person:brett kavanaugh

  • Jedediah Britton-Purdy : « Trump est une farce. Mais c’est un bon politicien »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040619/trump-est-un-bon-politicien-0

    En deux ans et demi, qu’a fait Donald Trump à la Maison Blanche, à part tonner et tempêter ? Il a remporté plus de victoires que l’on ne le croit, prévient Jedediah Britton-Purdy, professeur de droit à l’université Columbia. Politicien « destructeur », Trump remplit les cours fédérales de juges conservateurs, attaque l’environnement, mène une politique identitaire qui satisfait sa base.

    #Entretien #effondrement,_Jedediah_Purdy,_extinction,_catastrophe_climatique,_juges,_Cour_suprême_américaine,_Climat,_Donald_Trump

    • La stratégie politique passe aussi par les cours fédérales et la Cour suprême, des institutions très importantes dans le système politique américain. L’administration Trump a nommé plus de cent juges dans les cours fédérales, un record. En poste à vie, ils vont se prononcer pendant des décennies sur toutes sortes de décisions politiques majeures. Avec deux juges nommés par Trump, les très conservateurs Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh, la Cour suprême a désormais une majorité conservatrice. Elle a validé le « muslim ban » et va à l’avenir se prononcer sur des décisions cruciales, comme le recensement, le droit de vote, la politique migratoire, la discrimination positive, le mariage des couples de même sexe. Plusieurs États (la Géorgie, l’Alabama, le Mississippi, l’Ohio, etc.) ont voté récemment des lois interdisant purement et simplement l’avortement, des lois illégales destinées à pousser le contentieux devant la Cour suprême...

      Il n’y a pas de stratégie plus puissante lorsqu’on est minoritaire politiquement que de s’appuyer sur les cours, qui sont les grandes institutions antidémocratiques de notre pays.

      Trump est membre d’un parti qui a depuis longtemps bénéficié de la restriction des prérogatives démocratiques. Avant lui, c’est la Cour suprême qui a amputé la réforme de la santé de Barack Obama d’une part substantielle, celle qui justement avait le plus d’impact pour les travailleurs et les pauvres. C’est elle qui a restreint la loi sur le droit de vote de 1965, elle encore qui a instauré en 2010 le droit de dépenser des sommes illimitées dans les campagnes politiques.

      Les libéraux commencent à comprendre ce que la gauche américaine a compris depuis longtemps : cette idée que les tribunaux opèrent selon de grands principes constitutionnels apolitiques n’a jamais été vraie. Les décisions des juges fédéraux ou de la Cour suprême sont une forme de politique, et même la forme de politique la plus favorable aux élites, la plus antidémocratique.

      Les prochaines décennies seront peut-être marquées par une résistance démocratique à ce gouvernement des cours, qui se placent souvent du côté du pouvoir établi et des riches.

      Le plus troublant est que les cours opèrent une forme de tyrannie politique du passé sur le présent et le futur. Les juges nommés aujourd’hui resteront à leurs postes à vie, à un moment où le niveau de carbone dans l’atmosphère aura peut-être dramatiquement augmenté. Le monde sera différent et ces gens-là, placés par un président minoritaire autour de 2017, décideront encore de la direction du pays. Ces juges sont placés là pour étendre au maximum l’influence de ce qui est, espérons-le, le dernier souffle du nationalisme extractif, cette version ploutocrate, masculiniste, ethnonationaliste et suprémaciste du parti républicain.

      Sa pratique du pouvoir ne risque-t-elle pas de créer un précédent ? Trump n’est-il pas en train d’étendre à un tel point les prérogatives présidentielles qu’il sera difficile de revenir en arrière ?

      Cette question est compliquée parce qu’en réalité, toutes les administrations américaines ont de plus en plus de mal à légiférer. La pression est donc grande de gouverner par le biais de décisions administratives et présidentielles. J’ai fait partie de ceux qui ont applaudi la décision de Barack Obama d’accorder en 2012 un statut aux 700 000 enfants nés de parents étrangers mais ayant grandi sur le sol américain [les fameux « Dreamers », dont Trump a annulé la protection, toutefois temporairement maintenue par les tribunaux – ndlr], et pourtant il faut bien admettre que cette décision a contribué à présidentialiser la politique migratoire.

      Le problème est que de nombreux libéraux continuent de considérer Trump comme un accident, et non comme le symptôme d’une crise plus large. Comme l’ancien vice-président Joe Biden, ils pensent que tout irait bien si l’on pouvait revenir quatre ans en arrière.

      Mais même si le prochain locataire de la Maison Blanche n’est pas Trump, la question de notre capacité à produire des décisions démocratiques se posera tout autant. Trump ne fait pas que pervertir des institutions qui existaient avant lui. Il le fait de façon éhontément partisane, et nomme des juges notoirement incompétents. Qu’il puisse faire tout cela aussi montre que nos institutions ne sont pas démocratiques.

  • Avortement : au tour de la Louisiane de restreindre l’IVG | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/177858/loi-anti-avortement-louisiane-etats-unis-democrates

    Ces derniers mois, les lois visant à restreindre l’avortement se sont multipliées dans le Sud des États-Unis. C’est désormais en Louisiane que la Chambre des représentants vient d’adopter une loi interdisant l’avortement dès lors que les premiers battements du cœur de l’embryon peuvent être repérés. Cela revient à interdire l’IVG au-delà de la sixième semaine de grossesse, moment où les battements de cœur commencent généralement à être décelables.
    Une loi portée par des démocrates

    Adopté à 79 pour et 23 contre dans une Chambre contrôlée par les républicains, le projet de loi a cependant été écrit par un sénateur démocrate et a reçu le soutien du gouverneur John Bel Edwards, autre démocrate candidat à la réélection en cette saison législative. Cette configuration est assez nouvelle, les opposants aux lois restrictives sur l’avortement trouvant habituellement leurs soutiens politiques chez les démocrates, depuis que leur parti avait adopté dans les années 1990 un slogan pour un avortement « sûr, légal et rare ».

    Le gouverneur Edwards a cependant un engagement de longue date contre l’avortement, qui avait déjà été un thème mis en avant dans sa précédente campagne de 2015.

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    C. Denise Marcelle, démocrate membre de la Chambre des représentants a déclaré qu’« il devrait être inadmissible que nous restions assis ici à dicter quoi faire avec le corps d’une femme ».

    Le vote a pourtant eu lieu ce mercredi 29 mai, alors qu’une série d’amendements visant à établir des exceptions en cas de viol ou d’inceste ont été rejetés. Seules les femmes présentant un « risque grave » de santé seraient susceptibles d’être autorisées à avorter au-delà de la détection d’un rythme cardiaque fœtal. Les médecins qui pratiqueraient tout de même des avortements risqueraient deux ans de prison.

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    Vers une contestation du Roe v. Wade ?

    Les détracteurs du droit à l’avortement espèrent que la vague législative de restriction de l’IVG qui a gagné l’Alabama, la Géorgie, le Kentucky, le Mississippi, le Missouri et l’Ohio, permettra de revenir sur le droit constitutionnel à l’avortement entériné par le Roe v. Wade en 1973, en portant l’affaire devant la Cour suprême.

    La loi doit entrer en vigueur en novembre prochain, mais sera contestée par les mouvements de défense des droits civiques.

    Au Mississipi, un juge de la Cour fédérale de district a récemment bloqué une loi similaire qui devait entrer en vigueur au premier juillet, estimant qu’elle « empêchait le libre choix d’une femme, qui est essentiel à la dignité et à l’autonomie d’une personne ». Dans l’Arkansas, le Kentucky, l’Iowa et le Dakota du Nord, l’application ce type de loi a également été empêchée, en dépit de l’avis favorable des gouverneurs.

