« J’ai vu le monde et il n’était pas beau ».
Alexandre Jacob (1879 -1954),
anarchiste français et cambrioleur ingénieux
« J’ai vu le monde et il n’était pas beau ».
Alexandre Jacob (1879 -1954),
anarchiste français et cambrioleur ingénieux
Jacoboquizz / Demandez le programme
▻http://endehors.net/news/jacoboquizz-demandez-le-programme
Petit à petit, nous avons dressé un portrait. Nous avons tenté de dresser plutôt. Alexandre Jacob n est pas un simple voleur. Il n est pas non plus un aventurier hors norme. Sortie de son contexte politique, l image de l homme se brouille et nous pouvons entrer facilement dans le champ du mythe. La (...) — Histoire de l’anarchisme
Un médecin au bagne, chapitre 9 : L’Esprit Pénitentiaire | Louis Rousseau
▻http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2016/11/un-medecin-au-bagne-chapitre-9
Les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire détestent les condamnés. Ils cherchent peut-être la justification de leurs dispositions hostiles dans le sentiment général de réprobation à l’égard des criminels, qui anime le public. Je crois plutôt que la criminalité des condamnés est un mobile très secondaire de leur haine qui trouve surtout son aliment dans l’exercice quotidien d’un métier mal conçu. Source : Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur
#Alexandre_Jacob, anarchiste cambrioleur
▻http://bandedessinee.blog.lemonde.fr/2016/02/25/alexandre-jacob-anarchiste-cambrioleur/#xtor=RSS-32280322
En 1840, l’anarchiste français Pierre-Joseph Proudhon écrivait « la propriété, c’est le vol » (dans Qu’est-ce que la propriété ?). Si cette formule est reprise au dos d’Alexandre Jacob, la vie de cet « anarchiste cambrioleur » ne saurait se résumer à cet aphorisme. Et si … Continuer la lecture →
Dix questions à Alain Denizet à propos de « L’affaire Brierre »
▻http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2015/10/dix-questions-a-alain-denizet
Avril 1901. Cinq gamins assassinés, un père accusé qui n’a de cesse de clamer son innocence, Alain Denizet ne nous raconte pas simplement et seulement un fait divers rarissime dans les annales judiciaires ; il fait bien plus que cela. Ce n’est pas un polar. L’affaire Brierre, livre paru aux Editions de la Bisquine en mars dernier, est un de ces ouvrages d’histoire que l’on a du mal à refermer tant le plaisir de la lecture vous prend dès les premières lignes. Vous allez plonger dans cette France de la Belle Epoque qui s’industrialise et s’urbanise et qui surtout, à peu de frais, va chercher l’exotisme et le frisson dans les feuilles à cinq sous. (...) Source : Alexandre Jacob, l’honnête (...)
Dix questions … à Libertalia
▻http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2015/04/dix-questions-a-libertalia
Huit ans. Huit ans que le drapeau rouge et noir de la flibuste livresque flotte au vent de l’édition indépendante. Huit ans et quelque soixante-dix bouquins de derrière les fagots de l’alternative culture libertaire, antiautoritaire et anticarcérale. Car publier un livre n’est ni une chose aisée, ni même une entreprise neutre. Il faut souquer, aimer le texte, tirer des bords, corriger le texte, ça gîte sec aussi parfois, souvent niveau finance mais les 40e rugissants en valent le coup, et c’est toujours une aventure de pirates où l’on va à l’abordage du lecteur. Dis-moi ce que tu publies et je te dirai qui tu es… Source : Alexandre Jacob, l’honnête (...)
