person:naomi wolf

  • Où est le mandat d’arrêt suédois ? — Craig MURRAY, Naomi WOLF
    https://www.legrandsoir.info/ou-est-le-mandat-d-arret-suedois.html

    Dans le cas de l’accusation en Suède dont le délai de prescription a été dépassé, l’accusation était que pendant un acte sexuel consensuel, Julian Assange a délibérément déchiré le préservatif, sans consentement. Je suis tout à fait d’accord que si c’est vrai, cela équivaudrait à une agression sexuelle.


    Mais le préservatif déchiré remis à la police suédoise comme preuve ne contenait pas l’ADN d’Assange - une impossibilité physique s’il l’avait porté pendant les rapports sexuels. Et l’auteur de l’accusation avait déjà été expulsé de Cuba parce qu’elle travaillait pour la CIA. Alors je répète :devons-nous toujours croire l’accusateur ?

    Pour une fois, je suis d’accord avec les blairites pour dire que si un mandat était émis par Suède, la demande suédoise devrait supplanter la demande américaine, notamment parce que le viol est un crime beaucoup plus grave. Comme la seule raison pour laquelle Julian Assange a demandé l’asile était qu’il considérait les accusations suédoises comme une ruse pour le mettre en détention en vue de son extradition vers les États-Unis, je dirais également que, si un mandat de la Suède devait apparaître, Assange devrait pouvoir partir volontairement et sans résistance juridique supplémentaire, la demande d’extradition américaine étant supplantée par la suédoise.

    Mais ne retenez pas votre souffle. Aucun mandat ne viendra. Les États qui ont si soigneusement coordonné son arrestation et sa détention, synchronisée avec la publication du rapport Muellergate et les affirmations démentes du gouvernement équatorien sur les excréments [que Julian Assange aurait étalé] sur les murs [de l’Ambassade], n’ont plus besoin de l’affaire suédoise.

    Encore une fois. Où est le mandat d’arrêt de la Suède ? Y a-t-il encore des gens qui ne comprennent pas que les accusations suédoises n’ont jamais été qu’une ruse de la CIA ?

    Craig Murray
    ex-ambassadeur du Royaume-Uni

  • Pourquoi déteste-t-on les femmes poilues?* | Slate.fr
    http://www.slate.fr/societe/pourquoi-detester/pourquoi-deteste-on-femmes-poilues

    Cependant, les injonctions à l’épilation systématique des jambes, des aisselles et plus tardivement du pubis semblent remonter au début du XXe siècle. Aux États-Unis par exemple, peu de femmes s’épilaient les jambes et les aisselles avant 1915, année où Gillette commercialise son premier rasoir pour femme. Cela s’explique sans doute par le fait que ces zones du corps sont jusqu’alors peu exposées, selon les chercheuses Merran Toerien et Sue Wilkinson, auteures d’une étude de référence sur la pilosité. « En effet, les parties du corps que l’on pouvait apercevoir –le visage, le cou et les bras– faisaient elles déjà l’objet de publicités pour des produits dépilatoires. »

    Avec l’apparition de vêtements plus courts, les pratiques dépilatoires deviennent de plus en plus répandues et étendues. Plusieurs hypothèses ont été formulées pour comprendre cette fixation nouvelle sur l’absence de pilosité chez les femmes.

    L’intensification de la traque aux poils pourrait s’expliquer entre autres par une volonté de contraindre socialement les femmes à un moment où elles gagnent en libertés. « Selon cette analyse, l’épilation serait un moyen de contrôle social genré, exercé en proportion de l’émancipation économique et politique des femmes », résume ainsi Rebecca Herzig.

    La féministe américaine Naomi Wolf souligne par exemple l’intelligence du marketing qui s’emploie à faire des femmes des consommatrices avant tout. D’après elle, les femmes sont maintenues dans l’état d’insécurité sexuelle, de haine de soi et de constant échec qu’accompagne inévitablement l’aspiration permanente à devenir belle. Le tout afin de dépenser toujours plus en produits cosmétiques.

    • 2 000 jeunes mobilisés pour défiler en uniforme de Poilus à Quimper FNLP - 19 octobre 2018
      Sans aucun rapport, juste pour le signaler

      Ils préparent la Jeunesse aux guerres de demain
      ar voie de presse, nous venons d’apprendre qu’à Quimper, le 9 novembre prochain, près de 2 000 jeunes, élèves du premier et du second degré sont mobilisés pour participer « à un défilé citoyen, accompagné d’anciens combattants, de militaire d’active, de jeunes sapeurs-pompiers, de jeunes de la préparation militaire marine, de jeunes de la Croix-Rouge, de réservistes ». C’est en marche et au pas, déguisés en poilus, que ces jeunes vont se livrer, sous les ordres de l’armée et la bénédiction de l’Education nationale, à un simulacre de défilé.

