• Une projection de « La Zone d’intérêt » présentée par un collectif de militants juifs antisionistes suscite la controverse

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/05/une-projection-de-la-zone-d-interet-presentee-par-un-collectif-de-militants-

    #antisionnisme

    Johann Chapoutot, spécialiste du #nazisme, a annulé sa participation à une soirée prévue mardi 6 février autour de la #projection de La Zone d’intérêt, le film de #Jonathan_Glazer sur la vie quotidienne de Rudolf Höss, le commandant d’#Auschwitz. Organisée au Grand Action, dans le 5e arrondissement de Paris, une rencontre entre l’historien et la chercheuse en langues, littératures et cultures arabes et #hébraïques Sadia Agsous-Bienstein devait être animée par le #collectif_juif_antisioniste Tsedek !.

    « Je ne peux pas, en conscience, participer à vos activités », a écrit, le 1er février, Johann Chapoutot à Samuel Leter, membre de Tsedek ! chargé de ce ciné-club. En cause : le communiqué du collectif publié le 7 octobre 2023. Dans ce message, toujours en ligne sur Instagram, le groupe écrit : « Il ne nous appartient pas de juger de la stratégie de la résistance palestinienne. Mais il est de notre responsabilité de rappeler sa légitimité fondamentale. »

    M. Chapoutot n’en avait pas connaissance avant la parution, le 1er février, d’un article de Télérama consacré à une première annulation de cet événement, lequel aurait dû se tenir le 30 janvier au Majestic Bastille, à Paris, avec Sadia Agsous-Bienstein (#Johann_Chapoutot ayant eu une contrainte d’agenda). « Ce n’était pas possible pour moi, explique le chercheur. Je suis spécialiste du nazisme et de la Shoah, le #Hamas est un mouvement #négationniste. Tuer des enfants et violer des femmes ne sont pas des actes de #résistance. Il s’agit d’un massacre de nature #terroriste, dont la dimension #antisémite ne peut pas être contestée. »

    Simon Assoun, un des porte-parole de Tsedek !, dénonce « une lecture malhonnête de ce communiqué », citant également celui que le collectif a publié le 12 octobre : « L’ampleur et la brutalité des massacres commis (…) doivent être dénoncées pour ce qu’ils sont : des crimes de guerre. Les centaines de vies israéliennes et palestiniennes arrachées nous meurtrissent. »

    « La Shoah fait partie de notre histoire »
    Samuel Leter affirme ne pas comprendre la réaction tardive de l’historien : « Dans le mail où il a accepté de participer à la rencontre, il dit qu’il admire notre courage ! » Dans ce message du 10 janvier 2024, Johann Chapoutot fait notamment référence à l’avocat Arié Alimi : « Je connais bien votre collectif, dont j’admire le courage, tout comme celui d’Arié, qui est, je crois, des vôtres. »

    En réalité, l’historien a cru dialoguer avec #Golem, le mouvement cofondé par Arié Alimi dans la foulée de la marche contre l’antisémitisme du 12 octobre. « J’ai fait l’erreur de répondre spontanément, sans vérifier, afin d’aider ce qui me semblait devoir l’être : un collectif de juifs de gauche qui s’était opposé à la participation du RN [Rassemblement national] à la manifestation contre l’antisémitisme, le RN-FN [Front national] ayant été fondé, rappelons-le, par des vétérans de la Waffen-SS et de la Milice », explique-t-il.

    #Tsedek ! comme Golem sont marqués à gauche. Tsedek !, #décolonial, affirme « lutter contre le racisme d’Etat en France et pour la fin de l’apartheid et l’occupation en Israël-Palestine ». Golem milite contre tous les racismes et dénonce l’instrumentalisation de la lutte contre l’#antisémitisme. « Tsedek ! est une organisation qui ne dénonce pas l’antisémitisme de la gauche ou de la #France_insoumise, décrypte l’historien #Tal_Bruttmann, proche de Golem. Ils servent de paravent à des gens qui sont ouvertement antisémites et ils dénoncent l’instrumentalisation de la #Shoah dans une seule direction. »

    La rencontre du 6 février animée par Tsedek ! au Grand Action est annulée. Le #cinéma explique que « des pressions extérieures ont conduit à l’annulation de la participation des intervenant.e.s prévue.e.s ». Samuel Leter juge que ces annulations équivalent à de la censure : « Nous sommes #juifs, la Shoah fait partie de notre histoire. Il ne peut y avoir de #monopole_de_la_mémoire de la Shoah. »

    La pertinence d’un échange avec une spécialiste des littératures #palestinienne et #israélienne au sujet d’un film sur la Shoah a été débattue avant la première annulation du ciné-club, ce que déplore Sadia Agsous-Bienstein : « Tsedek !, que je connais, m’invite à parler d’un film sur la Shoah, un film sur la banalité de la vie d’une famille allemande à côté d’un #camp d’extermination. J’ai travaillé sur la Shoah et c’est un film sur la Shoah. En quoi ne suis-je pas #légitime sur la question ? Parce que je suis #algérienne ? » L’une de ses recherches, « La Shoah dans le #contexte_culturel #arabe », a été cofinancée par le #Mémorial de la Shoah.

    Ce n’est pas la première fois qu’un événement animé par Tsedek ! suscite la #controverse. En décembre, une conférence coorganisée par le collectif a été annulée par la #Mairie_de_Paris. Raison invoquée : la présence parmi les organisateurs de l’#association #Paroles_d’honneur, dont est membre la #militante_décoloniale #Houria_Bouteldja.

