organization:université paris 8

  • Clergé catholique : le bien et le mâle | Les couilles sur la table
    https://www.binge.audio/clerge-catholique-le-bien-et-le-male

    Qu’est-ce que la masculinité acceptable selon l’Eglise ? Comment les prêtres, évêques et moines sont-ils censés l’incarner ? Pourquoi cette crispation contre la “théorie-du-genre” ? Alors que deux tiers des Français·es se déclarent encore catholiques, la croyance et la pratique déclinent de façon continue depuis les années 70. Seuls 4,5% des Français·es vont encore à la messe le dimanche, et il ne reste plus que 12 000 prêtres. Pourtant, le catholicisme pèse et influence profondément sur la culture, la mentalité, les valeurs de la société française. Entretien avec Josselin Tricou, doctorant de l’Université Paris 8 qui s’apprête à soutenir sa thèse sur les masculinités sacerdotales dans l’Eglise Catholique. Durée : 39 min. Source : Binge (...)

    https://assets.pippa.io/campaigns/5bbe16c839cfe0cd56f956cd.mp3

  • Emission très instructive !
    Dans les poubelles de l’économie (3/4) : La main invisible des mafias
    https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/entendez-vous-leco-du-mercredi-03-octobre-2018

    Au début des années 2000, les images des rues de Naples saturées par l’amoncellement de poubelles avaient fait le tour du monde. Aujourd’hui, en Campanie, les déchets enfouis ou brûlés continuent d’empoisonner la terre et ses habitants. Selon le journal La Stampa, c’est l’un des plus grands désastres environnementaux de l’histoire de l’Italie…

    Pourquoi les mafias ont-elles pris les commandes d’une large part du trafic de déchets en Italie et avec quelles conséquences ? Et qu’est-ce que ce business nous dit du fonctionnement de la mafia ?

    Avec :
    Clotilde Champeyrache
    Economiste - Maîtresse de Conférences à l’Université Paris 8.
    Fabrice Rizzoli
    Enseignant et chercheur, spécialiste de la criminalité organisée
    #mafia #déchets #corruption

  • Le sexe des colonies | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/220918/le-sexe-des-colonies?onglet=full

    Un livre-somme consacré aux rapports entre sexe, race et colonies explore les images et les imaginaires qui ont structuré les relations entre #sexualité, #domination et #colonisation. Entretien avec Pascal Blanchard, co-directeur de l’ouvrage.

    https://www.youtube.com/watch?v=pVW96mYnhQ0

    #racisme #métissage #sexisme #livre

  • Qu’est-ce que les #dents_creuses, les #interstices_urbains, les #espaces_délaissés ? Ces espaces qui nous échappent dans l’#espace_urbain ? Un retour sur ce séminaire avec Pascal Nicolas-Le Strat

    Professeur à l’Université Paris 8 Saint-Denis

    http://www.le-commun.fr
    pnls.fabriquesdesociologie.net

    Séminaire doctoral à Paris 8 : Faire commun en recherche(s)
    Réseau des Fabriques de sociologie : www.fabriquesdesociologie.net
    Site Comme-une-ville : www.comme-une-ville.net
    Co-initiateur de la revue Agencements. Recherches et pratiques sociales en expérimentation

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    Interstices urbains et pratiques culturelles
    https://www.implications-philosophiques.org/Habitat/Guillaud1.html

    Interstices urbains et pratiques culturelles

    « Dans les sociétés très normalisées qui étouffent sous le consensus, relèveront de l’art le plus intéressant a priori les créations qui instillent dans la mécanique du contrôle une figure d’indiscipline, d’irréductibilité à la normalisation. La poésie doit être transformative. »[1]

    « Du fait de leur statut provisoire et incertain, les interstices laissent deviner ou entrevoir un autre processus de fabrication de la ville, ouvert et collaboratif, réactif et transversal. Ils nous rappellent que la société ne coïncide jamais parfaitement avec elle-même et que son développement laisse en arrière plan nombre d’hypothèses non encore investies. (…) L’interstice se constitue donc à un niveau politique ; il tente de faire rupture avec l’ordonnancement classique de la ville. »[2]

    vers une nouvelle manière de vivre/d’investir la ville ?

    Alors que l’espace public semble se « normaliser », s’émietter, raréfiant les circonstances de sociabilité et d’échange qui permettent à l’individu de prendre part et d’agir sur son environnement, apparaissent dans le tissu urbain spatial et mental pour des durées plus ou moins longues, des vides, des espaces en transition, en attente. Toujours situés en marge, même s’il s’agit d’interstices « intra » urbains, ils représentent un enjeu particulièrement intéressant et un défi pour les responsables du développement urbain, les architectes, les urbanistes, les artistes, les habitants. Leur caractère indéterminé et vague est peut-être, nous le verrons, ce qui en fait des lieux de possibles.

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    Penser la ville incertaine : périmètres et interstices. | Espacestemps.net
    https://www.espacestemps.net/articles/penser-la-ville-incertaine-perimetres-et-interstices

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    Marc Dumont

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    Penser la ville incertaine : périmètres et interstices.
    http://urbanismo.8m.com

    par Marc Dumont

    Urbanismo, réalisé par Jonás Figueroa, architecte et enseignant à l’École d’Architecture de l’Université de Santiago (Chili), constitue une occasion intéressante pour proposer un point d’étape sur une question de plus en plus présente dans les réflexions des sociologues, urbanistes, architectes et géographes, liée au phénomène mondial d’expansion des métropoles dont on nomme souvent « étalement urbain » l’aspect le plus visible, morphologique, et qui reste pourtant encore approché de manière peu satisfaisante et systématique. L’étalement urbain comme processus de morphogenèse correspond au deuxième caractère d’une métropolisation paradoxale qui en fait simultanément un mouvement de concentration (capitaux, richesses) et de dispersion (morphologique) comme l’a montré Saskia Sassen (Sassen, 1994).

    #urban_matter #zone_blanche #zone_grise #interstices_urbains

  • On tue à Nantes ! Rage et injustice | AOC media - Analyse Opinion Critique
    https://aoc.media/opinion/2018/07/10/on-tue-a-nantes-rage-injustice

    Cette impression de répétition se manifeste aussi dans la mise en œuvre de toute une dramaturgie qui fabrique l’événement. On retrouve les mêmes techniques de pouvoir : quartiers bouclés par les CRS, version policière qui transforme la victime en dangereux délinquant, rend public son casier judiciaire, retire toute responsabilité aux fonctionnaires dans la mort et dénonce les « violences urbaines » des « bandes », voire des « organisations criminelles », reprise en boucle par les médias mainstream de cette version sur fond d’images de voitures ou de bâtiments publics en feu qui vient rendre inaudibles les témoignages discordants ou contradictoires. En réaction, des « marches blanches » sont organisées pour cristalliser toute l’émotion des proches et surtout demander vérité et justice. Au mieux, le gouvernement annonce des mesures, multiplie les promesses. Et puis, une fois reconduit l’ordre public, l’indifférence civile reprend le dessus, la bureaucratie avec elle. La conduite de l’instruction, souvent longue et complexe, si elle calme les esprits, débouche régulièrement sur de lourdes condamnations des « meneurs » et un non-lieu vis-à-vis des policiers mis en examen (comme ceux mis en examen en 2005 et acquittés en 2015), décision ressentie par beaucoup comme une forme d’impunité, un « permis de tuer ».

    Maintenant, que s’est-il donc passé dans le quartier du Breil pour qu’un banal contrôle d’identité conduise à un homicide ? Chaque jour apporte son lot d’informations nouvelles. À l’origine du tir du CRS, le délit de fuite n’est plus invoqué. On apprend que ce dernier n’était pas en « légitime de défense », qu’il a menti aux enquêteurs, que c’était un accident. Au fil des jours, la version policière officielle s’effondre.

    S’il est souhaitable que la mobilisation de tous les acteurs et des habitants sur place puisse ramener le calme et apporter un soutien inconditionnel aux habitant.e.s, le recours à la violence opère toujours aussi comme un court-circuit des logiques politiques afin que soient abordés les vrais problèmes – à Nantes Ouest comme ailleurs – et que justice soit rendue.