      Les ministres Blanquer et Parly sont nécessairement au courant de cette infamie. Si ce n’est pas le cas, ils devraient s’enquérir d’une situation locale où leurs représentants embrigadent une partie de la jeunesse pour célébrer la boucherie de 1914-1918. Sont-ils sérieux ? N’ont-ils pas honte ceux qui, côté salon, parlent de paix, et côté jardin, préparent la guerre, entraînent sa jeunesse à la guerre, la font marcher au pas ? Demain, dans leur élan militariste, leurs feront-ils entonner ?

      Il pleut, il pleut des balles,
      Il grêle des obus ;
      Vaillants sous les rafales,
      S’élancent nos « poilus » ;
      Ainsi qu’une faucille,
      Parmi les blonds épis,
      Leur baïonnette brille,
      Dans les rangs ennemis.
      Chant de guerre des Enfants de France
      de Jean Vézère, 1915

      L’air des marches militaires ne peut effacer le son de la mitraille, ni le cri des Fusillés pour l’exemple qui déchire le silence des gouvernements successifs qui ont fait le choix de la guerre contre sa jeunesse.
      Macron, En Marche vers la barbarie
      . . . . .

      La suite : https://www.fnlp.fr/news/587/17/2-000-jeunes-mobilises-pour-defiler-en-uniforme-de-Poilus-a-Quimper/d,lp_detail.html

    • Je ne sais pas comment ça peut s’expliquer : ma fille a constaté que les poils sur les jambes sont plus mal vus à Paris, qu’à Marseille, Milan ou Palerme (cela fait au moins 4 ans qu’elle ne s’épile pas, si elle ne l’a jamais fait, d’ailleurs -je suis très admiratif : il faut être vraiment costaud pour combattre seule contre tous !)

  • Men, you want to treat women better? Here’s a list to start with | Life and style | The Guardian

    https://www.theguardian.com/lifeandstyle/2017/oct/16/a-simple-list-of-things-men-can-do-to-change-our-work-and-life-culture

    Hey men, what are you planning to do better? Because you need to do better. Here are ideas on how you should treat women better.

    Talk to your friend who is “kind of a creep” at work.
    Don’t talk over women.
    If you are asked to be on a panel/team and see that it’s all men, say something. Maybe even refuse the spot!
    When you see another guy talk over a woman, say: “Hey, she was saying something.”
    Learn to read a fucking room.
    Don’t call women “crazy” in a professional setting.
    Don’t use your “feminism” as a way to get women to trust you. Show us in your day-to-day life, not in your self-congratulatory social media.
    Don’t touch women you don’t know, and honestly, ask yourself why you feel the need to touch women in general.

    The voices of Weinstein’s accusers have torn the fabric of patriarchy | Naomi Wolf
    Read more

    Do you feel that any woman on earth owes you something? She doesn’t. Even if you’re like, “Hm, but what about basic respect?” ask yourself if you’ve shown her the same.
    Don’t send pictures of your penis unless she just asked for them.
    If a woman says no to a date, don’t ask her again.
    If a woman has not given an enthusiastic “yes” to sex, back the hell off.
    If a woman is really drunk, she cannot consent to you and she also cannot consent to your buddy who seems to be trying something. Your buddy is your responsibility, so say something and intervene.
    If you do the right thing, don’t expect praise or payment or a pat on the back or even a “thank you from that woman”. Congratulations, you were baseline decent.
    Involve women in your creative projects, then let them have equal part in them.
    Don’t make misogynistic jokes.
    Don’t expect women to be “nice” or “cute” and don’t get upset when they aren’t those things.
    Don’t make assumptions about a woman’s intelligence, capabilities or desires based on how she dresses.
    Pay women as much as you pay men.
    If a woman tells you that you fucked up, and you feel like shit, don’t put it on that woman to make you feel better. Apologize without qualification and then go away.
    Don’t punish women for witnessing your vulnerability.
    Don’t get defensive when you get called out.
    Don’t need to literally witness a man being horrible in order to believe that he’s horrible. Trust and believe women.
    Don’t use your power to get women’s attention/company/sex/etc.
    Be aware of your inherent power in situations and use it to protect women, especially via talking to other men.
    Stop thinking that because you’re also marginalized or a survivor that you cannot inflict pain or oppress women.
    If women’s pain makes you feel pain, don’t prize your pain above hers, or make that pain her problem.
    Don’t read a list like this and think that most of these don’t apply to you.

    (These also apply to how to better treat transgender and non-binary people, who are in more danger than cis women).