4e salon des éditions libertaires
▻http://blogs.radiocanut.org/archives/2014/11/25/4e-salon-des-editions-libertaires
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samedi 22 novembre 2014 : l’introduction et la présentation du salon ainsi que le rappel de la campagne de dons de radio Canut. l’interview de la revue Foutou’art et dessinateur Puiss de « Crucifix ». l’interview de Laurent Diox : auteur du livre « Henriette et le bonhomme-bobine » (Éditions Maï) rencontre et présentation des CIRA (Centre International de Recherches sur l’Anarchisme) de Lausanne et Marseille. la présentation du mensuel CQFD dimanche 23 novembre 2014 l’intro de la journée la rencontre avec Philippe Pelletier (auteur de « Géographie et anarchie : Reclus, Kropotkine, Metchnikoff » aux éditions du Monde Libertaire) et Renzo Forero. la rencontre avec Jean-Marc Delpech auteur de « Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur » paru à l’Atelier de Création Libertaire. des toulousains (...)
Par droit de compétence
▻http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2014/05/par-droit-de-competence
Vous me demandez à quel titre je m’occupe des questions pénitentiaires ? Mais par droit de compétence. Croyez-vous que si les étourneaux avaient l’usage de la parole ils ne seraient pas idoines à parler cages et volières ? C’est mon cas. N’ai-je pas purgé et de la prison et de la réclusion et des travaux forcés pendant vingt-cinq ans, deux mois et huit jours ? J’ai à coeur de participer, même que par très faibles moyens, à toute amélioration des pratiques pénitentiaires, afin de soulager, adoucir le sort de mes frères de misère. (...) Source : Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur
Jusqu’à la dernière goutte de mon sang
▻http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2014/01/jusqua-la-derniere-goutte-de-mon-sang
L’Anarchie, qui, dans l’état actuel des choses, n’est et ne peut être que la négation du système autoritaire tout entier, n’est et ne peut être, en période de lutte, que la pratique de la désobéissance, de l’insoumission, de l’indiscipline, en un mot de la révolte. Ace titre, l’idée anarchiste est aussi vieille que le principe de l’autorité, car du jour où un homme a émis, la prétention de commander à d’autres hommes, ceux-ci ont, peu ou prou, refusé d’obéir. (...) Source : Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur
Incontestablement, la défense de #Leveillé est le point central de la brochure L’Anarchie en Cour d’Assises que Sébastien Faure fait publier en 1891 à la suite du procès dit de l’échauffourée de Clichy tenu le 28 août de cette année. L’orateur y fait le compte-rendu de la comparution des compagnons Decamps, Dardare et Leveillé accusés de « blessures à agents de la force publique, dans l’exercice de leur fonction, avec intention de donner la mort »[1] à l’occasion de la manifestation du 1er mai précédent qui, à Clichy, avait dégénéré en bataille rangée.
Pourquoi j’ai cambriolé, pourquoi j’ai tué
▻http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2013/12/cambrioler-et-tuer
Tout être venant au monde a droit à la vie, cela est indiscutable puisque c’est une loi de la nature. Aussi, je me demande pourquoi sur cette terre, il y a des gens qui entendent avoir tous les droits. Ils prétextent qu’ils ont de l’argent mais si on leur demande où ils ont pris cet argent que répondront-ils ? Moi je réponds ceci : « Je ne reconnais à personne le droit d’imposer ses volontés sous n’importe quel prétexte que ce soit ; je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas le droit de manger ces raisins ou ces pommes parce que c’est la propriété de M. X… Qu’a-t-il fait plus que moi pour que ce soit lui seul qui en profite. (...) Source : Alexandre Jacob, l’honnête (...)
Hors du commun ?
▻http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2013/09/hors-du-commun
L’évocation de cette biographie / autobiographie nous permettra en effet d’interroger la situation spécifique qui fut faite aux anarchistes condamnés à la fin du xixe siècle, mais aussi de sonder la mutation du discours et de la sensibilité politiques de ce révolté devenu forçat. Ce sont les écrits mêmes d’Alexandre Jacob qui apporteront la résolution de notre développement, au détour d’une phrase extrêmement significative quant à la problématique qui nous occupe. Que l’on observe les textes légaux ou la (...)