    Mais rien n’est joué. Car dans les quartiers la police tue toujours des non-blancs. La loi du 28 février 2017 a, à l’évidence, étendu l’usage des armes à feu par les policiers et les gendarmes, comme l’a montré un bilan statistique en 2018 et le drame de Nantes. Tout en cherchant à homogénéiser l’usage des armes selon que l’on était gendarme, policier ou agent de surveillance, la loi a ajouté aux principes de proportionnalité, de légitime défense et d’ordre faisant autorité, les notions « d’état de nécessité » ou « d’absolue nécessité ». La première laisse une grande latitude aux agents. Quant à la seconde, on se demandera : « Y avait-il « absolue nécessité » à tirer à bout pourtant sur Akoukabar ce 4 juillet 2018 ?

    Invoquer un « accident » quelques jours après le drame apparaît comme une volte-face grotesque. Mais ce cas n’est pas isolé et d’autres pourraient survenir. Cette loi pose donc problème dès lors qu’elle encadre moins des pratiques qu’elle ne les « couvre ». Par ailleurs, on observe sur l’uniforme de certains membres des forces de l’ordre – parfois cagoulé et sans matricule – le signe des « punishers » (en lien avec la série éponyme). Cet insigne est-bien légal ? Que signifie t-il ? Faut-il le mettre en lien avec les résultats aux élections professionnelles des listes proches de l’extrême droite qui ont rassemblé plus de la moitié des fonctionnaires de police ? Quoi qu’il en soit, pour ne pas donner raison à ceux qui parlent de « guerre » ou de « guérilla urbaine », ce sont aussi ces questions, que révèlent le drame de Nantes, dont il faudrait débattre.

    Michel Kokoreff

    Sociologue, Professeur de sociologie à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis

    #Quartiers #Emeutes #Police_partout_justice_nulle_part

  • « Militarisme, #militarisation et univers militaires : l’impact croisé des/sur les rapports sociaux de sexe, de classe et de race »
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2018/06/07/militarisme-militarisation-et-univers-militaires-limpact-c

    Ce colloque, organisé par Angeliki Drongiti (Cresppa-CSU, Université Paris 8) et Jules Falquet (CEDREF-LCSP, Université Paris 7) aura lieu lors du 8e Congrès International des Recherches Féministes dans la Francophonie (CIRFF) « Espaces et enjeux des savoirs féministes : Réalités, luttes, utopies », des 27 au 31 août 2018 à l’Université Paris Nanterre. J’interviens le mardi 28 août … Lire la suite →

    #Interventions_publiques #afrique #féminisme #occident
    https://0.gravatar.com/avatar/9756ba41fe8333157071419a20733f4a?s=96&d=https%3A%2F%2F0.gravatar.com%2Fa

    • Bonjour

      Merci de ton témoignage d’intérêt
      Je publie pas mal d’articles sur la militarisation des sociétés sur mon blog : https://joellepalmieri.wordpress.com (mot-clé militarisation)
      au niveau académique, rien encore, mais cela ne saurait tarder… ;o))

      je t’avais contacté, par TW, sur « l’affaire de Rocbaron » concernant la circulation des armes en France…
      je n’avais pas eu de réponse
      j’avais également essayé par le biais de David Eloy qui est un bon ami…
      J’échangerai volontiers sur ce sujet… et plus généralement sur le système militaro-industriel...

  • De quoi le « nouvel antisémitisme » est-il le nom ? Annie Benveniste et Annie Cyngiser

    Nous souhaitons contribuer aux vigoureuses protestations qui viennent de s’élever (ici ou là) devant la publication d’un « Manifeste », signé par quelques centaines de personnes du monde politique, artistique et intellectuel et qui de fait constitue un appel à la haine et à une guerre civile larvée qui ne dit pas son nom.

    Prétendant dénoncer « un nouvel antisémitisme », ce manifeste impute au seul « islam radical » les agressions commises à l’égard de citoyens français juifs, sans référence aucune à l’antisémitisme d’extrême-droite qui monte dans toute l’Europe (pays de l’Est, Allemagne, Autriche) et dont on ne peut ignorer la présence en France.

    Dans leur souci d’éviter toute référence aux courants d’#extrême-droite actifs, y compris juifs, est aussi bien passée sous silence, la tentative d’intervention au col de l’Echelle du groupe #génération-identitaire contre les passages de frontières d’immigrés venus d’Italie que la présence tolérée, lors de la dernière marche silencieuse, de la Ligue de défense juive ( #LDJ ) qui a tenté de s’instituer en service d’ordre, alors que ce groupe est interdit en Israël même.

    Leur prétendu antiracisme, dont fait partie la lutte contre l’antisémitisme, est donc à géométrie variable.

    Au mépris total des faits et de l’histoire de France, avec une manipulation douteuse des chiffres en matière d’agressions, cette tribune ne peut qu’exacerber les tensions sociales en France. En outre, elle prend en otage ceux d’entre nous, qui juifs, se sentent constamment soumis au chantage d’un péril antisémite, hélas aujourd’hui réel, dès qu’ils se démarquent de la politique d’un Etat qui n’est pas le leur.

    Elle semble condamner tout communautarisme, mais elle cherche à imposer la notion de « communauté juive » supposée intégrer tous les juifs de France sous la bannière du CRIF( qui n’en représente qu’un nombre infime), et ainsi exacerbe l’antisémitisme qu’elle dit vouloir combattre.

    Cette tribune qui perpétue le fantasme d’une future et discrète Nuit de cristal en France à travers une prétendue « épuration ethnique à bas bruit » semble également ignorer l’article du Monde du 21 avril dernier qui nuance ainsi les faits : « Qu’un certain nombre d’agressions soit le fait de personnes de confession musulmane, nul ne le nie. Reste que les statistiques de la police rappellent que dans 95% des cas, les auteurs de délits antisémites enregistrés en 2017 étaient liés à l’extrême droite » (cf. « La recrudescence des actes violents contre les juifs en Allemagne » ; cf. aussi Nicolas Barotte, « Un nouvel antisémitisme met à l’épreuve la mémoire allemande », Le Figaro du 29/03/2018).

    Aussi, nous dénonçons le tissu d’amalgames et de contre vérités qui courent tout au long de ce « Manifeste » :

    • Amalgame entre, d’une part, des violences et des actes meurtriers perpétrés contre des citoyens juifs français par des terroristes déclarés et, d’autre part, des assassinats de type crapuleux, comme celui de madame Knoll, dont la preuve qu’il relèverait de l’antisémitisme ne repose que sur la connaissance, par l’auteur du crime, de la religion de sa victime.

    • Amalgame entre une #idéologie politico religieuse, le salafisme, et une religion essentialisée comme seule porteuse de violences, l’#islam. Quant à la nécessité de réviser les textes sacrés, ni la #Bible ni les #Evangiles n’ont été critiqués ou remis en cause par Vatican II qui a fait supprimer de la liturgie, certains passages accusant les juifs de #déicide, sauf dans les églises intégristes qui ne reconnaissent pas l’intervention pontificale. Les textes sacrés restent sacrés. Seules leur lecture et interprétation ont été revisitées (cf. Rachid Benzine, « L’urgence n’est pas d’expurger le #Coran mais d’en faire une lecture critique », La Croix, 23/04/2018). S’appuyer sur les prêches et interprétations du Coran des imams salafistes pour demander que « des versets du Coran soient frappés d’obsolescence », c’est attribuer à l’ensemble des croyants multiformes musulmans une attitude haineuse envers les juifs. C’est aussi leur attribuer une identité ethno-religieuse, à l’instar de l’image façonnée, au cours des siècles, des juifs comme « race à part ».

    • Amalgame entre #antisionisme et antisémitisme qui assimile la contestation de la politique coloniale et raciale d’#Israël à l’égard des #Palestiniens (sans oublier les discriminations à l’égard des #Falachas juifs d’Ethiopie et de la récente émigration africaine, commises notamment par les courants #ultra-orthodoxes) à la dite « volonté de destruction des juifs » par des mouvements extrémistes au Proche-Orient. En oubliant que l’Etat israélien s’autoproclame « #Etat_juif » et s’arroge le droit de parler au nom des juifs du monde entier. Amalgame dont plusieurs personnalités « hors de tout soupçon » ont risqué de faire les frais (Maspéro et tant d’autres) lorsque l’on a cherché à les faire condamner par la justice comme antisémites. De même pour tous ceux et celles, juifs et juives, qui ont subi diffamation ou calomnies publiques comme par exemple l’ex-ambassadeur et ancien déporté Stéphane Hessel, auteur du manifeste « Indignez-vous », Edgar Morin ou l’ancien président du #CRIF, Théo Klein dés qu’ils refusèrent de cautionner inconditionnellement l’Etat d’Israël. Et dernièrement l’actrice Natalie Portman, traînée dans la boue par le gouvernement et la presse israélienne parce qu’elle avait refusé de prêter son nom et sa présence à un « Prix Nobel juif ».

