardness to the situation: Among the 150 or so audience members were his daughter and some of his grandchildren. The title of Czech’s talk, printed in the program brochure, was “Dr. Hans Asperger and the Nazi Child Euthanasia Program in Vienna: Possible Connections.” Awkwardness gave way to surprise, and then shock, as Czech drew a portrait of Asperger that left the hero narrative in tatters, based on a trove of original documents he had excavated. There was, for example, a 1941 letter Czech had found in the archives of the Spiegelgrund—the facility on Vienna’s outskirts which superficially resembled a hospital, but which functioned in reality as a killing center for severely disabled children. Those chosen for death at the Spiegelgrund were poisoned by phenobarbital, which was administered in suppositories, or mixed into the children’s meals. The drug, in sufficient doses, causes the lungs to malfunction. As a rule, “pneumonia” was listed as the official cause of death.

    Asperger’s letter, addressed to the Spiegelgrund’s administration, reported on the recently conducted medical evaluation, at the University Hospital, of a little girl named Herta Schreiber. The handwriting was Asperger’s. Herta was then 2 years old, the youngest of nine children—of whom five still lived at home—and she had been sick all spring since contracting encephalitis. Her condition did not appear to be improving, and in June her mother had brought her to be seen by Asperger at his clinic.

    The letter contained an assessment of Herta’s condition. It was apparent that she had suffered some sort of major insult to her brain: Her mental development had halted, her behavior was disintegrating, and she was having seizures. Asperger seemed unsure of his diagnosis. He noted several possibilities: severe personality disorder, seizure disorder, idiocy. Then, in plain prose, he offered a decidedly nonmedical opinion: “When at home, this child must present an unbearable burden to the mother, who has to care for five healthy children.”

    Having expressed his empathy for Herta’s mother, Asperger rendered his recommendation: “Permanent placement at the Spiegelgrund seems absolutely necessary.” The letter was signed “Hans Asperger.” Everyone in the audience grasped the meaning of Asperger’s letter. It was a death warrant. Indeed, Czech confirmed that Herta was admitted to the Spiegelgrund on July 1, 1941, and killed there on September 2, 1941, one day after her third birthday. Records state that she died of pneumonia. Notes from the hospital archives quoted her mother as agreeing, through tears, that her daughter would be better off this way, rather than living in a world where she would face constant ridicule and cruelty. It was Czech’s assessment that Herta’s parents supported the Nazi agenda.

    The effect in the room was powerful. As they listened, members of the audience stole glances at the picture of Asperger and the boy on the cover of the program. Suddenly, the celebratory nature of their gathering seemed wildly off key, as Czech went on delivering, in a quiet, affectless voice, more disturbing news from the Nazi past.

    In February 1942, he reported, Asperger was the senior pediatrician representing the city of Vienna on a commission asked to review the health status of 210 Austrian children residing in mental hospitals in lower Austria. Several months earlier, the government had begun taking steps to apply mandatory education laws even to children in these hospitals, as long as they were “educable.” A panel of seven experts was charged with compiling a list of the names of those children who should, despite their mental challenges, start attending classes in either traditional academic or special-education settings. In a single day, Asperger and his colleagues went through the records of all 210 children. While 17 were found to be too young for compulsory education, and 36 too old, the panel designated 122 of them as ready for schooling.

    That left 26 boys and 9 girls. Their fate, Czech reported, was known, and he believed Asperger knew it as well. A written summary detailing the commission’s composition, purpose, and procedures clearly stated that those children judged to be not “educable” were to be “dispatched for Jekelius Action” as quickly as possible. When that was written, Erwin Jekelius, a former assistant to Asperger’s mentor Franz Hamburger, was the fiance of Hitler’s younger sister, as well as director of the Spiegelgrund. “Jekelius Action” was a euphemism the commission’s members would have understood quite well. Asperger once said he took a “great risk” by refusing to report children to the authorities. This, clearly, was not one of those times.

    Czech also shared findings suggesting a greater affinity between Asperger and the Nazis than Asperger had admitted to. According to the file the Nazi Party kept on him, he was repeatedly judged to be an Austrian whom the Nazi authorities could trust, even more so as the years went by. Each time Asperger applied for a post or a promotion, he was cleared as someone who, though not a party member, abided by Nazi principles in the performance of his job. In one instance, a party official wrote that he “conforms to the principles of the policy of racial hygiene.”

    In the years following his talk, Czech would discover other evidence of how far Asperger went to conform. He found letters in Asperger’s handwriting that used “Heil Hitler” as their closing salutation. This was not mandatory. He also unearthed a job application filled out in Asperger’s hand in which Asperger described himself as a candidate for the Nazi Doctors Association, a group that functioned as a medical policy arm of the party and was instrumental in closing the medical practices of Jewish physicians. He also learned that Asperger had applied to be a medical consultant to the Vienna branch of the Hitler Youth, though there is no record of him having been accepted. All in all, in Czech’s view, Asperger took care during the war to safeguard his career and to burnish “his Nazi credibility.” Asperger, it would appear, did what was necessary.

    Czech spoke for only 20 minutes or so that day at the Vienna City Hall. Then he stopped to take audience questions. In that pause, Dr. Arnold Pollak, the director of the clinic where Asperger had worked for much of his career, leapt to his feet, clearly agitated. Turning to the room, he asked that everyone present stand and observe a moment of silence in tribute to the many children whose long-forgotten murders Herwig Czech had returned to memory. The entire audience rose and joined in wordless tribute.

    Adapted from In a Different Key: The Story of Autism, Copyright © 2016 by John Donvan and Caren Zucker, published by Crown Publishers, an imprint of Penguin Random House LLC.

    #médecins #nazis #Autriche #iatrocratie

  • Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : quatre questions sur l’expertise psychiatrique et la responsabilité pén
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/professeure-poignardee-par-un-eleve-a-saint-jean-de-luz/enseignante-tuee-a-saint-jean-de-luz-quatre-questions-sur-l-expertise-p

    Qu’est-ce la folie ? Le destin d’un jeune assassin de 16 ans dépend entièrement de l’appréciation des psychiatres.

    L’adolescent mis en examen dit qu’une voix qui lui a suggéré d’assassiner sa professeure. Le procureur estime malgré tout qu’il pourrait être responsable de ses actes, en vertu notamment d’une expertise psychiatrique, contestée par son avocat.

    Pourquoi un élève a-t-il poignardé mortellement sa professeure d’espagnol, Agnès Lassalle, en plein cours dans un lycée de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), mercredi 22 février ? Le mystère de son geste reste entier, mais l’élève a été mis en examen pour « assassinat » et placé en détention provisoire vendredi. Le procureur de Bayonne, Jérôme Bourrier, avait requis la veille cette mise en examen, en évoquant les résultats d’une expertise psychiatrique menée en garde à vue : le suspect « apparaît accessible à une responsabilité pénale ».

    L’avocat de l’adolescent, Thierry Sagardoytho, conteste cette appréciation et reproche à l’expert d’avoir négligé certains éléments. Son client « ne reconnaît pas être l’auteur conscient et lucide de ce drame », a rappelé le conseil, samedi sur franceinfo. L’état psychologique de l’adolescent devrait être la clé de ce dossier.
    Que sait-on de l’état psychologique de l’adolescent ?

    Les éléments de l’enquête dévoilés par le procureur, jeudi, décrivent un passage à l’acte méthodique : l’adolescent a verrouillé la porte de la salle de classe avant de frapper mortellement l’enseignante d’un unique coup « fluide » avec un couteau qu’il avait dissimulé dans un rouleau d’essuie-tout. Décrit comme « sidéré », il s’est ensuite rendu dans une salle de classe voisine, où deux autres enseignants l’ont convaincu de déposer son arme. C’est là qu’il aurait affirmé, selon les propos rapportés par Jérôme Bourrier, que « quelqu’un aurait pris possession de son corps » et déclaré : « J’ai ruiné ma vie, tout est fini. »

    En garde à vue, cet élève de seconde a expliqué entendre « une petite voix » : « un être qu’il décrit comme égoïste, manipulateur, égocentrique, qui l’incite à faire le mal et qui lui aurait suggéré la veille de commettre un assassinat », a détaillé le procureur. Son avocat, de son côté, affirme que le jeune garçon parle de lui-même « à la troisième personne ». « Lorsqu’il raconte les faits, à mon sens, ce n’est pas lui qui agit. (...) Je m’interroge sur une possible dissociation de personnalité », a expliqué Thierry Sagardoytho à la sortie du tribunal, vendredi. Sur franceinfo samedi, il soulignait un autre point éloquent à ses yeux : son client « a perçu des indices de dangerosité sur sa personne à travers des regards, à travers des choses anodines ».

    Un examen psychiatrique a été mené par un médecin lors de sa garde à vue. L’expert a observé « une forme d’anxiété réactionnelle pouvant perturber son discernement » mais « aucune maladie mentale de type schizophrénie, état maniaque, mélancolie », aucun « retard mental, ni aucune décompensation psychiatrique aigüe ».

    Des éléments de contexte complexifient encore le tableau psychologique du mis en cause. L’adolescent avait tenté de se suicider à l’aide de médicaments en octobre dernier, a révélé le procureur. Depuis, il était suivi par un psychiatre et traité avec des antidépresseurs. Il avait été « beaucoup affecté » par des faits de harcèlement dans son précédent établissement. Aux enquêteurs, il a aussi dit s’être disputé avec un camarade la veille des faits. Selon « des propos un peu fluctuants » tenus au médecin auteur de l’expertise, il « aurait voulu commettre les faits en la présence de ce garçon (...), comme pour le punir » a relaté le procureur. Mais il a aussi reconnu « une forme d’animosité » envers sa victime, possiblement liée à de mauvais résultats dans sa matière.
    Quels sont les critères importants pour évaluer la responsabilité ?

