organization:l'union

  • Fusion nucléaire : l’utopie d’une énergie infinie
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/fusion-nucleaire-l-utopie-d-une-energie-infinie-817880.html


    Situé à 80 kilomètres au nord de Marseille, le site Iter, jouxtant un terrain occupé depuis 1960 par le Centre d’énergie atomique (CEA), accueille près de 3.000 employés et les salariés des quelques 450 entreprises sous-traitantes.
    (Crédits : ITER)

    Les dimensions du projet Iter, qui vise à reproduire à grande échelle l’énergie du soleil, donnent le vertige. Y compris son horizon de temps, qui peut sembler tardif au regard de l’urgence des enjeux... et des ambitions chinoises.

    « Ce que nous essayons de faire, c’est de mettre le soleil en bouteille ». Ainsi Sabina Griffith, porte-parole d’Iter Organization, résume-t-elle le projet. L’objectif d’Iter (International thermonuclear experimental reactor) est en effet de reproduire le processus à l’oeuvre au coeur des étoiles et notamment du soleil, afin de bénéficier pour des centaines d’années d’une énergie infinie, décarbonée et beaucoup moins risquée à produire que celle du nucléaire actuel, fondé sur la fission (voir encadré).

    Mais poursuivre pareille ambition nécessite d’unir ses forces, de voir grand et de raisonner à - très - long terme. L’aventure mobilise 35 pays, dont les 28 membres de l’Union européenne, les États-Unis, la Russie, l’Inde, la Chine, la Corée du Sud et le Japon. Bruxelles, via la structure Fusion for Energy (F4E), participe à hauteur de 45 %, chacune des six autres parties finançant environ 9 % du projet. Mais cet attelage n’est pas un long fleuve tranquille. Ainsi, depuis la signature fondatrice, intervenue en 2006, les États-Unis ont déjà quitté l’aventure pendant plusieurs années, pour finalement y revenir il y a quelques mois.

    #paywall

  • L’Italie reproche à la France de bloquer la résolution de l’UE appelant à mettre fin à la guerre en Libye
    https://www.crashdebug.fr/international/15915-l-italie-reproche-a-la-france-de-bloquer-la-resolution-de-l-ue-appe

    Les forces de la LNA en route pour Tripoli

    Plusieurs Etats membres de l’Union européenne, dont l’Italie en tête, ont critiqué la France pour avoir bloqué une résolution commune appelant toutes les factions en guerre en Libye à cesser toutes les hostilités et à retourner à la table des négociations. La dernière série d’hostilités a été déclenchée par une attaque généralisée d’un groupe qui s’appelle l’Armée nationale libyenne (LNA). Le commandant de la LNA est le maréchal Khalifa Haftar, un vieil adversaire du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui a vécu aux États-Unis sous la protection de Washington pendant plusieurs décennies. En 2011, à la suite d’un soulèvement qui a renversé Kadhafi, Haftar est retourné en Libye et a lancé une campagne militaire depuis la ville de Tobrouk, (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Nous sommes contre toutes les religions, y compris l’islam
    https://nantes.indymedia.org/articles/45262

    « Nous sommes contre toutes les religions, y compris l’islam ». Interview d’un membre de l’Union des anarchistes d’Iran et de l’Afghanistan. (? traduction d’un article de https://pramenby.wordpress.com, 28/02/2019)

    #Resistances #contrôle #social #religion #anti-repression #Resistances,contrôle,social,religion,anti-repression

  • 17 universités s’opposent à la hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers
    https://www.bastamag.net/Frais-de-scolarite-des-etudiants-etrangers-17-universites-refusent-la-haus

    Elles tiennent à accueillir tous les étudiants étrangers, sans discrimination et sans hausse des frais d’inscription. Le 15 février, le conseil d’administration de l’université Paris 8 a rappelé « son attachement aux valeurs d’accueil et de promotion sociale pour les étudiants de tous horizons » et a ainsi rejoint les seize universités françaises qui s’étaient déjà prononcées contre la hausse des frais d’inscriptions pour les étudiants extra-communautaires (non originaires de pays membres de l’Union (...)

    En bref

    / #Discriminations, #Luttes_sociales, #Education

  • L’#armée allemande veut recruter à l’étranger. Et ça ne plaît pas à tout le monde
    https://www.nouvelobs.com/monde/20181228.OBS7709/l-armee-allemande-veut-recruter-a-l-etranger-et-ca-ne-plait-pas-a-tout-le

    L’armée allemande envisage de recruter des spécialistes issus d’autres Etats membres de l’Union européenne (#UE). Cette possibilité, encore à l’état projet, a pour but de lutter contre la pénurie de candidats. « La Bundeswehr a besoin de personnel [...], nous devons regarder dans toutes les directions en période de pénurie de travailleurs qualifiés », a affirmé, jeudi 27 décembre, Eberhard Zorn, le chef d’Etat-Major de la Bundeswehr.

    #Allemagne

  • Le journaliste Peter Greste : En Lettonie, à mon arrivée, je me suis senti chez moi

    Journaliste Peter Greste : À mon arrivée en Lettonie, je me suis senti chez moi.

    Auteure : Paula Justoviča (LTV Ziņu dienests) - 19 nov 2018 18:31

    Le journaliste Peter Greste a appris qu’il était en détention pour avoir obtenu la citoyenneté lettone. Ses racines lettones se sont avérées fatales pour lui à cette époque. La Lettonie, en tant que membre de l’Union européenne, a joué un rôle important dans les efforts diplomatiques qui ont abouti à sa libération. Pour lui, c’était comme une nouvelle amitié avec un pays qu’il peut maintenant appeler « chez soi ».

    La Lettonie a appris à vous connaître la première fois au cours de votre emprisonnement. Je suppose que vous connaissiez auparavant vos racines en Lettonie . Quelle est la relation de votre famille avec la Lettonie ?

    Mon père est né à Liepaja. Mon grand-père était un chimiste industriel et dirigeait une usine à Liepaja. Avant l’arrivée des Russes, il rejoignit l’armée allemande. Il a dit à la famille de mon père qu’ils s’éloigneraient le plus possible des communistes, peu importe ce qui se passerait pendant la guerre. Mon grand-père a ensuite été capturé et est décédé dans une prison d’un camp de prisonniers en Belgique. Mais ma grand-mère a ensuite écouté son nom et s’est enfuie en Allemagne avec toute la famille, mais est ensuite venue en Australie en tant que réfugiée. Par conséquent, j’ai toujours eu ce lien avec la Lettonie. Mon père a toujours été actif dans la communauté de la diaspora lettone australienne. Mais je pense toujours plus à moi-même en tant qu’Australien avec un père letton, je n’ai jamais vraiment compris mes racines lettones.

    En 2012, à Noël, nous sommes allés en Lettonie. Et j’ai réalisé que mes racines lettones étaient bien plus profondes que je ne le pensais. Ce que j’ai vu ici semblait m’être familier - langue, culture, nourriture, gens. C’est comme si j’étais à la maison.

    Je voulais donc devenir citoyen de Lettonie. En 1992, j’avais déjà postulé mais je n’ai pas terminé le processus. En prison, j’ai lu le journal dans lequel on m’a présenté comme un journaliste australo-letton, cela m’a impressionné. Il s’est avéré que le gouvernement letton m’a accordé la citoyenneté lettone pendant que j’étais en prison.

    Diriez-vous que le temps passé en prison et tout ce qui s’est passé après cela vous a permis de vous sentir plus proche de la Lettonie ?

    Oui, pour plusieurs raisons. Bien sûr, j’ai senti le soutien du gouvernement letton. Mais quand je suis arrivé ici quelques mois après avoir été emprisonné pour participer à la Journée de la liberté de la presse, j’ai réalisé que j’étais soutenu par le peuple letton. Et je voulais être ici, dire merci. Depuis lors, j’ai beaucoup d’amis et de connaissances.

    Parlez-vous le letton ?

    Juste quelques mots. Je voudrais en savoir plus. Pendant un certain temps, j’étais à l’école en Lettonie, mais en général, la langue est assez difficile à apprendre.

    Suivez-vous toujours la scène politique, avez-vous entendu parler des élections ?

    J’ai pris part à l’élection - j’ai voté en Australie. J’étais très fier de ça. Le système électoral proportionnel en Lettonie est bon car il garantit la diversité des opinions au parlement, mais il crée également des gouvernements instables. Bien assis, il n’y a toujours pas de gouvernement.

    Votre expertise est la liberté de la presse. Avant les élections, nous avons également assisté à une partie d’attaques contre des politiciens. Les journalistes peuvent-ils faire quelque chose pour maintenir des relations saines avec les politiciens ? Ou bien la relation complexe entre ces deux pouvoirs est-elle inévitable ?