    S’il ne faut pas négliger la progression d’une idéologie salafiste et wahhabiste, dans les prisons comme dans les quartiers que la République française nomme de « non droits », il faut rappeler que cette même république a été sourde aux appels de travailleurs sociaux – laïques et musulmans (mais pourquoi définirait-on certains citoyens par leur appartenance religieuse ?) pour lutter contre les prêches de ces imams. Cette même république a été sourde également aux études des anthropologues et des sociologues sur la montée des mouvements religieux servant de rempart ou de colmatage socio-éducatif au retrait des services publics et des pouvoirs régaliens dans certaines périphéries paupérisées. Les attaques contre la pensée critique, appelée par le manifeste pensée de la « gauche radicale » réduisent les analyses des phénomènes de paupérisation et de ségrégation sociale – conjugués à la montée du consumérisme et au ressentiment de ne pas être du bon côté de la fracture – à une unique position idéologique. Les détracteurs de la pensée critique, eux, pensent si bien qu’ils parlent d’épuration ethnique pour désigner la fuite des quartiers paupérisés vers des quartiers plus « sécurisés » et gentrifiés de certaines fractions de la population juive. Quand, dans l’Afrique du Sud post-apartheid, des fractions aisées de la population noire ont quitté les townships pour des quartiers blancs, et que les Blancs ont déserté ces mêmes quartiers a-t-on parlé d’une « #épuration_ethnique » ?
    Tant de confusions et d’amalgames font donc de ce manifeste, à l’opposé du souhait annoncé de bon nombre de ses signataires, une véritable incitation à la #haine_raciste et même #antisémite.

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    Annie Benveniste est anthropologue, Université Paris 8 ; Annie Cyngiser est sociologue retraitée
    Source : Paul Jorion https://www.pauljorion.com/blog/2018/04/28/de-quoi-le-nouvel-antisemitisme-est-il-le-nom-par-annie-benveniste-annie-cyngiser/#more-103934

  • Rencontre avec des exilé-e-s de Paris-8
    http://souriez.info/Rencontre-avec-des-exile-e-s-de

    Émission du 23 février 2018 // Nous étions nombreu-ses-x dans le studio, #Les_Amis_d'Orwell recevaient des occupant-es du bâtiment A de l’Université Paris 8 de Saint Denis. Depuis le 30 janvier dernier, ces exilé-es ont investis avec des soutiens et étudiant-es un des bâtiments de la fac de Saint-Denis. Depuis plus d’un mois maintenant, ielles y vivent et s’y organisent sur des bases autogérées. Nous avons invités quatre de ces exilé-es, avec leurs interprètes, pour entendre leurs revendications (...)

    Les Amis d’Orwell

    http://amaanda.free.fr/Orwell2018/23-02-18.mp3

    • publiée dans "La plèbe, Hâte, déjà va... : Joyeusetés de l’exil"

      http://hainesdejacques.blogspot.com/2018/02/joyeusetes-de-lexil.html

      “ Au peuple français, aux étudiant.e.s, à celles et ceux qui dorment dans la rue, aux personnes solidaires, aux personnes torturées par le règlement Dublin.

      Nous sommes des exilé.e.s du monde entier, des dubliné.e.s, des réfugié.e.s statutaires à la rue. Nous sommes débouté.e.s de l’asile, nous venons de traverser la mer, nous sommes des mineurs sans papiers. Nous occupons l’Université Paris 8 depuis le 30 janvier 2018. Pourquoi avons-nous du faire cette action ? Ces derniers mois, la France a déporté de nombreuses personnes. Nombre d’entre nous se sont suicidé. Il y a trois mois, un ami sous le coup du règlement de Dublin, déprimé, s’est allongé sur les rails d’un train qui l’a percuté. Il y a dix jours à Calais, la police a frappé et gazé des éxilé.e.s dormant dans la rue. Un jeune a eu la moitié du visage arrachée par un tir policier. Un ami qui avait rendez-vous à la préfecture y a été arrêté et mis en centre de rétention administrative (CRA), avant d’être déporté en Italie. La police française a ses gyrophares, ses sirènes et ses gaz, mais ni foi ni loi.

      Ce que le système d’immigration français attend de nous, ce sont nos empreintes, pas nous. L’arbitraire et l’aléatoire sont notre quotidien, à l’OFPRA, à la CNDA, à la préfecture. À l’issue des démarches, certain.e.s sont refusé.e.s, d’autres dubliné.e.s indéfiniment, assigné.e.s à résidence, déporté.e.s, et ce sans aucune logique.

      Nous revendiquons les choses suivantes :
      – Des papiers pour tou.te.s
      – Des logements décents et pérennes
      – Pouvoir apprendre le français et continuer nos études
      – La fin des refus au Dispositif d’Evaluation des Mineurs Isolés Etrangers (DEMIE)
      – L’arrêt immédiat des déportations vers tous les pays, en Europe comme ailleurs.

      Nous attendons de tou.te.s les exilé.e.s qu’ils et elles luttent partout en France contre l’oppression et l’injustice et contre les pratiques de la police dans la rue.
      A la population française : vous qui avez fait cette révolution que l’on étudie dans les livres d’histoires, reprenez-la ! Nous remercions la population de son soutien, qui, contrairement à son gouvernement, nous montre sa solidarité.
      L’administration de la fac utilise la carotte et le bâton dans les négociations. Les un.e.s disent qu’ils vont nous donner un autre endroit dans la fac, les autres nous menacent à mots couverts de faire entrer la police. Nous demandons aux étudiant.e.s et aux professeur.e.s de l’Université Paris 8 de nous soutenir dans nos revendications. Nous les remercions et leur demandons de rester totalement avec nous, jusqu’au bout. Nous nous joignons à la lutte des étudiants sans-papiers de l’Université.
      À nos ami.e.s mort.e.s en traversant la mer,
      À nos ami.e.s suicidé.e.s,
      À nos ami.e.s mort.e.s à cause des frontières,
      À nos ami.e.s mort.e.s dans le désert,
      À nos amies violées en Libye,
      Nous ne vous oublions pas.

      Les migrant.e.s de Paris 8”

      #exilé·e·s #dubliné·e·s #réfugié·e·s

  • Communiqué des migrant.e.s du bâtiment A de l’Université Paris 8
    https://rebellyon.info/Communique-des-migrant-e-s-du-batiment-A-18673

    Nous sommes des exilé.e.s du monde entier, des dubliné.e.s, des réfugié.e.s statutaires à la rue. Nous sommes débouté.e.s de l’asile, nous venons de traverser la mer, nous sommes des mineurs sans papiers. Nous occupons l’Université Paris 8 depuis le 30 janvier 2018.

    #A_lire_sur_d'autres_sites

    / #Migrations_-_sans-papiers, Une, #Logement_-_Squat

  • « C’est à notre tour de nous bouger le cul » : les étudiants parisiens installent des migrants dans la fac de Paris 8 - Les Inrocks
    https://www.lesinrocks.com/2018/01/31/actualite/occupation-de-luniversite-paris-8-pour-loger-des-migrants-111040472

    Après Nantes et Lyon, un regroupement autogéré de collectifs parisiens occupe un bâtiment entier de l’université Paris 8, à Saint-Denis depuis mardi 30 janvier. Ils y ont logé de force une trentaine de migrants qui y ont passé la nuit sans être évacués. Récit de cette première journée d’occupation.