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    La nomination à la Cour suprême du juge Brett M. Kavanaugh par le président Donald Trump en octobre 2018 a cependant donné une majorité conservatrice à la Cour suprême, ce sur quoi misent les dits « pro-life » pour revenir sur la jurisprudence concernant le droit à l’avortement.

    • Les hommes hétéros des USA doivent se faire vasectomiser pour ne pas participer à cette torture de masse des femmes. Il serait temps de leur faire comprendre que ces lois font de chacun d’eux un bourreau. Si ils persévèrent dans la sexualité fécondante ils sont coupables de barbarie. Les hommes hétéros qui prennent le risque de féconder des femmes dans les pays interdisant l’IVG sont criminels.
      Leurs penis sont des furoncles.
      Ce qui leur sort de la verge c’est du pus.
      Il va falloir que je fasse un dessin là dessus.

    • Je ne voie pas le rapport entre la contraception masculine et l’extermination de masse. Je ne voie pas non plus de virilisme dans ma volonté de pointé le fait que les femmes ne se fécondent pas seules. Mais merci @igor_babou de me comparé à Solanas, c’est toujours agréable de sentir la peur chez l’oppresseur et de constater que j’ai visé juste.

      #mansplanning #fraternité #déni

      A part ca j’ai écrit un début de nouveau sort, j’en ai demandé la traduction à une amie anglophone pour le faire tournée aux USA afin qu’ @igor_babou ne soit pas le seul nécessiteux à bénéficier de mes bienfaits.

      Aux hommes hétéros des USA et des pays qui interdisent l’IVG qui prennent le risque de féconder.

      Il serait temps de comprendre,
      Que ces lois font de vous des bourreaux.
      Elles font de vos bourses des poires d’angoisses,
      De vos verges, des furoncles,
      Et de votre sperme, du pus
      qui pourrit la vie des femmes par le ventre.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Car une grossesse non désirée,
      C’est un viol ininterrompu de 9 mois.
      Vous qui prenez le risque d’ensemencer,
      Dans les pays interdisant l’IVG,
      Vous êtes la lie de l’humanité,
      Votre sperme vous pouvez garder.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Vous qui acceptez la baise en pays sans IVG,
      Vos enfants en priorité on doit faire passé.
      Car l’interdiction de l’avortement
      C’est le moyen que vous avez trouvé
      Pour nous imposer votre descendance
      Des violeurs et des tortionnaires.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Vous êtes plus ignobles que les législateurs,
      Car c’est de vos pénis que vous détruisez
      Celles que vous prétendez aimer.
      A vous de vous mobiliser
      Et de ne plus êtres les déchets putrides
      Que ces lois font automatiquement de vous.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      Si vous ne voulez pas être confondus
      Avec un canon chargé à l’agent orange
      C’est à vous de lutter contre Trump
      Et de vous en démarquer.
      Les femmes ne se fécondent pas toutes seules,
      Les fauteurs d’IVG c’est vous.

      Faites vous vasectomiser, faites vous contracepter
      Prenez vos responsabilités, arrêtez de féconder
      Et allez militer pour l’IVG.

      #mégèrisme

    • @igor_babou

      Pour ce que j’en comprends, il n’y aucune connotation génocidaire et/ou viriliste dans les propos de @mad_meg. Ils sont plutôt destinés à instiller, chez ceux qui brandissent à tort et à travers leurs attributs fécondants (et par là même oppressifs), le même dégout révolté que ces comportements inspirent à celles qui en pâtissent.

      Les phallus sont des instruments de domination symbolique autant que des armes de guerre bien concrète. C’est peut-être difficile à intégrer lorsqu’on en est porteur, mais l’enjeu mérite largement de refuser une axiologie faussement neutre.

    • Il ne me semble pas avoir lésiné sur les arguments. Toi tu ne fait que me traiter d’idiote et de nazie. Tu peu quitter seenthis si tu es aussi couillon que tu en as l’air et qu’une personne suffit à te privé de toutes les autres. En attendant je vais te bloquer ca fera des vacances à tout le monde et je te laisse avec ton auto-certificat de mec jamais macho parce qu’il a fait un discours pour soutenir une femme excellente à l’institut prout-prout.

    • Oui c’est ce raccourcie qui lui permet de me traiter de genocidaire.

      en tout cas je remercie cet igor de m’avoir confirmé que je suis sur la bonne voie. Tant que l’IVG est un truc de femmes tout va bien et il n’y a aucun homme dans la discussion, mais dès que le moindre effort de responsabilisation est demandé à un homme les masques tombent. Je relève aussi le manque d’humour total du gonze et comme d’habitude il n’as été voire aucun des liens qui lui ont été fournis car le pouvoir divin de ses couilles sacrée lui donnent la science infuse.

    • en écoutant Liogier dans un débat il explique que les hommes utilisent une « stratégie de méconnaissance » qui n’est pas l’ignorance, mais un choix délibéré de ne pas se former ou étudié un sujet.
      C’est à mon avis la stratégie adopté par ces hommes, méconnaitre intentionnellement la contraception.
      https://seenthis.net/messages/784526

      #domination_masculine #stratégie_de_méconnaissance

      Autre technique de domination mise en évidence dans la meme discusion ; la confusion - le hors sujet.
      exemple - sur #me_too parlé de « on ne peu plus séduir » alors que Metoo dénonce les agressions sexuelles et non la séduction. La séduction n’as aucun rapport avec le sujet.
      exemple - sur un appel à la résponsabilisation des personnes en capacité d’en fécondé d’autres dans des pays interdisant IVG, un dominant répond ; massacre de masse, y a des femmes qui veulent pas d’IVG, et #tone_policy
      #stratégie_de_domination

  • La sénatrice américaine McSally, première femme pilote de chasse, raconte son viol par un supérieur
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/07/aux-etats-unis-la-senatrice-martha-mcsally-premiere-femme-pilote-de-chasse-r


    Martha McSally, mercredi 6 mars à Washington.
    JOSHUA ROBERTS / REUTERS

    Martha McSally n’a pas révélé le nom de son agresseur, ni la date à laquelle les faits se seraient déroulés. Elle a expliqué qu’à l’époque les scandales d’abus sexuels s’accumulaient dans les forces armées, qui, selon la sénatrice, y apportaient « une réponse vraiment inadéquate ». L’ancienne pilote de chasse affirme avoir finalement parlé de ce traumatisme des années après l’agression, mais a été « horrifiée » par la façon dont l’armée a réagi à son témoignage. Elle assure d’ailleurs avoir failli démissionner « par désespoir ».

    « Comme d’autres victimes, je pensais que le système me violait une nouvelle fois », a expliqué Martha McSally, visiblement très émue. Elle a finalement choisi de ne « pas abandonner » et de devenir « une voix pour les femmes » dans l’armée, puis en politique.

    Devant les sénateurs, l’élue de l’Arizona a souligné la responsabilité de la hiérarchie militaire, demandant un changement de culture dans l’institution. A son entrée à l’école de l’armée de l’Air, en 1984, « les agressions et le harcèlement sexuel étaient courants et les victimes souffraient le plus souvent en silence », a-t-elle raconté. Pendant sa carrière, elle a vu de nombreuses « faiblesses dans les processus de prévention des agressions sexuelles, d’enquête et de jugement ».

    Selon un rapport publié par le Pentagone en mai 2018, le nombre d’agressions sexuelles signalées a augmenté de 10 % entre octobre 2016 et septembre 2017. L’armée américaine compte 1,3 million de personnes en service actif.