    Une personne « atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes » n’est pas « pénalement responsable » de ceux-ci, détaille l’article 122-1 du Code pénal. C’est en vertu de ce principe que la question de l’état psychiatrique de l’adolescent se pose et peut déterminer l’avenir judiciaire de cette affaire. Une personne n’est jugée que si elle aurait pu ne pas commettre les actes qui lui sont reprochés, résume à franceinfo la psychiatre Magali Bodon-Bruzel, experte près la Cour d’appel de Paris. Elle rappelle que le discernement peut aussi être considéré comme « altéré », auquel cas le mis en cause est bien jugé, mais « la justice doit en tenir compte et adoucir la peine ».

    Pour un expert chargé d’évaluer le discernement d’un mis en cause, il s’agit avant tout de déterminer s’il présente une « perte de la réalité », s’il « fait des choses en lien avec sa propre réalité intérieure, qui n’est pas la réalité extérieure », explique cette médecin. Lors de l’examen, le mis en cause est interrogé de manière à rechercher « son état mental au moment des faits » et y étudier d’éventuels « signes cliniques » d’une pathologie. « Il n’y a pas que les déclarations », ajoute Magali Bodon-Bruzel : chez les malades, on observe également des signes dans le comportement, tels que « des troubles du cours de la pensée ». C’est la raison pour laquelle il n’existe qu’un risque très faible, selon elle, qu’un mis en cause réussisse à se faire passer pour atteint d’une maladie psychiatrique : « Je ne dis pas que ça n’existe pas, mais c’est exceptionnel. »
    Est-il habituel d’évaluer cette question si tôt ?

    Après la mise en examen de l’adolescent, vendredi, son avocat Thierry Sagardoytho a vivement critiqué l’examen psychiatrique à ses yeux « sommaire » et « vraiment pas sérieux » dont les résultats avaient été évoqués la veille par le procureur : « Dans une affaire de cette gravité, quand on n’est pas certain ou quand on ne sait pas, on se tait. »

    Mais il n’est pas inhabituel qu’un procureur demande une expertise psychiatrique avant une mise en examen, « pour déblayer le terrain », explique à franceinfo Magali Bodon-Bruzel. Et cette évaluation se fait rarement sur le long terme : « On peut voir la personne plusieurs fois si on estime que c’est nécessaire, mais, en principe, en une heure, le psychiatre a réussi à établir si elle présente une maladie, des symptômes et quelle est la prise en charge nécessaire. »

    Les constatations faites lors de cet entretien ont, par ailleurs, davantage de poids que les éléments de l’enquête que la justice peut choisir de communiquer à un expert, ajoute la psychiatre. Ce que semble déplorer l’avocat du mis en cause de Saint-Jean-de-Luz, qui affirme que l’expert a rendu son rapport « sans consultation du dossier psychiatrique antérieur, sans considération des médicaments que ce gamin prenait et sans considération de ce qu’il a pu déclarer aux policiers. »
    L’appréciation de sa responsabilité peut-elle évoluer ?

    « Les vérités d’aujourd’hui risquent fort de ne pas être celles de demain », a ajouté l’avocat de l’élève mis en examen. Le procureur a reconnu cette possibilité au moment où il évoquait, jeudi, les conclusions du premier examen : « L’adolescent apparaît accessible à une responsabilité pénale », mais « sous réserve des expertises qui devront être ordonnées et d’une possible altération de son discernement », a-t-il immédiatement ajouté.

    D’autant que, si le procureur requiert la mise en examen, c’est à un juge d’instruction que revient la décision de renvoyer ou non le mis en cause en procès. Celui-ci pourra demander d’autres expertises. De même, « les parties ont le droit de contester les rapports » et de demander au juge d’instruction une contre-expertise, ajoute Magali Bodon-Bruzel. Il arrive que les conclusions de plusieurs experts divergent, forçant le juge à trancher sur la tenue ou non d’un procès.

    Dans l’affaire de Saint-Jean-de-Luz, le procureur a mis en examen l’adolescent pour assassinat, ce qui implique la préméditation du geste. Mais, sans se prononcer sur ce dossier précis, Magali Bodon-Bruzel rappelle qu’une préméditation n’exclut pas la possibilité d’être déclaré pénalement irresponsable. Certaines pathologies abolissent le discernement du malade sans lui retirer sa capacité à planifier ses actes : « Un paranoïaque délirant, par exemple, est quelqu’un qui raisonne juste, mais en partant d’un faux postulat. »

    Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : l’élève mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire
    https://www.lefigaro.fr/faits-divers/enseignante-tuee-a-saint-jean-de-luz-l-eleve-mis-en-examen-pour-assassinat-

    Publié le 24/02/2023

    En garde à vue, l’élève de seconde qui a poignardé sa professeure avec un couteau de cuisine « a mis en avant une petite voix qui lui parle », avait déclaré jeudi le procureur de la République.

    L’élève qui a poignardé à mort sa professeure d’espagnol mercredi dernier à Saint-Jean-de-Luz a été mis en examen ce vendredi pour assassinat et placé en détention provisoire mais son avocat s’interroge sur son degré de responsabilité pénale.

    Les « motivations personnelles » de l’adolescent de 16 ans, inconnu des services judiciaires, « ont besoin d’être sondées, appréciées, testées par des psychiatres », afin de déterminer si son discernement était « entier », ou « au contraire aboli, ou éventuellement altéré », a déclaré à la presse Me Thierry Sagardoytho à la sortie du tribunal judiciaire de Bayonne.

    Examens psychiatriques

    En garde à vue, l’élève de seconde qui a poignardé sa professeure Agnès Lassalle, 52 ans, avec un couteau de cuisine caché dans un rouleau de papier essuie-tout, « a mis en avant une petite voix qui lui parle », avait déclaré jeudi le procureur de la République à Bayonne, Jérôme Bourrier.

    Selon les premières déclarations de l’adolescent, qui a été placé en détention dans un établissement pénitentiaire pour mineurs selon un communiqué du parquet, elle « l’incite à faire le mal et lui aurait suggéré la veille de commettre un assassinat », avait ajouté le magistrat.

    Jérôme Bourrier avait également indiqué qu’un premier examen de l’élève en garde à vue avait révélé « une forme d’anxiété réactionnelle pouvant perturber son discernement » et « des éléments de dépression évoluant depuis une année », mais « aucune maladie mentale de type schizophrénie, état maniaque, mélancolie ou retard mental, ni décompensation psychiatrique aiguë ».

    « L’adolescent apparaît accessible à une responsabilité pénale sous réserve des expertises qui devront être ordonnées et d’une possible altération de son discernement », avait ajouté le procureur.

    « Ravagé » par son geste

    Pour l’avocat, cette expertise « fait totalement l’impasse sur la tentative de suicide » de l’adolescent en octobre 2022, évoquée par le procureur, « et les prescriptions médicales dont il était l’objet ». Cette tentative de suicide « questionne considérablement au regard de ce qui lui est aujourd’hui reproché », a-t-il poursuivi. « La prise en charge était-elle adaptée ? Des signes avant-coureurs ont-ils été décelés ? Visiblement non. »

    « Lorsqu’il raconte les faits, à mon sens ce n’est pas lui qui agit. Lorsqu’on parle à la troisième personne de soi-même, je m’interroge sur une possible dissociation de personnalité », ajoute Me Sagardoytho. L’adolescent « est évidemment ravagé par le geste qu’il a commis et qui lui est reproché », a également souligné l’avocat dressant le portrait d’un « garçon brillant dans les disciplines scientifiques, visiblement moins à l’aise dans la langue espagnole ». Selon le procureur, l’adolescent a admis en garde à vue « une forme d’animosité à l’égard de sa professeure » mais aussi évoqué des « faits de harcèlement » subis dans son précédent établissement, un collège public de la ville, et « une dispute » la veille avec un autre élève.

    Une de ses ex-camarades de troisième l’a décrit comme « un garçon timide » qui avait « deux ou trois amis mais pas beaucoup plus ». « Parfois arrogant » ou « colérique », il n’aimait « pas trop se faire reprendre par les professeurs en classe », selon elle. Jeudi après-midi dans les collèges et lycées qui ne sont pas en vacances, une minute de silence a été observée en hommage à l’enseignante, décrite comme « très dévouée » par le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye, « très gentille » et « à l’écoute » par un de ses élèves. Elle « adorait ses élèves, aimait son boulot », a de son côté témoigné Stéphane, le compagnon de Mme Lassalle au micro de France Inter. « Et elle était adorée d’eux. »
    « Reprendre une vie normale »

    Sa mort a bouleversé la communauté éducative, un peu plus de deux ans après l’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie décapité par un jeune islamiste radicalisé. Vendredi matin, à 08h00, les élèves du collège-lycée Saint-Thomas d’Aquin, établissement catholique privé réputé pour son calme et ses résultats scolaires, ont à nouveau afflué à l’heure de l’ouverture du portail, sous les yeux de trois policiers postés à l’entrée. De rares élèves avaient une fleur à la main.

    « Tous les élèves reviennent aujourd’hui, dans une ambiance toujours très recueillie et un soutien toujours en place, avec la médecine scolaire et les psychologues de l’Éducation nationale. La cellule d’urgence d’aide psychologique se tient aussi à disposition, pour revenir si besoin », a fait savoir Vincent Destais, directeur diocésain de l’enseignement catholique de Bayonne. « On essaie de reprendre une vie normale et des enseignements dans la mesure du possible avec les élèves », a-t-il également déclaré à une correspondante de l’AFP. Les agressions contre des professeurs sont fréquentes en France mais l’AFP a recensé moins d’une dizaine de meurtres sur les quatre dernières décennies.

    #folie #iatrocratie #assassinat #adolescence #école #catholicisme #éducation #suicide

  • À propos de l’enseignante tuée en classe par un élève de 16 ans à Saint-Jean-de-Luz.

    Le procureur annonce « qu’une enquête a été ouverte pour assassinat, c’est à dire de meurtre avec préméditation » :
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/une-enseignante-poignardee-par-un-eleve-dans-son-lycee-

    Ici ou là, on évoque le meurtre de Samuel Paty. Les ministres s’agitent et se posent devant la caméra pour réagir à chaud.