    Les quantités de nourriture collectée, de matelas, de couvertures ou de vêtements le prouvent : l’opération est minutieusement préparée depuis plus d’un mois. « On investit un bâtiment de Paris 8 pour loger des exilés qui dorment dans la rue, résume un étudiant de l’université en réajustant son écharpe. Aujourd’hui, c’est à notre tour de nous bouger le cul. »

    En écho aux initiatives d’occupations étudiantes et citoyennes lyonnaises ou nantaises, mardi 30 janvier, un regroupement de collectifs parisiens, essentiellement composés d’étudiants, a investi le bâtiment A de l’université Paris 8 pour y installer des migrants « dublinés ». Objectifs : leur permettre de dormir sous un toit, protester contre la politique migratoire et, à terme, négocier une régularisation générale.

    « Le mouvement commence enfin »

    Ceux qui se font appeler « le comité de soutien aux occupant.e.s du bâtiment A » ont d’abord pensé à d’autres lieux de la capitale, plus centraux, peut-être plus symboliques. Trop compliqué, pas assez sûr. Ça sera finalement Paris 8, à Saint-Denis, choisie pour sa taille et ses nombreuses sorties mais aussi pour la sensibilité de gauche de ses étudiants et de ses professeurs.

    Mardi, aux alentours de midi, environ soixante étudiants de plusieurs universités escortent discrètement une dizaine de migrants dans des salles d’un bâtiment reculé de la faculté de Saint-Denis. A midi et demi, trois salles sont occupées au deuxième étage. Les entrées sont sécurisées, les lieux nettoyés et le ravitaillement mis en place. "Le mouvement commence enfin", se réjouit un jeune d’une vingtaine d’année, les bras chargés de cageots de mangues.

    Evacuation aux aurores

    Jusqu’au dernier moment, l’incertitude régnait. Plus tôt le matin, tout a failli être annulé. Les rares personnes au courant sont alertées par sms : « On avorte, grosse évac. » L’opération, fixée pour 10h30, chancelle. Les migrants prévenus, ceux qui dorment chaque nuit dans des tentes aux portes de la Chapelle et de la Villette ont été évacués aux aurores. La quarantaine de personnes qui devaient être conduites à l’université a disparu, emmenées dans les bus des CRS.
    Une petite psychose s’installe. « Ils n’ont évacué que la partie du canal où logeait ceux qui devaient nous accompagner », peste un militant qui s’interroge sur une fuite éventuelle.

    « On ne peut plus reculer »

    Mais alors que tout le monde baisse les bras, une dizaine de personnes arrivent au point de rendez-vous. En majorité soudanais, érythréens, éthiopiens et guinéens. Eux sont dans la boucle depuis le début. « Ça fait un mois qu’on leur promet un toit, on ne peut plus reculer. » L’opération est réactivée, une nouvelle salve de sms est envoyée depuis des téléphones spécialement achetés pour l’occasion.

    Pendant ce temps à Saint-Denis, des étudiants de la fac se postent par petits groupes pour baliser le passage. Ils indiquent la route à suivre pour accéder au bâtiment A dans les dédales de Paris 8. Un signe de tête, un sourire montre le chemin à ceux qui savent, venus de toutes les universités parisiennes.

    Cuisine, communication et dortoir

    En moins de deux heures, des banderoles sont fixées aux fenêtres « Bâtiment à occuper », « Les exilé.e.s occupent le bâtiment A, rejoignez nous ». Les trois salles de classe à l’étage sont réparties en plusieurs pôles. (...)

    Les exilés occupent Paris 8 :
    Contact presse : paname-solidarite [at] riseup.net
    https://www.facebook.com/Les-exilées-occupent-Paris-8-148711182591952
    https://twitter.com/ExileesOccupP8

    #occupation #RefugeesWelcome #migrants #exilés #réfugiés #luttes #hébergement #fac #université #accueil #solidarité #hospitalité #émigration #migration #résistances #récit #toctoc

    • Occupation en cours à Paris 8

      Communiqué des exilé.e.s - Un texte historique écrit par le comité des migrant.e.s de P8 : collaboration en trois langues traduites simultanément. Une voix politique rare et très très forte. A partager, envoyer, retweeter, imprimer, afficher, tracter... #OccupP8 #RefugeesWelcome

      https://twitter.com/ExileesOccupP8/status/959429330802806784

    • @cdb_77
      https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2018/02/05/un-batiment-occupe-a-paris-8

      Depuis mardi, un bâtiment de l’université Paris-Vincennes-Saint-Denis (bâtiment A) est occupé jour et nuit. Y vivent ensemble des étudiants et des migrants. L’occupation de ce bâtiment a été réalisé par un regroupement de collectifs parisiens mardi 30 janvier après des initiatives similaires a Nantes et Lyon..

      Communiqué des migrant.e.s du bâtiment A de l’Université Paris 8

      « Nous sommes des exilé.e.s du monde entier, des dubliné.e.s, des réfugié.e.s statutaires à la rue. Nous sommes débouté.e.s de l’asile, nous venons de traverser la mer, nous sommes des mineurs sans papiers. Nous occupons l’ IUniversité Paris 8 depuis le 30 janvier 2018.
      Nous sommes des exilé.e.s du monde entier, des dubliné.e.s, des réfugié.e.s statutaires à la rue. Nous sommes débouté.e.s de l’asile, nous venons de traverser la mer, nous sommes des mineurs sans papiers. Nous occupons l’Université Paris 8 depuis le 30 janvier 2018. Pourquoi avons-nous du faire cette action ? Ces derniers mois, la France a déporté de nombreuses personnes. Nombre d’entre nous se sont suicidés. Il y a trois mois, un ami sous le coup du règlement de Dublin, déprimé, s’est allongé sur les rails d’un train qui l’a percuté. Il y a dix jours à Calais, la police a frappé et gazé des éxilé.e.s dormant dans la rue. Un jeune a eu la moitié du visage arrachée par un tir policier. Un ami qui avait rendez-vous à la préfecture y a été arrêté et mis en centre de rétention administrative (CRA), avant d’être déporté en Italie. La police française a ses gyrophares, ses sirènes et ses gaz, mais ni foi ni loi. Ce que le système d’immigration français attend de nous, ce sont nos empreintes, pas nous. L’arbitraire et l’aléatoire sont notre quotidien, à l’OFPRA, à la CNDA, à la préfecture. A l’issue des démarches, certain.e.s sont refusé.e.s, d’autres dubliné.e.s indéfiniment, assigné.e.s à résidence, déporté.e.s, et ce sans aucune logique.

      Nous revendiquons les choses suivantes :

      Des papiers pour tou.te.s
      Des logements décents et pérennes
      Pouvoir apprendre le français et continuer nos études
      La fin des refus au Dispositif d’Evaluation des Mineurs Isolés Etrangers (DEMIE)
      L’arrêt immédiat des déportations vers tous les pays, en Europe comme ailleurs.
      Nous attendons de tou.te.s les exilé.e.s qu’ils et elles luttent partout en France contre l’oppression et l’injustice et contre les pratiques de la police dans la rue. A la population française : vous qui avez fait cette révolution que l’on étudie dans les livres d’histoires, reprenez-la ! Nous remercions la population de son soutien, qui, contrairement à son gouvernement, nous montre sa solidarité. L’administration de la fac utilise la carotte et le bâton dans les négociations. Les un.e.s disent qu’ils vont nous donner un autre endroit dans la fac, les autres nous menacent à mots couverts de faire entrer la police. Nous demandons aux étudiant.e.s et aux professeur.e.s de l’Université Paris 8 de nous soutenir dans nos revendications. Nous les remercions et leur demandons de rester totalement avec nous, jusqu’au bout. Nous nous joignons à la lutte des étudiants sans-papiers de l’Université.

