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  • Documentation pour un prochain patriarche


    Prometheus (arbre) — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Prometheus_(arbre)

    Prometheus (également connu sous le code WPN-114) est le surnom d’un pin de Bristlecone (Pinus longaeva) âgé probablement de plus de 5 000 ans et situé dans le Nevada au niveau de l’étage alpin. Il est abattu en 1964 dans le cadre d’une étude de la dynamique des climats du Petit âge glaciaire par dendrochronologie. Il était considéré comme le végétal le plus âgé de la planète jusqu’en 2008 où on a fait la découverte d’un bosquet d’épicéas âgé de 9 550 ans en Suède1, le Old Tjikko.

    Il est abattu le 6 août 1964 par Donald Rusk Currey (en), un doctorant et un membre du Service des forêts des États-Unis à des fins de recherche et alors que son âge n’était pas encore connu. Depuis lors, c’est l’arbre Mathusalem qui est considéré comme le Bristlecone le plus âgé au monde.

    Il doit son nom à Prométhée, qui d’après la Théogonie d’Hésiode, créa les hommes à partir d’une motte d’argile.
    Le bosquet où se trouvait Prometheus, avec le pic Wheeler au loin.
    Les restes du tronc coupé.
    La souche (en bas à gauche) et des restes de l’arbre (au centre).
    Étude de l’arbre

    Cet arbre appartenait à une population de pins de Bristlecone qui poussent à la limite de l’étage alpin sur la moraine latérale d’un ancien glacier sur le pic Wheeler, où, depuis 1986, se trouve le parc national de Great Basin, dans le Nevada oriental. Le pic Wheeler est la plus haute montagne du Snake Range et la plus haute montagne située entièrement dans l’État de Nevada. La population de pins de Bristlecone qui y pousse se divise en au moins deux sous-populations distinctes, dont l’une est accessible par un sentier d’interprétation très fréquenté. Prometheus pourtant, a grandi dans une région où l’on ne peut se rendre que par des randonnées à pied hors piste. En 1958 ou en 1961, un groupe de naturalistes qui avaient admiré le bosquet où l’arbre avait poussé a donné des noms à un certain nombre d’arbres, les plus grands ou les plus curieux, y compris Prometheus. La désignation comme WPN-114 a été donnée par le chercheur Donald R. Currey et vient du fait que c’est le 114e arbre qu’il a retenu pour ses recherches dans le comté de White Pine au Nevada.

    Le compte des anneaux effectué par Currey sur la section de l’arbre était de 4 844. Quelques années plus tard, il a été porté à 4862 par Donald Graybill, du Laboratoire de recherche sur les cernes des arbres (université d’Arizona). En 2010, Chris Baisan et Matthew Salzer du même laboratoire ont affiné la mesure de l’âge, par interdatation, ce qui permet de tenir compte des anneaux manquants (fréquents dans les arbres poussant à la limite de l’étage alpin). Ils obtiennent 4 900 ans très précisément. Cependant, le compte des anneaux a été fait sur une coupe transversale du tronc prise à environ 2,5 m au-dessus du point de germination original de l’arbre, parce que les anneaux les plus centraux manquaient au-dessous de ce point. En ajoutant les années nécessaires pour atteindre cette hauteur, il est probable que l’arbre ait eu près de 5 000 ans au moment de la coupe. Cela fait de lui le plus vieil organisme unitaire (c’est-à-dire non-clonal) qu’on ait jamais connu, dépassant d’environ 200 ans l’arbre Mathusalem du Bosquet Schulman dans les Montagnes Blanches en Californie.

    Que Prometheus soit considéré ou non comme l’organisme le plus ancien qu’on ait jamais connu dépend de la définition qu’on donne aux termes « le plus ancien » et « organisme ». Par exemple, certains organismes germinatifs ou clonaux, comme un buisson de créosote ou un tremble, pourraient avoir des individus plus âgés si l’organisme clonal est regardé comme un tout. En pareil cas, l’organisme vivant le plus ancien est un bosquet de Populus tremuloides dans l’Utah, connu sous le nom de Pando, avec 80 000 ans. Dans un organisme clonal, pourtant, les pieds clonaux individuels ne sont nulle part et de loin aussi anciens et aucune partie de l’organisme à aucun point dans le temps ne devient particulièrement vieille. Prometheus était ainsi l’organisme non-clonal le plus ancien qui ait été découvert, avec son bois le plus profond qui avait de 5 000 ans d’âge. Il est possible, pourtant, qu’il existe un exemplaire plus ancien dont l’âge n’ait pas encore été évalué. Les pins bristlecones sont connus pour la difficulté qu’on a à évaluer leur âge à cause de leur croissance particulièrement contorsionnée et l’abattage de très vieux arbres n’est plus autorisé.
    L’abattage de l’arbre