    • – Parle à ta collègue, la « cassoce ».
      – Ne déblatère pas sur les femmes
      – Si on te demande de faire partie d’un groupe 100% masculin, dis quelle chose. Tu peux même refuser d’en être !
      – Quand tu remarques qu’un mec prend la tête à une femme, dis-lui : « Hého ! ELLE TE PARLE ! »
      – Apprend à prêter une putain d’attention aux émotions des autres.
      – Dans ton milieu professionnel, ne parle jamais des femmes comme des « irresponsables »
      – Ne dis pas que tu es féministe pour gagner la confiance des femmes. Prouve-le au quotidien par ton comportement, pas en te faisant mousser sur les réseaux sociaux.
      – Ne touche aucune femme que tu ne connais pas et, honnêtement, demande-toi pourquoi tu ressens le besoin de toucher les femmes.
      – Tu crois que toutes les femmes de la planète te sont redevables ? (être souriantes, apprêtées, aimables) Non. Même si tu es du genre à croire que c’est un « respect élémentaire ». Demande-toi si tu lui as apporté ce que tu lui demande.
      – N’envoie pas de photo de ta bite à une femme à moins qu’elle ne te l’ait demandé.
      – Si une femme te dit non pour un rendez-vous, n’insiste plus.
      – Si une femme ne t’a pas dit un « OUI » enthousiaste pour coucher avec elle, retourne en enfer.
      – Si une femme est ivre elle n’est pas en état de consentir, ni avec toi ni avec ton pote. Tu es responsable de ton pote, alors dis quelque chose et interviens.
      – Si tu as bien agi ne t’attend pas à être félicité ou à entendre « merci ». Tu as juste eu un comportement décent.
      – Implique des femmes dans tes projets en équipe et laisse-les participer à part égale.
      – Ne fait pas de blague misogyne
      – Ne t’attend pas à ce que les femmes soient « gentilles » ou « mignonnes » et ne te fâche pas si ce n’est pas le cas.
      – Ne fais pas d’hypothèses sur l’intelligence, les capacités ou les désirs d’une femme en fonction de la façon dont elle s’habille.
      – Paye les femmes autant que tu payes les hommes.
      – Si une femme te dit que tu as foiré et que tu te sens comme une merde, ne lui colle pas cette responsabilité sur le dos pour te sentir mieux. Présente tes excuses immédiatement et casse-toi.
      – Ne punis pas les femmes qui connaissent ta vulnérabilité.
      – Ne sois pas sur la défensive quand tu es concerné.
      – On n’a pas besoin d’être témoin d’horreurs pour croire qu’un homme est horrible. Accorde ta confiance et crois les femmes qui t’en parlent.
      – N’utilise pas ton pouvoir pour obtenir l’attention des femmes / leur compagnie / coucher avec elles / etc.
      – Sois conscient du pouvoir inhérent à ton genre dans toutes les situations et utilise-le pour protéger les femmes, surtout en parlant à d’autres hommes.
      – Arrête de penser que parce que tu es aussi marginalisé ou un survivant tu ne peux pas infliger de douleur ou opprimer les femmes.
      – Si la douleur d’une femme te fait ressentir de la douleur, ne place pas ta douleur au-dessus de la sienne, ni ne lui renvoie ça comme un problème qu’elle te crée.
      – Ne lis pas une liste comme celle-ci en pensant que la plupart des suggestions ne s’appliquent pas à toi.

      (Cela s’applique également à la façon de mieux traiter les personnes transgenres et non binaires, qui sont plus en danger que les femmes cis).

  • Les chauffeurs de bus qui travaillent en jupe à Nantes
    http://www.madmoizelle.com/chauffeurs-bus-jupe-790353#link_time=1498049176

    « Je me suis retrouvée obligée, comme toutes mes collègues féminines, de porter une laine à l’intérieur des bureaux en été, à cause de la climatisation.

    C’est sûr que lorsque le mercure dépasse les 30 degrés à l’extérieur, on supporte assez mal la combinaison pantalon-chemise […] cravate et chaussures fermées.

    Pour compenser, et offrir à ces messieurs fort bien sapés une atmosphère de travail agréable, on pousse la clim’ à 20 degrés dans les bureaux. »

    • Charlotte Girard Neuf millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en France. C’est insupportable. Il ne s’agit pas du tout d’un épiphénomène passager. La pauvreté et l’accentuation des inégalités sont au cœur du système néolibéral et capitaliste actuel. La réalité est que nous débordons de ressources, mais qu’elles sont incroyablement mal réparties. C’est sur la spoliation massive des biens qu’une multitude souffre et que de très rares nantis prospèrent dans l’opulence inutile. Nous souhaitons empêcher l’accumulation indéfinie par quelques-uns en prélevant à un pourcentage très élevé tout revenu au-dessus de 20 Smic. La fiscalité est ici un levier central. L’objectif d’une société digne et égalitaire est impossible sans taxation du capital, sans impôts sur le revenu véritablement redistributifs et sans lutte contre l’évasion fiscale. Notre objectif est de renouer avec l’État social, de réintégrer les plus vulnérables dans le circuit de la solidarité nationale, où chacun paie selon ses moyens en étant protégé selon ses besoins.