      A nos ami.e.s mort.e.s en traversant la mer,
      A nos ami.e.s suicidé.e.s,
      A nos ami.e.s mort.e.s à cause des frontières,
      A nos ami.e.s mort.e.s dans le désert,
      A nos amies violées en Libye,
      Nous ne vous oublions pas. »

      Les migrant.e.s de Paris 8

      #Réfugiés

    • Compte rendu de la réunion du 05 Février 2018 entre la Présidence de l’Université Paris 8 et les exilé.e.s occupant.e.s du bâtiment A, mel reçu

      Une vingtaine d’exilé.e.s représentant les différentes nationalités présentes, accompagnés de quatre soutiens, se sont réunis avec la présidence de l’université le mardi 5 février à 14h.
      La présidence a d’abord donné la parole aux exilé.e.s. Illes ont précisé s’être réunis en délégation le 5 février au matin avec l’UFR d’Art qui a voté une motion de soutien aux occupant.e.s et à leurs revendications.
      En milieu de journée, illes se sont également rendu à l’AG de Paris 8 contre la loi Vidal qui a également voté à l’unanimité son soutien suite à leurs interventions. Les exilé.e.s occupant.e.s ont par ailleurs rappelé à la présidence multiplier les efforts pour ne pas perturber le
      fonctionnement ni la salubrité des espaces d’enseignements, notamment en entretenant régulièrement les lieux et en les rendant accessibles à la
      tenue des cours. Aujourd’hui encore, la majorité des enseignements s’est tenue. Illes ont accédé à la demande de la Présidence de déplacer la cuisine dans la salle qu’elle a proposé à cet effet. Notons que ce
      déplacement permettra a priori de résoudre les problèmes de sécurité évoqués plus tard dans la réunion par la direction générale des services. De plus, les exilé.e.s ont notifié être prêts à accepter le
      déplacement de l’occupation dans l’amphi X à la condition que d’autres salles pour dormir leur soient accordées.

      À la sollicitation des exilé.e.s la discussion s’est détournée de ces questions logistiques pour se concentrer sur la question de leurs revendications : des papiers pour toutes et pour tous ; un logement
      pérenne et non pas un hébergement sommaire ou temporaire ; des conditions de vie dignes. Illes ont également exprimé leur souhait d’étendre ces revendications aux étudiants sans papiers de l’Université
      Paris 8. Les exilé.e.s ont formellement demandé à la présidence d’obtenir un rendez-vous avec le président de l’OFPRA (Mr Pascal Brice) et avec le préfet de Seine Saint Denis. Leur principale préoccupation est en effet de faire part de leurs problèmes aux autorités compétentes.

      En retour, il leur a été répondu qu’il n’était pas du ressort d’une présidence d’université, qui plus est peu dotée et excentrée, de satisfaire l’ensemble de ces revendications ; cela malgré sa compréhension des souffrances extrêmes des éxilé.e.s occupant.e.s. En fin de réunion, la présidence a promis de contacter le Président de
      l’OFPRA et la Préfecture, tout en affirmant son doute sur l’efficacité de la démarche. Le rétablissement de l’accès aux douches du service des sports a lui aussi été accordé oralement mais force est de constater que la promesse n’a pas encore été suivi d’effets.

      Nous notons par ailleurs avec regret l’utilisation de liste mail de l’ensemble de la communauté universitaire de Paris 8 pour diffuser deux motions contre l’occupation émanant de l’UFR de droit et de l’UFR LLCE-LEA alors que d’autres motions de soutien ont été adoptées (art,
      science politique et philosophie) mais n’ont pas été ainsi relayées.

      Nous réitérons notre appel à soutiens publics, actifs et médiatiques.

      Les migrant.e.s de Paris 8 et leur comité de soutien

      Migrants : la France et l’Europe complices, par Un collectif de personnalités artistiques et civiles
      http://www.liberation.fr/debats/2018/02/05/migrants-la-france-et-l-europe-complices_1627540

      Chercheurs et artistes, dont Patrick Chamoiseau, Virginie Despentes ou encore Annie Ernaux, soutiennent les exilés qui occupent l’université Paris-8 depuis le 30 janvier et dénoncent le projet de loi Asile et immigration du gouvernement.

  • Revue Sociologie de l’Art 2011/2 | Cairn.info
    Les pratiques artistiques au prisme des stéréotypes du genre

    https://www.cairn.info/revue-sociologie-de-l-art-2011-2.htm

    Sommaire
    Marie Buscatto, Mary Leontsini
    Les pratiques artistiques au prisme des stéréotypes de genre

    Nelly Quemener
    Ces femmes qui font rire : du stéréotype féminin aux “nouvelles féminités” dans les talk-shows en France

    Viviane Albenga
    Stabiliser ou subvertir le genre ? Les effets performatifs de la lecture

    Marie-Carmen Garcia
    Les pratiques clownesques à l’épreuve des stéréotypes de la féminité

    Reguina Hatzipetrou-Andronikou
    Déjouer les stéréotypes de genre pour jouer d’un instrument
    Le cas des paradosiaka en Grèce

    Varia
    Émilie Salaméro, Nadine Haschar-Noé
    Fabriquer un artiste-créateur
    Formes et effets des dispositifs de socialisation à la création dans les écoles professionnelles de cirque

    Fiches de lecture
    Andréa Giesch
    Marie-Christine Bureau, Marc Perrenoud, Roberta Shapiro, L’artiste pluriel. Démultiplier l’activité pour vivre de son art
    Le regard sociologique, Presses Universitaires du Septentrion, 2009

    Pauline Vessely
    Marie-Christine Bureau, Marc Perrenoud, Roberta Shapiro (éds), L’artiste pluriel. Démultiplier l’activité pour vivre de son art
    Le regard sociologique, Presses Universitaires du Septentrion, 2009

    Résumés de Thèses

    La suite

    Revue Sociologie de l’Art 2011/3 | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-sociologie-de-l-art-2011-3.htm

    Marie Buscatto, Mary Leontsini
    Éditorial

    Alison Faupel, Vaughn Schmutz
    From fallen women to Madonnas : Changing gender stereotypes in popular music critical discourse

    Marie Goyon
    Comment être artiste, femme et autochtone au Canada ?
    Du stigmate à son renversement dans l’art contemporain

    Clara Lévy, Alain Quemin
    Stéréotypes genrés dans l’œuvre, reconnaissance esthétique et succès marchand d’une artiste plasticienne : le cas de Marina Abramović

    Varia
    Hannah Abdullah, Jérôme Hansen
    “Even Clean Hands Leave Marks” : Testing the Edges of the Artwork at Tate Modern

    Fiches de lecture
    Catherine Dutheil-Pessin
    Jean-Pierre Esquenazi, Les séries télévisées. L’avenir du cinéma ?
    Armand Colin, Collection « Cinéma/Arts visuels », Paris 2010, 221 pages

    Norbert Bandier
    Perry Anderson, Les Origines de la postmodernité
    Les Prairies ordinaires, 2010

    Sylvia Girel
    Jean-Charles Bérardi, Prolégomènes à une sociologie de l’art. Les formes élémentaires de l’échange artistique et son procès, « Problématique et méthodologie » tome 1, « Analyse et modèle » tome 2
    L’Harmattan, « Logiques sociales », 2009

    Cécile Boëx
    Violaine Roussel (Dir.), Les artistes et la politique. Terrains Franco-américains
    Presses Universitaires de Vincennes, Université Paris 8, 2010

    Résumés de thèses

  • L’institution révolutionnaire chez Guattari, Valentin Schaepelynck et alii – Séminaire Conséquences
    http://seminaire-consequences.fr/2017/10/01/valentin-schaepelynck-linstitution-revolutionnaire-chez-guatt

    Félix Guattari : analyse institutionnelle et institution révolutionnaire

    Avec Valentin Schaepelynck, Maître de conférences en sciences de l’éducation, Université Paris 8.

    Le parcours de Félix Guattari est jalonné d’une pluralité d’implications dans des expériences et des enjeux collectifs, de la psychothérapie institutionnelle à l’émergence des radios libres, en passant par le Centre d’Etudes, de Recherches et de Formation Institutionnelles (CERFI). On se centrera ici sur trois points : son apport au mouvement de la psychothérapie institutionnelle et la manière dont il s’est efforcé d’en déterritorialiser les préoccupations sur différents lieux de la pratique politique ; sa conception de l’« analyse institutionnelle », entendue comme contestation mais aussi subversion et réinvention des institutions, et la perspective singulière qu’une telle formule ouvre sur ce qu’institution peut vouloir dire, à distance d’une certaine sociologie de la domination ; en quoi les concepts de « machine de guerre » et d’« appareil de capture », développés avec Gilles Deleuze dans Mille plateaux, sont entre autres une manière de s’approprier et de mettre conceptuellement en mouvement ces enjeux, et plus particulièrement les préoccupations d’une pratique politique qui tente de se soustraire à la forme Etat.