    Dans les années 1950 les dendrochronologistes ont fait de grands efforts pour découvrir les espèces d’arbres actuelles les plus anciennes ; ils comptaient utiliser l’analyse des anneaux pour différents objectifs de recherche, comme la reconstitution d’anciens climats, la datation de ruines archéologiques et cette question fondamentale qui est la recherche des créatures actuelles les plus anciennes. Edward Schulman a découvert alors que les pins bristlecones dans les Montagnes blanches de Californie et ailleurs étaient plus vieux que n’importe quelle espèce déjà datée. On a eu donc envie de trouver des bristlecones très âgés, plus âgés peut-être que l’arbre Mathusalem, estimé par Schulman en 1957 à plus de 4700 ans.

    Donald R. Currey était doctorant à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill, et il étudiait la dynamique des climats du Petit âge glaciaire en utilisant les techniques de la dendrochronologie. En 1963 son attention fut attirée par les populations de bristlecones dans le Snake Range, et sur le pic Wheeler en particulier. En se fondant sur la taille, le taux de croissance et les formes de croissance de certains des arbres, il se convainquit qu’il existait sur la montagne quelques exemplaires très anciens et il préleva une carotte sur certains d’entre eux, trouvant des arbres dépassant 3 000 ans. Currey ne réussit pourtant pas à obtenir une série continue de carottages avec chevauchement pour WPN-114. Ici, les histoires divergent. On ne sait pas bien si c’est Currey qui a demandé, ou si c’est le personnel du service forestier qui a suggéré que l’on coupât l’arbre au lieu d’y pratiquer un carottage. Il y a aussi quelque incertitude quant à la raison pour laquelle un carottage n’a pu être fait. Une version est qu’il a brisé son unique longue tarière d’accroissement ou n’arrivait pas à la retirer et qu’il ne pouvait pas en obtenir une autre avant la fin de la campagne sur le terrain, une autre version prétend qu’il avait cassé deux tarières, et une autre encore qu’un échantillon de base était trop difficile à obtenir par taraudage et qu’il n’aurait pas fourni autant de renseignements définitifs qu’une coupe transversale complète de l’arbre.

    Il s’y ajoute des différences d’opinion sur le caractère exceptionnel de Prométhée dans le bosquet du pic Wheeler. On a dit que Currey et/ou le personnel de service forestier qui a autorisé l’abattage croyaient que l’arbre était seulement un des arbres très grands et très vieux dans le bosquet, tandis que d’autres, parmi lesquels un au moins a été impliqué dans la prise de décision et l’abattage de l’arbre, croyaient que l’arbre était vraiment exceptionnel - manifestement plus vieux que les autres arbres du domaine. Au moins une des personnes impliquées assure que Currey savait la vérité à l’époque bien que lui-même ne l’ait jamais avoué ; d’autres au contraire ont contesté que l’arbre fût de façon évidente plus vieux que les autres.

    On ne voit pas bien non plus en quoi il était nécessaire d’abattre un arbre aussi vieux si l’on considère le sujet que Currey étudiait. Comme le petit âge glaciaire a commencé, il n’y a pas plus de 600 ans, bien des arbres sans doute auraient pu fournir les renseignements qu’il recherchait pour cette période de temps. Pourtant, dans son rapport original (Currey, 1965), Currey fait allusion au petit âge glaciaire comme embrassant une période allant de 2000 avant Jésus-Christ jusqu’à maintenant, définissant ainsi cet âge comme une période de temps beaucoup plus longue que selon le consensus habituel. Était-ce l’opinion ordinaire à ce moment-là, on ne le sait pas. Dans l’article, Currey indique qu’il avait fait abattre l’arbre autant pour savoir si les bristlecones les plus âgés ont été nécessairement confinés aux Montagnes Blanches de Californie (comme des dendrochronologistes lui en avaient fait la demande) que parce que c’était utile pour étudier le petit âge glaciaire.

    Quoi qu’il en soit, l’arbre a été abattu et sectionné en août 1964, et plusieurs morceaux ont été emportés pour être traités et analysés, d’abord par Currey, puis par d’autres dans les années suivantes. Des sections, ou des morceaux de sections ont abouti à différents endroits, dont certains sont ouverts au public, entre autres : le centre de visite du parc national de Great Basin (Baker, NV), le Convention Center d’Ely (Ely, NV), le Laboratoire de Recherche sur les anneaux des arbres de l’université d’Arizona (Tucson, AZ) et l’Institut de génétique forestière du Service forestier américain (Placerville, CA).
    Répercussions de l’abattage de l’arbre

    On a soutenu que l’abattage de l’arbre a été un facteur important pour le mouvement de protection des bristlecones en général et des bosquets du pic Wheeler en particulier. Avant que l’arbre eût été coupé il y avait déjà eu un mouvement pour protéger les zones montagneuses et contiguës à l’intérieur d’un parc national et 22 ans après l’incident la région a vraiment acquis le statut de parc national.