    Politiques et syndicalistes surenchérissent sur les réseaux sociaux pour savoir qui sera le plus apte à se mettre en valeur, tout en sachant faire vibrer de la corde de l’émotion.

    On apprend que l’élève est passé à l’acte parce qu’il entendait des voix. Il s’agit d’un symptôme parfaitement identifié et très connu de troubles psychiatriques. La tragédie qui touche l’enseignante, ses proches et sa famille ne doit pas faire oublier qu’un adolescent malade n’a, visiblement, pas été détecté ni pris en charge sur le plan médical. Les personnes souffrant de troubles psychiatriques mettent en danger leur entourage ainsi qu’eux-mêmes.

    Il suffirait juste de le rappeler.

    Nulle part je n’ai vu, aujourd’hui, dans cette presse putassière, de rappel sur l’alarmante augmentation des problèmes de santé mentale des mineur·es ni sur l’état de délabrement préoccupant des structures psychiatriques.

    « Face à la hausse des troubles psychiatriques chez les enfants, développer une politique de prévention est une priorité »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/08/02/face-a-la-hausse-des-troubles-psychiatriques-chez-les-enfants-developper-une

    « Effondrement » et « crise d’attractivité » de la psychiatrie publique
    https://www.santementale.fr/2021/06/le-risque-deffondrement-de-la-psychiatrie-publique

    • Les personnes souffrant de troubles psychiatriques mettent en danger leur entourage ainsi qu’eux-mêmes.

      sorry mais non. le danger pour l’entourage, c’est la fatigue, le désespoir, l’impuissance à y faire quelque chose, éventuellement quelques passages à l’acte qui le vise directement, mais pour l’essentiel sans ce degré de gravité que revêtent l’agression physique invalidante ou le meurtre !
      je n’ai pas la patience de chercher des données, pardon, mais la souffrance psychique fait se mettre en danger les personnes qui l’éprouve, par eux-mêmes et par d’autres (elles sont plus souvent victimes d’agressions, etc. que la moyenne). en revanche ces personnes sont moins que la moyenne de la population susceptibles de nuire dangereusement aux autres.
      sauf si on veut subito intégrer aux « personnes souffrant de troubles psychiatriques » la normopathie exaspérée qui travaille le grand nombre ou des pathologies plus particulières que l’on a du mal à ne pas attribuer à bon nombre de dominants (à quel point faut-il être psychopathe, pervers narcissique, pour être un dirigeant, à n’importe quel niveau, sachant que plus c’est haut plus cela peut devenir voyant ? ou comment dominer - les enfants, entre pairs, ou sur l’animal, femme sur enfant, mari sur femme, petit chef sur employé, etc. - suscite des dispositions « pathologiques »).

      si on ne sait pas parler depuis la folie (dit en binaire, ce n’est donné ni aux fous ni aux autres...) faut arrêter de dire (trop) des conneries à son sujet, puisque comme disait grosso modo Bonaffé (?) c’est à la manière dont les fous sont traités que l’on juge une société

      oui, il y a une destruction continue de la psychiatrie (ni lits, ni soignants, cf. suppression de la qualif infirmier psy) par l’État (et les psychiatres eux-mêmes...) depuis des décennies, c’est très voyant chez les mineurs. notre société d’abandon fabrique des fous (vivre à la rue), notre société punitive fabrique des fous (la violence de l’incarcération de masse en produit son lot). et oui, aussi, la folie n’est pas réductible à ces fabrications. mais chaque fois que des troubles psys sont mis en cause dans des crimes, c’est, encore, les fous qui en pâtissent (établissement fermés, contention).

      edit d’ailleurs, si les fous étaient dangereux, on y consacrerait du blé et du monde...
      à défaut de retrouver de la bonne doc, voilà un truc de la HAS qui dit

      La personne souffrant de troubles mentaux n’est que rarement impliquée dans une violence faite aux tiers.

      Dangerosité psychiatrique : étude et évaluation des facteurs de risque de violence hétéro-agressive chez les personnes ayant des troubles schizophréniques ou des troubles de l’humeur
      https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2011-07/evaluation_de_la_dangerosite_psychiatrique_-_rapport_dorientation.pdf

      pour le reste, c’est un point d’appui récurent pour des politique du bouc émissaire censées nous unifier et nous rassurer (on est normaux, ensemble, gouvernés)

      Psychiatrie : Sarkozy veut « sécuriser »
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2008/12/02/sarkozy-promet-70-millions-d-euros-aux-hopitaux-psychiatriques_1126055_3224.

      Nous refusons encore une fois la politique de la peur, Union syndicale de la psychiatrie

      https://printempsdelapsychiatrie.org/author/humapsy

      #folie #psychiatrie

    • Crime et folie, un rapprochement trop tentant
      https://www.cairn.info/magazine-les-grands-dossiers-des-sciences-humaines-2011-12-page-2.html

      La part des violences homicides directement imputables aux troubles mentaux et au terreau biologique, à défaut d’être inexistante, s’avère manifestement marginale.

      edit en entendant la nouvelle du jour je m’attendais à des déclarations sur la dangerosité des fous, mais c’est un lycéen (?) et pas un psychiatrisé, il semble qu’il n’y en ait pas encore eu. et plus simplement, la confirmation du stéréotype infuse en sous texte.

    • Développement Matérialiste des Contradictions
      du Concept de Maladie (Krankheitsbegriff)
      http://www.spkpfh.de/Developpement_Materialiste_des_Contradictions.htm
      Ces textes ne sont pas récents et n’ont jamais fait partie des discours politiques publiés à grande échelle, mais on peut y trouver une richesse de mises en question et de réflexions dialectiques profondes.

      Si nous voulons comprendre pourquoi une pierre tombe sur le sol, nous ne pouvons pas nous contenter de déclarer que d’autre corps tombent aussi, mais nous devons saisir l’essence du phénomène (la chute), c’est-à-dire la gravitation en tant que loi générale de la matière sous la détermination de la masse.

      Il en est de même pour la maladie. Pour nous, de prime abord, il était clair qu’il ne suffit pas d’y chercher des causes univoques dans le physique, selon les modèles de la médecine scientifique. Nous sommes très rapidement devenus conscients du fait qu’il est aussi insuffisant de parler simplement des causes sociales de la maladie et de simplifier le problème en imputant la « faute » de la maladie et de la souffrance au « méchant » capitalisme ; nous avons compris que, dire simplement que la société est malade, est une affirmation complètement abstraite et sans effet.

      Empiriquement nous sommes partis uniquement de trois faits :

      Il y a la société capitaliste, le travail salarié et le capital.
      Il y a la maladie et les besoins insatisfaits, c’est-à-dire l’état de manque réel et de souffrance de l’individu.
      Il y a la catégorie de l’historicité, la catégorie de la production, ou bien de manière plus générale, la catégorie du temps, de la tranformation et du devenir.

      Simplement formulé le SPK a été la plus grande concrétisation possible, dans les années 1970-1971, des contradictions du concept de maladie portées à leur plus haute généralisation possible. Or, il est nécessaire à la dialectique de s’élever à un haut niveau de généralisation pour pouvoir résoudre des problèmes concrets, puisque la généralisation théorique est en même temps la condition et le résultat du travail pratique. Il s’agissait alors pour nous dès le début de saisir les symptômes en tant que phénomènes de l’essence de la maladie.

      #maladie #iatrocratie #folie #médecine #SPK

    • @colporteur
      Tout d’abord merci pour ta contribution :-)
      Tu l’écris toi-même : « la fatigue, le désespoir, l’impuissance à y faire quelque chose » ça c’est pour l’entourage direct et intime de la personne. Généralement cet entourage a connaissance du problème. Je suis d’accord que, de ce fait, les possibilités de mise en danger telles que les agressions physiques directes sont beaucoup plus rares.

      Mais ce n’est pas ça que j’évoquais :

      L’entourage auquel je pense c’est aussi et surtout toutes les instances de socialisation (travail, scolarité, transports, loisirs, commerces, etc.) qui mettent en relation la personne malade avec d’autres qui ne savent pas forcément qu’il y a un problème psy et, de ce fait, ça peut très rapidement dégénérer de façon très violente avec un accident comme dans n’importe quelle baston. Voilà pourquoi la notion de préméditation évoquée par le juge (ci-dessus) me semble révoltante.

      Ceci étant, une personne qui entend des voix peut tout à fait être conduite à commettre le pire et c’est là qu’il faut faire attention à ce qu’on raconte. La personne ne partage pas la « rationalité sociale ordinaire » et cela peut être préjudiciable à elle comme aux autres.

      C’est tout ce qu’il faut garder à l’esprit.

      Je ne porte pas de jugement sur la normalité ; c’est pas du tout mon propos. Je demande juste qu’on prenne en compte la maladie quand on atterri sur le terrain judiciaire et là je dois reconnaître que j’entends souvent des choses avec lesquelles je suis en désaccord, dès que ça vient sur le devant de la scène médiatique, surtout quand il y a des explications politiques ou idéologiques à trouver derrière des troubles de comportement (même si ces derniers sont totalement des problèmes politiques de santé publique, mais ce ne sont généralement pas ceux-là qui sont évoqué s dans ces cas-là).

      Sinon je suis d’accord avec toi que la principale concernée par la violence reste la personne en souffrance elle-même. Son malaise psy et sa difficile socialisation.

      Sur le plan social plus global, institutionnel, c’est une catastrophe complète et je reste très dubitatif sur les théories alternatives du type anti psychiatrie qui avaient pourtant toute ma sympathie.

    • @klaus merci pour cette citation du SPK qui est, si je me souviens bien ce groupe de psy radicaux des années 70 qui theorisaient qu’il fallait faire de la maladie une arme (contre le capitalisme). Merci de confirmer.
      Voilà qui nous mettra tous d’accord, n’est-ce pas @colporteur ?

