• Le revenu de base
    https://www.youtube.com/watch?v=WUtjf5dXuig

    Le Revenu de base est-il possible ?
    Combien ça coûte et comment pourrait-on le financer ?
    Comment le revenu de base s’intègre-t-il dans la théorie économique dominante ?
    L’inflation ne risque-t-elle pas de tous nous tuer ?

    Une vidéo qui prétend balayer la question de la faisabilité ou non du revenu de base en termes macroéconomiques.

    #Automatisation #Chômage #Emploi #Inflation #Macroéconomie #Numérique #Politique #Revenu_de_base #Travail #Économie

  • Pourquoi monnaie, crédit et finance doivent être au cœur de la macroéconomie ? | Le site d’Alain Grandjean
    http://alaingrandjean.fr/2014/08/31/pourquoi-monnaie-credit-et-finance-doivent-etre-au-coeur-de-la-macroe

    Les deux omissions les plus importantes du raisonnement économique « main stream » concernent les ressources naturelles et tout particulièrement l’énergie et le triptyque monnaie-crédit-finance. Les physiciens, écologues et autres scientifiques qui s’intéressent à l’économie pourraient avoir la tentation, en réintroduisant l’énergie et les ressources naturelles dans le raisonnement économique, de supposer implicitement, comme les économistes classiques et néoclassiques, que les phénomènes monétaires et financiers, non physiques, ne comptent pas (au moins sur le long terme).

    L’économie pourrait donc être réduite à sa sphère « réelle[1] » :

    des consommations d’énergie et de ressources naturelles (et plus généralement des destructions d’écosystèmes, des dérèglements de régulations naturelles (comme la régulation climatique)),

    des transformations de ces ressources en sous-produits, produits et machines (ce qu’on appelle le capital),

    du travail et c’est tout.

    C’est un peu me semble-t-il de cette façon que Meadows a bâti son modèle. C’est bien sûr un premier pas utile mais maintenir cette omission serait une erreur comme nous allons le voir ici. Bien des questions économiques ne peuvent se traiter sans intégrer la sphère monétaire et financière. L’inverse, d’ailleurs – faire comme si ce triptyque expliquait tout- serait aussi erroné ! Pour prendre un exemple illustratif, la crise des subprimes aux USA ne peut pas s’expliquer sans référence aux mécanismes monétaires et financiers, mais elle trouve aussi une part d’explication dans les tensions pétrolières du début du XXIème siècle.

    Il peut paraître surprenant que les économistes « main-stream », les économistes néoclassiques, ne mettent pas ces trois sujets, liés l’un à l’autre – monnaie, crédit et finance – au cœur de leurs raisonnements et de leurs modèles. Bien évidemment de nombreux économistes s’intéressent à ces sujets ! Mais les cours de macroéconomie « de référence » n’y consacrent que peu de pages. Et les économistes néoclassiques qui font autorité auprès des « visiteurs du soir », conseillers du pouvoir en France et ailleurs, pensent fondamentalement qu’il s’agit de problèmes de second ordre et que la priorité est à l’assainissement des finances publiques (notamment pour pouvoir continuer à financer la dette publique à bas taux), à la réduction des prélèvements obligatoires, à la compétitivité des entreprises et à la réforme du code du travail. S’ils se disent de gauche ils se soucient en plus des transferts sociaux, des inégalités sociales et admettent un poids relativement plus important du secteur public.....

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    La création monétaire est un levier clef de toute politique de relance, car elle conduit à injecter un pouvoir d’achat nouveau ; elle l’est pour toute politique d’investissements écologiques .

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    #économie
    #macroéconomie
    #monnaie
    #crédit

  • La dette publique constitue une richesse financière pour le secteur privé - Eco(dé)mystificateur
    http://ecodemystificateur.blog.free.fr/index.php?post/La-dette-publique-constitue-une-richesse-financi%C3%A8r

