• Coup de théâtre ! La SNCF met fin au projet actuel de transformation de la Gare du Nord LaTribune.fr
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/coup-de-theatre-la-sncf-met-fin-au-projet-actuel-de-transformation-de-la-g

    La SNCF a annoncé mardi soir qu’elle mettait fin au projet actuel de transformation de la Gare du Nord, porté par une société commune entre Ceetrus, filiale immobilière du groupe Auchan, et SNCF Gares et Connexions en raison des retards conséquents et de la dérive budgétaire.La SNCF promet désormais « une adaptation rapide de la Gare du Nord » à la Coupe du monde de rugby en 2023 et aux JO de 2024, et « la conception d’un nouveau projet de transformation (...) élaboré en concertation étroite avec les acteurs publics concernés ». La mairie de Paris a réagi en appelant à ne pas reporter la modernisation du bâtiment.


    La Gare du Nord (Crédits : Valode & Pistre)

    Coup de théâtre ! Moins d’un an après l’accord passé par la SNCF et la Ville de Paris sur la transformation de la gare du Nord, le groupe ferroviaire a annoncé mardi soir qu’il mettait fin au projet actuel de transformation, conduit par une société commune entre Ceetrus, filiale immobilière du groupe Auchan, et SNCF Gares et Connexions. Ceci en raison des « dérives insupportables par rapport aux engagements contractuels » de la part du concessionnaire. Le gigantesque chantier devait tripler la surface de la gare parisienne, première gare d’Europe, en prévision des jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.

    Pour rappel, le groupe ferroviaire avait choisi la foncière immobilière d’Auchan en juillet 2018 pour tripler la surface de la gare parisienne en prévision des Jeux olympiques de 2024. Plus précisément, la Ville de Paris avait fait adopter ce projet au Conseil de Paris en juillet 2019 et la concession avait été confiée en 2019 à SA Gare du Nord2024 (StatioNord), une coentreprise formée par SNCF Gares & Connexions (34%) et Ceetrus (66%), cette dernière étant l’acteur chargé de la conception, des travaux et de leur financement.

    Un milliard d’euros de surcoût
    En juillet, Gares et Connexions avait été prévenu d’un dérapage du coût prévisionnel des travaux portant la facture à plus de 1,5 milliard d’euros, contre 500 millions encore envisagés fin 2020, et d’un « retard considérable » les empêchant d’être achevés d’ici aux JO 2024

    La SNCF promet désormais « une adaptation rapide de la Gare du Nord » à la Coupe du monde de rugby en 2023 et aux JO de 2024, et « la conception d’un nouveau projet de transformation (...) élaboré en concertation étroite avec les acteurs publics concernés ».

    Ceetrus, rappelle de son côté que le projet de rénovation da connu depuis l’établissement du contrat de concession en février 2019, outre une pandémie, plusieurs évolutions et recours impactant durablement sa réalisation.

    Après une longue polémique avec la mairie de Paris (qui pourtant avait approuvé le dossier à l’origine), une mouture moins ambitieuse du projet avait été adoptée en novembre 2020, ce qui n’a donc pas empêché les difficultés.

    « Abandon du centre commercial de la Gare du Nord »
    Nicolas Bonnet-Oulaldj, chef des élus communistes parisiens, s’est réjoui de ce qu’il voit comme « l’abandon du centre commercial à la Gare du Nord », saluant « une victoire contre un projet qui faisait la part belle au privé au détriment du besoin des usagers ».

    « La preuve que le recours au privé aboutit toujours à des dépassements budgétaires exorbitants », s’est félicitée la conseillère de Paris LFI Danielle Simonnet, demandant à la mairie de Paris « d’entendre enfin la contestation des riverains, des usagers et des associations ». Les élus communistes franciliens ont eux réclamé l’abandon d’un autre projet qu’ils contestent, celui du CDG Express, une liaison rapide qui doit relier en 2025 la capitale à l’aéroport de Roissy. De son côté Valérie Pécresse a déclaré au Sommet du Grand Paris qu’elle voulait que le projet CDG Express aboutisse.