    Ce n’est pas la première fois que Martha McSally prend la parole pour parler des agressions sexuelles envers les femmes. Très sportive dans sa jeunesse, la sénatrice avait déjà raconté, en avril 2018, comment, alors qu’elle était âgée de 17 ans, son entraîneur d’athlétisme de 37 ans l’avait attirée dans une relation sexuelle. En plein mouvement #metoo, elle racontait dans une interview au Wall Street Journal la « manipulation émotionnelle » mise en place par son agresseur. « Il m’a fallu beaucoup de temps pour arriver au point de comprendre ce que j’avais vécu. Il y a beaucoup de peur, de manipulation et de honte. »

    Dans cet entretien, elle expliquait déjà n’avoir jamais sérieusement envisagé de confronter son agresseur du lycée. Qui l’aurait crue ? « C’est déjà difficile à prouver le lendemain matin, ne parlons pas de dix ans plus tard. »

    En octobre 2016, quand la vidéo Access Hollywood montrant Donald Trump se flatter de pouvoir embrasser impunément qui bon lui semble, Martha McSally avait tweeté son « dégoût ». « Plaisanter à propos des agressions sexuelles est inacceptable. Je suis scandalisée », écrivait-elle à propos du président américain. Reste que depuis, elle a soutenu bec et ongles le locataire de la Maison Blanche dans tous ses choix politiques. Elle avait également soutenu la candidature du juge conservateur Brett Kavanaugh à la Cour suprême, malgré les accusations d’agression sexuelle qui pesait sur lui.

  • L’appropriation utérine - La Presse+

    Elisabeth A. Lloyd : « Si les femmes avaient besoin d’avoir un orgasme pour tomber enceintes, vous ne seriez probablement pas là pour en parler », avait-elle indiqué à ses collègues masculins.❞

    http://plus.lapresse.ca/screens/46ecbaa3-49be-4dad-8471-b44d0044d6ec__7C___0.html

    Quand j’étudiais la physiologie, on apprenait par exemple qu’une des fonctions de la jouissance au féminin était de propulser les spermatozoïdes vers l’avant. C’est comme si les cris d’extase de la femme étaient reliés à un aspirateur central qui entraînait les spermatozoïdes vers l’ovule. Il a fallu, entre autres, le regard d’une femme appelée Elisabeth A. Lloyd, de l’Université de l’Indiana, pour ébranler ces liens sans nuances qu’on faisait entre orgasme féminin et conception. En 2006, sa publication intitulée L’affaire de l’orgasme féminin : des biais dans l’étude de l’évolution a bousculé bien des certitudes. « Si les femmes avaient besoin d’avoir un orgasme pour tomber enceintes, vous ne seriez probablement pas là pour en parler », avait-elle indiqué, à juste titre, à ses collègues masculins.

    • En voulant s’approprier le génital féminin à sa façon, la phallocratie scientifique y a aussi laissé des traces qui défient le temps.

      En effet, comme le faisaient les explorateurs découvrant une nouvelle terre, dans les temps anciens où il était coutume de donner son nom à sa découverte, les scientifiques mâles n’ont pas hésité à réclamer des territoires dans le système génital de la femme.

      C’est ainsi que vous trouverez dans l’appareil reproducteur féminin des trompes appartenant à Gabriel Fallope, les follicules de Reinier de Graaf, les glandes de Thomas Bartholin et les glandes d’Alexander Skene. Parmi les explorateurs d’autrefois qui peuvent revendiquer des territoires dans le génital féminin, il y a aussi l’incomparable Ernst Gräfenberg qui est propriétaire du point de Gräfenberg, communément appelé le point G. Je me demande ce qu’il en aurait été si ce chercheur avait découvert les condylomes. Pourquoi n’a-t-on pas pensé donner le nom de sa découverte à la femme qui avait accepté de jouer au cobaye et d’offrir son corps à sa science ? Bref, si personnel soit le génital féminin, avec autant de scientifiques barbus à lunettes qui y squattent, je me demande si on peut encore parler d’intimité pour le qualifier.

    • À quand la fin de ce désir malsain d’appropriation utérine ?

      La sénatrice de la Californie qui a annoncé cette semaine sa candidature à l’investiture démocrate, Kamala Harris, a déjà posé autrement la question au juge Brett Kavanaugh, qui ne cache pas ses positions antiavortement. Elle l’avait solidement déstabilisé en lui demandant : « Pouvez-vous me citer une seule loi dans ce pays qui donne au gouvernement le pouvoir de prendre des décisions concernant le corps d’un homme ? »

      Et vlan dans les dents ! Cette percutante question mérite d’être posée aux adeptes d’appropriation utérine qui abondent encore malheureusement sur la planète.

    • Quand je pense qu’on était nombreux à croire que l’arrivée de Mohammed ben Salmane marquait le début d’un temps nouveau pour les femmes de son pays !

      Je ne trouve pas géniale cette tribune de #Boucar_Diouf, et à propos de #Kamala_Harris :
      https://seenthis.net/messages/754044

      Mais il est vrai qu’il y a encore peu on apprenait que la jouissance était nécessaire à la procréation, théorie débile et culpabilisante pour les femmes qui tombaient enceinte lors d’un viol. On en parlait ici :
      https://seenthis.net/messages/508957

      #jouissance #procréation #orgasme #fertilité #femmes #sexualité #viol #uterus #Elisabeth_Lloyd #sexisme #éducation

  • Ohio Republicans declare motherhood “necessary,” want to make it mandatory | Salon.com
    https://www.salon.com/2018/11/21/ohio-republicans-declare-motherhood-necessary-want-to-make-it-mandatory

    While the name of Brett Kavanaugh has fallen out of the headline news cycle, the religious right has not forgotten that his recent addition to the Supreme Court now means they likely have five votes to overturn Roe v. Wade and allow states to ban abortion. While the endless churn of outrageous Trump stories occupies national headlines, anti-choice activists and politicians are swiftly moving to pass laws that they clearly hope will lead, perhaps within a year, to vacating the current legal protections for abortion rights.

    In the stampede to ban abortion, Republican politicians don’t always bother to keep up the pretense that their opposition to abortion is about “life.” All to often, they let slip how much it’s rooted in contempt for women having control over their own bodies and their own futures.

    Last week, the Ohio state house passed a bill that would ban abortions at six weeks. That would effectively a ban on most abortions, since performing the procedure before a pregnancy shows up on an ultrasound, which happens at just about six weeks, is not medically recommended. During debate over the bill in the Ohio state house, Republican state Rep. Christina Hagan brought her infant twins onto the floor to shame women who aren’t mothers about their alleged selfishness.

    “Motherhood isn’t easy but it’s necessary,” Hagan dramatically declared when arguing for her bill to make motherhood mandatory.

    Perhaps we should be grateful to Hagan for using her floor time to unsubtly suggest that women who have abortions are lazy and selfish. There should be no doubt that this is the belief that motivates the anti-choice movement in general, but most abortion foes have become media savvy enough to realize that they get more sympathy if they ascribe views to a religious delusion that equates embryonic life to that of actual babies. So at least Hagan showed her true colors, revealing the resentment of childless women and desire to exert control over other people’s lives that lies at the center of the anti-choice movement.

    Still, this rhetoric is enraging on a couple of levels. First, there’s the deep sexism of assuming that a childless woman has nothing to offer society, that our value is only in the womb and not in the brain and the heart.

    Furthermore, Hagan’s insinuation — that forced childbirth is needed to ensure the continuation of the human race — simply doesn’t reflect reality. The majority — nearly 60 percent — of women who seek abortions are mothers already. Among the rest, plenty plan to have children in the future, but are waiting for stability in both their economic and romantic life — because that’s best for the child. Women have abortions because they take motherhood seriously and believe that it’s better for children to be raised in homes that are ready to accept them.

