person:chokri belaïd

  • Tunisie : « Un prix Nobel anachronique » | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/091015/tunisie-un-prix-nobel-anachronique

    Après deux attentats meurtriers cette année au Bardo et à Sousse, le comité Nobel a décerné ce vendredi 9 octobre le prix Nobel de la paix au Quartet tunisien « pour sa contribution décisive à la construction d’une démocratie pluraliste en Tunisie ».

    Le Quartet tunisien, aussi appelé « dialogue national », est une initiative de la société civile tunisienne, lancée en 2013, afin de sauver le processus démocratique en Tunisie. Deux ans après la révolution de janvier 2011 et le départ de l’ex-président Ben Ali, après les assassinats des députés de gauche Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, les travaux de l’Assemblée constituante étaient alors enlisés. Et le gouvernement ...

  • Charlie et quelques questions qui fâchent, Émmanuel Riondé
    http://blogs.mediapart.fr/blog/emmanuel-rionde/130115/charlie-et-quelques-questions-qui-fachent

    Il en est une, profonde, qui appelle à un aggiornamento national autour de l’héritage colonial de ce pays. Les deux frères Kouachi, comme Amedy Coulibaly, comme Mohamed Merah en mars 2012 dans la région toulousaine, comme Boubaker el Hakim (directement impliqué dans l’assassinat des opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013 à Tunis), sont des enfants de France. Tous issus de l’immigration postcoloniale, venant des quartiers populaires pour certains, pupilles de la nation pour d’autres. Ils appartiennent depuis leur naissance à la partie la plus stigmatisée de la population de ce pays, celle pour qui les valeurs républicaines et « l’unité nationale » mises en avant depuis une semaine, relèvent plus souvent de la fable que de la réalité. Celle qui, lors du soulèvement des banlieues en novembre 2005, s’est vue mise en « état d’urgence », une situation qui n’avait plus eu lieu sur le territoire national depuis... la guerre d’Algérie en 1961 (et entretemps en Nouvelle Calédonie en 1984). Cette dimension du problème, qui relève d’un impensé postcolonial, va-t-elle être abordée dans le débat ?

    On sait aussi que les assassins de ces derniers jours se sont radicalisés dans les prisons françaises où ils ont notamment rencontré Djamel Beghal, activiste prédicateur redoutable, capable d’embrouiller des esprits fragiles. En l’occurrence ceux de « trois petits branleurs » qui ont ensuite « appris à manier la kalachnikov au Yémen » comme le résume efficacement l’universitaire Olivier Roy . Cette rencontre initiale n’a pas eu lieu dans un souk de Bagdad ni dans un camp d’entraînement en Afghanistan et elle n’est pas le fait d’un calife jihadiste, elle s’est déroulée dans les prisons françaises, à la faveur du surpeuplement pénitentiaire. Cette réalité va-t-elle être mise sur la table et couplée au débat sur la politique pénale et l’état des geôles françaises ? Pour l’heure, on a surtout entendu parlé de régime différenciés, de lois d’exception.

    Enfin, Amedy Coulibaly ce vendredi et Mohamed Merah en mars 2012 ont tué des civils pour la seule raison qu’ils étaient juifs. Structurellement, la communauté juive ne souffre plus en France d’un antisémitisme largement diffus dans la société comme cela a longtemps été le cas. C’est désormais, on l’a dit, les musulmans (et plus récemment les roms) qui sont dans cette position. En 2003, 36 % des personnes interrogées considéraient les Juifs comme « un groupe à part » au sein de la société française ; en 2013, ils ne sont plus que 26 % dans ce cas. Sur la même période, les Musulmans sont passés de 57 % à 55 % (rapport de la CNCDH déjà cité). Mais il est clair qu’au plan intime, aujourd’hui, être juif en France est en passe de devenir aussi angoissant qu’être musulman (pour plus de détails sur la réalité des chiffres de l’antisémitisme, voir cet article de Louise Fessard et Michel de Pracontal). Chacun doit bien prendre conscience de cette réalité.

