#onoubliepas

  • Place Guérin à #Brest, le #1erMai sera au balcon, musical & manifestant !

    Le programme de la journée :
    – Manif de balcon pour répondre à l’appel national
    – Radio balcon avec bon son et duplex tel pour faire entendre « celles & ceux qui ne sont rien » et autres « 1er.es de corvée »

    https://twitter.com/jmoupah/status/1255103864459722752/photo/1

    #onoubliepas #confinement #lejourdaprès #luttes #manifestations #politique #quarantaine #syndicalisme #Premier_mai_2020

  • On aura du mal à se souvenir de tout, par Bob Solo
    https://www.facebook.com/bob.solo/posts/10222814697695940

    Une ministre de la santé qui plaque son ministère avant l’arrivée de ce qu’elle qualifie de « tsunami » sanitaire. Une réunion ministérielle dédiée au virus dont il ne sera pas dit un mot mais pendant laquelle on dégaine un 49-3 sur les retraites. Une ruée sur le papier toilette pour en faire des stocks. Un couple présidentiel qui encourage à « aller au théâtre » en pleine épidémie. Un premier tour électoral maintenu deux jours à peine avant un confinement total.

    L’exode soudain hors de la capitale. Une « communication » gouvernementale qui accumule les injonctions contradictoires, les mensonges, les tâtonnements. Des stocks de masques disponibles, puis absents, puis en fait détruits des années auparavant, non reconstitués, puis commandés, puis livrés, puis renvoyés, puis attendus des semaines durant. Un hôpital public dévasté depuis des années et soudain assailli, débordé, en manque de tout. 9 jours pour monter un hôpital militaire de 30 lits.

    Des soignants sacrifiés, applaudis de soir en soir, mais matraqués et gazés quelques mois plus tôt, réduits à se protéger avec des sacs poubelles. Un ministre appelant à la charité publique pour l’hôpital. Un autre qui appelle les multinationales à la modération quant aux versements de dividendes, puis ceux-ci qui explosent sans la moindre retenue. Des véhicules personnels de soignants braqués. Des infirmières harcelées par leur voisins et poussées à quitter leur logement.

    Des querelles médicales à rebondissements pendant que les décès s’accumulent. Des banques qui dissimulent leurs stocks de masques. Des labos en guerre pour le profit. Des scientifiques conseillant la présidence par ailleurs payés par ces mêmes labos. Une explosion des ventes en ligne au profit des géants du secteur traitant leur personnel comme des esclaves. Une secrétaire d’état conseillant de profiter du moment pour faire des bonnes affaires en bourse. Des « premiers de cordée » aux abonnés absents. Un état qui « redoute d’avoir des comptes à rendre ».

    Un appel aux « profs qui ne travaillent pas » pour aller aux champs. Une porte-parole du gouvernement se livrant à un stand-up tragi-comique permanent. Des routiers privés d’accès aux toilettes d’autoroute. Des médiacrates critiquant « la pleurnicherie hospitalière ». Des Ehpad face à une véritable hécatombe. Des hôpitaux obligés de déprogrammer leurs activités médicales et chirurgicales dites non-urgentes, et dénonçant « bombe à retardement ».

    Des centaines de milliers de contraventions pour des motifs parfois les plus stupides. Des dizaines de milliards d’argent magique débloqués en urgence. Des informations sans cesse contradictoires. Des soupçons de conflit d’intérêts au plus haut niveau. Des bénévoles, des maires, des élus locaux, des pharmaciens, des médecins, passant outre les consignes officielles et palliant l’incompétence de l’état. Un Conseil d’État saisi par plusieurs syndicats qui dit non à un dépistage massif. Une pluie de décrets massacrant le droit du travail et les libertés individuelles.
    Un confinement qui montre de façon encore plus crue des inégalités sociales scandaleuses. Une spéculation sur les prix des denrées alimentaires. Des allocutions présidentielles surréalistes. Des actes de délation qui augmentent. Des hélicos surveillant les plages. Des rumeurs conspirationnistes. Des exilés fiscaux voulant rentrer en France pensant qu’ils y seront mieux soignés. Un effondrement des places boursières et de l’économie réelle. Un président qualifié de « présence thaumaturge » par son entourage.

    Des menaces de faillites en cascade et d’explosion du chômage. Un refus gouvernemental systématique de nationaliser des entreprises stratégiques. Des poursuites judiciaires contre des ministres. Des appels à la désobéissance civique. Une UE multipliant les retards à l’allumage et plus divisée que jamais. Un MEDEF trépignant de rage pour remettre tout le monde au travail. Une dérive sécuritaire de plus en plus alarmante.

    Des commandes de drones, de LBD, de lacrymos. Des milliards versés en douce à des multinationales polluantes sans contrepartie. Des pénuries qui s’accumulent et qui durent, masques, gants, gel, sur-blouses, oxygène, respirateurs, tests, lits, médicaments, houses mortuaires. Des médecins forcés de faire un tri entre patients à soigner ou pas. Des cendres de défunts dans des sacs plastique. Des milliers de familles endeuillées privées de funérailles.

    Un appel à la création d’un nouveau Conseil National de résistance. Une ruée soudaine vers un McDo ré-ouvert. Des gens qui hier n’étaient « rien » devenus aujourd’hui des « héros ». Un pétrole à prix négatif. Une récession qui ressemble désormais à une « grande dépression » mondiale. Un dé-confinement prévu et une seconde vague de contagion prévisible.