    En parcourant ces trois points, on proposera à la discussion ce qui nous apparaît comme une tentative guattarienne et deleuzo-guattarienne d’explorer les paradoxes et les possibilités d’une « institution révolutionnaire ».

    @kaparia
    #Séminaire_Conséquences #Félix_Guattari #institution #stato_capitalisme #machine_de_guerre #appareils_de_capture #audio

  • Pétition : rendons visibles les prisonniers palestiniens en grève de la faim
    Médiapart, le 24 mai 2017
    https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/240517/petition-rendons-visibles-les-prisonniers-palestiniens-en-greve-de-l

    Ahmed ABBES, Directeur de recherche au CNRS et Secrétaire de l’AURDIP
    Hisham ABU SHAHLA Doctorant en Sciences politiques
    Gilbert ACHCAR, Sociologue (Université de Londres)
    Nadia Leila AISSAOUI, Sociologue
    Amin ALLAL, Chercheur au CERAPS (CNRS)
    Elena AOUN, Professeure et chercheure en relations internationales
    Isabelle AVRAN, Journaliste
    Marie-Noëlle ABIYAGHI, Institut français du Proche-Orient (IFPO)
    René BACKMANN, Journaliste
    Bertrand BADIE, Chercheur en relations internationales
    Pierre BARBANCEY, Journaliste (L’Humanité)
    Akram BELKAID, Journaliste et écrivain
    Mehdi BELMECHERI-ROZENTAL, Chercheur en sciences politiques
    Yazid BEN HOUNET, Anthropologue (CNRS)
    Laurent BONNEFOY, Chercheur au CNRS (Ceri - Sciences Po)
    Véronique BONTEMPS, Chercheure au CNRS
    Bernard BOTIVEAU, Chercheur émérite au CNRS
    Philippe BOURMAUD, Chercheur au CNRS et Maitre de conférences à Lyon 3
    Monique BRIOUDES, Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Pascal BURESI, Chercheur (CNRS)
    François BURGAT, Politiste (IREMAM - Aix-en-Provence)
    Chiara CALABRESE, IREMAM- Aix-en-Provence
    Michel CAMAU, Professeur émérite des Universités
    Céline CANTANT, Chercheure (Central European University)
    Rawad CHAKER, Maître de conférence à l’Université Lumière Lyon 2
    Marc CHER-LEPARRAIN, Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Pierre COURS-SALIES, Professeur émérite à l’Université Paris 8
    Sylvain CYPEL, Journaliste et Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Jean-Paul CHAGNOLLAUD, Professeur émérite des universités
    Christine CHARRETTON, Enseignante-chercheure honoraire à Lyon
    Monique CHEMILIER-GENDREAU, Professeur émérite à l’Université Paris Diderot
    Francesco CORREALE, Ingénieur de recherche en analyse des sources (CNRS)
    Olivia Martina DALLA TORRE, Université Lyon 2
    Sonia DAYAN-HERZBRUN, Sociologue
    Joan DEAS, Doctorante (Sciences-Po Grenoble)
    Ishac DIWAN, Chercheur à la Chaire socio-économique du Monde arabe (Harvard University)
    Nicolas DOT-POUILLARD, Chercheur en Sciences politiques
    Françoise DREYFUS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    Hamza ESMILI, Doctorant en sociologie
    Jacopo FALCHETTA, IREMAM, Université Aix-Marseille
    Françoise FEUGAS, Journaliste et Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Leo FOURN, Doctorant en sociologie (Université Aix-Marseille)
    Bernard FREDERICK, Journaliste
    Alain GRESH, Journaliste
    Martine HASSOUN, Journaliste
    Bernard HOURCADE, Directeur de recherche émérite au CNRS
    Ferran IZQUIERDO-BRICHS, Professeur de relations internationales à l’Université autonome de Barcelone
    Hana JABER, Chercheure
    Patrick KAMENKA, Journaliste et syndicaliste
    Salam KAWAKIBI, Politologue
    Maria KOKKINOU, Doctorante (EHESS)
    Wendy KRISTIANANSEN, Journaliste
    Stéphanie LATTE-ABDALLAH, Historienne et Politiste, Chercheure au CNRS
    Olivier LE COUR GRANDMAISON, Universitaire
    Ziad MAJED, Politologue et Professeur d’université
    Henri MAMARBACHI, Journaliste et Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Sandrine MANSOUR, Historienne
    Farouk MARDAM-BEY, Editeur
    Jonas MATHERON, Chercheur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    Lamia MELLAL, Chercheure en histoire contemporaine
    Sarah MEMMI, Socio-démographe
    Eléonore MERZA-BRONSTEIN, Anthropologue
    Alain MILLE, Professeur émérite à l’Université Lyon 1
    Catherine MILLER, Directrice de l’IREMAM / CNRS - Université Aix-Marseille
    Khadija MOHSEN-FINAN, Universitaire Paris I et Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Jose-Luis MORAGUES, Maître de conférence à la retraite (Université Paul-Valery, Montpellier)
    Jean Michel MOREL, Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Rosa MOUSSAOUI, Grande reporter
    Camille NAJM, Politologue et Journaliste
    Cédric PARIZOT, Anthropologue
    Jean-Marc PILLAS, Journaliste
    Marianne POCHE, Attachée de coopération
    Raphael PORTEILLA, Maître de conférence (Université Bourgogne - Franche Comté)
    Marwan RASHED, Professeur des universités
    Philippe REKACEWICZ, Journaliste et Cartographe
    Clémentine RUBIO, Doctorante à l’université de Tours
    Laura RUIZ DE ELVIRA, Post-doctorante au CNRS (IREMAM - Université Aix-Marseille)
    Sina SAFADI, Doctorante en anthropologie (EHESS)
    Julien SALINGUE, Docteur en science politique
    Catherine SAMARY, Économiste
    Shlomo SAND, Historien, Professeur émérite de l’Université de Tel-Aviv
    Jean-Christophe SERVANT, chef de service à « Géo »
    Hélène SERVEL, Journaliste indépendante
    Maissoun SHARKAWI, Historienne
    Aude SIGNOLES, Maitre de conférences à Sciences-Po Aix-en-Provence et Chercheure (IREMAM)
    François SIINO, CNRS-IREMAM, Aix-en-Provence
    Marion SLITINE, Doctorante en anthropologie à l’EHESS
    Fanny URIEN-LEFRANC, Doctorante en anthropologie sociale et ethnologie
    Thomas VESCOVI, Chercheur en histoire contemporaine
    Dominique VIDAL, Historien et Journaliste.
    Guillaume WEILL-RAYNAL, Journaliste
    Nada YAFI, Membre de la rédaction d’Orient XXI
    Louisa YOUSFI, Journaliste (rédactrice en chef de Paroles d’honneur)

    #Palestine #France #Pétition #Prisonniers #Grève_de_la_faim

    • Liste difficile à obtenir, estimation entre 1500 et 1800 grévistes de la faim (sur 7000 prionniers en tout).

      Ce qui manque aujourd’hui c’est un relais médiatique et populaire fort pour faire pression. A ce titre, la mobilisation « d’intellectuels », avec tout ce que ça a d’élitiste, est un maigre prix à payer si c’est efficace...

      Malheureusement, cela augmente à peine le bruit de fond. Les journaux semblent attendre les premiers morts... Quelle tragédie...

    • Stéphanie Latte : « Israël a tissé une toile carcérale sur les territoires palestiniens »
      Rosa Moussaoui, L’Humanité, le 23 mai 2017
      https://seenthis.net/messages/601330

      Le mouvement actuel, réellement unitaire, est porté par des leaders charismatiques de tous les partis : Marwan Barghouti, Ahmed Saadat, secrétaire général du Front Populaire de Libération de la Palestine, Abbas Sayyed, membre du bureau politique du Hamas, Zaid Bseiso du Djihad islamique, Wajdi Jawdat du Front Démocratique de Libération de la Palestine et Bassam Kandakji du Parti du peuple. Il signe le retour sur la scène politique du Mouvement des prisonniers.

  • Les femmes pendant la Révolution
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/les-femmes-pendant-la-revolution?xtmc=femmes&xtnp=1&xtcr=1

    Avec deux historiennes qui ont consacré leurs travaux à ce sujet, ainsi que le commissaire de l’exposition "Amazones de la Révolution, des femmes dans la tourmente du 1789 » au Musée Lambinet de Versailles jusqu’au 5 mars 2017.