    Nous devons vous rappeler que la relation entre les médias et la politique ne sera jamais facile. Lorsque la presse fait son travail - elle doit être maladroite et compliquée, elle n’est jamais à l’aise. Un bon journalisme implique de défier et de questionner le gouvernement. Dans le même temps, les journalistes ont la responsabilité d’être honnêtes, de reconnaître le succès quand ils le sont et de rester sceptiques. Je pense qu’il est possible de gagner des arguments contre ceux qui qualifient les médias de fausses informations. Les journalistes doivent donc travailler davantage ensemble plutôt que de se faire concurrence.

    Que souhaitez-vous pour les 100 prochaines années de la Lettonie ?

    Je souhaite que la Lettonie continue d’être un pays fort, prospère au sein de l’Union européenne. Rien de plus ne semble être souhaitable. J’aimerais voir l’économie croître et les inégalités diminuer.

    source : https://www.lsm.lv/raksts/zinas/latvija/zurnalists-peteris-greste-ierodoties-latvija-sajutos-ka-majas.a300181

    _" Peter Greste (né le 1er décembre 1965) est un journaliste et correspondant australo-letton. Il a travaillé comme correspondant pour Reuters, CNN et la BBC, principalement au Moyen-Orient, en Amérique latine et en Afrique. Le 29 décembre 2013, Greste et deux autres journalistes anglais d’Al Jazeera, Mohamed Fadel Fahmy et Baher Mohamed, ont été arrêtés par les autorités égyptiennes. Le 23 juin 2014, Greste a été reconnu coupable par le tribunal et condamné à sept ans d’emprisonnement. Le 1er février 2015, un mois après l’annonce du nouveau procès de Greste, Fahmy et Mohammad, celui-ci a été déporté et envoyé à Chypre. Ses collègues ont été libérés sous caution le 12 février 2015. (https://en.wikipedia.org/wiki/Peter_Greste)"_

    #Lettonie, #LV100, #centenaire, #journaliste, #Liepaja, #élection, #Australie, #citoyenneté_lettone, #liberté_de_la_presse

  • Union européenne. Des États font pression pour obtenir un assouplissement des règles sur l’exportation d’équipements de surveillance vers des pays portant atteinte aux droits humains
    https://www.amnesty.fr/presse/union-europenne-des-tats-font-pression-pour-obteni

    Neuf États membres de l’Union européenne (UE) tentent de bloquer les mesures visant à limiter les exportations d’équipements de surveillance vers les régimes répressifs, cette initiative rétrograde représentant une menace pour les droits humains à travers le monde, ont déclaré le 11 juin Access Now, Amnesty International, Privacy International et Reporters sans frontières (RSF). Un document de positionnement transmis aux médias révèle que Chypre, l’Estonie, la Finlande, l’Irlande, l’Italie, la Pologne, (...)

    #FinSpy #écoutes #exportation #sécuritaire #activisme #journalisme #web #surveillance #RSF #Amnesty #PrivacyInternational (...)

    ##AccessNow

  • Congé parental : la France à la manoeuvre pour bloquer une directive européenne favorable à l’égalité femmes-hommes
    https://www.marianne.net/societe/conge-parental-la-france-la-manoeuvre-pour-bloquer-une-directive-europeenn

    Un projet de directive européenne ambitionne d’élargir le cadre des congés parentaux dans tous les pays membres pour « équilibrer » l’utilisation qui en est faite entre les femmes et les hommes. Sauf qu’elle pourrait ne jamais s’appliquer, la France s’y opposant aux côtés de la Hongrie et de l’Autriche.

    Emmanuel Macron avait décrété l’égalité femme-homme « grande cause » de son quinquennat. A peine un an après son élection comme président de la République, ces bonnes intentions commencent (déjà) à s’écorner. Alors qu’un projet de directive européenne vise à équilibrer le recours aux congés parentaux entre les hommes et les femmes dans toute l’Union européenne (UE), la France s’y oppose et pourrait faire échouer son adoption. « J’en approuve le principe, précisait pourtant le chef de l’Etat, de passage au Parlement européen le 18 avril. Mais les modalités ont un coût qui est potentiellement explosif » pour le système social français.
    Trois types de congés pour toute l’UE

    Ce projet de directive dite « d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle » devait être un des éléments du futur « socle des droits sociaux » minimums communs à tous les pays membres. Face au reproche d’une Europe loin d’être assez « sociale », les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE avaient approuvé toute une série de mesures provenant de la Commission européenne « pour l’égalité » au mois de novembre 2017 à Göteborg (Suède). Trois types de congés devaient être imposés sur tout le territoire. D’abord, un congé paternité de dix jours à la naissance de l’enfant, ce dont la France dispose déjà. Ensuite, un congé parental de quatre mois pour chaque parent, indemnisé sur la base de l’arrêt maladie par les Etats (un couple pourrait ainsi disposer de 8 mois au maximum, à condition que chacun prenne bien 4 mois). Et, enfin, un droit à cinq jours de congé par an pour tout parent ayant à « s’occuper de proches gravement malades ou en situation de dépendance ».

    Pour de nombreux pays européens, ces mesures apparaîtraient comme quasiment révolutionnaires. En Allemagne, en Croatie, en Slovaquie ou en République Tchèque, par exemple, le congé paternité n’existe tout simplement pas. En France aussi, cette directive apporterait quelques avancées sociales en ce qui concerne l’indemnisation des congés parentaux. Aujourd’hui, une fois le congé maternité passé (10 semaines après l’accouchement) ou paternité (11 jours), les parents ont la possibilité de prendre un congé parental pendant un an. Le problème, c’est qu’il n’est que très faiblement indemnisé. En bénéficiant de l’allocation PreParE (prestation partagée d’éducation de l’enfant), ils ne reçoivent que 396,01 euros par mois. Mais si cette directive était adoptée, l’indemnisation mensuelle serait indexée sur la base d’indemnisation des arrêts maladie pendant les quatre premiers mois. Ainsi, le parent recevrait chaque jour, par l’Etat, 50% de son salaire journalier. Soit une indemnité de pratiquement 900 euros pour un salarié touchant habituellement 2.000 euros par mois par exemple. Un coût « insoutenable » pour les caisses françaises selon Emmanuel Macron.

    Un congé parental plus attrayant = moins d’enfants en crèche

    « Faux ! », répond Yann Serieyx, représentant de l’Union nationale des associations familiales françaises (Unaf), auprès de Marianne. Avec 48 autres associations, l’Unaf a adressé une lettre ouverte au président. Ils le prient de rendre possibles ces « avancées sociales » pour « des millions de familles européennes », pour un coût qu’il estime « limité, voire nul » pour les finances françaises. « Si le congé parental est plus attrayant, davantage de pères le prendront et cela libérera des places en crèche. Aujourd’hui, chaque enfant en crèche coûte à l’Etat près de 1.700 euros. C’est considérable », nous explique-t-il.

    Soutenir cette directive, c’est soutenir l’idée que l’éducation d’un enfant se porte à deux.
    Edouard Martin, député européen PSE

    Mais surtout, pour Yann Serieyx, cette directive amènerait la France sur le chemin d’une égalité entre les sexes face aux tâches domestiques. « Une mesure comme celle-ci permettrait la bi-activité des couples. Les deux parents pourraient se permettre de se relayer auprès de l’enfant avant de reprendre leur activité sans de trop grandes pertes d’argent. Cela ne peut qu’améliorer le taux d’activité des femmes après une grossesse », détaille-t-il. Selon une étude menée par l’OCDE en 2016, les hommes ne représentent que 4% des parents qui prennent un congé parental…

    « Soutenir cette directive, c’est soutenir l’idée que l’éducation d’un enfant se porte à deux, à égalité, et ceci quel que soit le sexe des parents », souligne le député européen Edouard Martin (PSE), membre de la commission « Droits de la femme et égalité des genres » au Parlement européen, pour Marianne. Même s’il est un élu français, il a été le premier surpris de la position de son pays sur ce dossier... et de sa stratégie. « La France a coordonné un blocage en réunissant autour d’elle quatorze pays. Si la situation reste telle qu’elle est, le texte ne sera pas examiné au Conseil le 25 mai comme cela était prévu, minorité de blocage oblige », précise-t-il.

    La France a coordonné un blocage en réunissant 14 pays.
    Edouard Martin, député européen PSE

    Mains dans la main avec l’Autriche, l’Allemagne et la Hongrie

    Et les visages des amis de circonstance de Paris ont de quoi surprendre. On y retrouve l’Autriche, dont le gouvernement est composé de ministres d’extrême droite, la Hongrie de Victor Orban, qui s’est distinguée par la récente distribution de manuels scolaires officiels expliquant que « les femmes sont bonnes pour la cuisine, leur rôle c’est de s’occuper de la maison et de faire des enfants », comme l’a signalé L’Obs. Puis toute une bardée d’autres pays de l’est (Croatie, Lettonie, Roumanie, Slovaquie), peu connus pour leurs politiques sociales, et quelques voisins plus proches comme l’Allemagne ou les Pays-Bas, par exemple.

