• #Ménard poursuit sa réécriture de la guerre d’Algérie
    http://lahorde.samizdat.net/2015/09/01/menard-poursuit-sa-reecriture-de-la-guerre-dalgerie

    Le 12 septembre 2015, le Palais des Congrès de Béziers accueillera une nouvelle fois des nostalgiques de l’Algérie française. Robert Ménard, le maire de Béziers, qui a passé sa jeunesse en Algérie, continue de réécrire à sa façon l’histoire de cette guerre d’indépendance, porté par l’image d’un de ses oncles, mais aussi de son père [&hellip

    #Extrême_droite_institutionnelle #Non_classé #Comité_Véritas #OAS

  • Je m’appelle Jihad. Devinez mon origine confessionnelle, M. Ménard - Rue89 - L’Obs

    Merci @mona d’avoir signalé cet article

    http://rue89.nouvelobs.com/2015/05/05/mappelle-jihad-allez-deviner-m-menard-origine-confessionnelle-25902

    e m’appelle Jihad Alachkar, j’ai 36 ans.

    Grâce à mon prénom, M. Ménard, allez-vous deviner mon origine confessionnelle ?

    Roulements de tambour...

    Perdu, je ne suis pas musulman.

    Je suis issu d’une famille chrétienne maronite du Liban par mon père, française de ma mère et je suis né en France.

    J’ai cette double culture et je me permets en plus le luxe d’être athée.

    Le prénom Jihad, au Liban, est majoritairement porté par la communauté chrétienne, qui représente près de 40% de la population du pays.

    #racisme #discrimination #ménard

    • J’ai pensé la même chose ce matin, et puis à la réflexion, je me suis dit qu’en même temps, les Libanais sont soit très mal placés soit au contraire très bien placés pour expliquer qu’on ne peut/doit pas déterminer la religion des gens en fonction du prénom (puis du nom, puis du village d’origine…).

      Il me semble que le nom du monsieur est relativement transparent pour des Libanais, et comme on lui demandera illico de quel village est sa famille, ça ne sera pas très mystérieux. Regarde, même Wikipédia est au courant :
      http://en.wikipedia.org/wiki/Dik_El_Mehdi

      The majority of it inhabitants derives from the Ashkar family.

      Avec ce nom de famille, entre le village de famille et le prénom, il doit être assez facile de lever le doute (Chrétien ou Druze).

      De fait, monsieur Ménard n’est certainement pas capable de deviner son « origine confessionnelle », mais pour les Libanais c’est beaucoup moins difficile. Et de fait, ce n’est pas un drame, tant qu’on ne fait pas de son origine confessionnelle un essentialisme (notamment, au Liban : présupposer ses opinions politiques). Et, oui, quand les Français ont cette habitude pénible de demander la religion des Libanais, c’est choquant parce qu’en dehors du présupposé politique, je ne vois pas bien ce qu’ils peuvent en tirer ? Mais le fait est que, pour un Libanais, deviner la religion par le prénom, le nom et le village d’origine, ce n’est souvent pas bien mystérieux.

      L’aspect choquant n’est pas tant que Ménard fasse un gros gloubiboulga entre le prénom, l’origine étrangère des parents et la religion supposée des enfants. Mais qu’il en tire un essentialisme (ça n’a pas traîné, dans la même déclaration : les parents des enfants qui ont un prénom musulman ne parlent pas français). Dans l’imaginaire raciste, on peut appliquer des critères scientifiques (jusqu’à la morphopsychologie) aux racisés : l’idée étant qu’à partir de tel pourcentage de Yacine et de Malika – Ménard annonce un très scientifique « 64,6% » (au millième près !) – on a telle conséquence – assez floue ici : difficulté d’apprentissage de la langue ? vol de mobilette ? problèmes de cantine ? impossibilité d’évoquer la Seconde guerre mondiale en classe ? jihadisme galopant ? quoi donc ? et si c’était 64 virgule 5 au lieu de 64 virgule 6, quel impact ça aurait sur le, euh, problème ?).