    #Zineb_Dryef

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Jonathan Glazer, cinéaste de « La Zone d’Intérêt » : « Nous avons besoin que le génocide ne soit pas un moment calcifié de l’histoire »

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  • 9 mars 1952 : mort d’Alexandra Kollontaï

    [et non 1974, comme indiqué par erreur sur marxists.org]

    Textes : https://marxists.org/francais/kollontai/index.htm

    1909
    – Les problèmes de la prostitution
    – Les bases sociales de la question féminine

    1912 Le #prolétariat international et la guerre

    1916 Les internationalistes veulent-ils une scission ?

    1917 Nos tâches

    1918
    – La famille et l’Etat communiste
    – Avant-propos à « La lutte des travailleuses pour leurs droits »
    – Discours aux femmes travailleuses

    1919
    – Résolution sur le rôle des femmes travailleuses

    1920
    – La Journée Internationale des Femmes
    – L’Affranchissement de la femme

    1921 L’#Opposition_Ouvrière
    – Thèses sur la #morale_communiste dans le domaine des relations conjugales
    – La dernière esclave
    – La Conférence des Organisatrices-Communistes des Femmes de l’Orient
    – La #propagande parmi les femmes : rapport au Congrès de l’#Internationale_Communiste
    – Conférences à l’université Sverdlov sur la #libération_des_femmes

    1922
    – L’arrivée de Lénine à Petrograd

    1923
    – Place à l’Éros ailé ! (Lettre à la jeunesse laborieuse)

    1925 Article autobiographique
    – Premiers souvenirs sur Lénine

    1926
    – But et valeur de ma vie (extrait)

    1946
    – En pensant aux grandes choses, Lénine...
    s.d.
    – Lénine et le premier Congrès des femmes travailleuses
    – Lénine et les étoiles
    – La Première allocation
    – Lénine à #Smolny
    – Au Commissariat du peuple à l’Assistance publique
    – La voix de #Lénine

    #éphéméride #alexandra_kollontaï #bolchévik #révolution_russe #féminisme #marxisme #militante_féministe #communisme_révolutionnaire #féministe #amour_libre #amour_camaraderie #internationalisme

  • Hommage à Badia Benjelloun - 2022-05-12-Comaguer
    Entretien sur l’état de la France en 2019
    https://radiogalere.org/wp-content/uploads/1652/54/2022-05-12-Emission-Comaguer.mp3


    https://www.legrandsoir.info/_benjelloun-badia_.html

    https://www.investigaction.net/fr/?s=Benjelloun+

    « Badiaa Benjelloun était médecin, chercheuse aussi. Elle avait travaillé à l’Institut Pasteur, elle soignait encore récemment malgré l’âge de la retraite dépassé dans la campagne profonde de la Seine-et-Marne car elle voulait garder le contact avec ce peuple rural où tant de paysans sont acculés au suicide et lui criaient leur douleur de voir l’agriculture saccagée et leur avenir détruit. Pour elle, c’était cette « sous-France » qui représentait la vraie France, celle qu’elle allait rejoindre tout naturellement sur les barricades des Gilets jaunes, cette France qu’elle souhaitait voir se marier avec cette « non France » cantonnée dans des ghettos urbains.

    Dans sa jeunesse, Badia avait milité dans la clandestinité sous le régime d’un roi inique et traitre à son peuple marocain. Elle en avait gardé la blessure de voir certains de ses camarades disparus, d’autres amoindris par des années de répressions et de tortures. Jusqu’au bout elle a voulu aider ses camarades blessés à pouvoir à nouveau regarder avec confiance les rayons du soleil de la vie.

    J’ai connu Badiaa Benjelloun au début de l’agression de l’OTAN contre la Libye lors d’une réunion convoquée par des observateurs revenus de dessous les bombes. Son intervention était limpide, ce n’était pas le moment de faire la liste des erreurs ou des crimes commis sous le régime Kadhafi, c’était celle de soutenir l’État libyen contre une agression extérieure.

    Principe central qu’elle allait pratiquer sans hésitations jusqu’à son dernier souffle. C’est à cette occasion que des participants à cette assemblée, de toutes origines et de différentes orientations, ont décidé de continuer à …prêcher dans le désert de la sarkozie, en fondant le collectif « Pas en notre nom » pour interpeller les politiciens français, tenir des conférences, informer, manifester contre l’hypocrite « droit de protéger » proclamé avec arrogance pour assassiner tout pays indépendant, dont la Libye qui venait d’oser cette année là de lancer une monnaie africaine devant soustraire tout un continent au piège de « l’aide au développement » et de la « coopération », donc au piège de l’endettement et de l’usure.
Ce collectif allait poursuivre ses activités avec la guerre visant la Syrie.

    Tout naturellement, nous heurtant à l’impossibilité d’obtenir des salles pour tenir nos réunions ou aux annulations de dernières minutes sous des prétexte fallacieux au royaume de la démocratie et des « droideloms », Badiaa Benjelloun consacra ses deniers à l’achat et surtout à la réfection d’un local à St Ouen qui ouvrit ses portes aux activités associatives, politiques, culturelles.

    Ce fut l’aventure de « Maymana ». Pendant plusieurs années, elle s’acharna et s’épuisa à le faire vivre, ce qui permit plusieurs rencontres de qualité qui contribuèrent à redonner vie à cette banlieue de St Ouen et détonnait dans la masse de conformisme qui engluait le pays, avec souvent, malheureusement, en particulier un conformisme de « gauche ».

    Nous nous sommes ensuite retrouvés spontanément dans la rue dès le début du mouvement des Gilets jaunes où mûrissait, au fil des attaques de LBD et des conversations sous les porches pour s’abriter, un embryon d’analyse et de pensée collective pour rebâtir des lendemains qui chantent.
Je me rappelle particulièrement de deux épisodes qui m’ont marqué.