Le Zoo de Ré (Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur)
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2013/01/le-zoo-de-re
Le 20 août 1905, Alexandre Jacob fait son entrée au dépôt pénitentiaire de Saint Martin de Ré. L’entrée marque un passage important. Le détenu devient un matricule. Alexandre Jacob est désormais le transporté m°34777. Le détenu devient un bagnard. En 1948, l’officier de l’Armée du Salut, Charles Péan, décrit avec force de précision une de ses premières intrusions durant l’entre-deux-guerres dans une citadelle qui, à cette époque, est sous surveillance de tirailleurs sénégalais qui, en 1928, avaient pris la relève du 57e régiment d’infanterie (...) Source : Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur
#Alexandre_Jacob, l’honnête cambrioleur » Le Procès Jacob
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/12/le-proces-jacob
Conçu comme un journal de propagande à l’occasion et à l’approche du procès des Travailleurs de la Nuit (voir article : Le journal du peuple et d’Alexandre), Germinal ne cesse de présenter Jacob et ses co-accusés comme des vengeurs sociaux. Ce sont aussi des victimes de l’ordre bourgeois et du capital. La feuille libertaire amiénoise ne manque pas non plus, à l’instar de la presse nationale et régionale, de rendre compte longuement des débats, souvent houleux, dans la salle d’audience du palais d’injustice de la cité picarde. L’article relatant le procès Jacob s’étale sur deux pages dans le numéro 11 en date du 19 au 25 mars 1905. Il est signé A.B. et reflète bien l’esprit individualiste de l’équipe du journal qui n’a pas eu le droit d’entrer dans le tribunal pour assister au spectacle. Le papier reprend alors les informations (dialogue, déclarations, réparties, etc.) données par Le petit parisien ou Le petit journal mais il en tire des conclusions spécifiquement anarchistes. De fait, les discussions ne peuvent tourner qu’à l’avantage de l’honnête cambrioleur même si ce dernier est expulsé au début de la 6e audience, le mardi 14 mars, après une manœuvre estimée inique du président Wehekind. Le prévenu ne pourra donc placer sa fameuse déclaration Pourquoi j’ai cambriolé ?. Mais Germinal, qui la publie en Une, n’hésite pas à souligner que la prestation du criminel Jacob ainsi que la propagande active que l’équipe du journal mène en dehors du tribunal finissent par porter leurs fruits. L’arsenal policier, chargé d’assurer la sécurité dans une ville en état de siège, ne parviendrait pas, en effet, à contenir une foule désormais acquise aux illégalistes. Remarquons l’évidente contradiction avec l’article Au peuple souverain de Jules Ouin dans le même numéro qui, justement, s’en prenait à une foule moutonnière désespérément soumise et réclamant son lot de sang. Les sources policières montrent alors, elles aussi, le retournement de situation … et les cris de A mort ! sont désormais vite étouffés par eux de Vive Jacob ! ou Vive l’anarchie !. Des incidents finissent même par éclater au passage des fourgons cellulaires ramenant les inculpés à la prison de Bicêtre le lundi 13 mars. Germinal peut ainsi être content de l’actif travail de propagande accompli. Mais, bien sûr, le journal anarchiste ne se fait aucun doute quant au verdict à venir.