    • d’accord avec toi sur ma mauvaise reprise du terme entourage alors qu’il s’agit d’un lieu de socialisation, disciplinaire, pas de l’espacé public, ni d’une relation personnelle.
      je souscris d’autant plus à cette distinction et que les deux dernières fois que je me suis pris des pains c’était à tenter de maintenir le contact avec des personnes en crise, pour elles et pour essayer d’éviter que la violence physique dont ils faisaient montre persiste et s’aggrave (l’un d’eux a décompensé plusieurs fois depuis, à suivre le fil de telles histoires, on vérifie fort bien et de façon répétée les carences massives des institutions de soins...). c’était violent, mais il y avait même à ce moment comme une retenue pour laquelle le fait que l’on se connaisse, que ce soit dans un contexte collectif, pas assez contenant pour faire le job (aider à aller suffisamment bien) mais réel, ça a certainement joué et ils sont sont resté bien en deçà de ce qu’ils pouvaient depuis l’avantage physique et les objets dont ils disposaient. aliénés mais pas tout à fait déliés. modalité dont il ne saurait être question d’exiger des institutions en place qu’elles l’assurent à elles seules.

      amère victoire de l’anti-psychiatrie, une destruction de la psychiatrie qui s’est opérée à rebours de ce à quoi elle prétendait. comme théorie critique, l’anti psychiatrie se discute (...). mais dans les faits c’est une transformation éthique, et socio politique contre l’autre. l’anti-psychiatrie se divise en deux : avec et pour les patients (controverses et expérimentations à la clé), ou contre les patients (particularité : la logique comptable qui prévaut ne prend même pas la peine de fabriquer un discours sur le bien du patient pour couvrir ses agissements).
      pour ma part j’aime plutôt un autre vivre avec la folie qui a été porté par des courant de critiques plus internes à la psychiatrie (désaliénisme et sectorisation, l’ancrage territorial plutôt que l’asile, Bonaffé, là aussi retourné pour partie avec la suppression de dizaine de milliers de lits en institution ; psychothérapie institutionnelle, Tosquelles, Oury, etc - soigner l’hôpital disaient-ils, puis Oury formulera la notion de normopathie, mais entre emprise technocratique en constante extension, argent comme critère de réussite lucre des cliniques privée autrefois fondées pour réinventer le soin, et scléroses internes ça ne tient que bien mal).

      cet élève de lycée catho sur fonds publics (l’état persiste à entendre la voix de Dieu, en continu, il y a peu des données sont sorties sur le coût public plus élevé des places dans le privé...) avec 100% de réussite au bac a fait rater quelque chose, à tout le moins, la « communauté scolaire » (si ce n’est l’"éducation spirituelle" https://stthomasdaquin.fr/etablissement/projet-etablissement). et ça a été plus que moche.
      ça a pour effet immédiat une distribution de sucreries verbales destinées aux profs, fallacieuse compensation d’un mépris général qui ne cessera pas. faudrait qu’ils s’en occupent mais ils ont trop à faire avec pronote, l’évaluation, l’obéissance, l’inculcation, la digestion de leur dévalorisation, de leurs défaites consenties (on se souviendra de l’évitement répété de la gréve du bac), la vie privée.

      ici, ce n’est pas comme tu en évoques la possibilité, un accident, une situation qui dégénère. plutôt un épisode délirant, pour parler gros, dont on ne sait depuis combien de temps et comment il se manifestait, qui débouche sur ce passage à l’acte là.
      et oui, comme tu le dis, il aurait pu (dû, ça je ne sais pas) trouver quelqu’un à qui parler (des mois d’attente pour une consultation en CMP, peut-être ce jeune est-il d’un milieu social qui aurait pu avoir accès à de la psychiatre ou psychothérapie en libéral ? là aussi ça peut-être long).
      il n’en reste pas moins que le refus de soin, ça fonctionne des deux côtés.

      pour la justice, d’un gars venu avec un couteau, disant avoir entendu des voix, sans doute avant d’arriver, en tout cas avant de fermer la porte de la classe et de poignarder, il est logique (sauf protection, privilège) de ne pas écarter à priori la préméditation. la qualification pénale a vocation à se modifier en fonction de l’enquête, de la procédure, etc. c’est pas bien parti puisqu’il est dit en état de subir la g-à-v et a semble-t-il (enfin ?) trouvé des oreilles pour un dire qui en ces circonstances ne pourra que l’incriminer (les jeux sont faits : au mieux la justice statuera sur une « responsabilité atténuée »).

      ...

      dommage que les lycéens ne soient pas (pour l’instant ?) plus sortis sur les retraites. le gars aurait peut-être été s’enjailler avec d’autres, plutôt que de s’enfermer dans une classe pour faire un boutonnière à cette professeure.

      #école #lycée

    • Tu fais bien de me reprendre @colporteur, j’ai formulé avec mes mots maladroits (« entourage ») quelque chose qui m’a mit hors de moi. Il est parfois difficile d’exprimer avec justesse ce que l’on ressent. En me relisant dans tes messages, je me suis d’ailleurs rendu compte que j’avais laissé passé une faute d’accord impardonnable. Plus essentiellement en te lisant, non seulement, je ne pense pas que nous soyons en désaccord sur le fond (ce qui ne serait en fait pas très important si ce n’était pas le cas) mais surtout, le plus important, tes explications apportent beaucoup d’éclairages enrichissants.

      Je te remercie encore pour ces apports qui montrent que tu as une réflexion très poussée sur la problématique psychiatrique, laquelle, pour peu qu’on ne dispose pas de ressources permettant de s’enfermer pas dans un univers surprotégé, nous touche tôt ou tard par toute sa violence. Surtout si, comme c’est mon cas, on a travaillé dans des situations d’accueil du public (tout public).

      Ce matin en écoutant la radio, ça m’a – comme qui dirait - remis une pièce dans la machine. On évoquait le fait que l’adolescent de Saint-Jean-de-Luz « ne faisait l’objet d’aucun signalement », comme si la solution à mettre en place pour… pour quoi, au fait ???
      Comme si la solution consistait à ficher et à répertorier « les cas » et anticiper « les risques ». On retrouve bien là la logique policière et carcérale (enfer me ment) qui contamine l’institution psychiatrique. Pouah !

      J’aurais mieux fait, comme hier, de ne pas ALLUMER la radio et d’écouter directement de la musique pour me mettre en forme, par exemple De la Soul / My writes (hier) et, ce matin (après le flux radiophonique), Lulu / Iced honey .

      Et avec Lou Reed (qui a été confronté à la violence psy) et Metallica de te rejoindre à penser que la jeunesse aurait toutes les meilleures raisons du monde de se révolter.

      See if the ice will melt for you
      Iced honey

      https://youtu.be/6sf5euJJx6o

    • L’édito du Télégramme du jour détonne dans l’ambiance médiatique générale (évitez d’aller voir les commentaires de la dépêche AFP sur Twitter…)

      [Édito] Une professeure est morte - Débats - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/debats/edito-une-professeure-est-morte-22-02-2023-13284057.php

      Notre éditorialiste Stéphane Bugat donne son point de vue sur ce que révèle de notre société le meurtre de la professeure de Saint-Jean-de-Luz.

      La professeure d’espagnol de 52 ans, du collège privé de Saint-Jean-de-Luz, est morte après avoir été agressée à coups de couteau par un élève de 16 ans. Cette tragédie ne fait malheureusement pas exception. D’autres faits, plus ou moins similaires, furent imputés à des jeunes dont le comportement relevait évidemment de la psychiatrie.

      Mais les chaînes dites d’information, le nez sur les sondages, et les réseaux sociaux, sous le régime de l’émotion permanente, déterminent l’opinion autant qu’elles la suivent. Elles n’ont donc eu nul besoin d’en savoir davantage sur les causes, ni même sur les circonstances, pour nous abreuver de commentaires alarmistes. C’est leur pitance.

      Comment les professeurs et les parents ne sonneraient-ils pas l’alarme ? Et les politiques vont s’en mêler promptement. La pondération pouvant être interprétée comme de l’indifférence, quelques mâles déclarations et l’annonce de nouvelles lois feront office de placebo. Avant que la machine médiatique s’intéresse à autre chose. L’information sanglante se consomme fraîche.

      Un tel fait divers, s’ajoutant à d’autres, nous pourrions pourtant le considérer comme le révélateur de profonds dérèglements sociétaux. Le terrible passage à l’acte traduisant une souffrance que l’on n’a su ni saisir, ni traiter. C’est en cela que les victimes le sont d’abord de défaillances systémiques.

      La médecine psychiatrique a certes fait des progrès considérables depuis cette époque maudite où elle traitait tout, ou presque, par les électrochocs et la mise à l’écart des patients. Cependant, ce sont ses moyens qui, à elle aussi, manquent cruellement.

      Une professeure est morte. Un adolescent est devenu un meurtrier. On peut s’en indigner. Mais, au-delà de l’effroi et des effluves de notre société du spectacle médiatique, qu’avons-nous d’autre à proposer que de la compassion ?

  • Lab chimps successfully treated with anti-depressants
    https://www.bbc.com/news/science-environment-21299657


    Je ne crois pas que les animaux ont une âme, ni les hommes d’ailleurs. Méphistopélès fut perdant dès le début quand il conclut son pacte notoire avec le docteur Faust. Pourtant le sort des milliers de singes de laboratoire m’émeut davantage que celui des trois tristes tigres. Leur destin rappelle celui des prolétaires humains. Quand ils arrivent à l’age de la retraite ils sont usés au point où ils ne constituent plus qu’une affaire pour les médecins et producteurs de drogues qu’on refuse aux jeunes. Le capitalisme s’en fout de la question si nous et nos confrères primates sommes équipés d’une âme mais il nous abaisse tous au niveau de bêtes à exploiter jusqu’au dernier souffle.

    14.2.2023 by Pallab Ghosh - A study has shown that anti-depressants can be used to help former lab chimps combat depression and trauma.

    Researchers say that the treatment should be considered for hundreds of other chimps that have been used in scientific research.

    The finding comes as a US funding body thinks about retiring the more than 300 chimps it uses for medical research.

    Dr Godelieve Kranendonk, a behavioural biologist leading the study at AAP, a rescue centre for animals in the Netherlands, told BBC News that the results had been astonishing.

