une récente réanalyse de toutes les grandes études portant sur l’efficacité des casques a mis en évidence un important biais de publication dans les évaluations précédentes. La plupart des casques réduisent le risque de blessure à la tête de 15 % s’ils sont portés correctement.
Les #casques offrent donc une certaine protection, mais l’environnement routier est bien plus important.
Le principal écueil de la législation sur le port du casque est qu’elle décourage les gens de faire du #vélo.
En termes de sécurité, il existe un phénomène appelé « sécurité du nombre ». Plus il y a de cyclistes, plus nos routes sont sûres pour eux. Les conducteurs s’habituent à voir des cyclistes et adaptent leur comportement, et les infrastructures ont tendance à être améliorées pour mieux répondre aux besoins des cyclistes. Même si les cyclistes portent un casque, ils sont moins en sécurité s’il y a moins de cyclistes sur la route que s’il y en a plus.
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Les avantages de l’activité physique pour la santé sont particulièrement importants. Une vaste étude menée au Danemark a montré que la pratique du vélo pendant seulement trois heures par semaine pour se rendre au travail réduisait de 39 % le nombre de décès (toutes causes confondues, y compris les maladies cardiaques) par rapport aux non cyclistes, en tenant compte d’autres activités physiques de loisir et d’autres facteurs explicatifs.
Une analyse récente a comparé les risques et les avantages qu’il y a à laisser sa voiture à la maison et à se déplacer à vélo. Elle a révélé que l’espérance de vie gagnée grâce à l’activité physique était bien plus élevée que les risques de pollution et de blessure liés à l’utilisation du vélo.