    La mairie appelle à ne pas reporter la modernisation de la gare
    Tard dans la soirée, la mairie de Paris a réagi en appelant à ne pas reporter la modernisation du bâtiment, avec les Jeux de 2024 en ligne de mire. La municipalité « tient à rappeler la nécessité de ne pas reporter une nouvelle fois la modernisation et la rénovation de la gare », écrit-elle dans un communiqué dans lequel elle se dit encore « pleinement mobilisée aux côtés de SNCF Gares & Connexions ».

    "Nous sommes disponibles et volontaires pour engager un nouveau projet de rénovation de la Gare du Nord qui soit au service des usagers du quotidien, de l’insertion urbaine et de l’intermodalité. Ce projet doit pouvoir être engagé pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, explique Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo, cité dans le communiqué.

    « Les habitants du 10e (arrondissement, où se trouve la gare, ndlr) veulent un nouveau projet, plus écologique (...) qui permette enfin de libérer son parvis de la circulation automobile et des nombreux véhicules qui y stationnent chaque jour. Notre ambition est de faciliter l’ouverture de la gare sur son quartier en donnant davantage de place aux transports en commun, aux piétons et aux vélos », écrit par ailleurs Alexandra Cordebard, maire du 10e arrondissement de Paris.

    #ceetrus #mulliez #centre_commercial #immobilier #urbanisme #grande_distribution #france #grand_paris #auchan #destruction #centres_commerciaux #des_grands_projets..._inutiles #immobilier_commercial

    • Transformation de la gare du Nord : Paris gagne la bataille contre la SNCF _ La Tribune -
      https://www.latribune.fr/regions/ile-de-france/transformation-de-la-gare-du-nord-paris-gagne-la-bataille-contre-la-sncf-8

      Au terme d’une année de luttes politico-médiatiques, la SNCF a fini par accepter les exigences posées par l’équipe d’Anne Hidalgo pendant la campagne des élections municipales.

      Le 23 novembre, la SNCF a annoncé la suppression de 7.500 mètres carrés d’activités commerciales et servicielles, dont la salle de spectacle. Quant au bâtiment de la rue de Maubeuge de 7.100 m² qui devait servir à des bureaux privés, il va devenir un centre de commandement pour les lignes B et D du RER ou bien un centre de police ferroviaire. En d’autres termes, ce sont 14.600 m² qui seront restitués à la puissance publique. Soit 24% du surplus initialement prévu.
      . . . . .

      Grande absente de la photo de famille, la filiale immobilière du groupe Auchan, Ceetrus, qui finance à 100% le budget de 600 millions d’euros de travaux, reste titulaire du traité de concession. Selon nos informations, ses représentants n’ont pas été invités pour ne laisser la place qu’aux autorités politiques (Paris) et publiques (SNCF).

      24% d’espaces supplémentaires en moins
      Quoiqu’il en soit, la gare du Nord 2024 sera bien dédensifiée, comme l’avait préconisé en janvier 2020 la commission d’enquête mandatée par la Ville et ainsi que l’avait demandé à l’époque Jean-Louis Missika, alors adjoint chargé de ce sujet. Ces derniers avaient proposé de réduire le programme des activités non-ferroviaires, à commencer par la suppression de la salle de spectacle et la diminution significative des surfaces commerciales.

      Outre la création de 10.375 mètres carrés d’espaces de loisirs, culturels et sportifs, toutes les autres typologies étaient censées s’agrandir : de 35.200 à 57.600 m² pour les espaces voyageurs, de 25.200 à 32.900 m² pour les bureaux et de 5.450 à 18.900 m² pour les commerces et de 5.250 à 12.825 m² pour la restauration. Total : 61.500 m² supplémentaires.

      Ce 23 novembre, la SNCF a annoncé la suppression de 7.500 mètres carrés d’activités commerciales et servicielles, dont la salle de spectacle. Quant au bâtiment de la rue de Maubeuge de 7.100 m² qui devait servir à des bureaux privés, il va devenir un centre de commandement pour les lignes B et D du RER ou bien un centre de police ferroviaire. En d’autres termes, ce sont 14.600 m² qui seront restitués à la puissance publique. Soit 24% du surplus initialement prévu.
      Une passerelle pour ouvrir la gare vers le Nord

      L’opérateur de transports va parallèlement lancer une étude de faisabilité technique pour créer une passerelle entre l’arrière de la gare du Nord et le viaduc Saint-Ange, celui qui surplombe les rails entre les stations de métro Barbès-Rochechouart et La Chapelle, à la frontière des Xè et XVIIIè arrondissements. Objectif : ouvrir davantage cette dernière vers le Nord. En attendant, la filiale Gares & Connexions est déjà prête à débloquer 20 millions d’euros pour réaliser cette infrastructure.