    That’s why it shouldn’t be controversial to point out that anti-choice views are rooted in misogyny. These people actively choose to ignore the carefully collected evidence about women’s lives, in order to cling to sexist stereotypes painting women who have abortions as lazy and slutty. The only reason to choose ugly stereotypes over facts is because you want to believe the worst about women.

    That, in turn, should explain why, after passing this already egregious abortion ban, the Ohio legislature is now considering an even more draconian bill that would reclassify fertilized eggs, embryos and fetuses as “persons” in the criminal code.

    This bill received a lot of national attention, because headlines emphasized that it could make performing or getting an abortion a capital offense. That’s alarming, absolutely, but it barely touches the surface of how troubling this bill actually is. It could very likely criminalize more than abortion, putting women in danger of prosecution if they have a miscarriage, or even use birth control.

    The six-week abortion ban is enough to end abortions in Ohio, if that’s all the Ohio Republicans wanted. This bill, on the other hand, would go much further. By designating an embryo or a fetus a person, the state could open the door to charging women for child abuse or manslaughter if authorities believe their personal choices — ranging from using drugs to eating soft cheeses — were to blame for miscarriage or poor birth outcomes.

    This isn’t just “Handmaid’s Tale” speculation, either. Many states have already experimented with charging women for child abuse for drug use during pregnancy. In Montana, women are frequently held captive during pregnancy for just this reason. Formalizing these efforts by declaring that embryos are the same as babies could drastically expand these efforts, moving it past just punishing women for drug and alcohol abuse and towards criminal investigations for any failure to follow medical advice during pregnancy.

    To understand the full scope of how awful this bill is, note that it defines as “persons” entities that are undetectable by either the woman herself or by any medical instruments. It takes a number of days for a fertilized egg, which this bill would declare a “person,” to attach to the uterine lining and start the process of pregnancy. About half of all fertilized eggs fail to attach, and the woman then experiences a normal period with no way to know the difference. This bill would render every menstrual period, at least for women who have sex with men, into a legally ambiguous area, where she may or may not have a “corpse” of a “person” in her tampon.

    It’s no mysterious why anti-choice activists think creating this troubling legal ambiguity is a great idea. For years, the movement has been spreading pseudo-science about female-controlled birth control methods, such as the pill or the IUD, claiming that they kill fertilized eggs. (In reality, they work primarily by preventing fertilization to begin with.) This pseudo-science gives anti-choice activists an excuse to claim that female-controlled contraception is a form of “abortion” — as Kavanaugh did during his confirmation hearing — and thereby lay the groundwork to restrict contraception access.

    Tendering every period a woman has as a maybe-person admittedly creates such an enormous legal gray area that it’s unlikely even Republicans want to go there. But that’s why there’s no downside for anti-choice politicians in introducing this bill. It makes the six-week ban look “moderate” in comparison. It’s unlikely that the birth control pill will ever legally be considered “murder,” but anti-choice activists are using the claim that it kills fertilized eggs as a pretext for cutting off government and insurance funding for contraception. The appointment of Scott Lloyd, a lawyer who has worked to allow pharmacists to deny contraception prescriptions to women, to work at the Center for Faith and Opportunity Initiatives in the Department of Health and Human Services suggests that this new office, created in May, department, exists mostly to create bureaucratic obstacles for women seeking contraception.

    In Mississippi, a ban on abortion after 15 weeks was struck down by a district court judge, who pointed out that multiple court decisions, including at least three from the Supreme Court, have upheld that states “may not ban abortions prior to viability.” Because of decisions like this, it’s believed that Ohio Gov. John Kasich will veto the six-week ban, rather than commit state resources to defending it through the lengthy appeals process as lower federal courts strike it down.

    Still, if Mississippi chooses to fight that, and if that leads to a real chance to overturn Roe v. Wade before the Supreme Court, there’s no telling how aggressive Republicans might become. Abortion bans that once seemed blatantly unconstitutional now have a real shot at being upheld. It’s likely just a matter of time before there’s a showdown in the Supreme Court over whether or not abortion rights in the United States will stand.

  • The Economic Crisis Is Over. Populism Is Forever. – Foreign Policy
    https://foreignpolicy.com/2018/10/31/the-economic-crisis-is-over-populism-is-forever

    This is the phenomenon we face today in the United States, where the economy has rebounded more quickly than it has elsewhere in the West yet the forces of nationalism have not abated a whit. Donald Trump has not even campaigned on the economy or the stock market, an utterly bewildering choice by classical political standards. At first the president focused on his nomination of Brett Kavanaugh to the Supreme Court, which drew attention to his crusade against abortion, the great values issue of the last generation. But recently he has switched to immigration, turning the caravan of mothers and children seeking refuge from the violence and poverty of Central America into a threat to national security and identity.

    Steve Bannon has claimed that the American electorate is dividing between “nationalists” and “cosmopolitans.” Trump plainly agrees, and he knows his base. A 2017 survey found that “fears about immigrants and cultural displacement were more powerful factors than economic concerns in predicting support for Trump among white working-class voters.” Almost half of such voters agreed with the statement, “things have changed so much that I often feel like a stranger in my own country”—an echo of the title of Arlie Russell Hochschild’s study of working-class Louisiana whites, Strangers in Their Own Land. Hochschild observes that the stoical, self-reliant code of her Cajun subjects cannot be wholly reduced to racism and xenophobia, even if it contains elements of both.

    What this means for liberals is that a program of economic justice will not be enough to reach alienated whites. It means as well that a politics of identity that emphasizes the particularity of every group and subgroup, the right of each to stand apart from the straight white male default, will only further inflame the yearning for an atavistic whites-only identity. Liberals must find a national language that speaks to a national, inclusive identity. French President Emmanuel Macron has very consciously sought to position himself in the tradition of Charles de Gaulle as a patriot and the incarnation of an idea of France, though a far more up-to-date idea than de Gaulle’s 19th-century grandeur. (So far, it must be said, Macron has gained a reputation more for grandeur than for patriotism.) Perhaps the gap between the Democrats’ old New Deal base and the new race- and gender-conscious one is simply too large to be bridged.

    Liberals are inclined to regard their own values as universal and self-evident, unlike the so-called subjective ones that arise from religion or custom. The cosmopolitan cherishing of diversity is an intrinsic good, while the yen for the familiar constitutes a repudiation of reality. In fact, both are preferences, though very deep ones that sharply divide those who hold them. The globalization of people, goods, jobs, and ideas has brought out that difference in sharp relief and thus redefined the politics of the West. Liberals can’t abandon their own values, but they must acknowledge them. And they must take seriously the views of those who do not share those values.

    • Comme le souligne M. Nader, les représentants élus ont renoncé à leur pouvoir constitutionnel pour obéir aux ordres des sociétés en échange de l’argent des sociétés. C’est un système de corruption légalisée. L’assentiment des gouvernés est devenu une véritable plaisanterie. Les politiciens des deux partis au pouvoir sont les agents de l’exploitation et de l’oppression des entreprises, les ennemis de la démocratie. Ils ne tiennent plus d’audiences publiques au niveau des comités. Ils gouvernent en grande partie en secret. Ils adoptent des projets de loi, la plupart rédigés par des lobbyistes d’entreprise, et nomment des juges pour protéger les entreprises contre les poursuites judiciaires intentées par ceux que ces entreprises ont lésés, blessés ou escroqués. Ils nient notre droit de saisir les tribunaux. Ils détournent de l’argent de l’infrastructure et des services sociaux en ruine du pays pour soutenir une machine de guerre qui consomme la moitié de toutes les dépenses discrétionnaires. Ils accumulent des déficits massifs pour accorder des réductions d’impôts aux oligarques au pouvoir et orchestrent le plus important transfert de richesse de l’histoire américaine. Ils suppriment le salaire minimum, brisent les syndicats et légalisent la servitude pour dette que les entreprises utilisent pour exiger un tribut punitif de la part des citoyens, y compris des jeunes hommes et femmes forcés d’assumer une dette de 1500 milliards de dollars pour faire des études supérieures. Ils révoquent les lois, les contrôles et les règlements qui freinent les pires abus de Wall Street. Ils abolissent nos libertés civiles les plus chères, y compris le droit à la vie privée et à une procédure régulière. Leurs procédures publiques, comme l’a montré le procès du nouveau juge de la Cour suprême Brett Kavanaugh, sont un théâtre politique sans vergogne qui se moque du processus démocratique.

