• MANIFESTE : Libérez les enfants de l’emprise du numérique !

    Alors que l’infrastructure numérique de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) passe presque entièrement aux mains de géants comme Google et Microsoft, le Manifeste qui suit se positionne pour un système d’apprentissage numérique alternatif où les droits fondamentaux sont garantis.
    https://www.curseurs.be/numeros/numero-2/article/manifeste-liberez-les-enfants-de-l-emprise-du-numerique

    #ecole #education #belgique #numérique #gafam #logiciels_libres

  • L’école du futur
    Quatre observations

    https://www.curseurs.be/numeros/numero-2/article/l-ecole-du-futur

    L’éducation doit voir juste dans un monde qui change, l’éducation doit voir net dans un monde trouble. Sous les lumières des préoccupations de l’éducation, le numérique affiche différents contours : éduquer au numérique, à sa compréhension, son utilisation ou sa transformation ; ou éduquer par le numérique, avec ses outils, ses facilitations et ses opportunités.

    #education #ecole #numerique

  • #Référentiel général de l’#écoconception des services #numériques | Arcep
    https://www.arcep.fr/mes-demarches-et-services/entreprises/fiches-pratiques/referentiel-general-ecoconception-services-numeriques.html

    L’écoconception des équipements et services numériques fait partie des leviers identifiés pour inverser la tendance en réduisant l’empreinte environnementale du numérique. Ce terme désigne « l’intégration des caractéristiques environnementales dans la conception du produit en vue d’améliorer la performance environnementale du produit tout au long de son cycle de vie ».

    Le référentiel général de l’écoconception des services numériques est un document technique destiné aux experts et métiers du numérique souhaitant mettre en œuvre une démarche d’écoconception pour un service(sites, applications, IA, logiciels, API). Il a été élaboré par l’Arcep et l’Arcom, en collaboraiton avec l’ADEME, la DINUM, la CNIL et l’Inria.

    Les 78 fiches pratiques du référentiel détaillent les critères essentiels à prendre en compte pour réduire l’impact environnemental d’un service. Elles listent ainsi les questions à se poser au moment de l’écoconception d’un service, et proposent des moyens de mise en œuvre, puis de test ou de contrôle.

  • Suisse : Le canton de Vaud exige des communes la conservation d’archives papier RTS

    Les communes vaudoises entassent des tonnes de papier. C’est une conséquence directe de la loi cantonale sur l’archivage, qui les contraint à conserver certaines traces de leurs activités en format papier. Les documents doivent être imprimés et conservés en suivant des règles strictes, une pratique qui peut sembler désuète à l’heure du tout numérique.

    La conservation indéfinie d’une série de documents spécifiques sur un support durable et résistant, à savoir du papier de haute qualité, est imposée aux communes vaudoises. Ces documents témoignent des décisions prises par les autorités locales, comme les municipalités et les conseils communaux ou conseils généraux, et incluent des éléments tels que les procès-verbaux. Certaines communes possèdent même aujourd’hui des documents archivés il y a plus de 600 ans.

    Lundi dans La Matinale de la RTS, Fabrice de Icco, le préfet du district du Jura-Nord vaudois, souligne que le format de conservation des archives est toujours le même, à savoir du papier relié. Ceci est dû à la législation vaudoise qui garantit la pérennité des archives.

    « C’est parfois même plusieurs siècles de procès-verbaux, cela peut donc prendre de la place », souligne-t-il. Mais selon lui, les communes, habituées à cette responsabilité, sont généralement bien équipées avec des locaux adaptés.

    Papier ou numérique, les enjeux de la conservation
    En parallèle, le stockage informatique est possible, mais il est complexe, selon la directrice des Archives cantonales vaudoises Delphine Friedmann. « Des infrastructures spécifiques sont nécessaires pour garantir une consultation aussi souvent que souhaitée. Pour faciliter sa recherche ultérieure, chaque information doit être correctement identifiée et référencée », explique-t-elle.

    Elle souligne également qu’en fin de compte la conservation à long terme de l’information numérique engendre des coûts et une complexité qui dépassent ceux du stockage sur papier.

    A souligner que, dans les cantons du Valais et de Fribourg, il n’existe pas d’obligation légale de conserver les archives en version papier.

    #Archive #Archives #Histoire #papier #pérennité #stockage #recherche #coûts et #complexité du #numérique

    Source : https://www.rts.ch/info/regions/vaud/2024/article/le-canton-de-vaud-exige-des-communes-la-conservation-d-archives-papier-28485912.

  • Digitalzwang bei Bahncard, Bankkonto & Co. : Wer kein Handy hat, muss bald draußen bleiben
    https://www.berliner-zeitung.de/zukunft-technologie/digitalzwang-wer-kein-handy-hat-muss-draussen-bleiben-li.2206745

    L’espionnage par l’app de la Deutsche Bahn et l’impossibilité d’obtenir des billets de train à des prix abordables si on n’a pas de smartphone et de compte auprès de DB me poussent à n’utiliser plus que des moyens de transport individuels.

    Je vais acheter une voiture de l’ère quand la géolocalisation n’était pas encore obligatoire et quand n’importe quel mécanicien pouvait la réparer sans devoir passer par le service numérique du producteur pour identifier la raison d’un problème technique.

    C’est ennuyeux car j’aime les voyages en train, mais la qualité des wagons a tellement baissé que la perte de temps que représente la conduite d’une voiture est largement compensée. Lors de mon dernier voyage de nuit entre Paris à Berlin, j’avais acheté un ticket première classe, je n’ai pas pu dormir parce qu’il était impossible d’éteindre les lumières du compartiment.

    Désormais je ferai comme dans le passé et je conduirai en écoutant de la musique à fond pour me tenir éveillé.

    Mon but est de revenir à une vie cent pour cent analogue, sans paiement par carte d’ici quatre ans. C’est un projet politique. La lutte pour une #vraie_vie vient de commencer.