1883 : Déclaration des 66 Anarchistes accusés devant le Tribunal correctionnel de Lyon (Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur)
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/06/declaration-des-66
19 janvier 1883 Ce qu’est l’anarchie, ce que sont les anarchistes, nous allons le dire : Les anarchistes, Messieurs, sont des citoyens qui, dans un siècle où l’on prêche partout la liberté des opinions, ont cru de leur devoir de se recommander de la liberté illimitée. Oui, Messieurs, nous sommes, de par le monde, quelques milliers, quelques millions peut-être - car nous n’avons d’autre mérite que de dire tout haut ce que la foule pense tout bas- nous sommes quelques milliers de travailleurs qui revendiquons la liberté absolue, rien que la liberté, toute la liberté ! (...) Source : Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur
Émile Henry : ELLE finira par vous tuer (Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur)
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/05/emile-henry-elle-finira-par-vous-tuer
Je suis anarchiste depuis peu de temps. Ce n’est guère que vers le milieu de l’année 1891 que je me suis lancé dans le mouvement révolutionnaire. Auparavant, j’avais vécu dans des milieux totalement imbus de la morale actuelle. J’avais été habitué à respecter et même à aimer les principes de patrie, de famille, d’autorité et de propriété. Mais les éducateurs de la génération actuelle oublient trop fréquemment une chose, c’est que la vie, avec ses luttes et ses déboires, avec ses injustices et ses iniquités, se charge bien, l’indiscrète, de dessiller les yeux des ignorants et de les ouvrir à la réalité. C’est ce qui m’arriva, comme il arrive à tous. On m’avait dit que cette vie était facile et largement ouverte aux intelligents et aux énergiques, et l’expérience me montra que seuls les cyniques et les rampants peuvent se faire une place au banquet. On m’avait dit que (...) Source : Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur
Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur » Salut à Toi camarade
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/05/salut-a-toi-camarade
Il avait connu Mauricius, Jacob, Lecoin, Faure et plein d’autres encore ; il était la mémoire de cette idée libertaire venue de la fin du XIX et du XXe siècles ; il avait l’âme ouverte sur les hommes et sur l’anarchie ; il avait une maîtrise parfaite de la langue française alors qu’il n’avait pas usé ses fonds de culotte bien longtemps sur les bancs de l’école républicaine ; un coeur gros et des yeux qui pétillent sans pour autant se faire d’illusion sur la nature dégueulasse de nos sociétés modernes ; nous l’avions rencontré trois fois et éprouvé immédiatement une indéfectible amitié, un profond respect devant cette sagesse bonhomme, cette finesse sans dieu ni maître, cet esprit libre ; il nous avait raconté son ami Marius ; Suzanne nous servait du café et nous avions causé, chez lui au pied de la Butte à Paris ; il avait 100 ans et il est mort le 6 mai dernier. Salut #Pierre-Valentin_Berthier. Tcho l’ami.
Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur » Archive du blog » Marius et l’illégalisme
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/04/marius-et-lillegalisme
La revue Solidarité met Marius Jacob dans une espèce d’impasse dialectique. Pouvons-nous reprocher à un article sur Marius Jacob et l’illégalisme le fait de s’appuyer en 2006 sur les biographies existantes à l’époque ? Certes non. On peut toutefois relever le manque de recul face aux extraordinaires aventures du voleur Jacob développées dans les dits ouvrages à prétention historique. Dommageable est cette perspective parce qu’elle nuit à l’intéressante interprétation des actes que produit en deuxième partie le papier paru dans le n°26 de la revue trimestrielle Solidarité du SIA de Caen en novembre 2006. L’analyse ouvre un débat : celui de la pertinence du vol comme acte révolutionnaire. Elle le clôt hélas aussi : ce ne serait qu’un moyen parmi tant d’autres.
Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur » Archive du blog » Où trouver Jacob ?
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/04/ou-trouver-jacob
La question peut paraître farfelue mais restreindre la réponse au seul boulevard des allongés de Reuilly dans l’Indre n’apporterait quasiment aucun élément de compréhension sur l’homme. Il se pourrait même que la vision que l’on en ait puisse être déformer par les propos d’historiens locaux ou prétendus tels. Il nous a semblé utile, au bout de quatre années d’investigations jacobiennes, de donner au visiteur du blog de l’honnête cambrioleur une liste, plus ou moins complète, de lieux et de livres où l’on est presque sûr d’aborder l’illégaliste, le bagnard et le marchand forain. Ecce Alexandre Marius Jacob.
Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur » Archive du blog » Ravachol 1892 : des gens comme tout le monde !
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/04/ravachol-1892-des-gens-comme-tout-le-monde
Le 11 juillet 1892, le martyr de 33 ans va embrasser la veuve sans avoir pu lors de son procès déclarer sa profession de foi anarchiste. A la quatrième parole, écrit Pouget dans le Père Peinard (n°172, 3-10 juillet 1892), le chef du comptoir lui a coupé le sifflet. Sa déclaration n’est pas perdue, nom d’une pipe ! De la même manière, lorsque tombe la meurtrière lame, a-t-il juste le temps de crier Vive la Ré … Le temps de la marmite peut alors commencer en France.
Déclaration interdite de RAVACHOL
Si je prends la parole, ce n’est pas pour me défendre des actes dont on m’accuse, car seule la société, qui par son organisation met les hommes en lutte continuelle les uns contre les autres, est responsable. En effet, ne voit-on pas aujourd’hui dans toutes les classes et dans toutes les fonctions des personnes qui désirent, je ne dirai pas la mort, parce que cela sonne mal à l’oreille, mais le malheur de leurs semblables, si cela peut leur procurer des avantages. Exemple : un patron ne fait-il pas des vœux pour voir un concurrent disparaître ; tous les commerçants en général ne voudraient-ils pas, et cela réciproquement, être seuls à jouir des avantages que peut rapporter ce genre d’occupations ? L’ouvrier sans emploi ne souhaite-t-il pas, pour obtenir du travail, que pour un motif quelconque celui qui est occupé soit rejeté de l’atelier ? Eh bien, dans une société où de pareils faits se produisent on n’a pas à être surpris des actes dans le genre de ceux qu’on me reproche, qui ne sont que la conséquence logique de la lutte pour l’existence que se font les hommes qui, pour vivre, sont obligés d’employer toute espèce de moyen. Et, puisque chacun est pour soi, celui qui est dans la nécessité n’en est-il pas réduit à penser :
Éh bien, puisqu’il en est ainsi, je n’ai pas à hésiter, lorsque j’ai faim, à employer les moyens qui sont à ma disposition, au risque de faire des victimes ! Les patrons, lorsqu’ils renvoient des ouvriers, s’inquiètent-ils s’ils vont mourir de faim ? Tous ceux qui ont du superflu s’occupent-ils s’il y a des gens qui manquent des choses nécessaires ? (...)
Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur » Archive du blog » Tintin au pays du voleur
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/03/tintin-au-pays-du-voleur
Nous savons nuisible la lupinose parce qu’elle déforme l’image de l’illégaliste Jacob, devenant un aventurier hors norme, le faisant inspirateur du gentleman cambrioleur créé par Maurice Leblanc. Qu’en est-il de la Tintinite que nous avons récemment découvert, grâce aux bons soins de Marianne et Laurent, dans le journal d’expression libertaire de la région Nord-Picardie, L’Aminoir ? La feuille, sortie à environ un millier d’exemplaires des imprimeries Vere à Lille, boulevard Victor Hugo, ne connait que 4 numéros de mars 1980 à janvier 1981. Elle renait au printemps 1982 (1 numéro) et à l’hiver 1983 (1 numéro). Dès le n°2, de mai - juin 1980, les 22 abonnés peuvent découvrir les 3 premières planches d’une bande-dessinée narrant la vie édifiante de l’honnête cambrioleur. Alexandre Jacob, prénommé ici Marius, revêt les traits du célèbre héros de BD imaginé par Hergé. Mais nous ne saurons pas la fin des aventures de Tintin au pays du voleur. La 4e planche paraît dans le 4e et dernier numéro, celui de janvier 1981, de L’Aminoir.