    Une situation qui étonne. D’autant qu’en janvier dernier, la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, disait étudier « toutes les possibilités d’allongement (du congé paternité), mais aussi de meilleures rémunérations ». Contacté, le secrétariat d’Etat n’a pas donné suite à nos sollicitations. Mais déjà à l’époque, elle précisait : « Il ne s’agit pas de dire oui pour faire plaisir à l’opinion ou d’aller vers un totem sans savoir comment le financer. » Tout est là : le budget d’abord, les droits ensuite.
    Article mis à jourLe 03.05.2018 à 08h16

    Invitée de la matinale de France Inter ce jeudi 3 mai, la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a soutenu le fait que « la France ne soutient pas, en l’état, cette directive ». Elle argue : « Ce qu’on observe dans certains pays européens latins, c’est que quand on a des politiques familiales dites obligatoires, elles ont l’effet inverse », citant alors la réforme du congé parental de 2014 en France qui portait sa durée de six mois maximum à un an, à condition que les deux parents le prennent. Une mesure qui n’a eu aucun effet selon elle sur les pères, et même plutôt un effet dissuasif du fait de son caractère obligatoire. Une comparaison qui atteint très vite ses limites puisque la directive européenne de 2018 n’entend pas obliger les pères à prendre ces 4 mois de congé parental. Elle vise simplement à les motiver davantage à cesser leur activité grâce à une meilleure indemnisation...

  • إسرائيل حصلت على ترخيصٍ رسميٍّ من الـ(فيفا) لبثّ مُباريات كأس العالم بروسيا باللغة العربيّة للدول المُجاورة مُقابل 7.8 مليون دولار | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d8%a5%d8%b3%d8%b1%d8%a7%d8%a6%d9%8a%d9%84-%d8%ad%d8%b5%d9%84%d8%aa-%d8%b

    Etonnant ! Israël a acheté à la FIFA, pour 7,8 millions de dollars, les droits de retransmission des matches de la prochaine coupe du monde de foot en Russie. Le projet serait de les diffuser, gratuitement et en arabe, à l’intention du pubic de la région.

    Un problème malgré tout, BEiN sports, la chaîne qatarie, a en principe l’exclusivité de ces droits pour la région, d’où risque de conflit comme durant le Mondial de 2010 en Afrique du Sud (mais avec Al-Jazeera). La Fifa, selon la presse israélienne, aurait pu vendre ces droits sans problème à Israël car celui-ci est à ces yeux membre de l’Union européenne de radiodiffusion (et donc pas un pays « moyen-oriental »).

    #foot #mondial #israël

  • New German minister to speed up migrant repatriations

    German Chancellor Angela Merkel’s incoming interior minister on Sunday vowed to take a tough line against convicted criminal migrants and speed up repatriations of rejected asylum seekers.

    https://www.thelocal.de/20180311/new-german-government-to-speed-up-asylum
    #Allemagne #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés

    L’Allemagne, comme la #France, veut se transformer en une #machine_à_expulser :
    https://seenthis.net/recherche?recherche=%23france+%23machine_%C3%A0_expulser

    • Le ministre du développement annonce un programme de retour au pays pour « 20 à 30 000 réfugiés par an »

      La crise des réfugiés a fait exploser les chiffres de l’immigration en Allemagne, pour atteindre au plus fort deux millions de nouveaux arrivants pour la seule année 2016. Selon le Larousse, le réfugié est une « personne ayant quitté son pays d’origine pour des raisons politiques, religieuses ou raciales, et ne bénéficiant pas, dans le pays où elle réside, du même statut que les populations autochtones, dont elle n’a pas acquis la nationalité. » Ce ne sont donc pas des populations destinés à s’intégrer durablement en Europe, mais à être protégées de la guerre. La situation au proche Orient se pacifiant peu à peu, avec la défaite inéluctable de Daech, il est désormais possible pour les réfugiés de revenir au pays.

      http://alsace-actu.com/allemagne-le-ministre-du-developpement-annonce-un-programme-de-retour-a

    • De l’accueil au refoulement des migrants, la mue contrainte d’Angela Merkel

      Pour une fois, les conservateurs bavarois de l’Union chrétienne-sociale (CSU) sont satisfaits. " Nous nous sentons renforcés ", s’est félicité Alexander Dobrindt, le chef de file des députés CSU au Bundestag, mardi 3 juillet, au lendemain de l’accord arraché par son parti à l’Union chrétienne-démocrate (CDU) d’Angela Merkel. Après trois semaines d’un bras de fer sans précédent entre les deux " partis frères " de la droite allemande, le ministre de l’intérieur et président de la CSU, Horst Seehofer, a obtenu de la chancelière ce qu’il voulait : le refoulement des demandeurs d’asile arrivant en Allemagne et déjà enregistrés dans un autre pays européen. En attendant d’être expulsés, ceux-ci seront transférés dans des " centres de transit " près de la frontière autrichienne. Un accord dont le Parti social-démocrate (SPD) doit dire, jeudi soir, s’il peut l’accepter, mais dont le secrétaire général de la CSU, Markus Blume, a déjà affirmé qu’il marquait " un tournant dans la politique d’asile " de l’Allemagne.

      Un tournant ? La réalité est plus compliquée. La période pendant laquelle l’Allemagne a été pleinement ouverte aux demandeurs d’asile n’a en fait duré que deux mois. Elle a commencé le 5 septembre 2015, quand Mme Merkel a décidé de laisser entrer les milliers de réfugiés arrivant d’Autriche après avoir été bloqués en Hongrie. Elle s’est achevée le 13 novembre 2015, quand la chancelière a annoncé que l’Allemagne allait de nouveau appliquer les accords de Dublin, qui obligent les migrants à déposer leur demande d’asile dans le pays de l’UE où ils sont arrivés en premier.
      Toujours plus de fermeté

      Cette décision a d’emblée été perçue comme une rupture. En promettant d’appliquer les accords de Dublin, qu’elle n’avait cessé de qualifier d’" obsolètes " les semaines précédentes, la chancelière cherchait à dissuader les réfugiés passés par un autre pays européen – la majorité d’entre eux – de rejoindre l’Allemagne, ceux-ci étant désormais prévenus qu’ils risquaient de se faire expulser.

      Les décisions prises par la suite allèrent toutes dans le même sens : montrer qu’en matière de politique migratoire, l’heure était désormais à toujours plus de fermeté. Le 25 février 2016, le gouvernement fit ainsi adopter un projet de loi durcissant drastiquement les conditions du regroupement familial. Le 18 mars 2016, l’UE signait avec la Turquie un accord qui prévoyait notamment que les " migrants irréguliers " arrivant en Grèce pourraient être refoulés en Turquie. Un texte dont Mme Merkel fut l’une des plus ardentes promotrices et qui contribua à faire significativement baisser les flux migratoires en provenance du Moyen-Orient : alors que près de 200 000 migrants avaient gagné les îles grecques entre décembre 2015 et février 2016, ils n’étaient plus que 3 500 sur la même période un an plus tard.

      La parenthèse ouverte à la fin de l’été 2015 était donc déjà largement refermée. Le gouvernement lui-même revendiquait cette rupture. " Ce que nous faisons aujourd’hui est tout le contraire de la politique des frontières ouvertes de l’an passé ", déclarait ainsi Sigmar Gabriel, alors ministre de l’économie et président du Parti social-démocrate (SPD), au printemps 2016. De son côté, la chancelière s’efforça de corriger son image, afin de montrer que ses priorités avaient changé. " Si nous devons commencer à nous excuser de montrer un visage amical à des gens en situation de détresse, alors ce n’est plus mon pays ", avait-elle affirmé, le 15 septembre 2015.

      " Nous avons besoin d’une mobilisation nationale pour que les demandeurs d’asile déboutés soient reconduits à la frontière ", déclarait-elle un an plus tard. " Il ne reste plus grand-chose du “visage amical” dont parlait Merkel pendant la crise des réfugiés ", analysait l’hebdomadaire Die Zeit, le 7 décembre 2016. Deux mois plus tôt, la chancelière avait annoncé qu’elle n’emploierait plus sa formule " Wir schaffen das " (nous y arriverons), tant critiquée par ses contempteurs depuis la première fois qu’elle l’avait utilisée, le 31 août 2015.

      Un nouveau pas fut franchi après les élections législatives du 24 septembre 2017, marquées par l’élection de 92 députés du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD). Jusque-là, la chancelière avait toujours refusé d’accéder à la principale demande de la CSU depuis 2015 : la fixation d’un " plafond " (Obergrenze) au nombre de réfugiés susceptibles d’être accueillis chaque année outre-Rhin.