    Ceci ne signifie pas de me débarasser de mes outils. Je veux seulement qu’ils m’appartiennt vraiment et qu’on ne puisse rien m’imposer à travers ces objets.

    22.4.2024 von Adrian Lobe - Ob BahnCard, Parkplatz oder Bankkonto – ohne App geht im Alltag immer weniger. Für Menschen ohne Smartphone ist dies ein ernsthaftes Problem.

    Wer künftig mit der Deutschen Bahn reisen und die BahnCard für Rabatte nutzen will, braucht ein Smartphone oder Tablet: Ab dem 9. Juni gibt es die BahnCard nur noch digital. Die Bahn schafft die Plastikkarte ab. Aus Gründen des Umweltschutzes, wie es offiziell heißt: „Tschüss Plastikkarte – Hallo Nachhaltigkeit.“ So würden über 30 Tonnen Plastik pro Jahr eingespart. Um die digitale BahnCard zu erhalten, benötigen Kunden die App „DB Navigator“, in der auch Verspätungen und Anschlusszüge angezeigt werden. Knapp zwei Drittel der Bahnfahrer würden die Karte schon jetzt in der App nutzen, so die Bahn.

    Der Schritt kommt nicht überraschend. So gibt es das Bahn-Kundenmagazin DB Mobil nur noch digital (die gedruckte Ausgabe wurde Ende 2022 eingestellt), und auch Tickets im Zug können Spontanreisende nur noch mit ihrem Smartphone lösen – die Papier-Fahrkarten wurden abgeschafft. Doch was ist mit Menschen, die kein Smartphone haben?

    Als Alternative zur digitalen BahnCard können sich Kunden auf bahn.de ein PDF-Dokument herunterladen, heißt es bei der Bahn. Dieses Ersatzdokument könne dann ausgedruckt und bei Bahnreisen mitgeführt werden. Das setzt aber voraus, dass man ein Kundenkonto bei der Deutschen Bahn besitzt und das Internet nutzt. Doch es gibt Menschen, die gar nicht wissen, wie man das Internet bedient. Nach Angaben des Statistischen Bundesamts waren 3,4 Millionen Deutsche zwischen 16 und 74 Jahren noch nie im Internet. Und laut einer repräsentativen Studie des Digitalverbands Bitkom nutzt mehr als die Hälfte der Menschen über 65 Jahren kein Smartphone. Schon jetzt fühlen sich viele Menschen abgehängt.

    Beim Thema Datenschutz ist bei der Bahn schnell Endstation

    Dass Senioren, die Überweisungen noch in Papierform am Bankschalter durchführen, sich einen – nicht gerade benutzerfreundlichen – Online-Account bei der Deutschen Bahn zulegen, ist eher unwahrscheinlich. Sozial- und Verbraucherschutzverbände sehen daher in der Umstellung auf digital eine Altersdiskriminierung. „Mit der Ankündigung der Deutschen Bahn, die BahnCard nur noch digital anzubieten, werden Menschen ohne digitalen Zugang von der Rabattmöglichkeit ausgeschlossen“, kritisiert Ramona Pop, Vorständin des Verbraucherzentrale-Bundesverbands. Die BahnCard müsse für alle verfügbar sein. „Der ersatzweise gültige Papierausdruck muss auch für Menschen ohne digitales Kundenkonto zugänglich sein, etwa indem es im Reisezentrum ausgehändigt wird“, so Pop.

    Der Verein Digitalcourage hat kürzlich Klage gegen den „DB Navigator“ eingereicht. Der Vorwurf: Die App sei voller Tracker, die Nutzer überwachen. So würden bei der Nutzung der App ohne Einwilligung des Nutzers zahlreiche Informationen an Dritte – unter anderem an die Adobe Marketing Cloud – übermittelt: Anzahl der Reisenden, Mitfahrt eines Kindes, Abfahrtstag, Start- und Zielbahnhof. Eine Möglichkeit zu widersprechen gebe es nicht. So werde der Bahnfahrer gezwungen, Daten von sich preiszugeben, obwohl er dies unter Umständen gar nicht möchte. Beim Thema Datenschutz ist bei der Bahn schnell Endstation.

    So wie mit der Bahn geht es einem in ganz vielen Bereichen des täglichen Lebens. Ob Parkplatz, Supermarktrabatt oder Bankkonto – ohne Smartphone-App geht immer weniger. Beispiel DHL: Das Logistikunternehmen stellt seine Packstationen schrittweise auf App-Betrieb um – Scanner, Eingabefeld und Drucker werden ausgebaut. Kunden, die ein Paket abholen oder verschicken wollen, benötigen eine App. Die Versandmarke, die man bislang bequem an der Packstation ausdrucken konnte, wird durch einen Code ersetzt. Der Verein Digitalcourage spricht von einem „Digitalzwang“ – und verlieh der DHL Group im vergangenen Jahr den „Big Brother Award“. Eine Auszeichnung, die alles andere als ein Ruhmesblatt ist.
    Sogar Speisekarten in Restaurants gibt es oft nur noch digital

    Auch in der Gastronomie ist man ohne Smartphone verloren. In zahlreichen Cafés und Restaurants gibt es Speisekarten nur noch in digitaler Form: Wer wissen will, was auf der Tageskarte steht, muss erst einen QR-Code scannen. Und das geht nur mit Smartphone.

    Im Ausland sieht es nicht anders aus: Rom-Touristen, die das Forum Romanum mit seinen historischen Sehenswürdigkeiten besuchen wollen, müssen ihre Eintrittskarte online kaufen und auf dem Handy speichern – der Ticket-Verkauf vor Ort wurde im Zuge der Corona-Pandemie eingestellt. Wer kein Handy hat, muss draußen bleiben.

    Das Problem an dem digitalbasierten Zugang zum öffentlichen Leben besteht auch darin, dass man sich in regelmäßigen Abständen ein neues Smartphone kaufen muss, um die aus Sicherheitsgründen erforderlichen Software-Updates aufspielen zu können. Das kann und will sich nicht jeder leisten. So leistet das Handy einer sozialen Ausgrenzung Vorschub.