      #la_France_insoumise

    • Oui les banques alimentaires et les Resto du Coeur n’ont jamais autant marché que de nos jours. « La mode » si je puis dire viens du système ultra-libéral de l’époque Thatcher-Reagan et de l’école autrichienne de la « thérapie de Choc » dont Naomi Wolf a dénoncé les méfaits et « les crimes ». C’est un « crime contre l’Humanité » de laisser tant de citoyens, personnes ou sans travail (destruction de l’outil industriel, délocalisations) ou sans plus rien ni habitat ni endroit ou aller (SDF en hausse) alors que « nos chers élus » eux se servent dans « la caisse » confondant leur porte-monnaie et la caisse publique de la cité. Aux Usa ou tout a commencé dans l’ère reaganienne et Clinton qui a financiarisé libéraliser le système bancaire et tué le « Steel-Glass Act » Le massacre est énorme : 50 000 000 d’américains vivent avec des bons alimentaires et 103 000 000 d’adultes sont sans travail donc évacués de la société, abandonnés. D’où le vote Trump (d’après ma famille là-bas) les gens en ont assez des longues guerres couteuses (budget militaire voté 700 milliards de $ !) contre l’avis de l’élite ils ont balayée Hillary Clinton mais ils n’ont rien gagné avec Trump qui lui suivra l’agenda du" lobby militaro-pétrolier". La France suit le même chemin hélas et la patrie des droits de l’homme devient une société divisée et inégalitaire, cruelle. « Bonnet blanc » et « blanc bonnet » existait déjà aux USa (le parti démocrate et le républicain) mais cela vient en France ou les partis mêmes de gauche sont ultra-libéraux...Il semble qu’on vote plus « contre » que « pour » et que les deux alternatives très « binaire » sont un vrai piège. Je suis effarée de voir ce qu’est devenu notre pays en 40 ans de politique ultra-libérale, mais à l’époque on savait que le chemin pris par l’élite et l’UE nous ferait regretter "l’ancien temps"des « trente glorieuses »...

  • Féminisme impérialiste et libéral, Deepa Kumar - Prenez ce couteau...
    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/148487558263/comme-lont-soutenu-plusieurs-f%C3%A9ministes-du-tiers

    "Comme l’ont soutenu plusieurs Féministes du Tiers Monde, une faiblesse historique du féminisme libéral occidental a été son attitude condescendante envers les femmes racisées qui ont été perçues non pas comme des alliées/ des personnes indépendantes mais plutôt comme des victimes ayant besoin d’être sauvées. Cette attitude prédomine à la fois dans la relation avec les femmes racisées dans les états occidentaux, et parmi les femmes des pays du Sud. C’est cela qui permet qu’on considère des personnalités telle que Madeline Albright et Hillary Clinton comme des sauveuses féministes en dépit du fait qu’elles aient toutes deux, dans leurs rôles de Secrétaire d’Etat, fait avancer l’impérialisme américain. C’est cette conception libérale de l’Etat comme un corps neutre, plutôt que comme un appareil coercitif utilisé pour faire avancer le capitalisme et l’empire, qui est à la racine de ce point de vue. Cependant, le féminisme impérialiste n’a pas été uniquement le domaine des élites blanches occidentales ; les compradors* intellectuel.le.s dans les pays du Sud ont aussi toujours joué un rôle productif. Aujourd’hui, dans l’ère “post-raciale”, ce n’est pas seulement les libéraux.les blanc.he.s et les féministes qui ont renforcé le féminisme impérialisme, des femmes racisées issues de classes sociales moyennes ou dirigeantes dans l’occident et dans les pays du Sud ont contribué activement à l’articulation de nouvelles formes et de nouveaux agents du féminisme impérialiste. Un exemple récent de la manière dont le féminisme impérialiste peut occasionnellement incorporer l’autonomie des femmes musulmanes est la grande attention médiatique occidentale portée sur la pilote émirienne Maryam al-Mansouri. Hautement encensée par les libéraux et les conservateur.rices aux Etats-Unis (à l’exception d’une blague misogyne sur Fox News), al-Mansouri est devenue un moyen de camoufler l’atroce bilan en matière de droits humains dans la monarchie du golf. Même tandis que l’image d’une femme pilote musulmane servait à compromettre l’image habituelle de la victime, l’histoire plus large était un récit où les Etats-Unis étaient placés comme des sauveurs menant une alliance de “bon.nes musulman.es” en guerre vertueuse contre l’Etat Islamique. À la place de Lawrence d’Arabie, on a Barack Obama. Le féminisme libéral a toujours vu la participation des femmes dans l’armée comme quelques chose de positif. En 1991, après la première guerre du Golfe, la féministe Naomi Wolf a félicité les femmes soldates de susciter “le respect et même la peur” et de faire avancer la lutte pour les droits des femmes. Ce dont elle n’a pas parlé, c’est des 200000 Iraquien.nes, hommes, femmes et enfants, qui ont été tué.es durant cette guerre. Les femmes Américaines ne peuvent pas accomplir leur libération sur les corps des victimes de l’empire, pas plus que les femmes Arabes ne le peuvent en faisant pleuvoir des bombes sur les Syrien.nes. L’empire ne libère pas, il asservit."