      " La logique des extrêmes droites "

      " Sur la question du plafond, ma position est claire : jamais je ne l’accepterai ", avait-elle assuré, le 16 juillet 2017. Le 9 octobre 2017, elle signait pourtant avec M. Seehofer un accord limitant à 200 000 le nombre annuel de demandeurs d’asile – exactement le seuil réclamé par le futur ministre de l’intérieur. Le mot " plafond " ne figurait pas dans l’accord, mais personne n’était dupe. " N’est-ce pas un pur reniement ? ", lui demanda ce jour-là un journaliste. " La question est légitime ", admit la chancelière, avant d’ajouter : " Hier, c’était hier… "

      Cet épisode apparaît rétrospectivement comme fondateur. De l’automne 2015 à l’automne 2017, Mme Merkel était assez forte pour résister à l’aile droite de sa majorité. Depuis, elle n’en a plus les moyens. Son bras de fer avec M. Seehofer sur les expulsions de demandeurs d’asile enregistrés dans un autre pays de l’UE ne fait que répéter – dans sa dramaturgie – celui d’il y a quelques mois sur le " plafond ". Dans les deux cas, la chancelière a cédé, sur l’essentiel, aux exigences de la CSU.

      Cette fois, les réactions sont toutefois beaucoup plus sévères qu’il y a quelques mois. " Le prix payé pour la préservation de l’alliance CDU-CSU est trop élevé. - Merkel - suit désormais la logique des nouvelles extrêmes droites ", s’indignait, mercredi matin, le quotidien Süddeutsche Zeitung. Un constat partagé, y compris par l’AfD. " Nous avons finalement réussi à ce que Mme Merkel fasse ce qu’elle avait toujours refusé : créer des centres pour demandeurs d’asile et refouler à la frontière les migrants illégaux ", se sont félicités, mardi, Alexander Gauland et Alice Weidel, les deux coprésidents du groupe AfD au Bundestag. Jamais, depuis 2015, l’extrême droite n’avait ainsi salué une décision de Mme Merkel.

      https://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2018/07/04/de-l-accueil-au-refoulement-des-migrants-la-mue-contrainte-d-angela-

    • Reçu via la mailing-list Migreurop, le 09.07.2018:

      69 personnes ont été expulsées vers Kaboul depuis l’Allemagne mercredi dernier. 51 vivaient en Bavière.
      Alors que l’instabilité politique est toujours d’actualité en Afghanistan, l’Allemagne a décidé de continuer d’expulser les Afghans sur son sol, et ce sans aucune limitation. C’est le groupe le plus important de personnes expulsées en une fois depuis l’Allemagne. Depuis décembre 2016, 300 personnes ont été renvoyées en Afghanistan.
      Un diplomate afghan, ne souhaitant pas être nommé, a déclaré :"les Allemands ont fait une erreur". Selon un accord, le nombre d’expulsions devrait être limité à 50.
      Il y avait plus d’une centaine de policiers mobilisés pour l’opération. Un policier présent dans l’avion interrogé au sujet du nombre élevé de passagers a répondu que cela venait compenser le petit nombre d’expulsions passées.
      Jusqu’alors étaient expulsées des personnes identifiées comme criminelles, islamistes radicaux, ou représentant une menace pour la sécurité nationale.
      Cette fois ci, le conseil des réfugiés de Bavière a publié une liste prouvant que parmi les expulsés se trouvaient des personnes vivant en Allemagne depuis plus de 5 ans, intégrés dans la société, travaillant déja ou suivant des apprentissages.

      Bisher größte Gruppe von Afghanen abgeschoben

      Mitten in die deutsche Asyldebatte fällt eine besonders massive Abschiebung nach Afghanistan. Die meisten Passagiere des Sammelfluges kommen aus Bayern. Dort lässt die Regierung Abschiebe-Restriktionen fallen.


      https://www.tagesspiegel.de/politik/flug-nach-kabul-bisher-groesste-gruppe-von-afghanen-abgeschoben/22766886.html

      69 abgelehnte Asylbewerber nach Afghanistan abgeschoben

      Erstmals seit Bekanntwerden des neuen Lageberichts der Bundesregierung zu Afghanistan sind abgelehnte Asylbewerber abgeschoben worden. In der Maschine waren 69 Menschen, darunter 51 aus Bayern.


      http://www.spiegel.de/politik/ausland/afghanistan-erste-abschiebung-seit-neuem-lagebericht-69-asylbewerber-betroff

    • Afghan deported from Germany commits suicide, leading to call for Seehofer to quit

      An Afghan man deported from Germany has been found dead in a hotel room in Kabul after committing suicide, officials said Wednesday.

      The 23-year-old man, who has not been identified, was forcibly returned to the Afghan capital on July 4th along with 68 other failed Afghan asylum seekers.

      He had been staying at a hotel used by the International Organization for Migration as temporary accommodation for returnees while he waited to go to the western city of Herat.

      His body was found on July 10th. A police investigation into his death is under way, but an IOM official said the man had “apparently” committed suicide.

      Afghanistan’s refugees and repatriations ministry spokesman Hafiz Ahmad Miakhail confirmed one of the 69 deportees had killed himself while staying at a temporary shelter.

      The German Interior Ministry has confirmed the man’s death. According to Spiegel, he lived in Hamburg where he had been convicted of theft and assault. He came to Germany in 2011 and applied for asylum but his case was rejected.

      The apparent suicide is set to heap pressure on Interior Minister Horst Seehofer, who had already faced criticism for a comment made on Tuesday in which he joked that the 69 deportations to Afghanistan had coincided with his 69th birthday.

      The remarks triggered a storm of protest, with Renate Schmidt of the Social Democrats calling them “shameful” and lacking “any shred of humanity”.

      Ulla Jelpke, an MP from the far-left opposition party Linke, called the comments “disgusting” and demanded Seehofer’s resignation.

      Kevin Kühnert, leader of the youth wing of the Social Democrats responded to the news of the suicide by calling for Seehofer to resign.

      “One of the 69 people deported on Seehofer’s 69th birthday is now dead after he took his own life,” Kühnert wrote. “Horst Seehofer is a reprehensible cynic whose character doesn’t befit his office. His resignation is overdue.”

      ’No forced returns’

      The IOM issued a statement calling for “assisted voluntary return and reintegration” instead of deportations.

      “Forced returns carry the stigma of failure, can encourage unsafe re-migration, and increase risks and hardships for the returnee,” the IOM said.

      Civilians continue to bear the brunt of the bloody conflict that has been raging since 2001, making the issue of deportations from Germany and other European countries highly controversial.

      Germany itself is deeply divided over the issue.

      Chancellor Angela Merkel has faced a strong backlash over her 2015 decision to open Germany’s borders to a mass influx of migrants, many from war-torn Syria, Iraq and Afghanistan, that led to more than one million arrivals.

      In 2016, Berlin signed a deal with Kabul to repatriate Afghans who had failed to obtain asylum, and began expelling people in December 2016.

      So far this year, 148 Afghans have been deported from Germany, official figures show.

      Some of the deportees have spent most of their lives living outside of Afghanistan before being deported.

      More Afghans are likely to be deported after Merkel’s shaky three-party coalition agreed last week on a tougher migration policy that will reduce the number of asylum-seekers in the country.

      Arch-conservative Seehofer had threatened Merkel with an ultimatum to curb arrivals, sparking the worst political crisis of her government of just barely 100 days.

      https://www.thelocal.de/20180711/afghan-deported-from-germany-commits-suicide-leading-to-call-for-seehofer-t
      #suicide #décès

    • Germany deports more Afghan asylum seekers

      Germany has deported another group of Afghan asylum seekers back to Kabul. 21 men arrived in the capital on Wednesday morning, bringing the number returned to the country over the past three years to more than 530. Critics say Afghanistan is still too dangerous for the rejected asylum seekers.

      The plane from Leipzig landed just after seven a.m. local time. It was the 22nd such group deportation of Afghans since December 2016. The previous flights have brought back a total of 512 Afghan men.

      Murtaza Rasouli, the head of legal support for Afghan returnees in the Ministry of Refugees and Repatriations, confirmed to InfoMigrants that the 21 men had arrived safely and some were being accommodated in guest houses. He said they would be returned to their families within the next two days.

      Returns controversial

      The German government signed a deal with Kabul in 2016 to repatriate Afghans who had failed to obtain asylum. It began deportation flights in December 2016. Rasouli said under the agreement, Germany was acting within its rights to carry out the latest deportation.

      The deportations have been very controversial. In July last year, one of a group of 69 men committed suicide after arriving back in the country. The 23-year-old had lived in Germany for eight years before being sent back to Kabul.

      A new report by the Danish Refugee Council has found that migrants who are forcibly returned to Afghanistan have problems reintegrating because of depression, anxiety, isolation and stress.

      Amnesty International and other international organizations continue to campaign to suspend forced returns of Afghans from European Union countries, saying Afghanistan is too dangerous for individuals to be deported to, and that they should be allowed to stay in Germany instead.