    “Suddenly, [the chimps] woke up. It was as if they were zombies in their enclosures and now they are happy, playing with each other. They are chimps again - that was really nice to see,” she told me.

    Many animals emerge from their time in laboratories depressed and traumatised. Having been confined for 15 to 20 years as lab animals, they have lost their ability to play or relate to other chimps. Instead, they spend their time in brooding isolation and sometimes eat their own vomit.

    The chimps often repeatedly rock back and forth, pace back and forth and pull their own hair.

    Playfulness restored

    Staff at the AAP sanctuary care for the animals until they die. They try to rehabilitate them so that they can live out their remaining years happily.

    The chimps are fed a good diet of vegetables, have toys and plenty of space in which to play. But Dr Kranendonk found that the abnormal behaviour actually increased. It was as if the animals did not know how to cope with their new found freedom.

    Dr Kranendonk decided to consult Martin Bruene, a professor of human psychiatric disorders at the University of Bochum, Germany. He prescribed a course of anti-depressants for five of the chimps.

    All the animals had been used in medical experiments and were infected with Hepatitis C. “Willy” showed the least abnormal behaviour. “Tomas” and “Zorro”, on the other hand, would spend a third of their waking hours eating their own vomit.

    “Iris” had lost so much weight from vomiting when she first came to the sanctuary that the staff thought she would die.

    The most troubled though was “Kenny”, a small chimp who was constantly anxious that the others would attack him and spent much of his time screaming in terror.

    The chimps were given SSRI (Selective Serotonin Reuptake Inhibitors), which is a class of anti-depressant similar to Prozac and is used to treat human patients for depression, anxiety disorder and obsessive compulsive disorder.

    After six to eight weeks, the animals behaviour started improving. The abnormal behaviour declined and the chimps began to play together. After seven months, there was a vast difference.

    Kenny responded best of all to the treatment. He is now the clown of the group, entertaining the others and initiating play.
    Media caption,

    Pallab Ghosh reports from a retirement home for chimps used in research

    Prof Bruene said that the results were “quite amazing”.

    He said: “I didn’t expect this to work this well. These chimps have served as laboratory chimps for many, many years and suffered psychological trauma. I wouldn’t expect a human [to recover] that has suffered a similar condition.”

    After decades of being research animals, the chimps unsurprisingly looked weary and dishevelled, even after their anti-depressant treatment.

    Gone was the energy and playfulness that one sees in wild chimps. But they had an engagement that was absent from other chimps in the sanctuary that had not received the medication.

    Kenny, for example, came to the front of his cage to show me the carrots he was about to eat. Then, after noticing that I was taking what he may have though to be too great an interest in his dinner, he scuttled off quickly, flashing a suspicious glance as he clutched his carrots tightly to his chest.

    And after dinner, Iris and Zorro played together affectionately, even exchanging a kiss.

    The big question though is whether the effect lasts when the chimps are taken off the medication. The early indications are promising. The medication has been steadily reduced and there has been no adverse effect on the chimps’ behaviour.

    Kenny himself decided that he did not want to take the anti-depressants anymore. His clownish behaviour has continued.

    “It seems that while on the medication, the chimps learn to be chimps again,” said Dr Kranendonk. “And once they have learned that, they don’t need the medication any more.”

    American decision

    The result comes at a time when the world’s largest user of chimps in medical research is considering retiring more than 300 of its animals.

    A recent scientific review for the US National Institutes of Health concluded that there were alternatives to using chimps in many cases, and that the greater suffering these higher animals experienced dictated that nearly all the animals in NIH-sponsored research should be retired.

    An expert group of scientists has suggested that the chimps should be sent to a national sanctuary which has been dubbed “Chimp Haven”. The 80-hectare (200-acre) site in Louisiana was opened in 2005 as a retirement home for research chimps that were no longer needed.

    The proposal from the NIH committee is the latest step in a shift away from using chimps for medical research in the US.

    But the experience of Dr Kranendonk and Prof Bruene suggests that simply releasing the chimps into a large open air sanctuary will not be enough. Unless the animals are properly supported, Chimp Haven may well turn out to be Chimp Asylum.

    Prof Bruene believes that the NIH should consider giving their animals anti-depressants if they show symptoms of depression before releasing them. He thinks their conditions are treatable and that, as our closest relatives in the animal kingdom, they deserve proper psychiatric care.

    “It could be a good model for other facilities to at least try and improve their conditions,” he said.

    Research on great apes in the UK was banned in 1986.

    #animaux #psychiatrie #iatrocratie #wtf

  • « Wir bauen uns unser eigenes Gefängnis »
    https://www.telepolis.de/features/Wir-bauen-uns-unser-eigenes-Gefaengnis-7483529.html?seite=all

    8.2.2023 Interview von Philipp Fess - Politikwissenschaftler Hans-Martin Schönherr-Mann über die Entmündigung des Bürgers in Krisenzeiten und die quasi-religiösen Vorkämpfer eines totalitären Verwaltungsstaats.

    Hans-Martin Schönherr-Mann ist Professor für politische Philosophie am Geschwister-Scholl-Institut der Ludwig-Maximilians-Universität München. Schönherr-Mann gilt als Experte auf den Gebieten Ethik, Existenzialismus sowie Technikphilosophie und hat unter anderem zu den Theorien Friedrich Nietzsches, Jean-Paul Sartres, Hannah Arendts und Michel Foucaults publiziert.

    Demnächst erscheint Schönherr-Manns Buch „Die Lebenskünstlerin und ihr Herr: Über die Medizinisierung der Welt“, in dem er sich kritisch mit der Rolle der Medizin als „Grundlage der Politik im Ausnahmezustand“ auseinandersetzt.

    Mit Telepolis hat Schönherr-Mann vor kurzem über Giorgio Agamben gesprochen. Der italienische Philosoph sieht Corona- und Ukraine-Krise als Auswüchse desselben neuen Regierungsparadigmas, welches über wiederkehrende Ausnahmezustände in einen technokratischen „Verwaltungsstaat“ führt.

    In Italien ist man vielleicht besonders alert, schließlich plant Rom, die Hauptstadt, wie viele Kommunen in Europa, eine Transformation zur Smart City im Einklang mit der Agenda 2030 der Vereinten Nationen. Mit der Smart City sollen "überholte Regierungsmodelle in Frage [ge]stell[t] und „neue Gesellschaftskonzepte [ge]schaffen“ werden. Es existieren Szenarien bis hin zur post-voting society, in der eine künstliche Intelligenz für uns das Wählen übernimmt.
    „Wir haben es definitiv mit einer neuen Regierungstätigkeit zu tun“

    Herr Schönherr-Mann, Giorgio Agamben sieht in jenem „neuen Regierungsparadigma“ das letzte Aufbäumen eines sich selbst verschlingenden kapitalistischen Gesellschaftssystems. Teilen Sie diese Diagnose?

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Nein, ich muss sagen, das sehe ich nicht so.

    Dabei stimmen Sie in Ihren Urteilen zum großen Corona-Umbruch ansonsten mit Agamben überein, oder?

    Hans-Martin Schönherr-Mann: In weiten Teilen, ja. Wir haben es definitiv mit einer neuen Regierungstätigkeit zu tun, die sich ja jetzt mit dem Ukraine-Krieg in gewisser Hinsicht verlängert. Aber deswegen muss der Kapitalismus noch nicht untergehen, er kann sich dadurch ja auch stabilisieren.

    Dieses Untergangsdenken, das ist ein Paradigma von Marx, da gehe ich nicht mit. Sicher, durch das Corona-Regime – so muss man es ja bezeichnen – hat sich der Verwaltungsstaat in seiner totalen Form gezeigt, dem, was Max Weber das „Gehäuse der Hörigkeit“ genannt hat.

    Die Maßnahmen gingen ja in eine bis dato unbekannte Tiefe, und es hat sich gezeigt, dass das mehr ist als nur Notstand: Die Demokratie ist durch diesen technokratischen Verwaltungsstaat doch in hohem Maße reduziert worden. Der Zugriff auf das Alltagsleben der Bürger wurde ungeheuer verstärkt, bis ins Private hinein, die Freizeit, die Wohnung.

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Sehen Sie. Ich muss sagen, ich habe 2020 aufgehört das alles zu verfolgen und mich bis etwa Februar 2021 fast ganz ausgeklinkt. Letztens hat mir ein Kollege ein Video von diesem inzwischen demissionierten RKI-Chef gezeigt, wo er auch irgend so eine Ungeheuerlichkeit von sich gibt.
    Die Angst vor dem Staat und die Angst vor dem Bürger

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Ja, genau. Also das ist doch die totale Entmündigung. Ein hegemonialer Diskurs, wie man ihn jetzt in der Ukraine-Krise wieder beobachten kann. Das hat mit der Rolle des Bürgers, wie sie in der Bill of Rights und der französischen Nationalversammlung 1789 vorgesehen war, doch nichts mehr zu tun. Die hatten noch Angst vor dem Staat, die haben auf ihren Schutzrechten bestanden.

    Aus genau solchen Gründen. Das Gleiche gilt keineswegs für die demokratischen Staaten der Nachkriegszeit. Die grenzen sich höchstens von einem totalen Zugriff durch den Staat ab, vom Kollektivismus der Nazis, der „Volksgemeinschaft“. Weiterhin haben die Eliten Angst vor den Bürgern. Erst seit den sechziger Jahren entsteht ein partizipatorisches Bewusstsein unter den Menschen. Und mit Corona geben sie es wieder auf.
    Der Druck auf die Regierung mit Corona stillgelegt

    Inwiefern?

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Man muss sich klarmachen: Die Exekutive hat heute mehr Macht als jeder absolutistische Fürst. Bis weit in die 1960er-Jahre hinein waren die Demokratien paternalistisch, das Volk wurde mit Angst regiert, der Gang zur Wahlurne war schon das Maximum, was man dem Bürger an Souveränität zugestanden hat.

    Dann kommen die 1970er, der Wechsel vom Paternalistischen zum Partizipatorischen, ein Druck von unten, der die Parteien zu Zugeständnissen zwingt.