    C’était un soir, au début de janvier, le thermomètre était au-dessous de zéro et, au milieu de la foule rassemblée place de la République, j’ai croisé par hasard Badiaa avec une amie. À peine s’était-on vus que les tirs de gaz et de LBD se sont abattus et nous avons couru vers un porche dans le coin de la place pour nous abriter. A ce moment là, une voiture avec canon à eau nous a longé, nous étions seuls tous les trois sous ce porche, il s’est rapproché de nous a tourné son canon vers nous puis, à quelques mètres de nous, il a commencé à cracher son eau glacée à pleins jets sur nous.

    J’ai essayé de recouvrir ces deux dames de mon corps pendant des minutes qui ont semblé des heures, Badiaa criait qu’ils étaient en train de nous tuer et que notre dernière heure était venue, avant de commencer à faire une prière musulmane.

    Puis l’apprenti tueur passa à autre chose et, transis de froid, nous avons couru vers la souricière policière qui bloquait l’entrée de la place pour essayer de fuir, sans même réfléchir que nous n’avions aucune chance de pouvoir passer le cordon de police …et pourtant, arrivé là, j’ai vu dans le regard d’un policier un éclair de compassion, il a repoussé ses collègues et nous a laissé sortir de la place. Dans chaque policier peut sommeiller un être humain… et là, à quelques mètres de ces scènes dantesques, c’était le Paris du samedi soir, cafés ouverts, musique, clients attablés, un autre monde, impression trouble …mais, fort heureusement !
Car nous sommes entrés dans un café, où nous avons pu nous sécher sous les appareils chauffant, commander du chocolat chaud et regarder autour s’il y avait une table où pouvaient se trouver d’autres réfugiés de la place de la République …et nous avons refait avec eux le monde jusqu’à tard dans la nuit.

    Un ange passe…
    Une autre fois, c’était devant le musée d’Orsay, à quelques mètres de la scène connue où le boxeur Dettinguer a asséné des coups à des policiers qui tabassaient une femme à terre, mais dans la foule nous n’avons rien vu ni su à ce moment là. Nous nous sommes approchés du cordon de police bloquant les issues à l’entrée du musée.

    La grande petite Badiaa s’est dressée devant l’officier de police qui commandait son bataillon et qui crachait à tue tête sa haine des manifestants et elle a commencé à le sermonner doigt pointé vers lui, l’autre répondant avec un langage de plus en plus haineux …et tout à coup, un policier qui était à côté s’est dressé et a dit « Vous avez raison Madame, d’ailleurs mon fils est avec vous en ce moment ! »

    Courage d’un être humain qui laisse espérer un avenir radieux pour notre humanité, et qui donne toute sa valeur aux actions d’une Badiaa Benjelloun au milieu des actions de ces millions à la recherche d’humanité.

    Un an plus tard, nous avons découvert lors d’une rencontre que nous venions tous les deux, sans même s’être consultés, d’adhérer à l’Association nationale des communistes. Bref, il y a de ces hasards qui ne sont pas des hasards mais replacent le monde et notre petit monde dans sa logique profonde, celle du chemin menant vers le progrès humain.

    Badia était musulmane et marxiste ce qui peut paraître incongru à certains Occidentaux. Mais Badiaa était l’ennemi de la bigoterie, surtout quand celle-ci est politisée, elle retenait du Coran le message de justice et c’est ce message là qui l’avait amenée vers le socialisme scientifique. Elle ne voyait donc aucune contradiction entre la vénération coranique de la justice et l’analyse de la situation concrète.

    Elle avait voulu voir les lieux de la révolution en Russie et participer à la marche des immortels à Moscou pour célébrer tous les 9 mai ceux qui nous avaient tous libérés du fascisme, on a parfois tendance à l’oublier sous nos cieux où le grand Stalingrad est oublié au profit du petit débarquement de Normandie.

    Une de ses joies fut de pouvoir aller à Moscou participer avec son drapeau soviétique à cet événement, d’aller ensuite à la mosquée de Moscou, puis d’aller avec un camarade russe brûler un cierge à l’église du Sauveur.

    Il y a des œcuménismes qui mènent vers l’internationalisme prolétarien, Badiaa en était le porte-parole avancé. »

    Par Bruno Drwevski (ANC)
    #Femme #Résistance #Militante #Politique #Badiaa_Benjelloun #Analyse #géopolitique #Science

  • #Résistance, mais où sont passés les jours heureux ?

    Les jours heureux, du nom du programme du #Conseil_national_de_la_Résistance. Qui étaient les résistants ? Comment se sont-ils unis malgré leur désaccords ? Nous évoquerons l’esprit de résistance avec un grand témoin, #Annette_Beaumanoir, ainsi que la figure d’#Ambroise_Croizat, père de la #Sécurité_sociale. Quand un monde nouveau est à reconstruire, c’est toute cette semaine dans Le Cours de l’histoire.

    Épisode 1 : 1940-1943 : unir la lutte
    Comment unir ce qui est désuni ? Qui étaient ces résistants français devenus la Résistance française en 1943, en parvenant à unifier au sein du Conseil national de la Résistance les différents mouvements résistants, en dépit de leurs profondes divergences politiques ?

    Épisode 2 : Grand témoin : Annette Beaumanoir
    A travers le portrait d’une femme engagée au destin hors norme, résistante de 17 ans, en Bretagne, à Paris et à Lyon, dans les réseaux de #Jean_Moulin, c’est l’esprit de la résistance qui se dessine. Ce matin, dans Le Cour de l’histoire, la Résistance arbore un visage, celui d’Annette Beaumanoir.

