person:jean-michel apathie

  • Pas de bonne résolution cette année.

    Non. Je continue sur ma lancée des années précédentes. Par exemple, au réveil, tout à l’heure, j’ai allumé une clope en attendant que le café chauffe. C’est là que je me suis dit que, décidément non, fallait surtout pas que je me lance dans une énumération de trucs à changer ou à faire pour moi, pour mes proches, pour la planète.

    Cependant, cette année, enfin, ce matin, je me suis surpris à souhaiter que certaines personnes en prennent, et surtout, les mettent en œuvre sans trop tarder, afin de ne pas trop ruiner mon moral, celui des gens que j’aime et contribuent à faire reculer la date de la fin du monde.

    En vrac, comme ça, ce qui m’est venu :

    – Que Manuel Valls se retire définitivement de la vie publique,
    – Que Léa Salamé prenne un peu de recul sur sa pratique professionnelle,
    – Que Nicolas Hulot pète un câble, se rebiffe et déclare publiquement : « Oui, le coup de la chasse à courre, c’est pas mon idée, c’est pour se foutre de la gueule du monde, c’est pour faire diversion, comme ça, on cause pas d’hydrocarbure ni de nucléaire. Je suis un imposteur »,
    – Que @klaus mette un peu plus de contexte en français dans ses recensions germanophones :p (bisous mec),
    – Que @monolecte écrive au moins un billet de blog optimiste ;-) (bisous meuf) (et bon anniv ! :D),
    – Que Jean-Michel Apathie glisse sur une peau de banane (sans forcément se faire mal, hein), histoire qu’il renouvèle un peu ses sketches,
    – Qu’@intempestive écoute la série Calls de Timothée Hochet, si ce n’est déjà fait (Mes hommages, madame),
    – Que La Force ne soit plus avec nous, s’il vous plaît...

    Bref, le café est tiède maintenant, c’est malin.

  • L’Affaire Bolivar ou Les Insoumis face aux #éditorialistes (Acte III)
    https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/150417/l-affaire-bolivar-ou-les-insoumis-face-aux-editorialistes-acte-iii

    Tout commence avec une passe d’arme entre Patrick Cohen et Alexis Corbière dans l’émission C à vous. La France Insoumise, accuse Cohen, veut sortir de l’OTAN pour entrer dans l’Alliance bolivarienne. Le second rétorque que les deux mesures n’ont aucun rapport puisque l’Alliance bolivarienne n’est pas une alliance militaire mais un espace de coopération économique. Cohen s’énerve, agite ses notes et ne trouve rien à répondre. La deuxième étape est le piège tendu par RTL à Clémentine Autain. On lui passe un extrait de C à vous amputé de la réponse de Corbière pour qu’elle réponde à son tour : mais pourquoi Mélenchon voudrait-il quitter l’OTAN pour entrer dans l’Alliance bolivarienne ? Clémentine Autain n’en sait rien et perd momentanément ses moyens. Les journalistes de RTL, qui ont entendu Corbière, connaissent bien sûr la réponse à leur question mais ils se gardent bien de la communiquer à leurs auditeurs. Le moteur est en marche et les courroies de transmission vont tourner à plein régime.

    Le Huffington Post commence par effacer Clémentine Autain du tableau et titre que l’Alliance bolivarienne « met mal à l’aise les porte-paroles de Jean-Luc Mélenchon ». Le Parisien, le JDD, le Figaro, Libé, tout le monde relaie l’incroyable nouvelle : Jean-Luc Mélenchon projette de renverser le système des alliances de la France et de l’enrôler dans l’empire du mal. Libération écrit que l’Alliance bolivarienne « compte trois pays observateurs : Haïti, l’Iran et la Syrie. Pas franchement démocratiques… En 2009, la Russie avait aussi été invitée au sommet de l’Alba au titre d’observateur. » L’auteur conclut sur un exposé de la géopolitique de #Mélenchon :