    L’endroit exact de l’arbre qui est maintenant le plus vieux, Mathusalem, est gardé secret par l’agence chargée de l’administration, le Service des forêts américain. À cause de l’importance de l’espèce dans les recherches de dendrochronologie, tous les pins bristlecones sont maintenant protégés, qu’ils soient debout ou tombés.

    #patriarche #arbre #hommerie #mad_meg

  • Évolution de la population et climat. Une étude à l’âge du Bronze.
    8 août 2018

    La population a eu une dynamique très diversifiée à l’âge du bronze en Europe centrale et méridionale. Celle-ci est mise en relation (ou non) avec les schémas climatiques régionaux.

    Highly diverse Bronze Age population dynamics in Central-Southern Europe and their response to regional climatic patterns

    Les auteurs ont utilisé un ensemble de données de datations archéologiques au radiocarbone pour reconstituer les tendances démographiques en Europe centrale et méridionale entre 1800 et 800 av. (note : le fait qu’on ait retrouvé soit des corps inhumés, soit que la pratique était à la crémation a été pris en compte).

    À l’échelle macroscopique, une tendance démographique positive est visible jusqu’à ce que ca. 1450 av. J.-C., suivie d’une phase de déclin de la population jusqu’à environ 1050 av. Jusqu’à ca. 1050 av. J.-C.

    La dynamique de la population à l’échelle macroscopique semble être principalement déterminée par les tendances de la circonférence alpine. Au début du XVIe siècle av. J.-C., il y eut une expansion des colonies de Terramare, dans laquelle la taille de toute la zone peuplée de la plaine du Pô avait été multipliée par trois.
    De même, dans les montagnes du Jura français, il est attesté une période de croissance démographique autour de 1500 av. J.-C..

    De manière significative, le nord de l’Italie, l’est de la France, la région alpine riche en minerai était économiquement les régions les plus dynamiques après 1600 avant JC en Europe, avec des preuves évidentes d’une croissance socio-économique.

    La population diminue après ca. 1470 av. J.-C. coïncide alors avec la crise du système de peuplement lacustre dans la région circum-alpine. De même, la contraction démographique entre 1200 et 1050 av. J.-C. se produit dans un laps de temps défini par l’effondrement de la culture de Terramare vers 1150 av. J.-C.[Italie du Nord].

    Un nouvel épisode de croissance démographique à l’échelle macroscopique est visible après env. 1050 av. J.-C., reflétant probablement à la fois les pics de population enregistrés le long de la côte nord-ouest de la Méditerranée et la tendance au rétablissement de la population visible sur le plateau suisse. Notamment, les tendances positives marquantes dans le nord-ouest de la Méditerranée sont liées à l’adoption locale du rituel de la crémation et pourraient impliquer un afflux démographique en provenance d’Europe centrale.

    (...)

    Le climat semble jouer un rôle non négligeable dans la plaine du Pô , où l’abandon généralisé des colonies se produit dans des conditions de plus en plus arides. Bien que des mandataires archéologiques et paléoenvironnementaux indépendants appuient cette connexion, il reste impossible de déterminer si le climat représente le principal facteur de forçage conduisant à l’effondrement des sociétés locales de l’âge du bronze ou si ses effets sont aggravés par la surexploitation du paysage .

    Les communautés sur le plateau suisse semblent montrer une plus grande résistance aux fluctuations climatiques , l’effondrement des tassements ne se produisant que pendant l’intervalle le plus froid de la courbe de température, après des siècles de conditions de plus en plus froides.

    Une chute de population dans le Massif Central est liée à une phase froide et humide particulièrement prononcée (vers 1700-1500 av. J.-C.). En dehors de cet événement, les communautés locales semblent ne pas être affectées par les autres changements climatiques. La stagnation prédominante qui émerge de la courbe du SCPD du Massif Central semble refléter une stabilité à long terme plutôt rare parmi nos reconstructions, probablement liée à une faible densité démographique et à une mobilité élevée découlant d’une subsistance basée sur l’élevage.