    Épisode 3 : « Les jours heureux », le programme du Conseil National de la Résistance
    Comment le programme du #CNR, symbolisant la démarche transpartisane de la résistance, a-t-il façonné les réformes économiques et sociales mises en place après la Libération ?

    Épisode 4 : Sécurité sociale, la croisade d’Ambroise Croizat
    Ce matin dans #Le_Cours_de_l'histoire, nous nous intéressons à l’histoire de la Sécurité Sociale, à ceux qui l’ont construite et l’ont faite perdurer. Car aujourd’hui encore, nous bénéficions de cette mesure phare du programme du Conseil National de la Résistance.

    https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/resistance-mais-ou-sont-passes-les-jours-heureux

    En lien avec la création récente du #Conseil_National_de_la_Nouvelle_Résistance
    https://reporterre.net/Naissance-du-Conseil-national-de-la-Nouvelle-Resistance

    #CNNR #france_culture #podcast #histoire #Xavier_Mauduit

  • C’est une série d’entretiens que j’ai faits pour une société de l’économie sociale et solidaire à l’occasion de la journée des droits des femmes. C’est de la communication commerciale mais j’ai trouvé avec ces entretiens plein de témoignages précieux de #femmes #militantes qui ne se voient pas trop comme des féministes et qui ont apporté des réponses assez originales.
    #énergie_renouvelable

    Ces femmes qui font les énergies renouvelables citoyennes : Claudette Lacombe | Énergie Partagée
    https://energie-partagee.org/interview-claudette-lacombe-parc-eolien-citoyen-isac-watts

    As-tu rencontré des difficultés en tant que femme impliquée dans un projet citoyen d’énergie renouvelable ?

    Quand on est une femme et qu’on a des façons de voir différentes, il faut parfois insister pour se faire entendre. J’ai l’impression que la parole de certains compte plus que la parole de certaines. C’était la même quand j’étais technicienne en laboratoire d’analyses et dans les syndicats où j’étais engagée. Les hommes qui prennent les responsabilités, c’est un classique de toute action sociale, syndicale, militante.

    Pour savoir dire non quand les limites du bénévolat dépassent les possibilités d’organisation de la vie personnelle et familiale, il faut être tenace et motivée. Les rapports hommes-femmes ne sont pas toujours faciles mais on s’explique. Et je suis un peu tête de mule, ça oblige les hommes à écouter.

    Ces femmes qui font les énergies renouvelables citoyennes : Sophie Setbon-Cuisinier | Énergie Partagée
    https://energie-partagee.org/interview-sophie-setbon-cuisinier-survoltes-aubais-watt-citoyen

    En tant que femme, vois-tu des obstacles à ta participation dans un projet citoyen ?

    Je suis très active localement, en partie grâce à un mari qui gère le reste, et qui m’a toujours permis d’aller aux réunions en gardant les enfants quand ils étaient petits. Je ne pourrais pas m’investir sans son soutien.

    Dans le groupe, on essaie aussi de faire attention à ces contraintes : si l’un·e ou l’autre doit rester pour s’occuper des enfants à la maison, on se réunit chez elle ou lui. Il faut aider chacun·e à participer, en ajustant les horaires ou les lieux de réunion. Ça me semble normal !

  • Ethel Ayres Purdie — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ethel_Ayres_Purdie#cite_note-26

    #Ethel_Ayres_Purdien est une #experte-comptable, #militante_suffragiste et féministe britannique, née le 2 octobre 1874 à Islington et morte le 26 mars 1923 à l’hôpital de Charing Cross (Londres).

    Première femme certifiée expert-comptable du Royaume-Uni, elle est l’une des figures majeures de la lutte contre l’exclusivité masculine dans les métiers de la comptabilité. Elle s’implique dans la lutte pour l’obtention du droit de vote des femmes et dans leur défense face aux politiques discriminatoires de l’administration fiscale. Mêlant son combat politique et son activité professionnelle, elle fait figure d’experte sur les questions juridiques, fiscales et administratives pour plusieurs associations suffragistes féminines dont elle tient la #comptabilité. L’importance de sa contribution au mouvement suffragiste, longtemps sous-estimée par les historiens, est réévaluée aujourd’hui à la lumière de travaux récents

    #féminisme #droit_de_vote #imposition #fiscalité

  • Le Web est mort, et sa grand-mère aussi - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2018/01/26/le-web-est-mort-et-sa-grand-mere-aussi_1625174

    Mary Lee Berners-Lee, #pionnière de l’informatique et mère de Tim Berners-Lee, s’est éteinte fin 2017. Au même moment étaient enterrées les promesses d’un Web pensé à l’origine pour être avant tout un « commun ».

    29 Novembre 2017. Aujourd’hui, grand-mère est morte.
    Elle avait 93 ans et était née Mary Lee Woods. Son histoire est peu connue et mériterait de l’être bien davantage. Pionnière de la programmation informatique, #militante osant réclamer – et obtenir ! – auprès de son employeur le même salaire pour les femmes que pour les hommes vingt ans avant que la loi sur l’égalité salariale soit votée au Royaume-Uni.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Mary_Lee_Woods

  • « Blanchité », « racisé », « racisme d’État » : M. Blanquer, ces concepts sont légitimes dans le débat public
    Par Mélusine , #militante #féministe et #antiraciste — 23 novembre 2017 à 14:55
    http://www.liberation.fr/debats/2017/11/23/blanchite-racise-racisme-d-etat-m-blanquer-ces-concepts-sont-legitimes-da

    On avait accusé la #sociologie de fournir des « excuses » aux criminels, ce sont aujourd’hui ses concepts qui sont pris pour cibles. Un effort minimal aurait pourtant suffi au ministre de l’ #Éducation, #Jean-Michel_Blanquer, pour découvrir qu’en fait de « mots épouvantables », « #blanchité » et « #racisé » sont des termes scientifiques utilisés en France et ailleurs depuis plusieurs décennies. Ces concepts, consolidés au fil des ans, s’inscrivent dans des cadres théoriques partagés et font l’objet d’ouvrages et d’articles académiques nombreux. S’il est compréhensible que leur entrée dans l’espace du débat public provoque la surprise, leur condamnation lapidaire a de quoi inquiéter.