      Murtaza Rasouli said Germany was responding to concerns about the humanitarian and security situation in Afghanistan by limiting the number of individuals it deports, usually sending less than half the maximum of 50 per flight agreed in the bilateral deal.

      However, the reduced numbers of deportees are also the result of rejected asylum seekers absconding in Germany before they are due for deportation. According to anecdotal reports from the refugee council in Saxony last December, Afghans who feared deportation from Germany were fleeing to France, German public broadcaster MDR reports. France stopped deportations to Afghanistan in 2013.

      Demonstrations organized by groups in Germany also sometimes prevent authorities from deporting rejected Afghan asylum seekers. On Tuesday, an anti-deportation protest in Nuremberg resulted in efforts to put 26-year-old Jan Ali H. on the latest flight to Kabul being abandoned. He is understood to have been taken to hospital to receive medical care instead, according to the Bavarian refugee council.

      Security problems

      The European Union says Afghanistan is affected by “persistent insecurity and intensified conflict” which continue to cause “large-scale suffering and displacement of people.”

      Civilians are regularly the targets of attacks by the Taliban and Islamic State militants. Militant attacks on military posts also happen daily. Last week alone, more than 50 members of the state security forces were killed.

      In 2018, over 550 people died in 22 major attacks in Kabul. Across the country last year, over 10,000 civilians were killed or injured, according to the European Commission. At least five million Afghans live as refugees in neighboring Iran and Pakistan.

      Child in Afghanistan Credit Save the ChildrenZubair Shair Sherzay

      Children at risk

      A UN report released in February said around 927 children were killed in 2018. Aid workers also say a growing number of children are being forced to work on the streets. Sexual abuse and trafficking of boys has also worsened, according to Yasin Mohammadi, from the local NGO Youth Health Development Organization. Mohammadi says many boys from rural areas have moved to cities like Kabul and Herat to find work to support their families. This exposes them to the risk of being molested by their employers and sold on to other abusers, Mohammadi told Reuters.

      Reports that US President Donald Trump may be planning to withdraw US troops stationed in Afghanistan have contributed to further unrest, AP reports. This is despite several rounds of talks between US representatives and the Taliban aimed at finding a political solution to the conflict and to direct talks between the Taliban and the Afghan government.

      Aid groups worry that including the Taliban in a post-conflict government could lead to a return of Islamist rule of the kind that existed between 1996 and 2001.

      https://www.infomigrants.net/en/post/15817/germany-deports-more-afghan-asylum-seekers?ref=tw
      #Afghanistan #réfugiés_afghans

    • Schlag auf Schlag: Nach Asylrechtsverschärfung auch Ausweitung der Afghanistan-Abschiebungen?

      Kaum wurde sein umstrittenes Gesetzespaket im Eiltempo durch den Bundestag gepeitscht, unternimmt Horst Seehofer den nächsten Vorstoß: Bei der Innenministerkonferenz in der kommenden Woche soll ein Beschluss zur Ausweitung von Abschiebungen nach Afghanistan gefasst werden. Und: Diese beiden Themen hängen enger miteinander zusammen, als man denkt.

      https://www.proasyl.de/news/schlag-auf-schlag-nach-asylrechtsverschaerfung-auch-ausweitung-der-afghanist

  • L’utilisation du glyphosate autorisée pour cinq années supplémentaires dans l’Union européenne
    https://www.crashdebug.fr/international/14242-l-utilisation-du-glyphosate-autorisee-pour-cinq-annees-supplementai

    Après six reports, le vote était très attendu. Les Etats membres de l’Union européenne ont décidé, lundi 27 novembre, de prolonger de cinq années l’autorisation d’utiliser le glyphosate, l’herbicide le plus répandu au monde. Ce qui constitue un surprise, selon la Commission européenne. Dans le détail, 18 pays ont voté pour, neuf contre (dont la France et le Luxembourg). Un seul pays s’est abstenu : le Portugal.

    Dans la foulée, Matignon a "regretté" ce résultat, et Emmanuel Macron a annoncé qu’il souhaitait que la France interdise le glyphosate d’ici trois ans.

    L’Allemagne, qui s’était abstenue au tour précédent au début du mois de novembre, a finalement voté en faveur de la proposition. Berlin semble avoir changé d’avis après avoir demandé des (...)

  • [Paradise Papers] Comment les clients de Dassault Aviation échappent à la TVA sur l’achat de jets L’usine_nouvelle - Léna Corot - 07/11/2017

    Dassault Aviation aurait mis en place un système de fraude à la TVA en passant par l’île de Man, révêle le journal Le Monde dans le cadre de l’enquête des « Paradise Papers » menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Les clients de l’avionneur français évitent ainsi de payer les 20% de TVA à l’Etat français ou à tout autre pays membre de l’Union européenne.


    L’enquête des « Paradise Papers », dont les premiers éléments ont été rendus publics lundi, éclabousse également les entreprises. Ce mardi 7 novembre, c’est #Dassault_Aviation qui est pointé du doigt. L’avionneur d’affaire participerait à un vaste système de fraude à la TVA. Selon le journal Le Monde, membre du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), Dassault aurait aidé des clients à ne pas payer la TVA de 20% sur l’achat de jets privés. A l’aide de deux sociétés, l’une basée à l’île de Man et l’autre aux îles Vierges britanniques, les acheteurs évitent de payer la TVA, alors que ceux-ci sont immatriculés dans l’Union européenne.

    Le quotidien du soir prend l’exemple d’un homme d’affaires russe, Oleg Tinkoff, ayant acheté successivement un Falcon 2000LX pour 28 millions de dollars en 2013, un Falcon 900LX pour 38 millions de dollars en 2014 et un Falcon 7X en 2016 pour 48 millions de dollars. A ces trois achats le même schéma aurait été appliqué.

    Une société basée à l’île de Man et l’autre aux îles Vierges britanniques
    Les factures, estampillée Dassault Aviation, mentionnent l’article 262ter-1 du code général des impôts qui permet à l’acheteur de ne pas payer la TVA en France mais dans un autre pays de l’Union européenne. Or, à chaque fois, la TVA n’est pas payée. Comment les acheteurs évitent-ils de payer cette taxe ? Le quotidien détaille l’achat du premier Falcon. Oleg Tinkoff a dissimulé l’achat de ce jet derrière une série de sociétés écrans appartenant à sa holding Beckett Group.

    Une première société, Stark Limited, basée à l’île de Man a acheté et immatriculé le jet dans l’Union européenne. Cette société, qui aurait dû s’acquitter des 4,1 millions d’euros de TVA, a argué d’une utilisation commerciale de l’avion afin de se faire rembourser immédiatement de cette somme. En effet, chaque location de ce jet à un client pour 3 500 dollars de l’heure serait taxée et justifie donc l’exonération de la TVA lors de l’achat, explique Le Monde.

    Mais, le client à qui l’avion a été loué est la société Moonfields Trading, basée aux îles Vierges britanniques, et appartenant elle aussi à Oleg Tinkoff. Et ce client n’a jamais payé de TVA, affirme encore le quotidien. Au final l’acheteur russe se louait donc son propre Falcon afin de faire croire que la société Stark Limited produisait une activité commerciale.

    Dassault peut-il être inquiété par la justice ?
    Le groupe aéronautique français peut être inquiété par la justice si elle estime que celui-ci savait que l’acheteur n’avait pas d’activité réelle et ne paierait donc pas de TVA. Or, Le Monde affirme que les documents consultés montrent que l’avionneur ne pouvait pas ignorer l’immatriculation fictive des jets à l’île de Man. Reste à savoir si la justice va se saisir de cette affaire, surtout que d’autres groupes français seraient concernés par ces systèmes d’optimisation fiscale révélés dans le cadre des « Paradise Papers ».