    Und es gibt auch eine weltweite Kluft. Nach Angaben der Internationalen Fernmeldeunion (ITU) sind auf der Erde immer noch 2,7 Milliarden Menschen offline. Diese Menschen, die in staubigen Dörfern in der Sahelzone oder in Indien leben, haben keinen Internetanschluss und müssen oft mehrere Kilometer zu Fuß zurücklegen, um ins nächste Internetcafé zu gelangen. Aber auch in wohlhabenden Industrienationen gibt es Menschen, die das Internet nicht nutzen, obwohl sie Zugang dazu hätten. In den USA sind dies immerhin sieben Prozent der Erwachsenen. Die Gründe dafür sind unterschiedlich: mangelndes Interesse, zu hohe Kosten, Datenschutzbedenken. Unter den Nichtnutzern befinden sich interessanterweise auch ehemalige Nutzer: Menschen, die am Ende ihres Berufslebens noch mit E-Mails in Berührung kamen, im Ruhestand aber das Interesse verloren haben und lieber den analogen Weg gehen.
    Kritiker fordern das Recht auf ein analoges Leben

    Kritiker fordern daher schon seit einiger Zeit ein „Recht auf analoges Leben“: Bürger müssten das Recht haben, sämtliche Rechtsgeschäfte und Verwaltungsangelegenheiten – von der Kontoeröffnung bis zur Steuererklärung – in analoger Form durchzuführen. Das Bargeld müsse erhalten bleiben, einen Zwang zu einer digitalen Präsenz dürfe es nicht geben.

    Das Recht auf analoges Leben kollidiert allerdings mit dem Recht auf digitale Verwaltung: Das jüngst vom Bundesrat blockierte Onlinezugangsgesetz soll Bürgern Behördengänge in ein paar Mausklicks ermöglichen. Während die einen das Medium Papier als Quell der Bürokratie sehen, ist es für die anderen ein Garant für Datenschutz – und Teilhabe am öffentlichen Leben.

    #exclusion_digitale #vie_privée #numérisation #vraie_vie

  • RTBF « Ici le monde » : Canada, le pays des tricheurs ? Esmeralda Labye

    Depuis plusieurs années, les facultés canadiennes signalent une forte augmentation de ce qu’elles appellent "les inconduites universitaires", "les atteintes à l’intégrité académiques" , comprenez la triche et le plagiat. 

    Pour réussir, sans se fatiguer, des milliers d’étudiants ont trouvé la combine… En toute légalité, face à la pression et par facilité, ils sont des milliers à recourir aux services de "copistes rémunérés" pour faire leurs devoirs ou réussir leurs examens.


    La "tendance" n’est pas neuve mais le nombre de candidats à la réussite facile est en augmentation. Une information développée par The Globe and Mail ainsi que par Courrier International où l’on apprend que 70.000 étudiants canadiens utilisent chaque année des services de triche. Des chiffres expliqués par Sarah Elaine Eaton, professeure à l’université de Calgary, dans son livre, Faux diplômes et titres frauduleux dans l’enseignement supérieur.

    Tuteurs en ligne
    L’histoire qui a défrayé la chronique remonte à 2021. Un étudiant de l’université de Toronto embauche alors un  "tuteur en ligne"  et lui demande de passer un examen en son nom. Une activité rémunérée 60 dollars canadiens soit environ 40 €. Le "faux étudiant" passe l’examen, une épreuve de comptabilité à distance. Il faut juste l’identifiant et le mot de passe du commanditaire. Selon le quotidien Globe and Mail, l’étudiant aurait contacté son "nègre" en lui disant : "J’ai besoin [d’une note] d’au moins 80% pour atteindre mon objectif, alors assurez-vous d’avoir la capacité de le faire".

    Seulement voilà, lors de la remise des résultats, l’étudiant tricheur ne reçoit qu’une note de 62%. Dépité, il manifeste donc sa déception. Une remarque qui ne plaît pas au "copiste". Ce dernier révèle alors la supercherie à l’université.

    L’étudiant-tricheur s’excuse devant les autorités académiques mais ne rentre pas dans le rang pour autant. 5 jours plus tard, il recrute un second "tuteur" pour passer un second examen, en sciences. Montant de la transaction 400 dollars canadiens soit environ 280 €.

    Mise au courant, l’université est furieuse et l’étudiant suspendu pour une durée de 5 ans.  "Son cas n’est que l’un des milliers d’exemples d’une tendance importante et troublante exacerbée par la pandémie. Plus d’étudiants semblent enfreindre les règles d’intégrité académique que par le passé, et davantage se font prendre" , note le Globe and Mail.

    Il existe d’autres cas où ce sont les plateformes facturant la tricherie qui n’hésitent pas à utiliser le chantage ou l’extorsion.  "Si les étudiants essaient d’annuler les paiements, elles peuvent menacer de contacter les administrateurs de l’université pour dénoncer la fraude" , décrit le  The Globe and Mail.

    Depuis la pandémie, les étudiants sont plus nombreux à enfreindre les règles d’intégrité académique. Lorsque le Covid 19 interdisait les cours en présentiels, certains ont vu une opportunité de "faciliter" le travail en ayant recours à des copistes.

    Rien qu’à l’université de l’Alberta, de Toronto, de Saskatchewan et à McMaster, les chiffres auraient été multipliés par 2.

    Le Covid, seul responsable ?
    Selon Leah Wafler, de l’Université de la Colombie-Britannique : "La pression, l’opportunité de passer à l’acte et la tendance à rationaliser le méfait quand on a le sentiment que tout le monde le fait" joue énormément.

    Les étudiants tricheurs seraient victimes d’une mauvaise gestion de leur temps, de la pression familiale pour atteindre certaines notes. Le monde du travail, toujours plus compétitif, y est aussi pour quelque chose.