    Nehmen Sie zum Beispiel die Anti-AKW-Bewegung. Dann hat selbst die CSU einen Öko-Teil ins Parteiprogramm aufgenommen. Das wäre in den 1960ern undenkbar gewesen, und das haben die sicher nicht freiwillig gemacht. Und dieser Druck auf die Regierung, der ist mit Corona wieder völlig stillgelegt worden. Ironischerweise sind daran auch die Linken schuld.

    Wie meinen Sie das?

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Verstehen Sie mich richtig: Ich komme ja auch aus der Linken, aber der Sozialstaat ist die Bedingung dafür, dass sich eine Regierungsform wie das Corona-Regime durchsetzen konnte. Es ist ein Kommunitarismus, der vom Primat der Gemeinschaft ausgeht und deshalb meint, die Menschenrechte missachten zu können.

    Wir bauen uns unser eigenes Gefängnis. Diese Linie haben auch die Konservativen nie überschritten. Auch die Liberalen nicht, die erst nationalliberal waren und sich dann mit dem Freiburger Programm bürgernäher präsentiert haben.
    „Freiburger Thesen: wahrscheinlich das Beste, was die FDP je hatte“

    Die FDP ist ja 1968 auch noch gegen die Notstandsgesetze auf die Barrikaden gegangen.

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Genau, und heute muss ich sagen: Die hatten Recht. Die Freiburger Thesen waren wahrscheinlich das Beste, was die FDP je hatte. Und heute reiht sie sich ein in die Mehrheit der politischen Strömungen, die autoritär denkt und das Individuum letztlich lenken will.

    Menschenrechte stören. Wichtig werden sie erst, wenn andere [Länder] sie nicht befolgen. Der Widerstand des Individuums ist das, was das Menschliche ausmacht. Deswegen war Sartre damals verrufen, weil er den Menschen für frei und verantwortlich erklärt hatte. Ich hoffe, dass sich die Menschen wieder darauf besinnen.
    Ökologisierung und Technologie

    Sie sagen, der Kapitalismus geht so schnell nicht unter. Aber die Technisierung des Sozialen in „Smart Cities“ verspricht ja nicht nur ein enormes Effizienz- bzw. Optimierungspotenzial, sondern außerdem „interessante Wachstumschancen für Sicherheitssysteme und Videoüberwachung“. Auch das firmiert ja heute unter dem Label „Nachhaltigkeit“. Oder denken Sie an die Finanzialisierung der Natur durch die Emissionsmärkte.

    In Ihrem Buch Untergangsprophet und Lebenskünstlerin (2015) widmen Sie sich der „Ökologisierung“ der Welt. Lässt sich diese von einer Ökonomisierung überhaupt trennen?

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Na ja, eine Zeit lang sah es ja so aus, als ob das zusammenläuft: Firmen haben zumindest so getan, als ob sie sich für die Umwelt einsetzen. Die wollen eben einen guten Ruf, die sehen „das ist populär, also machen wir das“.

    Ich habe irgendwo auch einmal gelesen, dass Greenpeace lieber mit Firmen als mit Staaten zusammenarbeitet, weil die zuverlässiger sind. In dem Buch, das Sie ansprechen, habe ich mich eher dem Zusammenhang zwischen Ökologisierung und Moralisierung zugewandt.

    Ökologie wird heute aber immer mehr zur Technologie und hat damit natürlich auch eine ökonomische Dimension. Heute sagt jeder mit einer Solaranlage auf dem Dach, dass er sich für die Umwelt einsetzt. Wenn es darum geht, Technologien zu entwickeln, mit denen sich CO2 aus der Luft abschöpfen lässt, protestiert keiner von den Fridays-For-Future-Leuten gegen den Kapitalismus.

    Und mit Technologie lassen sich auch ganz viele Reglementierungen durchsetzen, die ja Kennzeichen der modernen Öko-Bewegung sind.

    Sie haben die Smart Cities erwähnt, aber ich denke da auch an diese neuen Smart Meter, damit lässt sich der klimaschädliche Energieverbrauch ja wunderbar regulieren. Am Schluss brauchen Sie wahrscheinlich jemanden, der Ihnen die Erlaubnis dafür gibt, ihre Heizung aufzudrehen.

    In den Vorschlägen für CO2-Budgets und programmierbares Geld klingt eine Steuerung über Bonus-Malus-Systeme ja bereits an. Das erinnert nicht nur an die operante Konditionierung B.F. Skinners, der das autonome Individuum ja zur Fiktion erklärt hat, auch Foucaults Überwachen und Strafen kommt einem da in den Sinn, oder?

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Absolut, und die Überwachungsmöglichkeiten durch die Digitalisierung sind nun mal unbegrenzt. Wenn wir die Logik von diesen Smart Metern auf unser Geld übertragen und wirklich einmal die Möglichkeit da ist, Vermögen von Verhalten abhängig zu machen, ist das natürlich eine ganz fatale Geschichte.

    Die Kontrollmöglichkeiten wären unendlich, und es bräuchte auch keinen Geheimdienst mehr, der wäre dann ja legal. Dass sich die Menschen so etwas im Ausnahmezustand gefallen lassen, haben wir in der Corona-Zeit ja auch gesehen. Diese Corona-App, das war auch so ein Versuch, die technische Ebene da mit reinzubringen.

    Die Vorstellung von einer (Taylorschen) „wissenschaftlichen Betriebsführung“ der Gesellschaft (oder auch: social engineering) hat Anfang des 20. Jahrhunderts schon den Biologen und Unesco-Mitbegründer Julian Huxley ins Träumen versetzt. Sein Bruder Aldous lieferte dann ja das bekannte Gegenstück in Romanform.

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Auch das haben wir doch in der Corona-Krise gesehen. Hier lief die Kontrolle über die Medizin, die Regeln des Hospitals sind auf die Gesellschaft ausgedehnt worden. Das ist Biopolitik nach Foucault. Man hat immer von der Wissenschaft gesprochen, aber ich kann Ihnen sagen: Ich habe Wissenschaftstheorie studiert, und das Kennzeichen moderner Wissenschaft ist ihre Halbwertszeit.

    Die Wissenschaft hat Modelle von der Welt und mehr nicht. Lesen Sie [Physiker Thomas S.] Kuhns The Structure of Scientific Revolutions (1962). Wissenschaft konstruiert sich immer eine Welt. Auf der Grundlage von Modellen werden Szenarien gefolgert. Wenn Wissenschaft von Wahrheiten spricht, wird sie theologisch. Auch das ist Foucault: Der Arzt tritt an die Stelle des Priesters, die Körperkontrolle an die Stelle der Gewissenskontrolle.
    „Die Gefahr der Technik ist, das wir nur noch technisch denken“

    A propos Theologie: Historiker Yuval Noah Harari spricht in Homo Deus (2019) – wie Skinner – auf Grundlage der (neuesten) wissenschaftlichen Erkenntnisse dem Menschen ebenfalls seine Autonomie – man könnte auch pathetisch sagen: seine Seele – ab.

    Durch die technischen Möglichkeiten – bis hin zum Internet of Bodies und dem Internet of Bio-Nano-Things – wird der enträtselte Mensch zur optimierbaren Biomasse, zum „hackable animal“, sagt Harari. Damit steht der Historiker in der Tradition des von Julian Huxley geprägten Philosophie des Transhumanismus, letztlich: der Eugenik.

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Ja, „Homo Deus“ habe ich auch gelesen. Der hätte sich besser mal mit Sartre beschäftigen sollen (lacht). Egal, ob der Mensch von einem Algorithmus komplett durchleuchtet werden kann, was ihn ausmacht, ist der Widerstand, das was sich der Kontrolle entzieht. „Technik lässt uns denken“, hat [Martin] Heidegger gesagt. Die Gefahr der Technik ist, das wir nur noch technisch denken.

    Wir denken die Welt in Kilometern, Flugstunden, in Uhrzeiten. Dazu bekommen wir immer mehr technische Bilder geliefert. In einer Weise, wie man es sich vor 200 Jahren noch nicht vorstellen konnte.

    [Philosoph Walter] Benjamin hat das in seinem Kunstwerk-Aufsatz [Das Kunstwerk im Zeitalter seiner technischen Reproduzierbarkeit (1935)] ja deutlich gemacht: Die Fotografie hat die Wahrnehmung unserer Welt verändert. Heute haben wir eine durchgestylte Bilderwelt, die uns in die entlegensten Winkel der Alpen verfolgt. Wir erleben die Welt schon gar nicht mehr, wir schicken nur noch Bilder.

    Wir funktionieren also nach Skinners Reiz-Reaktions-Muster?

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Genau, und der technokratische Staat tut auch alles, dass wir diesem Bild immer mehr entsprechen. Am Ende gibt das Harari Recht: Die Menschen wollen das.
    „Wer sich nicht fürchtet, für den gibt es eine Pflicht zur Furcht“

    Ist der technokratische Staat alternativlos? Klima-Aktivistin und Grünen-Parteimitglied Luisa Neubauer hat im Oktober mit der Aussage für Irritationen gesorgt, man habe im Notstand eben nicht mehr die Wahl zwischen Zeit und Demokratie. Halten Sie Nachhaltigkeit in der oben beschriebenen Form noch für vereinbar mit demokratischen Prinzipien?

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Die Frage ist schon falsch gestellt, weil das Problem ein anderes ist. Vor kurzem hat mich jemand darauf aufmerksam gemacht, dass einer von den Fridays-For-Future-Leuten in Lützerath Das Prinzip Verantwortung [Hans Jonas, 1979] dabei gehabt hätte.

    Das war eben auch jene Luisa Neubauer.

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Ach was. Ja dann trifft sich das ja gut. Jedenfalls: Das Interessante daran ist: Der Diskurs der Verantwortung geht mit Max Weber los. Der sagt die Verantwortung liegt bei den obersten Politikern und den Managern.

    Der Bürokratische Rationalismus steuert, der Politik-Betrieb lenkt.

