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  • En Allemagne, deux gynécologues face à la justice pour « publicité pour l’IVG »
    https://www.liberation.fr/planete/2019/06/14/en-allemagne-deux-gynecologues-face-a-la-justice-pour-publicite-pour-l-iv

    « Une IVG médicamenteuse et sans drogues anesthésiantes est également pratiquée par la Dr Gaber. » Ces mots ont mené Bettina Gaber devant la justice. Ce vendredi, cette gynécologue berlinoise comparaît devant le tribunal de première instance du Tiergarten, à Berlin, pour « publicité pour l’IVG ». Elle est accusée, ainsi que sa collègue Verena Weyer avec qui elle partage son cabinet, d’avoir détaillé sur son site internet les méthodes avec lesquelles elle pratique l’avortement. Or, en Allemagne, c’est interdit. Elle tombe sous le coup du paragraphe 219a du Code pénal allemand, qui réprime toute « publicité pour l’IVG », et risque une forte amende.

    Ce n’est pas la première fois qu’une gynécologue est poursuivie pour un tel motif ; mais c’est la première fois depuis que la loi a été légèrement assouplie, en février. Jusqu’ici, le paragraphe 219a du code pénal – relique de l’ère nazie datant de 1933 afin de criminaliser les médecins juifs et communistes – interdisait toute mention de l’IVG sur un site professionnel. Les médecins étaient susceptibles d’être poursuivis pour l’avoir simplement écrit sur leur site. C’est ce qui est arrivé à Kristina Hänel, de Gießen (Hesse), condamnée à 6 000 euros d’amende en 2017. Son cas, très médiatisé, a fini par entraîner un large débat en Allemagne. Des voix en faveur d’un assouplissement de la loi – voire de sa suppression – se sont fait entendre.

    À lire aussi En Allemagne, l’IVG est un chemin de croix

    C’est ainsi qu’une légère refonte du texte, votée par la grande coalition au pouvoir (CDU-SPD) a été décidée en février. Les professionnels de santé sont désormais autorisés à annoncer qu’ils pratiquent des IVG. Mais pas à en détailler les méthodes, que les patientes peuvent découvrir sur une liste établie par l’Ordre fédéral des médecins – qui n’est toujours pas disponible, quatre mois après le vote du texte. « De toute manière, explique la gynécologue berlinoise Jutta Pliefke, membre de Pro Familia, le Planning familial allemand, il semble peu réaliste d’avoir recours à ce genre de listes. De nombreux docteurs ne souhaitent pas y figurer, de peur de devenir la cible de militants anti-IVG. Et puis, comment la tenir à jour correctement ? »
    Les Verts, Die Linke et le FDP demandent la suppression de l’article 219a

    « Je ne connais pas un seul collègue qui écrive maintenant sur son site qu’il pratique des IVG, a expliqué Bettina Gaber à Die Zeit. Je ne crois pas non plus que beaucoup de collègues voudront être sur la liste de l’Ordre des médecins. Parce qu’ils se sentent toujours criminalisés. » La réforme reste contestée par les Verts, Die Linke et les Libéraux du FDP, qui demandent la suppression pure et simple du texte. « Le cas de Bettina Gaber montre bien que même après la réforme de la loi, les gynécologues continuent d’être poursuivis », dit Kate Cahoon, du Collectif pour l’autodétermination sexuelle (Bündnis für sexuelle Selbstbestimmung), représentant plusieurs associations prochoix.

    De manière générale en Allemagne, pays conservateur et sous forte influence de l’Eglise, l’IVG est difficile d’accès. Dans son livre témoignage intitulé le Politique est privé, Journal d’une médecine avorteuse (1), Kristina Hänel évoque les nombreuses lettres qu’elle a reçues. Notamment celle d’une jeune femme tombée enceinte sous stérilet. « J’habite dans le sud de la Bavière, explique la jeune femme, et la doctoresse de l’hôpital qui a confirmé la grossesse n’a pas voulu entendre que j’envisageais un avortement. La seule information qu’elle m’a donnée est qu’une telle intervention ne serait effectuée ni dans cet hôpital, ni ailleurs dans la région, et que je devrais me rendre "à Salzbourg ou quelque chose dans le genre". Le prix de l’avortement est d’environ 800 euros et bien entendu, cet acte n’est couvert par aucune compagnie d’assurance maladie allemande. »

    En Allemagne, l’acte est dépénalisé, mais toujours criminalisé – en vertu du paragraphe 218, que les prochoix veulent également voir disparaître. « L’IVG n’a rien à faire dans le code pénal aux côtés du meurtre et de l’infanticide », dit la gynécologue Jutta Pliefke.
    Des gynécologues traqués par des militants anti-IVG

    L’IVG ne se pratique que sous certaines conditions : après un délai légal de réflexion et après avoir demandé conseil dans un centre spécialisé agréé (ou l’entretien se doit, selon la loi, de « servir la protection de la vie non (encore) née ») ; en cas de menace pour la vie de la mère ; à la suite d’un viol. L’acte n’est remboursé que dans très peu de cas. Et cela ne risque pas de changer avec Jens Spahn (CDU) – qui ne cache pas sa profonde hostilité à l’avortement – à la tête du ministère fédéral de la Santé, et qui a annoncé ces derniers temps financer une étude sur « les conséquences psychologiques de l’IVG ».

    Dans ce contexte, de moins en moins de médecins osent pratiquer cet acte. « Les pressions à leur égard ont augmenté », dit Jutta Pliefke. Ils sont traqués par les militants antiavortement. Deux d’entre eux, Yannic Hendricks et Klaus Günter Annen, se sont fait une spécialité d’éplucher leurs sites internet afin de les épingler en vertu du fameux paragraphe 219a. C’est ce qui est arrivé à Bettina Gaber et à Kristina Hänel.

    Les noms des médecins avorteurs sont listés sur un site appelé « Babycaust », contraction de « Baby » et « Holocauste ». Les deux hommes noient les gynécologues sous les fax insultants, les traitent de tueurs d’enfants. Mais leur arme la plus efficace est sans doute ce paragraphe 219a. Car elle touche au portefeuille et épuise les médecins, forcés de se lancer dans une longue et fastidieuse procédure judiciaire. D’autant qu’en Allemagne, contrairement à la France, le délit d’entrave à l’IVG n’existe pas.

    Ainsi, pour de plus en plus de médecins, pratiquer l’IVG devient un acte militant. « Bien des gynécologues ont fini par se politiser depuis l’affaire Hänel », commente Kate Cahoon. C’est ainsi que le procureur a proposé à Bettina Gaber d’abandonner les poursuites si elle enlevait de son site la phrase concernant sa pratique de l’IVG. Elle a refusé, expliquant à Die Zeit : « Je me suis rendue compte que c’était aussi une bataille féministe. »

    (1) Das Politische ist persönlich. Tagebuch einer Abtreibungsärztin (« Le politique est privé, Journal d’une médecine avorteuse), Argument Verlag, 2019, non traduit en français.
    Johanna Luyssen correspondante à Berlin

    Pas le droit d’informer sur l’IVG, harcelement judiciaire des médecin·es et restrictions de l’IVG, dans ce pays où les mères sont traitées de corbeau si elles ont un emploi et où chaque homme est un putier en puissance qui peu aller défoncer des femmes et filles pauvres au forfait et sans capote si l’envie lui prend.

    #ivg #contraception #contrôle_des_femmes #hétérosexualité #nazisme #grossesses_forcées #viol_géstatif #domination_masculine #catholicisme #protestantisme #religion #natalisme #féminicide #proxenetisme #prostitution #culture_du_viol #hommerie #sexisme #misogynie #guerre_aux_pauvres #guerre_aux_femmes #femmes

    • La loi sur le pantalon a été abrogée sous Hollande @sandburg et par rapport à l’IVG en Allemagne l’article ci-dessus dit que l’IVG reste criminalisé, que les medecin·es sont harcelés judiciairement et que l’IVG n’est pas remboursé sauf en cas de viol reconnu par les tribunaux, autant dire jamais (quel délais pour un procès pour viol par rapport à une grossesse et le délais d’IVG ? ). Il me semble que ca indique que c’est pas pareil que la loi sur le pantalon. Si tu as d’autres sources qui indiquent autre chose je les veux bien mais pour le moment ce qu’indique cet article est particulièrement grave pour les femmes. La comparaison entre des grossesses forcées et le porte du pantalon c’est pas pertinant. Enfin si ces lois sur le pantalon sont tombées aujourd’hui en désuétude, c’etait des lois qui ont été appliquées par le passé et les femmes se sont battues pour ce droit au port du pantalon. Elles se battent encore car les entreprises leur imposent souvent des tenues de travail sexuées et invalidantes type talons haut, jupe, maquillage... sans parler du dress code des milliers de bordel allemands qui doit pas autorisé beaucoup de pantalons aux femmes. N’oublions pas non plus les hommes dans l’espace publique qui imposent aussi toujours de lourdes restrictions sur le code vestimentaire des femmes et des filles par leur harcelement massif, pareil à l’école, pareil à la maison où pères, frères et maris font la loi du dress code féminin. Oui on l’applique la loi sur le pantalon, c’est une loi sans tribunaux, sans avocats, les hommes étant toujours considéré comme les maîtres des femmes, ils sont autorisés à juger et à exécuter leur sentence en toute tranquillité. La police et les juges demandent toujours aux victimes féminines de violences sexuelles comment elles étaient habillées. C’est bien la manifestation qu’il y a toujours de lourdes restrictions sur les vetements autorisés aux femmes.

    • Même si c’etait reconnu, combien de temps pour obtenir une sentence de viol et quel délais autorisé pour une IVG ? Si c’est comme en France, l’IVG pour les femmes ayant subit un viol (par surprise ou autre technique), serait autorisé au mieux 3 ou 4 ans après la naissance...

  • Le Parlement allemand juge « antisémite » le mouvement anti-israélien #BDS - Europe - RFI
    http://www.rfi.fr/europe/20190517-parlement-allemand-bundestag-juge-antisemite-bds-israel

    Mais une centaine de députés qui ont voté ce texte ont en même temps émis des réserves. Ils jugent par exemple nécessaire de distinguer des positions antisémites d’une légitime critique à l’égard d’Israël. Le parti d’#extrême_droite AfD souhaitait l’interdiction pure et simple du mouvement BDS et s’est abstenu. Le parti de gauche Die Linke a rejeté le texte.

  • #Minniti: ‘Affidare il salvataggio dei naufraghi ai libici è stato un drammatico errore’

    Marco Minniti (PD): ‘Il problema è chi risponde al telefono. Prima rispondeva la guardia costiera italiana, ma ora nel Mediterraneo centrale non operiamo più… e la guardia costiera libica non è in grado di salvare i naufraghi’

    http://www.la7.it/piazzapulita/video/giannini-%E2%80%98l%E2%80%99italia-in-libia-ha-scommesso-sul-cavallo-sbagliato%E
    #ONG #sauvetage #asile #migrations #Méditerranée #réfugiés #erreur #erreur_dramatique #gardes-côtes_libyens #Libye
    via @isskein

    J’ai ajouté à cette métaliste:
    https://seenthis.net/messages/731749#message765324

    • «La guardiacostiera libica non è preparata a svolgere attività di coordinamento e salvataggio in mare. È stato un tragico errore». L’ex ministro Minniti dice la verità. Finalmente. Dopo centinaia di morti.

      https://twitter.com/openarms_it/status/1116448798472134656

      Traduction de @isskein :

      « Les garde-côtes libyens ne sont pas prêts à mener des activités de coordination et de sauvetage en mer. C’était une erreur tragique » L’ancien ministre Minniti (qui a lancé es négociations avec les Libyens) dit la vérité. Enfin. Après des centaines de morts.

      https://twitter.com/isskein/status/1116452323050565641?s=12

    • Warning of ’Libyan death zone’ as Tripoli stops migrant rescues

      The Libyan Coast Guard has not been operating in its maritime rescue zone for three weeks. A German search and rescue NGO, Sea-Eye, has called for Malta to take over and has warned of a ’Libyan death zone.’