    Comme le confirme, François Rihouay, le correspondant de la RTBF sur place : "Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte. Il faudrait d’ailleurs en faire une étude sociologique. Les pressions académiques et familiales augmentent. Pourtant le taux de chômage n’est que de 6,1% mais il y a des difficultés sociales autour de l’embauche et de l’emploi tant il y a d’étudiants. "

    Il est vrai que le Canada attire énormément de candidats venus de l’étranger. En décembre 2022, il y avait 58.675 étudiants internationaux rien que dans les universités québécoises, soit une augmentation de 10.000 par rapport à l’année précédente. Une estimation officielle indique que plus d’un million d’étudiants étrangers sont établis au Canada. Des chiffres qui pourraient s’inverser puisque cette année, le pays des érables a annoncé la mise en place d’un plafond sur les permis pour les élèves étrangers.

    Quoi qu’il en soit, la pratique s’est érigée en véritable business. Dix-neuf milliards d’euros seraient générés chaque année, et en toute légalité, par l’industrie de la triche au Canada.

    En toute légalité car il existe une myriade de plateformes dans le pays mais aussi à l’étranger contre lesquelles, le gouvernement canadien ne peut rien faire. Un exemple parmi d’autres, EXACT https://www.theglobeandmail.com , plateforme installée au Pakistan, 1800 employés copistes !

    L’Université du Manitoba qui compte 1127 cas d’inconduite académique en 2021-2022 a préféré sévir. “Les sanctions pour collaboration inappropriée comprenaient l’obtention d’une note de zéro sur un devoir, l’échec d’un cours, la suspension temporaire du programme, ainsi qu’une note sur le relevé de notes d’un étudiant”, rapporte CBC.

    Mais pour Jaron Rykiss, le président de l’association des étudiants de l’université juge ces pénalités injustes. “Il y a un manque de compréhension de ce qui se passe " . Il estime qu’il est primordial que l’établissement mette en place un système de soutien en cas d’inconduite.

    Que faire pour inverser la tendance ?
    Face à ce phénomène de triche rémunérée, associations d’étudiants comme universités ont décidé de réagir. Plusieurs établissements ont lancé des campagnes de sensibilisation, en rappelant que la triche peut entraîner une suspension de 5 ans, d’autres ont décidé de renforcer l’intégration des étudiants, d’organiser des soutiens académiques, des tutoriels, d’aider les jeunes à développer leurs compétences eux-mêmes et de façon éthique.

    #étudiants #étudiantes #tricheur #tricheuses #plagiat #examens #fraude #triche #université #canada #inconduite #business #plateformes #internet #réseau #numérique

    Source : https://www.rtbf.be/article/ici-le-monde-canada-le-pays-des-tricheurs-11361186

  • Quand faut-il numériser ? - thematique-ecoconception - Designers Éthiques
    https://beta.designersethiques.org/thematique-ecoconception/quand-faut-il-numeriser

    Lorsque nous parlons d’écoconception, nous avons parfois la remarque : c’est bien d’éco-concevoir mais est-ce qu’il ne vaut mieux pas plutôt trouver une alternative à la numérisation ? En d’autres termes, le meilleur impact négatif est celui que l’on ne produit pas !

    Alors comment savoir s’il faut numériser ou non son service ? Sans pouvoir vous fournir de grille de décision pure et simple, voici une liste de questions à se poser et d’éléments à prendre en compte.

    À partir de : https://nousnavonspasnumerise.mmibordeaux.com

    #numérisation #informatique #low-tech

  • DB schafft Plastik-Bahncards ab – Was bedeutet das für Menschen ohne Internetzugang ?
    https://www.fr.de/verbraucher/deutsche-bahn-plastikkarte-bahncard-kritik-verbraucherzentrale-digital-rabatt-app

    Sous prétexte de lutte antiterroriste la France a pris de l’avance en matière de surveillance des voyageurs de train. A partir du mois de juin l’Allemagne rattrape son voisin d’outre-Rhin. Les cartes de réduction et autres tickets ne seront plus vendu sans inscription de l’identité du voyageur. Les cartes de type Bahncard seront désormais dématérialisées et accessibles uniquement aux utilisateurs d’internet. C’est la fin des voyages anonymes. A partir de l’été prochain la population de l’Allemagne ne se déplacera plus que dans une prison numérique - à l’exception des randonneurs, cyclistes et motards avertis.

    15.03.2024 von Victoria Krumbeck - Die Bahn will digitaler sein und auf Plastikkarten verzichten. Die Verbraucherzentrale warnt vor dem Ausschluss bestimmter Personengruppen.

    Kassel – Wer eine BahnCard 25 oder BahnCard 50 besitzt, kann bei Fahrten mit der Deutschen Bahn sparen – vorausgesetzt die Mitarbeiter der Bahn streiken nicht. Jetzt kündigte die Bahn eine große Änderung im Sommer an. Ab Juni wird sie keine Plastikkarten mehr verschicken und stellt die BahnCard nur noch digital zur Verfügung. Diese Entscheidung soll laut Bahn vor allem dem Klima zugutekommen, doch die Verbraucherzentrale kritisiert den Schritt.
    Bahn stellt Plastik-BahnCard ein – Kritik von Verbraucherzentrale

    Die Umstellung für die BahnCard 25 und 50 erfolgt am 9. Juni, wie die Bahn seine Kunden informierte. Schon jetzt können Reisende, die ein Kundenkonto bei der Bahn besitzen, die BahnCard in der Bahn-App oder auf der Plattform bahn.de abrufen. In den kommenden Monaten werden sich alle Inhaber nach und nach auf die Online-Karte umstellen müssen.

    Die Bahn will die Plastikkarte der BahnCard 25 und 50 ab dem 9. Juni einstellen.

    Wer kein Smartphone hat, kann sich ein Ersatzdokument ausdrucken. „Gültige BahnCard 25/50 Plastikkarten können bis zu dem aufgedruckten Gültigkeitsende weiterhin genutzt werden“, so die Bahn. Für das BahnCard-Abo 100 bleibt die Plastikkarte erhalten.

