• Maïa Mazaurette – Sortir la tête du trou (1/2) – Binge Audio
    https://www.binge.audio/maia-mazaurette-sortir-la-tete-du-trou-1-2

    Dans cet épisode, il est question de trois idées reçues très répandues concernant la sexualité hétérosexuelle : que le sexe féminin serait un « trou », que la douleur physique serait le seul remède à l’ennui sexuel, et que le principe d’un consentement explicite et enthousiaste « casserait l’ambiance ».

    D’où viennent ces idées reçues ? En quoi sont-elles androcentrées, c’est à dire qu’elles prennent le masculin et le point de vue des hommes comme centre, comme référence neutre ? Comment en sortir et inventer de nouvelles normes sexuelles ?

    #sexualité #androcentrisme #pénétration

  • i-1000th idea to make money online via #python-chained sqlmaps!
    https://hackernoon.com/i-1000th-idea-to-make-money-online-via-python-chained-sqlmaps-c8793a6897

    My i-1000th idea to make money online came to me one morning when playing around with Kali tools and gaining access to stuff I shouldn’t have access to. There was a little bit of a moral dilemma that came to play when I thought to myself about the opportunity to see if someone’s password was re-used on other sites when I found 10s 1000s of them in plain text, or create a mailing list to sell like merchandise from lists of 10s 1000s emails on different sites online… but I thought I’d take the whitehat approach and see if I could make people aware of some of their security holes in exchange for the opportunity to sell them security solutions.#1) Create a #pentesting automated script that identifies open databases or other security holesThere’s myriad tools that come to mind to make this (...)

    #hacking #penetration-testing #development

  • 13 raisons qui pourraient expliquer des douleurs lors de vos rapports sexuels
    https://www.buzzfeed.com/carolinekee/13-raisons-qui-pourraient-otre-la-cause-de-vos-dou

    Les rapports sexuels peuvent être douloureux pour de nombreuses raisons – à la fois physiologiques et psychologiques – mais voici quelques-unes des plus courantes et comment les traiter.

    La douleur est un problème complexe, aux facettes multiples, il n’existe donc pas un traitement unique, ce qui peut être frustrant. Nous avons donc parlé avec deux expertes afin de découvrir ce qui peut causer des rapports sexuels douloureux et les traitements qui existent. La Dr Mary Jane Minkin, est professeure de clinique en obstétrique, gynécologie et sciences reproductrices à l’école de médecine de Yale, et la Dr Shannon Chavez, est psychologue clinicienne agréée et thérapeute sexuelle diplômée de Los Angeles.

    #rapports_sexuels #douleurs #femmes #vagin #pénétration

  • Violée par la loi

    Le 7 juillet 2016, une jeune femme était violée par cinq hommes à #Pampelune. Le 26 avril, ils ont été condamnés pour simple abus sexuel. Tollé dans le pays. Une violation de plus.

    Depuis qu’a été rendue publique, le 26 avril, la décision de justice d’exempter les cinq membres de la « #Manada » (ils se faisaient appeler « la meute ») du viol collectif d’une jeune femme pendant les fêtes de #San_Fermín à Pampelune, des manifestations de protestation, d’indignation contre cette décision judiciaire se sont organisées dans de nombreuses villes espagnoles. En dépit du fait d’avoir reconnu que la jeune fille a été dénudée contre sa volonté dans un espace étroit, sans issue et entourée de José Ángel Prensa, Jesús Escudero, Ángel Boza, du militaire Alfonso Jesús Cabezuelo et du gendarme Antonio Manuel Guerrero, tous « plus âgés qu’elle et de forte constitution », le jugement nie qu’il y ait eu intimidation et violence et a reclassé le crime en « abus sexuel », abaissant la peine de 24 à 9 ans de prison.

    Tandis que le mouvement féministe gère et rend visible sa colère, le Parlement européen débat, à la demande de Podemos et contre le recours du parti Populaire, sur l’obligation ou pas de l’Espagne d’appliquer les conventions internationales relatives à la violence sexuelle. Le citoyen se demande alors avec stupéfaction : comment est-il possible que de tels accords n’aient pas déjà été appliqués en Espagne ? Quel est donc le protocole selon lequel sont jugés les crimes de violence sexuelle dans ce pays européen ?