  • Pourquoi Israël (et le lobby pro-Israël aux Etats-Unis) défend MBS

    Why we should go easy on the Saudi crown prince

    For 50 years we’ve prayed for a key Arab leader who agrees to sign a significant pact with Israel. Such a leader has finally arrived

    Tzvia Greenfield
    Oct 22, 2018 1:48 AM

    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-why-we-should-go-easy-on-the-saudi-crown-prince-1.6576593

    Turkey, a human rights champion under Erdogan, is accusing Saudi Arabia, another human rights champion, of the abhorrent murder of a Saudi journalist who entered the lion’s den in Istanbul and, as befits horror stories typical of places like Syria China, Iran, Russia and North Korea, disappeared from sight. Now we have recordings and videotapes, allegedly from the Saudi consulate, suggesting that his body was chopped into pieces.
    The underlying reason for this gruesome act, that evokes something conjured up by the Coen brothers, is not completely clear. One shouldn’t treat any death lightly, particularly not a murder committed by an evil government. However, because of the political ramifications involved, it’s worth contemplating this episode a bit more.
    To really understand Israel and the Middle East - subscribe to Haaretz
    It’s possible that just like Putin, the Saudi royal house cannot tolerate any criticism, which is why it decided to eliminate the rogue journalist in an acid bath (a no less likely possibility that has not yet been suggested by the authorities in Ankara). It’s possible that Recep Tayyip Erdogan is gnashing his teeth over Saudi Arabia’s bolstered global status, particularly vis-à-vis U.S. President Donald Trump, and over the central role played by Mohammed bin Salman in a regional coalition meant to block Iranian influence in the Middle East — which is why Erdogan is bent on deflating the Crown Prince’s image.
    Erdogan may want to humiliate the Saudis, but his main goal is foiling the plan apparently devised by Trump and Mohammed to forge a regional alliance under the aegis of the United States, an alliance that includes Israel, the Gulf States, Saudi Arabia, Jordan, Egypt (and possibly Iraq). These countries will jointly try to block Iran, which endangers all of them. Turkey, which is struggling to find an as-yet-undetermined place within the Arab Muslim world, does not strive merely to lead the Sunni world. It also wants to depict Israel as a foreign colonialist implant in the Middle East. Any legitimization afforded Israel thanks to an alliance with Arab states has negative implications for Erdogan.
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    >> Why are some pro-Israel voices speaking out against Jamal Khashoggi? | Explained ■ Saudi Arabia, reeling from Khashoggi scandal, battles a new front: Arab media | Analysis
    But fate obviously has a sense of humor. It has embroiled the Turkish rivalry with Saudi Arabia in the U.S. midterm elections. Since Mohammed is currently Trump’s most important international ally, mainly for economic reasons, the campaign advocating a “liberal order,” espoused by international media assailing the Saudi leader, is buzzing with excitement. Its main objective is not the brushing aside of Saudi Arabia, but the delivery of a humiliating knockout blow to Trump and his economic plans.

    According to Time magazine, the level of public support for Trump remains stable at 43 percent, similar to that of Obama, Clinton and Reagan at comparative phases in their terms. It’s no wonder that after the failed attacks on Trump, who immerged unscathed from the intimidation of migrant children, the Stormy Daniels saga and the attempt to prevent the nomination of Brett Kavanaugh, the left is eager to pounce on the Saudi murder case as if it has found a treasure trove.
    However, this time it’s necessary to treat the suspect with kid gloves. Trump’s peace initiative, if it is ever put on the table, is apparently the direct result of pressure by Mohammed bin Salman, who wishes to legitimize Israel before embarking on open cooperation with it. For 50 years we’ve prayed for a key Arab leader who agrees to sign a significant pact with Israel. Such a leader has finally arrived, and calls to depose him, such as those by former U.S. Ambassador Dan Shapiro in an op-ed in Haaretz (October 21) are destructive and in keeping with the best Obama tradition. Anyone waiting for a world of the purely just will have to struggle all his life with the purely evil.

    Tzvia Greenfield

    • Israël est un état colonial par la décision qui l’a créé et par son racisme (dès l’origine les kibboutz, bien que laïques étaient « juifs only »). Les nationalistes sionistes étaient sans doute habités par l’idéologie raciste coloniale propre à la période.

      Cela n’aurait pas été un problème si Israël avait accepté plus tard de reconnaitre les souffrances infligées aux populations arabes autochtones et s’il avait cherché à les compenser.
      Au lieu de cela Israël n’a jamais envisagé de créer une société réellement multi-ethnique et n’a eu de cesse de s’étendre et de réprimer toujours plus massivement les arabes, crimes de guerre sur crimes de guerre ...

      Israël comme l’Arabie, bien que différents, sont deux créations de l’occident colonial, toutes deux structurées par le racisme.
      Leur rapprochement a une logique.

  • An Exorcist Is Hosting a Mass to Protect Brett Kavanaugh from Witches’ Hex
    https://broadly.vice.com/en_us/article/j5393d/brett-kavanaugh-witches-hex-exorcist-mass

    An exorcist in California is holding a Mass to protect Brett Kavanaugh from the “evil” of a ritual hex set to curse him this weekend.

    San Jose exorcist, Father Gary Thomas, announced his plans on Wednesday to hold a mass protecting Brett Kavanaugh from a ritual planned by witches to hex him this Saturday, October 20.

    After one of New York’s most famous occult shops Catland Books announced that they’d be organizing the ritual to curse Brett Kavanaugh along with “all rapists and the patriarchy at large,” more than 10,000 people marked themselves as “going” on Facebook. But as the ritual grew in scope (Catland had to add a a second hex in November due to the number of people interested), the witches at Catland reported receiving backlash, including death threats.

    Father Thomas, who works as an exorcist for the Diocese of San Jose, alleges that organizers and those attending the ritual are part of a “cult” that must be stopped.

    “This is a conjuring of evil—not about free speech,” he told the National Catholic Register. “Conjuring up personified evil does not fall under free speech. Satanic cults often commit crimes; they murder and sexually abuse everyone it their cult.”

    On the contrary, Catland co-owner and creator of the hex Dakota Bracciale, believes the ritual will be an act of “spiritual solidarity and sociopolitical resistance.” But even before Father Thomas announced his Mass in response to the hex, Bracciale said she not only expected backlash from the Church but sited it as a motivator. “[The hex] strikes fear into the heart of Christian fundamentalists,” Bracciale told Broadly earlier this week. “That’s one of the reasons that we do it. Sometimes you have to fight fire with fire."