    Source : https://www.usinenouvelle.com/editorial/paradise-papers-comment-les-clients-de-dassault-aviation-echappent-a-
    fraude_à_la_TVA #fraude #TVA #Dassault #code_général_des_impôts #union_européenne #location #hors_taxe

  • Fabrice Leggeri : Le #Maroc, un partenaire de premier plan de #Frontex

    10 novembre 2017 - Libération Maroc

    http://www.libe.ma/Fabrice-Leggeri-Le-Maroc-un-partenaire-de-premier-plan-de-Frontex_a92058.html

    Le Maroc est un « partenaire de premier plan » depuis plusieurs années de l’agence européenne de garde-côtes et garde-frontières (Frontex), a souligné, mercredi, à Varsovie, Fabrice Leggeri, directeur exécutif de Frontex.
    « Le Maroc est un partenaire de premier plan et de longue date de Frontex, qui apprécie hautement ses efforts en matière de lutte contre le terrorisme et l’immigration illégale », a affirmé Fabrice Leggeri, dans un entretien accordé à la MAP en marge de sa participation à la conférence annuelle sur la sécurité des frontières de Frontex et qui a clos ses travaux mercredi.
    « La coopération avec le Maroc, un pays stable, est extrêmement importante dans la mesure où la route de la Méditerranée de l’ouest n’a pas connu les mêmes crises que celles de la Méditerranée de l’est et centrale », a-t-il dit.
    Fabrice Leggeri a indiqué avoir eu, en marge de cette conférence, une rencontre avec M. Khalid Zerouali, Wali, directeur de l’immigration et de la surveillance des frontières au ministère de l’Intérieur qui a pris part à cette rencontre de deux jours organisée autour de la thématique « Assurer une sécurité globale à travers une gestion intégrée des frontières ».
    Cet entretien a été l’occasion de s’informer de la politique migratoire du Maroc et de la régularisation des migrants subsahariens, a-t-il dit, relevant la convergence d’analyse et d’intérêts entre Frontex et le Maroc et la volonté de raffermir leurs relations de coopération.
    Le Maroc et Frontex coopèrent dans le cadre de l’AFIC (Africa-Frontex Intelligence Community), réseau d’échange d’informations et d’analyse de risques, a-t-il ajouté, notant que le Royaume a été parmi les premiers pays à apporter son concours à ce programme.
    La plus grande réunion de l’AFIC sur le continent africain a d’ailleurs été organisée à Casablanca, il y a plus d’un an, a-t-il rappelé, faisant état de la volonté du Maroc de mettre à disposition de l’AFIC ses relations privilégiées avec certains pays d’Afrique subsaharienne.
    Le Maroc a construit une relation de grande qualité avec ces pays, a-t-il observé, mettant en relief la dimension humaine et les liens tissés entre le Maroc et les pays subsahariens.
    Parvenir à aider les pays de l’Afrique saharienne à résoudre une partie de leurs problèmes de frontières reviendrait à alléger le poids et les risques de l’immigration que pourrait connaître le Maroc et par conséquent l’Europe, a-t-il expliqué.
    Le responsable de Frontex a indiqué que la Commission européenne va déléguer à Frontex la gestion d’un nouveau programme de #capacity_building « #voisinage_du_Sud » qui intéresse les pays sud de la Méditerranée en matière de gestion des frontières, relevant dans ce cadre les possibilités de renforcement de la coopération avec ces pays et en particulier le Maroc, dans le cadre de ce programme régional.
    M. Leggeri a de même indiqué qu’il effectuera une visite au Maroc début 2018, l’occasion d’examiner notamment les moyens de renforcer davantage la coopération entre les deux parties afin de traiter ensemble les défis transfrontaliers.
    S’agissant de la conférence de Frontex à Varsovie, il a indiqué que la question migratoire et la lutte contre le #terrorisme ont été au centre des discussions, ajoutant qu’il a été décidé d’organiser tous les deux ans cette rencontre qui offre une plateforme d’échange en matière notamment d’analyse des risques et d’évaluation et de coordination des actions.
    Frontex a été instituée sur les fondations construites par l’agence pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des Etats membres de l’Union européenne créée il y a plus de 10 ans.
    Si la responsabilité de gestion des frontières extérieures reste essentiellement du ressort des Etats membres, Frontex contribue au contrôle des frontières terrestres, aériennes et maritimes par le renforcement, l’évaluation et la coordination des actions déployées par les Etats membres aux frontières extérieures de l’Union européenne.

    #partenariat #frontières #asile #migrations #réfugiés #externalisation #contrôles_frontaliers

    Ah, cette expression, pas mal !
    #voisinage_du_Sud
    –-> @reka

    cc @daphne @albertocampiphoto @marty

  • Les personnes en difficulté sont beaucoup plus pénalisées par les frais bancaires que les consommateurs lambda - Libération
    http://www.liberation.fr/direct/element/les-personnes-en-difficulte-sont-beaucoup-plus-penalisees-par-les-frais-b

    Les frais bancaires pénalisent particulièrement les personnes en difficulté financière, pour qui ils sont multipliés par presque dix par rapport à l’ensemble des clients, estime l’association 60 millions de consommateurs dans une étude publiée jeudi. « Les consommateurs en difficulté financière persistante se voient prélever près de 300 euros de frais par an contre huit à neuf fois moins - 34 euros - pour les clients lambda en moyenne », assure l’association dans le cadre d’une étude effectuée de concert avec l’Union nationale des associations familiales (Unaf).

    Pour établir cette comparaison, 60 Millions - antenne de l’Institut national de la consommation, INC, qui est un établissement public - se base, d’un côté, sur un panel de près de 400 lecteurs, et, de l’autre, sur plus de 200 foyers auprès desquels intervient l’Unaf pour des situations de fragilité financière. En cause, selon les associations, l’explosion des coûts facturés au client - agios, « frais d’incidents » -, dès qu’un découvert est dépassé ou qu’un paiement est rejeté, au risque d’empêcher sa situation financière de se redresser. Dans le viseur de 60 millions de consommateurs figure notamment la « commission d’intervention facturée par les banques en cas de dépassement du découvert.

    #pauvreté #banques #endettement #frais_bancaires

  • Frais bancaires : « des milliards » sur le dos des clients en difficulté
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14123-frais-bancaires-des-milliards-sur-le-dos-des-clients-en-difficulte

    En cas de difficultés, les banques ça à toujours été la double peine, les requins s’excitent à l’odeur du sang...

    Selon une enquête de "60 Millions de consommateurs" et de l’Union nationale des associations familiales (Unaf), les commissions pour incidents de paiement se multiplient et rapportent 6,5 milliards d’euros par an aux banques françaises. Un meilleur encadrement des frais est nécessaire car le plafonnement légal n’empêche pas les abus.

    A l’heure où les banques multiplient les discours sur l’inclusion, la finance durable et solidaire et leur engagement citoyen, les conclusions de l’enquête réalisée par le magazine "60 Millions de consommateurs" (dans l’édition de ce jeudi) et l’Union nationale des associations familiales (Unaf) (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Un exercice en autodestruction
    http://www.dedefensa.org/article/un-exercice-en-autodestruction

    Un exercice en autodestruction

    Le texte de John Laughland du 4 octobre 2017 publié ci-dessous, repris de ses chroniques régulières sur RT-français, nous donne un excellent cadre de réflexion pour bien appréhender la crise catalane. Laughland nous donne la mesure des contradictions extraordinaires où nous conduisent les événements, nous dirions les contradictions extraordinaires où nous précipite le “tourbillon crisique” qui règle la marche du temps historique et accéléré que nous vivons.

    La domination du Système est telle que la plupart des événements aujourd’hui ne peuvent plus porter que sur les contradictions internes du même Système, qui sont énormes et écrasantes ; la dynamique de surpuissance du Système est telle que rien ne peut stopper le rythme engendré par la rapidité historique signalé ci-dessus, (...)

    • Certes, dans l’histoire des relations internationales, ces principes sont des coutumes que les grandes puissances pensent qu’il est plus honorable de violer que d’observer. Mais cette relative stabilité du droit international a volé en éclats en 2010 à cause d’un arrêt hautement regrettable de la Cour internationale de justice, l’organe judiciaire suprême de l’ONU et une instance qui, jusqu’à cette date avait agi en tant que gardien respectable du droit international. Saisi par l’Assemblée générale de l’ONU sur la question de la licéité de la déclaration de l’indépendance du Kosovo en 2008, une question à laquelle la Serbie était convaincue qu’une seule réponse était possible car le statut de sa province méridionale était gouverné par une résolution du Conseil de sécurité, la résolution 1244 de juin 1999, et parce que son initiative avait recueilli une grande majorité de voix des Etats membres de l’ONU au sein de l’Assemblée générale, la Cour internationale de justice, à la grande déception de Belgrade, statua que cette déclaration ne violait « aucune règle applicable du droit international ».

      L’affirmation de certains gouvernements pro-kosovars selon laquelle le Kosovo serait un cas unique qui ne fournirait aucun précédent à d’autres déclarations d’indépendance est parfaitement mensongère

      Or, nous savons que les mains de ceux qui rédigèrent la déclaration du Kosovo de février 2008 furent tenues par les Etats membres de l’Union européenne (avec quelques exceptions, dont l’Espagne), qui gouvernera désormais la province par le biais d’une nouvelle agence, EULEX, et par les Etats-Unis, véritable auteur de la guerre de l’OTAN de 1999, dont la conséquence était l’occupation de cette province par ses troupes. La fameuse déclaration d’indépendance du Kosovo, d’ailleurs, est en réalité une déclaration de dépendance de la province à l’égard de l’OTAN et de l’UE, qui font partie de la minorité des Etats reconnaissant cette indépendance. Ces grandes puissances avaient-elles réussi à peser sur les réflexions des juges à La Haye, peut-être par l’intermédiaire du juge britannique, Sir Christopher Greenwood, ancien professeur de droit qui travaillait en cachette pour le gouvernement de Tony Blair et qui était à l’origine du célèbre avis légal du gouvernement britannique en 2003 proclamant la guerre en Irak légale ?