    #éditocratie

    • Construire un avenir cohérent pour les territoires d’outre-mer ? S’il faut commencer pour cela par critiquer la Commission européenne, c’est sans doute trop demander à Patrick Cohen, Jean-Michel Apathie, Laurent Joffrin et toute la clique des menteurs et manipulateurs qui ont monté de toute pièce la cabale. Les mots ne sont pas trop forts. Les faits sont là : depuis le début de l’affaire, tous avaient entendu la réponse d’Alexis Corbière et tous savaient qu’ils mentaient. Toute la question est de savoir si la manœuvre a réussi. L’affaire ALBA va donc être l’occasion de mesurer l’état du rapport de force entre la France Insoumise et les médias et de voir si la stratégie élaborée par Mélenchon et son équipe depuis des années a porté ses fruits. En tous les cas, cette affaire démontre que cette stratégie, qui a choqué tant de bons esprits, était absolument indispensable.

      Dès avant 2012, Mélenchon affirmait que les médias étaient « la deuxième peau du système ». Pour fracturer le mur de l’idéologie néolibérale dont l’atlantisme et l’européisme béat sont deux aspects parmi d’autres, il fallait d’abord s’inscrire dans la logique du système, c’est-à-dire celle du profit, et faire du buzz : ainsi fut forgé le personnage haut en couleur incarnant « le bruit et la fureur ». Mais une fois entré dans le système, il fallait encore ne pas s’y laisser réduire à une caricature. Les médias n’étant « pas un miroir mais une arène », il fallait débusquer les journalistes de leur position de prétendue neutralité. Les formats médiatiques étant impropres à la discussion de fond, il ne fallait cependant pas trop en attendre : on ne pouvait qu’y lancer des « mots obus » qui ouvriraient des failles dans les certitudes des auditeurs. Il importait enfin d’ouvrir à ces auditeurs d’autres espaces de réflexion. C’est ce qui fut préparé dès 2013 avec la lancée des blogs « 6e République » et patiemment consolidé grâce notamment à la chaîne youtube. Ceci fait, on ne pouvait qu’attendre et voir s’il se trouverait des gens pour s’emparer des informations données et les transmettre par le moyen de communication qui sera toujours le plus efficace : le téléphone arabe.

      Tous les outils de communication de la France Insoumise tournent aujourd’hui à plein régime. Le système médiatique est, pour sa part, fragilisé de l’intérieur. Les journalistes ne sont pas des veaux et l’on compte beaucoup d’insoumis parmi eux, prêts à placer quand ils le peuvent des contre-feux. Il est étonnant – et navrant – de constater qu’ils y ont plus de facilité dans les médias privés que dans le service public, comme en atteste l’excellent article de BFMTV cité plus haut mais encore deux articles de LCI. Le premier revient sur l’intox Evo Moralès et le second, auquel j’eus le plaisir de contribuer, sur le lien Mélenchon-Chavez. C’est à croire que le pouvoir des réseaux du Parti Socialiste et de son succédané En Marche est encore plus néfaste à la qualité de l’information que celui du capital.

      Bien que la presse Française soit aux mains des milliardaires, il serait évidemment absurde de croire que ceux-ci dictent tous les matins des articles à leurs employés – ils ont bien d’autre chose à faire. Le système médiatique n’est pas une vaste organisation complotiste dont toutes les parties agiraient de façon parfaitement synchronisée : il est composé d’une multitude d’agents dont les actions ne font système que jusqu’à un certain point parce qu’elles obéissent à des logiques contradictoires. Si les services politiques sont mobilisés pour abattre Mélenchon, les autres n’obéissent qu’à la logique du profit, c’est-à-dire de l’audience. Or on ne se fait pas aimer du public en tapant sur Mélenchon quand ce dernier est devenu la personnalité politique préférée des Français. Ainsi s’explique le revirement spectaculaire de Yann Barthès, expert en sensationnalisme que l’on devine dénué de toute morale politique : lui qui multipliait en 2012, avec le Petit Journal, les vidéos ridiculisant Mélenchon, tourne aujourd’hui Le Figaro en ridicule pour le plus grand plaisir de ses fans.