    La seconde moitié du XXe siècle a vu la disqualification scientifique et politique de la croyance en l’existence de #races humaines, aux différences physiologiques naturelles. Mais cette disqualification n’a en rien sonné la disparition du #racisme, à la fois comme idéologie – identifiant et hiérarchisant des groupes humains selon des critères culturels, ethniques, linguistiques, géographiques – et comme système social produisant des discriminations et des #inégalités entre ces groupes. S’il n’y a plus de races humaines, il y a toujours du racisme ; comme l’écrit la sociologue #Colette_Guillaumin : « C’est très exactement la réalité de la "race". Cela n’existe pas. Cela pourtant produit des morts. » C’est pour décrire et comprendre cette réalité – non pas biologique mais sociale – que la sociologie a élaboré des mots qui, évitant le piège de l’ #essentialisation, sont propres à la rendre dicible.

    Le mot « racisé » permet de nommer ce groupe social fondé non pas sur une couleur de peau ou une supposée appartenance ethnique, mais sur le partage de l’expérience sociale qu’est le racisme. Est racisé.e celle ou celui susceptible d’être assigné.e à une catégorie raciale, c’est-à-dire perçu.e comme appartenant à un groupe altérisé, distinct du groupe majoritaire ; comme un groupe homogène partageant des pratiques, des manières d’être, de vivre et de penser. Ce mot remplace opportunément d’autres termes, qui pèchent par une #euphémisation ridicule (« diversité »), prennent au sérieux le critère génétique (« minorité visible ») ou naturalisent des groupes pourtant artificiels (« minorité ethnique »). Le qualificatif ne désigne donc pas une qualité de l’être, mais une propriété sociale. Non pas une identité, mais une position dans la société, résultant d’un processus collectif : la #racisation.

    Dans L’ #idéologie_raciste (1972), #Guillaumin décrit ce processus comme une double dynamique d’altérité et d’hostilité qui, émanant d’un groupe dominant (le « groupe #racisant », considéré comme un allant-de-soi, une norme #neutre), enferme et opprime des groupes racisés, particularisés et dominés. Cette volonté d’appréhender le racisme non pas seulement à travers ses victimes, mais en s’intéressant aussi au groupe majoritaire, fonde la notion de blanchité (dont le pendant sexiste serait le patriarcat). Elle s’inspire du #concept de whiteness, d’abord développé dans le monde anglo-saxon, qui propose de mettre au jour l’existence d’un groupe blanc dont l’hégémonie sociale, politique et culturelle est telle qu’elle en devient invisible.

    La blanchité désigne ainsi à la fois le système raciste spécifique dans lequel nous vivons et la position sociale qu’y occupent les membres du groupe dominant : elle n’est pas un caractère intrinsèque des individus, mais une qualité qui peut s’acquérir. Dans #How_the_Irish_Became_White, l’historien #Noel_Ignatiev étudie ainsi la manière dont les immigré.e.s irlandais.e.s aux États-Unis, d’abord victimes de racisme, ont été progressivement incorporé.e.s au groupe dominant. Être blanc.he est donc moins une question d’épiderme que de position sociale et économique dans un contexte socio-historique donné. De la même manière, « racisé » ne désigne pas une #identité communautaire, mais une marque associée à une position sociale, économique, politique et symbolique subalterne.

    Ces mots proposent une approche du racisme qui tranche radicalement avec l’acception habituelle. Ils ne désignent plus seulement l’hostilité de quelques-un.e.s, les violences ou discriminations ponctuelles dont les racisé.e.s peuvent être victimes, mais un système structurant où le stigmate racial détermine la position sociale relative des personnes. La notion de « #racisme_institutionnel » expose les mécanismes de discriminations directes et indirectes auxquelles font face les racisé.e.s à l’école, sur le marché du travail ou auprès de l’administration et des services publics. L’idée de « #racisme_d’État », quant à elle, interroge l’impact du système raciste sur la structure même de l’État (statut des territoires d’Outre-mer, modalités d’acquisition de la nationalité) et les choix de politiques publiques (en particulier celles relatives aux migrations, à la population rom ou aux questions sécuritaires).

    Il est normal et fructueux que ces concepts fassent débat. Doit-on par exemple parler de racisme d’État en France, quand d’autres pays s’appuient, eux, sur des lois et des structures explicitement racistes ? Mais ces débats ne sauraient être disqualifiés d’avance, par ignorance ou malhonnêteté. Condamner l’usage de mots permettant de rendre compréhensible le fonctionnement du racisme – les qualifier eux-mêmes de racistes ! – c’est détruire les outils intellectuels et politiques nécessaires à la lutte contre le racisme. En refusant des décennies de travaux scientifiques et en prétendant contrôler le vocabulaire de militants syndicaux, le ministre de l’Éducation outrepasse sa compétence et sa fonction.