    #préhistoire #age_du_bronze #climat #population #Europe
    Les deux premiers auteurs :
    #Giacomo Capuzzo , Laboratory of Anthropology and Human Genetics, Faculty of Science, #Université_Libre_de_Bruxelles, Brussels, Belgium, Quantitative Archaeology Lab (LAQU), Department of Prehistory, Autonomous University of Barcelona, Faculty of Arts and Humanities, Bellaterra (Barcelona), Spain
    #Marco_Zanon Graduate School “Human Development in Landscapes”, #Kiel_University, Kiel, Germany, Institute of Pre- and Protohistoric Archaeology, Kiel University, Kiel, Germany

    http://journals.plos.org/plosone/article/figure/image?size=inline&id=10.1371/journal.pone.0200709.g011
    http://journals.plos.org/plosone/article/figure/image?size=inline&id=10.1371/journal.pone.0200709.g012
    http://journals.plos.org/plosone/article/figure/image?size=inline&id=10.1371/journal.pone.0200709.g013

    http://journals.plos.org/plosone/article/figure/image?size=inline&id=10.1371/journal.pone.0200709.g001

  • Numéro spécial de la revue #Fennia sur l’édition scientifique (très très bienvenu).

    Can research quality be measured quantitatively? (2017-11-07)
    Michael Richard Handley Jones

    In this article I reflect on ways in which the neoliberal university and its administrative counterpart, new public management (NPM), affect academic publishing activity. One characteristic feature of NPM is the urge to use simple numerical indicators of research output as a tool to allocate funding and, in practice if not in theory, as a means of assessing research quality. This ranges from the use of journal impact factors (IF) and ranking of journals to publication points to determine what types of work in publishing is counted as meritorious for funding allocation. I argue that it is a fallacy to attempt to assess quality of scholarship through quantitative measures of publication output. I base my arguments on my experiences of editing a Norwegian geographical journal over a period of 16 years, along with my experiences as a scholar working for many years within the Norwegian university system.

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    Reclaiming value from academic labor: commentary by the Editors of Human Geography (2017-11-07)
    John C. Finn Christopher Newport University Richard Peet Graduate School of Geography, Clark University Sharlene Mollett University of Toronto, Scarborough John Lauermann Medgar Evers College, City University of New York

    There have long been discussions about the need for an alternative publishing model for academic research. This has been made clear by the September 2017 scandal involving Third World Quarterly. The editor’s deeply problematic decision to publish an essay arguing in favor of colonialism was likely meant as click-bate to drive clicks and citations. But we should not lose sight of the fact that this latest scandal is only one recent manifestation of a long-simmering problem that has periodically commanded significant attention in the academic literature, blogs, email lists, conference sessions, and the popular press. As a direct result, over the last decade or more, new journals have been created that specifically endeavor to offer routes around corporate/capitalist academic publishing, and several existing journals have removed themselves from this profit-driven ecosystem. In this commentary, the editorial team of the journal Human Geography weighs in on what we see as the nature of the problem, what we are doing in response, what our successes have been, and what challenges remain.

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    Say ‘Yes!’ to peer review: Open Access publishing and the need for mutual aid in academia (2017-11-22)
    Simon Springer University of Victoria Myriam Houssay-Holzschuch Claudia Villegas Levi Gahman

    Scholars are increasingly declining to offer their services in the peer review process. There are myriad reasons for this refusal, most notably the ever-increasing pressure placed on academics to publish within the neoliberal university. Yet if you are publishing yourself then you necessarily expect someone else to review your work, which begs the question as to why this service is not being reciprocated. There is something to be said about withholding one’s labour when journals are under corporate control, but when it comes to Open Access journals such denial is effectively unacceptable. Make time for it, as others have made time for you. As editors of the independent, Open Access, non-corporate journal ACME: An International Journal for Critical Geographies, we reflect on the struggles facing our daily operations, where scholars declining to participate in peer review is the biggest obstacle we face. We argue that peer review should be considered as a form of mutual aid, which is rooted in an ethics of cooperation. The system only works if you say ‘Yes’!

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    Evaluating otherwise: hierarchies and opportunities in publishing practices (2017-11-30)
    Derek Ruez University of Tampere

    This short paper responds to the provocations set out in Kirsi Pauliina Kallio’s recent editorial on ‘Subtle radical moves in scientific publishing’ and emerges out of my participation in a Fennia-organized panel at the 2017 Nordic Geographers’ Meeting where participants reflected on the challenges and opportunities of creating a more equitable and pluralistic international publishing environment. Given the dominance of English language publishing in international academic work and the broader geopolitics of knowledge production through which some contexts, approaches, and modes of knowledge are regularly devalued, I suggest that—to the extent that publishing outlets are evaluated or ranked—they should be evaluated and ranked, in part, based on their contribution to a pluralistically international academy. This revaluation could help shape the informal assessments made by scholars in the context of hiring, funding, and other key decisions. It could also be integrated into more formal channels, such as within the deliberations of the boards who produce publication rankings in, for example, Finland’s Publication Forum. Such a tactic need not preclude other work to contest rankings hierarchies and audit cultures as they advance the neoliberalization of academic work, but it does 1) suggest the importance of paying attention to what and how scholars value when we evaluate publishing outlets and 2) point toward the potential of critical and creative engagement with the range of processes (i.e. indexing, accrediting, measuring, ranking etc.) that surround and subsist within academic publishing.