      La Ville n’a effectivement pas cessé de se plaindre d’une gare du Nord « entièrement tournée vers le Nord ».
      . . . . .
      Une intermodalité revue et corrigée
      Les élus parisiens demandaient par ailleurs à « revoir l’intermodalité », considérant que la future vélostation de 2.000 places serait « ridicule ». Avec cette nouvelle mouture, la jauge est montée à 6.000 emplacements de stationnement. Les taxis, VTC, scooters et motos seront, eux, renvoyés au parking souterrain, pour libérer le parvis au profit des mobilités douces.
      . . . . .
      Le flux des voyageurs amélioré
      Dernier point mis en avant par Paris : la gestion des flux de voyageurs. « Il est inadmissible qu’on les oblige à faire des détours et des détours. Ça va leur faire perdre plus de temps », avait dit en son temps Jean-Louis Missika. Il jugeait même que les voyageurs du quotidien - métro, RER, Transilien, TER Hauts-de-France... - seraient « négligés », le projet étant « centré » sur les TGV et les trains internationaux.

      Le nombre d’escalators sera augmenté, de même que le principe d’organisation des circulations pour les voyageurs du TER est assoupli, ont fait savoir les opérateurs.

      De leur côté, si les commissaires-enquêteurs missionnés par l’Etat avaient estimé que le projet nécessitait « des compléments pour les voyageurs du quotidien », ils avaient relevé qu’il plaçait « le fonctionnement » de la gare « au niveau des grandes gares européennes » faisant « face à l’augmentation du nombre de voyageurs ». La gare du Nord, qui accueille déjà près de 750.000 usagers quotidiennement, devrait en voir défiler 900.000 dans les prochaines années.
      . . . . .
      La transformation complète de la gare du Nord n’interviendra qu’en 2025. D’ici à septembre 2023, juste avant la Coupe de monde de rugby, la reconfiguration du terminal Eurostar devrait avoir été achevée. Idem pour les Jeux olympiques et paralympiques l’année suivante, pour lesquels le nouveau terminal des départs devrait être livré en juin 2024.

    • Le groupe public reproche à son partenaire, une filiale d’Auchan, un dérapage des coûts et des délais.
      https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-grand-chantier-de-renovation-de-la-gare-du-nord-pourrait-etre-annule-202

      . . . .
      Dans un communiqué de presse lapidaire, Gares & Connexions, la filiale du groupe public en charge du dossier, a enterré ce grand dessein. «  Compte-tenu des dérives insupportables par rapport aux engagements contractuels, [la SNCF] ne peut que constater la défaillance grave de son concessionnaire et prononcer sa déchéance  », a-t-elle indiqué.

      En clair, la SNCF renvoie toute la responsabilité de ce ratage programmé sur la foncière d’Auchan, choisie, selon elle, pour financer ce chantier et exploiter les commerces pendant une quarantaine d’années. En fait, le concessionnaire n’est pas la filiale d’Auchan mais StatioNord, une coentreprise entre Ceetrus (66 %) et la SNCF (34 %).

      « Retard considérable »
      La vieille dame ferroviaire ne s’embarrasse pas de pareilles subtilités. Gares & Connexions pointe du doigt « un dérapage du coût prévisionnel des travaux », avec une enveloppe qui a bondi à plus de 1,5 milliard d’euros contre moins de 1 milliard initialement. La filiale de la SNCF dénonce aussi « un retard considérable » du chantier qui ne permettra pas de terminer les travaux pour les échéances prévues : la Coupe du monde de rugby de 2023 pour le nouveau terminal de l’Eurostar et les Jeux olympiques de Paris en 2024 pour tous les autres ouvrages ferroviaires.