      Soutenus par les journalistes dissidents et par les mouches du coche portées par l’air du temps, les Insoumis pourraient donc bien gagner leur bras de fer contre les éditorialistes. En montant la cabale bolivarienne, ceux-ci ont joué leur va-tout. Si nous parvenons à la désamorcer, leur discrédit sera complet, notre élan renforcé, et la pièce ira au dénouement que j’espère de tout cœur et en lequel je crois chaque jour plus fermement. Rendez-vous les 23 avril et 7 mai pour les quatrième et cinquième actes.

  • Laurence Parisot a raison, #Internet est la poubelle de l’Histoire
    http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-laurence-parisot-a-raison-int

    Dates/Horaires de Diffusion : 1 Mai, 2014 - 08:45 - 08:50

    Je vous propose, Julie, que nous rebaptisions cette chronique : «  Ce qui arrive dans la poubelle de l’histoire  ». Car c’est ainsi, Madame Parisot, que vous définissiez Internet dans un entretien avec Jean-Michel Apathie sur RTL le 1er septembre 2010. Je vous cite exactement " Comme le dit le philosophe Alain Finkielkraut, Internet est en train de devenir la poubelle de l’Histoire. Vous ...

    date de remontée fiction : Jeudi 1 Mai (...)

    #Information #Archéologie #Civilisation #Débat #Histoire #Informatique #Innovation #Direct

  • Cahuzac : un mort, le journalisme à la papa
    http://reflets.info/cahuzac-un-mort-le-journalisme-a-la-papa

    En prenant connaissance de l’Article du Canard Enchaîné en début d’après-midi hier, Reflets se demandait sur Twitter quelle pirouette #Jean-Michel_Apathie allait trouver pour se sortir du très mauvais pas dans lequel il s’est fourré par pure détestation de Médiapart. Première pirouette : pas de réaction du canal historique anti journalistes-qui-n’apportent-pas-les-preuves-de-ce-qu’ils-avancent (@jmapathie) qui ne fait (...)

    #A_la_Une #Bienvenue_dans_la_presse #Politique #Amesys #Bull #Canard_Enchaîné #Infotainment #jérôme_cahuzac #Maroc #Mediapart

  • http://ragemag.fr/arnault-a-tout-saigneur-tout-honneur

    Certes, Sarkozy fit fort, dilapidant ce qu’il restait de superbe à la fonction présidentielle, se vautrant dans la plouquerie la plus vomitive : la friquée. Yacht, Johnny, Séguéla, Barbelivien, Rolex, Ray-Ban : minable. N’a-t-il pas abaissé la majesté républicaine, confiant des postes de confort à des attardés avides et fielleux ? Quel patriote, quel Républicain n’eut pas le cœur en sang, en entendant la poissonnière Morano répondre à Jean-Michel Apathie « Mais ce Monsieur Clemenceau peut bien dire ce qu’il veut. », Frédéric Lefebvre évoquant « Zadig et Voltaire », Bernard Kouchner – adolescent en pleine floraison pubère – « Et le pire, c’est la guerre. », et, last but not least, Brice Hortefeux, fumeux, « Quand il y en a un ça va, c’est quand il en a beaucoup qu’il y a des problèmes » ? Qui n’eut pas monté en urgence une guillotine Ikea Place de la Concorde, lorsque l’on dut subir un discours sur la méritocratie de Nicolas Sarkozy, le jour où son fils, cancre pistonné, tentait de prendre la Présidence de l’Epad ? Et la cerise otanienne ! Une ligne diplomatique si précieuse, patiemment consolidée depuis De Gaulle, balancée aux chiottes comme un mouchoir sale… Oui, nous revenons de l’enfer.

    Une chèvre, que dis-je, une poire à lavement aurait été élue triomphalement après cela. Mais Hollande, Louis XI consciencieux, l’a joué prudent. A l’italienne, 10 dans la surface, Montebourg, isolé en pointe, au cas où un ballon aurait traîné. Rien ne traîna. On vit Montebourg, regard fier de mauvais aloi, un peu honteux, se mettre à genoux, et ces messieurs de Peugeot baisser leur braguette… Ce n’était pas beau. A nouveau, il y a quelques semaines, Montebourg, mimant la gouaille populaire « Chez moi, on dit y’faut qu’on s’cause. », croisant une Parisot goguenarde, triomphante, insupportable…