      Ce qui est scandaleux n’est pas, dans l’absolu, qu’on devine de quelle origine religieuse pourrait bien être le petit camarade de classe nommé « David Bensimon », parce que c’est relativement inévitable. Ce qui est proprement scandaleux, c’est qu’on prétende en faire une statistique pour en tirer une conséquence « sociologique », économique, politique (ah, Ménard établissant une liste des prénoms juifs dans ses écoles au nom de je ne sais quel motif rationnel, je ne vois même pas qu’on s’interrogerait longtemps). C’est ce que je signale dans le rappel du « Décret sur les noms juifs » de 1808 : si le décret porte sur les noms, les préoccupations essentialistes (antijuives) sont totalement transparentes :
      http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/action-culturelle/celebrations-nationales/2008/vie-politique-et-institutions/decret-sur-les-noms-des-juifs

      Les Juifs sont tenus de répondre à douze questions sous la haute surveillance des représentants personnels de Napoléon qui se tient soigneusement au courant des débats : sont-ils polygames, acceptent-ils d’épouser des femmes chrétiennes, se considèrent-ils comme les « frères » de leurs concitoyens non-juifs, regardent ils la France comme leur patrie, sont-ils prêts à la défendre, pratiquent-ils l’usure ? Napoléon espère, comme il l’écrit lui-même, que le « sang des Juifs cessera d’avoir un caractère particulier », qu’ils iront jusqu’au bout de cette régénération radicale qui implique l’entière assimilation.

      Dans ce sens : deviner (mais faut le vouloir) une « origine confessionnelle » de gens qui s’appellent Rossi, Costagliola, Herrera, ça doit pouvoir se faire. Des Trautman de Strasbourg, aussi. Mais c’est quoi l’intérêt ?

      On n’est donc pas loin du piège logique : si on s’indigne trop fort du fait qu’il prétend qu’on peut relier un prénom arabe à la religion, je crois qu’on perd son temps. Parce qu’on ne va pas non plus convaincre grand monde du contraire (le contre-exemple particulier n’invalide pas l’aspect « statistique » dont il se réclame – mes propres enfants ont des prénoms arabes, ils ne sont pas musulmans, mais tous les copains de mes enfants qui ont des prénoms arabes sont d’origine maghrébine et, pour ce que j’en sais de nos discussions, sont musulmans). Comme ci-dessus : on a peu de chances de se tromper si on tient à deviner la religion d’un petit « David Bensimon ». Ce qui est choquant, c’est le principe de revendiquer le nom comme élément d’une altérité qui marquerait une différence sociologique, économique, politique. Dans une école où il aurait établi une certaine proportion de petits David Bensimon, Ménard va-t-il nous expliquer quelque chose sur la difficulté à organiser la cantine, sur le niveau de revenu des parents, sur le fait qu’ils pratiquent l’usure, sur leur maîtrise de la langue française, sur leur fidélité à la patrie… pour reprendre les préoccupations déjà exprimées par Napoléon ?

    • Il n’y a ni bon ni mauvais usage de la #liberté_d'expression, il n’en existe qu’un usage insuffisant. » L’affirmation de Raoul Vaneigem donne le ton de cet essai qu’il consacre à la liberté la plus fondamentale de l’être humain. Un texte sans concession pour défendre une liberté qui ne doit, d’après lui, rencontrer aucune limitation, qu’elle soit politique, morale ou juridique.
      Contre les vérités-sanctuaires et les secrets d’État, contre les lois sur la calomnie, le racisme et la pornographie, l’auteur considère qu’on ne combattra et vaincra la bêtise et l’ignominie qu’en travaillant à faire disparaître les conditions qui les rendent possibles. Il affirme haut et fort : « Autorisez toutes les opinions, nous saurons reconnaître les nôtres, nous les combattrons, nous apprendrons à annuler la force attractive des nuisances. [...] Nous les combattrons par la seule critique qui les puisse éradiquer : en pensant par nous-mêmes... ». L’enjeu de l’usage illimité et entier de la liberté d’expression est, pour Raoul Vaneigem, que l’homme parvienne enfin à sortir de son état de minorité et de dépendance, à se restaurer dans sa pleine humanité.
      Ce texte provocateur, d’une grande qualité littéraire, met en pièces les idées reçues qui courent dans le débat public. Il ébranle les certitudes raisonnables des bien-pensants et bouscule les bonnes intentions des juges et des apprentis censeurs qui toujours veulent imposer des limites à une activité qui ne peut en tolérer aucune.