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    Socially just publishing: implications for geographers and their journals (2017-11-26)
    Simon Batterbury Lancaster University

    There have been a range of protests against the high journal subscription costs, and author processing charges (APCs) levied for publishing in the more prestigious and commercially run journals that are favoured by geographers. But open protests across the sector like the ‘Academic Spring’ of 2012, and challenges to commercial copyright agreements, have been fragmented and less than successful. I renew the argument for ‘socially just’ publishing in geography. For geographers this is not limited to choosing alternative publication venues. It also involves a considerable effort by senior faculty members that are assessing hiring and promotion cases, to read and assess scholarship independently of its place of publication, and to reward the efforts of colleagues that offer their work as a public good. Criteria other than the citation index and prestige of a journal need to be foregrounded. Geographers can also be publishers, and I offer my experience editing the free online Journal of Political Ecology.

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    English: lingua franca or disenfranchising? (2017-12-04)
    Sara Fregonese University of Birmingham, United Kingdom

    Conceiving academic publishing as a long-term process that often includes oral communication and knowledge exchange at academic conferences, this commentary offers a critical take on English as lingua franca. Contrarily to the historical use of lingua franca as a simplified system of transnational communication that facilitates the pragmatics of economic and cultural exchange, academic English is instead used vernacularly and becomes an excluding barrier. In the writing and peer review stages of publishing, the linguistic positionality of both authors and peer reviewers thus needs more reflection in order for academic English not to become once again part of a disenfranchising process.

    https://fennia.journal.fi/forthcoming/view/index

    #revue #édition_scientifique #publications_scientifiques #université #peer_review #anglais #langue #impact_factor #open_source #indicateurs

    • Voyage d’études dans les #ports_francs

      Deux expertes de l’université de Stanford et leurs étudiants sont venus en Suisse fin août pour mieux saisir le rôle des ports francs dans les stratégies d’évitement fiscal. Entretien.

      Votée par le Congrès américain en 2010 et appliquée dès juillet 2014, la nouvelle loi sur la conformité fiscale des comptes étrangers (Foreign Account Tax Compliance Act – FATCA) oblige tous les établissements bancaires et financiers étrangers à déclarer aux autorités fiscales américaines l’ensemble des flux financiers relatifs à un compte bancaire détenu par un citoyen des Etats-Unis. Des experts universitaires américains ont dès lors commencé à étudier les effets de cette loi sur le comportement des sociétés privées et des investisseurs cherchant à échapper aux taxes.

      Certains rapports pointent le rôle de plus en plus attractif des ports francs de Genève et Zurich, comme moyen de mettre à l’abri des biens, et de les faire fructifier en toute discrétion. Les ports francs seraient-ils destinés à attirer les fortunes privées étrangères, après la fin officielle du secret bancaire en Suisse et la règle de l’échange automatique d’informations bancaires avec les autorités de Washington ? Cette question de recherche était au centre d’un singulier voyage d’études à Zurich, organisé par des professeures de comptabilité de l’université de Stanford (Californie), avec leur trentaine d’étudiants. Explications de Rebecca Lester, à l’origine du projet.

      Quel est votre champ d’expertise, et sur quoi portent vos recherches ?

      Rebecca Lester : Ma collègue Lisa De Simone et moi sommes professeures assistantes en comptabilité à la Graduate School of Business de Stanford. Nos recherches sont avant tout focalisées sur les réactions des entreprises face aux règles de taxation. Lisa De Simone s’intéresse principalement aux stratégies déployées par les firmes pour « dérouter » leurs revenus (vers des paradis fiscaux par exemple, ndlr). De mon côté, j’étudie comment les multinationales « optimisent » leurs investissements, mais aussi leur rôle d’employeurs, en fonction des taxes en présence.

      Quelles sont les principales conclusions de vos derniers travaux sur l’évasion fiscale, concernant la Suisse ? En termes de moyens de contournements, et de perte pour le budget des Etats-Unis ?

      Notre dernier rapport réalisé avec notre collègue Kevin Markle – en cours de publication –, analyse les changements de localisation des investissements privés de nos concitoyens, depuis la mise en oeuvre du FATCA. Nous avons d’abord trouvé des preuves tangibles de transfert d’investissements jusque-là placés dans des banques étrangères, vers des paradis fiscaux (Suisse incluse), pour la période 2012-2015. D’autres fonds d’investissements ont été transférés dans des secteurs échappant au monitoring du FACTA, comme l’immobilier ou l’art.

      Ce rapport signale un écart pour le Trésor américain estimé entre 40 et 125 milliards de dollars par an, du seul fait de pratiques d’évasion fiscale de particuliers… Pourquoi et comment avez-vous commencé à centrer votre attention sur les ports francs en Suisse, plaques tournantes du marché mondial de l’art et des antiquités ?