      Avec cette glissade du calendrier, les travaux ne pouvaient pas être terminés avant 2026-2027, voire 2028. Certains choix de StatioNord posent question. Pourquoi retenir #Bouygues en décembre 2020 pour une négociation exclusive, alors qu’un collège d’experts mandaté par le conseil de surveillance de StatioNord recommandait l’offre de #Vinci selon la ­lettre spécialisée Mobilettre  ?
      . . . . .
      La gare du Nord en piteux état
      L’abandon de ce projet retardera d’autant le reformatage de la plus grosse gare d’Europe (700.000 voyageurs chaque jour circulant dans 2200 trains). Le temps de relancer un appel d’offres et de sélectionner un attributaire, la gare ne sera pas rénovée avant 2030. Seuls des travaux mineurs pourront être menés pour faciliter l’accessibilité de la gare d’ici à 2023.
      . . . . .
      Cette fin de projet est très dommageable, tant la gare du Nord est en piteux état.
      . . . . .

  • Les opposants à EuropaCity bloquent les travaux de la future gare Alexandre-Reza Kokabi - 26 Juin 2019 - Reporterre
    https://reporterre.net/Les-opposants-a-EuropaCity-bloquent-les-travaux-de-la-future-gare

    Mercredi 27 juin 2019, une soixantaine de citoyens se sont réunis sur le site de la future gare Triangle-de-Gonesse pour bloquer les travaux de terrassement, commencés quelques jours avant. Cette gare en plein champ, selon les opposants, ouvrirait la voie à l’aménagement du projet de mégacentre commercial EuropaCity.

    Ce mercredi 26 juin, au petit matin, une soixantaine d’habitants, d’élus et d’activistes écologistes se sont donné rendez-vous en lisière des champs du « triangle du Gonesse ». Ils protestent contre le début des travaux de la gare Triangle-de-Gonesse, comprise dans le projet de la ligne 17 du futur métro du Grand Paris Express (GPE). Le permis de construire de la gare Triangle-de-Gonesse avait été validé en septembre 2018 et ses opposants avaient alors déposé un recours pour le faire annuler.

    « Il faut lutter, car cette gare ne desservirait pas les Gonessiens : la première habitation serait située à 1,7 kilomètre de la gare ! déplore Steven Januario Rodrigues, du mouvement politique Nous Gonessiens. C’est une aberration, aucun habitant ne rêve de prendre le métro ici. »

    En dépit des préoccupations des habitants, un grand sillon de plusieurs mètres de largeur, s’étendant sur des centaines de mètres, a été creusé par les bulldozers en plein champ de maïs. Michel, retraité, est le premier à l’avoir remarqué. C’était le vendredi 21 juin. « Je passais par là et j’ai vu des machines au milieu du champ avec, dessus, des publicités pour le terrassement, raconte-t-il. Les récoltes avaient déjà été massacrées. »

    « Ça correspond, pour nous, au début des travaux, estime Bernard Loup, président du Collectif pour le triangle de Gonesse (CPTG). Selon les indications rassemblées par le CPTG, ce chantier concernerait la réalisation de la canalisation des eaux usées de la gare. Mais nous ne savons même pas qui est le maître d’ouvrage ! s’insurge Bernard Loup. La Société du Grand Paris ? Grand Paris Aménagement ? Le Syndicat intercommunal Aménagement Hydraulique Vallées ? Nous voulons des réponses ! » Ce mercredi, les opposants à l’urbanisation du triangle de Gonesse avaient prévu de bloquer l’avancée des machines, mais celles-ci ne sont pas apparues. Ils se sont alors attelés à bâtir une butte de sable, de branchages, de pierres, de piquets et de plots pour retarder une nouvelle intrusion.

    « EuropaCity est tout le symbole d’un #monumentalisme complètement décalé avec les enjeux écologiques et sociaux » 

    « Nous ne lâcherons pas, car cette gare, c’est le cheval de Troie qui rendra irréversible l’urbanisation du triangle de Gonesse », prévient Bernard Loup, désireux de protéger ces terres fertiles du nord de Paris. La gare Triangle-de-Gonesse desservirait en fait une zone pensée pour accueillir le gigantesque projet EuropaCity : un demi-millier de boutiques, de quatre hôtels, d’une piste de ski, d’une salle de spectacle, des cinémas, d’un centre aquatique et d’un palais des congrès.