  • Ennahdha – Nidaa : du mariage de raison au mariage de plaisir | Nawaat - Tunisia
    http://nawaat.org/portail/2015/01/11/ennahdha-nidaa-du-mariage-de-raison-au-mariage-de-plaisir

    A gauche, Nidaa Tounes pourrait également y laisser quelques plumes parmi ses alliés au Massar mais surtout au Front Populaire, à commencer par les deux veuves de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi qui pourraient difficilement concilier leur quête de vérité et une coalition avec Ennahdha qu’elles accusent d’« escamoter des manquements et des preuves ».

    Quant à la nouvelle opposition en passe de se réorganiser autour du projet d’une gauche sociale avec des chefs de file comme Abbou et Marzouki, elle est définitivement fixée sur l’orientation future d’Ennahdha avec laquelle elle ne composera plus.

    L’alliance des droites tunisiennes est à l’image de la chaleureuse poignée de mains entre le président Morsi et son ministre le général al Sissi, avant que l’Egypte ne bascule dans la violence.

  • Pourquoi nous quittons le Front Populaire | Nawaat - Tunisia
    http://nawaat.org/portail/2014/10/01/pourquoi-nous-quittons-le-front-populaire

    Suite à l’assassinat de notre camarade Chokri Belaïd, la colère populaire était intense, massive, avec plusieurs centaines de milliers de personnes participant à la journée d’enterrement de notre camarade. Le rapport de forces permettait à ce moment précis de faire chuter la troïka, politiquement responsable de la multiplication des actes de violence contre les militants politiques et syndicaux, les intellectuels, les artistes, les journalistes, etc. Faisant fi de ce nouveau rapport de forces créé par la mobilisation populaire, la direction du FP a lancé un appel au calme et à « l’union nationale contre le terrorisme ». Suite au second assassinat d’un dirigeant du FP, Mohamed Brahmi, cette dérive a abouti à une alliance avec la bourgeoisie et les RCDistes (dans le cadre du Front de Salut National qui s’est poursuivi avec le “Dialogue National” sous l’égide de l’UTICA et de la direction de l’UGTT).

  • En Tunisie, les assassinats politiques prennent la tournure de crimes d’Etat | La-Croix.com
    http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/En-Tunisie-les-assassinats-politiques-prennent-la-tournure-de-crimes-d-Eta

    Coup de tonnerre jeudi dernier, lorsque Taïeb Laguili, membre de l’association Initiative pour la recherche de la vérité sur l’assassinat de Chokri Belaïd (Irva), divulgue un document révélant que les services américains de la CIA à Tunis avaient alerté le 14 juillet le ministère de l’intérieur que des salafistes fomentaient l’assassinat de Mohamed Brahmi.

    C’était donc onze jours avant que les criminels ne passent à l’acte. « Ni Mohamed Brahmi, ni sa famille n’ont été informés et aucune mesure de protection n’a alors été envisagée. À ce niveau-là, ce n’est plus de la négligence, mais de la complicité », dénonce-t-il.

    #Tunisie

  • L’invité du dimanche
    Jilani Hammami, porte-parole du Parti des Travailleurs
    Ennahdha et ses associés essayent de reléguer au dernier plan le dossier de Chokri Belaïd

    Depuis l’assassinat de Chokri Belaïd, les événements s’accumulent et prennent la forme d’une boule de neige dont la cadence s’accélère au fil des jours voire des heures et qui finit par briser l’édifice gouvernemental de Hamadi Jebali.

    La tâche de sa refonte, accordée à Ali Laârayadh, est loin de calmer les esprits et d’assainir l’atmosphère sociale, car elle répond à des intérêts partisans étriqués et non pas à l’intérêt général du pays. C’est l’avis de plusieurs acteurs de la scène politique comme notre invité. Pour lui, cette nouvelle nomination jette de l’huile sur le feu. Il pense que le discours de Ennahdha qui se veut rassurant contourne la réalité et dissimule plusieurs vérités surtout celle relative au crime d’assassinat de son camarade Chokri Belaïd que plusieurs partis politiques essayent de monnayer, selon lui. En voici les explications :

    http://www.letemps.com.tn/article-74105.html

  • Et si on mettait la Tunisie à l’abri des ingérences de la France ?

    Let Tunisia build a democracy, free from French interference

    | Sami Brahem
    The Guardian
    http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/feb/17/tunisia-needs-time-democracy-free-french

    Things came to a head after a discussion on TV about the assassination of an opposition leader, Chokri Belaid. The French interior minister, Manuel Valls, declared that Tunisia was not a model for the Arab spring because of its “Islamic fascist dictatorship” led by the Muslim Brotherhood and Salafists, which posed a threat to rights and freedoms in a country that was only a two-hour flight from France. He added that France could not condone this, and would support the secularists and modernists against the obscurantists.