      Tandis que nous étudiions les alternatives choisies par les investisseurs pour transférer les avoirs afin échapper au FACTA, nous avons compris que les ports francs étaient devenus un lieu très prisé des investisseurs cherchant à diversifier et à stocker leurs biens, aussi dans le secteur du luxe par exemple. Il y a très peu d’informations disponibles sur ce type d’avoirs, leur quantité, leur valeur exacte, leurs réels détenteurs, etc. L’accès aux informations est aussi difficile concernant les ports francs qui ont été créés ces dernières années. Ceux-ci essaiment et « gagnent en popularité » ailleurs en Europe, mais aussi en Asie ou en Amérique.

      D’autres ports francs ont en effet été ouverts sur le modèle de Genève, comme à Singapour, au Luxembourg et plus récemment, au Delaware aux Etats-Unis… Qu’avez-vous découvert de singulier lors de votre séjour à Zurich ?

      Le fait que les autorités fiscales, au niveau cantonal en particulier, entretiennent un rapport très étroit avec les entreprises privées, les investisseurs, et leurs conseillers fiscaux. Nous avons découvert qu’il était très courant que ces différents acteurs en présence cherchent à obtenir des arrangements spécifiques, avant toute transaction, afin de minimiser les coûts et les conséquences possibles de l’application des lois en vigueur. C’est très différent du contexte que nous connaissons aux Etats-Unis, dans les rapports entre sociétés privées, investisseurs et autorités fiscales.

      https://lecourrier.ch/2018/09/12/voyage-detudes-dans-les-ports-francs

  • Mongolia to launch a satellite in 2017 | The UB Post
    http://theubpost.mn/2016/10/05/mongolia-to-launch-a-satellite-in-2017

    Mongolia will be launching a satellite into space in spring 2017, with help from UNESCO and the Japanese government, the Mongolian Press Institute reported on October 4.

    The Joint Global Multi Nation BIRDS (JGMNB) project is a cross-border interdisciplinary spectral and infrared remote detection (BIRD) satellite project for non-space faring countries supported by Japan. Ghana, Mongolia, Nigeria, and Bangladesh are some of the seven countries participating in the JGMNB project.
    […]
    The satellite will be used by researchers to monitor desertification and to collect data on plant yield and soil moisture. It will also be used to report real-time to herders and farmers. After the launch of the first satellite in 2017, Mongolian scientists are planning to launch a second satellite by 2020.

    • Le site du projet

      BIRDS project.
      http://birds.ele.kyutech.ac.jp

      The Joint Global Multi-Nation Birds Satellite project. acronym as “Birds project.” is a cross-border interdisciplinary satellite project. for non-space faring countries supported by Japan (participating countries are; Ghana, Mongolia, Nigeria and Bangladesh) During this 2 years project., students shall design, develop and operate 5units of identical 1U CubeSats (1kg, 10cm cubic) belonging to the five participating countries and operated from 7 ground stations (operation is done at 7 ground stations; the 5 participating countries including Thailand and Taiwan) to form first time in the world a constellation of 5 CubeSats operated in 7 networked ground stations. 15 students from 6 of the 7 participating countries who belong to Graduate school of Engineering of the Kyushu Institute of Technology and enrolled as a Master or Doctoral degree students in Space Engineering International Course are executing this project. with the support of 4 faculty members. This project. hopes to provide great leverage to students from developing nations for hands on satellite project.

      #CubeSat

  • The #Nansen_Passport – Time to Revive a Realistic Utopia

    The groundbreaking document that helped Europe overcome past refugee crises could help once more, argues Stefan Wallaschek of the Bremen International Graduate School of Social Sciences.


    https://www.newsdeeply.com/refugees/op-eds/2016/08/19/the-nansen-passport-time-to-revive-a-realistic-utopia
    #passeport_Nansen #réfugiés #asile #migrations #utopie

  • Hôpital Varsovie, une histoire tumultueuse
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article755

    Actu côté Toulouse, vient de publier un article sur l’hôpital Varsovie " symbole de l’exil républicain espagnol à Toulouse". Nous reproduisons ci-dessous un chapitre du livre « Jours de gloire, jours de honte » de David Wingeate Pike. Il est professeur d’histoire contemporaine, professeur émérite à l’université américaine de Paris et directeur de recherche à l’American Graduate School pour les relations internationales et la diplomatie. Il est aussi le grand spécialiste de l’histoire de la guerre (...)