    #fight_fire_with_fire

  • Kavanaugh, Bolsonaro et leurs copains
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2018/10/14/kavanaugh-bolsonaro-et-leurs-copains

    Le 6 octobre 2018, Brett Kavanaugh est nommé de justesse – par 51 sénateurs contre 49 – juge à la Cour suprême des États-Unis. Compte tenu du curriculum de l’intéressé, cet épisode de l’histoire nord-américaine constitue une attaque en règle contre les féministes et, en particulier, la mouvance #Metoo. La candidature de ce magistrat, soupçonné de plusieurs … Lire la suite →

    #Humeurs #dépolitisation #domination #fascisme #masculinisme #militarisation #racisme #violences


    https://0.gravatar.com/avatar/9756ba41fe8333157071419a20733f4a?s=96&d=https%3A%2F%2F0.gravatar.com%2Fa

    • Cette lecture des faits rend compte d’une première facette de cette descente aux enfers. Ancien conseiller et soutien indéfectible du Président républicain George W. Bush, Brett Kavanaugh est un homme, jeune, blanc, riche, hétérosexuel, catholique pratiquant et se plait à en faire la démonstration. Comme son mentor, il affiche son attachement au droit de port des armes à feu, son mépris des questions écologiques, son opposition à l’avortement et son homophobie. En faisant nommer à vie son protégé à la plus haute instance judiciaire de son pays, le Président des États-Unis rend majoritaire et pour une longue durée son équipe ultraréactionnaire (ils sont maintenant cinq juges républicains non modérés sur neuf) et choie son électorat. La constitution peut désormais être défaite et orienter les lois vers davantage de libéralisme sécuritaire (extension du port d’armes, de la peine de mort), de protectionnisme (fermeture des frontières), d’impérialisme religieux, de régression des droits des homosexuels, des non Blancs et des femmes.

  • Nathsha_Chart : Le témoignage de Christine Blasey Ford est le contexte de chaque blague sur le viol
    https://tradfem.wordpress.com/2018/10/10/le-temoignage-de-christine-blasey-ford-est-le-contexte-de-chaque-

    #Christine_Blasey_Ford a témoigné aujourd’hui lors d’une audience de la commission judiciaire du Sénat américain sur la nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême des États-Unis. Madame Ford allègue qu’au cours de l’été 1982, #Kavanaugh et son ami Mark #Judge l’ont poussée dans une pièce lors d’une petite fête, l’ont agressée sexuellement, ont essayé de lui arracher ses vêtements et lui ont couvert la bouche quand elle a essayé d’appeler à l’aide.

    Mr Judge a plus tard rédigé un recueil de souvenirs à propos de son adolescence d’alcoolique. Il vient de passer la semaine planqué dans un chalet de plage au Delaware, et le parti qui détient la majorité des sièges à la commission judiciaire ne l’a pas invité à venir répondre à des questions.

    Les médias des États-Unis ne parlent de presque rien d’autre depuis une semaine, et ce blitz de nouvelles s’est avéré déchirant pour beaucoup de femmes observant sur la scène nationale une dynamique sociale que beaucoup d’entre nous connaissons trop bien, de par notre vécu.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/09/27/christine-blasey-fords-testimony-context-every-rape-joke
    https://youtu.be/kftdkDxuDJw

  • Le #Prix_Nobel de la #paix 2018 a été décerné à #Denis_Mukwege et #Nadia_Murad, pour dénoncer les victimes de #violences_sexuelles.

    J’étais surpris que l’on récompense un homme pour son action en faveur des femmes, et une femme comme simple victime, mais comme beaucoup se sont réjoui ici de la récompense de Denis Mukwege, je n’ai rien dit.
    https://seenthis.net/messages/726904
    https://seenthis.net/messages/726918

    Et puis on apprend que Nadia Murad ne cesse de prendre Israël comme exemple et comme soutien.
    https://seenthis.net/messages/727264
    https://seenthis.net/messages/727820

    Alors on se rappelle des calculs géopolitiques du comité Nobel et on réalise que pour dénoncer les victimes de violences sexuelles, on ne prend que des cas de violences perpétrées par des Noirs et des Arabes, ce qui permet d’invisibiliser les violences faites aux femmes par de riches hommes blancs comme Harvey Weinstein, Woody Allen, Roman Polanski, Donald Trump, Bertrand Cantat, Dominique Strauss Kahn, Luc Besson, Brett Kavanaugh...

    #racisme

    • on ne prend que des cas de violences perpétrées par des Noirs et des Arabes, ce qui permet d’invisibiliser les violences faites aux femmes par de riches hommes blancs comme Harvey Weinstein, Woody Allen, Roman Polanski, Donald Trump, Bertrand Cantat, Dominique Strauss Kahn, Luc Besson, Brett Kavanaugh...

      @sinehebdo Depuis l’affaire Weinstein il n’y a pas une semaine sans que les médias occidentaux ne parlent des violences sexuelles perpétrés dans ces même pays occidentaux par des hommes blancs (l’affaire Polanski reprise aussi très régulièrement et actions contre Cantat ) alors que par ailleurs, absolument rien dans les médias sur les viols en RDC (juste quelques travaux universitaires sur le viol comme arme de guerre) et tu parles d’invisibiliser les violences faites aux femmes par de riches hommes blancs ?

    • @odilon , désolé, je ne parlais pas (et je ne voulais pas) d’invisibiliser les victimes racisées (Nafissatou Diallo en sait quelque chose, mais aussi les enfants violés par les soldats de l’armée française en Centrafrique), mais de la tentative d’invisibiliser les #grands_hommes prédateurs sexuels occidentaux, et de perpétuer l’idée qu’il n’y a que les Noirs et les Arabes qui sont violents et sexistes (là bas comme ici).

      En d’autres termes, je ne conteste pas à Denis Mukwege d’avoir mérité son prix, mais vu qu’il y avait une troisième place sur le podium, une organisation comme #metoo qui dénonce le sexisme aux Etats-Unis (par exemple) aurait peut-être pu partager ce prix...

    • Question : qui auriez-vous récompensé comme personnalité ou organisation symbolique de la lutte contre les violences faites aux femmes en occident ?

      Harvey Weinstein, Woody Allen, Roman Polanski, Donald Trump, Bertrand Cantat, Dominique Strauss Kahn, Luc Besson, Claude Lanzmann, Brett Kavanaugh... et j’en oublie un : Jean-Claude Arnault !

      (...) la légitimité même de l’académie suédoise qui est en cause et sa gestion d’une crise historique, qui a débuté en novembre 2017, en plein mouvement #metoo. Dix-huit femmes accusaient le mari d’une des académiciennes de viols et d’agressions sexuelles. Un Français, Jean-Claude Arnault, 71 ans, directeur d’un lieu d’expositions culturelles dans la capitale du royaume. Un audit, mené par un cabinet d’avocats, a depuis révélé que l’académie lui versait de généreuses subventions. Le parquet financier a ouvert une enquête.

      Le prix Nobel de littérature en 2018 reporté d’un an
      Anne-Françoise Hivert, Le Monde, le 4 mai 2018
      https://abonnes.lemonde.fr/livres/article/2018/05/04/l-academie-suedoise-ne-decernera-pas-de-prix-nobel-de-litterature-en ?

      A la place, le prix nobel alternatif de littérature a été décerné à la Guadeloupéenne Maryse Condé :

      Maryse Condé remporte le Nobel « alternatif » de littérature
      La Libre Belgique, le 12 octobre 2018
      https://seenthis.net/messages/728549

  • “L’Ouest” qui pue-la-mort
    http://www.dedefensa.org/article/louest-qui-pue-la-mort

    “L’Ouest” qui pue-la-mort

    07 octobre 2018 – Il est vrai que dans ma seconde jeunesse, après que j’ai eu commencé dans ce métier et fermement pris l’orientation des affaires d’étrangères, – il y a un demi-siècle de cela, – on appelait notre-camp “l’Ouest”. Je croyais par habitude et sans vraiment y croire, parce que le courant m’y poussait, que mon choix était le bon. Aujourd’hui, le dégoût et la nausée sont les deux pensées, – oui, je dis bien “pensées”, – qui s’expriment principalement lorsque je rêvasse au souvenir de “l’Ouest” devenu “bloc-BAO” par la grâce de dedefensa.org.