    Le conflit actuel qui oppose les corps violés ou potentiellement violables à leurs juges nous force à reconnaître que l’Etat espagnol continue d’être un exemple de la juxtaposition d’au moins trois régimes judiciaires, trois modèles de vérité et de production de justice discordants : sur une structure juridique franquiste et patriarcale, on a greffé quelques protocoles démocratiques, et parsemé le tout de méthodes de vérification postmodernes rendues possibles via les techniques numériques.

    Au cours des six heures qui viennent de s’écouler, je n’ai rien pu faire d’autre que lire les 371 pages inouïes qui constituent la décision de justice complète, et qui - il ne pouvait en être autrement dans un régime juridique post-franquiste numérique - sont disponibles en PDF sur la page internet d’un grand journal (1). La décision de justice dont je ne recommande la lecture qu’aux individus dotés d’un estomac résistant et d’un solide réseau de soutien psychologique, pourrait être lue comme une histoire de Stephen King dans l’attente d’une postface de Virginie Despentes.

    On peut lire, dans cet étrange document légal, que tandis que la plaignante était dans un #état_de_choc, elle « a été pénétrée oralement par tous les accusés, vaginalement par Alfonso Jesús Cabezuelo et José Ángel Prenda, ce dernier à deux reprises, et par Jésus Escudero Dominguez qui l’a pénétrée la troisième fois par voie anale, les deux derniers ont éjaculé sans utiliser de préservatifs. » Pendant le déroulement des faits, deux des hommes concernés ont enregistré des vidéos avec leurs téléphones et pris des photos, qui seront distribuées sur les #réseaux_sociaux. La nuit même des événements, l’un des accusés a envoyé plusieurs messages de WhatsApp à « la Meute » et à « #Jouisseurs_San_Fermin » avec son téléphone portable, dans lesquels il a écrit : « les cinq en train de baiser une meuf », « difficile à raconter tellement c’était énorme », « une salope défoncée », « nous avons la vidéo » et « les cinq en train de baiser une pute, un pur délire. »

    Face à ces faits, le juge Ricardo González a décidé d’acquitter les cinq hommes du crime d’#agression_sexuelle et de viol en alléguant que dans les vidéos enregistrées par l’accusé, il observe seulement cinq hommes et une femme pratiquant « des actes sexuels dans une atmosphère de fête et de réjouissance. » Le lecteur se demande si, lorsqu’il caractérise un viol en tant que #fête, le magistrat se réfère à la façon dont historiquement les hommes ont été autorisés à se réjouir de la #pratique_collective de la violence sexuelle. La décision de justice comprend une théorie du #genre, une esthétique de la #pornographie et un traité sur le #plaisir_sexuel du point de vue patriarcal. Les images, assure le magistrat, sont « certainement d’un contenu dérangeant », mais il estime qu’il s’agit d’« une #relation_sexuelle brute et désinhibée, pratiquée entre cinq hommes et une femme, dans un environnement sordide, miteux et inhospitalier et dans laquelle aucun d’entre eux (ni la femme) ne montre le moindre signe de modestie, ni dans l’exposition de son corps ou de ses organes génitaux, ni dans les mouvements, les postures et attitudes qu’ils adoptent ». Le magistrat s’attendait-il à ce que les personnes impliquées dans le viol, les agresseurs et la victime, préparent le décor et bougent avec modestie et élégance ? « Je ne discerne, dit le juge, dans aucune des vidéos et des photographies aucun signe de #violence, de force ou de brusquerie exercées par les hommes sur la femme, je ne peux pas interpréter dans leurs gestes, ou dans leurs mots, de ce qu’ils ont été audibles pour moi ni #raillerie, ni #mépris, ni #humiliation ni #fanfaronnade de quelque nature que ce soit. » Mais quelle est la relation entre la raillerie, le mépris, l’humiliation ou la fanfaronnade avec l’imposition violente d’un acte sexuel ?