    #Mémoire_du_mouvement_social

    http://actu.cotetoulouse.fr/l-hopital-varsovie-symbole-de-l-exil-republicain-espagnol-a-toulou
    http://universitepopulairetoulouse.fr/IMG/pdf/combiner_le_resultat_1_copy.pdf

  • The Functional Art: An Introduction to Information Graphics and Visualization: The Truthful Art book


    http://www.thefunctionalart.com/p/the-truthful-art-book.html

    “Alberto Cairo is widely acknowledged as journalism’s preeminent visualization wiz. He is also journalism’s preeminent data scholar. As newsrooms rush to embrace data journalism as a new tool—and toy—Cairo sets the standard for how data should be understood, analyzed, and presented. The Truthful Art is both a manifesto and a manual for how to use data to accurately, clearly, engagingly, imaginatively, beautifully, and reliably inform the public.”
    — Jeff Jarvis, professor at CUNY Graduate School of Journalism and author of Geeks Bearing Gifts: Imagining New Futures for News

    “A feast for both the eyes and mind, Alberto Cairo’s The Truthful Art deftly explores the science—and art—of data visualization. The book is a must-read for scientists, educators, journalists, and just about anyone who cares about how to communicate effectively in the information age.”
    — Michael E. Mann, Distinguished Professor, Penn State University and author of The Hockey Stick and the Climate Wars

    #visualisation #journalisme_de_données #bibliographie #alberto_cairo

    • The Push and Pull Factors of Asylum-Related Migration: A Literature Review

      The UN Migration Agency (IOM)’s Data Analysis Centre and Maastricht University (Maastricht Graduate School of Governance/UNU-MERIT) recently released a literature review on the Push and Pull Factors of Asylum-Related Migration. The report was commissioned by the European Asylum Support Office (EASO) as part of their multi-annual research programme.

      Based on a detailed analysis of about 150 pieces of selected academic and non-academic literature, the report provides a comprehensive review of the literature examining factors that influence migration trends, the decisions of migrants to leave their countries of origin, and to claim asylum in the European Union (EU), within a traditional “push/pull framework”. This framework views human mobility as the result of specific factors that either attract an individual to migration (pull factors) or that repel the individual from continued stay in his/her place of usual residence (push factors).

      An online database containing more than 300 resources – including empirical and theoretical studies, as well as reports – was produced as part of the review and can be downloaded here.

      http://gmdac.iom.int/push-and-pull-factors-asylum-related-migration-literature-review
      #push-factors #pull-factors #facteurs_pull #facteurs_push
      cc @stesummi

  • Un camouflage New Bauhaus - Editions B2

    http://editions-b2.com/les-livres/33-un-camouflage-new-bauhaus.html

    À partir de 1933, de nombreux intellectuels allemands débarquent aux États-Unis. Créateur du Bauhaus (qu’il dirige jusqu’en 1928), Walter Gropius émigre en 1937, rejoint l’année suivante par Mies van der Rohe, lui aussi directeur de l’école jusqu’à sa dissolution (1930-1933). Le premier arrive à la Graduate School of Design à Harvard, le second à l’Armour Institute of Technology de Chicago. Débarqué dans cette ville en 1937, leur ancien professeur László Moholy Nagy y prend, sur proposition de Gropius, la direction du New Bauhaus... qui ferme brièvement l’année suivante ! Face à d’importantes difficultés, l’établissement n’aura alors de cesse, aux lendemains de Pearl Harbor, d’offrir à György Kepes l’opportunité de former des « camoufleurs industriels »...

    #architecture #histoire #bauhaus

  • Jacques #Rancière sur les #pédagogies_alternatives et sur le statut problématique de l’#European_Graduate_School. Ce qui m’apprend au passage ce que c’est que ce bordel.
    #EGS #Université #Suisse
    http://www.critical-theory.com/jacques-ranciere-its-problematic-that-egs-now-gives-phds

    Jacques Ranciere took a jab at the European Graduate School in a recent interview, questioning the institution’s radical potential. The interview, with Duane Rousselle (a student at EGS), was published back in November on Rouselle’s blog.

    In the interview, Rouselle prods Ranciere about the “crisis in higher education” before the French theorist turns his attention towards “alternative” models of higher education. He notes “I think that it is problematic that the EGS now gives theses, gives PhDs, because, precisely, I think that the value of such institutions is to give no diploma.”

    But, basically, I don’t think the EGS or the Global Center have the vocation of becoming something like an alternative institution. Mostly because those institutions are based on money. Mostly! And, so, well, I think that those kinds of institutions can be interesting precisely because they don’t follow the normal ways of education. I think what is interesting perhaps is this kind of acceleration of education in one month, in a few weeks, you know. We have this kind of accelerated education with students – it is kind of like brainstorming, perhaps. But, precisely, this means that those institutions should not really imitate the university. So, for example, I think that it is problematic that the EGS now gives theses, gives PhDs, because, precisely, I think that the value of such institutions is to give no diploma. Of course, people don’t pay for those institutions. But, you know, that happens. So, of course, I don’t think that we should focus on those institutions as being the alternative. I think there are many alternatives.