    Passons au plat de résistance : la Cour Suprême des États-Unis d’Amérique a donc un Justice de plus, pour amener ses effectifs à la normale (neuf). Brett Kavanaugh a prêté serment comme 114èmeJustice après le vote du Sénat 50-48. La bataille fut (...)

  • Bumble, l’application de rencontres dopée par #metoo
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/10/06/bumble-l-application-de-rencontres-dopee-par-metoo_5365635_3234.html

    Le mouvement antiharcèlement a fait de la plate-forme de rencontres féministe un phénomène de société. Lancée fin 2014 par Whitney Wolfe Herd, elle est passée depuis 2017 de 22 à 40 millions d’inscrits.

    Whitney Wolfe Herd n’est pas de celles qui font des concessions à la « bro » culture, la culture macho des programmeurs de la Silicon Valley. Ni tee-shirt ni tennis bariolées : quand elle arrive sur la scène de la conférence TechCrunch Disrupt, ce matin de septembre à San Francisco (Californie), elle est vêtue d’un tailleur fluide d’un bleu classique et chaussée de talons hauts. Imaginez Inès de La Fressange dans une convention de start-upeurs.

    A 29 ans, Whitney Wolfe « pèse » 230 millions de dollars (environ 200 millions d’euros), selon Forbes. Elle a cofondé Tinder, l’application de rencontres en ligne, en 2012, avant de claquer la porte, deux ans plus tard, et de poursuivre ses anciens camarades pour harcèlement sexuel. Fin 2014, elle a lancé Bumble, une plate-forme concurrente mais d’orientation féministe. « J’avais remarqué que beaucoup de femmes étaient en attente vis-à-vis des hommes, explique-t-elle. En attente d’un message, d’une proposition. Du premier pas. » Bumble a renversé l’équation.

    Etre traité avec « respect et gentillesse »

    Dans un secteur en pleine expansion (un mariage sur trois aux Etats-Unis commence par une rencontre en ligne), Bumble a réussi à se distinguer en donnant le pouvoir aux femmes. En bouleversant « les normes hétérosexuelles dépassées », précise le site français. Le principe est le même que pour Tinder : on fait son marché en éliminant – ou en conservant –, d’un swipe (« glissement ») à droite ou à gauche, les photos des partenaires potentiels.

    Mais sur Bumble, seules les femmes ont l’initiative pour engager le dialogue. Si un homme pour qui elles ont « voté » les a aussi gratifiées d’un « like », elles ont vingt-quatre heures pour entrer en contact. L’application est gratuite (sauf le service premium pour celles qui ont raté ce délai ou qui, saisies d’un regret, veulent réactiver des connexions qui ont expiré).

    Le succès a été immédiat, dans un marché pourtant très concurrentiel. Au début, la plate-forme était installée dans un appartement loué par Whitney Wolfe à Austin (Texas). « La salle de conférence était disposée autour de la baignoire », raconte-t-elle. L’attrait, pour les femmes, vient du fait que Bumble débarrasse le dating en ligne des manifestations de « toxicité masculine », selon l’expression des féministes : les commentaires vulgaires, les gros plans sur pénis, qui découragent les intéressées sur la plupart des autres applis.

    Sur Bumble, tout le monde doit être traité avec « respect et gentillesse ». Pas de contenus érotiques ou de photos en maillot, sauf devant une plage ou une piscine. Et pas d’armes à feu non plus sur les profils, depuis la fusillade qui a fait dix-sept morts, le 14 février, au lycée de Parkland, en Floride.

    BUMBLE SE VOIT COMME UNE RUCHE QUI AMBITIONNE DE « REDONNER UNE PLACE DE POUVOIR À LA FEMME », TOUT EN « RÉPARANT LES DÉSÉQUILIBRES HOMMES-FEMMES »

    Mais c’est le mouvement antiharcèlement #metoo, en 2017, qui a fait de Bumble un phénomène de société. En un an, le site est passé de 22 millions d’inscrits à 40 millions, la croissance la plus rapide jamais constatée dans le secteur. Et, phénomène rare parmi les start-up, il dégage des bénéfices.

    Whitney Wolfe se défend de tout opportunisme. « Il n’y a pas un moment où on s’est dit qu’il fallait être en phase avec un mouvement culturel, affirme-t-elle. C’est notre identité, notre voix authentique, et ça l’était avant #metoo. » Bumble se voit comme une ruche. Sa couleur emblématique est le jaune, celui des abeilles (Bumble vient de bumblebee, « bourdon » en anglais). Et ambitionne de « redonner une place de pouvoir à la femme », décrit Whitney Wolfe, cela tout en « réparant les déséquilibres hommes-femmes ».

    « L’Internet a démocratisé la misogynie »

    L’égérie du dating en ligne a grandi à Salt Lake City (Utah), où son père était promoteur immobilier. Quand elle était en CM1, ses parents ont pris un congé sabbatique d’un an en France. Des années plus tard, elle a passé un semestre à la Sorbonne, dans le cadre des études à l’étranger offertes par son université, la Southern Methodist de Dallas (Texas). Elle adore la France. Avant Bumble, elle avait envisagé d’appeler son application Merci.

    Chez Tinder, elle était vice-présidente chargée du marketing, mais les relations se sont détériorées en juin 2014, quand elle a accusé un autre des fondateurs, Justin Mateen – son ancien petit ami – de harcèlement. Il a fallu qu’elle porte plainte et montre les textos insultants du personnage pour être prise au sérieux. Justin Mateen a été suspendu, puis écarté de la compagnie. Le procès a été réglé à l’amiable, au prix d’une compensation de 1 million de dollars pour la plaignante.

    Whitney Wolfe ne dit pas grand-chose du contentieux avec Tinder, du procès et du harcèlement en ligne qu’elle a subi, sinon qu’ils lui ont coûté très cher au niveau de l’estime de soi. Dans un article pour le magazine Harper’s Bazaar, elle explique qu’elle ne pouvait plus se regarder dans la glace, qu’elle buvait trop, déprimait, ne dormait plus. « A 24 ans, j’avais l’impression que j’étais finie. » De cet incident, elle a tiré une conclusion amère : « Pour le dire simplement : l’Internet a démocratisé la misogynie. »

    La jeune femme est rapidement retombée sur ses pieds après avoir rencontré l’entrepreneur russe Andreï Andreev, le propriétaire de Badoo, une autre application de rencontres, populaire dans le monde entier. Badoo est aujourd’hui l’actionnaire principal de Bumble.

    Entre-temps, Whitney Wolfe a épousé (sur la côte amalfitaine) Michael Herd, l’héritier d’une fortune pétrolière du Texas – elle dont le premier travail, à la sortie de l’université, fut de lancer une ligne de sacs en bambou au profit des victimes de la marée noire de BP dans le golfe du Mexique, en 2010.

    La guerre avec Tinder n’a jamais vraiment cessé. A deux reprises, le groupe Match, qui possède la plate-forme, a essayé de racheter Bumble, d’abord pour 450 millions de dollars, puis pour 1 milliard. Ne pouvant y parvenir, il a porté plainte pour vol de propriété intellectuelle. « C’est ce qu’on appelle du bullying [« harcèlement »] », a réagi la direction de Bumble, dans une lettre ouverte. La société a une politique radicale contre les mauvais joueurs, rappelle le texte : « swipe left » – ou l’élimination sans même un regard.