      Sea-Eye says the United Nations refugee agency, the UNHCR, has confirmed that there has been no search and rescue activity by the Libyan Coast Guard in the maritime rescue zone since April 10. The claim is supported by a UN official in Tripoli with access to “official information,” according to the Italian newspaper Avvenire.

      Avvenire alleges that Libyan patrol boats normally used for search and rescue, which include some supplied by Italy and France, are being deployed for combat.operations in the civil war. Since the beginning of April, hundreds of people have been killed in fighting between the Haftar Libyan National Army and the internationally-recognized Government of National Accord. “Obviously, the government of Tripoli has its own problems instead of dealing with EU border protection,” says Gorden Isler, a spokesperson for Sea-Eye.

      Blackout

      The Sea-Eye search and rescue vessel, the Alan Kurdi, will spend the next month in a Spanish shipyard for routine maintenance, leaving one other NGO ship, the Mare Jonio, in action in the Central Mediterranean.

      With very few NGOs active in the area and the International Organization for Migration (IOM) unable to work in Tripoli, Isler says there is no information about emergencies or drownings at sea. Sea-Eye has not heard of any rescues since April 10.

      However, this tweet from Alarm Phone, the hotline for people in distress at sea, says a group of 23 people was picked up by a fishing boat and returned to Libya yesterday.

      Leaving rescue to Libyans ’irresponsible’

      With Libya “paralyzed” by civil war, Europe must step in now and take over rescue work in the Mediterranean, says Isler. Sea-Eye wants immediate action from the International Maritime Organization to remove responsibility for the sea area from Libya, or “Libya’s so-called search and rescue zone will become a Libyan death zone.”

      Sea-Eye says Libya had conducted few missions in its search and rescue zone before the escalation of civil conflict, with only 12 operations this year. During the period in which the Sea-Eye’s vessel was in the area, between March 25 and April 3, the Libyan Coast Guard (LCG) failed to engage in three separate emergencies, according to Isler. “Rubber boats with people disappear without any LCG activities. It is irresponsible to leave this search and rescue area to the Libyans.”

      Malta urged to take over

      Italy handed over responsibility for rescuing migrants in the search and rescue zone to Libya last June. In February, the German left-wing party, Die Linke, called for administration of the zone to be given back to the Maritime Rescue Coordination Center in Rome. But the prospect of Italy agreeing to take back responsibility, Isler says, is “probably an illusion”.

      The best option now, according to Sea-Eye, is Malta, a small archipelago with a population of about half a million. The NGO argues that the country is capable of taking responsibility for the search and rescue zone “in principle”.

      But Malta has so far given no public sign that it would be willing to take over from Libya. Earlier this month, the Maltese government forced the Alan Kurdi, with 62 rescued migrants on board, to remain at sea for days while European countries argued over who would take them in. “Once again, the European Union’s smallest state has been put under pointless pressure in being tasked with resolving an issue which was not its responsibility,” the government complained.

      Sea-Eye says a resolution involving Malta must include support from other EU member states, particularly Germany. “We hope that our own government will lead by example and play an important role in supporting Malta,” Isler says.

      https://www.infomigrants.net/en/post/16615/warning-of-libyan-death-zone-as-tripoli-stops-migrant-rescues

  • The Administrative Arrangement between Greece and Germany

    The Administrative Arrangement between Ministry of migration Policy of the Hellenic Republic and the Federal Ministry of Interior of the Republic of Germany has been implemented already to four known cases. It has been the product of bilateral negotiations that occurred after German Chancellor Merkel faced another political crisis at home regarding the handling of the refugee issue.

    The document which has been the product of undisclosed negotiations and has not been made public upon its conclusion is a brief description of the cooperation of Greek and German authorities in cases of refusal of entry to persons seeking protection in the context of temporary checks at the internal German-Austrian border, as defined in its title. It essentially is a fast track implementation of return procedures in cases for which Dublin Regulation already lays down specific rules and procedures. The procedures provided in the ‘Arrangement’ skip all legal safeguards and guarantees of European Legislation.

    RSA and PRO ASYL have decided to publicize the document of the Arrangement for the purpose of serving public interest and transparency. The considerable secrecy that the two member states kept on a document of such importance is a scandal itself. There are two first underlying observations which incur/ result from studying the document. First, the Arrangement has the same institutional (or by institutional) features with the EU-Turkey deal, it is the product of negotiations which intend to regulate EU policy procedures without having been the product of an EU level institutional procedure. It circumvents European law (the Dublin regulation) in order to serve the interests of a group of particular member states. As a result its status within the legal apparatus of the EU and international law is obscure.

    Secondly, the ‘Arrangement’ introduces a grey zone (intentionally if not geographically) where a bilateral deal between two countries gains supremacy over European (Dublin regulation) and international legislation (Geneva convention). It is therefore an important document that should be critically and at length studied by all scholars and experts active in the field of refugee protection as it deprives asylum seekers of their rights and is a clear violation of EU law.

    Last but not least as Article 15-ii of the ‘Arrangement’ notes “This Administrative Arrangement will also discontinue upon entry into force of the revised Common European Asylum System”. Still as everyone in Brussels already admits the CEAS reform has been declared dead. So if nothing occurs to reconstitute the defunct CEAS policy and the arrangement remains as the only channel/form of cooperation between Greece and Germany in order to establish responsibility for asylum seekers arriving in Germany after coming through Greece, then could Greece and Germany, in their irregular bilateral efforts to circumvent the European process, have actually produced one of the first post EU legal arrangements?

    https://rsaegean.org/en/the-administrative-arrangement-between-greece-and-germany

    #accord #Allemagne #Grèce #asile #migrations #réfugiés #Dublin #Règlement_Dublin #renvois #expulsions #accord_bilatéral #regroupement_familial #liaison_officers #officiers_de_liaison #Eurodac #refus_d'entrée #renvois #expulsions #frontières #contrôles_frontaliers #Autriche #réadmission #avion #vol

    ping @isskein

    • Germany – Magdeburg Court suspends return of beneficiary of international protection to Greece

      On 13 November 2018, the Administrative Court of Magdeburg granted an interim measure ordering the suspensive effect of the appeal against a deportation order of an international protection beneficiary to Greece.

      The case concerned a Syrian national who applied for international protection in Germany. The Federal Office of Migration and Refugees (BAMF) rejected the application based on the fact that the applicant had already been granted international protection in Greece and ordered his deportation there.

      The Administrative Court held that there were serious doubts regarding the conformity of the BAMF’s conclusion that there were no obstacles to the deportation of the applicant to Greece with national law, which provides that a foreign national cannot be deported if such deportation would be in violation of the European Convention on Human Rights (ECHR). The Court found that there are substantial grounds to believe that the applicant would face a real risk of inhuman and degrading treatment within the meaning of Article 3 ECHR if returned to Greece.

      The Court based this conclusion, inter alia, on the recent reports highlighting that international protection beneficiaries in Greece had no practical access to accommodation, food distribution and sanitary facilities for extended periods of time after arrival. The Court further observed that access of international protection beneficiaries to education, health care, employment, accommodation and social benefits under the same conditions as Greek nationals is provided in domestic law but is not enforced. Consequently, the ensuing living conditions could not be considered adequate for the purposes of Article 3 ECHR.

      Finally, the Court found that the risk of destitution after return could be excluded in cases where individual assurances are given by the receiving authorities, clarifying, however, that any such guarantees should be specific to the individual concerned. In this respect, guarantees given by the Greek authorities that generally refer to the transposition of the Qualification Directive into Greek law, as a proof that recognised refugees enjoy the respective rights, could not be considered sufficient.

      https://mailchi.mp/ecre/elena-weekly-legal-update-08-february-2019#8

    • Germany Rejects 75% of Greek Requests for Family Reunification

      In 2019, the German Federal Office for Asylum and Migration (BAMF) rejected three quarters of requests for family reunification under the Dublin III regulation from Greece. The high rejection rate draws criticism from NGOs and MPs who say the BAMF imposes exceedingly harsh requirements.

      The government’s response to a parliamentary question by the German left party, Die Linke, revealed that from January until May 2019 the BAMF rejected 472 of 626 requests from Greece. Under the Dublin III Regulation, an EU Member State can file a “take-charge request” to ask another EU member state to process an asylum application, if the person concerned has family there. Data from the Greek Asylum Service shows that in 2018 less than 40% of “take-charge requests” were accepted, a stark proportional decrease from 2017, when over 90% of requests were accepted. The German government did not provide any reasons for the high rejection rate.

      Gökay Akbulut, an MP from Die Linke, noted that often family reunification failed because the BAMF imposes exceedingly strict requirements that have no basis in the regulation. At the same time people affected have limited access to legal advice needed to appeal illegitimate rejections of their requests. For people enduring inhuman conditions on Greek Islands family reunifications were often the last resort from misery, Akbulut commented.

      In 2018, 70% of all Dublin requests from Greece to other EU Member states related to family reunification cases. Germany has been the major country of destination for these request. An estimate of over 15,000 live in refugee camps on Greek islands with a capacity of 9000.

      https://www.ecre.org/germany-rejects-75-of-greek-requests-for-family-reunification

  • Freiheit statt Facebook ! Die Linke : Landesverband Berlin : LAG Netzpolitik
    https://dielinke.berlin/partei/igag/lag-netzpolitik/detail/news/freiheit-statt-facebook
    Depuis le 15 octobre c’est officiel. Le comité pour la politique des réseaux (LAG Netzpolitik) du parti Die Linke de Berlin se prononce contre l’utilisation de Facebook comme plateforme de communication.

    Freiheit statt Facebook!

    Wir haben beschlossen, unsere Facebook-Seite nicht als eine weitere Kommunikationsplattform mit Euch zu nutzen, sondern wichtige Informationen auf unser Webseite oder über unsere Mailinglisten und Newsletter zur Verfügung zu stellen.
    ...
    Facebook wächst und wird weiter versuchen, in immer neue Lebensbereiche der digitalen oder auch offline-Welt einzudringen, um diese in das Geschäftsmodell einzubeziehen. Diese Entwicklung muss gestoppt werden.
    ...
    Aber wir müssen anfangen! Macht mit beim Aufbau von Alternativen!

    Texte complet sur Seenthis : https://seenthis.net/messages/719565

    Voici le texte complet en français redigé sur base d’une traduction de https://www.deepl.com/translator

    15 octobre 2018 La liberté au lieu de Facebook !

    Nous avons décidé de ne pas utiliser notre page Facebook comme une autre plateforme de communication avec vous, mais de mettre à votre disposition des informations importantes sur notre site Web ou via nos listes de diffusion et bulletins d’information.

    Presque tout ce qui concerne Facebook en termes d’utilisation des données et de son modèle économique est dit ou connu. Malheureusement, la connaissance des machinations de Facebook ne conduit pas la plupart des gens à un changement fondamental de leur comportement. Par commodité ou par ignorance, Facebook continue d’être utilisé parce que les gens craignent d’être exclus de la communication avec leurs amis, les victimes de la publicité, les groupes de convictions, les partenaires de dialogue, etc. et qu’ils ne reçoivent plus d’informations importantes.

    Facebook ne s’intéresse pas à votre interaction sociale ! Quiconque utilise Facebook se vend sans qu’on le lui demande et sans participer aux bénéfices. Vous acceptez d’abandonner le contrôle de vos données, de devenir vous-même une marchandise et de devenir catégorisable. D’autres peuvent utiliser cette information pour décider de l’information que vous voyez, de ce à quoi vous participez, de ce à quoi vous ne participez pas et des possibilités qui s’offrent à vous. Les agences de publicité, les partis politiques et les agences gouvernementales peuvent évaluer votre personnalité et déterminer votre valeur en fonction de leurs critères.