    La crise que cette affaire a engendrée est le résultat du conflit ouvert entre les #conventions_sociales qui régissent les institutions judiciaires et l’actuel processus d’#émancipation_féministe. Le cri de « Vous ne nous représentez pas » qui s’adressait auparavant aux politiciens s’étend désormais aux différents niveaux des institutions judiciaires. Dans le régime juridique numérique post-franquiste, les techniques de visibilité et d’accès public aux preuves fournies par les moyens d’enregistrement et de diffusion de l’image, des réseaux sociaux et d’Internet ne conduisent pas à une plus grande démocratisation des processus judiciaires, mais opèrent comme suppléments de #jouissance_patriarcale. L’inconscient juridique patriarcal se nourrit d’un tourbillon de messages, de tweets, de chaînes de hashtags et de réseaux Facebook… Les magistrats regardent les preuves comme s’ils regardaient un #porno et ne se préoccupent que de mieux jouir. Les images enregistrées lors de l’agression et les messages explicites diffusés sur les réseaux sociaux ne servent pas de #preuve incriminante, mais sont des supports narratifs qui confirment la #misogynie du #système_judiciaire. La décision de justice devient ainsi un nouveau rituel public dans lequel le système judiciaire répète et jouit (encore une fois) de la violation.

    Il y a donc eu deux violations rituelles. L’une a eu lieu devant un portail d’une rue de Pampelune le 7 juillet 2016. La seconde dans une salle d’audience de l’Etat espagnol, à laquelle ont participé avocats et juges. Le premier rituel cherchait à obtenir un supplément de plaisir et de #souveraineté_masculine et il était exercé avec violence par cinq hommes sur une personne seule et désarmée. Le deuxième rituel vise à protéger les droits des hommes à utiliser légitimement la violence pour obtenir des services sexuels. Si la première violation est d’ordre privé, la seconde est encore plus grave puisqu’elle est légitimée par l’institution judiciaire. La décision de la cour est une #pénétration_sans_consentement. Les juges mettent ainsi une bite dans chacune de nos bouches contre notre volonté. Les déclarations du magistrat opèrent comme une éjaculation médiatico-judiciaire sur nos droits. Encore une fois, la réponse ne peut pas être réformiste mais révolutionnaire : il ne s’agit pas seulement de modifier cette décision de justice, mais de dépatriarcaliser les institutions judiciaires en modifiant leur politique des genres et leurs techniques de production de la vérité.

    http://www.liberation.fr/debats/2018/05/04/violee-par-la-loi_1647912
    #viol #femmes #Espagne #loi #abus_sexuel #justice #injustice #dépatriarcalisation #condamnation #franquisme #patriarcat

    • La france doit être aussi un pays au passé franquiste car les institutions judiciaires françaises protège férocement l’impunité des violeurs.
      https://www.20minutes.fr/paris/2038631-20170328-viol-prouver-non-consentement-plus-grande-difficulte-vict
      L’article de 20 minutes date deja pas mal car il est mentionné que le droit français comporte une présomption de non consentement pour les mineurs de moins de 15 ans, or on sais maintenant que c’est faux. De plus Macron prépare une correctionnalisation automatique des viols et violences sexuelles y compris sur mineur·es.

      https://www.huffingtonpost.fr/julie-denes/juriste-et-victime-voila-ce-que-je-trouve-dangereux-dans-le-projet-de

      Parce que oui, les citoyens lisent les textes et ne se laissent pas tous berner par des points presse qui parfois maquillent, tronquent, embellissent malicieusement la réalité.

      Je l’ai trouvée à l’article 2 II (et III) du projet de loi, cette phrase, quelques mots, et la création du délit d’atteinte sexuelle avec pénétration sexuelle sur mineur de 15 ans. « Pénétration sexuelle », ces mots résonnent, éclaboussent, salissent, ces mots sont ceux du viol. Les voici attachés à un « simple » délit, écrit noir sur blanc. Nul besoin d’interprétation, nul besoin de faire appel à un spécialiste, nul besoin de tergiverser : c’est une inscription dans le marbre du droit de la « correctionnalisation du viol sur mineur », pratique décriée par le monde associatif, les familles et certains professionnels.