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Genau. Dann kommen Sartre und Levinas und sagen: Jeder ist frei. Und dann kommt Jonas, und der sagt nein, es braucht den Staatsmann, es braucht die Verantwortung.

    Dabei unterstellt er, dass nur die Staatsmänner der Verantwortung gerecht werden, das tumbe Volk ist nicht dazu in der Lage. Bei seiner Friedenspreisrede [1987] ist Jonas dann zurückgerudert: Er habe ja nicht einer Diktatur das Wort reden wollen, sondern nur davor warnen, dass es bald einmal zu spät sein wird.

    ...so wie Frau Neubauer.

    Hans-Martin Schönherr-Mann: Anscheinend. Was Jonas wider Willen gezeigt hat, ist, wie das apokalyptisches Denken funktioniert. Wer sich nicht fürchtet, für den gibt es eine Pflicht zur Furcht. Das ist das Modell [des italienischen Fürsten Niccolò] Machiavelli: „Du kannst dein Volk nicht zur Liebe zwingen, aber es durch Furcht lenken.“ Jonas hat – ohne es zu ahnen – dieses Modell entlarvt, mit der drohenden Apokalypse Politik zu machen. Und die Leute verstehen es als Anleitung.

    Der Weltuntergang ist eine Ideologie, die ihren Ursprung im Alten Testament hat. [Historiker] Johannes Fried hat [in Dies Irae – Geschichte des Weltuntergangs (2016)] gezeigt, dass das Thema ab dem 16. Jahrhundert aus der christlichen Religion verschwindet. Und wohin wandert es aus? In die Wissenschaft, wo es bald hinter jedem scheinbar unbeherrschbaren Phänomen lauert. Und so kehrt auch die Medizin schließlich in die Theologie zurück.

    Hans-Martin Schönherr-Mann
    Die Lebenskünstlerin und ihr Herr: Über die Medizinisierung der Welt
    ‎ Matthes & Seitz Berlin, 15,– Euro
    ISBN: ‎ 978-3751805612

    #iatrocratie

  • Corona-Maßnahmen : Die psychisch « vulnerable Gruppe » ist jung
    https://www.telepolis.de/features/Corona-Massnahmen-Die-psychisch-vulnerable-Gruppe-ist-jung-7484267.html

    Nous le savions déjà, voilà la confirmation par des resultats d’études scientifiques : La pauvreté rend fou. Les effests néfastes des mesures anti-covid sont plus graves pour les jeunes pauvres que pour les jeunes des familles qui se portent bien.

    3.2.2023 von Claudia Wangerin - Deutlich mehr Schülerinnen und Schüler müssen in Deutschland eine Klassenstufe wiederholen. Doch das ist nicht das einzige Problem. Symbolbild: Pixabay License

    RKI-Auswertung von Studien zu psychischer Gesundheit von Kindern und Jugendlichen: Erwartbar litten vor allem schon vorher Benachteiligte. Generell reagierten die Jüngsten sensibler als Erwachsene.

    Nach und nach rücken die psychosozialen Folgen der Corona-Krise ins Licht einer kritischen Öffentlichkeit, die des „Schwurbelns“ unverdächtig ist. Ein Team des Robert-Koch-Instituts (RKI) und des Statistischen Bundesamts (Destatis) hat nun insgesamt 39 Studien zu den Folgen der Infektionswellen und der staatlichen Eindämmungsmaßnahen für die psychische Gesundheit von Kindern und Jugendlichen ausgewertet.

    Die Ergebnisse wurden im „Journal of Health Monitoring“ des RKI veröffentlicht. Sie bestätigen, was zahlreiche Berichte über die Aus- und Überlastung von Kinder- und Jugendpsychiatrien und andere Befunde in den letzten zweieinhalb Jahren vermuten ließen: Psychisch hätten sich Kinder und Jugendliche in der Pandemie im Vergleich zu Erwachsenen als vulnerabler erwiesen, heißt es in der Auswertung im Journal of Health Monitoring des RKI.

    Der überwiegende Teil der bis zur zweiten Pandemiewelle durchgeführten Studien zeigte eine relevante Verschlechterung des Wohlbefindens und der psychischen Gesundheit von Kindern und Jugendlichen.

    Aus: Journal of Health Monitoring / Veränderungen der psychischen Gesundheit in der Kinder- und Jugendbevölkerung in Deutschland während der Covid-19-Pandemie – Ergebnisse eines Rapid Reviews

    Die Belastung dieser Altersgruppe variierte laut der Auswertung mit den Pandemiewellen und den jeweiligen Corona-Maßnahmen. Dies zeige, dass Kinder und Jugendliche „sensibel auf die zum Teil drastischen Veränderungen in ihrer Lebenswelt reagieren“.

    Die Mehrzahl der hier berücksichtigten Studien bezieht sich allerdings auch auf den Pandemiebeginn bis zum Sommerplateau 2020. Erste Befunde hätten schon damals „ein hohes Ausmaß an pandemiebedingten psychischen Belastungen, Ängsten und Sorgen sowie Einbußen an Lebensqualität bei Kindern und Jugendlichen und ihren Familien“ nahegelegt, schreibt das RKI-Autorenteam.
    Eine besondere Risikogruppe unter Minderjährigen ist arm

    Am härtesten traf es in Zeiten von Homeschooling und Kontaktbeschränkungen ohnehin Benachteiligte: „Dabei erschienen Kinder und Jugendliche aus sozioökonomisch benachteiligten Familien, aus Familien mit Migrationshintergrund sowie Kinder mit vorbestehenden psychischen Störungen besonders belastet“, heißt es in der neuen Auswertung.

    Darüber hinaus hätten sich „vulnerable Gruppen“ unter den Minderjährigen „nur eingeschränkt identifizieren“ lassen. Wenig überraschend gaben in der Einzelstudie „Kind sein in Zeiten von Corona“ mehr Eltern in Familien mit hoher formaler Bildung an, dass ihre Kinder die Pandemie-Maßnahmen gut bewältigten.

    Als Kriterien für die Zugehörigkeit zu einer Risikogruppe wurden eine niedrige formale Bildung der Familien beziehungsweise der Eltern, beengte Wohnverhältnisse und Migrationshintergrund ausgemacht. Allerdings räumen die Autoren hier eine mangelhafte Differenzierung ein.

    Eine bessere Identifizierung der Risikogruppe sei für „ein zukünftiges vorausschauendes Krisen- und Pandemiemanagement“ nötig, schlussfolgert das RKI.
    Lernerfolge stark beeinträchtigt

    Die Schulschließungen und die mangelhafte Unterstützung einkommensschwacher Familien beim Homeschooling fordern inzwischen nach dem Auslaufen des „Corona-Bonus“ bei den Versetzungsregeln ihren Tribut: Nach Angaben des Statistischen Bundesamts ist auch die Zahl der Schülerinnen und Schüler, die eine Klassenstufe wiederholen mussten, im vergangenen Schuljahr 2021/2022 deutlich gestiegen.

    Sie erhöhte sich im Vergleich zum vorangegangenen Schuljahr um 67 Prozent auf 155.800. Das sorgt sicher nicht bei allen gleichermaßen für Frust und Zukunftsängste, aber eine positive Erfahrung dürfte es für die meisten nicht sein.

    #maladie #folie #covid-19 #hygiène #pauvres #iatrocratie

  • 21.12.2022 – Jobcenter können und sollten psychisch Erkrankten helfen
    https://www.deutscher-verein.de/de/presse-2022-jobcenter-koennen-und-sollten-psychisch-erkrankten-helf

    En Allemagne 40% des bénéficiaires d’allocations sociales Hartz IV / Bürgergeld souffrent de maladies mentales. On peut constater que la pauvreté rend fou. C’est un fait prouvé par l’histoire.
    cf. https://seenthis.net/messages/986050

    J’en tire la conclusion que ce ne sont pas les conditions de vie générales (chez nous on parle de die Verhältnisse ) ou des défauts génétiques (on aime évoquer des gens « plus ou moins doués ») qui en sont responsables mais des personnes précises qui profitent de l’exclusion sociale, de bas salaires et de la transformation d’hommes, femmes et enfants en « patients » incapables de participer à « la vie active » (encore un euphémisme pour l’exploitation capitaliste).

    L’association Deutscher Verein für öffentliche und private Fürsorge e. V. adresse au Jobcenter une collection de recommendations sur l’acceuil et le suivi des ayants droit avec problèmes psychiques.
    https://www.deutscher-verein.de/de/uploads/empfehlungen-stellungnahmen/2022/dv-6-21_psychisch-beeintraechtigte-grundsicherung.pdf

    communiqué de presse

    21.12.2022 – Jobcenter können und sollten psychisch Erkrankten helfen

    Der Deutsche Verein beschließt Empfehlungen zur Unterstützung von Personen mit psychischen Beeinträchtigungen und Erkrankungen

    Überdurchschnittlich viele Personen in der Grundsicherung für Arbeitsuchende sind psychisch beeinträchtigt oder erkrankt, viele von ihnen wollen erwerbstätig sein. Es ist eine besondere Anforderung an die Jobcenter, diese Personen zu unterstützen.

    Jobcenter beraten Menschen, die verunsichert oder aggressiv sind, die Termine nicht einhalten oder Maßnahmen nach kurzer Zeit abbrechen, die engagiert eine Erwerbstätigkeit beginnen, aber nicht durchhalten. Fachkräfte in Jobcentern können das ansprechen. Wenn sie dafür sensibilisiert sind und wissen, worauf dabei zu achten ist.

    Jobcenter können Kunden unterstützen, ihren Weg in das Versorgungssystem zu finden. Das ist in Deutschland alles andere als einfach, aber oft die Voraussetzung dafür, dass Menschen mit psychischen Beeinträchtigungen und Erkrankungen eine realistische Chance auf eine Erwerbsintegration haben. Die Fachkräfte in den Jobcentern müssen auf ein einfaches, zugängliches und qualifiziertes Clearingverfahren zugreifen und ihren Kunden empfehlen können.