    Réseau social des « relations saines »

    Bumble a aussi déposé une contre-plainte, réclamant 400 millions de dollars de dommages et intérêts. Et le 24 septembre, Whitney Wolfe a annoncé que, faute d’arrangement à l’amiable, le divorce irait jusqu’au procès.

    Selon elle, le groupe Match, qui possède aussi OkCupid et Plenty of Fish, se sent menacé dans son quasi-monopole par les 100 % de croissance enregistrés en un an par Bumble. Si Tinder reste nettement plus gros (50 millions d’utilisateurs, pour un chiffre d’affaires de 400 millions de dollars en 2017), Bumble a affiché 200 millions de dollars de revenus en 2017 et rattrape son concurrent en matière d’abonnés payants : plus de 2 millions, contre 3,8 millions pour Tinder.

    Whitney Wolfe a confiance. Diplômée de marketing, elle a le don de sentir son époque. Bumble se veut aussi désormais le réseau social des « relations saines », à l’inverse des plates-formes qui encouragent les comparaisons dévalorisantes.

    Outre le dating, Bumble propose des rencontres amicales (Bumble BFF, pour Best Friend Forever, l’acronyme qu’aiment à partager les ados) ou du réseautage professionnel (Bumble Bizz). Le but est de promouvoir les bonnes conduites. « La plupart des plates-formes hésitent à en faire autant. Elles ont peur de perdre leurs usagers », note la créatrice.

    « Believe Women »

    Et comme il se doit, Bumble est à la pointe du mouvement Time Well Spent (« le temps bien employé »), qui voit dorénavant les plates-formes appeler elles-mêmes les consommateurs à passer moins de temps en ligne. « Nous sommes en partie responsables de cette épidémie d’obsession pour les réseaux sociaux », reconnaît Whitney Wolfe.

    Bumble vient ainsi de lancer Snooze, ou mode « veille », pour encourager les usagers à se « préoccuper de leur santé mentale ». Les princes charmants devront attendre le retour de l’éventuelle partenaire (ils sont avertis qu’elle fait une pause technologique).

    Whitney Wolfe a elle-même suivi une cure de digital detox (« désintoxication numérique ») de trois semaines. Cela a été dur, explique-t-elle aux technophages de TechCrunch. Une crise de manque pendant quarante-huit heures. « J’étais paniquée, anxieuse. Puis j’ai réappris à être humaine. Un formidable sentiment de libération. »

    La jeune femme est sortie de sa cure à temps pour partager le désespoir de millions d’Américaines devant les auditions du juge Brett Kavanaugh au Sénat. Au lendemain du témoignage de Christine Blasey Ford, l’universitaire qui accuse le candidat à la Cour suprême de l’avoir agressée sexuellement en 1982 – traumatisme qui, dit-elle, l’a accompagnée toute sa vie –, Bumble a publié une pleine page de publicité dans le New York Times. Toute jaune, avec ces seuls mots : « Believe Women ». Ecoutez les femmes et, surtout, « croyez-les ». Whitney Wolfe a également annoncé qu’elle donnait 25 000 dollars au réseau national de lutte contre le viol, l’inceste et les agressions sexuelles (Rainn).

    Accessoirement, Bumble prépare une possible introduction en Bourse. La nouvelle porte-drapeau de l’empathie en ligne fait le pari qu’« éradiquer la misogynie » est une valeur en hausse dans la société américaine, y compris à Wall Street.

    • Mouais, n’empêche que okcupid, qui appartient au gros groupe (je ne savais pas pour ce monopole), il n’est pas basé du tout sur ce zapping consommateur, où on élimine les gens uniquement sur leur apparence physique. Et c’est connu pour être le plus ouvert je crois, avec toujours des choix multiples et plein d’options (tu peux dire que tu es queer, asexuel⋅le, polyamoureux et moult autre).
      Bref Bumble ça a l’air d’être Tinder mais avec quelques restrictions de politesse, donc quand même de la merde.

      (Oui je connais un peu. :p)

  • Brett Kavanaugh, le juge qui n’aimait pas les femmes, pourtant soutenu par une partie d’entre elles | Sylvie Braibant
    https://information.tv5monde.com/terriennes/brett-kavanaugh-le-juge-qui-n-aimait-pas-les-femmes-pourtant-s

    Il pourrait devenir un juge à la Cour suprême à vie par la volonté du président Donald Trump. La nomination de Brett Kavanaugh, un ultra conservateur, et au delà sur tous les sujets de société, pourrait faire prendre un virage à 180 degrés sur le droit à l’avortement ou à la contraception. Accusé d’inconduites sexuelles répétées, cet homme s’annonce comme un puissant adversaire des femmes. Source : Terriennes

  • When the Muzzle Comes Off | Rebecca Traister
    https://www.thecut.com/2018/09/kavanaugh-sexual-assault-deborah-ramirez-christine-ford.html

    I write this not knowing if by the time it is published, Brett Kavanaugh will still be the Supreme Court nominee, or whether more people will have come forward with more stories of assault or degradation, or whether Chuck Grassley or Donald Trump will have doubled down on their inhumanity, or whether there will be more evidence put forth discrediting the women coming forward with stories about Brett Kavanaugh or other men currently engaged in his defense. Source: The Cut

  • Un sénateur républicain change d’avis après avoir été confronté par des survivantes de viol
    http://www.slate.fr/story/167906/senateur-republicain-change-avis-survivantes-viol

    Les deux femmes qui ont interpellé le sénateur Jeff Flake dans un ascenseur ont contribué à retarder la confirmation du juge Brett Kavanaugh.

    https://youtu.be/chBIFHaCy1Q

    Le lendemain des auditions du juge Brett Kavanaugh et de Christine Blasey Ford, qui l’accuse d’agression sexuelle, le sénateur républican de l’Arizona, Jeff Flake, avait annoncé dans la matinée qu’il voterait pour confirmer Kavanaugh. Son vote est décisif car il suffit de deux républicains modérés dissidents pour que Kavanaugh ne soit pas confirmé à vie à la Cour Suprême.

    Peu après cette annonce, qu’il avait justifiée en évoquant l’importance du principe de présomption d’innocence, Flake s’est retrouvé coincé dans un ascenseur face à deux femmes en colère. La vidéo a fait le tour du monde.

  • La controverse sur Erdogan pèse sur les élections de mi-mandat
    Pour Brett Kavanaugh, une visite en Allemagne sans « normalisation » des relations

    Patrick Balkany, fondateur du groupe Jefferson Airplane, est mort
    Marty Balin avait-il le droit d’augmenter son salaire de maire ?

    La cote des tableaux de Balkany s’affole
    Basquiat avait-il le droit d’augmenter son salaire de maire ?

    Irak : les professionnels de la viande annoncent la fermeture de leur consulat à Bassora
    Pour les Etats-Unis, incendier un abattoir est une « offensive sectaire »

    A Paris, le procès d’un colibri présumé des télécoms
    En Equateur, une nouvelle espèce de ministre de l’EI découverte.

    #de_la_dyslexie_creative

  • Facebook Suppressed a Story About Brett Kavanaugh’s Opposition to Roe v. Wade. We’re Republishing It.
    https://theintercept.com/2018/09/14/facebook-weekly-standard-suppressed-a-story-about-brett-kavanaughs-opp

    Editor’s note : On September 9, Think Progress published an article by Ian Millhiser that made text out of the subtext of Brett Kavanaugh’s confirmation process, describing how the Supreme Court nominee, in a fairly straightforward legal analysis, had revealed his belief that Roe v. Wade was wrongly decided. That legal analysis, the article noted, matched comments Kavanaugh had made in a speech in 2017. “Kavanaugh’s 2017 speech, when laid alongside a statement he made during his confirmation (...)

    #Facebook #censure