    Kritik an Plastik-BahnCard-Aus: „Von der Rabattmöglichkeit ausgeschlossen“

    Die bereits im vergangenen Jahr angekündigte Änderung wird von der Verbraucherzentrale Bundesverband (vzbv) kritisiert. „Dass die Deutsche Bahn Kund:innen, die keinen digitalen Zugang haben, geradezu von Tarifvorteilen ausschließen will, ist ärgerlich“, sagte Ramona Pop, Vorstand der vzbv, in einem am Donnerstag (14. März) veröffentlichten Statement. Nicht alle würden das digitale Abo bereits nutzen.

    BahnCard-Abo Preis pro Jahr/ 2. Klasse Preis pro Jahr/ 1. Klasse
    BahnCard 25 62,90 Euro 125,00 Euro
    BahnCard 50 244,00 Euro 492,00 Euro
    BahnCard 100 4.550,00 Euro 7.714,00 Euro

    „Mit der Ankündigung der Deutschen Bahn, die BahnCard nur noch digital anzubieten, werden Menschen ohne digitalen Zugang von der Rabattmöglichkeit ausgeschlossen. Ausgeschlossen werden auch Kund:innen, die sparsam mit ihren Daten umgehen und nicht überall ein Kundenkonto haben wollen“, so die vzbv weiter.

    Aus für BahnCard-Plastikkarte? Verbraucherzentrale fordert BahnCard für alle

    „Der ersatzweise gültige Papierausdruck muss auch für Menschen ohne digitales Kundenkonto zugänglich sein, etwa, indem es im Reisezentrum ausgehändigt wird. Kostenlos versteht sich“, sagte Pop. Der Verband fordert die Verfügbarkeit der BahnCard für alle.

    Im Fernverkehr werden laut Bahn inzwischen rund 84 Prozent aller Tickets digital gebucht. Schon seit vergangenem Sommer brauchen BahnCard-Inhaberinnen und -Inhaber demnach eine E-Mail-Adresse. Mit dem Verzicht auf die analoge Karte könnten laut Bahn pro Jahr zudem rund 30 Tonnen Plastik eingespart werden. Die Bahn will jedoch auch in ihrem digitalen Angebot etwas ändern. Eine beliebte App, in der Kunden ihr 49-Euro-Ticket kaufen können, wird bald nicht mehr verfügbar sein. (vk/dpa)

    #Allemagne #chemins_de_fer #surveillance #vie_privée #numérisation #wtf

    • ah oui ! PVID -> numérisation de la pièce d’identité et reconnaissance faciale…

      https://www.ar24.fr/focus/pourquoi-sidentifier-en-ligne

      le dossier détaillé
      Politique du service vérification d’identité à distance PVID Docaposte
      https://www.ar24.fr/wp-content/uploads/2023/10/Politique-du-service-de-verification-didentite-AR24-v1.3.pdf

      de ce que je vois,
      • la CNIL n’a pas émis d’avis particulier sur ce service (ni n’a à émettre)
      • l’ANSSI a certifié le service LRE d’AR24 le 20/04/2023 et le service PVID de Docaposte (AR24) le 27/10/2023
      (le tout mis en ligne il y a 10 jours)
      https://cyber.gouv.fr/produits-services-qualifies/docaposte-ar24

    • Les garanties et autres recommandations, ca ne me fait ni chaud ni froid.
      Ca sent le fichage à long terme, et rien n’apporte la preuve du contraire.
      Durant le process, il y a une case Pré-Cochée pour partager ses données bio-métriques avec des établissements de R&D. PRE-COCHEE !!! La, faut vraiment faire gaffe et s’inquiéter.
      Et côté expérience utilisateur, c’est assez chiant. J’ai raté 2 fois mon inscription. A priori, le truc rate certains scans. Faut dire, ils te disent « cadre comme ci, comme ca », alors que le compte à rebours pour le faire tourne déjà. On dirait un test de rapidité.

      - Le document ne présente qu’une seule des deux faces requises

      x2 fois

      A mon avis, vous allez tous y passer d’ici avril, parce que je suis certain que vous allez majoritairement chercher à utiliser votre CPF avant la « loi Macron qui valait 10 milliard ».
      Vous me direz votre expérience du truc.

      Et ca va surement tomber obligatoire sur d’autres services publics aussi, d’ici peu.

      Et puis, c’est ce TOUT App Mobile qui insupporte (bon, ici, je fais un procès d’intention, ils ont fait une app web, c’est bien, donc rien à télécharger).
      Bientôt, tu voudrais consulter la CPAM, si t’as pas de smartphone, ca sera « Circulez, merci, au revoir ».
      Faut le dire s’ils veulent nous le greffer dans le bras.

  • « La ruée minière au XXIe siècle » : le #mensonge de la #transition_énergétique

    La transition énergétique telle qu’elle est promue par les entreprises, les institutions et les gouvernements partout dans le monde repose sur l’extraction d’une quantité abyssale de #métaux. C’est ce paradoxe que décortique la journaliste et philosophe #Celia_Izoard dans son essai intitulé La ruée minière au XXIe siècle, qui paraît cette semaine au Québec aux Éditions de la rue Dorion.

    « Pour régler le plus important problème écologique de tous les temps, on a recours à l’industrie la plus polluante que l’on connaisse », résume l’autrice en visioconférence avec Le Devoir depuis son domicile, situé en pleine campagne dans le sud-ouest de la France.

    Cette dernière examine depuis plusieurs années les impacts sociaux et écologiques des nouvelles technologies. Elle a notamment publié un livre sur la vie des ouvriers de l’entreprise chinoise Foxconn, le plus grand fabricant de produits électroniques au monde. Ironiquement, nos outils numériques font défaut au cours de l’entrevue, si bien que nous devons poursuivre la discussion par le biais d’une bonne vieille ligne téléphonique résidentielle.