      En clair, le crime de viol sur mineur devient un « simple » délit jugé devant un tribunal correctionnel dont les peines sont moindres, et non plus un crime passible de la Cour d’Assises permettant des peines plus élevées, un débat, et la reconnaissance par la société du viol qu’a subi la victime. Ce statut de victime étant un des éléments permettant la reconstruction.

      On parle bien ici de délit d’atteinte sexuelle avec pénétration sexuelle sur mineur ! Que dire aux victimes ? Qu’elles n’ont pas été violées mais qu’elles ont subi une atteinte sexuelle avec pénétration ? Pourquoi ? Parce que la justice a eu un doute sur l’existence de la menace, de la violence, de la contrainte ou la surprise exercée par leur agresseur. Parce qu’elles n’ont pas crié, ne se sont pas débattues, et que de ce fait, elles semblaient consentant(e)s. Sommes-nous sérieux ? Texte inique et dangereux, et l’ajout d’un abus de confiance pour caractériser la contrainte morale du majeur sur le mineur n’y changera rien !

      Par conséquent : pas de viol, pas de victime de viol, pas d’antécédent judiciaire de viol en cas de récidive, des statistiques faussées. Circulez, y a rien à voir.

    • Bah si le viol est un phénomène culturel. C’est une expression féministe qui date des années 1970 qui sert à désigné les éléments culturels qui favorisent, excusent, invisibilisent les viols. Par exemple les scenarios de films qui rendent érotique les viols sont de la culture du viol. Les remarques sur les vetements portés par les victimes qui sois disent provoqueraient les violeurs c’est de la culture du viol. Le verdict de ce procès en espagne est une collection d’éléments de la culture du viol.
      Tu as jamais entendu cette expression avant @lydie ? Ca fait depuis 2013 que je la tag sur seenthis il y a énormément de ressources sous ce tag.
      voici une explication plus détaillé : https://www.huffingtonpost.fr/2017/11/27/la-culture-du-viol-expliquee-par-la-dessinatrice-emma_a_23288926

    • Si, j’ai déjà entendu cette expression. Mais le mot culture, pour le viol, je n’arrive pas à comprendre. Merci pour le lien, j’avais déjà vu cette BD (bien réalisée).

    • tu ne pourrais pas dire « instinct du viol » ou « nature du viol ». Il y a les psycho-éolutionnistes ou darwininstes sociales tel Peggy Sastre qui disent que le viol est un fait naturel, liée à l’évolution de l’espece. Peggy Sastre et ses ami·es disent que c’est un moyen naturel pour les hommes de dispersé leurs gènes. Plus d’explications ici : http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2011/06/le-darwinisme-et-linquietante-normalite.html

      Pour les féministes radicales dont je suis, le viol est un fait culturel et il est normalisé par des éléments de culture. Pour le cas de ce viol collectif, le juge trouve que c’est juste des jeunes qui s’amuse un peu brutaliement avec une femme qui n’avait finallement pas à venir sans être chaperonné d’un homme à Pampelune et encore moins à boire. Je comprend que l’expression n’est pas évidente à comprendre au premier abord mais je la trouve assez claire quant même. Par exemple en France seul 1 à 2% des viols sont l’objet d’une condamnation, c’est un choix culturel. Si tu compare avec la répression de la fausse monnaie tu voie bien quels sont les prioritées de nos institutions. Il existe pas exemple des cultures dites « sans viols » c’est à dire des cultures ou les viols sont fortement réprimés et donc rares. Voire ici : https://antisexisme.net/2013/01/09/cultures-du-viol-1
      et des cultures comme la notre ou la culture espâgnole, qui favorisent les viols en ne les réprimant pas, en culpabilisant les victimes et en excusant les agresseurs.