    Valls’s remarks coincided with a political campaign inside the country that has taken advantage of Belaid’s assassination to call for toppling the elected government and putting in its place an unelected body. Former prime minister Beji Caid-Essebsi has even called for the dissolution of the elected national constituent assembly, on the basis that it has lost its legitimacy, so as to allow a “council of experts” to assume the role of drafting the nation’s constitution.

  • #Tunisie : Début du cortège accompagnant la dépouille de Choukri Belaid
    http://deuxsemainesentunisie.blogspot.fr/2013/02/debut-du-cortege-accompagnant-la.html

    Ce matin à 10 heures une foule s’est réunie à la maison de la culture de Djebel Jelloud, le quartier dans lequel le leader Chokri Belaid a grandi. Le cortège s’est dirigé vers le cimetière parmi une foule grandissante de plusieurs milliers de personnes...

    #Choukri_Belaid #manifestation

  • Chokri Belaid
    http://angryarab.blogspot.fr/2013/02/chokri-belaid.html

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=5GQbl929-Vo

    From “Ibn Rushd:” "Chokri Belaid, the assassinated leftist Tunisian leader was a staunch anti-Israeli who accused Ghannouchi and Tunisian islamists of being in cahoots with Israel and Western intelligence.

    He said that there was a base near the Libya-Tunisia frontier where 5.000 islamists were trained by Western intelligence to go fight in Syria".

  • Egypt Cleric Advocates Death for Dissidents
    http://english.al-akhbar.com/content/egypt-cleric-advocates-death-dissidents

    The week preceding the assassination of Tunisian opposition leader Chokri Belaid on 6 February 2013, a hardline Egyptian Salafi cleric proclaimed it permissible to kill the opponents of the president.

    Many see the cleric’s fatwa as a possible prelude to assassinations carried out by Islamists against the president’s opponents.

    Salafi preacher Mahmoud Shaaban appeared on the Egyptian religious channel al-Hafez citing a number of hadiths, or sayings by the Prophet Mohammad, to call for the execution of those who spread chaos and instigate subversion.

    In a widely-shared clip, Shaaban claimed that the main opposition coalition, the National Salvation Front (NSF), was seeking to burn the whole country. He mentioned by name Hamdeen Sabahi, founder of the Popular Current movement, and Mohammed Baradei, founder of the Constitution Party.

  • Assassinat de Chokri Belaid : À qui profite le crime? | nawaat
    http://nawaat.org/portail/2013/02/07/tunisie-chokri-belaid-a-qui-profite-le-crime

    À qui profite le crime ayant visé une conscience libre, donnant un nouveau martyr à la révolution ? Qui avait intérêt à ce point à la disparition d’une figure de l’opposition ?

    Les bénéficiaires sont nombreux et variés, allant des barbouzes de l’ancien régime à ses nostalgiques en passant par les dictateurs en puissance, quelle que soit leur couleur idéologique, rêvant d’un nouvel ordre liberticide en Tunisie, bâillonnant à nouveau le peuple, remettant le pays dans la cage de laquelle il est sorti tout seul avec sa Volonté de vivre et son désir de s’émanciper.

    Le but premier des criminels est de faire avorter l’expérience démocratique naissante en Tunisie, et il peut être donc celui d’aventuriers de la politicaillerie, n’appartenant pas nécessairement à un même camp ni à une même sensibilité idéologique ou politique.

  • La #Tunisie sous tension après l’assassinat d’un opposant
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-02-06-Tunisie

    L’opposition tunisienne a lancé mercredi 6 février un appel à la grève générale et suspendu sa participation à l’Assemblée constituante en réaction à l’assassinat de Chokri Belaïd. Ce dernier était le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié (PPDU) et appartenait au Front populaire, créé en (...) / Tunisie, #Islam, #Mouvement_de_contestation, #Parti_politique, #Politique, #Syndicalisme, #Violence, Réveil arabe 2011- - La valise (...)

    #Réveil_arabe_2011- #La_valise_diplomatique