    La thèse centrale de l’article est résumée dans ces courts extraits :
    « Un gouvernement souverain dépense en émettant sa propre devise et, étant l’unique émetteur de cette devise, il n’a aucune contrainte quant à sa capacité à dépenser. Il n’a pas besoin d’impôts ou d’émissions d’obligations ; il peut dépenser en créditant les comptes des banques ; c’est un simple jeu d’écritures. »
    « L’émission de titres est une opération volontaire qui donne au secteur privé l’occasion de substituer des éléments du passif du gouvernement non rémunérés (monnaie et réserves auprès de la banque centrale) en éléments du passif du gouvernement rémunérés (obligations et bons du trésor), qui sont des soldes créditeurs dans les comptes-titres de la même banque centrale. »
    « Quand une entité privée s’endette, son passif est l’actif d’une autre entité. Il n’y a aucune création nette d’actif financier. Quand un gouvernement souverain émet de la dette, il crée un actif pour le secteur privé sans compensation par un passif du secteur privé. Par conséquent l’émission de dette publique se traduit par la création nette d’actif financier pour le secteur privé. La dette privée est de la dette mais la dette publique constitue une richesse financière pour le secteur privé. »

    #économie
    La #dette-privée est de la #dette mais la #dette-publique constitue une #richesse-financière pour le #secteur-privé
    #macroéconomie

  • Le changement d’Or
    Quelques références sur le projet de règle d’or budgétaire dit « règle d’or » ou encore « loi-cadre d’équilibre des finances publiques » (c’est moins sexy).

    A quoi le terme fait-il référence ?

    Avant la campagne de communication élyséenne, le terme de « règle d’or » faisait généralement référence à « l’éthique de réciprocité » :

    Éthique de réciprocité
    L’éthique de réciprocité ou « règle d’or » est une morale fondamentale dont le principe est trouvé dans pratiquement toutes les grandes religions et cultures, et qui signifie simplement : « traite les autres comme tu voudrais être traité » ou « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ».
    C’est sûrement la base essentielle pour le concept moderne des droits de l’homme.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thique_de_r%C3%A9ciprocit%C3%A9

    Cocasse.

    De quoi s’agit-il pour la France ?

    Ce texte s’inspire des conclusions du groupe de travail présidé par Michel Camdessus dont le rapport sur les modalités de réalisation de « l’objectif constitutionnel d’équilibre des finances publiques » a été remis au gouvernement au mois de juin 2010.

    Il met en place trois types de dispositions visant à modifier profondément « la gouvernance des finances publiques » françaises :

    D’abord un nouveau type de loi est créé : la « loi-cadre d’équilibre des finances publiques ». Cette loi-cadre pluriannuelle programmera pour une période d’au moins trois ans les objectifs de dépenses et de recettes à réaliser annuellement pour parvenir à l’équilibre. Les textes financiers ordinaires (lois de finances et lois de financement de la Sécurité sociale) devront s’inscrire dans le cadre de cette programmation. Une de ces lois qui ne le ferait pas pourrait être annulée par le Conseil constitutionnel comme contraire à la Constitution.
    Doit également être inscrit dans la Constitution le principe d’une transmission systématique à l’Assemblée nationale et au Sénat des programmes de stabilité avant qu’ils ne soient présentés à la Commission européenne dans le cadre du « Pacte de stabilité et de croissance ».

    Une disposition qui prévoyait que les lois de finances et de financement de la sécurité sociale auraient le monopole des mesures touchant aux prélèvements obligatoires a été supprimée par le Sénat.

    http://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-discussion/projet-loi-constitutionnelle-relatif-equilibre-finances-publiques.html

    Quels vont être ses effets « à court terme » ?

    Le transfert de compétence vers le secteur privé qui découle de la règle d’or doit être réfléchit

    La mise en œuvre de la règle d’or devrait incontestablement relancer la privatisation de bon nombre de services publics. En effet, cette règle issue de la pensée économique libérale est d’ores et déjà en œuvre dans les pays qui ont dû faire appel à l’aide internationale à travers notamment le FMI ou la Banque Mondiale.

    Le plan de rigueur exigé par le FMI et l’Union Européenne de la Grèce en contrepartie des plans de sauvetage met en haut des priorités la privatisation de plusieurs actifs de l’Etat. Il est certes naturel de demander à la Grèce de réformer son économie. Cependant, cette exigence de réforme ne doit pas nécessairement supposer la supériorité du secteur privé pour la gestion des affaires économiques.

    http://www.slate.fr/story/41969/deficit-pieges-regle-or

    Commentaire :
    elle semble être un dérivé de la règle d’or de l’accumulation http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_d%27or_de_Phelps qui fixe un cadre pour ne pas reporter les dettes actuelles sur les générations futures s’inspirant donc un peu de la règle d’or morale citée en introduction. Si j’ai bien compris, on parle ainsi de cohérence économique temporelle.

    http://id.erudit.org/iderudit/040728ar

    #économie #macroéconomie #constitution