  • Bug Bounties and Penetration Testing Will NOT Be Made Obsolete Anytime Soon.
    https://hackernoon.com/bug-bounties-and-penetration-testing-will-not-be-made-obsolete-anytime-s

    Bug Bounties and Penetration Testing Will NOT Be Made Obsolete Anytime Soon. We Still Suck at BasicsCredit goes to chasezephyr, at http://img07.deviantart.net/b475/i/2010/169/e/9/halo_red_vs_blue_by_chasezephyr.jpgI’ve seen following questions pop up very often, so decided to write some brief blogpost about it from my POV.For how long will the #security testers’ work be required?What is the future of IT security industry and penetration testing?This is my bio which adds some context to the whole articleI started my ‘adventure’ in the IT world from the very lowest positions. I’ve worked as a computer technician, network admin, web programmer, system administrator and after many years I started delving into the security related mattersStill working as a programmer, I started educating myself on (...)

    #bug-bounty #cybersecurity #software-engineering #penetration-testing

  • Sexe vs. Masculinités – Le Mecxpliqueur
    https://lemecxpliqueur.wordpress.com/2017/08/31/comment-faire-du-sexe-avec-une-personne-a-vulve

    Prenez moi par exemple, dans ma lointaine jeunesse, j’ai eu une véritable révélation lors d’une conversation franche avec une amie à propos de son ex, un blogueur misogyne.

    Elle : “Il m’a retourne dans toutes les positions pendant 45 minutes, à la fin j’avais juste hâte qu’il en finisse mais il voulait se prouver quelque chose”.
    Moi, verbalement : “Ah oui le gros relou huhu”.
    Moi, intérieurement : “Quoi ?! Il a tenu 45 minutes ! Mais on m’a toujours dit que c’était ça qu’on était censé faire !”

    J’étais naïf et mal informé, et tout porte à croire que c’est le cas de beaucoup d’hommes encore aujourd’hui, donc on va revoir ensemble les bases du #sexe avec les personnes à vulve. Dans la vulve il y a un truc qui s’appelle le vagin. On peut mettre des bites dedans et il peut en sortir des bébés ou des menstrues. On peut y mettre plein d’autres trucs aussi. C’est multi-fonction, un vagin, c’est formidable ! Mais la vulve, c’est aussi un autre organe, appelé le #clitoris. Il a contrairement au vagin une fonction unique : le plaisir. Et si votre but c’est de donner du plaisir en tant que mec dans une relation hétéro, c’est vraiment votre meilleur pote.

    Pour des raisons qu’on ne va pas détailler ici (la version courte : c’est à cause du #patriarcat), on a décidé que l’acte sexuel véritable, celui qui plait à Dieu et à la Loi, c’est la #pénétration du vagin par le pénis. Et le reste n’est, au mieux, que “préliminaires”. Et là j’ai presque envie d’être un youtubeur pour crier “FAUX” mais j’ai un peu de respect pour moi même.

    Si vous vous apprêtez à avoir une relation sexuelle avec une femme cisgenre, le meilleur conseil que je peux vous donner, c’est de vous débarrasser de cette notion de préliminaire. La fellation, le cunnilingus, les caresses, la masturbation, la pénétration vaginale et anale, la fessée, se mordiller les oreilles et se sucer les orteils : c’est du sexe, pleinement et véritablement. Les #préliminaires, c’est, je sais pas, se brosser les dents chez soi avant le rendez-vous ?

  • Les femmes, leurs désirs, leur plaisir et leur orgasme | Sexisme et Sciences humaines – Féminisme
    http://antisexisme.net/2015/12/18/sexualite-feminine

    Les femmes indiquent qu’elles accordent relativement peu d’importance à leur propre plaisir : ce qu’elles veulent absolument éviter, c’est de froisser l’égo de leur partenaire. C’est pour cela qu’elles craignent de ne pas avoir d’orgasme. En revanche, les hommes n’envisagent pas d’avoir de rapports sans orgasme. Ils confirment également qu’il est extrêmement satisfaisant pour eux de permettre à une femme d’atteindre l’orgasme. Cependant ce sentiment est souvent plus égoïste qu’il peut y paraître : la joie éprouvée avait assez fréquemment peu de lien direct avec les sentiments de la partenaire. Elle correspondait plutôt au fait de se sentir sexuellement compétent, de penser être « un bon coup », et d’être donc confirmé dans sa virilité. Même l’orgasme féminin est donc avant tout recherché dans le but de satisfaire psychologiquement les hommes.