Caserio : L’homme récolte ce qu’il a semé (Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur)
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/03/caserio-lhomme-recolte-ce-quil-a-seme
Le 03 août 1894, la cour d’assises du Rhône condamne à la peine de mort Santo Geronimo Caserio. L’assassin du président Carnot ne cherche d’ailleurs pas à se défendre. Il adopte en revanche une attitude qui tranche radicalement avec les portraits de lui dressés par. Solidement menotté, exhibé telle une bête fauve à la manière des montreurs d’ours, l’image de ce jeune homme paisible, ami à Sète d’Ernest Saurel, a nourri depuis belle lurette l’idée reçue faisant de l’anarchiste un sauvage assoiffé du sang de ses victimes. Caserio assume son geste. Il a agi seul. C’est un acte de vengeance. Non seulement il disculpe les compagnons inquiétés par les investigations policières mais il place en plus à la barre un discours qui, sans avoir la valeur littéraire et dialectique de ceux tenus par un Henry ou un Etiévant, n’en est pas moins empreint d’un attachement réel à la cause anarchiste. Il a à peine vingt ans. Il est guillotiné le 20 août 1894. (...) Source : Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur
Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur » Caserio : L’homme récolte ce qu’il a semé
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/03/caserio-lhomme-recolte-ce-quil-a-seme
Le gouvernement en vient à fouiller les domiciles privés, à ouvrir des lettres personnelles, à interdire les lectures et les rencontres, et à pratiquer l’oppression la plus infâme contre nous. Même aujourd’hui, des centaines d’Anarchistes sont arrêtés pour avoir écrit un article dans un journal ou pour avoir exprimé une opinion en publique.
Messieurs du Juré, vous êtes les représentants de la société bourgeoise. Si vous voulez ma tête, prenez-la ; mais ne croyez pas qu’en faisait cela vous arrêterez le mouvement anarchiste. Faites attention, l’homme récolte ce qu’il a semé.
Dix questions à … Jean-Pierre Levaray (Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur)
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/02/dix-questions-a-jean-pierre-levaray
Jean-Pierre Levaray a bien voulu répondre à nos dix questions sur la condition ouvrière, sur l’illégalisme et sur la lupinose. Et son propos claque comme coup de grisou dans la mine, comme coffre fort que l’on éventre, comme la balle sociale sorti du canon de del Sindicalista. (...) Source : Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur
Dix questions à … Maurice Rajsfus (Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur)
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/01/dix-questions-a-maurice-rajsfus
Dans nos démocraties occidentales, le barbare des temps modernes a bien compris que le temps des Hitler Mussolini ou Franco ne pouvait plus faire recette. (...) Tels les mafieux classiques, capables de se transformer en hommes d’affaire presque crédibles, les prédateurs politiques ont appris à concerter avec leurs victimes et même faire semblant de négocier. C’est ainsi qu’avec Sarkozy - pour ne prendre que cet unique exemple - il n’est plus nécessaire d’agiter le danger d’une extrême droite en capacité de confisquer les libertés fondamentales. En clair, avec Sarkozy ou ses comparses, Le Pen n’est plus qu’un pauvre épouvantail sans la moindre efficacité. (...) Source : Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur
Alexandre Jacob, l’honnête cambrioleur » Archive du blog » Dix questions à … Maurice Rajsfus
►http://www.atelierdecreationlibertaire.com/alexandre-jacob/2012/01/dix-questions-a-maurice-rajsfus
Pourquoi t’es-tu fait historien de la police française en général, de celle de Vichy en particulier ?
C’est peut-être une approche trop restrictive. En fait, par le choix de mes sujets de recherche et de réflexion, je suis plutôt devenu historien de la répression. Je me suis toujours intéressé au comportement des forces de 1′ordre de ce pays, mais sans projet particulier. En tout cas, ce n’était pas obsessionnel. C’est très tardivement que j’ai commencé à écrire sur ce sujet avec, il est vrai, peu d’éditeurs décidés à me publier.
Un jour il y aura des statues de ce Maurice dans les rues et ce sera bien mérité.