    Imperialist feminism and liberalism, Deepa Kumar (via empirescollapse http://empirescollapse.tumblr.com )

    As several Third World Feminists have argued, a historical weakness of liberal feminism in the West has been its racist, patronizing attitude towards women of color who have been seen less as allies/agents and more as victims in need of rescue. This attitude prevails both in relation to women of color within Western nation states, as well as women in the global South. This is what allows figures such as Madeline Albright and Hillary Clinton to be viewed as feminist saviors even while both, in their roles as Secretary of State, have advanced US imperialism. It is liberalism’s understanding of the state as a neutral body, rather than as a coercive apparatus used to advance capitalism and empire, which is at the root of such perspectives.Yet, imperialist feminism has not been the province only of white elites in the West; comprador intellectuals in the global South have always played a productive role. Today, in the “post-racial” era, it is not only white liberals and feminists that have bolstered imperialist feminism, middle and ruling class brown and black women in the West and the global South have actively contributed to the articulation of new forms and new agents of imperialist feminism.One recent example of how imperialist feminism can occasionally incorporate Muslim female agency is the widespread media attention in the West focused on the UAE female pilot Maryam al-Mansouri. Widely praised by liberals and conservatives in the US (not withstanding the “boobs on the ground” comment), al-Mansouri became a means by which to paper over the gulf monarchies’ atrocious human rights record. Even while the image of a Muslim female pilot served to disrupt the standard victim imagery, the larger narrative was one which cast the US as savior leading a coalition of “good Muslims” in a righteous war against ISIS. In place of T. E. Lawrence, we have Barack Obama.Liberal feminism has routinely viewed women’s participation in the military as positive. In 1991, after the first Gulf war, feminist Naomi Wolf praised US female soldiers for eliciting “respect and even fear” and for taking the struggle for women’s rights forward. What she failed to discuss is the over 200,000 Iraqis, men, women and children, who were killed in that war. US women cannot achieve their liberation on the bodies of the victims of empire any more than Arab women can by raining bombs on Syrians. Empire does not liberate, it subjugates.

    * définition de comprador
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Comprador

    #féminisme #femmes #impérialisme #libéralisme #colonialisme #neo-colonialisme #comprador

  • « On m’a interdit d’être malade ». Naïma, anorexique, 10 ans en hôpital psychiatrique
    https://lesabendio.wordpress.com/2015/12/15/on-ma-interdit-detre-malade-naima-anorexique-10-ans-en-hopital

    Naïma, 27 ans aujourd’hui, est anorexique depuis ses 14 ans. A l’été 2004, elle quitte son Maroc natal pour se faire soigner en France, où vit sa mère. C’est le début d’un parcours chaotique : déscolarisée, elle sera, pendant 10 années, ballottée d’hôpitaux en hôpitaux, écumant tous les services psychiatriques. Aujourd’hui sortie de « ces années de galère », elle souhaite témoigner afin de dénoncer les sévices qu’elle a endurés au cours de son traitement. Aussi répandue que méconnue, l’anorexie, qui touche à 90% des femmes, est en effet une pathologie extrêmement mal comprise par le corps psychiatrique français, alors qu’elle est pourtant la plus mortelle de toutes les maladies mentales. Humiliations, menaces, tactiques répressives : le récit de Naïma révèle l’impuissance de la plupart des psychiatres français à comprendre et soigner l’anorexie, souvent assimilée, selon des préjugés misogynes encore profondément enracinés dans l’ensemble de la société, à un caprice d’adolescente futile. Cette pathologie, que des auteurs féministes comme Mona Chollet[1] ou Naomi Wolf[2] considèrent comme une conséquence psychologique de l’oppression systémique des femmes, est en effet traitée avec condescendance et mépris de la part de l’écrasante majorité des médecins, souvent des hommes, bien peu enclins à juger avec sérieux et professionnalisme le mal-être décrit par leurs patientes, souvent de très jeunes femmes. A l’aide de ce témoignage, Naïma espère soulever chez le lecteur une prise de conscience, possiblement salutaire pour les femmes qui, à l’heure actuelle, souffrent de cette pathologie et vivent dans des structures psychiatriques ressemblant à s’y méprendre à des centres de détention répressifs.