    Les mots et les #concepts ne sauraient être condamnés au prétexte qu’ils permettraient de décrire une réalité politiquement inacceptable. Ils ne sauraient faire l’objet de plaintes devant un tribunal parce qu’ils mettraient en cause le fonctionnement d’un État ou d’une société, sous peine de jeter à bas toute prétention au #débat démocratique et scientifique.

    https://twitter.com/melusine_2

    • Le ministre de l’Education a annoncé vouloir porter plainte contre un syndicat ayant dénoncé le « racisme d’Etat ». Encore débattue dans le champ de la sociologie, l’expression implique une intention de discriminer et révèle un réflexe défensif du groupe dominant.

      https://www.franceculture.fr/sociologie/Racisme-Etat-expression-tabou-discrimination#xtor=EPR-2-[LaLettre24112

      Il y a une partie du racisme qui est totalement invisible, aux yeux du groupe majoritaire, de ceux qui ne subissent pas le racisme, explique le sociologue. C’est ça qu’on entend par le nom de « racisés » : ceux qui subissent le fait d’être assignés à une catégorie raciale ou une place de race, dans le regard du majoritaire. C’est ce qu’on appelle le racisme quotidien et qui est le plus violent, le plus opérant. C’est la répétition, tous les jours, dans toutes les différentes sphères de la vie sociale, de micro-expériences du racisme, qui a un effet d’usure sur les personnes. Et ces situations sont d’autant moins régulées que les acteurs qui ne sont pas la cible du racisme ne le voient pas, littéralement. Donc ils pensent que c’est l’autre qui fabule, qui est paranoïaque, etc.

      Etre « racisé », c’est avoir l’expérience de cette banalité du racisme quotidien qui n’est pas vu par les autres. Et ceux qui animent le débat, qui sont des membres du groupe majoritaire, ne voient littéralement pas ce que c’est que le racisme tout en prétendant en imposer la définition légitime. Le sociologue Fabrice Dhume

      Pour #Eric_Fassin, "l’expérience de certaines personnes racisées, ce qu’elles voient en face d’elle, c’est un état absent pour ce qui est de l’Etat providence, mais un Etat présent pour ce qui est de l’Etat répressif. Autrement dit, dire à des personnes qui craignent que leur enfant ou leur frère ne rentre pas le soir parce qu’ils auraient croisé au mauvais moment la police, leur dire que le #racisme_d’Etat n’existe pas leur parait très abstrait puisque la réalité c’est que ces personnes voient que les agents de l’Etat visent explicitement certaines personnes. Et quand on voit que les policiers sont rarement condamnés, dire aux victimes de pratiques racistes d’agents de l’Etat qui ne sont pas punies par l’Etat que le « racisme d’Etat » n’existe pas leur est incompréhensible."

  • Féministe, communiste et arabe : la Soudanaise Fatima Ahmed Ibrahim – Culture et politique arabes
    https://cpa.hypotheses.org/6349

    Alors qu’en Grande-Bretagne, le Guardian et le Times lui ont chacun consacré une longue nécrologie, on ne trouve pas une ligne dans la presse francophone – si j’en crois Google – pour évoquer la Soudanaise Fatima Ahmed Ibrahim (فاطمة أحمد إبراهيم), décédée le 12 août dernier. Cette absence totale d’intérêt pour l’une des plus grandes féministes arabes du XXe siècle en dit long sur le sérieux de ceux et celles qui prétendent si souvent s’intéresser au sort des « malheureuses femmes voilées ».

    #cpa

  • Mort de l’assassin présumé des trois militantes kurdes tuées à Paris le 9 janvier 2013
    Communiqué du Mouvement des Femmes kurdes en Europe

    Le 9 janvier 2013, #Sakine_Cansız, #Fidan_Doğan et
    #Leyla_Şaylemez, trois militantes kurdes, étaient exécutées au cœur de Paris. Des documents et des enregistrements audio apparus après les faits montrent clairement que l’exécution des trois militantes a été commanditée par les services secrets turcs. La juge chargée de l’instruction avait clos son enquête en mai 2015 et renvoyé l’affaire devant la Cour d’assises. La justice française l’a cependant laissée traîner jusqu’en 2016 et, suite à l’insistance des familles des victimes, a finalement fixé la date du procès au 5 décembre 2016, avant de le repousser, sans motivation, au 23 janvier 2017.

    Bien que l’État français ait été au courant de l’état de santé du suspect, il a empêché la tenue rapide du procès. Ainsi, en faisant traîner l’affaire, on a empêché que la justice soit rendue. Depuis le début de l’affaire, nous étions conscientes qu’il risquait d’y avoir des obstacles à la tenue du procès. En effet, nous craignions que le suspect soit enlevé ou bien qu’il meure avant le procès et nous avions partagé nos craintes avec l’opinion publique.

    Nous venons d’apprendre, à un mois de la date du procès, la mort de l’accusé. Son état de santé se serait aggravé, ce qui avait motivé une demande de mise en liberté introduite par son conseil, demande qui devait être examinée le 19 décembre.

    Ces rebondissements montrent clairement que, pour protéger ses intérêts politiques et économiques, l’État français a fait tout son possible afin d’empêcher que la vérité soit faite dans cette affaire, en repoussant dans le temps la date de la tenue du procès. Il s’est rendu coupable de complicité avec l’État turc, en collaborant étroitement avec le pouvoir fasciste d’Erdogan. Pour empêcher qu’on demande des comptes à l’État turc, toutes sortes de marchandages et de ruses ont été employées entre ces deux pays.