    Le sort du mégacomplexe commercial, culturel et sportif, estimé à 3,1 milliards d’euros, est actuellement ballotté entre décisions politiques et judiciaires. Ses promoteurs, le groupe Auchan et le conglomérat chinois Wanda, restent décidés à l’ériger et aspirent à y attirer près de 30 millions de visiteurs par an. Mais l’opposition est tenace : sur le terrain judiciaire, le plan local d’urbanisme (PLU) et la zone d’aménagement concerté (ZAC) — devant permettre l’urbanisation du triangle de Gonesse — ont pour l’heure été refusés par les tribunaux. Des appels sont en cours.

    Le CPTG et ses soutiens dénoncent une tentative de passage en force, alors que le gouvernement a récemment fait savoir au CPTG et au collectif Carma, qui propose un ambitieux projet d’agriculture périurbaine et de transition écologique pour le triangle de Gonesse, qu’il réfléchissait aux différentes options et que rien n’était décidé.

    « Commencer les travaux de la gare alors que le PLU et la ZAC sont en suspens, ce n’est rien d’autre qu’un déni de démocratie », dit Steven Januario Rodrigues. « On traverse en ce moment une grande canicule, et on va encore imperméabiliser des terres agricoles, bâtir d’énormes infrastructures de béton ? déplore Didier Delpeyrou, porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts en Seine-Saint-Denis. EuropaCity est tout le symbole d’un monumentalisme complètement décalé avec les enjeux écologiques et sociaux. »

    Un nouveau rassemblement est prévu sur le triangle de Gonesse dimanche 30 juin, pour organiser la lutte contre la gare. Les opposants envisagent une demande de référé pour obtenir la suspension du chantier. Certains citoyens se sont également dits prêts à mener des actions de désobéissance civile pour éviter que les travaux ne reprennent.

    Le portfolio de notre reportage : https://reporterre.net/Les-opposants-a-EuropaCity-bloquent-les-travaux-de-la-future-gare

    #auchan #mulliez #immochan #immobilier_commercial #centres_commerciaux #europacity #des_grands_projets..._inutiles #agriculture #urbanisme #triangle_de_gonesse #terres #gonesse #ecologie #climat #centre_commercial #Ceetrus #immobilier #grande_distribution #destruction #vianney_mulliez

  • Une brève histoire du périphérique

    La maire de #Paris, Anne Hidalgo, s’est déclarée favorable ce mardi à l’abaissement de la vitesse à 50 km/h sur le #périphérique, ainsi qu’à des mesures préconisées par un rapport d’une mission d’information et d’évaluation. Retour sur l’histoire du #périph', qui n’a pas encore fêté ses 50 ans.

    https://www.franceculture.fr/histoire/une-breve-histoire-du-peripherique

    #histoire #enceinte_de_Thiers #Zone #urbanisme #Transport #pollution

  • EuropaCity : une guerre des mondes Emilie Chaudet - Cécile Laffon - 7 Mars 2019 - Les Pieds sur terre
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/europacity-une-guerre-des-mondes

    A Gonesse, des promoteurs comptent construire un nouveau complexe. Les agriculteurs voient l’urbanisation attaquer leurs cultures, des militants écologistes refusent la disparition des terres fertiles et d’autres se demandent si cela peut être porteur d’emploi, ou changer l’image de leur ville.

    Prévu pour occuper quatre-vingt des trois cents hectares de terres, le projet a été autorisé en 2013. Baptisé EuropaCity, il est financé par Ceetrus, la branche immobilière du groupe Auchan, et Wanda, un groupe immobilier chinois, qui comptent y investir 3,1 milliards d’euros.

    L’enjeu est de créer un lieu où l’on met à disposition des expériences, et non pas des biens de consommation.

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18722-07.03.2019-ITEMA_22001874-2.mp3

    On sature déjà de centres commerciaux, pourquoi en construire un nouveau ?

    On pourrait développer l’agriculture bio en milieu périurbain et fournir toutes les collectivités locales.

    Certains habitants se demandent quant à eux si ce projet peut ou non changer l’image de leur ville, s’il peut être ou non porteur d’emploi. Les promoteurs en promettent en effet cinquante mille.

    Grâce à Europacity, on saura où est Sarcelles dans le monde entier. Comme pour Saint-Denis avec le stade de France.

    Chanson de fin : « Talisman » par Nils Frahm – Album : Encores 2 (2019).