    Pas lu tout le témoignage, mais ça à l’air intéressant. #toctoc peut-être

  • Appel à dons ! | Sexisme et Sciences humaines – Féminisme
    http://antisexisme.net/2015/08/03/appel-a-dons

    Chères lectrices et chers lecteurs,

    J’ai installé un bouton, sur la droite, afin de pouvoir récolter des dons.

    En effet, réaliser ce blog me coûte de l’argent. Je paye 18$ (16,35€) par an le nom de domaine « antisexisme.net ». Mais la majeure partie de l’argent que je dépense va dans les nombreux livres et ebooks que j’achète pour obtenir des informations précises ou pour nourrir ma réflexion. Beaucoup de ces livres, surtout quand ils ont été écrits par des anglosaxones, ne sont pas disponibles en bibliothèque. Certes, j’ai beaucoup de plaisir à les lire, mais il y en a certains que je n’aurais pas achetés si ce n’était pour la rédaction d’articles sur ce blog.

    Par exemple : pour mon dernier article sur les violences sexuelles graves et la dissociation, j’ai acheté, au format ebook et pour plus de 35€ un ebook (sur Amazon, parce que c’est le seul site où je l’ai trouvé…). Il m’intéressait, mais surtout, il contenait les résultats d’une étude qui me semblaient importants et nécessaires d’ajouter à mon article. Je ne l’aurais pas acheté si je n’étais pas en train de rédiger cet article.

    Aujourd’hui, pour pouvoir avancer dans l’article que je suis en train de rédiger (sur les pratiques de beauté, notamment), j’aimerais vraiment lire le livre de Sandra Bratky, Femininity and domination : studies in the phenomenology of oppression. Je pense que la lecture de ce livre pourrait vraiment apporter un plus à l’article, de nouvelles information et analyses. Sur Amazon (encore… mais je ne crois pas l’avoir vu ailleurs disponible à la vente en France), je peux l’avoir d’occasion pour environ 27€, frais de port inclus. Ce n’est pas extrêmement cher, mais cumulé, ça commence à faire beaucoup, et je ne roule pas sur l’or.

    D’autres livres pourraient également m’aider dans la rédaction de mon article : The Beauty Myth de Naomi Wolf et éventuellement, Unbearable Weight. Feminism, Western Culture and the Body de Susan Bordo. Ils ne sont malheureusement pas disponibles dans les bibliothèques (y compris universitaires) de ma ville.

    Bref, vous l’avez compris : je dépense de l’argent (et aussi beaucoup de temps : plusieurs mois en général) pour rédiger ces articles. Je pense que le moment est venu pour vous demander un peu d’aide afin que je puisse continuer à vous offrir des articles de qualité sans que cela me coûte trop cher :). Voilà pourquoi j’ai mis en place ce système de dons. Si les articles vous ont plu, alors n’hésitez pas ! Il ne s’agit pas de verser des sommes astronomiques, 1€ ou 2€ suffisent.

    En vous remerciant d’avance,

    Antisexisme

  • Les Indigènes du Royaume : « Le harem de la taille 36 »
    http://bougnoulosophe.blogspot.fr/2015/06/le-harem-de-la-taille-36.html

    Naomi Wolf et Pierre Bourdieu en arrivent tous deux à la conclusion que ces « codes corporels » paralysent insidieusement l’aptitude des #femmes à entrer dans la course au pouvoir. même si le monde professionnel leur semble largement ouvert. Les règles du jeu sont différentes selon les sexes. Les ressources des femmes qui entrent dans la compétition sont à ce point dépendantes de leur aspect physique qu’on ne peut pas parler d’une #égalité des chances.

    « Une fixation culturelle sur la #minceur féminine n’est pas l’expression d’une obsession de la #beauté féminine. explique Wolf, mais d’une obsession de l’obéissance féminine. Le #régime est le plus puissant des sédatifs politiques qui ait jamais existé dans l’histoire de la femme ; une population qui reste calme dans sa folie est forcément docile. »

    La recherche, renchérit-elle, « confirme que la plupart des femmes savent trop bien qu’une surestimation de la minceur conduit à "la perte effective de toute estime personnelle et du sens de l’efficacité", et ( ...) qu’"une restriction calorique périodique ou prolongée" modèle une personnalité caractéristique dont les traits dominants sont la passivité, l’anxiété, et l’émotivité ».