    La chronique d’Amélie Meffre : la loi du 13 juillet 1907 qui instaure la libre disposition du salaire des femmes mariées

    Intervenant·e·s

    Clyde Marlo Plumauzille : allocataire monitrice d’histoire à l’Université Paris I-Panthéon-Sorbonne, sa thèse : Tolérer et Réprimer : prostituées, prostitution et droit de cité dans le Paris révolutionnaire (1789-1799)
    Anne Verjus : Directrice de recherche au CNRS.
    Martial Poirson : Professeur de l’Université Paris 8, Historien et économiste de la culture

    (pas encore écouté)
    #femmes #histoire #révolution_française #historicisation #radio

  • États-Unis : une géographie électorale à bascule — Géoconfluences
    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/eclairage/etats-unis-geo-electorale

    États-Unis : une géographie électorale à bascule
    Publié le 03/11/2016
    Auteur(s) : Roman Vinadia, doctorant à l’Institut Français de Géopolitique, Université Paris 8,
    Fulbright visiting student research à l’université du Wisconsin-Madison et à l’université d’État d’Arizona
    Les élections de 2016 relèvent de plusieurs temporalités : dans le temps court, elles laissent voir la victoire imprévue d’un candidat finalement peu populaire. Dans le temps plus long, elles révèlent les mutations sociales et démographiques dans les États-clés, les « swing states », qui redessinent la géographie électorale de cette fédération d’États.

    #états-unis #élections #trump #cartographie

  • [vidéo] Dario Fo à l’Université Paris 8 - Vincennes
    http://www.archives-video.univ-paris8.fr/video.php?recordID=104

    En janvier 1974 Dario Fo est invité par le département Cinéma à l’Université Paris 8 pour une conférence-démonstration. Le grand amphi de « Vincennes » affiche complet pour voir et écouter cet acteur-dramaturge-metteur en scène parler de l’origine populaire des chants et des gestes utilisés dans le théâtre. Il explique également comment sa troupe travaille aux côtés et avec les ouvriers en lutte dans plusieurs villes d’Italie. Dario Fo a reçu le prix Nobel de littérature en 1997. Source : Relevé sur le Net...

    • pardon, pardon. je causais bien de street press et des autres média qui racontent n’importe quoi (ainsi il y avait bien plus de monde dans Tolbac, dans la nasse policière aux abords, que ce qui a été écrit), imaginons ce que ce serait si il s’agissait d’un intervention policière plus loin des salles de rédac (juste de l’autre coté du périph à Ivry par exemple).

    • Nous, étudiant-e-s et professeur-e-s de... - Solidaires Etudiant-es Paris 8
      https://www.facebook.com/SolidairesEtudiantesParis8/posts/1139011052804344

      Nous, étudiant-e-s et professeur-e-s de l’Université de Paris 8, voudrions utiliser notre droit de réponse au communiqué du Ministère de l’Éducation Nationale relatif aux « événements » d’hier jeudi 17 Mars, communiqué qui a été repris notamment par Libération.
      Factuellement : après la manifestation contre la loi Travail devait se tenir une assemblée générale entre étudiants des universités de la région parisienne, à l’Université de Paris I, sur le site de Tolbiac. Vers 18h, une soixantaine d’étudiants sont entrés dans les locaux, par une porte latérale qu’ils ont trouvée ouverte. Rapidement, des centaines de policiers (et des dizaines de fourgons, de cars) ont débarqué, avec des sirènes d’urgence qui hurlaient, bouclant tout le secteur d’Olympiades et la circulation. Les autres étudiants qui arrivaient ont été contraint de « patienter » dans la rue. Les CRS sont entrés par la force dans l’amphithéâtre où se trouvaient des étudiants, la plupart assis, qui s’apprêtaient à commencer l’AG. Sous le choc, les personnes présentes ont levé les mains en l’air déclarant leur pacifisme. Les forces de l’ordre ont blessé plusieurs étudiants au visage et aux bras avec des matraques, les ont bombardés au gaz lacrymogène dans le couloir après les avoir expulsés, puis les ont maintenus une heure durant devant la sortie. Une étudiante de master de philosophie de l’Université Paris 8 blessée au bras par les forces de l’ordre, a passé la soirée aux urgences.
      Dehors, les CRS, et autres policiers en civil, formaient bloc le long de la rue de Tolbiac, tandis que d’autres, ordonnaient de reculer, d’avancer, de monter sur la dalle, criaient aux étudiants de « Dégager ». Certains de nos camarades, stupéfaits par leur « arsenal militaire », étouffés par le gaz, ont fui en courant, tandis que d’autres, les yeux rouges et le visage déconfit, essayaient de se retrouver entre eux. Les policiers ont pourchassés certains d’entre eux au milieu du trafic, en ont plaqués à terre et embarqué une vingtaine au commissariat.
      Nous démontons les informations erronées et hâtives du Ministère de l’éducation, qui dans son communiqué, affirmait que des dégradations avaient été commises par les personnes présentes. Nulle dégradation n’a été commise, pas même en intention, par les étudiants présents, uniquement préoccupés par le dialogue relatif aux actions communes, dialogue qui fut précisément empêché par les forces de l’ordre. En retenant les étudiants de l’amphithéâtre au niveau de la sortie, en contraignant les autres à l’extérieur à patienter dehors, en prenant d’assaut la dalle d’Olympiades (sur laquelle nous aurions été heureux de nous réunir) ils ont par trois fois empêchés la tenue de ce dialogue.
      Nous condamnons :
      la fermeture des établissements académiques où devaient se tenir des assemblées générales, moments de réalisation vivante de nos valeurs démocratiques ;
      la violence déployée par les forces de l’ordre contre les étudiant-e-sles méthodes répressives utilisés contre qui parmi les étudiants cherchait à filmer la scène, ainsi que l’enregistrement vidéo opéré par les policiers des étudiants évacues ;
      la détention des plusieurs étudiants, mis en garde à vue parmi lesquels Marco Marchese étudiant en double master de philosophie et photographie à l’Université de Paris 8.
      cette répression et les poursuites judiciaires en cours qui confirment la tendance du pouvoir actuelle à la criminalisation des revendications sociales.
      Nous demandons la libération immédiate et la levée de poursuites judiciaires de Marco Marchese ainsi que de tous les étudiants arrêtés
      Nous sommes convaincu-e-s que ces actions vont à l’encontre du principe d’autonomie et de liberté académique qui fonde toute université.
      Les présidences de l’université, à commencer par celle de Paris 8, se doivent de protéger tout d’abord l’intégrité physique de leurs étudiants et personnels, et dans les campus et lors de ces manifestations, parfaitement pacifiques et légitimes, belles et métissées par surcroît.
      Nous réaffirmons notre détermination à lutter contre le projet de loi Travail, jusqu’à son retrait

    • la coordination doit être fondée sur une fédération LIBRE des assemblées de luttes autonomes et autodéterminées ; aucun pouvoir décisionnel engageant l’ensemble du mouvement, encore moins celui de le suspendre, ne peut lui être délégué. Elle n’existe que par les volontés déterminées jointes, à un instant ou dans une phase ou une situation évolutive. L’association libre suppose en elle-même la dissociation libre.

  • Tournée de Kristian Davis Bailey (de Black Lives Matter et Blacks 4 Palestine) en France, autour de la Semaine contre l’Apartheid Israélien :
    http://seenthis.net/messages/466724

    La censure est en marche. Déjà deux événements affectés en région parisienne :

    18 mars à 19h à Paris : Conférence « De l’Afrique du Sud à la Palestine : BDS héritière​ des luttes de libération » avec Kristian Davis Bailey, Marie France Cohen Solal et Yasser Qous —> cet événement a été annulé par la salle municipale du 2ème arrondissement, et sera donc déplacé à la CNT, 33 rue des Vignoles, P20 !