    Les métaux ont beau être de plus en plus présents dans les objets qui nous entourent, dont les multiples écrans, l’industrie minière fait très peu partie de l’imaginaire collectif actuel, explique Mme Izoard d’un ton posé et réfléchi. « Je croise tous les jours des gens qui me disent : “Ah bon, je ne savais pas que notre système reposait encore sur la #mine.” Ça me conforte dans l’idée que c’était utile de faire cette enquête. Notre système n’a jamais autant reposé sur l’#extraction_minière qu’aujourd’hui. »

    L’extraction de métaux a déjà doublé en vingt ans et elle n’est pas en voie de s’amenuiser, puisque les #énergies dites renouvelables, des #batteries pour #voitures_électriques aux panneaux solaires en passant par les éoliennes, en dépendent. Elle est susceptible d’augmenter de cinq à dix fois d’ici à 2050, selon une évaluation de l’Agence internationale de l’énergie.

    « Électrifier le parc automobile français nécessiterait toute la production annuelle de #cobalt dans le monde et deux fois plus que la production annuelle de #lithium dans le monde. Donc soit cette transition prendra beaucoup trop longtemps et ne freinera pas le réchauffement climatique, soit elle se fera dans la plus grande violence et une destruction incroyable », rapporte l’autrice.

    On bascule d’une forme d’extraction, du pétrole, à une autre, des métaux. « Cela n’a pas plus de sens que d’essayer de venir à bout de la toxicomanie remplaçant une addiction par une autre », juge-t-elle.

    Une justification officielle

    Les pouvoirs publics ne semblent pas y voir de problème. Ils font largement la promotion de cette #ruée_minière, promettant le développement de « #mines_responsables ». La #transition est la nouvelle excuse pour justifier pratiquement tous les #projets_miniers. « Une mine de cuivre est devenue miraculeusement une mine pour la transition », souligne Mme Izoard. Pourtant, le #cuivre sert à de multiples usages au-delà de l’#électrification, comme l’électronique, l’aérospatiale et l’armement.

    C’est dans ce contexte que la journaliste est partie à la recherche de mines responsables. Elle s’est documentée, elle a visité des sites d’exploitation, elle a consulté des experts de ce secteur d’activité et elle a rencontré des travailleurs, tout cela en #France, au #Maroc, au #Suriname et en #Espagne.

    Malgré les engagements publics et les certifications de plusieurs #entreprises_minières envers des pratiques durables et les droits de la personne, Celia Izoard n’a pas trouvé ce qu’elle cherchait. Au cours de cette quête, elle a publié une enquête pour le média Reporterre au sujet d’une mine marocaine mise en avant par les constructeurs automobiles #BMW et #Renault comme étant du « #cobalt_responsable ». Or, il s’est avéré que cette mine empoisonne les sols à l’#arsenic, dessèche la #nappe_phréatique et cause des maladies aux travailleurs.

    « La #mine_industrielle est un modèle qui est voué à avoir des impacts catastrophiques à moyen et long terme. Ce n’est pas parce que ces entreprises sont méchantes et malhonnêtes, mais parce qu’il y a des contraintes physiques dans cette activité. Elle nécessite énormément d’#eau et d’énergie, elle occupe beaucoup d’espace et elle déforeste. »

    #Boues_toxiques et pluies d’oies sauvages

    Dans son livre, Mme Izoard décrit de nombreux ravages et risques environnementaux qui sont matière à donner froid dans le dos. Les premières pages sont notamment consacrées au phénomène du #Berkeley_Pit, une ancienne mine de cuivre devenue un lac acide causant la mort de milliers d’oies sauvages.

    « Rappelons-nous la rupture de digue de résidus de la mine de cuivre et d’or de #Mount_Polley en 2014, lors de laquelle 17 millions de mètres cubes d’eau chargée en #métaux_toxiques ont irréversiblement contaminé de très grandes superficies et des ressources en eau d’une valeur inestimable, a-t-elle souligné au sujet de cette catastrophe canadienne. Or, des bassins de résidus de même type, il y en a 172 rien qu’en #Colombie-Britannique, et les boues toxiques qui y sont stockées représentent l’équivalent d’un million de piscines olympiques. Malheureusement, avec le chaos climatique, les risques de rupture accidentelle de ces barrages sont décuplés. » Elle considère d’ailleurs que le Canada est « au coeur de la tourmente extractiviste ».

    Les gouvernements du #Québec et du #Canada soutiennent généralement que le développement minier sur leur territoire respectera des #normes_environnementales plus strictes, en plus d’utiliser de l’énergie plus propre. Cet argument justifierait-il l’implantation de nouvelles mines ? Non, estime Mme Izoard.

    « Aucun État puissant industriellement ne relocalise sa #production_minière ni ne s’engage à cesser d’importer des métaux. Ce qui est en train de se passer, c’est que les besoins en métaux explosent dans tous les domaines et que les entreprises minières et les États se sont mis d’accord pour créer des mines partout où il est possible d’en créer. Ce n’est pas parce qu’on accepte une mine dans sa région qu’il n’y aura pas de mine pour la même substance à l’autre bout du monde. » Il est peu probable, par exemple, que des batteries produites au Québec s’affranchissent totalement des métaux importés.

    Pour une #décroissance_minérale

    Celia Izoard estime plutôt qu’une grande partie des mines du monde devraient fermer, puisqu’elles sont situées dans des zones menacées par la sécheresse. Nous n’aurions alors pas d’autre choix que de nous engager dans une désescalade de la consommation de métaux, « une remise en cause radicale de la manière dont on vit ». Selon cette vision, il faudrait contraindre l’ensemble du secteur industriel à se limiter, tout comme on lui demande de réduire ses émissions de GES. Les métaux devraient être réservés aux usages alors déterminés comme étant essentiels. Les immenses centres de données, les avions, les VUS électriques et les canettes d’aluminium sont-ils nécessaires à la vie humaine ?