    Les nombreux cas révélés montrent également que très souvent, vos données sont totalement insuffisamment protégées contre les abus. Facebook paie les frais de connexion à ses services, en particulier dans les pays pauvres. Pour beaucoup de Facebook, cela en fait un synonyme d’Internet et les prive encore plus d’un accès autodéterminé et neutre à l’Internet.

    En fin de compte, vous vous livrez à des multinationales dans des monopoles inattaquables. Ces groupes ne peuvent plus être contrôlés par l’entreprise, mais agissent exclusivement pour leur propre profit sans tenir compte des conséquences pour l’individu. Une société cotée en bourse est d’autant plus touchée par l’inexorable obligation de réaliser des bénéfices. Aussi avantageux que puisse être le réseautage social numérique, Facebook n’a d’autre rôle que de développer les réseaux sociaux afin d’en tirer profit.

    Nous pensons qu’un réseau ne peut jamais fonctionner sur cette base s’il prétend créer un espace d’interaction sociale. Cette base n’a plus rien à voir non plus avec un État de droit et une démocratie toujours fondée sur l’égalité de tous. Au contraire, elle peut finalement conduire à l’instauration de conditions antidémocratiques. Les points de vue, les modes de vie, les traits de personnalité et les comportements qui s’écartent de la « norme » peuvent être stigmatisés.

    C’est pourquoi nous n’utilisons pas cette page Facebook comme une autre plateforme de communication avec vous. Pour cela, nous utilisons d’autres moyens, tels que notre propre site web, bulletin d’information, .... Et nous voulons encore plus, nous voulons vous encourager à chercher d’autres moyens ! À cette fin, nous appelons à une éducation plus forte pour la conception de la vie numérique, pas dans le sens que nous entendons souvent aujourd’hui en tant qu’utilisateurs de l’Internet, non - la conception de sa propre communication numérique est aujourd’hui une éducation de base nécessaire comme la lecture, l’écriture et le calcul.

    Cela devrait permettre à chacun de communiquer par d’autres moyens, de construire son propre réseau de messagerie sur des serveurs de chat décentralisés, de construire sa propre communauté sociale réelle et bien plus encore. Les réseaux peuvent et doivent également être construits avec des fonds publics, sans être soumis à la pression de la commercialisation et du contrôle démocratique.

    Nous avons besoin d’un réseau neutre qui n’entrave pas l’accès à l’information et à d’autres offres par des intérêts commerciaux ou autres.

    Il en va de même pour les fondements et l’infrastructure de notre communication que pour les autres biens de bien-être existentiel : ils doivent être fournis et contrôlés par la société plutôt que par des monopoles économiques. Ce n’est pas pour rien qu’aux XIXe et XXe siècles, l’approvisionnement en eau, les réseaux d’électricité, les chemins de fer et les communications par poste et par téléphone étaient municipalisés ou si fortement réglementés qu’ils ne pouvaient servir à détruire les fondations de la démocratie.

    Nous ne voulons pas non plus encourager nos données publiques à être jetées à la gorge par l’avidité des sociétés internationales. Facebook est en pleine croissance et continuera d’essayer de pénétrer de nouveaux domaines de la vie dans le monde numérique ou hors ligne afin de les inclure dans le modèle économique. Il faut mettre un terme à cette évolution. Ce n’est pas une vision, non, il y a un autre moyen, déjà dans l’ici et maintenant. Par exemple, à Barcelone, où les données relatives au trafic ne sont mises à disposition que par l’intermédiaire des applications publiques de l’entreprise au lieu d’être données à des sociétés de collecte de données. Ensuite, nous les trouverons ailleurs que sur Google, Facebook et Cie. un long chemin de beaucoup de petits pas.

    Mais nous devons commencer ! Participez à la construction d’alternatives !

    #réseaux-sociaux #Allemagne #gauche #politique #Facebook #DeleteFacebook

  • Israël et ses expatriés : un rapport difficile
    22 septembre 2018 Par La rédaction de Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220918/israel-et-ses-expatries-un-rapport-difficile?onglet=full

    Plus de 15 000 Israéliens ont quitté l’État hébreu en 2017. C’est près de 6 300 de plus que d’Israéliens revenant dans le pays. Ce déficit tend certes à s’affaiblir, mais dans un pays qui se veut le refuge des Juifs du monde entier, ces expatriés soulèvent bien des questions en Israël. Le quotidien suisse Neue Zürcher Zeitung publie une enquête sur ce phénomène. Les raisons de partir sont nombreuses : elles peuvent être économiques, liées à la formation ou plus politiques, par rejet de la politique gouvernementale ou par désespoir de voir un jour la paix régner dans la région.

    Beaucoup en Israël estiment que ces départs nuisent à l’image d’un pays qui se veut performant sur le plan économique et à la pointe de la technologie. D’autres critiquent une forme de trahison vis-à-vis du seul État juif, d’autres encore redoutent la fuite des cerveaux. Mais les réactions de la société israélienne face aux expatriés sont complexes et paradoxales. Ainsi, la droite souhaitait accorder le droit de vote aux Israéliens de l’étranger sur leur lieu de résidence, pensant que ces derniers soutiendraient plutôt la politique de Benjamin Netanyahou. La gauche s’y opposait, estimant qu’il était injuste de donner le droit de vote à ceux qui ne subissent pas directement cette politique. Puis, la droite a fait marche arrière devant la crainte de voir les Juifs de gauche étasuniens, par exemple, faire un aliya par correspondance en demandant un passeport sans jamais résider en Israël, et en votant… à gauche.

    En lire plus dans la NZZ : https://www.nzz.ch/international/der-kampf-um-die-abgestiegenen-seelen-ld.1422166

    • nzz.ch, siehe oben

      [...]

      (Die) Bemerkungen lösten in Israel eine riesige Debatte aus. Und starker Tobak ist es fürwahr – auch hippe Israeli in Berlin werden nicht gerne pauschal beschuldigt, ihr Land «wegzuwerfen». Lapid wurde heftig angegriffen, aber in den sozialen Netzwerken ergriffen auch viele Partei für ihn und warfen den Expats Fahnenflucht, mangelnden Patriotismus und Schlimmeres vor. Die Linke schlug zurück und diagnostizierte einen andauernden Exodus, der Ausdruck von Verdruss und Verzweiflung über die dominierende Politik der Rechten sei. Joseph Chamie und Barry Mirkin, zwei amerikanische Wissenschafter, schrieben 2011 in der Zeitschrift «Foreign Policy» einen Artikel mit dem Titel «The Million Missing Israelis» und behaupteten, bis zu eine Million Israeli lebten im Ausland. Das seien rund 13 Prozent, ein für OECD-Länder hoher Wert. 1980 hätten lediglich 270 000 Israeli im Ausland gelebt.

      [...]

      ... das Wesentliche, die Begründung der Auswanderung. Für ... war es nicht nur das, was weglockte, die angeblich bessere Bildung im Ausland, die bessere Lebensqualität, das Einkommen und die tollen Berufschancen. Nein, sie fanden auch Faktoren, die die Menschen wegtrieben. Die Politik der Regierung. Der offene Rassismus in breiten Volksschichten. Die fehlenden Friedensaussichten. Die allgemeine Niedergeschlagenheit. «The question is not why we left, but why it took us so long to do so.» Und ahnungsvoll wurde festgestellt, dass viele Expats bereits Doppelbürger waren oder es werden wollten. Rund 100 000 Israeli hätten bereits den deutschen Pass, in den USA gebe es denselben Trend. Die Israeli im Ausland seien tendenziell gescheiter, gebildeter, wohlhabender, säkularer als der Durchschnitt, hiess es weiter. Angesichts dieses Exodus werde die Lage in Israel langsam schwierig. Die Emigration stärke die Ultraorthodoxen und die Araber. Damit gefährde sie das zionistische Projekt.

      [...]

    • The million missing Israelis | Foreign Policy 2011

      https://foreignpolicy.com/2011/07/05/the-million-missing-israelis

      [...]

      At the lower end is the official estimate of 750,000 Israeli emigrants — 10 percent of the population — issued by the Israeli Ministry of Immigrant Absorption, which is about the same as that for Mexico, Morocco, and Sri Lanka. Prime Minister Benjamin Netanyahu’s government places the current number of Israeli citizens living abroad in the range of 800,000 to 1 million, representing up to 13 percent of the population, which is relatively high among OECD countries. Consistent with this latter figure is the estimated 1 million Israelis in the Diaspora reported at the first-ever global conference of Israelis living abroad, held in this January.

      Current estimates of Israelis living abroad are substantially higher than those for the past. During Israel’s first decade, some 100,000 Jews are believed to have emigrated from Israel. By 1980, Israel’s Central Bureau of Statistics estimated some 270,000 Israelis living abroad for more than a year, or 7 percent of the population. Several decades later, the number of Israeli emigrants had swelled to about 550,000 — or almost double the proportion at the end of the 1950s.

      Of the Israelis currently residing abroad, roughly 60 percent are believed to have settled in North America, a quarter in Europe, and 15 percent distributed across the rest of the world. It is estimated that about 45 percent of the adult Israeli expatriates have completed at least a university degree, in contrast to 22 percent of the Israeli population. The Israeli emigrants are deemed to be disproportionately secular, liberal, and cosmopolitan. Furthermore, the emigrants are generally younger than the immigrants to Israel, especially those from the former Soviet Union, hastening the aging of Israel’s population.

      The often-cited reasons for Israeli emigration center on seeking better living and financial conditions, employment and professional opportunities, and higher education, as well as pessimism regarding prospects for peace. Consistent with these motives, one of the most frequently given explanations for leaving Israel is: “The question is not why we left, but why it took us so long to do so.” And recent opinion polls find that almost half of Israeli youth would prefer to live somewhere else if they had the chance. Again, the most often-cited reason to emigrate is because the situation in Israel is viewed as “not good.”

      Another important factor contributing to the outflow of Jewish Israelis is previous emigration experience. As 40 percent of Jewish Israelis are foreign-born, emigration is nothing new for many in the country. Moreover, as Israeli emigrants cannot yet vote from abroad, they are likely to feel marginalized from mainstream Israeli society, further contributing to their decision to remain abroad as well as attracting others to do the same. Whether the Netanyahu government’s effort in the Knesset to approve a bill granting voting rights to Israelis living abroad will slow the trend is uncertain.

      Adding to emigration pressures, many Israelis have already taken preliminary steps to eventually leaving. One survey found close to 60 percent of Israelis had approached or were intending to approach a foreign embassy to ask for citizenship and a passport. An estimated 100,000 Israelis have German passports, while more are applying for passports based on their German ancestry. And a large number of Israelis have dual nationality, including an estimated 500,000 Israelis holding U.S. passports (with close to a quarter-million pending applications).

      [...]

  • Allemagne : L’extrême gauche allemande se déchire sur l’immigration - News Monde : Europe - tdg.ch
    https://www.tdg.ch/monde/europe/extreme-gauche-allemande-dechire-lasile/story/26378115

    Rassembler la gauche pour contrer l’extrême droite ? C’est le projet controversé de la star politique allemande Sahra Wagenknecht, qui compte réduire l’influence du parti Alternative für Deutschland (AfD), la première force d’opposition au Bundestag, en durcissant les positions de gauche sur l’asile.

    Inspirée du succès de Podemos en Espagne, de la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon ou de Syriza en Grèce, Aufstehen (Traduisez : « Debout ! » ou « Réveil ! ») va tenter de mobiliser très à gauche, mais sur le thème de la politique migratoire qui bouleverse le paysage politique allemand depuis 2015. Âgée de 49 ans, née d’un père iranien et d’une mère allemande, la présidente du groupe parlementaire de la gauche radicale (Die Linke) veut « mettre la pression » sur les partis de gauche pour qu’ils engagent une « autre politique migratoire », dit-elle. Sahra Wagenknecht veut en finir avec la « bonne conscience de gauche sur la culture de l’accueil » et ces « responsables vivant loin des familles modestes qui se battent pour défendre leur part du gâteau ».