    #Radio #Audio #France_Culture #mulliez #immochan #immobilier_commercial #centres_commerciaux #europacity #des_grands_projets..._inutiles #grand_paris #france #agriculture #urbanisme #triangle_de_gonesse #terres #gonesse #ecologie #climat #centre_commercial #Ceetrus #immobilier #grande_distribution #destruction

  • Un pas en avant pour le megaprojet EuropaCity
    https://www.boursier.com/actualites/reuters/un-pas-en-avant-pour-le-megaprojet-europacity-228557.html

    Le préfet du Val d’Oise a décidé de déclarer d’utilité publique l’opération d’aménagement du « triangle de Gonesse », dont le projet contesté de parc d’activités à vocation commerciale, culturelle et touristique EuropaCity est une pièce maîtresse, a-t-on appris auprès de l’investisseur principal.

    L’arrêté préfectoral de déclaration publique (DUP) devrait être signé et publié dans les prochaines jours, malgré l’annulation en mars par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise de la création de la zone d’aménagement concerté, a-t-on précisé de même source.

    Le commissaire-enquêteur, qui a conduit l’enquête d’utilité publique, avait rendu en juillet dernier un avis favorable à ce projet d’aménagement, qui s’étend sur 280 hectares, dont 80 pour le parc #EuropaCity.

  • Bisbrouille chez les Mulliez sur fond de projets immobiliers * Nicolas Keszei - 26 octobre 2018 - Les Echos
    https://www.lecho.be/entreprises/immobilier/bisbrouille-chez-les-mulliez-sur-fond-de-projets-immobiliers/10063735.html

    Trois membres de la famille Mulliez (du nom du fondateur d’Auchan) ne s’entendent pas sur la stratégie à suivre dans leur société immobilière. Un médiateur devrait être désigné par le tribunal de commerce francophone de Bruxelles pour tenter de mettre tout le monde au diapason. Les actionnaires ont dû mettre sur pied un plan d’affaires pour tenter de sortir de l’ornière. Des projets vont être arrêtés. Deux des trois membres de la famille Mulliez ont émis des lettres de confort.

    La bataille sourdait depuis quelques années déjà, mais les éclats de voix et autres claquements de portes n’étaient jamais arrivés aux oreilles des juges. Cette fois, certains membres de la famille Mulliez – du nom du fondateur du groupe Auchan ont dû se tourner vers le tribunal de commerce francophone de Bruxelles pour régler leur différend.

    De quoi s’agit-il ?
    Too’Gezer attaque les sociétés Ganemede, Nechincatillon, Vizzion Participations (VP), Taksim et Vizzion Europe. Soit. Quand on lit entre les lignes – ou que l’on regarde qui s’abrite derrière ces sociétés – on se rend compte qu’il s’agit essentiellement d’une bagarre familiale de haut vol. Too’Gezer est la société de Patrick Mulliez, l’un des frères de Gérard, fondateur d’Auchan. Il attaque Ganemede, société de son frère Jean (décédé cette semaine) et Nechincatillon, société de son cousin Gonzague. Il a également cité en justice les sociétés Vizzion Participations, Taksim et Vizzion Europe.

    Médiateur demandé
    Jean-François Germain, le conseil de Vizzion Participations, a indiqué, en accord avec les autres parties, que « la société Too’Gezer, dirigée par Patrick Mulliez, a des griefs à formuler sur la façon dont la société (Vizzion Participations) organise sa gouvernance. Le différend porte sur les modalités de la gouvernance », nous a expliqué l’avocat qui précise que Too’Gezer veut que des solutions soient mises en place via la désignation d’un administrateur provisoire ou via un commun accord.

    Lors d’une audience qui s’est tenue il y a quelques jours devant le tribunal de commerce francophone de Bruxelles, les différentes parties présentes à la barre se sont entendues pour demander au juge de désigner un médiateur chargé de mettre de l’ordre dans la société. Selon la demande des parties, c’est l’avocat Philippe Van Roost (Alterys) qui devrait être désigné pour effectuer cette mission.