    « Il faut arrêter de se laisser intimider par le #déterminisme_technologique, soit l’idée que le #progrès suit cette direction et qu’on ne peut rien changer. Ce sont des choix idéologiques et politiques très précis avec du financement public très important. Il faut cesser de penser que les technologies sont inéluctablement déployées et qu’on ne peut pas revenir en arrière. »

    https://www.ledevoir.com/lire/806617/coup-essai-mensonge-transition-energetique
    #mines #extractivisme #terres_rares #pollution

  • Data centers : leur consommation d’eau va exploser
    https://reporterre.net/Data-centers-leur-consommation-d-eau-va-exploser

    L’équation est pourtant assez simple. Les data centers, toujours plus nombreux et plus grands, concentrent des machines qui produisent de la chaleur et qu’il faut refroidir. Différentes techniques existent et se font concurrence. La climatisation classique, mais aussi l’utilisation de circuits d’eau — ouverts, avec rejet d’eaux usées, ou fermés — pour refroidir l’air à l’intérieur des installations, ou bien des systèmes dits « adiabatiques » par pulvérisation d’eau.

    « Ce qui est assez paradoxal, c’est qu’au moment où l’on met en place des indicateurs pour mesurer l’efficacité énergétique des data centers, comme le PUE [Power Usage Effectivness, rapport entre l’énergie totale consommée par un centre de données et l’énergie consommée par ses seuls équipements informatiques] une solution pour avoir un bon PUE et se présenter comme plus “vert”, c’est d’utiliser plus d’eau et moins d’électricité », explique Clément Marquet, coordinateur du groupe de travail Politiques environnementales du numérique au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

    « On est conscients que la consommation d’eau est un sujet énorme, dit l’urbaniste Cécile Diguet, coautrice d’une étude sur le développement des data centers en Île-de-France et de l’ouvrage Sous le feu numérique (avec Fanny Lopez). On sait que les opérateurs de data centers font des forages dans les nappes, plus ou moins déclarés. On voit que, en Île-de-France, il y a des nappes de plus en plus fragilisées, notamment dans l’Essonne. Mais personne n’a encore creusé la question à ma connaissance. »

    Si cette problématique vient s’ajouter à celle de l’artificialisation des sols et de la consommation vertigineuse d’énergie des data centers, elle pourrait devenir une préoccupation majeure avec le déploiement de l’intelligence artificielle. « C’est le gros sujet derrière tout ça, affirme le sociologue Clément Marquet. Avec l’IA, on utilise des ordinateurs qui consomment 5 à 10 fois plus d’électricité et cette électricité est dissipée en chaleur par les ordinateurs. Pour l’heure, on ne connaît pas de solution aussi bon marché que l’eau. » Déjà aujourd’hui, les conflits d’usage autour des data centers se multiplient aux États-Unis, en Uruguay, aux Pays-Bas, en Irlande ou bien encore Espagne, avec le mouvement « Tu nube seca mi rio » (« Ton nuage assèche ma rivière »).

    Si les industriels s’en remettent à leur credo technosolutionniste, à savoir améliorer l’efficacité de leurs systèmes de refroidissement, le seul horizon soutenable reste celui de la frugalité, selon le chercheur en sciences de l’information Olivier Ertzscheid.

    Il établit un parallèle entre fermes de l’agriculture intensive et fermes de serveurs, deux modèles qui partagent selon lui un même ADN extractiviste : « L’affrontement central dans les conflits d’usage à venir [autour de l’accès à l’eau] se fera autour de deux lignes de front : d’un côté le lobby technologique, ses data centers et ses fermes de serveurs, et de l’autre le lobby de l’agriculture industrielle [...]. Le point de convergence des deux modèles est qu’ils concourent à un appauvrissement et à un épuisement des sols autant qu’au stress hydrique des populations avoisinantes. Et que, pour l’essentiel, ils s’en moquent. »

    #Data_centers #Ecologie #Numérique #Eau

  • Executive summary – Electricity 2024 – Analysis - IEA
    https://www.iea.org/reports/electricity-2024

    Electricity consumption from data centres, artificial intelligence (AI) and the cryptocurrency sector could double by 2026. Data centres are significant drivers of growth in electricity demand in many regions. After globally consuming an estimated 460 terawatt-hours (TWh) in 2022, data centres’ total electricity consumption could reach more than 1 000 TWh in 2026. This demand is roughly equivalent to the electricity consumption of Japan.

    #electricité #numérique #énergie

  • Ce samedi 20 janvier à 20h30 sur RMC STORY on va mettre du miel 🍯 dans sa télévision 📺 avec l’épisode 2 de la saison 3 de l’émission Connecte ta boite par France Num, espace France Gestion et l’AFNIC !

    Découvrez comment Cyril Way va booster son activité d’apiculteur 🐝 grâce aux conseils avisés des experts Philippe BLOCH, Sanaa Moussaid, Laurent Queige et Mickaël Vigreux 📱 !

    #TransfoNum #Afnic #Numérique #TV #RMCStory

  • La gouvernance de l’internet 🌐 racontée en 3 épisodes podcast !

    Au micro 🎙️ de David Gordon de Nouvelles Voix, retrouvez Pierre Bonis, Directeur général de l’Afnic, qui explique qui gouverne l’internet, les grandes affaires qui ont mis à l’épreuve les principes fondamentaux de cette gouvernance et les chantiers en cours pour demain.

    Écoutez dès maintenant 🎧 le podcast de l’Afnic « Derrière le .fr » sur https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/la-gouvernance-de-linternet-racontee-en-3-episodes-podcast

    #Afnic #InternetMadeInFrance #Gouvernance #Numérique #Internet

  • 🔎 Étude Afnic 2023 : la présence en ligne 💻📱🌐 des TPE et PME françaises 🇫🇷 progresse, leurs pratiques de sécurité 🔐 aussi.