  • Germany’s election results in charts and maps
    https://www.ft.com/content/e7c7d918-a17e-11e7-b797-b61809486fe2

    Paywall may figures très intéressantes

    –—

    Angela Merkel goes into her fourth term as German chancellor following an election that dealt a big blow to the large parties of the centre-right and centre-left, which have been governing together as a grand coalition.

    Ms Merkel’s Christian Democratic Union, its Bavarian ally the Christian Social Union (CSU), and the Social Democrats (SPD) all recorded some of their worst results. Voters shifted their support to the smaller parties, particularly the rightwing nationalists of the AfD and the liberal Free Democratic party (FDP).

    The SPD announced it would not participate in a renewed grand coalition, leaving a three-way “Jamaica” coalition between the CDU/CSU bloc, the FDP and the Greens as the only possible majority government.

    #allemagne #extrême-droite #élections

    • Bof, les crypto-nazis de l’AfD ne font que représenter la boue puante des bas fonds racistes qui a toujours existé. Suite au discours de plus en plus de droite qui sort des bouches des politiciens du « centre » cad CDU/SPD/FDP/Verts ces incultes osent sortir de leurs trous provinciaux.

      Quand on regarde froidement ces développements on finit par constater une catastrophe sociale qu’impose le système capitaliste aux habitants des banlieues et autres défavorisés de notre riche pays. En détruisant les organisations du mouvement ouvrier traditionnel et en morcelant travail et espaces sociaux on ne laisse pas beaucoup de choix à ces pauvres rendus imbéciles.

      Il faut également se rendre compte de l’anticommunisme que les nazis ont brutalement imposé au peuple allemand pendant 12 ans. Depuis sous la tutelle des USA il s’est développé dans une sorte de modification génétique dont est victime chaque habitant de l’Allemagne. Choisir une politiques de gauche pour exprimer son désaccord avec les forces qui nous poussent vers les abîmes de l’exclusion sociale ne peut se faire qu’une fois qu’on ait brisé l’hégémonie de ses propres gènes anticommunistes ;-)

      Après ces considération j’arrive à la conclusion que les élections ont donné des résultats putôt encourageants :

      – L’AfD entre dans sa phase de décomposition avant même la première session du Bundestag. On verra bientôt qu’il ne saura pas gérer son propre succès. Les partis de droite modérés feront tout pour provoquer ce processus.

      – Le parti de gauche Die Linke a obtenu un résultat légérement amélioré par rapport aux élections précédentes.

      – Ce résultat contient des éléments qui indiquent qu’il est en train de gagner du terrain là où il lui a été impossible de prendre pied jusqu’á présent cad à l’Ouest.

      – A Berlin-Kreuzberg Die Linke a manqué de justesse de récupérer le seul mandat « direct » du parti vert qui vient de finir de se muer en organisation libérale de droite modérée.

      – A Berlin Die Linke est désormais plus fort que le parti social-démocrate.

      En somme le résultat de ces élections est assez encourageant :

      – La droite n’est plus un boc bien organisé sous l’hégémonie du parti de Merkel. Entre le CSU qui vient de perdre sa première place en Bavière, le CDU affaibli, les libéraux FDP et l’AfD qui lui est néo-libéral aussi et finalement des verts devenus conservateurs on verra se jouer une tragi-comédie hegelienne.

      – Le SPD sera obligé de retrouver quelques-unes de ses origines socialistes.

      – Die Linke continue son développement vers un parti pour l’Allemagne entière. Ses cadres comprendront enfin que le parti devra davantage soutenir les mouvements sociaux s’il veut continuer à grandir. Bientôt le socialisme vert sera une tendance importante au sein du parti ce qui conduira à la récupération de votes jusqu’ici favorables au parti vert. Il y aura de plus en plus de mouvements contestataires qui fourniront au parti de gauche l’occasion de se montrer solidaire et de les soutenir par des interventions au sein du parlement national.

      Ce qui m’inquiète c’est le retour du FDP qui risque de former une coalition avec le CDU/CSU et les verts. Ce gouvernement « jamaïcain » fera avancer la transformation néo-libérale de l’Allemagen et de l’Europe, mais il n’ira pas loin grâce à Macron qui vient d’exprimer ses réserves face á ce développement ;-) (attention à l’ironie)

  • Comment #Die_Linke a raté sa campagne électorale
    https://www.mediapart.fr/journal/international/190917/comment-die-linke-rate-sa-campagne-electorale

    Sahra Wagenknecht et Dietmar Bartsch lors du congrès de Die Linke, à Hanovre. © Reuters Il y avait pourtant de quoi créer une dynamique “insoumise” autour du précariat, alors qu’environ 13 millions d’Allemands vivent sous le seuil de pauvreté. Peu avant les élections au Bundestag, le parti de gauche Die Linke ne parvient pourtant pas à mobiliser au-delà de son électorat traditionnel.

    #International

  • LE CAPITALISME C’EST LA CRISE ET LA GUERRE
    seul le prolétariat international peut s’y opposer en le détruisant

    (...)
    Pour s’ouvrir la voie à la guerre généralisée “au mieux de ses intérêts”, le capitalisme doit redoubler ses agressions contre le prolétariat, non seulement au plan économique mais aussi au plan politique, afin de pouvoir lui imposer une défaite historique sanglante. Car seul le prolétariat international, en tant que classe exploitée et révolutionnaire à la fois, peut abattre le capitalisme. En ce sens, le bouleversement de l’appareil politique traditionnel de la bourgeoisie française qui est advenu avec l’élection de Macron signifie en premier lieu la mise en place d’un dispositif directement anti-ouvrier des forces politiques bourgeoises. En effet, la mise en avant d’une nouvelle gauche dite “ radicale ” autour de Mélenchon et de la France Insoumise est l’autre fait marquant de ce bouleversement. Loin de se limiter à une opposition sur le seul terrain démocratique bourgeois, à l’instar des oppositions anti-Trump et anti-racistes (et autres “antifa”) aux États-Unis, Mélenchon se positionne directement sur le terrain social, celui-là même de la lutte ouvrière, “contre le coup d’État social” mené par le gouvernement. Ce faisant, il essaie de baliser et cadenasser à l’avance le champs des réactions ouvrières sur le terrain bourgeois, pour la défense de la “République sociale” dit-il ; et ainsi de les saboter “de l’intérieur” au côté des syndicats. Nul doute que le modèle sera repris ailleurs, Die Linke, Podemos, Democratic Socialists for America, etc.
    (...)

    --
    Mélenchon et la gauche radicale se préparent à paralyser les réactions ouvrières face aux attaques du futur gouvernement
    (...)

    Mélenchon et la mystification démocratique radicale “Nuit debout”

    De manière plus générale et à terme, il faut relever – et avertir – que Mélenchon n’appelle pas à constituer un parti, mais un mouvement qui fonctionnerait un peu comme les syndicats dit-il, qui savent comment regrouper des positions différentes en restant unis : l’appel aux adhérents à se prononcer sur le vote Macron ou non permettant d’éviter une pratique de “ parti ” donnant des mots d’ordre ou des consignes. Ainsi il a mis en avant le sujet mystificateur de la démocratie directe, déjà largement défendu au cours de la campagne par les deux candidats trotskistes appelant à “ pouvoir révoquer les élus ”, comme la Commune de Paris disaient-ils. C’est-à-dire qu’outre le terrain de l’abstention, Mélenchon et la France Insoumise occupent d’ores et déjà le terrain de la démocratie “ directe ” et des assemblées générales…, c’est-à-dire le terrain de “ l’auto-organisation ”, afin d’être en capacité le moment venu de vider les assemblées ouvrières et les comités de grève et de lutte de leur contenu politique de classe, à savoir l’organisation de l’extension et de l’unification réelle des luttes ouvrières. Exactement ce à quoi l’idéologie démocratique de Nuit Debout a su si bien participer au printemps 2016.

    Mélenchon : affirmation d’une gauche radicale en Europe

    Avec France Insoumise et la reconfiguration politique en cours à l’issue du 1er tour, la bourgeoisie a trouvé la formule politique correspondant aux pays du centre historique du capitalisme, pour faire face à la nouvelle situation dans laquelle celui-ci précipite le monde. S’il reste encore à voir quel sera précisément le dispositif politique final lors des élections législatives de juin prochain, la formule reste la même pour les principales bourgeoisies européennes, voire au niveau international comme en Amérique du Nord : Mélenchon n’est-il pas souvent présenté comme le Bernie Sanders français ? Les prochaines élections européennes, en particulier allemandes, vérifieront le degré de la validité internationale de cette formule aujourd’hui qui doit évidemment s’adapter et se définir en relation aux caractéristiques nationales de chaque pays.

    D’ores et déjà, les principales gauches européennes dites radicales, Die Linke en Allemagne, Podemos en Espagne, Bloco de Esquerda au Portugal, le Red-Green Alliance du Danemark, le Vansterpartied de Suède, la Sinistra Italia et Altra Europa d’Italie, des démissionnaires de Syriza en Grèce se sont réunies les 11 et 12 mars dernier pour « offrir aux peuples européens une alternative (...) : protéger notre peuple, notre démocratie et la nature contre des zones de libre-échange et un marché intérieur servant uniquement le profit des banques et des multinationales et la richesse des oligarchies. Nous devons nous débarrasser d’une Union européenne qui est une machine de guerre contre le travail et au seul service du capital financier. » (Déclaration adoptée à l’issue du sommet du plan B de Rome les 11-12 mars 2017 ). Inutile de souligner ici le caractère nationaliste et pro-étatique, c’est-à-dire anti-ouvrier et contre-révolutionnaire, de l’alternative présentée ici.

    Aussi brutale et massive sera-t-elle, la répression seule ne pourra contenir les révoltes dans la rue et les entreprises que le capital va provoquer dans tous les pays. Chaque classe dominante a obligation de mettre en place et de développer de “ nouvelles ” forces politiques qui puissent saboter “ de l’intérieur ”, au “ nom du peuple ”, et si nécessaire “ au nom de la classe ouvrière ”, les luttes inévitables et le processus de prise de conscience qui peut les accompagner parmi les prolétaires. Les syndicats n’y suffiront pas. Pour dévoyer et saboter le combat prolétarien, la classe dominante doit aussi être capable “ d’offrir ” des pseudo alternatives politiques bourgeoises de “ gauche radicale ”. Surtout lorsque « la contestation de sa [celle de Macron] politique sociale-libérale (flexibilité du marché du travail, poursuite des efforts de compétitivité, acceptation des contraintes budgétaires européennes…) dans la rue s’annonce probable » (le journal suisse Le Temps). Voilà le rôle auquel se préparent Mélenchon et la France Insoumise.

    La bourgeoisie française se prépare à affronter massivement le prolétariat

    Face à ces enjeux historiques, à savoir celui de confrontations massives entre les classes provoquées par les classes dominantes, la capacité de la bourgeoisie française pour se préparer à celles-ci, et cela y compris pour les mois à venir, est un exemple pour l’ensemble des classes dominantes, particulièrement européennes.
    Voilà pourquoi le fait marquant de ces élections du point de vue du prolétariat est la confirmation et la préparation politique accrue d’une gauche capitaliste radicale autour de Mélenchon. Comme ce fut déjà le cas au cours des mobilisations du printemps 2016 contre la loi travail, la France Insoumise autour de son leader et toutes les forces politiques et syndicales tournant, ou s’articulant autour, Nuit debout, les groupes trostkistes, staliniens, anarchistes, se préparent à saboter les combats ouvriers qui viennent en adoptant un langage des plus radical et en occupant pour les travestir tous les champs du combat de classe. (...)