    #OnOubliePas

    (Illustration Yuval Robichek - https://www.facebook.com/yuval.robichek)

  • Coronavirus : au Japon, les enjeux politiques ont retardé la réponse sanitaire
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/04/16/coronavirus-au-japon-les-enjeux-politiques-ont-retarde-la-reponse-sanitaire_

    Le gouvernement de Shinzo Abe est accusé d’avoir minimisé l’ampleur de l’épidémie en raison des Jeux olympiques, avant de se résigner à les reporter.

    Longtemps, le Japon a fait figure d’exception : l’Archipel semblait relativement épargné par la propagation du coronavirus. Tout porte à croire que cette perception était faussement rassurante. Les cas sont désormais en progression alarmante, en particulier à Tokyo, Osaka et Kobé. Au 16 avril, le bilan était de plus de 9 000 personnes contaminées – hors les 712 du paquebot Diamond-Princess – et de 179 décès.

    L’annonce, jeudi 16 avril, par le premier ministre Shinzo Abe de la mise en place de l’état d’urgence à l’échelle nationale – après l’avoir fait, neuf jours plus tôt, pour seulement sept des 47 départements du pays – est perçue par beaucoup de Japonais comme l’admission tacite, de la part du gouvernement, d’une certaine complaisance. Celle-ci s’est traduite, au cours des dernières semaines, par une dérobade des autorités à leur responsabilité de prendre la mesure de l’étendue de la contagion avant qu’elle n’empire.

  • « On ne sait pas » : après Washington et Londres, Macron émet des doutes sur la gestion chinoise du coronavirus
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/04/16/on-ne-sait-pas-apres-washington-et-londres-macron-emet-des-doutes-sur-la-ges


    Emmanuel Macron lors d’une vidéoconférence à l’Elysée, le 8 avril.
    POOL / REUTERS

    (note : ASSEZ ! je n’en peux plus de voir les images du chef de guerre martial et déterminé)

    Tandis que les Etats-Unis ont annoncé avoir lancé une « enquête exhaustive sur la façon dont le virus s’est propagé », le Royaume-Uni a averti la Chine qu’elle devrait répondre à des « questions difficiles ».

    « Il y a manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas. » Emmanuel Macron a estimé jeudi 16 avril auprès du Financial Times qu’il existait des zones d’ombre dans la gestion de l’épidémie de Covid-19 par la Chine. Interrogé sur les difficultés des pays occidentaux à gérer la crise sanitaire au cours d’un entretien filmé et mis en ligne sur le site du quotidien britannique, le président français a répondu :
    « Vous ne pouvez pas comparer la situation de la France, de l’Allemagne ou de l’Italie avec celle de la Chine ou de la Russie. La transparence, l’immédiateté de l’info n’a rien à voir, les réseaux ne sont pas libres dans ces pays, vous ne savez pas ce qui s’y passe vraiment. Compte tenu de ces différences, n’ayons pas une espèce de naïveté qui consiste à dire que [la gestion de l’épidémie par la Chine] c’est beaucoup plus fort. On ne sait pas. Et même, il y a manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas. »

    Les réserves du chef de l’Etat sur la gestion de la crise par Pékin rejoignent les doutes exprimés par Londres et Washington. Le Royaume-Uni a averti ce même jour la Chine qu’elle devrait répondre à des « questions difficiles ». « Nous devons regarder tous les aspects, et d’une manière équilibrée, mais il ne fait aucun doute que tout ne peut pas continuer comme si de rien n’était et nous devrons poser les questions difficiles concernant l’apparition du virus et pourquoi il n’a pas pu être stoppé plus tôt », a déclaré le ministre britannique des affaires étrangères, Dominic Raab.

    Les Etats-Unis évoquent une enquête
    L’administration Trump a de son côté accusé Pékin d’avoir « dissimulé » la gravité de l’épidémie à son début en Chine, et a gelé mardi la contribution financière américaine au fonctionnement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), lui reprochant de s’être alignée sur les positions chinoises. « Nous menons une enquête exhaustive sur tout ce que nous pouvons apprendre sur la façon dont ce virus s’est propagé, a contaminé le monde et a provoqué une telle tragédie », a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, sur la chaîne Fox News.

    • Mais des informations publiées dans la presse américaine ouvrent une autre piste. Selon le Washington Post, l’ambassade des Etats-Unis à Pékin, à la suite de plusieurs visites à l’Institut de virologie de Wuhan, avait alerté à deux reprises, il y a deux ans, le département d’Etat américain sur les mesures de sécurité insuffisantes dans ce laboratoire qui étudiait notamment les coronavirus chez les chauves-souris.

      La Russie est à son tour intervenue dans la soirée, mais pour prendre la défense des autorités chinoises. Au cours d’une conversation avec son homologue chinois Xi Jinping, le président russe Vladimir Poutine a qualifié de « contre-productives » les « tentatives d’accuser la Chine de ne pas avoir informé le monde assez tôt de l’apparition d’une nouvelle infection dangereuse ». M. Poutine a tenu à saluer au cours de cet appel téléphonique les « actions cohérentes et efficaces des Chinois, qui ont permis de stabiliser la situation épidémiologique dans le pays », précise enfin le Kremlin dans un communiqué.

    • C’est vrai que Macron n’a rien à faire en ce moment à part essayer de comprendre la gestion chinoise du covid... et se trouver un #bouc_émissaire ! C’est bien, ça protège bien les communautés asiatiques présentes en France et ça fait oublier les détails de la mauvaise gestion française, ce caractère très politique du virus qui le fait proliférer sur des terrains sociaux fragiles (Espagne, Italie, France), histoire qu’on n’en tire pas de leçon.
      #incurie #OnOubliePas