    • Le préfacier a été ajouté tardivement, je dispose heureusement de l’ancienne version sans cette racaille de Béziers.
      Précisons qu’en 2008, jusqu’a fin Septembre il était encore directeur de reporter sans frontières... (mais je me rapelle que j’avais déja pas apprécié ses accointance avec le réseau voltaire).
      La page wikipédia précise :

      Il abandonne ses idées de gauche et devient réactionnaire au cours de sa direction de RSF — sans que cela apparaisse évident auprès des observateurs, ou auprès de ses collaborateurs —47,128, puis se rapproche de l’extrême-droite française au tournant des années 2010129, bien qu’il assure penser « pis que pendre » de certains de ses représentants. Dans le même temps, il se coupe de quasiment tous les intellectuels et journalistes de gauche qu’il côtoyait avec son épouse57. Cette évolution suscite l’incompréhension de ses anciens amis de l’époque RSF. Robert Ménard perçoit quant à lui son parcours politique comme l’histoire d’une « maturation » : « Peut-être est-ce ça, devenir adulte ? Je dis ouvertement des choses que je pensais sans oser les dire ou me les avouer »32. Il est par ailleurs un « europhile proclamé »8.

    • « Je dis ouvertement des choses que je pensais sans oser les dire ou me les avouer ».
      Comme l’a dit Audiard, c’est à cela qu’on les reconnaît. Si quelqu’un en a l’usage, avis aux intéressés : comme il l’avoue lui-même, la conscience de Robert Ménard ne lui sert plus de rien...

      Ménard va vernir sa provocation de liberté là où il peut. On appelle cela de la récupération. Et Vaneigem ne l’avait pas attendu pour mal vieillir !
      Laissez donc les situs hors de cela, il y a 42 ans que l’IS n’existe plus.

      « bien pensant » est un pauvre anathème.
      La question de la liberté d’expression abordée de façon absolue, idéaliste, hors de toute considération des conditions et de la compagnie dans lesquelles on se trouve, hors de toute pensée historique, ce n’est pas la première fois qu’un libertaire renommé se prend les pieds dedans... déjà, en son temps, Noam Chomsky avait fait montre d’inconséquence en accordant un texte à Faurisson au nom d’une « défense de la liberté d’expression » qui se prétendait un peu vite au-dessus du moment et de la manière dont elle était manifestée.

    • Le talent ne suffit pas pour tout justifier... Et ok pas de liberté sans totale liberté d ’expression ... C est simplisime : ces complicités des avant garde éclairées m’interroge sur leurs « lucidités ». Désolé il y a des lignes à ne pas franchir. Et les soutiens à Zemmour de la part de Mélenchon, Cohn Bendit, Onfray (et j en passe) heurtent le peu d’éthique qui m anime... On peut comprendre et ne pas être d accord.
      #CohnBendit #Zemmour #Ménard #Mélenchon #Onfray

  • #Livre de Robert #Ménard (Natif d’Oran) : VIVE L’ #ALGERIE FRANCAISE
    http://goo.gl/eielR
    Né sur une terre dont il efface l’identité : l’Algérien du #terrorisme intellectuel !

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    للمكفوفين : الاستماع

    Après un demi-siècle la #décolonisation, irréversible de l’Algérie, reste chez certaines personnes, des deux rives, comme une écorchure au fond de la gorge. A chaque respiration, le traumatisme s’excite avec des #haines terriblement affreuses, quand les uns citent les autres : algériens et français. Une génétique ancre de passionnelles et extrêmes visions incapables de tourner la page, ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas la lire et la comprendre. Négatif, le relationnel entre les deux pays, lui, attend ses jours meilleurs...