      Ce qui est certain, c’est que l’affirmation de certains gouvernements pro-kosovars selon laquelle le Kosovo serait un cas unique qui ne fournirait aucun précédent à d’autres déclarations d’indépendance est parfaitement mensongère. La Cour ayant conclu qu’aucune règle de droit international n’avait été violée par cette déclaration, il faut par définition arguer – comme le fait la Cour – que le droit international ne contient aucune interdiction générale applicable aux sécessions unilatérales. Celles-ci sont donc autorisées et la sauvegarde de l’intégrité territoriale des Etats est lettre morte. L’arrêt canadien se trouve désormais dans la poubelle de l’histoire.

      Nous savons depuis la sécession de la Crimée en 2014 quelles sont les conséquences de cet arrêt : il est moralement intenable de soutenir la sécession en 2008 du Kosovo d’un Etat, la Yougoslavie, qui était devenu parfaitement « démocratique » (aux dires de l’Occident) en 2000, mais de condamner la sécession de la Crimée de l’Ukraine putschiste en 2014. Cet arrêt a donc mis le feu aux poudres et nous en voyons maintenant les conséquences au sein même de cette Europe qui, l’Espagne comprise, avait attaqué la Yougoslavie en 1999. Autrement dit : qui sème le vent récolte la tempête.

  • UE : Projet d’un gel préventif des dépôts pour parer aux ruées
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13804-ue-projet-d-un-gel-preventif-des-depots-pour-parer-aux-ruees

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2017/Juin/Bankster_31_07_2017.png

    BRUXELLES, 28 juillet (Reuters) - Des pays membres de l’Union européenne envisagent des mesures qui les autoriseraient à geler provisoirement les comptes bancaires pour éviter toute ruée aux guichets, montre un document européen dont Reuters a pris connaissance.

    par Francesco Guarascio

    Le projet, à l’étude depuis le début de l’année, intervient moins de deux mois après une telle ruée aux guichets de la banque espagnole Banco Popular, qui a contribué à son effondrement.

    Donner aux autorités le pouvoir de bloquer les comptes momentanément est un "choix envisageable", suivant le document élaboré par la présidence estonienne de l’UE, laquelle admet que le sujet divise les États membres.

    Ceux qui ont déjà prévu un moratoire sur les versements bancaires lors d’une procédure de (...)

  • Le Luxembourg lance le commerce de l’espace L’Essentiel - AFP 13 Juillet 2017 _
    http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/Le-Luxembourg-lance-le-commerce-de-l-espace-30770329

    « Avec le cadre juridique que le Parlement vote aujourd’hui, le Grand-Duché fera un pas majeur supplémentaire pour se positionner comme pôle européen en matière d’exploration et d’utilisation commerciales des ressources spatiales », a expliqué le ministre de l’Économie, Étienne Schneider. « Le Luxembourg devient ainsi le premier pays européen à mettre en place une législation conforme au droit international et qui donne aux opérateurs privés des assurances quant à la propriété des ressources qu’ils extraient dans l’espace », a précisé M. Schneider.


    La loi permet aux sociétés établies au Grand-Duché de pouvoir extraire et s’approprier des ressources spatiales telles que des métaux, des hydrocarbures ou de l’eau. Les compagnies peuvent soit les ramener sur Terre ou bien les utiliser pour construire des bases d’où pourrait partir une exploration spatiale plus lointaine par exemple. Le Luxembourg ambitionne ainsi de développer une industrie du « New space » (« nouvel espace ») afin de stimuler la croissance économique et d’offrir de nouveaux horizons à l’exploration spatiale, selon l’exposé des motifs du projet de loi déposé le 15 novembre 2016.

    Gaspillage des ressources
    Le but est aussi de diversifier l’économie du Luxembourg, qui à côté de sa place financière, développe des initiatives dans le domaine de la logistique, de la recherche et de l’industrie. À ce jour, quatre entreprises du secteur spatial se sont déjà installées au Luxembourg : les américaines Deep Space Industries et Planetary Resources, la japonaise ispace et la société germano-luxembourgeoise Blue Horizon. L’État luxembourgeois est même devenu actionnaire de Planetary Resources, à hauteur de 25 millions d’euros, espérant ainsi réitérer la formule du partenariat public-privé lancé en 1985 avec la Société européenne des satellites, aujourd’hui SES dont il détient près de 17% du capital.

    Mais le projet luxembourgeois d’exportation et d’utilisation des ressources spatiales ne fait pas l’unanimité. « Plusieurs États membres de l’Union européenne ne vont pas dans ce sens-là », confie un scientifique européen souhaitant garder l’anonymat. « Quand on dit qu’on peut avoir accès à tous les matériaux à l’avenir, on ouvre la boîte de Pandore vers un gaspillage des ressources et la fin du recyclage parce qu’on se dit qu’on en aura autant qu’on le souhaite », souligne cette source.

    Mission promotion
    Ces derniers mois, le Luxembourg a intensifié la promotion de son projet spatial. En avril 2017, une mission économique en Californie pilotée par M. Schneider et le Grand-Duc héritier Guillaume, a débouché sur l’annonce de la mise en place d’une Agence spatiale luxembourgeoise et d’un fonds d’investissement dédié au financement de cette nouvelle structure. Un accord est également attendu en octobre avec l’UAE Space Agency, l’agence spatiale des Émirats arabes unis.

    En novembre, le Grand-Duché accueillera la première édition européenne de la conférence internationale annuelle dédiée à l’espace, NewSpace. Et en mars 2018, le Luxembourg sera invité au deuxième Forum de l’exploration internationale spatiale (International Space Exploration Forum) de Tokyo. Enfin, l’initiative spatiale du Grand-Duché s’exposera dans le pavillon luxembourgeois à l’Exposition universelle de Dubai (octobre 2020).

    #Fantasme #Espace #Paradis_fiscaux #fric #Pillage #newspace #Exploration #Spatial

  • L’ambassadeur d’Israël de retour au Sénégal s’interroge : « Je ne comprends pas pourquoi le Sénégal se montre plus radical que les Arabes »
    AYOBA FAYE | Jeudi 15 Juin 2017
    http://www.pressafrik.com/L-ambassadeur-d-Israel-de-retour-au-Senegal-s-interroge-Je-ne-comprends-

    L’ambassadeur d’Israël au Sénégal, Paul Hirschson va reprendre du service après quelques mois de brouille entre son pays et le nôtre. Dans un entretien accordé au journal L’As, le diplomate pense que la rencontre d’il a dix jours à Monrovia entre Benjamin Netanyahou et le président Macky Sall a permis aux deux pays « de se rendre compte que leurs relations sont très capitales ». Et les déclarations du Sénégal pour supporter la candidature d’Israël au poste de membre d’observateur de l’Union africaine ont beaucoup facilité les retrouvailles entre les deux nations.
    Cependant, en ce qui concerne la question palestinienne, le Sénégal qui président le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du Peuple palestinien, depuis sa création en 1975, Monsieur Hirschson admet ne pas comprendre l’excès de zèle dont fait montre le Sénégal. « Nous n’avons pas de problèmes si le Sénégal décide de soutenir le peuple palestinien. Mais nous ne comprenons pas pourquoi le Sénégal doit être plus extrême sur ce sujet que les arabes. Alors que certains pays arabes sont de plus en plus modérés sur cette question. Aujourd’hui les Palestiniens veulent travailler avec Israël. La coopération sécuritaire entre Israéliens et Palestiniens est meilleure que la coopération sécuritaire entre le Sénégal et ses voisins. Chaque jour on compte de nouvelle coopération entre Israël et Palestine. Nous ne comprenons pas pourquoi le Sénégal doit être plus extrême que les palestiniens sur ce sujet. (...) Nous demandons juste au Sénégal de faire ce qui va avec son intérêt », a confié l’ambassadeur israélien à nos confrères

    #Israfrique

  • L’Europe et les migrants, faits et chiffres

    Quelle part de la population de l’Union européenne est « étrangère », combien de permis de résidence y sont accordés, combien d’Européens travaillent dans d’autres pays de l’Union, quel est l’impact de la crise migratoire ? Réponses en chiffres :

    – Moins de 7% d’étrangers

    Sur près de 507 millions d’habitants dans l’UE, 34,1 millions (donc moins de 7%) sont des « ressortissants étrangers », n’ayant pas la nationalité de leur pays de résidence, selon des chiffres d’Eurostat, datant de fin 2015 et portant sur 2014.

    Parmi eux, 14,3 millions sont des ressortissants d’un autre Etat membre de l’Union et 19,8 millions viennent de pays hors-UE, selon #Eurostat.

    C’est le Luxembourg qui compte la part la plus élevée d’étrangers dans sa population (45,3%). La proportion est supérieure à 10% à Chypre (19,5%), en Lettonie (15,2%), en Estonie (14,9%), en Autriche (12,5%), en Irlande (11,8%), en Belgique (11,3%) et en Espagne (10,1%).