    Groupe International de la Gauche Communiste,
    Révolution ou Guerre N° 8 (extrait) septembre 2017.
    http://igcl.org/-Revolution-ou-Guerre-

  • La France va-t-elle suivre le modèle allemand et transformer ses chômeurs en travailleurs pauvres ?
    https://www.bastamag.net/La-France-va-t-elle-suivre-le-modele-allemand-et-transformer-ses-chomeurs-

    Après les lois Macron, Rebsamen et El-Khomri sous le précédent quinquennat, le gouvernement d’Edouard Philippe prépare une réforme encore plus profonde du droit du travail, précédant une remise à plat de l’assurance chômage. Ce big bang annoncé a un modèle : les réformes « Hartz », engagées en Allemagne au début des années 2000, aujourd’hui parées de toutes les vertus par de nombreux commentateurs avec, en apparence, l’un des taux de chômage les plus bas d’Europe. La réalité des chiffres montrent au contraire (...)

    #Décrypter

    / #Europe, L’Europe sous la coupe de l’austérité, Quel avenir pour nos #Protections_sociales ?, Emploi , Protections sociales, A la (...)

    #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité #Quel_avenir_pour_nos_protections_sociales_ ? #Emploi_

  • #Die_Linke s’éloigne toujours un peu plus du #SPD
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120617/die-linke-s-eloigne-toujours-un-peu-plus-du-spd

    Un programme électoral résolument social, mais des divisions stratégiques face au parti social-démocrate et aux écologistes, telle est l’image brouillée que renvoie le programme adopté par Die Linke lors de son congrès ce week-end près de Hanovre.

    #International #Sarah_Wagenknecht

  • Deutscher Bundestag - Sitzungsablauf 31. Mai 2017 (236. Sitzung)
    http://www.bundestag.de/tagesordnung


    Le parlement allemand travaille. Le premier juin tous les députés se réunissent afin de participer à une session qui dure de 9 heures du matin à 2 heures de la nuit du jour suivant. Le résultat de leurs efforts est plutôt catastrophique :

    Il n’y aura toujours pas de SMIC correct, on continue à expulser des réfugiés vers l’Afghanistan et on modifie la constitution afin de privatiser les autoroutes au profit des banques et assurances.
    Ce n’est pas tout. Parmi ces grands sujets on découvre encore plein de petites saloperies que vous pouvez examiner en consultant le protocole du jour.

    Le gouvernement Groko peut tout faire car il possède une majorité absolue qui lui permet de changer la constitution. Le docteur Schäuble et son assistante jouissent des pleins pouvoirs.

    22:05 Mindestlohn - Beschlussempfehlung 18/12177 (Antrag 18/11599 ablehnen) angenommen

    Voici la proposition du parti de gauche qui visait à améliorer le sort des pauvres - refusé.

    Antrag der Abgeordneten Klaus Ernst, Matthias W. Birkwald, Susanna Karawanskij, weiterer Abgeordneter und der Fraktion DIE LINKE
    Einen armutsfesten gesetzlichen Mindestlohn sicherstellen
    http://dip21.bundestag.de/dip21/btd/18/121/1812177.pdf

    Les expulsions vers l’Afghanistan continuent.

    22:35 Abschiebungen nach Afghanistan - Beschlussempfehlung 18/12414 (Antrag 18/12099 ablehnen) angenommen

    Les propositions des verts et du parti de gauche ont été refusés. Depuis on connait les noms des membres du Bundestag qui sont prêts à renvoyer des familles dans des zones de guerre.

    Antrag der Abgeordneten Luise Amtsberg, Omid Nouripour, Volker Beck, weiterer Abgeordneter und der Fraktion BÜNDNIS 90/DIE GRÜNEN
    Abschiebungen nach Afghanistan aussetzen
    http://dip21.bundestag.de/dip21/btd/18/124/1812414.pdf

    Antrag der Fraktion DIE LINKE. Sofortiger Abschiebestopp nach Afghanistan
    http://dip21.bundestag.de/dip21/btd/18/126/1812639.pdf

    Pour faire joli on nous octroie un monument d’unité nationale.

    23:25 Freiheits- und Einheitsdenkmal, Antrag 18/12550 angenommen

    Bundestag segnet die Wippe ab
    http://www.tagesspiegel.de/kultur/einheitsdenkmal-in-berlin-bundestag-segnet-die-wippe-ab/19883712.html

    Passons sur la privatisations des autoroutes, j’ai déjà pas le moral après avoir lu les quelques décisions évoquées..

    Cet article du Tagesspiegel s’intéresse aux détails. C’est bien écrit mais il ne faut pas oublier les positions de base de ce canard néolibŕal ...
    http://www.tagesspiegel.de/politik/neuregelung-der-bund-laender-finanzen-parlament-setzt-sich-gegen-bundesregierung-und-laender-durch/19884178.html

    On trouve des images à utiliser gratuitement sur les pages du service des images du Bundestag.
    http://bilderdienst.bundestag.de
    http://bilderdienst.bundestag.de

    #Allemagne #politique #constitution

  • Dans la #Sarre, l’union de la gauche allemande manque son premier rendez-vous électoral
    https://www.mediapart.fr/journal/international/270317/dans-la-sarre-l-union-de-la-gauche-allemande-manque-son-premier-rendez-vou

    La dynamique médiatique du social-démocrate #Martin_Schulz en vue des législatives de septembre a connu un coup d’arrêt ce dimanche, dès son premier test électoral, et la victoire dans la région de la Sarre d’une proche d’Angela Merkel. Au point de remettre en cause les espoirs à gauche de voir la fin de la « grande coalition » au profit d’une alliance « R2G » (avec la gauche de Die Linke et les écologistes) ?

    #International #Allemagne #Anglea_Merkel

  • VIH, sexparties et pupilles dilatées : pour le communisme, éhontément https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/100317/vih-sexparties-et-pupilles-dilatees-pour-le-communisme-ehontement

    Interview de Tadzio Müller par Carl Melchers, publiée le 5 janvier 2017 sur Jungle World sous le titre Die Linke muss geil sein http://jungle-world.com/artikel/2017/01/55499.html

    Tadzio Müller, responsable de la justice climatique et de l’énergie à la Fondation Rosa Luxembourg à Berlin, est impliqué de longue date dans le mouvement pour la justice climatique.

    Traduit de l’anglais par Isabelle Saint-Saëns (@isskein).

    Tadzio Müller : En devenant cadre politique à plein temps, j’ai totalement marginalisé une part très importante de moi-même, je l’ai reniée. J’étais persuadé que c’était la seule façon de fonctionner pour un activiste, au point de ne pas tenir compte de moi-même – ou du moins de certains aspects de moi-même – ce qui a généré d’absurdes pathologies. J’ai complètement séparé de mon activité politique mon côté cuir-queer-sexuel-lubrique, et je me suis senti complètement marginalisé dans une gauche radicale pour laquelle, sans trop d’exagération, les corps n’existent tout simplement pas.

    Pouvez-vous en dire plus ?

    Dans la gauche allemande nous avons tendance à nous méfier du corps, vu la façon dont les Nazis l’ont sollicité et mobilisé. À gauche, nombreux sont ceux dont le schéma conceptuel est influencé, consciemment ou inconsciemment, par l’École de Francfort. Ils en viennent à penser que l’émancipation doit venir de la tête, de la rationalité. Il en résulte que le champ politique des corps et des affects – sur lequel il y a une sorte de tabou dans la gauche allemande, qui le considère souvent comme un frein à l’émancipation – est abandonné à « l’autre bord ».

    Mais une part importante de la gauche allemande n’est-elle pas justement obnubilée par les émotions, les identités et la création des « espaces safe » ?

    Il est vrai que certains débats dans les universités sur les « espaces safe » et les terminologies politiquement acceptables ont pu involontairement créer des incompréhensions, voire provoquer des sentiments d’exclusion, au point de sembler parfois prêter le flanc à des accusations de sectarisme. La gauche ne devrait pas faire peur. La gauche doit être cool ! Nos pratiques politiques doivent absolument accorder une place beaucoup plus centrale à la question des corps et des affects. Si je me bats contre le changement climatique ce n’est pas seulement parce que c’est pour moi la plus importante question de justice à laquelle nous ayons jamais été confrontés ; c’est aussi parce que je veux contribuer à élaborer une façon de faire de la politique où quand on se bat pour une cause juste on se marre et c’est sexy. Bien sûr il faut continuer à ancrer notre pensée politique dans la raison, le débat sur le changement climatique se fonde nécessairement sur l’affirmation de vérités factuelles, de manière on ne peut plus classique.

    Qu’entendez-vous par « #affects » ?

    Il y a un excès de rationalisme dans la gauche allemande. L’idée de honte est, pour moi, centrale dans ce débat – comme l’a bien montré Didier Eribon dans Retour à Reims. La honte est un de ces mots dont la gauche allemande ne sait pas vraiment quoi faire.

    Quel rôle la #honte joue-t-elle dans votre vie ?

    Un rôle important, malheureusement, car il y a toujours quelque chose dont j’ai honte. J’ai honte d’avoir baisé avec des mecs en cachette de ma copine pendant sept ans et demi. J’ai honte d’avoir parfois des marques dans le dos, après un week-end où je me suis fait fouetter ; et ces jours-là, j’évite de faire du sport. Ou j’ai honte de m’écrouler pendant une réunion le lundi parce que j’ai passé tout le week-end à gober sans dormir. Et, il n’y a pas si longtemps, j’avais honte d’être séropositif. Quand je mesure à quel point la honte structure mes actes… et quelle incroyable sensation provoque l’énergie libérée, quand on arrive enfin à s’en débarrasser…

    #militer #émotions #rationalité #politique

  • A Rome, Mélenchon creuse le sillon du « plan B » européen avec les gauches radicales

    Le candidat à la présidentielle participe samedi et dimanche à une réunion de la gauche radicale européenne. Il prône une sortie de l’Union si la renégociation des traités échoue.
    Jean-Luc Mélenchon a longtemps pensé que l’Europe serait au cœur de cette présidentielle. Même si le sujet n’est pas parvenu pour le moment à s’imposer dans la campagne, ce partisan du non au traité constitutionnel européen en 2005 compte bien saisir la tribune qui lui est offerte, samedi 11 mars, lors d’« un sommet du plan B » organisé à Rome. Une autre façon pour lui de célébrer les 60 ans du traité du même nom, à l’origine de la Communauté économique européenne (CEE).

    Celui qui n’a cessé de dénoncer ces dernières années « l’Europe austéritaire » a lui-même lancé ce processus en septembre 2015 lors de la Fête de L’Humanité. A l’époque, il vient de rompre avec Alexis Tsipras, le premier ministre grec issu du parti Syriza, coupable à ses yeux de n’avoir pas su instaurer un rapport de force avec l’Allemagne.
    Le député européen est alors soutenu par l’ex-ministre grec des finances Yanis Varoufakis – qui s’éloignera finalement de l’initiative –, par l’Allemand Oskar Lafontaine, ancien coprésident de Die Linke, ou encore par Zoe Konstantopoulou, alors présidente du Parlement grec, en rupture avec Syriza.

    « Protectionnisme solidaire »

    Samedi et dimanche, à Rome, cette quatrième rencontre réunira des participants principalement issus de la gauche radicale européenne la plus critique – les communistes français ne partagent par exemple pas cette démarche.

    Etaient cependant annoncés John McDonnel, un proche du leader du Parti travailliste britannique Jeremy Corbyn, Luigi De Magistris, maire de Naples et homme de gauche indépendant, ou Fabio Massimo Castaldo, député européen du Mouvement 5 étoiles italien. « C’est encore très démarrant, on se voit beaucoup car on a besoin de bien se comprendre, avait précisé M. Mélenchon, lundi, lors d’une conférence de presse. Il n’y aura pas qu’un plan B. Suivant les pays, le plan B ne sera pas le même. »

    Dans son programme, M. Mélenchon défend l’idée d’un « plan A » – « sortie concertée des traités européens » et « négociation d’autres règles » – et d’un « plan B » – « sortie des traités européens unilatérale par la France » – en cas d’échec de la première méthode.