    Il va lui falloir du courage et de la patience. D’après nos informations, quand on évoque des problèmes de bonne gouvernance, il faut surtout lire qu’il y a des (sérieuses) divergences d’opinions entre les actionnaires de Vizzion Participations issus du clan Mulliez. D’après les chiffres tirés du dernier bilan déposé par Vizzion Participations auprès de la Banque Nationale de Belgique (BNB), les actionnaires familiaux de VP sont Bosslord (35,14%, une société grand-ducale dont les deux frères et le cousin sont actionnaires), Ganemede (18,38%), Nechincatillon (10,48%), Patrick Mulliez (6,67%) et Gonzague Mulliez (5,97%). Au fil des ans, entre les parties, des divergences de vue quant aux investissements à faire dans la société sont intervenues. Vizzion Participations, une société créée à l’origine par l’architecte Sefik Birkije (qui est sorti du groupe il y a quelques années) est le holding de Vizzion Europe, une société qui développe toute une série de projets immobiliers à l’international.

    Gouffre financier
    Rapidement, l’affaire s’est révélée être un gouffre financier sans fond et les membres de la famille n’ont pas réussi à s’entendre sur les façons de résoudre le différend : certains voulaient en sortir à tout prix tandis que d’autres voulaient continuer à investir ; des divergences auxquelles il faut ajouter les visions souvent divergentes de différents actionnaires minoritaires, à l’image de Richard Bossant (4,06% de VP) qui a investi 11 millions d’euros dans l’aventure.

    Une plongée dans les derniers comptes de VP et particulièrement dans le rapport de gestion rédigé par le conseil d’administration donne une idée de l’étendue de la tâche du médiateur. Au cours de l’année 2017, le conseil et l’assemblée générale de VP ont mis au point un plan d’affaires qui prévoit l’arrêt de différents projets immobiliers en cours développement. Ce plan d’affaires a fait apparaître des besoins de trésorerie de 17,1 millions d’euros pour la période 2018-2019.

    On y apprend également que deux des trois actionnaires de référence (Ganemede et Nechincatillon) ont émis des lettres de confort afin de permettre à la société de poursuivre ses activités. « Il y a lieu de relever que suite à l’adoption du plan d’affaires en 2017 et à l’émission de lettres de confort signées respectivement par Ganemede Belgium et par Nechincatillon, les comptes clôturés au 31 décembre 2016 ont pu être approuvés en continuité le 8 janvier 2018 », peut-on lire dans le rapport de gestion. On l’aura compris, la société bénéficie du soutien de deux de ses actionnaires de référence.

    Les comptes eux-mêmes ne sont que le reflet inquiétant de la situation actuelle de l’entreprise. Les fonds propres sont négatifs à hauteur de 39 millions et sont la contraction du capital souscrit de 133 millions et de la perte reportée de 184 millions. Si l’on veut éviter la faillite, il va falloir recapitaliser Vizzion Participations dans les meilleurs délais

    POST SCRIPTUM
    Différences de vues au sein de Vizzion
    La vie de Vizzion Participations, une société au sein de laquelle on retrouve différents membres de la famille Mulliez, est tout sauf un long fleuve tranquille. Créée en 2008 par l’architecte Sefik Birkye, la société s’est retrouvée dix ans plus tard au cœur d’un conflit entre ses actionnaires minoritaires et ses actionnaires venus de la famille Mulliez, du nom du fondateur du groupe Auchan.

    Au fil des ans, les Mulliez ont toujours soutenu Vizzion Participations, allant jusqu’à y injecter plus de 600 millions d’euros, le tout afin d’assurer le développement de projets immobiliers à l’international. Les choses ont commencé à se gâter autour d’un projet immobilier à Istanbul poussant un actionnaire minoritaire, Richard Bossant, à intenter une action devant le tribunal de commerce afin d’obtenir la désignation d’administrateurs provisoires.

    Parallèlement à cela, Jean, Patrick et Gonzague Mulliez avaient décidé de transférer la plupart des projets immobiliers vers Bosslord, une société grand-ducale dont ils étaient tous les trois actionnaires. Finalement, quelques actionnaires familiaux avaient décidé de remettre au pot de Vizzion avant que les choses ne se gâtent à nouveau et ne débouchent sur la mise en place d’un plan d’affaires qui tente de défendre le maintien de l’activité. Depuis, bon nombre de projets ont été arrêtés ou vendus.

    #mulliez #immochan #immobilier_commercial #centres_commerciaux #europacity