    Jusqu’à présent, 25 personnes qui défendaient la paix et la liberté ont été assassinées en France du fait de leurs idées et de leurs activités politiques. La plupart de ces assassinats ont été commandités par des États. Le but de ces crimes était toujours le même : anéantir les chances de paix, écraser les soulèvements populaires contre les mesures anti-démocratiques et belliqueuses, mettre fin aux espoirs de démocratie et de paix. Jusqu’à présent, aucun de ces #assassinats_politiques n’a été élucidé par les tribunaux bien qu’on connaisse les assassins. L’arrestation de l’assassin des trois #militantes_kurdes allait permettre, pour la première fois, qu’il y ait un procès afin d’élucider ces crimes politiques d’État. Les forces obscures qui étaient menacées par ce procès ont tout fait pour retarder la tenue du procès en usant de toutes sortes de ruses.

    Nous, les femmes kurdes, nous savons très bien que cette affaire est politique, que son élucidation éclairera la question kurde. Ceux qui ne veulent pas que la question kurde soit résolue, qui provoquent des guerres et des conflits inter-ethniques et/ou confessionnels ont empêché que cet assassinat politique soit élucidé.

    Le mouvement des femmes kurdes ne laissera jamais cette affaire qui a meurtri tout un peuple. Nous allons montrer le visage fasciste et génocidaire de l’état turc soutenu par le gouvernement français, en nous unissant sur la scène internationale avec toutes celles et ceux qui sont épris-es de vérité et de justice.

    Nous appelons toutes les femmes kurdes, leurs amies, ainsi que tous qui se disent humains à protester en masse devant les consulats français dans le monde entier, le mercredi 21 décembre, pour demander des comptes à l’Etat français qui garde le silence dans cette affaire depuis près de 4 ans.

    Par ailleurs, nous appelons à un grand rassemblement à Paris, le 7 janvier 2017, pour crier par milliers « Nous sommes Sakine, Fidan et Leyla », pour que nos voix soient une gifle pour les assassins et les forces qui collaborent avec #Erdogan et le gouvernement de l’AKP. La force de la vérité écrasera le règne de tous les dictateurs, pourvu qu’il y ait des gens courageux prêts à la défendre.

    Mouvement des femmes kurdes en Europe.

    http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2016/12/18/mort-de-lassassin-presume-des-trois-militantes

    • Sakine, Rojbîn et Leyla militantes kurdes assassinées à Paris le 9 janvier 2013. Nous exigeons la vérité, toute la vérité et enfin la justice !
      Appel à manifester samedi 7 janvier 2017, Gare du Nord,11h

      Le mercredi 9 janvier 2013 est gravé à tout jamais comme un jour noir dans l’histoire kurde. Ce jour-là, les militantes kurdes Sakine Cansiz, Fidan Dogan (Rojbîn) et Leyla Saylemez étaient froidement assassinées d’une balle dans la tête, dans les locaux du Centre d’Information du #Kurdistan, situés au 147 rue La Fayette, à Paris.

      De nombreux éléments de l’enquête, notamment un enregistrement sonore et un document écrit publiés sur internet un an après le crime, font apparaître que le meurtrier présumé, Ömer Güney, avait agi pour le compte des #services_secrets_turcs (MIT), comme le confirme le réquisitoire pris par le parquet dans cette affaire : « de nombreux éléments de la procédure permettent de suspecter l’implication du MIT dans l’instigation et la préparation des assassinats. »

      Depuis le début de l’enquête, on ne peut pas dire que les autorités politiques françaises se soient efforcées de faire la lumière sur ce #triple_assassinat. En Turquie, une enquête a été ouverte au lendemain du crime, mais ses résultats ont été gardés secrets par les autorités turques qui, malgré une commission rogatoire internationale de la justice française, n’ont donné aucune information. Côté français, le gouvernement a refusé de lever le secret-défense sur les renseignements qui auraient pu permettre l’avancement de l’enquête judiciaire. Les juges chargés de l’instruction ont finalement clos leur dossier sans avoir pu remonter jusqu’aux commanditaires qui sont pourtant connus.

      Malgré l’identité politique des victimes et la gravité du crime qui, au-delà de la diaspora kurde en Europe, a bouleversé tout un peuple, les autorités françaises n’ont jamais pris la peine de recevoir les familles des victimes, et encore moins les représentants de la #communauté_kurde dont les innombrables requêtes sont restées sans réponse. Au contraire, la #France a toujours veillé à ce que cette « affaire embarrassante » ne trouble pas ses relations avec la #Turquie.

      La mort de l’assassin présumé Ömer Güney, le 17 décembre 2016, à un mois de son procès qui devait se tenir à Paris, à partir du 23 janvier 2017, suscite beaucoup d’interrogations et de colère au sein des familles des victimes, de l’ensemble du peuple kurde et chez toutes les personnes qui réclament depuis quatre ans la vérité et la justice. Alors que l’instruction avait été bouclée en mai 2015, et alors que l’on avait connaissance des graves problèmes de santé de Güney, cela dès son arrestation, pourquoi le procès a-t-il été fixé à une date aussi lointaine ? Ce décès nous prive d’un procès public qui aurait permis de juger non seulement l’exécutant, mais aussi, et surtout, le commanditaire, l’Etat turc qui, non content de la répression effroyable exercée à l’encontre des dirigeants et des militants politiques kurdes à l’intérieur de son territoire, continue à les menacer partout en Europe. En différant la tenue du procès, la France a manqué une occasion cruciale de juger enfin un crime politique commis sur son territoire !