    Le premier comporte la fin de l’indépendance de la Banque centrale européenne, la mise en place d’un « protectionnisme solidaire » ou encore une harmonisation fiscale et sociale.

    « L’Europe, on la change ou on la quitte »

    En cas d’accord, les Français seront consultés par référendum pour décider « souverainement de [leur] participation à l’Union européenne [UE] refondée ou de la sortie ». En cas d’échec, la seconde option consisterait notamment à stopper la contribution de la France au budget de l’UE et à mettre en place un contrôle des capitaux et des marchandises aux frontières nationales.

    « S’il n’y a pas de plan B, le plan A ne fonctionne pas, expliquait le candidat de La France insoumise en août 2016 au Monde. Ce qui me distingue d’autres courants de gauche, c’est que, pour moi, la nation est un levier de la bataille européenne. »

    Une démonstration qui ne convainc pas l’écologiste Pascal Durand, son collègue au Parlement européen, qui juge que c’est une sortie de l’UE qui ne dit pas son nom. « Son plan A n’existe pas, estime ce pro-européen. Mélenchon, ce n’est pas Zorro : ce qu’il demande n’est pas compatible avec les traités. On peut essayer de les renégocier mais pas de s’en affranchir tout seul. La seule façon d’y arriver, c’est de sortir de l’UE. »

    Au lendemain du Brexit britannique, en juin 2016, M. Mélenchon n’avait pas hésité à résumer sa pensée d’une formule provocatrice, inspirée d’un slogan de la droite dure : « L’Europe, on la change ou on la quitte. » Une approche qui marque une évolution par rapport à 2012, où il souhaitait « s’affranchir » du traité de Lisbonne pour « construire une autre Europe ».

    Se différencier de Benoît Hamon

    Désormais, l’ex-socialiste entend marquer sa différence, notamment avec Benoît Hamon, pourtant lui aussi « noniste » en 2005. C’est d’ailleurs le seul point que M. Mélenchon avait évoqué, le 26 février, après leur tête-à-tête pour expliquer l’échec de leurs discussions.

    Si l’objectif du candidat socialiste – « mettre l’austérité en minorité » en Europe – rejoint celui du fondateur du Parti de gauche, le chemin pour y parvenir diverge, comme il l’expliquait jeudi dans une interview au Monde. M. Hamon, lui, ne croit pas à la « menace » d’un plan B. « Je veux réussir à parler d’Europe sous une autre forme que celle d’un dangereux chiffon rouge qu’on agite dans tous les sens », critiquait-il.

    Ce partisan d’une Europe de la défense que M. Mélenchon fustige promeut « une assemblée parlementaire de la zone euro » qui aurait pour mission de « décider du budget de la zone euro, mais aussi des politiques d’harmonisation fiscale et sociale ».

    Une idée que son concurrent de La France insoumise a déjà étrillée dans une note de blog le 22 février, jugeant que M. Hamon ne faisait que reprendre une idée « cosmétique » de François Hollande. « Il ne s’agit donc pas de trouver de nouvelles formes d’apparence de l’Europe, mais de régler ses problèmes à la racine ! », écrivait-il.

    Raphaëlle Besse Desmoulières
    Journaliste au Monde

    #élections_présidentielles #union_européenne #promesses_électorales #plan_B

  • Conférence-debat : « Les gauches radicales en Europe, XIXe-XXIe siècles »
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article864

    L’Université Populaire de Toulouse invite Pascal Delwit le mercredi 29 mars à 20H30 au Bijou, avenue de Muret, Toulouse. Ces dernières années, les percées électorales et politiques de partis comme Syriza en Grèce, Podemos en Espagne ou encore Die Linke en Allemagne ont braqué les projecteurs sur le paysage de la gauche radicale en Europe. Ou plutôt des gauches radicales : des projets et des formations aux ambitions et aux profils très divers coexistent en effet dans ce spectre politique désormais (...)

    #Programme_d'activités

  • Des entreprises allemandes s’arrangent pour payer des salaires de misère illégaux Solidaire - Susan Bonath (junge Welt) - 14 Février 2017
    http://solidaire.org/articles/des-entreprises-allemandes-s-arrangent-pour-payer-des-salaires-de-misere-

    Le secrétaire d’État à la Lutte contre la fraude fiscale Philippe De Backer (OpenVLD) veut davantage de flexi-jobs. Il a également démantelé l’Inspection sociale. Les mini-jobs et des contrôles très affaiblis forment un cocktail dangereux : c’est ce que montre la situation en Allemagne. Dans ce pays, des millions de travailleurs ne gagnent même pas le salaire minimum, les entreprises falsifiant les heures de travail comptabilisées, explique le journal allemand Junge Welt. Est-ce vraiment la direction que doit prendre la Belgique ?

    En Allemagne, malgré l’instauration du salaire minimum, la situation de millions de gens ayant un mini-job ne s’est pas du tout améliorée. Quand il s’agit de contourner le salaire minimum, de nombreuses entreprises se montrent bien plus inventives que ce qu’on aurait pu imaginer. En Allemagne, en 2015, près de la moitié des gens ayant un mini-job ont dû se contenter in fine d’un salaire horaire brut au-dessous de 8,50 euros. Une personne sur cinq ayant un mini-job perçoit même moins de 5,50 euros de l’heure. Tel est le constat d’une étude réalisée par le Wirtschafts- und Sozialwissenschaftliche Institut (WSI, Institut d’économie et de sciences sociales, qui collabore étroitement avec les syndicats) et présentée au début de ce mois de février.


    Le salaire minimum n’a donc apporté qu’une amélioration minime à la situation des gens ayant un mini-job, constatent les auteurs de l’étude, Toralf Pusch en Hartmut Seifert. Avant l’instauration du salaire minimum en 2014, environ 60 % des gens ayant un emploi précaire gagnaient moins de 8,50 euros per heure. Une demi-année après l’entrée en application effective du salaire minimum, c’était toujours le cas pour 44 % de ces travailleurs. La plus grande partie d’entre eux touchait maximum 7,50 euros.

    Les victimes du système sont en majorité des femmes
    « Les salaires horaires extrêmement bas sont certes devenus plus rares, mais il sont loin d’avoir disparu », précisent les chercheurs, qui mettent par ailleurs en garde : « Le non-respect de la loi sur le salaire minimum commence à faire partie du système des conditions de travail problématiques qui sont très souvent la caractéristique des mini-jobs. » Des études précédentes avaient déjà montré que les personnes travaillant dans un mini-job n’étaient souvent pas payées en cas de maladie ou quand elles prenaient leurs congés, alors même qu’elles y ont légalement droit.

    Pour les auteurs, le résultat de cette étude indique donc qu’ « il ne suffit pas d’instaurer légalement un salaire minimum ». Selon eux, il faudrait que des contrôles soient appliqués dans tout le pays. Mais ceux-ci ne résoudront pas à eux seuls le problème de la pauvreté due aux bas revenus. « Le salaire minimum est désormais fixé à 8,84 euros, ce qui est toujours au-dessous du seuil de bas salaire d’environ 9,50 euros », soulignent les chercheurs. Le vice-président du groupe de Die Linke (la gauche) au Parlement fédéral allemand, Klaus Ernst, a parlé de tromperie qui devait enfin être sanctionnée. Ernst a insisté sur le fait que ce sont le plus souvent des femmes qui sont victimes de ce système et il a déclaré qu’il était « intolérable que ce modèle d’exploitation soit en plus encore subsidié par l’État par des primes sociales supplémentaires ».

    Se taire de peur de perdre son travail
    L’étude n’explique pas de manière précise comment le salaire minimum est contourné, alors que les entreprises sont légalement tenues de comptabiliser le temps de travail de manière correcte. Mais un des auteurs de l’étude, Toralf Pusch, déclare dans une interview à Junge Welt que « l’on s’y prend clairement de manière très créative. Dans la pratique, cela a souvent l’air correct sur papier, mais le temps de travail effectivement presté est en réalité bien supérieur à ce qui est mentionné ». Les travailleurs pourraient dénoncer ce fait, mais ils se taisent par peur de perdre leur travail.

    Pour leur étude, les chercheurs ont analysé le « panel socio-économique » et le « panel marché du travail » qui rassemblent les informations du Deutsche Institut für Wirtschaftsforschung (DIW, Institut allemand de recherche économique) collectées auprès de 27 000 personnes et de l’Institut für Arbeitsmarkt- und Berufsforschung (IAB, Institut de recherche sur le marché du travail et la formation professionnelle) auprès de 13 000 personnes à propos de leurs conditions de vie et de travail. Les travailleurs ayant un mini-job pour lesquels ont été fixés en 2015 des salaires minimum plus bas au niveau sectoriel – comme les livreurs de journaux et les coiffeurs –, ont été le plus possible écartés de l’étude, expliquent les chercheurs. Les stagiaires et les chômeurs de longue durée, à qui le salaire minimum ne s’applique pas, n’ont pas non plus été pris en compte. Les travailleurs pris en compte par l’étude sont ceux pour qui le mini-job ne constitue pas un travail complémentaire mais bien l’emploi principal. Selon la Bundesagentur für Arbeit (l’agence fédérale allemande pour l’Emploi), il s’agit de près de 5 millions de personnes sur les 7,4 millions ayant un mini-job.

    #Allemagne #flexi-jobs #salaire_minimum #mini-job #conditions_de_travail #Femmes #misère #pauvreté

    • En suivant cette logique, sauver le PS se serait donc l’ancrer dans la « culture de gouvernement » qui lui permettrait de s’occuper de la « réalité ». Mais cette logique se fracasse sur une autre réalité que « les réalistes » oublient : les expériences gouvernementales des Sociaux-démocrates ont conduit à des échecs cuisants un peu partout dans le monde occidental. Podemos, Jeremy Corbyn, le Sinn Féin irlandais, le PTB belge, Die Linke en Allemagne empêchent sans doute certes désormais les Sociaux-démocrates d’arriver au pouvoir, mais ils ne sont que les conséquences de la réaction des électeurs de gauche aux politiques menées par le PSOE espagnol, le Labour de Tony Blair ou la SPD de Gerhard Schröder. Autrement dit, c’est bien la politique menée par la « gauche de gouvernement » qui a conduit à la rupture de l’électorat de gauche et à sa division. Poursuivre la politique qui a conduit à cette division ne permettra pas de recréer l’unité et jeter des anathèmes sur des positions qui, jadis, étaient utilisées par les Sociaux-démocrates pour l’emporter dans les urnes ne contribuera qu’à renforcer encore le caractère irréconciliable de cette division.

      Échec de la gauche de gouvernement

      Le PS français est en phase terminale non pas parce qu’il va choisir Benoît Hamon. Il l’était précédemment et le renoncement du président sortant, une première depuis 1958, en est la preuve absolue. Du reste, Manuel Valls peut prétendre ce qu’il veut, il n’a objectivement pas davantage de chance que Benoît Hamon de remporter l’élection présidentielle. Le PS de François Mitterrand avait pu rallier des électeurs de la gauche au centre, celui de François Hollande s’est aliéné ceux de la gauche et du centre. Si la faible cohorte de ceux qui restent fidèles au PS cherche son salut sur la gauche, c’est qu’ils prennent acte de l’échec immense que la « gauche de gouvernement » incarnée par le duo Hollande-Valls et qui a conduit le parti de 28,63 % des voix en 2012 à moins de 10 % sans doute en avril... Dès lors, deux choix se présentent à eux : ou poursuivre cette stratégie perdante, ou reconstruire un projet cohérent pour préparer l’avenir.