    Die Grundsicherung für Arbeitsuchende bietet Eingliederungsleistungen, die Personen mit psychischen Beeinträchtigungen und Erkrankungen helfen können, ein selbstbestimmtes Leben zu führen. Die Jobcenter vermitteln psychosoziale Betreuung oder reguläre Arbeitsplätze, für die der Lohn oder das Gehalt zunächst aus Steuermitteln finanziert und für die ein Coaching angeboten wird. Jobcenter können Arbeitsplätze anbieten, die psychische Erkrankten helfen, ihren Alltag zu strukturieren und zu stabilisieren. Sie können auch eine Ausbildung zu sog. Genesungsbegleitern fördern.

    „Jobcenter können eine Menge tun für Menschen mit psychischen Beeinträchtigungen und Erkrankungen, und sie tun das auch“, sagt die Präsidentin des Deutschen Vereins, Dr. Irme Stetter-Karp. „Der Deutsche Verein will den Jobcentern mit den Empfehlungen einen Anstoß und eine Orientierung dafür geben, noch einmal hinzuschauen, wie viele psychisch erkrankte Betroffene es unter ihren Kunden gibt, was sie bisher für diese getan haben und was sie tun können, um ihre Möglichkeiten besser auszuschöpfen und die Bedürfnisse von psychisch Erkrankten zu berücksichtigen. Jobcenter können auch für diese Personen den Weg in den Arbeitsmarkt ebnen. Das ist ein Gewinn für alle Beteiligten.“

    Die Empfehlungen sind abrufbar unter https://www.deutscher-verein.de/de/uploads/empfehlungen-stellungnahmen/2022/dv-6-21_psychisch-beeintraechtigte-grundsicherung.pdf

    Der Deutsche Verein für öffentliche und private Fürsorge e.V. ist das gemeinsame Forum von Kommunen und Wohlfahrtsorganisationen sowie ihrer Einrichtungen, der Bundesländer, der privatgewerblichen Anbieter sozialer Dienste und von den Vertretern der Wissenschaft für alle Bereiche der Sozialen Arbeit, der Sozialpolitik und des Sozialrechts. Er begleitet und gestaltet durch seine Expertise und Erfahrung die Entwicklungen u.a. der Kinder-, Jugend- und Familienpolitik, der Sozial- und Altenhilfe, der Grundsicherungssysteme, der Pflege und Rehabilitation sowie der Migration und Integration. Der Deutsche Verein wird gefördert aus Mitteln des Bundesministeriums für Familie, Senioren, Frauen und Jugend.

    #Allemagne #Bürgergeld #maladie #iatrocratie

  • The opioid crisis isn’t just the Sacklers’ fault ...
    https://theconversation.com/the-opioid-crisis-isnt-just-the-sacklers-fault-and-making-purdue-ph

    #merci @kassem
    https://seenthis.net/messages/969659

    Initialement trois frères médecins ont eu l’idée qu’on pouvait mieux gagner en vendant des drogues qu’en traitant des patients.

    Who are ‘the Sacklers’?

    Their story began with Arthur, Mortimer and Raymond Sackler, three brothers who were all doctors and made a collective fortune in medical marketing. They acquired what was then called Purdue Frederick Co. in 1952.

    After Arthur died in 1987, Mortimer and Raymond bought their brother’s stake in the company from his family for $22 million. For that reason, Arthur Sackler’s heirs aren’t involved in opioid-related litigation that’s on track to be resolved through Purdue’s bankruptcy settlement.

    Plus tard les plus affairistes de la bande ont organisé la transformation du marché des drogues utilisés comme médicaments suivant les règles du néolibéralisme.

    Purdue’s real innovation with OxyContin was commercial, not scientific. The company was the first to market a powerful opioid using the most aggressive strategies other drug companies regularly used to get pharmaceutical innovations into bodies with great speed and efficiency – while maximizing profits.

    Once Purdue showed it could be done, competitors quickly followed suit. The industry replaced U.S. medicine’s century-old habits of opioid precautions with a reckless boosterism.

    Avec l’aide de l’industrie pharmaceutique et pour le profit mutuel en 26 ans les médecins étatsuniens on tué 500.000 patients avec des opioïdes. On pourrait aussi appeller ce processus d’extermination des malades une transformation de temps de vie en profit, la vie raccourcie de centaines de milliers ou de millions à plus grande échelle correspondant à d’énormes profits pour un petit nombre. Dans le cas présent les capitalistes et les médecins qui profitent de l’affaire sont les mêmes personnes.

    Purdue, that is, didn’t act alone.

    Other drugmakers such as Endo and Janssen imitated and even surpassed Purdue’s example once the taboo had been broken.

    Generic manufacturers such as Allergan and Teva then profited by expanding and prolonging the boom, as did wholesale drug distributors and retail chain pharmacies. Even the prestigious McKinsey consulting firm got into the game, advising others how to maximize sales.

    Sans l"aval des médecins traitant et sans la complicité des médecins travaillant au sein des entreprises phamaceutiques et financières l’affaire des opioïdes n’aurait pas été possible. La repartition exacte des tâches dans l’affaire criminelle et dans les affaires couvertes par la loi et la morale reste à évaluer.

    The complicity of so many industries makes opioid litigation complex and hard to follow. Cities, states and other plaintiffs didn’t just sue Purdue. They turned to the legal system to make sure that all the other companies pay to repair the harms they caused in building the historic opioid boom that has contributed to more than 500,000 overdose deaths since 1996.

    #iatrocratie #drogues #médicaments #dépendance #marketing #capitalisme #néolibéralisme #toxicomanie

  • Historic “Gold Cure” for Addiction
    https://centerforinquiry.org/blog/historic_gold_cure_for_addiction


    Comment le charlatan Dr. Leslie Keeley découvrit le marché des cures de l’alcoolisme et empoisonnat ses victimes avec un breuvage toxique

    Dipsomania
    https://en.wikipedia.org/wiki/Dipsomania

    March 18, 2016 by Joe Nickell - In the latter nineteenth century, as temperance and prohibitionist sentiment flourished, quack cures for alcoholism began to be offered, beginning with the Keeley Double Gold Cure in 1890.

    Dr. Leslie Keeley (1836–1900) was a graduate of Chicago’s Rush Medical College who served as a surgeon in the Union Army during the Civil War. With a chemist and town mayor as partners, he opened a sanitarium at Dwight, Illinois, in 1880 for the treatment of those addicted to alcohol or opium. He offered a proprietary tonic whose secret formula supposedly included bichloride of gold. He also gave hypodermic injections. Ten years later he began to sell franchises that eventually numbered over 200 in North America and also expanded into Europe (“Leslie Keeley” 2016; Fike 2006, 100–101, 208).

    As it happened, however, early analysis showed Dr. Keeley’s products contained no gold (Boles 2013, 3–7). Instead, the tonic was nearly 28% alcohol, and contained ammonium chloride, tincture of cinchona (the bark from which quinine is derived), and aloin (a compound obtained from the aloe plant). The injections contained strychnine and boric acid (both otherwise used as insecticides) and atropine (another poison) (“Leslie Keeley” 2016; Boles 2013, 1–11).

    Not surprisingly, the result of Dr Keeley’s medicines was to make patients experience fear, confusion, vomiting, and dizziness, among other ill effects. Since treatments were provided as the patient continued to imbibe—albeit in successively diminished amounts—the result may have been to provide the alcoholic with added incentive to cease his bad habits (Boles 2013, 3). Keeley claimed a ninety-five percent cure rate, and he rationalized that those who returned to drinking did so by choice (“Leslie Keeley” 2016).

    Whether Dr. Keeley was an outright quack or simply misguided has been debated—though I would remind readers that the false claim that his medicines contained gold does not enhance his reputation. Nevertheless, his focus on alcohol and other addictions as diseases rather than moral failings, and the use of both group therapy and support groups, made his approach a forerunner to such associations as Alcoholics Anonymous and Secular Organizations for Sobriety (founded in 1985 by CFI’s James Christopher).

    An early imitator of Dr. Keeley’s was the McMichael Institute of Niagara Falls, NY, which opened in 1892. Dr. George H. McMichael offered “Double Chloride of Gold Remedies for the Liquor, Morphine & Tobacco Habits” and “Sanitarium Treatment,” the institute was located in the former Dexter Jerauld Mansion near the world-famous falls. (Now attached to the rear of the Niagara Club at 24 Buffalo Avenue at the intersection of First Street, it is largely hidden from view. However, my wife Diana and I visited the site to take the accompanying photograph.) The McMichael Institute vacated the mansion in 1894, consolidating with its headquarters in Buffalo (Boles 2013, 1–3, 13–22; “McMichael Institute” 1893).

    There were two other such enterprises in the Falls. One was The Niagara Gold Cure Institute which opened in 1895 in the former luxury hotel, the Prospect Park House. Its physician was Dr. Bill English from Marion, Iowa. The sixty-bed facility accepted women as well as men. The other was the Reliable Gold Cure Institute, located in the Falls Hotel at 312 Main Street). It was a low-budget operation whose ad promised, in Keeley fashion, “Ninety-five percent cured” (Boles 2013, 13–14).

    The Niagara Falls gold-cure businesses were relatively short-lived. The Keeley enterprise evolved over the years. The “medicine” drew criticism from some medical practitioners, and the formulas apparently changed over time. So did the “cure” which eventually turned into more of a supportive program. Nevertheless, Keeley died a wealthy man in 1900, and his business survived in a restructured and smaller form until the 1960s (Boles 2013, 47).

    References

    Boles, James M. 2013. The Gold Cure Institute of Niagara Falls, NY, 1890s. Buffalo, NY: Museum of Disability History.

    Fike, Richard E. 2006. The Bottle Book: A Comprehensive Guide to Historic, Embossed Medicine Bottles. Caldwell, NJ: The Blackburn Press.

    Leslie Keeley. 2015. Online at https://en.wikipedia.org/wiki/Leslie_Keeley; accessed March 9, 2016.

    McMichael Institute. 1893. Ad in Illustrated Buffalo Express, reproduced in Boles 2013, 18.

    #dipsomanie #alocoolisme #histoire #médecine #USA #charlatanisme #iatrocratie