  • Top 5 Countries with the Highest Rates of Rape
    http://www.ibtimes.co.uk/top-5-countries-highest-rates-rape-1434355

    Lesotho Sexual violence against women and girls is widespread. The country had a rate of of 88.6 rape cases per 100,000 inhabitants in 2011, according to a UN report.

    “Unequal gender relations and belief in the sexual entitlement of men are entrenched in cultural and social norms, and the country has a very high incidence of rape. In the majority of cases, victims of sexual violence are silenced,” according to a research by NGO Kick For Life

    In neighbouring South Africa, “the prevalence of rape and particularly multiple perpetrator rape is unusually high,” African organisation Institute for Security Studies (ISS) said.

    “The proportion of adult men who have raped is between 28-37%, and 7-9% have engaged in multiple perpetrator rape,” ISS continued.

    As the majority of sexual assaults remain unreported in South Africa - because of fear of repercussions - rape statistics show a lower rate of molestations as many women choose not to press charges.

    Sweden has the highest rate of rape in Europe, with the UN reporting 69 rape cases per 100,000 inhabitants in 2011, according to author and advocate of power feminism Naomi Wolf on opinion website Project Syndicate.

    In 2010, Swedish police recorded the highest number of offences - about 63 per 100,000 inhabitants - of any force in Europe. That was the second highest in the world after Lesotho.

    “According to rape crisis advocates in Sweden, one-third of Swedish women have been sexually assaulted by the time they leave their teens. According to a study published in 2003, and other later studies through 2009, Sweden has the highest sexual assault rate in Europe, and among the lowest conviction rates,” Wolf wrote.

    A 2010 Amnesty report said: “In Sweden, according to official crime statistics, the number of reported rapes has quadrupled during the past 20 years. In 2008, there were just over 4,000 rapes of people over 15, the great majority of them girls and women.”

    St Vincent and the Granadines All Caribbean countries (where comparable data is available) show a higher than average rate of rape. Forty-eight percent of adolescent girls reported sexual initiation to be forced in nine Caribbean countries, according to UN Women.

    A 2007 UN report pinpointed St Vincent and the Grenadines (SVG) as having the third highest number of reported rapes in the world.

    In 2011, the rate of rapes per 100,000 inhabitants in SVG was 51.21, compared to 30.8 in the Bahamas and 29.6 in Jamaica.

    New Zealand The recent scandal of the “Roast Buster” exposed the truth about rape in New Zealand.

    A group of boys from West Auckland, calling themselves “Roast Busters”, targeted often underage teenage girls, plied them with alcohol and then gang-raped them.

    The videos of the sexual assaults were then uploaded to social media sites.

    Sexual assaults rose 15% in a year, and at schools the number doubled in 2012, according to the New Zealand Herald.

    In 2011, police recorded 3,466 rapes and related offences, up from 3,016 in 2010.

    According to UN, the rate of rape cases per 100,000 inhabitants was 30 in 2011.

    Belgium Dutch newspaper De Morgen reported that between 2009 and 2011, the number of reported rapes increased from 3,360 to 4,038 - an increase of more than 20%. The report was based on figures from the federal justice department.

    A total of 11,170 rape cases was filed between January 2009 and December 2011. In Brussels 2,542 cases were presented.

    More than 11 rapes took place every day in 2011.

    The rate of rape cases per 100,000 inhabitants in Belgium was of 28.1, the UN reported.

    #viol #violence #femmes

  • Boob Deodorant? The Latest Absurdity From the Beauty Industry | Alternet
    http://www.alternet.org/boob-deodorant-latest-absurdity-beauty-industry?akid=11435.108806.d1iS0j&r

    In fact, inventing problems with women’s bodies and then offering a cure – if you pay up – is the primary purpose of the multi-billion dollar beautyindustry. More than 20 years ago, Naomi Wolf wrote The Beauty Mythchallenging that exact phenomenon. Since then, the industry has only gotten bigger, and the range of made-up problems women need to “cure” only wider.

    Of course, human beings throughout history have altered their appearance, to indicate membership in a group, to denote status or to appear attractive. What counts as “attractive” may vary wildly across cultures and traditions, but the pursuit of beauty is important to many human beings in many different societies around the world. An interest in the aesthetic isn’t weakness or vanity. It’s the foundation of art, of design, of architecture, of many of any given culture’s most treasured developments. It’s not shallow or frivolous for women and men to interest ourselves in our own personal aesthetic, devoting time and care to how we look. There can be an art in dressing and doing your hair and make up, not to mention a female-centric passing down of traditions and practices. Lipstick alone is not propping up the patriarchy.

    But socially obliging women as a class to present in a certain way that necessitates the expenditure of time, money and effort is.

