Encore un nouvel étonnant microcosme...
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À l’occasion de ses vœux au monde de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, le 5 janvier dernier au Futuroscope de Poitiers, notre président a commencé par les mots suivants :
« Les idées nouvelles : c’est précisément ce dont la France a le plus besoin aujourd’hui. Dans ce monde nouveau, qui est train d’émerger, nous devons, mes chers compatriotes, quitter les discours convenus. Et nous devons, dans ce monde nouveau, repenser radicalement notre façon d’appréhender les débats, les grands enjeux publics. Et s’il est un domaine où il faut porter un regard nouveau, c’est celui qui nous réunit aujourd’hui, l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche. »
Pour ma part, dans ce monde nouveau, dans l’abandon des discours convenus, dans ce regard nouveau, dans la nouvelle pensée radicale sur les enjeux, j’attendais que le président engage résolument l’école dans la société numérique.
Bernique !
S’en suivent 38 minutes et 5 secondes d’un discours peu convenu, en effet, qui a fait depuis l’objet de critiques de tous bords, parfois assez violentes, mais aussi, convenons-en, qui a reçu l’appui de certains syndicats et partis de droite.
Dans ces 38 minutes, de nombreuses propositions sur certaines desquelles je vais revenir, mais surtout pas un mot sur le numérique, les technologies numériques, l’élan numérique de la société, les mutations pour l’entreprise, les bouleversements dûs à ces changements radicaux et auxquels, nécessairement, l’école doit s’adapter.