    Cinq pays ont des taux inférieurs à 1% : la Pologne, la Roumanie, la Croatie, la Lituanie et la Bulgarie.

    Parmi les Européens résidant dans un autre pays de l’UE, les Polonais sont dans le « top 5 » des nationalités étrangères dans 10 pays. Suivent les Allemands (dans 9 pays), Italiens et Roumains (8). Parmi les ressortissants non-UE, les Ukrainiens sont dans le top 5 dans 9 pays, les Turcs et les Russes dans 7.

    – Permis de séjour

    Quelque 2,6 millions nouveaux permis de résidence ont été délivrés dans l’UE à des citoyens de pays tiers (hors UE) en 2015, selon les derniers chiffres d’Eurostat.

    Le nombre le plus élevé (633.000) a été accordé par le Royaume-Uni. Suivent ensuite la Pologne (541.600), la France (226.600), l’Allemagne (194.800), l’Espagne (192.900) et l’Italie (178.900).

    Le pays qui a accordé le plus de titres de séjour pour des raisons d’emploi est la Pologne. Le Royaume-Uni est celui qui en a accordé le plus pour des raisons d’éducation (études). L’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la France et le Royaume-Uni sont, dans cet ordre, ceux qui ont délivré le plus de permis pour motifs familiaux en 2015.

    Les pays tiers dont les ressortissants ont obtenu le plus de nouveaux permis en 2015 sont l’Ukraine (19,2% du total, pour des raisons d’emploi très largement), devant les Etats-Unis (10%, principalement pour raisons d’éducation) et la Chine (6,4%).

    – Travailleurs détachés

    Le nombre de travailleurs détachés dans l’UE était de 2,05 millions en 2015, selon un récent rapport de la Commission, en hausse de près de 60% depuis 2010. Il s’agit d’Européens envoyés dans un autre Etat membre par leur employeur à titre temporaire (quatre mois en moyenne).

    Ils représentent moins de 1% du nombre total d’emplois en Europe. Selon des chiffres de 2014, le secteur de la construction regroupe environ 44% des détachements.

    L’Allemagne est de loin l’Etat membre qui accueille le plus de travailleurs détachés (418.908 en 2015), suivi de la France (177.674) et de la Belgique (156.556).

    Et les détachés sont principalement originaires de Pologne (251.107), d’Allemagne (218.006) et de France (130.468).

    – Crise migratoire

    L’UE a connu en 2015 et 2016 un afflux exceptionnel de centaines de milliers de migrants arrivant par la Méditerranée, fuyant pour la plupart la guerre et l’insécurité dans leurs pays.

    Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus d’un million de personnes sont arrivées en 2015, dont plus de 850.000 via les côtes grecques, venant en large majorité de Syrie (56%), d’Afghanistan (24%) et d’Irak (10%).

    En 2016, toujours selon l’OIM, le total d’arrivées par la mer a chuté à plus de 363.000 (sans compter 24.000 arrivées par des routes terrestres).

    Un accord conclu en mars 2016 avec la Turquie a en effet permis de faire chuter considérablement les arrivées par la mer Egée. Mais l’afflux a atteint lui un niveau record en 2016 sur les côtes italiennes, avec plus de 180.000 arrivées.

    Contrairement aux migrants débarqués en Grèce, qui peuvent prétendre au statut de réfugié, ceux qui rejoignent l’Italie, venant d’Afrique subsaharienne le plus souvent, sont surtout des migrants économiques aux yeux de l’UE.

    – Demandes d’asile

    Plus de 1,2 million de demandes d’asile ont été recensées dans les pays de l’UE en 2016, soit un nombre proche du record de 1,26 million de 2015, selon Eurostat.

    Les Syriens (334.800), les Afghans (183.000) et les Irakiens (127.000) sont restés les trois principales nationalités des demandeurs.

    Et l’Allemagne est toujours de loin le pays où le plus de nouvelles demandes ont été enregistrées (722.300 en 2016, soit 60% du total), devant l’Italie (121.200), la France (76.000) et la Grèce (49.000).

    – Impact des réfugiés sur l’économie

    Fin 2015, la Commission européenne a estimé que "l’afflux de réfugiés, « s’il est géré correctement, aura un léger effet favorable sur la croissance dans le court et le moyen terme ».

    Selon elle, il devrait provoquer des « hausses de dépenses publiques dans plusieurs Etats membres », mais la hausse attendue de la main d’oeuvre « pourrait aussi se traduire par de l’emploi supplémentaire, une fois que les réfugiés avec suffisamment de compétences entreront sur le marché du travail ».

    http://www.courrierinternational.com/depeche/leurope-et-les-migrants-faits-et-chiffres.afp.com.20170319.do
    #démographie #étrangers #Europe #statistiques #chiffres #migrations #asile #réfugiés #demandeurs_d'asile

  • « Ce sont des menaces inacceptables » : des magistrats répondent aux « intimidations » de Marine Le Pen
    http://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/ce-sont-des-menaces-inacceptables-des-magistrats-repondent-aux-intimida

    Attaquer la justice, « c’est un grand classique », estime de son côté Virginie Duval, la présidente de l’Union syndicale des magistrats (USM). « C’est ce qu’on appelle faire diversion. On savait que ça allait arriver. On se demandait juste quand. Eh bien voilà, c’est fait. » Affaiblie depuis quelques jours par plusieurs affaires, Marine Le Pen semble avoir trouvé « cette parade un peu facile » pour « retourner la situation » en sa faveur, raille la présidente de l’USM.

    La différence, cette fois, c’est que « ce ne sont pas que des mots en l’air. Il y a une volonté d’intimidation, relève Virginie Duval. Ce qu’elle dit à demi-mot, c’est qu’elle n’oubliera pas les policiers et les magistrats qui auront simplement fait leur travail, ce pour quoi ils sont payés. Ce sont des menaces inacceptables. »

    #PhoneStories #Linfiltré #FN

  • « La Belgique menace les droits de l’Homme, notamment la vie privée ou la liberté d’expression, dans sa lutte contre le terrorisme »
    http://www.levif.be/actualite/belgique/la-belgique-menace-les-droits-de-l-homme-notamment-la-vie-privee-ou-la-liberte-d-expression-dans-sa-lutte-contre-le-terrorisme/article-normal-600425.html

    Les mesures de lutte contre le terrorisme des États membres de l’Union européenne démantèlent les droits qu’elles visent à protéger, dénonce mardi Amnesty International dans un rapport. L’ONG a analysé pendant deux ans l’impact de ces mesures dans 14 États membres de l’UE, dont la Belgique. Cette dernière menace notamment la vie privée ou la liberté d’expression.

    #anti-terrorisme #surveillance #Amnesty

  • « Les Fédéralistes n’abandonnent jamais »
    http://www.pressefederaliste.eu/Les-Federalistes-n-abandonnent-jamais

    Intervention de M. Jo Leinen. Député européen – Président du Mouvement européen international – Président honoraire de l’UEF. Traduit de l’anglais par Jean-Francis Billion - Paris Les mères et les pères fondateurs de l’Union des fédéralistes Européens (UEF) avaient un rève : celui d’une Europe au sein de laquelle les gens pourraient vivre en paix, en liberté et dans le bien-être pour tous. En célébrant, ici, à Strasbourg le 70e anniversaire de l’UEF nous allons réaliser la part de ce rêve européen qui a déjà (...)

    #Numéro_174_–_Décembre_2016

  • Trump et l’Europe
    http://www.pressefederaliste.eu/Trump-et-l-Europe

    Depuis le jour de l’An 2017, l’Union européenne (UE) est présidée par la lilliputienne République de Malte, c’est-à-dire le plus petit de ses Etats-membres (311 km2) qui, en vertu du Traité de Lisbonne, en a hérité statutairement jusqu’à la fin du mois de juin. Comme l’Ile de Chypre, Malte est devenue membre de l’UE en maintenant son appartenance au Commonwealth britannique. Par ailleurs, le calendrier politique veut que la Grande-Bretagne préside à son tour l’Union pendant le second semestre de l’année (...)

    #Numéro_174_–_Décembre_2016

  • L’UEF célèbre ses 70 ans à Paris
    http://www.uef.fr/l-uef-celebre-ses-70-ans-a-paris

    Samedi 3 décembre 2016, l’UEF organisait à Paris une journée consacrée à 70 ans d’engagement pour une Europe unie et fédérale. L’Hôtel de l’Industrie, place Saint-Germain des Prés à Paris, a accueilli samedi 3 décembre 2016 une journée dont la vocation était de marquer le 70e anniversaire de l’Union des fédéralistes européens (UEF), mouvement fondé le 15 décembre 1946 à Paris. Une cinquantaine de personne ont assisté à tout ou partie des travaux entre 10h et 18h30. Cet événement a été organisé par l’UEF-France (...)

    #France

    / #70_ans_de_l'UEF

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