      La mort du meurtrier présumé ne change rien à notre revendication de justice et de vérité. Nous vous appelons à participer nombreuses et nombreux à la marche du 7 janvier 2017 pour :

      – Honorer la mémoire de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez, et de toutes les victimes des assassinats politiques commis en France ;

      – Crier haut et fort notre colère et notre indignation face à l’inertie des autorités françaises qui est à l’origine de l’extinction de ce procès tant attendu ;

      – Clamer notre soif de vérité et de justice !

      http://quartierslibres.wordpress.com/2017/01/06/marche-verite-et-justice-pour-sakine-rojbin-et-leyla-same

  • Militants ! (2/4) : Les jeunes militantes du Front national
    https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/militants-24-les-jeunes-militantes-du-front-national

    « A une époque, on parlait tout le temps de vote de contestation quand on votait Front national. (...) Maintenant on parle de vote d’adhésion. »

    « Quand j’avais cinq ans, je ne militais pas pour le Front national, parce que ma mère était pour le mouvement pour la France de Philippe de Villiers. »

    http://www.myop.fr/sites/default/files/styles/serie_slider/public/series/FN004_0.jpg?itok=azeFuTdu

    http://www.myop.fr/serie/front-national-enfranchized-and-outraged-frances-right-wing-extremist-party
    #FNJ #militantes_FN #radio

  • L’envie d’une “vieille” syndicaliste anti-capitaliste de dire merci au cortège de tête.
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/06/19/lenvie-dune-vieille-syndicaliste-anti-capitaliste-de-dir

    <span[ class=”tags”> MERCI Le cortège de tête !!! Il en fait couler de l’encre… Il est sur tous les écrans de télévision, dans tous les journaux, sur toutes les langues de vipères des politiques de tout bord, dans les réflexions d’une … Continue reading →

    #ACAB #ANTICAPITALISME #14_juin #black_blocs #cortége_de_tête #militante #solidarité

  • Thérèse Clerc

    « Heureuses les femmes qui accomplissent leur unité, elles naissent à elles-mêmes et enfantent un monde rassemblé.
    Heureuses celles qui effacent les frontières, la Matrie est leur Terre, elles retrouvent leurs origines.
    Heureuses les femmes qui s’éloignent du rivage des Pères, elles jettent leurs filets en eaux paisibles, et font reculer la violence et la guerre.
    Malheureuses celles qui usent de leur séduction pour récolter les privilèges des Pères, elles confortent leur désordre, celui qui génère la hiérarchie et la concurrence des femmes.
    Bienheureuses les femmes qui font émerger leur continent noir, une nouvelle Terre apparaît et elles la fécondent. »

    Thérèse Clerc.

    >>> Insoumise à Nu - Thérèse Clerc, par Elisabeth Schneider
    http://hanslucas.com/eschneider/photo/2026

    Portrait témoignage de Thérèse Clerc 86 ans, figure du féminisme Français. Initiatrice de la Maison des « Babayagas » Maison de retraite autogérée et Sociale construite à Montreuil.

    >>> Thérèse Clerc Militante féministe
    http://www.franceinter.fr/personne-therese-clerc

    >>> Thérèse Clerc Rebecca Manzoni pour l’émission Eclectik
    http://www.franceinter.fr/emission-eclectik-therese-clerc

    >>> Thérèse Clerc et la Maison des Babayagas
    par Marie-Pierre Planchon | le 14/10/2013. France Inter
    http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=741936

    >>> Radio Grenouille - entretien avec Thérèse Clerc, une grand qui s’en est allée http://www.radiogrenouille.com/programmes-radio/emissions-speciales/archive-entretien-avec-therese-clerc-une-grande-qui-sen-est-allee

    #Thérèse_Clerc #élisabeth_Schneider #Féminisme #militante #Babayagas #Marie-Pierre_Planchon #vieillesse

  • Anéantie par la violence policière, Amani, 19 ans, s’immole par le feu | Nawaat - Tunisia
    http://nawaat.org/portail/2014/07/31/aneantie-par-la-violence-policiere-amani-19-ans-simmole-par-le-feu

    Le comble, c’est qu’après deux jours dans les geôles de la police judiciaire et une journée dans la prison de Sfax, Amani a été condamnée à un mois avec sursis pour outrage et violences contre un fonctionnaire public. Le mois s’étant écoulé, la victime est allée voir la police judiciaire pour récupérer sa marchandise et la somme de 650 dinars que les policiers lui ont confisquée. Humiliée, à nouveau, par ses bourreaux, elle a décidé de mettre fin à sa vie. Devant les locaux de la police judiciaire, la jeune fille s’est immolée, sans que personne n’ait essayé de l’en empêcher.

    Même après la promulgation d’une nouvelle constitution qui rompt avec l’héritage oppressif de la dictature, le Code de la procédure pénale ne prémunit toujours pas les citoyens contre la maltraitance policière et les abus de pouvoir. L’absence de droit à une assistance juridique, dès le début de la détention, rend la violation du droit de défense automatique, pendant la détention et surtout lors de l’interrogatoire. Les dépassements commis par la police, dans cette première étape, mène, dans la majorité des cas, à un procès peu ou pas du tout équitable. Comme le souligne Human Right Watch, dans son dernier rapport intitulé « Des failles dans le système : La situation des personnes en garde à vue en Tunisie », les lois qui concernent la détention préventive doivent absolument changer et respecter les droits de l’Homme.

    #tunisie #Etat_policier #police #violence #militante

  • #AFGHANISTAN : les #femmes #militantes ciblées par les #talibans

    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1553

    #SeddiqiNajia, dernière #victime d’ #attentat islamo- #terroriste

    C’est le second attentat commis par les talibans, lors de la première décade du mois de décembre, contre la gente féminine en Afghanistan. Les affres que subissent les femmes dans ce pays, destiné à être le fief #international des #camps d’entraînement des #kamikazes #islamistes, sont innombrables et maintes fois relatés avec leur sauvagerie crue et insoutenable aux esprits et aux regards.

    Lundi, 10 décembre, #réunion à #Paris avec deux représentants des Talibans concernant l’avenir des forces armées de la #coalition en Afghanistan.