    The European Graduate School is a private school located in Switzerland. Students take intensive lectures with the “who’s who” of philosophy over the course of a month. Faculty include Giorgio Agamben, Slavoj Zizek, Judith Butler and even Jacques Ranciere. It’s essentially a critical theory summer camp that will give you a Master’s degree for $20,000. Not a bad deal, considering the American alternatives.

    And, before all your European Grad Schooler’s freak out, it’s not all bad. After all, Ranciere central thesis about emancipation and politics is “shit’s complicated.” Ranciere is also known for trolling anyone and everyone vaguely associated with the profession of “philosopher.”

  • Zoologie pétrolière

    Avec les forages pétroliers qui sont de plus en plus profonds on découvre de nouvelles espèces, juste le temps de les éteindre. En voici quelques exemples spectaculaires :

    La créature Cascade
    http://www.youtube.com/watch?v=YOyBSKNQj2w


    Il semblerait qu’il s’agisse d’une nouvelle famille de méduses. A la 5ème minute du film on peut mieux comprendre la configuration de la bête. Je ne sait pas si j’ai bien compris les indications, mais il semblerait que la créature cascade se promène à 5000m de fond.

    Le calamar Magnapinna sp.
    http://www.youtube.com/watch?v=IPRPnQ-dUSo


    J’ai trouvé très peu d’information sur ce calamar invraisemblable. Il fait parti d’une famille de calamars à longs tentacules (les Magnapinnidae) et les siens s’étireraient jusqu’à 60m. Les indications sur l’écran disent 7800m de profondeur, est-ce possible ?

    Le Siphonophore
    http://www.youtube.com/watch?v=KT1TSbarW1U


    Un genre de méduse très étrange. Le siphonophore est un organisme formé d’une colonie d’organismes qui se complètes les uns les autres. Les uns sachant se mouvoir, d’autres capturer des proies, d’autres capables de les digérés ou généré de la bioluminescence. C’est un animal composé de plusieurs animaux, je trouve cela démentiel. Celui présenté ici semble particulièrement énorme mais je n’ai pas d’indication de sa taille. La vidéo indique qu’il se trouve à 770m de fond.

    Je suis preneuse de toute info sur ces animaux et toute vidéo de ce genre.

    #Abysses #ForagesPetroliers #Siphonophores #Calamar #Meduse

    • Pour le calmar, c’est 7800 pieds. Ce qui fait tout de même 2400 mètres…

      Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Calmar donne 1800 mètres en 2007 en mer de Ross, mais les références citées ne mentionnent pas de profondeur (ou j’ai mal lu…)

      Un reportage sur la pêche en Basse Californie : http://www.youtube.com/watch?v=WUtW5Euu_hM

      Au Pérou, à Païta, c’est la pêche à la « pota ».

      Un exemple de point d’entrée sur le calmar : http://www.tonmo.com/science/public/giantsquidfacts.php

    • De nouvelles images de la creature cascade
      https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=s8LuZD4Klbg

      During these first ever ROV dives in Revillagigedo Archipelago, the Nautilus team has encountered some truly otherworldly organisms. This Deepstaria jelly awed us with its shapeshifting abilities as its bag-like bell inflated and undulated with current created by movement of ROV Hercules. Capturing prey in its voluminous bell, a strikingly geometric network of canals delivers nutrients throughout this large jelly’s body. This close encounter was captured with both our normal ROV Hercules HD camera and a low light camera for bioluminescence designed by Dr. Brennan Phillips at University of Rhode Island’s Graduate School of Oceanography and David Gruber at the City College of New York/Baruch College.

      Cette creature cascade à un nom maintenant :
      Deepstaria enigmatica
      et une fiche wikipédia :
      https://en.wikipedia.org/wiki/Deepstaria_enigmatica

      Deepstaria enigmatica, is a jellyfish of the family Ulmaridae first described in 1967 by F.S. Russel. The bell of this jellyfish is very thin and wide (up to approx. 10 m), and resembles a translucent, undulating sheet or lava lamp as the animal moves. They are usually found in Antarctic and near-Antarctic seas but have been spotted in waters near the United Kingdom, at depths of 829 to 1830 meters.

  • Ecole de journalisme de Sciences Po - Nouvelles pratiques du journalisme le 2 décembre 2011
    http://www.journalisme.sciences-po.fr/art/1448/141

    L’Ecole de journalisme de Sciences Po, à Paris, et la Graduate School of Journalism de Columbia, à New York, sont heureux de vous inviter à la troisième conférence internationale sur “les nouvelles pratiques du journalisme” le vendredi 2 décembre 2011, de 9h à 17h30 à Sciences Po, amphithéâtre Jacques Chapsal, 27 rue Saint Guillaume, à Paris.