      Son inutilité

      Force est de constater que c’est bien la « gauche de gouvernement » qui apparaît aujourd’hui comme inutile. Quel est son projet ? Sur le plan économique, il se limite à une « gestion au mieux », autrement à l’application progressive et adoucie des « réformes », donc la politique de dévaluation interne. Ce projet est un suicide politique. Non seulement il aliène la partie de l’électorat qui rejette cette application de la politique de l’offre et recherche une alternative, mais il fait également fuir ceux qui croient sincèrement au libéralisme social (c’est-à-dire dans l’apport social du libéralisme) et dans les réformes. Ceux-là, en ce début d’année 2017 en France, tendent à aller voir du côté d’un Emmanuel Macron qui se garde bien, de son côté, de s’affirmer de gauche, préférant se placer dans une position « progressiste » et « réformiste » au-delà des clivages traditionnels. Et pour une raison simple : conseiller de François Hollande et ministre de Manuel Valls, il doit tout faire pour éviter qu’on lui rappelle que, lui aussi, fait partie de cette "gauche de gouvernement". Le ralliement d’une grande partie des cadres PS sera, du reste, un défi, pour l’ancien banquier...

      Le divorce avec les classes populaires

      La « gauche de gouvernement » se dit « réaliste » parce qu’elle accepte une vision dominante de l’économie. Mais en renonçant à tout projet de transformation et même d’évolution sociale, cette gauche abandonne de facto les victimes de ces politiques à qui elle demande en permanence de prendre leur mal en patience et de « souffrir pour leur bien ». Elle se tourne contre ses propres électeurs, par exemple en adoptant les accusations de « privilégiés » contre les salariés en CDI ou les chômeurs, selon les réformes à défendre. Ceci est absolument mortel politiquement, comme l’a montré le cas de la SPD allemande, longtemps présentée par les chroniqueurs français comme l’horizon final du PS français et le nec plus ultra de la social-démocratie, c’est-à-dire du Bien (on se souvient de la requête d’un journaliste à François Hollande début 2014 : « mais pourquoi ne dites-vous pas que vous êtes social-démocrate ? »). Entre 1998 et 2013, la SPD a perdu 9 millions de voix sur 20 millions ! C’est pourtant là une gauche de gouvernement assumée...

      Le destin des Sociaux-démocrates : devenir supplétifs de l’austérité

      Le problème, c’est que, inutiles pour les victimes de la mondialisation, incapables pour les partisans des « réformes », la « gauche de gouvernement » est devenue de plus en plus une coquille vide, réduite en France à tenir un discours sécuritaire qui lui aliène ses derniers défenseurs... Elle n’a alors plus qu’une fonction, celle d’être une force d’appoint aux « réformistes » conservateurs, ce qui achève de la discréditer...

  • Die Linksfraktion im Abgeordnetenhaus : Tatsächliche Arbeitslosigkeit
    http://www.linksfraktion.berlin/politik/themen/gute_arbeit/tatsaechliche_arbeitslosigkeit


    Les statisques du chômage en Allemagne sont toutes truquées. Le groupe parlementaire du parti Die Linke de Berlin explique sur son site web que le chômage dépasse est à peu près 30 pour cent plus élevé que les chiffres officiels.

    Erwerbslose, die krank sind, einen Ein-Euro-Job haben oder an Weiterbildungen teilnehmen, gelten nicht als arbeitslos im Sinne des Sozialgesetzbuches und werden deshalb nicht in der offiziellen Arbeitslosenzahl der Bundesagentur für Arbeit erfasst. Auch eine Landesregierung unter Beteiligung von DIE LINKE ist an die Zahlen der Bundesagentur gebunden. Als Regierungsfraktion können wir trotzdem für Transparenz sorgen, um die tatsächliche Arbeitslosigkeit zu erfassen. Hier zeigen wir jeden Monat auf, welche Erwerbslosen aus der Statistik fallen.

    Dezember 2016

    Tatsächliche Arbeitslosigkeit - 244.089
    Nicht gezählte Arbeitslose gesamt -71.485
    Offizielle Arbeitslosigkeit - 172.604

    #Allemagne #Berlin #chômage

  • Krise der EU – Zeit für einen linken Neustart
    https://www.linksfraktion.de/termine/detail/krise-der-eu-zeit-fuer-einen-linken-neustart
    Vendredi dernier le groupe parlementaire de Die Linke au Bundestag organisait une rencontre de nombreux militants européens de gauche dans le but d’échanger leurs idées à propos des problèmes brûlants de l’Europe et pour s’entendre sur les stratégies communes dans les combats à venir.

    Wie soll ein linker Neustart aussehen? Welche konkreten Alternativen hat die Linke? Welche politischen Strategien versprechen Erfolg, und mit welchen Akteur*innen kann die Linke ein anderes, besseres Europa erkämpfen? Darüber will die Bundestagsfraktion DIE LINKE mit Vertreter*innen linker Parteien, der Zivilgesellschaft und der Wissenschaft auf der Konferenz diskutieren.

    Linke EU-Kritik wieder möglich | Telepolis
    http://m.heise.de/tp/artikel/49/49508/1.html

    Je me demande si l’auteur berlinois Peter Nowak s’est trompé d’adresse quand il s’est rendu à la conférence sur un renouveau de la gauche européenne. Apparemment il n’a pas assisté à la même réunion que moi. Il se peut aussi qu’il n’ait pas été présent du tout, parce que l’unique référence qu’il publie est une vidéo Youtube avec d’un discours de Gregor Gysi. Les autres présentations, discours et débats de la réunion qui a duré de dix heure du matin jusqu’à neuf heures du soir sont soigneusement passés sous silence par l’auteur de Telepolis.

    Mit diesem Einleitungsreferat gab Gysi die Linie vor, auf der dieser Kongress beruhte. Eine auch scharfe Kritik an der Verfasstheit der EU wird dazu genutzt, um sowohl in Deutschland als auch auf europäischer Ebene einer entschiedenen Reformpolitik das Wort zu reden. Daher war es auch klar, dass Vorstellungen, wie sie im Zuge der Eurokrise durchaus nicht von radikalen Linken, sondern von Ökonomen, aber auch von Liberalen wie Soros formuliert wurden, wie ein Ausscheiden Deutschlands aus dem Euro, auf der Konferenz ignoriert wurden. Solche Diskussionen passen nicht zum Bemühen, die Linke auch in Europa als konstruktive Reformkraft zu präsentieren.

    Il suffit d’écouter l’interview que Jean-Luc Melenchon a donné pendant la rencontre pour se rendre compte que Telepolis dit n’importe quoi. JLM n’était pas le seul à développer une position différenciée par rapport à la question de la monnaie unique europénne.

    https://www.youtube.com/watch?v=QzgNqXhn_Ao


    http://melenchon.fr/2016/09/23/lunion-europeenne-entree-processus-de-dislocation

    La majorité des hôtes et invités mettaient l’accent sur les actions communes de la gauche européenne en insistant qu’il ne fallait plus rester dans le cadre juridique élaboré par la droite. Il faudrait au contraire créer une nouvelle Europe des peuples avec ses propres règles. Tout le monde était d’accord que des actions « illégales » contitueront des armes importantes dans la lutte contre les lois réactionnaires européennes. La sortie de l’Euro et la création d’autres alliances et monnaies étaient considérées comme des option sinon des nécessités incontournables par la plupart des speakers. Pourtant ils étaient d’accord qu’il ne faudrait pas mettre en danger les acquis sociaux mais de les défendre, ce qui peut signifier la défense de l’Euro dans certaines situations.

    J’ai entendu des analyses qui me font espérer qu’un front unique de la gauche est faisable et portera ses fruit. Ce sont particulièrement les participants suivants qui ont contribué des positions remarquables qui vont dans ce sens : Bernd Riexinger (DE), Stefano Fassina (IT), Peter Wahl (DE), Pierre Laurent (FR), Andreas Fisahn (DE), Tiny Kox (NL), Luka Mesec (SI), Roland Kulke (DE), Martin Höpner (DE), Sahra Wagenknecht (DE), Oskar Lafontaine (DE) et Catarina Martins (PT).

    Der Ausgangspunkt dieser Neustart-Diskussion war die Brexit-Entscheidung, ein Ereignis, bei dem die Linke nur eine geringe Rolle spielte. Ein Jahr zuvor gab es einen anderen linken Neustart-Versuch, der kurzzeitig viele Menschen motivierte. Das war die Wahl in Griechenland, die mit Syriza eine Partei an die Regierung brachte, die in der gleichen Europafraktion wie die Linkspartei ist. Kurzzeitig versäumte die Linkspartei es auch nicht, Tsipras als ihren Freund und Genossen herauszustellen.

    Il est faux que les événements en Grèce auraient constitué le point de départ de la discussion autour d’un renouveau de la gauche européenne. On était d’accord qu’il ne faudra plus se mettre dans une situation où on sera obligé de céder au chantage par les organisations impérialistes. La question était posée comment la gauche réagira quand des gouvernements de gauche dans plusieurs petits pays européens seront attaqués par les institutions européennes contrôlées par l’Allemagne et ses partenaires réactionnaires comme la Pologne, la Hongrie et les pays baltes. C’est là où l’importance de la gauche allemande devenait évidente. Dans un avenir proche les combats pour le rétablissement des droits sociaux allemands prendront une importance au dela du contexte national.

    Da fällt es schon auf, dass auf der Neustart-Konferenz weder Tsipras noch seine Kritiker zu finden waren. Auch der Kurzzeitfinanzminister Varoufakis, der Schäuble und Co. auf die Palme brachte, aber viele in Europa mit seinem unkonventionellen Politikstil begeisterte, fehlte auf der Konferenz. Das wirft Fragen auf. Will man sich heute mit Tsipras nicht mehr zeigen, weil er dem Druck von Deutsch-Europa nicht standhalten konnte?

    Telepolis place sur un niveau de querelle de famille la question de la participation d’un parti à cette rencontre. On aurait exclu Tsipras parce qu’il n’a pas tenu bon contre le Docteur Schäuble. L’auteur nous apprend rien par cette déscription sauf le fait qu’il n’aime pas le parti Die Linke ou ses politiciens. L’auteur aurait puposer la question auxs des organisateurs qui on invité le ministre des finances greque Euclide Tsakalotos qui n’a pas pu venir. Il me semble évident que le choix des invités est le résultat de l’intensité de la collaboration avec et de la disponibilité des participants. Yannis Varoufakis est trop occupé par son propre projet DIEM et le parti de Tsipras se déchire et reste coincé par la défense des dernières remparts contre les pires abus de la troika. Lors de la rencontre à Berlin il revenait à la coordinatrice du Bloc de gauche du Portugal Catarina Martins de parler des luttes dans les pays du sud et de la nécessité de la solidarité de la gauche de l’Europe centrale et du nord.

    Die wirtschaftsnahen Denkfabriken sehen das Wegbrechen Großbritanniens als Chance für eine Anpassung Europas, die mit den von der Linken geforderten Neustart wenig zu tun hat. So hoffen manche EU-Politiker die Militarisierung der EU nun zügiger vorantreiben zu können. Schließlich hat die britische Regierung aus Gründen der Souveränität hier eher gebremst.

    Eine linke Europapolitik sollte auch diese Projekte nicht aus den Augen verlieren. Und sie sollten einen Neustart Europas nicht in erster Linie als Kooperation von Institutionen begreifen sondern als Lernprozess, wie es möglich ist, auf europäischer Ebene gemeinsame Proteste, Streiks und Arbeitskämpfe zu koordinieren.

    Alors là mon impression se confirme, Peter Nowak écrit sur la rencontre sans y avoir participé. On comprenait à travers les discours de Catarina Martins et de Luka Mesec et les réactions des autres participants que l’époque d’une politique de gauche adminstrative est terminée, le progrès ne deviendra réalité qu’à travers une stratégie qui englobe les mouvements de citoyens et le travail au sein des institutions.