    • Comme expliquer que les femmes ont elles si peu de plaisir ? Peut-être parce que la pénétration vaginale reste la norme. Elle est souvent considérée comme la seule véritable pratique sexuelle. D’après une enquête sur la sexualité de 199210, 60% des Français∙e∙s pensent qu’un rapport sexuel inclut nécessairement une pénétration. Selon cette même enquête, 99% des hétérosexuel∙le∙s répondaient que leur dernier rapport sexuel incluait une pénétration vaginale. Un sondage IFOP récent11 indique que 83% des femmes pratiqueraient souvent la pénétration vaginale sans caresse clitoridienne de la part du ou de la partenaire (contre 40% la pénétration avec caresse clitoridienne de la part du ou de la partenaire, 42% les caresses et 33% le cunnilingus). A côté de ça, les pratiques qui stimulent directement le clitoris (caresse, cunnilingus) ne sont souvent considérées que comme des préliminaires au « véritable » rapport sexuel (la pénétration), et non comme de la sexualité en tant que telle.

      Or la pénétration vaginale a peu de chances de provoquer un orgasme chez les femmes, surtout en l’absence de stimulations clitoridiennes. Shere Hite a publié en 1976 une enquête sur la sexualité des femmes qui fit scandale car elle remettait en cause les visions classiques7. Cette enquête démontra que seulement une minorité de femmes (30%) pouvait avoir régulièrement un orgasme par la pénétration vaginale, auxquelles on peut rajouter 19% qui ont des orgasmes pendant la pénétration à condition qu’il y ait une stimulation manuelle du clitoris. Ces chiffres sont à comparer avec les 95% des femmes qui arrivent à avoir au moins régulièrement des orgasme durant la masturbation, généralement effectuée via une stimulation directe du clitoris7.

    • @fil : je ne suis pas d’accord avec toi sur l’usage de la flèche qui ne montrerait qu’un flux unidirectionnel.

      La flèche montre justement le déplacement orienté d’une quantité, généralement la plus grosse entre deux lieux. Le fait qu’il n’y ait pas le flux retour n’est pas lié à l’usage de la flèche, mais à l’intention de l’auteur de ne pas le représenter (parce qu’il est plus petit, trop faible, ...) pour plusieurs raisons qui tiennent avant tout au message à véhiculer. A priori, la donnée existe mais elle a été filtrée.

      Le problème ne vient donc pas de l’usage de la flèche, avec un autre figuré, ce serait pareil, mais du parti pris dans la représentation, du message à véhiculer.

      De la même façon que d’autres cartes ne représente que les flux migratoires dirigés vers l’Europe, en particulier ceux des Africains, comme si l’Europe était la seule zone ou la première destinataire des flux mondiaux, ce n’est pas le cas. C’est bien un parti pris.

      Pour la carte de Minard, il n’utilise pas la flèche mais une autre variable visuelle pour signifier l’orientation des flux : la couleur spécifique au mouvement partant depuis une même zone d’origine vers plusieurs zones de destination - en mode unidirectionnel.

  • « Point du mari » : quand un syndicat de gynécologues fait preuve d’une #misogynie effrontée - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1192151-point-du-mari-quand-un-syndicat-de-gynecologues-fait-preuv

    Mal nommée, le « point du mari » est une #mutilation_sexuelle visant à rétrécir les sexes des femmes au moment de la suture de l’#épisiotomie (section du périnée au moment de l’#accouchement censée prévenir des risques de déchirures plus graves).

    Le « point du mari » viserait à donner plus de plaisir aux hommes lors de la #pénétration, rendant le coït douloureux pour les femmes. Cette pratique, taboue, a été récemment révélée par la multiplication de témoignages sur Internet.

    #gynécologie #patriarcat