    22 mars à 18h à Saint Denis, Université Paris 8 : Conférence sur « Lutter contre l’apartheid à l’université » avec Kristian Davis Bailey et unE militantE du collectif seront les principaux intervenants —> cet événement a reçu des menaces de censure de la part de la direction de l’Université... à suivre...
    http://www.aurdip.fr/la-fac-nous-censure.html

    #Palestine #IsraeliApartheidWeek 2016 #Kristian_Davis_Bailey #Censure #France #BDS #repression #Boycott #Justice #Cour_de_cassation #Censure #Liberté_d_expression #JeSuisBDS #criminalisation_des_militants

  • Je suis noir et j’ai été identifié racialement et enfermé en Israël lors de mon voyage
    Kristian Davis Bailey, Color Lines, le 25 février 2016
    http://www.aurdip.fr/je-suis-noir-et-j-ai-ete-identifie.html

    http://seenthis.net/messages/464979

    Et la tournée de Kristian Davis Bailey en France :

    9 mars 18h à Lille, MDE de Lille 1, avenue Carl Gauss, Villeneuve d’Ascq – Metro Cité Scientifique : Conférence + buffet et concert « Les violences d’Etat » avec Kristian Davis Bailey, Yasser Qous et Said Bouamama
    11 Mars 12h30 à Nantes, Amphi A (Tertre) : "La résistance de la jeunesse palestinienne", avec Kristian Davis Bailey (Black4Palestine) et Wadia Layla (Militant palestinien),
    12 Mars 18h à Nantes, Amphi B17 : "Répression des luttes aux Etats-Unis, en Palestine et en France", avec Kristian Davis Bailey (Black4Palestine) et le collectif "Nantes en résistances",
    14 mars 18h à Bordeaux : Conférence avec Yasser Qous, Kristian Davis Bailey et Siham Assbague
    15 mars 12h30 à Toulouse, Université Jean Jaurès/Mirail, amphi 9 : rencontre avec Kristian Davis Bailey (Black for Palestine) « L’apartheid universitaire en Palestine et les luttes de la jeunesse en Palestine, aux Etats-Unis et en France ».
    16 mars 20h à Grenoble, salle polyvalente des Balladins : Conférence "histoire populaire des luttes anti-apartheid" avec Kristian Davis Bailey, Kenjah Comité Traite Négrière Esclavage (CTNE)
    18 mars à 19h à Paris 2ème, Espace Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan : Conférence "De l’Afrique du Sud à la Palestine : BDS héritière​ des luttes de libération" avec Kristian Davis Bailey, Marie France Cohen Solal et Yasser Qous
    22 mars 18h à Saint Denis, Université Paris 8 : Conférence sur "Lutter contre l’apartheid à l’université" avec Kristian Davis Bailey et unE militantE du collectif seront les principaux intervenants. Menaces de censure sur cette conférence... à suivre...

    #Palestine #Racisme #Expulsion #Aéroport #Douane #Frontière #expulsions_frontières #IsraeliApartheidWeek 2016 #Kristian_Davis_Bailey

    • J’apprends que Kristian Davis Bailey est de passage en France au mois de mars pour raconter ce récent mouvement de solidarité noire-palestinienne aux Etats-Unis, à l’occasion de la Semaine contre l’Apartheid Israélien (IAW) dans les universités du monde entier.

    • #IsraeliApartheidWeek 2016
      #Kristian_Davis_Bailey
      http://www.bdsfrance.org/iaw2016
      https://www.youtube.com/watch?v=jjheIQIJVFI

      Parmi tous les événements prévus :
      9 mars 18h MDE de Lille1, avenue Carl Gauss, Villeneuve d’Ascq – Metro Cité Scientifique : Conference + buffet et concert « Les violences d’Etat » avec Kristian Davis Bailey, Yasser Qous et Said Bouamama
      11 Mars 12h30 a Nantes, Amphi A (Tertre) : "La résistance de la jeunesse palestinienne", avec Kristian Davis Bailey (Black4Palestine) et Wadia Layla (Militant palestinien),
      12 Mars 18h à Nantes, Amphi B17 : "Répression des luttes aux Etats-Unis, en Palestine et en France", avec Kristian Davis Bailey (Black4Palestine) et le collectif "Nantes en résistances",
      14 mars 18h a Bordeaux : Conférence avec Yasser Qous, Kristian Davis Bailey et Siham Assbague
      15 mars 12h30 a Toulouse, Université Jean Jaurès/Mirail, amphi 9 : rencontre avec Kristian Davis Bailey (Black for Palestine)
      « L’apartheid universitaire en Palestine et les luttes de la jeunesse en Palestine, aux Etats-Unis et en France ».
      16 mars 20h a la salle polyvalente des Balladins, Grenoble : Conférence "histoire populaire des luttes anti-apartheid" avec Kristian Davis Bailey, Kenjah Comité Traite Négrière Esclavage (CTNE)
      22 mars 18h a Paris, Universite Paris 8 : Conférence sur "Lutter contre l’apartheid à l’université" avec Kristian Davis Bailey et unE militantE du collectif seront les principaux intervenants.

    • Et aussi :

      Soirée BDS le 18 mars 2016 à 19h à Paris 2ème : » De l’Afrique du Sud à la Palestine : BDS héritière​ des luttes de libération « 
      http://www.bdsfrance.org/soiree-bds-le-18-mars-2016-a-paris-de-lafrique-du-sud-a-la-palestine-bds-

      Espace Jean Dame
      17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris
      M° Sentier

      Du mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis à la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, le boycott en tant que mouvement citoyen, anti-raciste et non violent a inspiré de nombreuses luttes de libération. Lors de cette soirée, nos invité-e-​s reviendront sur ce passé en le liant à l’actualité en Palestine/Israël et en le connectant à la lutte du peuple palestinien pour son autodétermination à travers la Campagne BDS initiée en 2005 par plus de 171 associations de la société​té civile palestinienne.

      Les intervenant-e-​s seront :

      Kristian Davis Bailey : journaliste indépendant, originaire de Détroit, il concentre son travail sur la construction des ponts entre luttes Noires et Palestiniennes. Il a coordonné l’appel à la solidarité « Black4Palestine » en 2015. Diplômé de Standford en 2014, il a durant ses études été actif dans l’association ‘Student for Justice in Palestine’ tant à l’échelle de son campus qu’à l’échelle nationale.

      Marie France Cohen Solal : militante de longue​ date, engagée sur plusieurs fronts et notamment dans la solidarité pour le peuple palestinien, elle est membre de l’Afps Paris Sud, de l’UJFP et de la la Campagne BDS France.

      Yasser Qous : est né et a grandi dans la vieille ville de Jérusalem. C’est un descendant de la communauté africaine. En 2006, avec un groupe d’amis, il a ré-ouvert le Centre de la communauté africaine, qui avait été fermé depuis plusieurs années, à la seconde intifada palestinienne. Aujourd’hui, avec Yasser à sa direction, le Centre est ouvert à plusieurs communautés de la ville, conservant ses héritages africains et palestiniens.

  • Nous appelons au boycott des produits israéliens ! | Édition | Le Club de Mediapart

    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/190116/nous-appelons-au-boycott-des-produits-israeliens

    De nombreuses associations s’indignent de la décision de la Cour de cassation du 22 octobre 2015, qui a déclaré illégal l’appel à boycotter des produits israéliens. Voici un nouvel appel signé par plusieurs militants, intellectuels et responsables politiques en défense de la campagne BDS lancé par les Palestiniens le 4 juillet 2005.

    Nous ne nous plierons pas à la décision de la Cour de cassation du 22 octobre 2015 ! Le 22 octobre 2015, par deux arrêts, la Cour de cassation a déclaré illégal l’appel à boycotter des produits israéliens et confirmé la lourde condamnation de plusieurs militants du mouvement Boycott désinvestissement sanctions (BDS). Elle a utilisé pour cela, un article de la loi de la presse qui évoque le délit de «   provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée   ».

    Ahmed Abbes, Directeur de recherche au CNRS, Paris
    Sihame Assbague, militante associative
    Etienne Balibar, Professeur émérite, Université de Paris-Ouest Nanterre
    Saïd Bouamama, sociologue
    Rony Brauman, médecin, essayiste
    Sonia Dayan, Professeure émérite à l’Université Paris Diderot-Paris7
    Christine Delphy, sociologue, cofondatrice de Nouvelles Questions Féministes
    Alain Gresh, journaliste
    Nacira Guénif, sociologue, Université Paris 8
    Christian Salmon, écrivain
    Azzedine Taïbi, maire de Stains
    Marie-Christine Vergiat, députée européenne