    👉 Découvrez les chiffres clés et notre étude annuelle 📖 en intégralité sur https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/etude-afnic-la-presence-en-ligne-des-tpe-et-pme-francaises-progresse-leurs-pra

    #Afnic #InternetMadeInFrance #Numérique #Entrepreneurs

  • Le mythe de l’exode urbain parisien : quelles mobilités en temps de crise sanitaire ?
    https://metropolitiques.eu/Le-mythe-de-l-exode-urbain-parisien-quelles-mobilites-en-temps-de-cr

    Les départs précipités de citadin∙es à l’orée du premier #confinement ont nourri l’idée d’un #exode_urbain. Par des données inédites sur les utilisateurs de Facebook en France, N. Cattan, O. Telle et C. Vacchiani-Marcuzzo en livrent une tout autre lecture, à une très fine échelle territoriale. Dossier : Les #mobilités post-Covid : un monde d’après plus écologique ? Cet article a pour objectif d’étudier les dynamiques des mobilités des Français·es et des Parisien·nes, entre mars 2020 et septembre 2022, afin de #Débats

    / #Covid-19, exode urbain, #réseaux_sociaux, confinement, mobilité, #mobilité_résidentielle, #numérique

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/cattan-etal.pdf

  • La newsletter Afnic de novembre est en ligne http://afnic-media.fr/newsletter/20231128.html

    Pour recevoir les prochains numéros, abonnez-vous au bas de notre site sur https://www.afnic.fr

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    The November issue of the Afnic newsletter is out! http://afnic-media.fr/newsletter/20231128-english.html

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    #Afnic #InternetMadeInFrance #PointFR #Numérique #DotFR #ccTLDs #domains #domainnames #digital

  • Le .fr gagne en notoriété spontanée auprès des TPE-PME françaises.

    Par exemple 70,9% des TPE et PME Françaises citent spontanément le .fr lorsqu’elles répondent à la question “Quelles sont toutes les extensions que vous connaissez, ne serait-ce que de nom ?”. C’est +6.2 par rapport à 2022 !

    Retrouvez les détails de notre enquête de perception annuelle sur https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/le-fr-gagne-en-notoriete-spontanee-aupres-des-tpe-pme-francaises

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    .fr gains unaided awareness among French VSEs/SMES.

    For example, 70.9% of French VSEs and SMEs spontaneously answered .fr when asked the question “What TLDs do you know, even if only by name?”. It’s +6.2 compared to 2022!

    Read more details on this study on https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/news/fr-gains-unaided-awareness-among-french-vses-smes

    #Afnic #PointFR #France #Internet #Numérique #DotFR #ccTLDs #Domains

  • 📢⚠️ Dernier jour pour répondre aux consultations publiques :
    1⃣ Dispositif fédéré de vérification des données titulaire
    2⃣ Sanctions graduées des bureaux d’enregistrement ne respectant pas leurs engagements de lutte contre les abus.

    ➡️ https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/lutte-contre-les-abus-2-consultations-publiques-pour-renforcer-la-cooperation-

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    📢⚠️ Last day to answer our public consultations :
    1⃣ Common system for verifying holder’s data
    2⃣ Graduated sanctions on registrars who do not fullfil their commitments regarding the fight against abuse

    ➡️ https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/news/fight-against-abuse-two-public-consultations-to-strengthen-cooperation-with-th

    #Afnic #PointFR #Abus #Numérique #ndd #domaines #DotFR #ccTLDs #Abuse

  • Notizen von Jahren weg : Abitur-Albtraum in Koblenz wegen iPad-Datenverlusten
    https://www.golem.de/news/notizen-von-jahren-weg-abitur-albtraum-in-koblenz-wegen-ipad-datenverlusten-23

    On connaît la chanson, sans copies de sauvegarde on a perdu.

    C’est ce qu’arrive auc lycéens de Constance qui ont perdu toutes leurs notes de préparation aux épreuves du baccalauréat à venir. L’administration scolaire prétend que les règles de protection de donnés personnelles interdisent qu’elle crée des copies de sauvegardes. Personne n’a prévenu les jeunes qu’ils en avaient la responsabilité. #wtf

    12.11.2013 von Andreas Donath - Kurz vor den Prüfungen ein Schock für Abiturienten in Koblenz: Ihre digitalen Lernunterlagen auf den Schul-iPads sind plötzlich verschwunden.

    Koblenzer Gymnasiasten hatten sich über Monate und teilweise Jahre hinweg auf den Schul-iPads mit der App Goodnotes Notizen zum Unterricht gemacht.

    Doch als sie sich am Halloweentag einloggen wollten, waren alle ihre Notizdaten gelöscht. Wie die Stadt Koblenz gegenüber dem SWR mitteilte, hat es einen Fehler in diesem städtischen Schulnetzwerk gegeben. 485 der insgesamt 7.500 Schulgeräte seien abgemeldet worden. Dadurch sei die Lern-App von den betroffenen Geräten gelöscht worden. Das betreffe neben dem Hilda-Gymnasium auch das Görres-Gymnasium.

    Die Schule hatte angeblich aus Datenschutzgründen darauf verzichtet, Backups anzulegen. „Mich und meine Stufe betrifft das sehr hart, da wir in drei Monaten das Abitur schreiben und rein gar nichts mehr zum Lernen bleibt“, klagt ein Schüler gegenüber dem SWR.
    Nicht alle iPads betroffen

    Das Ministerium zeigt sich kulant und will die anstehenden Kursarbeiten notfalls verschieben. Der Landesdatenschutzbeauftragte hält Backups unter Einhaltung der Regeln den Berichten nach durchaus für machbar. Warum keine angelegt wurden, bleibt ein Rätsel. Im SWR-Bericht klingt an, dass dies die Sache der Schüler gewesen sei. Dies sei jedoch nicht ausreichend kommuniziert worden, heißt es jetzt.
    Albtraum-Szenario

    Für die betroffenen Schüler ist es ein Albtraum. Ihre gesammelten Lernunterlagen für das Abitur sind auf einen Schlag verloren. Sie müssen nun auf die Solidarität ihrer Mitschüler hinsichtlich anderer Mitschriften hoffen und irgendwie versuchen, die Aufzeichnungslücken zu schließen.

    #Bade-Wurtemberg
    #Allemagne #école #numérisation