    Telepolis omet que la revendication d’une Europe de la paix, la sortie de l’OTAN et le retrait des troupes allemandes des pays étrangers forme l’identité du parti Die Linke tout comme sa volonté de transformer l’Allemagne dans un état socialiste. La politique militaire européenne, son obsession pour l’OTAN,son alliance avec les Etats Unis, ses efforts pour une militarisation des sociétés et son hostilité envers la Russie étaient évoqués à plusieurs reprises pendant la rencotre. L’antimilitarisme ne constitue pourtant pas l’élément clé des luttes solidaires à venir, parce qu’il faut d’abord s’occuper de la question sociale qui touche directement la majorité des citoyens de l’Europe.

    Pour les activistes, scientifiques et politiques présents sur place il était evident que l’Europe ne comprend pas que les pays de Union Europénnen, de la zone de l’Euro ou de Maastricht. L’Europe des peuples en lutte comprend la Russie autant et la Turquie, les pays associés à l’EU comme la Norvège comme les pays du Balkan hors de l’UE. Ce côté internationaliste n’intéresse pas Telepolis mais jouera un rôle important dans la lutte contra la xénophobie .

    Dans leurs discours la députée allemande Sevim Dagdelen et l’avocat des droits de l’homme turc Mehmet Selahattin Esmer témoignaient de lalutte des partis et mouvements de gauche contre le militarisme et ses profiteurs. Telepolis ne l’a pas compris. C’est dommage pour la publication, mais la lutte continuera aussi bien sans son apport.

    #politique #Europe #gauche #Allemagne #France #Portugal #Slovénie #Finlande #Turquie #Berlin #Stralauer_Platz #Energieforum #Die_Linke #Bundestag

  • Allemagne : le BDS a changé la donne !
    dimanche 7 août 2016 | Christophe Glanz
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article16138

    (...) Alors que les ultra-Allemands sont un phénomène extrême, les politiciens traditionnels ne valent guère mieux. Die Linke, (le « parti de gauche »), pratique un double jeu sur cette question de la Palestine.

    Bien que plusieurs des principes de base du parti devraient le placer dans le camp pro-palestinien, les échelons supérieurs du parti sont avides de pouvoir. Ils sont bien conscients que leur parti sera jugé apte pour le gouvernement qu’à la condition de prendre en charge presque sans conditions les crimes d’Israël.

    En novembre 2015, je fus invité par le Jüdisch-Palästinensische Dialoggruppe München (groupe de dialogue judéo-palestinien) pour donner une conférence à Munich. Je devais parler sur les principes et les exigences de base du mouvement BDS.

    La conférence a été attaquée avant même qu’elle ait eu lieu. Benjamin Weinthal, journaliste au Jerusalem Post et chercheur à la Fondation pour la Défense des Démocraties, a démarré la campagne avec un article diffamant les militants de la solidarité avec la Palestine en Allemagne. (...)

  • « Erdogan doit stopper sa politique étrangère aberrante »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300616/erdogan-doit-stopper-sa-politique-etrangere-aberrante

    Entretien avec Sevim Dagdelen Sevim Dagdelen, députée allemande d’origine turque, membre de Die Linke, mise en cause par le président turc Recep Tayyip #Erdogan pour avoir voté la reconnaissance du génocide arménien le 2 juin dernier.

    #International #Ahmet_Davutoglu #AKP #Allemagne #Istanbul #Moyen-Orient #turquie

  • Allemagne. Le ministre des Affaires étrangères tourne le dos à l’Otan
    Danièle Renon - Publié le 21/06/2016 - 09:02
    http://www.courrierinternational.com/article/allemagne-le-ministre-des-affaires-etrangeres-tourne-le-dos-l

    (...) Dans les eaux de Poutine

    Pourquoi cette prise de distance radicale par rapport à la ligne suivie par l’Otan ? s’interroge Der Spiegel. A l’instar d’autres médias, le magazine de Hambourg décèle dans ces déclarations – qui déclenchent une vive polémique au sein de la coalition gouvernementale – la volonté du ministre d’opérer une percée au moment où démarre la campagne des élections présidentielle et législatives de 2017.

    “Ce manque de loyauté sans précédent envers l’Otan sape une stratégie occidentale que soutient son gouvernement [l’armée allemande participant aux manœuvres présentes et à venir de l’Alliance]. Sa motivation ne peut être que le rêve de former [en 2017] une coalition avec les Verts et le parti de gauche Die Linke. (…) Voilà pourquoi Steinmeier pêche dans les eaux poutinophiles”, analyse Die Welt.

    Une interprétation que défend également le quotidien libéral Süddeutsche Zeitung, rappelant que le SPD est en train de “prendre congé de la grande coalition (…) et se cherche de nouveaux alliés”.
    Nouvelle politique de détente

    Si l’enjeu de politique intérieure ne fait aucun doute, “ce débat tombe à un moment particulier”, note Der Spiegel : ce mardi 21 juin, l’UE entend prolonger de six mois les sanctions contre la Russie, adoptées en 2014 en raison du soutien de Moscou aux séparatistes de l’est de l’Ukraine. Or, depuis plusieurs semaines, Steinmeier plaide, contrairement à Angela Merkel, pour une “flexibilisation” du système des sanctions. “C’est une nouvelle politique de détente, estime Die Tageszeitung, le SPD veut faire un pas en direction de la Russie en matière de politique économique. Son calcul : les échanges commerciaux développent les contacts, les contacts améliorent la compréhension. Si les affaires reprennent, les relations politiques entre Berlin et Moscou pourraient s’améliorer.”

    Une stratégie qui rappelle l’Ostpolitik de Willy Brandt, dont se réclament ouvertement le SPD de Sigmar Gabriel et Frank-Walter Steinmeier.

    http://seenthis.net/messages/501458
    #SPD #Frank-Walter_Steinmeier

  • Steinmeier nous informe : le roi est nu
    http://www.dedefensa.org/article/steinmeier-nous-informe-le-roi-est-nu

    Steinmeier nous informe : le roi est nu

    Le ministre allemand des affaires étrangères a, dans une interview à Bild am Sundag, soit “mis les pieds dans le plat”, soit “jeté un pavé dans la mare”, – on choisira l’expression la plus appropriée, ou bien ce sera les deux en même temps, voire une troisième qu’on pourrait imaginer, comme “placer une bombe à retardement dont la mèche est déjà allumée” (hypothèse la plus optimiste, la plus joyeuse et la plus festive). Comme le résume ZeroHedge.com, près avoir consacré quelques paragraphes à l’incroyable narrative accompagnée d’exercices divers et de menaces sans fin que l’OTAN nous fait subir depuis au moins trois ans vis-à-vis de la Russie... « Et soudain tout s’est désintégré abruptement quand pas moins que le ministre des affaires étrangères de l’Allemagne... a martelé (...)

    • L’Allemand Steinmeier critique l’attitude de l’Otan aux frontières russes
      RFI | Publié le 19-06-2016 | Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
      http://www.rfi.fr/europe/20160619-allemagne-steinmeier-otan-frontieres-russie-pologne-ukraine-minsk?ref=t

      Dans une interview accordée au quotidien Bild Zeitung, le ministre des Affaires étrangères allemand Frank-Walter Steinmeier (SPD) a critiqué ouvertement la politique de l’Otan qui a décidé d’augmenter sa présence militaire à proximité des frontières russes. Steinmeier se refuse à une politique qu’il juge trop unidimensionnelle et veut privilégier le dialogue politique et la diplomatie.

      « Celui qui croit que plus de sécurité passe par des parades symboliques de chars se trompe. Nous devrions éviter d’envenimer la situation avec des cris guerriers et des bruits de bottes. » Le très mesuré Frank-Walter Steinmeier critique sur un ton des plus fermes la décision de l’Otan de déployer des forces de l’organisation militaire près des frontières russes. Ces quatre bataillons se veulent une réaction contre les agissements agressifs de Moscou, d’après l’Otan.

      Ces derniers jours, l’organisation a effectué une manœuvre militaire de grande ampleur en Pologne avec 30 000 soldats de 24 pays. Une opération qui se voulait une réaction à une éventuelle agression russe.
      « Il serait fatal de réduire notre politique à une dimension militaire et de considérer que la dissuasion militaire constitue notre seule option », ajoute le ministre allemand des Affaires étrangères dans son interview au quotidien Bild Zeitung.

      Frank-Walter Steinmeier plaide depuis longtemps pour une politique du dialogue. Il avait ces dernières semaines proposé une réduction graduelle des sanctions contre la Russie en raison de l’annexion de la Crimée en cas de progrès dans l’application des accords de Minsk et non pas lorsqu’ils seront pleinement appliqués.

    • Diplomatie allemande à l’OTAN : au lieu de brandir des armes face à la Russie, préférez le dialogue
      18 juin 2016, 07:49
      https://francais.rt.com/international/22326-diplomatie-allemande-otan-dialogue-russie

      (...) Depuis le début de l’année 2016, Frank-Walter Steinmeier souligne la nécessité d’entretenir de bonnes relations entre l’OTAN et la Russie. En mai, à l’issue de négociations avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie allemande a souligné qu’il faudrait rétablir les contacts car cela « serait conforme aux intérêts des deux parties ».

      Pour autant, les responsables de l’OTAN restent sourds. Depuis plusieurs années, la Russie appelle à ne pas poursuivre le renforcement de l’alliance en Europe de l’Est, expliquant que de tels mouvements pouvaient déstabiliser la région sur le plan sécuritaire. Mais l’OTAN ne cesse de mener des exercices militaires près des frontières russes sous prétexte du renfoncement des pays d’Europe de l’Est face à "l’agression russe" ».

      La prétendue agression russe serait illustrée par l’exemple de la Crimée, qui a fait sécession de l’Ukraine après le coup d’Etat de Kiev en 2014. La région, précédemment ukrainienne, avait voté en 2014 par référendum son rattachement à la Russie, ce qui avait été immédiatement qualifié par Kiev et ses alliés étrangers d’« annexion illégale » obtenue par la force militaire.

      Moscou avait rejeté ce raisonnement, estimant que l’alliance profitait de la crise politique en Ukraine pour justifier son existence en jouant la carte habituelle de la menace russe.

      Ce mois de juin, l’alliance atlantique a entamé deux séries de manœuvres dans l’Est de l’Europe. Saber Strike a débuté en Lettonie, en Lituanie et en Estonie le 27 mai et se poursuivra jusqu’au 22 juin. Au total, 13 Etats membres y prennent part.

      En parallèle, l’OTAN mène les manœuvres BALTOPS, qui réunissent plus de 6 000 militaires de 15 pays membres de l’alliance ainsi que des soldats suédois et finlandais pour une période allant du 3 au 19 juin. D’après les déclarations de leurs organisateurs, ces exercices maritimes ont pour but de préparer la défense de la région balte à de potentielles menaces.

    • Steinmeiers beispielloser Akt der Illoyalität

      Außenminister Frank-Walter Steinmeier attackiert offen die Nato. Er unterminiert eine westliche Strategie, die seine Regierung mitträgt. Sein Motiv für die Absetzbewegung: der Traum von Rot-Rot-Grün.
      Von Richard Herzinger | 19.06.16
      http://www.welt.de/debatte/kommentare/article156358027/Steinmeiers-beispielloser-Akt-der-Illoyalitaet.html

      (...) Dass ein deutscher Außenminister nun aber sogar dem gesamten westlichen Verteidigungsbündnis in den Rücken fällt, indem er es wegen dringend nötiger Übungen, an denen auch die Bundeswehr teilnimmt, mit Kriegslüsternheit in Verbindung bringt, ist ein beispielloser Akt von Illoyalität.

      Steinmeier übernimmt die Logik der Linken

      Inhaltlich übernimmt Steinmeier damit die demagogische Logik der SED-Nachfolgepartei Die Linke. In Übereinstimmung mit der Kremlpropaganda werden deren Anführer nicht müde, bei den Spannungen zwischen Russland und dem Westen das Ursache-Wirkungs-Verhältnis auf den Kopf zu stellen. (...)