    Beauty culture can be a lot of fun, and I’m not immune to it. Sephora knows I own enough lipstick for a bus full of human women. It’s also a major burden. And when industries are so transparently trying to stoke our insecurities in order to get us to buy more stuff, our ears should perk up a little bit and we should ask: is this about the fun in playing with the aesthetics of our physical bodies? Or is this someone trying to get me to buy a thing by convincing me that something is terribly, embarrassingly wrong with my body?

  • via oAnth at D* : https://joindiaspora.com/posts/2611396

    Revealed: how the FBI coordinated the crackdown on Occupy | Naomi Wolf | Comment is free | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2012/dec/29/fbi-coordinated-crackdown-occupy
    – Revealed: how the FBI coordinated the crackdown on Occupy

    New documents prove what was once dismissed as paranoid fantasy: totally integrated corporate-state repression of dissent

    [...]

    [S]ix American universities are sites where campus police funneled information about students involved with OWS to the FBI, with the administrations’ knowledge (p51); banks sat down with FBI officials to pool information about OWS protesters harvested by private security; plans to crush Occupy events, planned for a month down the road, were made by the FBI – and offered to the representatives of the same organizations that the protests would target; and even threats of the assassination of OWS leaders by sniper fire – by whom? Where? – now remain redacted and undisclosed to those American citizens in danger, contrary to standard FBI practice to inform the person concerned when there is a threat against a political leader (p61).

    As Mara Verheyden-Hilliard, executive director of the PCJF, put it, the documents show that from the start, the FBI – though it acknowledges Occupy movement as being, in fact, a peaceful organization – nonetheless designated OWS repeatedly as a “terrorist threat”:

    [...]

    #ows #occupy #surveillance #FBI #classification #USA

  • Revealed: how the FBI coordinated the crackdown on Occupy | Naomi Wolf | Comment is free | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2012/dec/29/fbi-coordinated-crackdown-occupy

    It was more sophisticated than we had imagined: new documents show that the violent crackdown on Occupy last fall – so mystifying at the time – was not just coordinated at the level of the FBI, the Department of Homeland Security, and local police. The crackdown, which involved, as you may recall, violent arrests, group disruption, canister missiles to the skulls of protesters, people held in handcuffs so tight they were injured, people held in bondage till they were forced to wet or soil themselves –was coordinated with the big banks themselves.

    #police #fbi #renseignement #occupy

  • Revealed: how the FBI coordinated the crackdown on Occupy | Naomi Wolf (The Guardian)
    http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2012/dec/29/fbi-coordinated-crackdown-occupy

    It was more sophisticated than we had imagined: new documents show that the violent crackdown on Occupy last fall – so mystifying at the time – was not just coordinated at the level of the FBI, the Department of Homeland Security, and local police. The crackdown, which involved, as you may recall, violent arrests, group disruption, canister missiles to the skulls of protesters, people held in handcuffs so tight they were injured, people held in bondage till they were forced to wet or soil themselves –was coordinated with the big banks themselves. (...) Source: The Guardian

  • Revealed: how the FBI coordinated the crackdown on Occupy | Naomi Wolf | Comment is free | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2012/dec/29/fbi-coordinated-crackdown-occupy

    The document shows a terrifying network of coordinated DHS, FBI, police, regional fusion center, and private-sector activity so completely merged into one another that the monstrous whole is, in fact, one entity: in some cases, bearing a single name, the Domestic Security Alliance Council. And it reveals this merged entity to have one centrally planned, locally executed mission. The documents, in short, show the cops and DHS working for and with banks to target, arrest, and politically disable peaceful American citizens.

    As Mara Verheyden-Hilliard, executive director of the PCJF, put it, the documents show that from the start, the FBI – though it acknowledges Occupy movement as being, in fact, a peaceful organization – nonetheless designated OWS repeatedly as a “terrorist threat”.

  • The New Totalitarianism of #Surveillance Technology, by Naomi Wolf
    http://readersupportednews.org/opinion2/298-185/12956-focus-the-new-totalitarianism-of-surveillance-technology

    A software engineer in my Facebook community wrote recently about his outrage that when he visited Disneyland, and went on a ride, the theme park offered him the photo of himself and his girlfriend to buy - with his credit card information already linked to it. (...) the system had to be using facial recognition technology (...) Disney sites are indeed controlled by face-recognition technology, that the military is interested in the technology, and that the face-recognition contractor, Identix, has contracts with the US government - for technology that identifies individuals in a crowd.

    (...) bizarre camera/lights had been installed not only all around Union Square but also around Washington Square Park. I posted a photo I took of them, and asked: “What is this?” Commentators who had lived in China said that they were the same camera/streetlight combinations that are mounted around public places in China. These are enabled for facial recognition technology

    #biométrie #répression #reconnaissance_faciale #technologie via @alaingresh