Merci Filou #fbmg #vaccins #brevets #licence_ouverte
Quand un journaliste lui a demandé, à la télé, qui détenait le brevet [du vaccin contre la polio], Salk a eu cette réponse restée célèbre : « Eh bien, le peuple, je dirais. Il n’y a pas de brevet. Peut-on breveter le soleil ? »
#propriété_intellectuelle #santé_publique #bien_commun #Bill_Gates
Mais dans les « situations d’urgence nationale » ou « d’autres circonstances d’extrême urgence », un Etat membre de l’OMC peut donc délivrer une licence obligatoire pour autoriser un tiers à fabriquer le produit sans le consentement du titulaire du brevet. Pas question d’en faire un juteux commerce pour l’export : les licences obligatoires doivent être accordées « principalement pour l’approvisionnement du marché intérieur », ou (pour les membres de l’UE) « vers des pays connaissant des problèmes de santé publique ». Et pour ne pas trop nuire aux intérêts du labo inventeur, les accords Adpic prévoient aussi que le deal ne sera pas gratuit : « Le détenteur du droit recevra une rémunération adéquate, compte tenu de la valeur économique de l’autorisation ».
...pas certain que la situation actuelle du COVID-19 soit suffisamment « d’urgence nationale » ou « d’extrême urgence » pour que ça justifie "d’écorner" le système...
La célèbre interview de Salk
►https://www.youtube.com/watch?v=erHXKP386Nk
C’est ce que défend Cuba avec son vaccin :
►https://www.humanite.fr/vaccin-cuba-brise-la-domination-dun-secteur-monopolise-699519
Nous convenons avec les organisations internationales de défense de la santé publique que les vaccins et les médicaments contre Covid-19 ne doivent pas être brevetés. Les acteurs internationaux qui défendent à tout prix le système capitaliste en crise et en décadence - les États-Unis, l’Union européenne et le Japon, entre autres - se sont positionnés contre l’exemption de brevets, car cela affecterait la spéculation financière et les bénéfices des sociétés transnationales qui commercialisent ces produits destinés à la santé humaine. Les gains qu’ils ont réalisés tout au long de la pandémie et ceux qu’ils espèrent continuer de réaliser sont énormes. Les riches sont désormais plus riches et les pauvres sont plus pauvres qu’en mars 2019, lorsque la pandémie a commencé. Le verrou des brevets laisse une grande partie de la population des pays les plus pauvres sans vaccins.