« The team behind the site [The Pirate Bay] is developing a new tool that doesn’t rely on domain names or server farms. Instead, users will serve as the P2P hosts of the sites, with the system running its own alternative DNS. Today, the Pirate Bay team shares some more details on the technology. »
▻https://torrentfreak.com/how-the-pirate-bay-plans-to-beat-censorship-for-good-140105
#PirateBay #partage #DNS
Je résume ce que j’ai compris (comme toujours, avec The Pirate Bay, on a beaucoup de comm’ et peu de détails techniques) : Pirate Bay est fondamentalement une base de fichiers ".torrent" et le site Web qui permet d’accéder à cette base. Ce site Web a souvent été censuré suite auxordres de l’industrie du divertissement et, par exemple, a souvent dû changer de nom de domaine pour faire face aux censures via le système d’enregistrement des noms. L’idée anti-censure, très simple et qui était souvent réclamée par les utilisateurs de The Pirate Bay depuis des années, est de distribuer cette base, avec une application locale pour y accéder, en pair-à-pair. Du simple #opendata, en somme. (Au passage, ce serait faisable/intéressant pour SeenThis ?)
À noter que The Pirate Bay ne devient pas décentralisé pour autant, la gestion de la base reste centrale (les méchants essaient souvent d’insérer des torrents méchants ou faux).
Le reste semble du pipeau, comme par exemple le soi-disant « own alternative DNS ». Un point de terminologie d’abord. Le DNS désigne un protocole réseau spécifique, normalisé dans les RFCs 1034 et 1035. Il est un tel succès que les neuneus qui prétendent le remplacer se sentent obligés de squatter le nom et de prétendre faire « un DNS pair-à-pair » au lieu de dire honnêtement qu’ils font un nouveau protocole incompatible. C’est comme si les partisans de Linux faisaient sa promotion en disant qu’il s’agit d’un « Windows libre ».
Ensuite, comme on a justement tous les torrents en local, je ne vois pas à quoi sert ce "own fake DNS system". J’ai l’impression (mais c’est très flou) que l’idée est de permettre d’ouvrir le système de distribution à d’autres que The Pirate Bay et qu’ils seraient identifiés par un clé cryptographique, utilisée comme "nom" dans ce système. Le "own fake DNS" ferait alors le lien entre un nom mémorisable et celle clé cryptographique. Ces noms mémorisables seraient sécurisés par Bitcoin. Comme le dit un commentaire « pourquoi pas #Namecoin, sinon pour des raisons publicitaires parce que citer Bitcoin rapporte plus de points en comm’ ? »
Enfin, il faut noter que la grande majorité des commentaires est d’une nullité, notamment technique, consternante.